Diplomatie globale et ressources naturelles : La coalition Ocean2012 est morte, vive Pew !

"Diplomatie globale et ressources naturelles" est le thème d'un colloque organisé à l'Université Paris-Diderot en juillet 2015...

Comprendre l'ingérence des acteurs non étatiques - Fondations, ONG, multinationales,... - dans les affaires intérieures des Etats....

Illustration extraite de Google images : soirée de clôture de la coalition Ocean2012 France...

Appel à contribution (avant le 12 novembre 2014)



Enjeux, pratiques et influences des acteurs non-étatiques (XVIIIe-XXIe siècle)

La fin de la guerre froide a été l’occasion de (re)découvrir le poids des acteurs non-étatiques dans une diplomatie de plus en plus mondialisée. Selon Richard Langhorne, c’est avec le Congrès de Vienne de 1961 que s’amorce le processus de déliquescence de la diplomatie classique née au XVIIe siècle dans laquelle seuls les États jouaient véritablement un rôle. Cet affaiblissement progressif des États a conduit à l’effacement des frontières traditionnelles entre ce qui relève de l’action diplomatique officielle et des relations internationales plus informelles, menées en marge des États. Le poids croissant de divers acteurs non-étatiques sur la scène internationale est un signe révélateur de cette transition.... Pour en savoir plus sur le colloque : Calenda
 
La fondation étatsunienne Pew Charitable Trusts, un bon cas d'étude ?

La coalition Ocean2012 est morte, vive Pew !

Depuis le jeudi 20 mars 2014, Ocean2012 n’est plus... Reste les archives de la coalition conservées par Pew ! (1)

Apparue en 2009 lors du lancement de la réforme de la politique commune de la pêche en Europe, la coalition Ocean2012 prétendait défendre les intérêts d’une centaine d’associations et d'organisations professionnelles qui « partageaient un intérêt dans la pêche durable »

Tout le monde se souvient des campagnes médiatiques autour de la surpêche orchestrées par Ocean2012 au moment des votes décisifs auxquels participaient ministres et députés au Conseil et au Parlement européen :
- Un déchainement médiatique : Avis de forte tempête médiatique sur la pêche française !
- Un harcèlement des élus : Pour une pêche durable, interpellez dès aujourd'hui vos députés !
- Des pétitions sans queue ni tête : 24 heures pour sauver nos poissons !

Mettez fin à la surpêche !



Ocean2012 sur Youtube

Régulièrement, nous nous étonnions des positions de cette coalition  : Ocean2012 : Une ONG, çà trompe énormément ! et Surpêche et dépendance aux importations de poisson : Imposture de la Nef et d'Ocean2012 

De fil en aiguille, nous pointions l'influence déterminante de la fondation Pew derrière les coups d'éclat médiatiques de la coalition Ocean2012 avec la sortie en novembre 2012 du rapport : Blue Charity Business. Puis en 2013 dans l'Atlas Blue Lobby, l'influence internationale des fondations et Onges étatsuniennes. (A titre indicatif : Pew dispose d'un budget annuel de 300 millions de US$ pour faire avancer ses causes, de l'éducation à la réforme du système pénitenciaire... Mais surtout la protection des océans mondiaux (3))

Ocean2012 n’était en réalité que la tête de pont en Europe de la fondation étatsunienne Pew. Laquelle après l’adoption de la réforme de la PCP, a rapidement liquidé cette nébuleuse qui lui avait si bien préparé le terrain (1) : « Merci à eux, OCEAN2012 était en mesure de mobiliser un soutien considérable pour une réforme fondamentale de la PCP. En mai 2013, une vague de soutien public, les législateurs européens ont pris un grand pas vers la fin de la surpêche en acceptant que la plupart des stocks halieutiques de l'UE seraient pêchés de manière durable d'ici à 2015 et tous les stocks en 2020, c'est-Décembre, le Parlement européen a adopté la convention, et il est entré en vigueur le 1er Janvier 2014.... » (traduction approximative de google !)

