Somalie : Qui sont les vrais pirates ?


En Somalie, la famine n'est pas une fatalité !

Qui sont les vrais pirates ?

Somalie, pays dévasté par la guerre, la sécheresse et la famine, a vu ses eaux envahies et pillées par les flottilles de pêche européennes et asiatiques, et ses côtes polluées par les déchets toxiques « jetés » par les pays industriels.

Poubelle et affamée, la Somalie n’est défendue par personne. Seul moyen de défense, des groupes armés qui partent à l’abordage des navires de pêche et de commerce qui passent au large de la Corne de l’Afrique.


¡Piratas!

Un documentaire de Juan Falque

« La piraterie en Somalie monopolise les médias, mais l'information provient, dans la plupart des cas, fragmentée, déformée et manipulée. Ce documentaire tente de réorganiser et de compléter l'information disponible ; il offre une nouvelle approche de ce conflit, sur son origine, ses motivations ... et surtout ses conséquences. »
Autres articles :

Point sur la pêche pirate en Afrique

Selon l’organisation Environmental Justice Foundation (EJT) qui arme un navire de surveillance dans les eaux d’Afrique de l’Ouest :
  • Les pêcheurs pirates capturent chaque année dans les eaux africaines pour une valeur estimée à 1 milliard de dollars de poissons,
  • Les pêcheurs de la Sierra Leone capturent moins de poisson en raison des navires de pêche illégale,
  • Jusqu'à 16% des importations de l'UE provient de sources illégales en 2009.

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Pour aller plus loin....

Le 7 mai 2013

Somalie: la piraterie saborde (un peu) l'économie mondiale

Source : latribune.fr |

18 milliards de dollars, c'est ce que coûterait chaque année la piraterie somalienne à l'économie mondiale, à en croire une étude de la Banque mondiale. Ces quelque 13,8 milliards d'euros feraient preque oublier les 53 millions de dollars (environ 40,6 millions d'euros) que représentent les rançons payées tous les ans depuis 2005, d'après les estimations de l'institution.

Pour accéder au rapport de la Banque mondiale : Les Pirates de Somalie: éliminer la menace, reconstruire la nation (The pirates of Somalia : Ending the Threat, Rebuilding a Nation)

La piraterie coûterait à la Somalie 6 millions de dollars par an. Mais elle nuirait également aux activités économiques des pays voisins. "Les pays d’Afrique de l'Est voient diminuer fortement depuis 2006 les arrivées de touristes et le rendement de l’industrie de la pêche. Depuis l’essor de la piraterie, le chiffre d’affaires du secteur très porteur du tourisme progresse 25 % moins vite en Afrique de l'Est que dans les autres pays de l’Afrique sub-saharienne. De même, les exportations de produits de la pêche des pays affectés par la piraterie ont diminué de 23,8% depuis 2006 par rapport à d’autres régions, en partie du fait de chutes de la production", précise le document.

Des politiques trop coûteuses à long terme

Or le pays ne parvient pas à endiguer ce phénomène. Notamment parce que les politiques de lutte contre la piraterie sont trop coûteuses à long terme. Mais les chiffres sont éloquents. "La piraterie coûte 300 fois plus cher à l’économie mondiale que le montant des rançons payées annuellement aux pirates", s'alarme le rapport. L'étude prône donc une action rapide de la communauté internationale pour venir en aide à la Somalie. Mais pas seulement...

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Somalie : mettre fin à la piraterie nécessite des solutions locales et le soutien de la communauté internationale pour reconstruire l’État somali

Bien que les épisodes de piraterie au large de la Corne de l’Afrique aient fortement diminué au cours des douze derniers mois, selon une nouvelle analyse de la Banque mondiale, sur son coût humain et économique, « la Somalie ne peut ‘acheter’ sa sortie de la piraterie ; la communauté internationale ne peut non plus compter uniquement sur ses forces de police pour vaincre les pirates, que ce soit en mer ou à terre ».

Lancé à Mogadiscio avec le soutien du président somali, Hassan Sheikh Mohamud, le nouveau rapport—Les pirates de Somalie : éliminer la menace ; reconstruire la nation— suggère qu’une solution durable pour en finir avec la piraterie ne pourra passer que par la reconstruction d’un État somali viable et capable de faire fonctionner les services essentiels dans tout le pays afin de réduire la pauvreté et créer des emplois. Il faudra aussi prendre en compte la complexité et la volatilité de la situation politique locale pour déterminer comment fournir de meilleurs services de santé, d’éducation, de nutrition etc. aux Somaliens, en particulier ceux qui vivent dans des zones où sévit la piraterie.

