Energies renouvelables : hydrolienne et éolienne off-shore

Eric Poder et Frédéric Mourier ont imaginé une éolienne sans mât ni hélice. Une roue à aube d'un nouveau type à installer sur les toits ou en pleine mer

Revue de presse en fin de message

Ils ont mis au point la roue à aube du futur

Une éolienne révolutionnaire. Voilà ce que promettent Éric Poder et Frédéric Mourier qui planchent depuis deux ans sur le projet d'un aérogénérateur nouvelle génération pour produire de l'électricité. Le premier conçoit des maisons bioclimatiques. Le deuxième est designer industriel. Mais surtout, tous les deux sont des convaincus de l'éolien et des fous d'innovation. Les deux hommes se sont rencontrés alors qu'ils étaient en train de développer un projet similaire.

Moins coûteuse - Pour contrecarrer le gigantisme des éoliennes traditionnelles, Eric Poder et Frédéric Mourier ont donc repris le principe de la roue à aube. Cylindrique, vertical ou horizontal, leur aérogénérateur s'adapterait à toutes les situations et à tous les terrains. Sur le toit d'une maison, sous la coque d'un bateau ou en pleine mer. Selon eux, cette éolienne (ou hydrolienne) d'un nouveau type ne manquerait pas d'atouts. Elle serait d'abord moins coûteuse et techniquement plus facile à produire. Elle serait plus discrète et moins bruyante. Et elle s'intégrerait bien mieux dans le paysage. Enfin, autre avantage et pas des moindres selon ses concepteurs : ils pourraient s'appuyer sur le savoir-faire local de l'industrie nautique, en matière de matériaux composites.

Reste aujourd'hui pour les deux inventeurs de convaincre des partenaires financiers qui croient en eux et en l'avenir d'une nouvelle génération d'aérogénérateur. Leur projet (qu'ils avaient présenté séparément il y a quatre ans et l'an passé) a été retoqué par l'Agence nationale de valorisation de la recherche (ANVAR). Mais ils espèrent pouvoir refrapper à sa porte. Pour cela, ils s'apprêtent à réaliser à leurs frais un prototype grandeur réelle. Objectifs des deux hommes : démontrer que leur futur produit est compétitif et rentable. Auteur : Agnès Lanoëlle (Sud-Ouest)

Autres articles :
Etudes et autres

  • Les énergies renouvelables marines : Synthèse d’une étude prospective à l’horizon 2030 (Ifremer)
  • Energie éolienne au Royaume-Uni - Dossier de l'Ambassade de France
  • CESER Basse-Normandie 2010 : Les énergies marines renouvelables : potentialités et perspectives en Basse-Normandie
  • France : Un blog pour les pêcheurs sur l'éolien en mer : Ce blog « Pêcheurs et éolien en mer » a pour objectif de favoriser les échanges d'expérience entre les pêcheurs européens sur la thématique de l'éolien en mer. Des articles de synthèse sont préparés (cf. Comment ça marche, Cas d'études et Outils), et vous êtes invités à réagir. Source : Yan Giron, via Pêche et Développement
  • La pêche et l’aquaculture en synergie avec l’éolien flottant (Pôle Mer PACA)

    Ressources énergétiques marine - Publié le 18 juillet 2011

    Le Pôle Mer Paca sollicite le Comité Régional des Pêches Maritimes et des Elevages Marins pour conduire une action prospective. Le but étant de trouver des synergies entre les exploitants des ressources biologiques marines et les développeurs de futurs parcs éoliens, notamment flottants, en Méditerranée.

    La pêche et l’aquaculture en synergie avec l’éolien flottant

    Les réflexions conduites concernent l’identification de projets de R&D innovants au service du monde de la pêche et de l’aquaculture, mais aussi l’adaptation des moyens et des métiers aux futurs besoins des développeurs de parcs. Une première réunion s’est tenue au Pôle le 3 mai dernier.

