Europe 2010 : Les chiffres clés de la politique commune de la pêche

Le poisson occupe de nos jours une place importante dans l’alimentation des Européens. Pourtant, avant d’arriver dans nos assiettes, il passe dans les mains de nombreux acteurs: des pêcheurs qui sortent en mer pour rapporter le poisson au port et des pisciculteurs qui approvisionnent eux aussi nos marchés, à ceux qui vendent et distribuent les produits halieutiques et ceux qui les transforment en produits finis que nous choisissons à l’étal du marché ou dans le rayon du supermarché. Tous ces aspects contribuent à expliquer pourquoi la pêche occupe une place si essentielle dans la vie économique, sociale et culturelle de l’Europe.

En conséquence, la politique européenne de la pêche revêt une dimension sociale, économique et environnementale. Le Fonds européen pour la pêche nous aide à assurer la viabilité des communautés de pêche et à proposer aux pêcheurs des conditions de travail et de formation décentes. Le bien-être économique et social de nos communautés maritimes est étroitement lié au bien-être de nos mers et de nos océans. C’est pourquoi la politique de la pêche de l’UE encourage des pratiques de pêche responsables et durables et une vision à long terme garantissant à notre industrie halieutique une source de revenu adéquate fondées sur des ressources marines abondantes. À l’échelle internationale aussi, l’UE oeuvre en faveur de pêcheries durables, car le poisson est un produit de base essentiel dans les échanges commerciaux et de nombreux navires européens parcourent les océans en dehors de l’Europe.

Ces enjeux et les multiples autres facettes de la pêche européenne sont traités dans cette nouvelle édition de La politique commune de la pêche en chiffres, publiée par la direction générale des affaires maritimes et de la pêche de la Commission européenne. J’espère que, tout comme moi, vous trouverez cette lecture très intéressante et instructive.

Maria Damanaki, Commissaire européenne des affaires maritimes et de la pêche

En 50 pages, les statistiques de la filière pêche dans l'Union Européenne :

  • Zones de pêches dans le monde,
  • Classement des pays,
  • Principales espèces halieutiques,
  • Présentation de l'aquaculture,
  • Présentation du secteur de la transformation,....

Télécharger : La politique commune de la pêche en chiffres - Données statistiques de base - Édition 2010

Autres articles :

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Les chiffres clés pour la France....

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FAO. Les statistiques de la pêche et de l'aquaculture dans le monde en ligne

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La politique commune de la pêche en chiffres

La politique commune de la pêche en chiffres


Données statistiques de base


Edition 2012





Table des matières

  • Pêche responsable et durable 4
  • Protection de l’environnement maritime 10
  • Flotte de pêche 12
  • Emploi 16
  • Production de la pêche et de l’aquaculture 17
  • Captures 19
  • Aquaculture 26
  • Organisations de producteurs de pêche et d’aquaculture 33
  • Industrie de transformation 34
  • Commerce extérieur 36
  • Consommation de produits de la mer 44
  • Aides de l’Union européenne 47
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La politique commune de la pêche en chiffres

La politique commune de la pêche en chiffres

Edition 2010

Commission Européenne

Le poisson occupe de nos jours une place importante dans l’alimentation des Européens. Pourtant, avant d’arriver dans nos assiettes, il passe dans les mains de nombreux acteurs: des pêcheurs qui sortent en mer pour rapporter le poisson au port et des pisciculteurs qui approvisionnent eux aussi nos marchés, à ceux qui vendent et distribuent les produits halieutiques et ceux qui les transforment en produits finis que nous choisissons à l’étal du marché ou dans le rayon du supermarché. Tous ces aspects contribuent à expliquer pourquoi la pêche occupe une place si essentielle dans la vie économique, sociale et culturelle de l’Europe.