« Comme le montre ce rapport, la solution à la piraterie en Somalie est d’abord et avant tout politique, » écrivent Makhtar Diop, vice-président du groupe de la Banque mondiale pour l’Afrique, et Kaushik Basu, économiste en chef du groupe de la Banque mondiale, dans leur préface au nouveau rapport. « Ce rapport affirme qu’au-delà de sa puissance militaire et de ses ressources financières, la communauté internationale peut et doit aider la Somalie à générer des solutions. Pour cela, il est notamment essentiel de comprendre la dynamique du pouvoir au niveau local et la façon dont les règles du partage des ressources sont établies, comment  les relations inter et intra claniques sont déterminées et comment cela affecte l’équilibre politique national ».

La piraterie a des coûts considérables


Dans ce qui représente l’une des évaluations les plus détaillées des coûts internationaux et régionaux de la piraterie somalie, la Banque mondiale affirme qu’en raison de sa dimension, de son envergure géographique et de sa violence, qui causent au public une anxiété considérable dans le monde entier, la piraterie coûte à l’économie mondiale, du fait de ses surcoûts pour le commerce mondial, environ 18 milliards de dollars par an. Ce montant fait presque paraître dérisoire la somme de 53 millions de dollars qu’est le coût moyen des rançons payées annuellement depuis 2005, selon les estimations.

La piraterie n’impose pas seulement une taxe occulte sur l’ensemble du commerce mondial, elle affecte aussi gravement les activités économiques des pays voisins. Les pays d’Afrique de l'Est voient diminuer fortement depuis 2006 les arrivées de touristes et le rendement de l’industrie de la pêche. Depuis l’essor de la piraterie, le chiffre d’affaires du secteur très porteur du tourisme progresse 25 % moins vite en Afrique de l'Est que dans les autres pays de l’Afrique sub-saharienne. De même, les exportations de produits de la pêche des pays affectés par la piraterie ont diminué de 23,8% depuis 2006 par rapport à d’autres régions, en partie du fait de chutes de la production. Le total des prises de thon dans l’ouest de l’océan Indien a diminué de 26,8 %, les navires s’étant déplacés vers des zones de pêche plus sûres.

La Somalie souffre également considérablement de l’impact de la piraterie. On estime que le surcoût imposé à ses échanges coûte au pays 6 millions de dollars par an, chiffre qui ne tient pourtant pas compte du fait que, tant que les pirates continueront d’opérer impunément dans ses eaux, la Somalie ne pourra développer son commerce maritime et ses pêcheries.

Le coût de la piraterie somalie sur le plan humain est lui aussi considérable : 3 741 membres d’équipage représentant plus de 125 nationalités ont été capturés, et détenus pour des durées pouvant aller jusqu’à 1178 jours. Le nombre de marins tués au cours des attaques, morts en détention par suite de mauvais traitements ou lors d’opérations de sauvetage atteint peut-être 97 personnes.

Du côté somali, le bilan est élevé ; on pense que des centaines de pirates ont péri en mer. 

Particularité de la piraterie somalie

Comme la piraterie somalie est largement une activité d’enlèvement pour rançon, elle est lourdement dépendante d’une infrastructure à terre qui fournit nourriture, eau, carburant et feuilles de khat aux miliciens qui gardent les bateaux détournés pendant tout le processus de négociation des rançons.   

Les pirates somalis ont donc besoin d’un accès régulier à la côte et de protection contre les forces de l’ordre nationales et internationales et les groupes criminels concurrents. Le fait que les pirates puissent ancrer librement les navires détournés le long des côtes somalies montre qu’ils savent obtenir l’appui de responsables publics, d’hommes d’affaires, de chefs de clan, de milices et des populations locales. Autour de leurs sites d’ancrage, les pirates recourent aux pots-de-vin et à l’intimidation physique pour s’assurer un accès sans entraves à la côte pendant de longues périodes. On estime que les chefs et instigateurs des activités de piraterie somalies distribuent entre 70 et 86 % du produit de la piraterie à ces parties prenantes, sans l’appui desquelles il serait impossible d’ancrer les bateaux détournés.