Dorénavant, Pew peut avancer à visage découvert sur le vieux continent. La richissime fondation vient de lancer sa campagne européenne avec sa propre équipe sous le slogan : « Mettre fin à la surpêche en Europe du Nord-Ouest » (2).

Pourquoi cibler les eaux du nord-ouest de l'Europe ? Mer du Nord, Mer Celtique, Mer d'Irlande et Ouest Ecosse...

Philippe Favrelière (modifié le 26 octobre 2014)

Vous pouvez consulter les archives d'Ocean2012 (votre association est probablement dans la liste des 193 ONG répertoriées)  (1) et le site de Pew Europe (2)

(1) Ocean2012 Archived projects : Research and analysis
(2) Mettre fin à la surpêche en Europe du Nord-Ouest 
http://www.pewtrusts.org/fr/projects/ending-overfishing-in-northwestern-europe
(3) Tahiti-info : La Pew Charitable Trusts s'installe à Tahiti pour protéger nos océans 

Un article très intéressant de Julien Teil dans Mondialisation (15 octobre 2014)

Les Etats-Unis et les ONG : une alliance politique contre la souveraineté des Etats

Lorsque la Russie a décidé de légiférer sur la question des ONG financées par l’étranger, les ONG et les médias occidentaux ont présenté ce projet de loi, depuis adopté, comme une « loi anti-ONG ». Ils annoncèrent même que cette loi constituait une atteinte à la « liberté d’expression », usant pour ce faire de tout un tas d’approximations et de mensonges sur sa finalité. Après l’avoir combattue dans les médias, les ONG, encadrées par l’administration Obama se sont engagés dans une véritable lutte politique contre la décision souveraine de l’Etat russe. Au nom de ce combat, le président Obama a tenu un discours révélateur sur le rôle accordé aux ONG dans la diplomatie américaine, confirmant ce que de nombreux chercheurs affirment depuis très longtemps : à savoir que les Etats-Unis cherchent à dissimuler leurs liens financiers avec les ONG dans le monde et qu’ils s’ingèrent effectivement dans les affaires intérieures des Etats par ce biais.... Suite...

Autres articles :

Pour aller plus loin...

Inde : Les ONG accusées de casser la croissance

 Copie d'écran du site Greenpeace India, ONGE qualifiée de "menace à la sécurité économique nationale"

Un rapport  des renseignements intérieurs indiens accuse les organisations non gouvernementales (ONG) de nuire à l’économie du pays. En s’opposant à la réalisation de projets industriels, elles feraient perdre de 2 à 3% du PIB. Greenpeace s’est déjà vu restreindre son autonomie financière et d’autres organisations dont les fonds proviennent de l’étranger pourraient être menacées. La promesse de Narendra Modi à ses 551 millions d’électeurs, il y a deux mois, de relancer la croissance passera-t-elle par le muselage des ONG ?

Source : Novethic

C'était il y a quelques semaines. Narendra Modi, le nouveau Premier ministre indien, recevait sur son bureau un rapport de 21 pages intitulé "Impact des ONG sur la croissance", rédigé par l’Intelligence Bureau, l’un des services secrets indiens. Mais le 7 juin, le document classé confidentiel fuite dans le quotidien "Indian Express", déclenchant dans le pays une vaste polémique sur le rôle des ONG, particulièrement environnementales.

L’Intelligence Bureau accuse certaines ONG de constituer un frein à la croissance, le cheval de bataille du nouveau gouvernement indien, dominé par les libéraux conservateurs du BJP. Greenpeace y est même qualifiée de "menace à la sécurité économique nationale".

Un impact négatif de "2 à 3%" sur le PIB

Dans le viseur des services secrets: les financements internationaux des ONG en Inde. Certaines organisations sont ainsi soupçonnées de faire le jeu des puissances étrangères en s’opposant à des projets industriels en cours. C'est notamment le cas de Greenpeace, qui lutte contre la mise en exploitation de mines de charbon, dans la forêt de Mahan, au Madhya Pradesh (dans le centre du pays), un projet du conglomérat pétrolier indien Essar.

