Le potentiel halieutique de la République Démocratique du Congo (RDC)

Le plus vaste pays du continent africain, la RD Congo, ne dispose que d'une façade maritime de 40 km pour la plus petite ZEE sur l'Atlantique....

Néanmoins, ce pays dispose d'un fabuleux potentiel halieutique avec le bassin du Congo !

La filière pêche en RDC : Quel avenir ?

La RDC est un pays avec un potentiel halieutique estimé à 700.000 T par an à travers ses nombreux lacs, rivières, fleuves et 40 kms sur la côte Atlantique. Malgré ce potentiel, la production de la RDC est très faible, estimée à environ 250.000 T par an.

Pour satisfaire la demande en poissons, elle est obligée d’importer 200.000 T des poissons par an dont les célèbres poissons chinchards communément appelés par les congolais « Thomson » ou « Mpiodi » accessibles à toutes les bourses alors que le besoin en poissons est estimé à 450.000 T par an.

Ainsi, la pêche reste une activité de survie pour la population qui ne gagne que de quoi survivre. Or, si cette filière est organisée et modernisée, la pêche peut satisfaire le besoin local en poissons et générer des devises en vendant les surplus à l’étranger.


RD Congo : le marché international du poisson au coeur de la forêt congolaise

La RD Congo dispose à travers son réseau hydrographique très dense, d'un potentiel halieutique conséquent. Malgré celà, comme l'indique l'article de Syfia Grands Lacs de décembre 2008, les villes de l'intérieur sont dépendantes pour leur besoin en poisson, du chinchard salé importé de Norvège.
Dans la ville de Bandunku au confluent de trois fleuves importants, un investisseur étranger a ouvert en juin dernier une usine de transformation pour mieux valoriser le poisson local. Les habitants qui espéraient tant en cette usine pour reprendre goût aux poissons du pays, risquent de déchanter dans les mois à venir. L'objectif principal du propriétaire de l'usine n'est pas l'approvisionnement du marché local, mais l'exportation. Selon, un article de la prosperiteonline du 10 janvier, il va commencer à exporter du poisson au Canada dans les prochaines semaines. Une affaire juteuse. Le nombre des employés dans l'usine va augmenter et l'investisseur a déjà prévu l'arrivée d'un bateau de pêche.

Après les ressources minières et forestières, n'assistons-nous pas au prélude du pillage des ressources aquatiques du bassin du fleuve Congo ?

Affaire à suivre...

Entre temps, lisez l'article de Syfia qui pose bien la problématique du commerce du poisson dans cette région du monde.

Bandundu : salé à point, le poisson local remplace le chinchard importé

Les habitants de Bandundu, 400 km au nord-est de Kinshasa, retrouvent le goût du poisson local depuis l'installation d’une pêcherie industrielle. Jusqu'alors ils préféraient le poisson salé importé d'Europe. Un paradoxe dans cette ville au confluent de trois rivières poissonneuses. 

A l’approche du port de la ville de Bandundu, sur les rivages de la Kwilu, un immense bâtiment bleu dont la silhouette se reflète dans les eaux de la rivière, accueille les milliers de voyageurs et pêcheurs qui empruntent cette voie. C’est une pêcherie industrielle vient de s’installer dans cette ville dont les habitants vivent de poissons frais, fumés ou salés. "Nous ne venons pas apprendre aux gens à manger les poissons. Ils le font déjà depuis longtemps…, affirme Amin Kassam, patron de l’usine, mais la manière de les traiter et de les conserver". Dans cette partie du pays, en effet, les habitants ont l’habitude de saler les poissons avant de les sécher au soleil pendant plusieurs jours, tandis que d’autres les font fumer au feu avant de les commercialiser. D’autres encore font venir des chinchards surgelés de Kinshasa pour les revendre cuits ou séchés. "C’est invraisemblable. Aller jusqu’à consommer les poissons surgelés venus de très loin, alors que Bandundu baigne dans trois rivières !", se désole Philomène Siniki, une habitante qui ne s’explique pas ce paradoxe. Diététicien, Gilbert Kitambale s’époumone en vain pour dissuader les consommateurs en parlant de la qualité des produits consommés. "Un poisson fumé au feu pendant 10 jours est un produit complètement brûlé, sans valeur nutritive ni chaire. Il ressemble au charbon et n’a plus de goût", explique-t-il.