En conséquence, la politique européenne de la pêche revêt une dimension sociale, économique et environnementale. Le Fonds européen pour la pêche nous aide à assurer la viabilité des communautés de pêche et à proposer aux pêcheurs des conditions de travail et de formation décentes. Le bien-être économique et social de nos communautés maritimes est étroitement lié au bien-être de nos mers et de nos océans. C’est pourquoi la politique de la pêche de l’UE encourage des pratiques de pêche responsables et durables et une vision à long terme garantissant à notre industrie halieutique une source de revenu adéquate fondées sur des ressources marines abondantes. À l’échelle internationale aussi, l’UE œuvre en faveur de pêcheries durables, car le poisson est un produit de base essentiel dans les échanges commerciaux et de nombreux navires européens parcourent les océans en dehors de l’Europe.

Ces enjeux et les multiples autres facettes de la pêche européenne sont traités dans cette nouvelle édition de La politique commune de la pêche en chiffres, publiée par la direction générale des affaires maritimes et de la pêche de la Commission européenne. J’espère que, tout comme moi, vous trouverez cette lecture très intéressante et instructive.

Maria Damanaki,

Commissaire européenne des affaires maritimes et de la pêche

1- Pêche responsable et durable

2- Protection de l’environnement maritime

3- Flotte de pêche

4- Emploi

5- Production de la pêche et de l’aquaculture

6- Captures

7- Aquaculture

8- Organisations de producteurs de pêche et d’aquaculture

9- Industrie de transformation

10- Commerce extérieur

11- Consommation de produits de la mer

12- Aides communautaires

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Perspectives agricoles de l'OCDE et de la FAO 2012

OCDE / 11 juillet 2012

Perspectives agricoles de l’OCDE et de la FAO 2012-2021

La dix-huitième édition des Perspectives agricoles, élaborée conjointement pour la huitième fois avec l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) présente des projections à ...

Perspectives agricoles de l'OCDE et de la FAO 2012 | OECD Free preview | Propulsé par Keepeek Logiciel Photothèque professionel pour entreprises et collectivités

Poissons et fruits de mer

Poissons et fruits de mer | OECD Free preview | Propulsé par Keepeek Logiciel Photothèque professionel pour entreprises et collectivités

Graphiques

Hausse des prix du poisson résultant de l'augmentation des prix de l'alimentation animale et de la forte demande

La hausse des coûts enraye la baisse des prix du poisson

L'aquaculture permet de maintenir le volume total de la production de poisson au-dessus de celui de la production de viande de bœuf, de porc et de volaille

Les produits de l'aquaculture devancent ceux de la pêche dans la consommation humaine

Une part croissante de la farine de poisson est tirée de déchets de poisson

Croissance de la consommation par habitant, à l'exclusion de l'Afrique

Volume des produits certifiés par le MSC

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Le 12 juillet 2012

Pêches et aquaculture: donner les moyens à ce secteur vital de contribuer davantage à la sécurité alimentaire

Nouveau rapport de la FAO sur la situation mondiale des pêches et de l’aquaculture

Selon les dernières statistiques, près de 30 % des stocks halieutiques sont surexploités

9 juillet 2012, Rome - Les pêches et l'aquaculture durables jouent un rôle crucial dans la sécurité alimentaire et nutritionnelle en garantissant des moyens d'existence à des millions de personnes.

La dernière publication-phare de la FAO sur l'état des pêches et de l'aquaculture présentée à l'ouverture de la 30ème session du Comité des pêches de la FAO, met l'accent sur la contribution vitale du secteur au bien-être et à la prospérité du monde, comme le soulignait également le récent Document de résultats Rio+20.

La Situation mondiale des pêches et de l'aquaculture 2012 révèle que le secteur a produit un chiffre record de 128millions de tonnes de poisson destiné à la consommation - soit une moyenne de 18,4kg par personne - assurant à plus de 4,3 milliards de personnes 15 pour cent environ de leurs apports en protéines animales. Les pêches et l'aquaculture représentent aussi une source de revenus pour 55 millions de personnes.