"Les donateurs étrangers conduisent les ONG locales à […] servir d'outils pour les intérêts stratégiques des politiques étrangères des gouvernements occidentaux", affirme le service de renseignement. Selon les calculs de l’Intelligence Bureau, elles auraient ainsi un impact négatif de 2 à 3% par an sur le PIB indien. Ces conclusions ont suscité de vives réactions dans les médias et au sein de la société civile.

Surjit Bhalla, un économiste renommé, prend ainsi la plume dans une longue tribune. "2 à 3% du PIB indien, cela représente actuellement entre 25 et 37 milliards d’euros […], écrit-il. Le montant reçu par les ‘mauvaises ONG’ est proche de 6,7 millions d’euros par an [selon l’Intelligence Bureau lui-même]. Cette somme a donc été aux mains de parfaits génies qui ont réussi à faire perdre à l’Inde (par leurs recherches, lobbying et manifestations) 2500 fois leur investissement d’origine", ironise-t-il.

Une autre estimation contredit celle des services secrets indiens, elle vient de la Banque mondiale. L'institution estime que la dégradation de l’environnement coûte à l’Inde 5,7 % de son PIB annuel.

Des associations indiennes font les frais des activités "anti-développement"

Le Ministère de l’Intérieur a suspendu les financements internationaux de Greenpeace, dont chaque transaction devra désormais être soumise à une autorisation individuelle. D’autres organisations pourraient bientôt tomber sous le coup de mesures similaires.

"Nous craignons que le rapport ultra-confidentiel de l’Intelligence Bureau ne devienne un outil pour servir les intérêts des entreprises", réagit Samit Aich, le directeur général de Greenpeace en Inde. Selon l’activiste, le pétrolier indien Essar chercherait déjà à utiliser le rapport dans le conflit juridique qui l’oppose à l'ONG.

Les associations indiennes recevant des fonds de l’étranger ont-elles du souci à se faire ? Le rapport liste en tout cas certaines activités jugées "anti-développement" pour 2014, comme les campagnes portant sur le traitement des déchets électroniques, le projet de couloir industriel Bombay-Delhi, ou encore la constitution  d'associations d'ouvriers du bâtiment dans les zones urbaines.

Selon l’Intelligence Bureau, les ONG internationales se focalisaient auparavant sur des questions de castes et de droits de l’homme. Elles se concentreraient aujourd’hui sur des "campagnes retardant la croissance".
Or relancer la croissance, c'est la grande promesse de Narendra Modi, le nouveau Premier ministre indien.
Sophie Collet, correspondante en Inde

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Productivité des pêcheries dans le monde


World fisheries yield

Commercial fishing is an interesting modern link back to certain key aspects of the pre-agricultural economic paradigm. Nobody owns the ocean and nobody owns the fish it contains. Unfortunately, when you combine this traditional approach to property rights with state-of-the-art technology, you get a tragedy of the commons — everyone grabs as much fish as they can, and the long-term productivity of the fishery declines. This UN Environmental Program map of global fishing yields shows that we are pulling an awful lot of fish out of most coastal waters. At the same time, the average depth is falling as the most promising fisheries fall prey to overfishing. The good news is that policy solutions are available and, where implemented — as in many US fisheries — they are working.

Carte extraite du document de Vox : 38 maps that explain the global economy by Matthew Yglesias on August 26, 2014

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Modalités de qualification et de gestion des ressources naturelles


Appel à contributions pour un dossier thématique de la revue

Développement Durable & Territoires

Source : Calenda Publié le jeudi 16 octobre 2014 par João Fernandes

Résumé

Les évolutions actuelles du contexte, tant climatiques qu’économiques et sociétales, font de la gouvernance des ressources naturelles un enjeu fondamental. Pour autant, en dépit de l’intérêt croissant des décideurs publics pour les questions environnementales, les politiques publiques visant à une meilleure gouvernance de ces ressources rencontrent d’importantes difficultés dans leur mise en oeuvre concrète. Intégrer ces ressources dans une politique publique, et plus largement dans le cadre d’une gouvernance territorialisée, suppose en effet un intense travail visant à objectiver ces ressources, à leur accorder des attributs et des valeurs, à établir des procédures de suivi objectivant leur dynamique. Ces processus de qualification par lesquels sont constituées les ressources naturelles ne sont évidemment pas simplement établis en amont des dispositifs d’action collective visant à les administrer ou les gérer.