« Mieux comprendre comment la piraterie a pu s’installer dans les villes et les villages de la côte somalie permet au nouveau gouvernement de Mogadiscio et à la communauté internationale de se faire une idée beaucoup plus claire des politiques de développement et des alliances qui seront nécessaires pour mettre fin à la piraterie dans ces endroits à risque et restaurer un nouvel État somali prospère en Afrique de l'Est, » déclare Bella Bird, directrice-pays de la Banque mondiale pour la Somalie, le Sud-Soudan et le Soudan, qui travaille étroitement avec le gouvernement afin de rétablir le fonctionnement des services essentiels pour la population somalie et ramener le pays sur le chemin de la croissance et de la prospérité.         

L’actuelle stratégie de lutte contre la piraterie doit changer

Le fait que la piraterie coûte 300 fois plus cher à l’économie mondiale que le montant des rançons payées annuellement aux pirates devrait inciter la communauté internationale à apporter son appui à la Somalie. Les politiques actuelles de lutte contre la piraterie somalie, que ce soit en mer ou à terre, sont inefficaces et trop coûteuses sur le long terme. Sur le terrain, les opérations de développement économique local et l’intervention des forces de l’ordre sont destinées à détourner les jeunes somaliens de la piraterie en rendant les autres possibilités d’emploi plus attractives, avec à l’inverse la perspective de longues peines de prison en cas de capture. Le rapport souligne également que les pirates offrent simplement aux adolescents et jeunes adultes pauvres et sans travail des rémunérations plus élevées étant donné les risques de  capture ou de  mort en mer. Bien que le fait d’avoir des patrouilles navales lourdement armées et une sécurité renforcée à bord des navires de commerce a contribué à faire chuter les actes de piraterie en 2011 et 2012, ces mesures ne sont efficaces que si elles restent longtemps en vigueur.

« Vu le coût élevé de ces contre-mesures, à long terme il ne s’agit probablement pas d’une solution durable», déclare Quy-Toan Do, auteur principal du rapport et économiste senior du département des études de la Banque mondiale et de la vice-présidence de la Banque mondiale pour l’Afrique. « Étant donné que la piraterie au large de la Corne de l’Afrique dépend crucialement d’activités à terre pour fonctionner, toute solution à long terme suppose par conséquent de forger un contrat politique avec les pouvoirs locaux—en d’autres termes, de recentrer l’attention sur les facilitateurs plutôt que sur les auteurs de la piraterie. » 
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Le 10 septembre 2012



Source: Arte

Déchets toxiques sur les plages en Somalie


Sur les plages somaliennes, les pêcheurs découvrent des containeurs avec des substances non-identifiées. il s'agit de déchets toxiques jetés au large en toute illégalité. la décomposition de l'Etat en Somalie facilite ces pratiques, les responsables savent qu'ils ne seront pas poursuivis.

------ 15 septembre 2011 ------


« Messieurs, si vous n'étiez pas à bord, nos pêcheurs n'iraient pas en mer »

Et du côté des pêcheurs, on a le même avis. A chaque stage de formation des EPE (équipes de protection embarquée ndlr (1)), les représentants des armateurs thoniers viennent présenter leur métier et leurs bateaux. « Messieurs, si vous n'étiez pas à bord, nos pêcheurs ne partiraient pas pêcher, c'est aussi simple que ça ». Yvon Riva, le président d'Orthongel, le syndicat des armateurs thoniers et Pierre-Alain Carré, directeur de l'armement CFTO, projettent une présentation complète de la pêche thonière dans la zone des Seychelles.

« Il y a trois armements qui pêchent actuellement dans la zone, la Sapmer qui a trois bateaux, Saupiquet qui en a deux et la Compagnie française du thon océanique qui en a huit. En tout nous employons 300 marins français et 500 marins ressortissants des pays riverains de la zone économique exclusive dans laquelle nous pêchons ».

Les thoniers senneurs, de gros bateaux vulnérables en pêche

Ils détaillent les caractéristiques de leurs bateaux, les thoniers senneurs, des bateaux qui mesurent entre 70 et 95 mètres, avec une puissance moteur située entre 3500 et 5000 chevaux, ce qui autorise des vitesses entre 12 et 18 noeuds. « La grosse faiblesse c'est la rampe inclinée à l'arrière prévue pour récupérer notre esquif. Le bateau est bas sur l'eau et très vulnérable en action de pêche ».