"Pêches et aquaculture jouent un rôle vital dans l'économie mondiale, nationale et rurale, souligne le Directeur général de la FAO, José Graziano da Silva. Les moyens d'existence de 12 pour cent de la population mondiale en dépendent directement ou indirectement. Les pêches et l'aquaculture apportent une importante contribution à la sécurité alimentaire et la nutrition; elles sont la principale source de protéines pour 17 pour cent de la population mondiale et pour environ 25 pour cent dans les pays à faible revenu et à déficit vivrier".

Selon Árni M. Mathiesen, chef du Département FAO des pêches et de l'aquaculture, "les pêches et l'aquaculture apportent une contribution vitale à la sécurité alimentaire mondiale et à la croissance économique. Toutefois, le secteur est confronté à toute une série de problèmes tels qu'une mauvaise gouvernance, des régimes d'aménagement des pêches précaires, des conflits sur l'utilisation des ressources naturelles, le recours persistant à de mauvaises pratiques halieutiques et aquicoles. Sans compter le manque d'intégration des priorités et des droits des petites communautés de pêcheurs et les injustices liées à la discrimination des femmes et au travail des enfants".

Renforcer la gouvernance

La FAO exhorte les gouvernements à déployer tous les efforts possibles pour garantir des pêches durables à l'échelle mondiale. Le rapport fait remarquer que de nombreux stocks halieutiques marins contrôlés par la FAO restent soumis à de fortes pressions. Selon les dernières statistiques disponibles, près de 30 pour cent de ces stocks sont surexploités, un léger fléchissement par rapport aux deux années précédentes, quelque 57 pour cent sont pleinement exploités (c'est-à-dire que les prises atteignent ou avoisinent le rendement constant maximal) et seulement 13 pour cent ne sont pas pleinement exploités.

"La surexploitation a non seulement des répercussions sur l'écologie, mais elle amenuise également la production halieutique, avec des effets négatifs d'ordre social et économique", affirme le rapport. "Pour accroître la contribution des pêches marines à la sécurité alimentaire, aux économies et au bien-être des communautés côtières, des plans de gestion efficaces doivent être mis en place pour reconstituer les stocks surexploités".

Le renforcement de la gouvernance et de la gestion des pêches s'impose. Le rapport soutient que la promotion d'une pêche et d'une aquaculture durables peut servir de levier à une meilleure gestion des écosystèmes en préconisant des mécanismes tels que l'adoption d'une approche écosystémique fondée sur des systèmes de pêche équitables et responsables.

Production mondiale de poisson

En 2010, les pêches de capture et l'aquaculture ont produit quelque 148 millions de tonnes de poisson pour une valeur estimée à 217,5 milliards de dollars EU.

La production aquicole est un des secteurs de production animale à plus forte croissance, et qui continue à croître plus vite que la croissance démographique - tendance appelée à perdurer.

Le poisson et les produits de la pêche sont parmi les denrées alimentaires les plus échangées dans le monde. A la suite d'un fléchissement en 2009, le commerce mondial a repris son essor sous l'effet d'une demande soutenue, de politiques de libéralisation, de la mondialisation des systèmes alimentaires et d'innovations technologiques. En 2010, il a affiché un chiffre record de 109 milliards de dollars et devrait atteindre un nouveau record estimé à 125 milliards de dollars en 2011....

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Le 31 janvier 2011

FAO : La situation mondiale des pêches et de l'aquaculture 2010

Le Département des pêches et de l’aquaculture de la FAO vient de publier la version de "La situation mondiale des pêches et de l'aquaculture 2010"

Les points importants....

Niveaux record de consommation de poisson

Stocks mondiaux à reconstituer, tendances du secteur

Pêches et aquaculture font vivre 540 millions de personnes, soit 8 % de la population mondiale

La contribution du poisson à l'alimentation a atteint en moyenne un record de près de 17 kg par habitant et le poisson assure au moins 15 pour cent des besoins moyens en protéines animales de plus de 3 milliards de personnes, selon le rapport de la FAO La situation mondiale des pêches et de l'aquaculture 2010, publié aujourd'hui.

Cet accroissement s'explique principalement par le développement de l'aquaculture qui est appelée à dépasser les pêches de capture comme source de nourriture.