Modalités de qualification et de gestion des ressources naturelles

Positionnement du dossier

Les évolutions actuelles du contexte, tant climatiques qu’économiques et sociétales, font de la gouvernance des ressources naturelles un enjeu fondamental. Pour autant, en dépit de l’intérêt croissant des décideurs publics pour les questions environnementales, les politiques publiques visant à une meilleure gouvernance de ces ressources rencontrent d’importantes difficultés dans leur mise en oeuvre concrète.

Intégrer ces ressources dans une politique publique, et plus largement dans le cadre d’une gouvernance territorialisée, suppose en effet un intense travail visant à objectiver ces ressources, à leur accorder des attributs et des valeurs, à établir des procédures de suivi objectivant leur dynamique. Ces processus de qualification par lesquels sont constituées les ressources naturelles ne sont évidemment pas simplement établis en amont des dispositifs d’action collective visant à les administrer ou les gérer. Ils interviennent aussi lors de la mise en oeuvre des politiques publiques, dans les négociations et controverses auxquelles elles donnent lieu, mais également face aux incertitudes, incomplétudes et incommensurabilité des ressources et de leurs usages. Ce dossier s'attachera à questionner la naturalité des ressources naturelles. Les contributions retenues envisageront ainsi les « ressources naturelles » comme un construit social. Cette posture constructiviste conduit ainsi, d’abord, à s’interroger sur les processus et les réseaux sociaux-techniques par lesquels sont attribuées, hybridées, et finalement constituées les qualités des ressources naturelles. Le présent dossier thématique vise ainsi, à mieux comprendre la diversité des modalités de qualification des ressources naturelles mais aussi à mieux saisir comment ces modalités de qualification participent du cadrage des modalités de gestion des ressources. De manière symétrique, ce projet de numéro spécial s’intéresse à la diversité des modalités de gestion des ressources naturelles et à la manière dont elles participent de la redéfinition des modalités de qualification de ces ressources. En s’éloignant de l’image d’un face à face entre une objectivation strictement scientifique de l’état des ressources et une approche strictement politique de leur gestion, l’originalité de ce dossier thématique réside bien dans l’attention qu’il veut porter aux boucles de rétroaction entre modalités de qualification et de gestion des ressources naturelles. Il s’agit bien de s’intéresser ici à l’hétérogénéité des instruments comme à la diversités des formes d’actions collectives qu’elles engagent, de mieux saisir la dynamique des connaissances et les formes d’apprentissage qu’elles suscitent.

Le présent appel ne privilégie donc pas d'approches disciplinaires. Sont ainsi bienvenues les contributions présentant des travaux en géographie, en sociologie, en économie ou dans toute autre discipline des sciences sociales ou au croisement de ces disciplines. Les approches théoriques privilégiées sont celles qui permettent de mieux saisir la diversité des processus de qualification et des modalités de gestion des ressources naturelles, qu’il s’agisse de l’économie des conventions, de la sociologie de l’action organisée, de la géographie sociale, etc. Les contributions envisagées s'appuieront de manière privilégiée sur des cas d'études empiriques.

Envoi des propositions

Les résumés (une à deux pages maximum) devront être adressés à ressnat.ddt@gmail.com.
Calendrier prévisionnel

- Date limite de réception des résumés :
17 novembre 2014

- Date limite de réception des articles complets : 31 mars 2015.
- Relectures et révisions des papiers : Second semestre 2015
- Publication du dossier début 2016

Coordinateurs du dossier

    Thomas Debril, Ingénieur de Recherche, INRA, UMR AGIR
    Gaël Plumecocq, Chargé de Recherche, INRA, UMR AGIR
    Olivier Petit, Maître de Conférences, Université d'Artois,


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Le 27 Janvier 2015

Les profondeurs des océans protégées... en 2018



New York - Une importante réunion sur la gouvernance des océans en haute mer s'est tenue au siège de l'ONU du 20 au 23 janvier 2015 dans le cadre des rencontres du groupe "Ad Hoc Open-ended Informal Working Group to Study Issues Relating to the Conservation and Sustainable Use of Marine Biological Diversity Beyond Areas of National Jurisdiction" - Connu aussi sous le nom de BBNJ (biodiversity beyond national jurisdiction) Working Group.