Une pêche très particulière, « qui ressemble plus à une opération de chasse que de pêche. Le patron et les marins sont en veille constante pour repérer les bancs de thons. En plus de jumelles, ils ont des radars qui repèrent les chasses d'oiseaux. Il y a également à bord des radeaux, que l'on largue et que l'on déclenche à distance : ils jouent le rôle de récif artificiel puisque les thons ont une tendance à s'agréger autour des objets flottants. Nous avons également des indications satellitaires : tout cela nous donne un faisceau d'indice ». Une fois le banc repéré, la senne, immense filet tournant, est mise à l'eau pour emprisonner la matte de thons. L'opération peut durer plusieurs heures durant lesquelles le thonier est quasiment arrêté.

Ne pas faire comme les Espagnols

« Avec le début des actions de piraterie, des mesures de précaution ont été appliquées aux bateaux, il nous faut maintenant naviguer en binôme et en pêche alternée, quand un des deux bateaux a son filet à l'eau, l'autre attend ». Les pêcheurs s'y plient mais ne cachent pas leur frustration de voir les pêcheurs espagnols qui ne s'y astreignent pas. « Les Espagnols font actuellement 15 à 20% de production en plus sur le listao. C'est pénible de constater cela. Mais nous ne voulons pas faire comme eux, et surtout ne pas embarquer de gardes privés, comme ils le font. Nous sommes très contents de la collaboration avec la Marine nationale. Jusqu'ici, il n'y a eu aucun problème de cohabitation, bien au contraire. Des liens se sont créés entre les marins. Et nos gars apprécient la discrétion des militaires ainsi que leur rigueur ».

Dans la salle, les futurs membres des équipes de protection embarquée sont très attentifs à la présentation. Au moment des questions, les bras se lèvent. « Quel poids économique cela représente-t-il pour notre pêche ? Où en est la ressource ? Vous débarquez toujours au même endroit ? » Les représentants des pêcheurs sont heureux de cet intérêt. Piazou a déjà entendu la conférence plusieurs fois. Mais il ne s'en lasse pas. « C'est important de connaître l'enjeu d'une mission. De savoir pourquoi on va partir quatre mois loin de tout. De connaître la logique des pêcheurs pour pouvoir, si un jour cela est nécessaire, leur expliquer nos contraintes opérationnelles ». La première semaine de formation est finie. La suite se fera en mer. Mer et Marine : La formation des EPE, un stage chez les commandos marine (4/5)

(1) 80 marins, issus d'une vingtaine de spécialités différentes et de 42 unités de la Marine nationale, ont été sélectionnés pour le stage de formation afin d'intégrer les équipes de protection embarquée (EPE) déployées à bord des thoniers aux Seychelles. 80 hommes, de la petite vingtaine à la quarantaine passée, du matelot au major, qui, pendant quinze jours, vont suivre un rythme intensif de formation, encadrés par des instructeurs issus du commando de Penfentenyo.

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Des pirates de la mer affament la Somalie : Ce sont les bateaux de pêche étrangers qui pillent les eaux somaliennes.

En Somalie, les pêcheurs ne peuvent plus pêcher depuis des années car les eaux territoriales sont pillées par des bateaux étrangers. Paull Watson, le grand sauveur des baleines - estime que les pêcheurs ont fini par devenir des pirates ... mais les vrais pirates sont les navires usines qui pillent les eaux somaliennes. Il propose des moyens concrets pour remédier à cette situation.

Des pays comme le Maroc, la Mauritanie, le Sénégal, tirent de la mer une part de leurs ressources alimentaires ; et les pêcheries constituent des sources de devises. Après quelques recherches sur le net, et une cause de la famine en Somalie pourrait être la ruine des activités de pêche de ce pays.

Selon Paul Watson (responsable de l’ONG Sea Sheperd) interviewé par l'Express, la Somalie a 3.300 km de côtes qui sont parmi les plus poissonneuses du globe mais qui ne peuvent plus être pêchées par les pêcheurs somaliens. Du fait de la guerre civile, la Somalie ne protège plus ses eaux territoriales et les bateaux-usines étrangers viennent piller les poissons sans limite : thons, espadons, homards, requins, etc.. Pour l'année 2008, la pêche étrangère a été estimée à plus de 300 millions de dollars.