Le rapport de la FAO indique également qu'aucune amélioration n'a été observée dans la situation des stocks halieutiques mondiaux. Au total, les pêches et l'aquaculture font vivre 540 millions de personnes, soit 8 pour cent de la population mondiale. La planète n'a jamais consommé autant de poisson et le secteur assure, de façon directe et indirecte, un nombre d'emplois sans précédent.

Les produits de la pêche continuent d'être les produits alimentaires de base les plus échangés à l'échelle mondiale, pour une valeur record de 102 milliards de dollars en 2008 (plus 9 pour cent par rapport à 2007).

Les stocks de poisson mondiaux surexploités, épuisés ou en phase de reconstitution sont estimés légèrement supérieurs à ceux de 2006, soit quelque 32 pour cent, et doivent être restaurés d'urgence, souligne le rapport.

A l'autre bout de l'échelle, 15 pour cent des groupes de stocks suivis par la FAO étaient estimés sous-exploités (3 %) ou modérément exploités (12 %) et, par conséquent, capables de fournir des captures supérieures au niveau actuel.

"Le fait que la situation des stocks ne s'est pas améliorée est source de grande préoccupation", a déclaré Richard Grainger, un expert de pêches à la FAO et un des responsables éditoriaux du rapport. "Le pourcentage de surexploitation doit régresser, même s'il semble que nous ayons atteint un plateau". Suite de la présentation du rapport....

Pour télécharger le document cliquer Ici

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World Aquaculture 2010

Etat de l'aquaculture dans le monde 2010

FAO 2010

Résultats clés de la synthèse globale – Aquaculture mondiale 2010

La production globale de poissons d’aquaculture a crû substantiellement au cours des dix dernières années, atteignant 52.2 millions de tonnes en 2008, par rapport aux 32.4 millions de tonnes enregistrées en 2000. L’aquaculture continue d’être le secteur de production animale à la croissance la plus forte, produisant aujourd’hui quasiment la moitié (45.6 pour cent) des poissons consommés, par rapport à 33.8 pour cent en 2000. Avec la stagnation de la pêche de capture et la croissance de la population au niveau mondial, l’aquaculture est vue comme ayant le potentiel le plus fort pour produire les quantités de poissons requises pour satisfaire une demande toujours plus grande pour des denrées alimentaires d’origine aquatique sures et de bonne qualité.

La FAO estime que d’ici 2012, plus de 50 pour cent de la consommation globale de poisson proviendra de l’aquaculture. Bien que des données précises fassent défaut, il est reconnu que, grâce aux volumes produits et à leur valeur, l’aquaculture ait eu une contribution positive à la croissance économique nationale, régionale et globale, à la réduction de la pauvreté et à la sécurité alimentaire. Malgré tout, il est aussi reconnu que le positionnement des contributions de l’aquaculture, basé sur des données précises, est important pour formuler des politiques, des stratégies et des plans de développement éclairés que les gouvernements et les partenaires au développement considèreront favorablement pour support et financement.

L’aquaculture répond à la demande croissante de poissons

D’ici à 2012, elle couvrira plus de la moitié de la consommation mondiale

L'aquaculture est la source de protéines animales qui connaît la plus forte croissance à l'échelle mondiale et fournit actuellement près de la moitié du poisson consommé dans le monde, selon un rapport que vient de diffuser la FAO.

Le rapport, intitulé Etat de l'aquaculture dans le monde 2010, révèle que la production mondiale de poissons de l'aquaculture a augmenté de plus de 60 pour cent entre 2000 et 2008, passant de 32,4 millions de tonnes à 52,5 millions.

Il prévoit, d'autre part, que d'ici à 2012 plus de la moitié de la consommation mondiale de poissons proviendront de l'aquaculture.

"Alors que la production mondiale des pêches de capture stagne et que la population mondiale s'accroît, l'aquaculture est perçue comme ayant le meilleur potentiel de production de poissons pour satisfaire la demande croissante en produits aquatiques sains et de qualité", indique le rapport.