Dangereux manque d'hygiène

Le problème c'est qu’à Bandundu, à 50 minutes à vol d’oiseau de Kinshasa, les gens n’ont pas d’alternatives pour bien conserver les poissons produits localement. Ils se débrouillent avec les moyens du bord. Une fois sortis de l’eau, ils les éviscèrent, les étalent à même le sable à la merci des mouches et des insectes avant de les saler. "S’il faut considérer notre façon de fabriquer le makayabu (poisson salé en Kikongo, la langue du milieu, ndlr), il faut reconnaître que ce n’est pas hygiénique et le produit peut être nocif pour l’homme et provoquer la fièvre typhoïde", reconnaît un pêcheur. C'est pourquoi les consommateurs ont les yeux tournés ailleurs, vers le poisson salé importé de Norvège. Mais depuis le lancement, mi-juin de la Pêcherie industrielle de Bandundu (PIB), les habitants commencent à changer. "Son poisson est salé juste pendant un jour et peut rester plusieurs mois sans être abîmé", se réjouit une de nombreuses revendeuses qui se bousculent à l’entrée de la pêcherie pour acheter ce poisson vendu 3 700FC (6,6$) le kilo, qu’elles revendent à un peu plus de 10 $ au marché local. "Les consommateurs préfèrent actuellement les produits venant de la pêcherie", témoigne Chantal Tamufi, une vendeuse. Souza Tanga, sa voisine qui vend les chinchards salés, se désole : "Nous n’avons plus de clientèle. Les poissons de mer (chinchard, ndlr) ne sont plus préférés par les consommateurs. Nous les vendons seulement pour avoir un peu d’argent". Mais la production de la pêcherie qui est encore à ses débuts (1,5 t par semaine) paraît insuffisante pour satisfaire la forte demande des gens. Ses promoteurs qui attendent l’arrivée prochaine d’un bateau de pêche, disent la porter à 1 000 tonnes l’an. Dans les rues de Bandundu, chef-lieu de la province portant le même nom, les opérateurs économiques appellent déjà les gens à promouvoir et à consommer le produit local pour combattre la crise alimentaire.

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Le 16 mars 2013

En République Démocratique du Congo, 100 personnes meurent de naufrage chaque mois


Sur les 15.000 kilomètres de voies navigables congolaises, 9.000 km ne sont pas balisés, selon le rapport des états généraux sur le transport fluvial, maritime et lacustre.

«Environ 100 personnes meurent par mois en République démocratique du Congo (RDC) du fait des naufrages des bateaux qui ne répondent pas aux règles de navigation fluviale et maritime», affirme un rapport gouvernemental, présenté par le 7 mars par Justin Kalumba, ministre congolais des Transports et Voies de Communication.

Ce rapport indique que sur quatre ans, entre 2008 et 2011, «au moins 4.477 personnes sont mortes à travers les accidents survenus sur les fleuves et les lacs de la RDC». Il ajoute que «ces victimes ont été enregistrées sur 153 cas de naufrages des bateaux déclarés; ce qui fait une moyenne de plus de 38 naufrages chaque année». Par ailleurs, selon des rapports de la Commission internationale du Bassin du Congo et Oubangui, «les unités flottantes, dont la plupart sont des baleinières non identifiées et construites dans l’irrespect des normes universelles, engendrent annuellement près de 50 pour cent de naufrages enregistrés sur le fleuve et les rivières de la RDC».

Mais pour le gouvernement, «les causes de ces naufrages sont généralement la mauvaise qualité des bateaux, la faible qualification du personnel naviguant, la corruption des agents commis aux ports et beaches,…» En effet, le rapport affirme que «plus de 600 capitaines de bateaux et conducteurs d’embarcations de fortune» n’ont pas de qualifications professionnelles et éthiques requises.