Cliquer Ici pour accéder à tous les compte-rendu de ce groupe de travail

Les pays membres de l'ONU se sont mis d'accord samedi pour commencer à négocier un traité qui protégerait pour la première fois la biodiversité dans la profondeur des océans, après quatre jours de discussions à New York.

Source : AFP/La Dépêche

Des organisations écologistes qui suivaient de près ces discussions, regroupées dans la Coalition pour la haute mer (High Seas Alliance), ont salué "une étape importante pour la protection des océans".

Le futur traité, qui serait le premier du genre, permettrait de préserver les vastes zones qui s'étendent au-delà des eaux territoriales (200 milles nautiques) que chaque État riverain gère à sa guise. Ces zones et les fonds marins qu'elle recouvrent sont menacées par la pollution, la surpêche ou le réchauffement climatique.

Elles représentent 64% des océans et 43% de la surface de la Terre, ce qui en fait la plus grande biosphère de la planète.

Il faudra encore que l'Assemblée générale de l'ONU, à sa prochaine session fin septembre, entérine formellement l'accord obtenu tôt samedi matin à New York. Et un traité ne verra le jour au mieux qu'en 2018.

Selon le texte adopté samedi et dont l'AFP a eu copie, un "comité préparatoire" sera mis sur pied en 2016 pour dessiner les contours d'un futur traité et faire des recommandations à l'Assemblée à sa session de septembre 2017.

Celle-ci décidera alors si et quand il convient de réunir une "conférence intergouvernementale sous l'égide des Nations unies" afin de négocier un "instrument international juridiquement contraignant". Ce traité devra porter sur "la préservation et l'utilisation durable de la biodiversité marine dans les zones situées au-delà de la juridiction nationale".

Il s'agira en particulier de créer des "zones marines protégées" et de "partager les bénéfices" tirés des grands fonds, par exemple en matière de génétique marine.

Pour Karen Sack, de Pew Charitable Trusts, "c'est un grand moment pour la haute mer (...) et une vraie bonne nouvelle pour la vie dans les océans".

"L'accord obtenu aujourd'hui peut faire beaucoup pour garantir la protection de la haute mer, qui en a terriblement besoin", a souligné Sofia Tsenikli de Greenpeace dans un communiqué. "Le temps presse."

"C'est la plus grande biosphère de la planète et il n'existe pas encore d'instrument juridique pour y créer des parcs nationaux de la mer", explique Karen Sack.

Des conventions internationales réglementent déjà certaines activités comme la pêche ou certaines zones précises, mais il n'existe pas pour l'instant de texte couvrant l'ensemble des dangers qui menacent les fonds marins.


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Le 25 Février 2015

Pew Charitable Trusts et Catapult lancent le centre de surveillance virtuel



Le contrôle et la surveillance des réserves marines situées loin des côtes, dans les dernières régions relativement intactes de la planète, peut s’avérer difficile.

Source : Oceania21

Pour tenter de relever ce défi, The Pew Charitable Trusts s’est associé à Catapult Satellite Applications, une initiative du gouvernement britannique visant à favoriser la croissance économique à travers l’exploitation de l’espace. 

Ensemble, ils viennent de lancer un nouveau système permettant aux gouvernements et autres analystes d’identifier et de surveiller les activités illicites dans leurs eaux, particulièrement la pêche illégale, non déclarée et non réglementée, que l’on nomme parfois pêche pirate. Cette technologie de pointe combine le suivi et l’imagerie par satellite à d’autres sources d’information, comme les bases de données des bateaux de pêche et les données océanographiques, afin de surveiller les mers du monde entier.

Pour plus d'informations

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