Atténuation de la pauvreté

Du fait de sa croissance en volume et en valeur, l'aquaculture a nettement contribué à l'atténuation de la pauvreté et à l'amélioration de la sécurité alimentaire dans de nombreuses parties du monde.

Mais l'aquaculture n'a pas augmenté uniformément sur notre planète. On observe, en effet, des différences marquées dans les niveaux de production et la composition des espèces et des systèmes agricoles au sein et entre les régions, ainsi que d'un pays à l'autre.

La région Asie-Pacifique domine la filière : en 2008, elle représentait 89,1 pour cent de la production mondiale, la Chine contribuant, à elle seule, à hauteur de 62,3 pour cent. Parmi les 15 principaux pays producteurs de l'aquaculture, 11 se trouvent dans cette région.

Quelques pays se taillent la part du lion en ce qui a trait à la production de certaines espèces majeures, notamment la Chine pour les carpes, la Chine, la Thaïlande, le Viet Nam, l'Indonésie et l'Inde pour les crevettes et la Norvège et le Chili pour le saumon.

Systèmes intensifs

En ce qui concerne les systèmes d'élevage, les systèmes intensifs sont plus répandus en Amérique du Nord et dans les pays producteurs d'Europe et d'Amérique latine qui pratiquent une aquaculture pointue. Dans la région Asie-Pacifique, en dépit de grandes évolutions techniques, la petite production commerciale reste l'épine dorsale de la filière.

Les petits producteurs et les petites et moyennes entreprises sont également des acteurs importants en Afrique. Et si la production commerciale et industrielle domine en Amérique latine, il existe un fort potentiel pour le développement de la production à petite échelle.

Alors que la demande pour les produits de l'aquaculture poursuit sa progression, on note une prise de conscience croissante de la nécessité de répondre aux préoccupations des consommateurs pour des produits de qualité et sains et pour la protection de la santé et du bien-être des animaux, selon le rapport.

Ainsi, des questions telles que la sécurité alimentaire, la traçabilité, la certification et l'étiquetage écologique prennent une importance croissante et sont considérées comme hautement prioritaires par de nombreux gouvernements.

Une bonne gouvernance

Outre la question de la durabilité de l'environnement, d'autres défis majeurs pour l'aquaculture se rapportent notamment au changement climatique et à la crise économique mondiale, note le rapport.

La filière aquaculture devrait donc se préparer à faire face à leurs impacts potentiels et déployer des efforts particuliers pour aider davantage les petits producteurs en les organisant en associations et en promouvant les meilleures méthodes de gestion possibles.

"Atteindre les objectifs à long terme de l'aquaculture mondiale sur les plans économique, social et environnemental dépendra principalement de l'engagement durable des gouvernements à fournir et à soutenir un cadre de bonne gouvernance pour la filière", ajoute le rapport. Source : FAO

Le rapport complet, ainsi que les comptes rendus régionaux présentés lors de la Conférence sur l'aquaculture mondiale, qui s'est tenue à Phuket (Thaïlande) en 2010, peuvent être consultés sur le site de la FAO

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Situation de l'aquaculture en Europe 2010

Europe. En 2008, les aquaculteurs européens de poissons et crustacés ont produit quelques 2.5 millions de tonnes d’une valeur de 9,4 milliards US$ 9.4. L’aquaculture européenne est en tête de la production d’un nombre d’espèces à forte valeur (salmonidés, bar européen, daurade royale, turbot) et contribue de façon significative au développement global de l’aquaculture grâce au transfert de connaissances et de technologies. La récemment renouvelée Stratégie pour le développement durable de l’aquaculture européenne de l’Union Européenne a pour objectif de régler les problèmes de croissance de l’industrie, de rendre l’aquaculture européenne plus compétitive et plus durable, et d’améliorer son image de marque et sa gouvernance. Pour télécharger le document « Regional review on status and trends in aquaculture development in Europe – 2010 », cliquer Aquaculture en Europe