Kalumba a également reconnu «l’incompétence et la complaisance de beaucoup de commissaires fluviaux lacustres qui n’obéissent qu’au pouvoir de l’argent sans aucune dignité et qui délivrent des titres de manière complaisante pour des bateaux ne remplissant pas les conditions de navigabilité». Selon Jean de Dieu Kabukayi, directeur au port de Boma, un des plus grands ports du pays, situé dans la province du Bas-Congo (ouest de la RDC), «l’ampleur de la corruption au port a été la cause principale de la suspension, par le ministre, de plusieurs dizaines d’agents et cadres de l’Etat au début du mois de mars 2013».




Mais, «ce rapport est incomplet; il ne fait pas allusion au nombre de naufrages des pirogues et donc des morts qui se comptent par milliers à travers les rivières», affirme Georges Cikuru Balagizi, pêcheur et vendeur demi-gros des fretins frais tirés du lac Kivu, dans l’est de la RDC. Balagizi indique que «presque tous les matins, on retrouve des corps sans vie qui planent sur le lac. Il s’agit généralement des pêcheurs de nuit et des passagers qui voyagent dans des pirogues pour rejoindre les îles voisines où ils vont acheter des fruits et venir les revendre à Bukavu», la capitale de la province du Sud-Kivu.

Il déclare : «La responsabilité de l’Etat est grande. Les autorités doivent interdire les voyages dans des pirogues et bateaux qui ne sécurisent pas les voyageurs. Elles doivent aussi encadrer les voyages de nuit en s’assurant que les bateaux et les pirogues...sont équipés de lumières, de boussoles et que leurs équipages sont professionnels».

«Un autre problème qui relève du devoir du gouvernement, concerne les manifestes. Souvent, les bateaux et les pirogues cachent le nombre réel des passagers. Les bateaux et les pirogues embarquent au-delà de leurs capacités réelles», souligne Papy Kirongozi, propriétaire de deux bateaux qui naviguent entre Kinshasa – la capitale de la RDC - et l’Equateur, une province du nord-ouest. Justin Ntumba, directeur d’une entreprise privée de transport fluvial, reconnaît que «s’il est parfois procédé à une surcharge des bateaux, c’est parce que non seulement la demande est trop nombreuse, mais aussi parce que les opérateurs doivent rentrer dans leurs frais». Selon Ntumba, «il n’est pas facile d’être opérateur dans le domaine de la navigation fluviale et maritime dans un contexte où on fait, tous les jours, face à la multiplicité des taxes et à toutes sortes de tracasseries administratives et financières dans les ports et beaches».

Afin de trouver une solution globale à tous ces problèmes, il s’est tenu, en août 2012 à Kinshasa, les états généraux sur le transport fluvial, maritime et lacustre. Les participants avaient recommandé au gouvernement «l’application rigoureuse des directives sur la fabrication des infrastructures portuaires, la mise à jour des règles sur les voies navigables et non navigables; la surveillance des normes pour la fabrication des bateaux et des baleinières ainsi que l’investissement dans la formation du personnel navigant». A l’issue de ces états généraux, le ministre des Transports et Voies de Communication a pris une note circulaire le 30 août 2012, ordonnant la fermeture de 20 ports et beaches qui ne répondent pas aux règles d’usage de la navigation maritime, fluviale et lacustre, notamment à Kinshasa. Le pays compte une trentaine de ports dont trois maritimes et plusieurs ports fluviaux et lacustres.

Mais, l’absence de balisage des voies navigables du pays persiste et continue de poser aussi problème. Sur les 15.000 kilomètres de voies navigables congolaises, 9.000 km ne sont pas balisés, selon le rapport des états généraux sur le transport fluvial, maritime et lacustre.

D'après Emmanuel Chaco pour IPS : Conditions chaotiques de navigation avec des morts par naufrage



"Ça s'appelle mettre la charrue avant le bœuf, c'est à dire interdire le moyen d'approvisionnement du Congo sans prévoir le moyen alternatif, les congolais vont encore crever de faim. Pauvre congolais."