La côte somalienne serait aussi devenue un dépotoir de l'Europe depuis 1990, pour immerger des déchets radioactifs, de plomb, de métaux lourds, d'hôpitaux, etc.

P. Watson pratique avec Sea Sheperd la non violence et il ne cautionne PAS l'utilisation d'armes qui est faite par les anciens pêcheurs somaliens lorsqu'ils s'attaquent aux bateaux étrangers qui pêchent dans leurs eaux (et je crois à d'autres navires également). Mais il nous avertit que si le problème n'est pas pris à la racine, en Somalie, ce mal s'étendra à d'autres pays africains (Afrique de l'Ouest).

Les Nations unies ont autorisé, en 2008, les navires étrangers qui sont attaqués par d'anciens pêcheurs somaliens à mener contre eux des raids militaires de représailles : selon P. Watson l'origine de ces attaques serait le désespoir des pêcheurs ruinés.

Pour remédier à la famine, une mesure simple est d'assurer à la place des Somaliens leur souveraineté sur ses zones de pêche, pour redonner aux pêcheurs somaliens la possibilité de travailler. Il revient aux nations étrangères d'interdire à leurs propres pêcheurs d'aller piller les eaux maritimes de ce pays. Ceci serait possible immédiatement.

Effectivement, c'est de souveraineté nationale dont ce pays a besoin pour manger : après l'indépendance sous protectorat de l'ONU, la Somalie connut une longue influence des Etats Unis qui ne lui réussit pas finalement puisqu'à la fin Clinton retira les troupes lorsque « Restore Hope » fit 19 morts chez les soldats américains ; on voit les dégâts causés par la poursuite de la guerre civile ... Laissons de côté la gestion lamentable par l'ONU : la guerre civile se poursuit en Somalie.

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La Rochelle : La Piraterie au fil de l’Histoire

« La piraterie au fil de l’Histoire : un défi pour l’État »
Colloque

9 au 12 mai 2012

Flash. Université de La Rochelle

Aux confins de l’histoire, de la géographie, de l’économie et de la diplomatie, lamer subit une criminalité qui lui est particulière, dont l’illustration la plus visible est la piraterie.
Depuis les années 1990, elle a « resurgi » dans les statistiques mondiales alors qu’elle semblait reléguée à des temps archaïques, à un passé révolu de la marine à voiles et de l’île de la Tortue, réduite à hanter les romans et les films d’aventure. Ce nouvel avatar d’un phénomène immémorial et intemporel nécessite de dresser un « état des lieux » et d’interroger l’Histoire universelle, de l’Antiquité à nos jours, pour appréhender les réussites et les échecs des pratiques piratiques, les facteurs favorisant leurs émergences, la réalité des menaces qu’elles font peser sur la liberté des mers et les moyens de lutte mis en oeuvre par les États pour les éradiquer ou les contenir à un niveau supportable, le tout avec en arrière-plan la figure symbolique du pirate, chantre de tous les contre-pouvoirs.

Le colloque international, « La piraterie au fil de l’Histoire : un défi pour l’État », à La Rochelle du 9 au 12 mai 2012, se donne pour objectif d’approfondir ces thèmes en vue d’explorer des pistes prospectives. Il a l’originalité de réunir, dans une optique pluridisciplinaire, des chercheurs (historiens, géographes, politologues, économistes, juristes, littéraires), des experts des états-majors des armées et de la marine, des milieux industriels (armateurs, assureurs) et de la recherche appliquée.

Ce colloque est organisé par l’Institut de recherche stratégique de l’École militaire (ministère de la Défense) en coordination avec le Centre de recherches en histoire internationale et atlantique de l’Université de La Rochelle, en partenariat avec le Cluster maritime français, l’Institut supérieur d’économie maritime, le Groupement d’Intérêt scientifique d’Histoire maritime et le Centre international de la mer (Rochefort), et avec le soutien de la Région Poitou-Charentes (programme Com’Science).