Afrique sub-saharienne. En 2008, la production aquacole en Afrique sub-saharienne était de 239.000 tonnes (multipliée par cinq par rapport à 1998) et d’une valeur de 665 millions US$. L’essentiel de la production provient du tilapia et des poissons-chats. L’émergence du secteur privé, dominé par des petites et moyennes entreprises, a été catalyste dans la croissance de la production, et a été stimulée, dans certains cas, par l’appui de l’État et l’entrée d’expertise et de capitaux étrangers. Des opportunités existent pour intégrer l’aquaculture à d’autres activités, pour accroître les exportations d’espèces à forte valeur, et pour renforcer les capacités institutionelles nationales. D’avantage de recherches, de développements technologiques et d’investissements sont nécessaires pour améliorer la durabilité des systèmes de production actuels et il existe des possibilités importantes pour le développement des ressources humaines. Pour télécharger le document cliquer Aquaculture en Afrique Subsahélienne

Afrique du nord et Moyen-orient. L’aquaculture moderne de l’Afrique du nord et du Moyen-orient a débuté à la fin des années 1920 mais c’est seulement au cours de la dernière décennie que sa production a été multipliée par six pour atteindre 910 000 tonnes, d’une valeur de US$2.1 milliards en 2008. Les principaux moteurs d’une telle expansion incluent une sensibilisation accrue du public aux bénéfices du poisson sur la santé et la mise en oeuvre de politiques appuyées par la recherche, les transfers de technologies et des incitations au développement. Cinq pays de la région fournissent la quasi-totalité d’une production régionale dominée par le tilapia et le mulet. La promotion d’une industrie aquacole économiquement viable dans la région a été difficile, particulièrement concernant la pisciculture d’eau douce. Malgré tout, la région offre un potentiel considérable pour l’expansion de son industrie à travers l’utilisation de technologies adaptées et respectueuses de l’environnement. En outre, si elle en est encore à ses balbutiements, la mariculture est en rapide expansion. Pour télécharger le document cliquer Afrique du nord et Moyen-orient

Pour les autres régions : Asie, Océanie et Amérique, cliquer FAO Aquaculture Régions

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FAO Annuaire : Statistiques des pêches et de l’aquaculture 2008

Statistiques des pêches et de l’aquaculture 2008

Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture

Rome, 2010

Pour assurer une gestion durable et responsable des pêches partout dans le monde, il faut disposer d’informations normalisées, fiables et à jour de façon à pouvoir prendre les bonnes décisions.

La FAO, en tant que seule détentrice de données mondiales sur la pêche, collecte et analyse régulièrement des statistiques sur les pêches.

L’Annuaire statistique des pêches et de l’aquaculture de la FAO contient les données les plus à jour sur :

  • les captures
  • la production de l’aquaculture •
  • les produits •
  • les bilans alimentaires

Ce fascicule fournit des notes générales et des résumés pour chacun d’eux.

Pour télécharger le document cliquer Ici

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Consommation des produits de la pêche et de l’aquaculture

Données statistiques 2011

FranceAgriMer 2012

Edition juin 2012

Les données statistiques de FranceAgriMer / direction Marchés, études et prospective / édition 2012 /

Remarque personnelle : Ce rapport répond plus à une attente des transformateurs et distributeurs qu’à celle des pêcheurs français…

Ce rapport analyse la consommation française des produits de la pêche et de l’aquaculture d’une manière globale. Il ne distingue malheureusement pas la consommation des produits issus de la pêche française (futur Pavillon France) des produits étrangers. Sachant que la France importe près de 80% des produits halieutiques (pêche + aquaculture), la consommation globale reste sous l’influence des marchés internationaux… et tout particulièrement sur le marché du frais sous l’influence du saumon et du cabillaud importés en masse… Ce qui explique que les tendances des produits frais issus de la pêche française ne correspondent pas forcément aux résultats globaux.