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Le 4 novembre 2009

La police ougandaise a arrêté, entre le 17 octobre et le 2 novembre, aux larges du lac Albert, 25 pêcheurs congolais et saisi leur matériel de pêche.
La dernière opération de la police ougandaise a eu lieu lundi dernier, au village Toroko, sur les côtes ougandaises du lac Albert, au cours de laquelle sept pêcheurs congolais ont été arrêtés.
Selon le chef de la collectivité congolaise de Bahema sud, ces pêcheurs sont accusés par les autorités ougandaises de violer la limite frontalière qui sépare les deux pays dans le Lac Albert.
Par ailleurs, à Kasenyi, une localité congolaise située à 55 kilomètres au sud de Bunia, sur 72 pêcheurs qui avaient été arrêtés pour violation des zones de reproduction de poissons, interdites d'accès pour la pêche, une cinquantaine d'entre eux ont été libérés mardi.
Ces pêcheurs avaient été arrêtés vendredi dernier. Ils ont été libérés par le chef de la collectivité de Bahema-sud, Déogracias Rusoke, président du comité local de sécurité.
C'est depuis plus de deux mois que les autorités du district de l'Ituri ont interdit toute activité de pêche dans les zones où ces personnes avaient été arrêtées.

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24 juin 2010

Le ministre de l’Agriculture, Pêche et Elevage devrait inaugurer ce jeudi 24 juin un bateau de pêche dans la commune de la N’sele à Kinshasa. Ce bateau, M/B Minagri, va opérer dans le pool Malebo dans un premier temps et pratiquera la pêche semi industrielle.

Le « M/B Minagri, fête du Cinquantenaire », a été réhabilité sur fonds propre ministère de l’Agriculture, Pêche et Elevage, pourun montant de 75 mille dollars américains. Il s’agit en réalité d’un bateau commercial transformé en bateau de pêche. Selon l’ingénieur Makaya Athanase, chef de ce projet, les travaux ont été exécutés par la Régie des voies maritimes, RVM/Boma. Ils ont duré une dizaine de jours. La capacité de ce chalutier qui est en même temps pousseur est de 150 tonnes de poisson par semaine.

Ce premier bateau mixte en Afrique centrale a été construit par les Congolais. Il sera géré en partenariat entre les associations des pêcheurs et le ministère de l’Agriculture.

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Poissons d’Afrique et peuples de l’eau

Ed. : IRD, 2011

Didier Paugy (chercheur à l’IRD, écologue, spécialiste des poissons d’eau douce d’Afrique)

Christian Lévêque (chercheur à l’IRD, écologue, spécialiste des écosystèmes aquatiques africains)

Isabelle Mouas (documentaliste iconographe à l’IRD)

L’Afrique a toujours nourri nos rêves d’aventure et de nature sauvage. Si les grands mammifères africains sont connus de tous, la faune aquatique reste, en revanche, fort méconnue. Pourtant, les hommes installés au bord des fleuves vivent de la pêche et entretiennent des relations ancestrales avec ce monde aquatique qui participe à un très riche patrimoine culturel.

De l’origine des espèces et des premiers inventaires naturalistes aux pratiques de pêche traditionnelles et actuelles, en passant par la systématique et l’écologie des principales familles, ce livre dresse un panorama complet et richement illustré des poissons d’eaux douces africains. Les représentations symboliques et artistiques ancestrales, ainsi que de nombreux témoignages actuels, invitent le lecteur à découvrir comment la pêche et les poissons continuent d’imprégner profondément les sociétés africaines. La domestication des espèces, à travers la pisciculture et l’aquariophilie, est également abordée.

Un ouvrage documenté et passionnant sur les relations étroites entre les peuples de l’eau et leur environnement naturel en Afrique. Source : Ird

Poissons d’Afrique et peuples de l’eau

Film publicitaire pour le lancement de l’ouvrage.

De l’origine des espèces et des premiers inventaires naturalistes aux pratiques de pêche traditionnelles et actuelles, en passant par la systématique et l’écologie des principales familles, ce livre dresse un panorama complet et richement illustré des poissons d’eau douce africains...