Pour plus d’informations et inscription, cliquer Flash

Pour télécharger le programme

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Le 19 octobre 2012

Gardes privés embarqués : la France dans la vague

Pour accéder à l'intégralité de l'article de ce numéro Le Marin du 19 octobre 2011, cliquer Kiosk


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Taïwan : Les pêcheurs en haute mer bientôt autorisés à recruter des gardes armés

Taîwan.info du Jeudi 18 octobre 2012

A la demande des professionnels de la pêche, le gouvernement travaille à un amendement à la Loi sur les activités de pêche afin d’autoriser les pêcheurs à recruter des gardes armés pour assurer leur protection face aux actes de piraterie dont ils sont souvent victimes sur certaines mers du globe, a-t-on appris hier auprès de l’Agence de la pêche.

La révision de la législation permettra d’établir un mécanisme de protection maritime dans le cadre duquel les pêcheurs seront autorisés à recruter du personnel de sécurité armé lors de leurs opérations dans certaines zones et seulement à certaines saisons, a expliqué Tsai Jih-yao, directeur-adjoint de l’Agence de la pêche, qui a souligné que ses services étaient conscients que cette pratique est déjà plus ou moins répandue chez les pêcheurs taiwanais.

Par exemple, Lin Han-chou, directeur de l’Association des pêcheurs de Donggang dans le district de Pingtung, a déclaré hier que l’Association taiwanaise du thon avait signé un accord avec la Marine du Sri Lanka pour permettre la présence à bord des chalutiers de trois militaires autorisés à ouvrir le feu en cas d’attaques de pirates. Selon Lin Han-chou, seule l’Association taiwanaise du thon bénéficie d’un tel accord, très apprécié de la profession, avec le gouvernement du Sri Lanka.

D’autres capitaines de pêche sont toutefois sceptiques vis-à-vis des avantages d’une telle pratique, dont Tsai Tien-yu, chef de la commune de Liuqiu dans le district de Pingtung et propriétaire d’une flotte de 10 chalutiers pour la pêche hauturière. Ce dernier estime qu’une présence armée à bord provoquera forcément des échanges de tirs avec les pirates. « Si les deux parties échangent des coups de feu, il y aura des blessés et beaucoup d’autres problèmes seront créés par ces batailles », a-t-il déclaré hier. Pour Tsai Tien-yu, il s’agit simplement de faire preuve de prudence et d’éviter les zones où les pirates sévissent en général.

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Commentaires

Anonyme a dit…
Bien l'article mais cela sera sympa de honnête de citer vos sources : écrit par SPARTE sur AGORAVOX
Aquablog a dit…
Bonjour,

Mon article a été écrit le 7 août à partir du documentaire de Juan Falque "Piratas" diffusé en ligne sur plusieurs supports et vu par des dizaines de milliers de personnes sur le net

Faut-il que j'indique tous les supports ?

Ensuite, j'ai ajouté votre article daté du 11 août qui apporte des explications complémentaires en citant la source Agoravox

Quel est le problème ?

Cordialement

Philippe Favrelière
Anonyme a dit…
de Sparte :
Philippe, les liens de S S :
http://www.seashepherd.org/
http://www.seashepherd.fr/
Paul WATSON a consacré sa vie à sauver des baleines, à la préservation de la faune et des espèces menacées. Je le suis depuis 20 ans c'est un type extraordinaire, plus pacifique tu meurs ! Dans le site il y a des épisodes chauds : abordages de bateaux, tentatives d'arrestation en pleine mer par l'armée, d'autres très émouvants,etc. Enfin c'est mon avis. Tous ces massacres c'est effrayant.
Dominique
Anonyme a dit…
de sparte :

Philippe , j'avais envoyé un premier mail en réponse à ta réponse. Pour dire que mettre les sources et même avec les liens ajoute de la qualité car le lecteur peut aller ensuite voir par lui même. Mon texte était un résumé partiel de l'interview de PW donc imparfait.
En retournant sur agoravox - rubrique international - tu trouveras quelques liens que j'ai ajouté à la suite de demandes de lecteurs ; ils auraient d'ailleurs pu chercher eux même l'info sur le net. Si cela t'intéresse c'est le fruit de 2 heures de recherches, lectures, coups de ciseaux etc.
Tu verras que j'ai mis ton url.
Bon W E

Dominique
Aquablog a dit…
Dominique,

La piraterie est un sujet à rebondissement... Qui sont les pirates ?

Parmi les liens que tu proposes, des ONG bien connues dans le monde des organisations de développement ; elles défendent les droits des plus démunis...

Bon WE

Philippe