Ce rapport « Consommation des produits de la pêche et de l’aquaculture » s’adresse principalement aux acteurs de la distribution. Pour une meilleure information des pêcheurs français (et notamment pour la mise en place de politique commerciale efficace à partir des organisations de pêche de l’hexagone), il serait nécessaire que FranceAgriMer fasse mieux la distinction entre la consommation des poissons « Pavillon France » et la consommation des poissons étrangers…

Ce rapport analyse :

  • Achats des ménages pour leur consommation à domicile en 2011
  • Achats de la restauration hors foyer en 2011
  • Focus par espèce : Bar, baudroie, cabillaud, céphalopodes, crevette, églefin, grenadier, hareng, huître, langoustine, lieu noir, limande, maquereau, merlan, merlu, moule, pangas, perche, saint-jacques, sardine, saumon, sole, surimi, thon, tourteau, truite.
Pour télécharger le document, cliquer FranceAgriMer

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FranceAgriMer : Les filières pêche et aquaculture en France

Les filières pêche et aquaculture en France

> Chiffres-clés

Production

Entreprises

Échanges

Consommation

Cahiers de FranceAgrimer

Edition 2012

Pour télécharger le document, cliquer FranceAgriMer




Sommaire

Production page 3

Ventes totales des produits de la pêche et de l’aquaculture

Ventes des produits de la pêche dans les halles à marée

Ventes des produits de l’aquaculture

Flotte de pêche

Entreprises d’aquaculture

Emplois

Entreprises page 15

Entreprises de poissonnerie

Entreprises de mareyage

Entreprises de transformation

Échanges page 19

Balance des échanges

Importations et exportations - Principales espèces

Importations et exportations par présentation

Importations et exportations par groupe d’espèces

Importations et exportations par zone géographique

Consommation page 25

Bilan d’approvisionnement

Achats des ménages

Achats de la restauration

Répartition des achats par circuit de distribution

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Aquaculture commerciale et croissance économique, réduction de la pauvreté et sécurité alimentaire

Aquaculture commerciale et croissance économique, réduction de la pauvreté et sécurité alimentaire

FAO Document technique sur les pêches et l'aquaculture. No. 512.

Rome, FAO. 2011. 65p.

Nathanael Hishamunda / Junning Cai / PingSun Leung

Le présent document propose des méthodes pour quantifier la contribution de l'aquaculture aux économies nationales, à la réduction de la pauvreté et à l'amélioration de la sécurité alimentaire afin de renforcer l'aide politique et financière dont le secteur a grand besoin pour son développement. La contribution de l'aquaculture à l'économie d'un pays peut être mesurée par «le multiplicateur de valeur ajoutée de l'aquaculture», un indicateur qui représente l'augmentation du PIB correspondant à une augmentation d'une unité de la valeur ajoutée de l'aquaculture. Comme la réduction de la pauvreté s'obtient en créant des emplois rémunérateurs, l'évaluation de la contribution de l'aquaculture à la réduction de la pauvreté peut se faire à travers le «multiplicateur de l'emploi de l'aquaculture», l'augmentation de la totalité des emplois pour l'économie toute entière correspondant à un emploi supplémentaire créé dans le secteur aquacole. La contribution à la disponibilité de nourriture, une des trois dimensions de la sécurité alimentaire, peut être évaluée à travers la «somme nette de l'équivalent en protéines» (contribution directe) et le «ratio entre le gain net en devises du secteur aquacole et la valeur totale des importations de denrées alimentaires (contribution indirecte)». Les «multiplicateurs de revenus générés par le travail et d'emploi» du secteur aquacole peuvent être utilisés pour mesurer la contribution de l'aquaculture à l'accès à la nourriture, deuxième dimension de la sécurité alimentaire. Le multiplicateur d'impôt de l'aquaculture et le «ratio entre le gain net en devises du secteur aquacole et le gain net en devises de l'économie toute entière» peuvent être utilisés pour évaluer la contribution du secteur à l'utilisation de la nourriture, troisième dimension de la sécurité alimentaire. Pour plus d'informations et téléchargement du document, cliquer FAO

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Statistiques Eurostat sur la pêche, l'aquaculture et l'agriculture

Statistiques Eurostat sur la pêche, l'aquaculture et l'agriculture

Derrière ces vaches laitières se cachent les statistiques de la pêche et de l'aquaculture européennes...