Avec les contributions de :

Jean-François Agnèse, Viviane Baeke, Edmond Dounias, Fabrice Duponchelle, Yves Fermon, Michel Hignette, Philippe Lalèyé, Sébastien Lavoué, François Malaisse, Olga Otero, Elisabeth den Otter, Louis Perrois, François Soleilhavoup

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Le 29 avril 2014

Le Parc Marin des Mangroves du Bas-Congo

http://radiookapi.net/environnement/2013/12/18/bas-congo-liccn-appelle-la-population-proteger-le-parc-marin-des-mangroves/#.U2IXjaI7cpg
Moanda au Bas-Congo, 11 avril 2014

Atténuer les menaces sur les forêts de mangroves en luttant contre la coupe de bois pour la carbonisation, la pêche illicite et non durable, la conversion des terres forestières en zone d’habitation très convoitées par les promoteurs touristiques, etc. sont les ’objectifs du projet « Appui à la gestion participative du Parc Marin des Mangroves dans la province du Bas - Congo ».

Source : FAO

Financé par la FAO, dans le cadre de son Programme de Coopération Technique, ce projet, d’une durée de deux ans, vient en réponse à une requête formulée par le Gouvernement Congolais et s’inscrit dans le cadre du domaine prioritaire relatif à la Protection de l’environnement et la lutte contre les changements climatiques défini par la République Démocratique du Congo à travers le Cadre de Programmation Pays (CPP). Il s’inscrit également dans le cadre de la stratégie de la FAO pour les forêts et la foresterie adoptée en 2010 et participe à la mise en œuvre de l’Objectif Stratégique 2 visant à  « Rendre l'agriculture, la foresterie et la pêche plus productives et plus durables ».

Selon le Représentant de la FAO, M. Ndiaga GUEYE, le projet aidera à inverser la tendance à la dégradation du seul parc côtier de la RDC et unique site d’importance internationale du littoral atlantique Congolais. Il contribuera également à développer le programme d’écotourisme pour un accès aux financements de la réduction des émissions résultant de la déforestation et de la dégradation  des forêts (REDD) en vue de générer des contributions  durables. ‘’Les domaines d’intervention de ce programme sont : la restauration du site, la valorisation de ses ressources et le développement des alternatives socio-économiques au profit des communautés riveraines ».

Ce projet qui sera mis en œuvre en collaboration avec le Ministère de l’Environnement, Conservation de la Nature et Tourisme va aider l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN) à identifier les activités illicites et proposer des alternatives conformes à la protection du parc. Seront également associés à ce projet, toutes les parties prenantes. Il s’agit notamment de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) dans l’accompagnement et l’appui des politiques en vue d’une gestion durable des ressources naturelles, ainsi que  certaines ONGD locales en ce qui concerne les inventaires et la protection des faunes et flores, le reboisement, la formation, l’accompagnement des structures et la sensibilisation.

Au terme de deux ans de mise en œuvre, il est attendu une amélioration de la gouvernance du Parc Marin de Mangroves (PMM) et de la capacité des services environnementaux, de la santé des écosystèmes, la protection de la biodiversité et l’amélioration  des moyens d’existence de la population riveraine.

En mémoire, le Parc Marin des Mangroves (PMM) situé dans la province du Bas–Congo en RDC est une réserve naturelle intégrale de 76 000 ha dans laquelle vivent de nombreux lamantins. Ce site de mangroves est vital pour la reproduction de nombreuses espèces de poissons, coquillages, et crustacés, dont la disparition  entrainerait un appauvrissement extrême des réserves halieutiques de la sous région, voire la disparition de nombreuses espèces.

Le projet a officiellement été lancé le vendredi 11 avril 2014 à Moanda au Bas-Congo par le Ministre provincial de l’Environnement, Mr. Florent Masaki en présence du Représentant résident de la FAO en République Démocratique du Congo, M. Ndiaga Gueye.


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Congo. Il pêche un poisson tigre goliath géant


le 19/05/2015 à 07:24 Vu 1678 fois
L'aventurier Jeremy Wade est parvenu à mettre la main sur un poisson tigre goliath long de 1,50m dans le fleuve Congo. Ce n'est d'ailleurs que dans ce cours d'eau que ce poisson peut se trouver. Ce prédateur est capable de s'attaquer aux hommes mais n'a pas peur de se mesurer à d'autres prédateurs comme, par exemple, les crocodiles. Source : Bien public

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