Agriculture and fishery statistics - Main results — 2009–10

Quels États membres sont les principaux producteurs aquacoles ? Quel État membre capture le plus de poisson et dans quelles zones de pêche ? Les réponses à ces questions se trouvent dans l’édition 2011 du livre de poche sur les statistiques de l’agriculture et de la pêche, publié par Eurostat.

Cette publication contient une sélection de tableaux et de graphiques donnant un aperçu statistique du secteur agricole dans l’Union européenne. Les données les plus récentes sont présentées pour les 27 États membres, ainsi que pour les pays de l’AELE lorsque les données sont disponibles. Ce livre de poche destiné à la fois au grand public et aux spécialistes est divisé en sept chapitres : le lait et les produits laitiers, les comptes et les prix agricoles, les principaux produits agricoles, l’agriculture et l’environnement, la couverture et l’utilisation des sols, les régions rurales et enfin les statistiques de la pêche.

Source : Eurostat

Pour télécharger le livre de poche, cliquer : Agriculture and fishery statistics - Main results

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Novembre 2011

France : Présentation de la pêche maritime et de l’aquaculture (Agreste)

En 2009, les navires français métropolitains ont pêché près de 437 000 tonnes de poissons, crustacés, coquillages et autres produits de la mer. Les captures françaises ont été réalisées pour 76,3% en Atlantique nord - Manche – Mer du Nord, 12,1% dans l’Océan indien, et 4,5% en Méditerranée. La pêche métropolitaine est en recul depuis 2003 et la baisse des prises des thoniers de l’océan indien continue. La pêche congelée et transformée représente 35% de la production française mais seulement 18% de la valeur totale.

Le chiffre d’affaires des pêches métropolitaines atteint 930 millions d’euros, soit une baisse de 4,2 % par rapport à 2008. Les premières espèces commerciales en valeur restent le thon, la baudroie, la sole, le bar, la coquille Saint-Jacques, le merlu et la langoustine. À elles seules, ces sept espèces représentent 55,5 % de la valeur des ventes….

Aquaculture

La France est le deuxième producteur en aquaculture dans l’Union européenne. La conchyliculture est l’activité aquacole dominante en métropole (186 300 tonnes), suivi de la pisciculture en eau douce, avec 44 300 tonnes de ventes dont plus des trois quarts de truite arc-en-ciel….

Conchyliculture

Les entreprises conchylicoles sont en majorité des entreprises individuelles (71 %), les EARL représentant 13 %. Leur nombre est de 2 952 en 2009.... Les ventes sont assurées par d’importantes unités : 20% des expéditeurs commercialisent 74% des huîtres ou 98 % des moules pour la consommation.

La conchyliculture emploie 17 840 personnes en 2009 dont 53 % sont des permanents. Les saisonniers ou occasionnels (8 310 personnes) travaillent surtout chez les ostréiculteurs et assurent 11 % de la charge de travail….

Huîtres creuses. Les entreprises de Poitou-Charentes commercialisent 48 % des expéditions, celles de Bretagne et de Normandie 33 %. Ces deux dernières régions produisent des tonnages importants, 62 % des ventes entre professionnels, en réalisant les phases intermédiaires d’élevage des huîtres, l’affinage final étant concentré dans les « claires » de Marennes-Oléron.

Les moules (83.000 tonnes) sont davantage vendues à partir de leurs lieux de production. La Bretagne Nord avec 25.900 tonnes est la première zone expéditrice de moules de bouchot, devant les régions conchylicoles Nord-Normandie et Poitou-Charentes. Les entreprises de la Méditerranée commercialisent 15.900 tonnes de moules, essentiellement des « galloprovincialis » ou moules d’Espagne.

Pour télécharger l'intégralité du document, cliquer Agreste

Pour accéder à l'ensemble des statistiques du Ministère de l'Agriculture, cliquer : Agreste

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