    INFO+ ollier@polemerpaca.com

    gandolfo@polemerpaca.com

    Août 2011 : Normandie. Éoliennes : la ministre de l’Ecologie veut rassurer les pêcheurs (Ouest France)

    Nathalie Kosciusko-Morizet n’a pas croisé de pêcheurs, ce matin, en longeant la Côte de Nacre entre Courseulles et Arromanches. En visite avec son collègue à l’Éducation et à la jeunesse Luc Châtel, la ministre de l’Écologie et du Développement durable a tout de même réagi à l’inquiétude exprimée hier par les comités de pêche du secteur. Ces derniers trouvent inacceptable que « la zone retenue pour le projet éolien offshore soit passée de 35 à 77 km2. »

    Nathalie Kosciusko-Morizet affirme « beaucoup travailler depuis le début avec les pêcheurs qui sont parmi les premiers concernés ». Elle rappelle que « la conciliation des usages à la mer fait partie du cahier des charges qui accompagne l’appel d’offres lancé aux entreprises ». Même si des spécialistes de l’Ifremer doute de l’efficacité de l’idée au large de la Côte de Nacre, la ministre propose entre autres « la création de récifs artificiels au pied de mâts éoliens ». Outre une manne d’emplois industriels et de maintenance à l’année. Elle a aussi évoqué l’aspect financier en indiquant que 35 % de la taxe sur l’éolien offshore seraient reversés aux pêcheurs.

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Projets à travers le monde
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Projet Wega de l’entreprise portugaise Sea for life

Un modèle innovant de récupération de l'énergie des vagues, baptisé WEGA (Wave Energy Gravitational Absorber), a été développé par l'entreprise portugaise Sea for life. Ce dispositif se compose d'un corps suspendu articulé, semi immergé, soutenu par une structure fixe, qui oscille selon une orbite elliptique induite par le passage des vagues et générant entre 100 et 150 kW d'énergie. Le mouvement du corps actionne un cylindre hydraulique, qui pousse le liquide sous pression à travers un accumulateur. L'énergie est ensuite cédée à un moteur hydraulique, qui permet la production d'énergie électrique via un générateur. Suite sur L'océan : une ressource précieuse, exploitée de manière innovante par une entreprise portugaise (BE Portugal)

Site Web : Sea for life

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13 avril 2012

Au Danemark, beaucoup de poissons dans le parc éolien offshore

L'étude de l'effet du parc éolien de Horns Rev 1 sur la vie des poissons a été réalisée en partenariat entre DTU Aqua, Orbicon, DHI et NaturFocus. Une étude sous la responsabilité de Orbicon en collaboration avec DTU Aqua chargé des analyses et des expérimentations.

Effect of the Horns Rev 1 Offshore Wind Farm on Fish Communities

Follow-up Seven Years after Construction

DTU Aqua Report No 246-2011

By Simon B. Leonhard, Claus Stenberg and Josianne Støttrup (eds.)

The report has also been issued by the Danish Energy Authority, www.ens.dk

Pour télécharger l'étude (en anglais), cliquer poisson

Poissons en plein essor autour des parcs éoliens

La première étude danoise sur la façon dont un des parcs éoliens les plus grands dans le monde affecte la vie marine est maintenant terminée. Elle montre que les éoliennes et les poissons vivent très bien ensemble. En effet, certaines espèces de poissons ont même augmenté en nombre.

Les 80 turbines de Horns Rev 1 ont été installées à la pointe occidentale du Danemark, il y a 9 ans. Ce parc éolien offshore se situe dans des eaux peu profondes, pas plus de 20 mètres de profondeur, dans une zone généralement riche en poissons.

Les biologistes ont comparé les données recueillies avant la mise en service des éoliennes et depuis...

«Notre étude a montré que les turbines n'ont pas affectés la vie des poissons dans la zone», explique Claus Stenberg, biologiste de DTU Aqua.

"Effet Récifs artificiels"

En effet, on constate l'arrivée de plusieurs espèces nouvelles sur les enrochements autour des turbines. Le pied de chaque mât est protégé par des roches qui limitent les effets de l’érosion et des courants. C’est probablement la présence de ces 80 petits récifs artificiels qui a attiré les poissons...

Les chercheurs avait hâte de savoir comment les espèces qui vivent sur les immenses fonds sableux comme le lançon, seraient impactées par les turbines... Le lançon est l'un des poissons les plus importants pour l'industrie de la pêche minotière au Danemark.

«L'étude montre que les parcs éoliens ne sont pas une menace, et tout particulièrement pour le lançon. Le lançon très sensible à la granulométrie des fonds à besoin d'un sable fin, dans lequel il s'enfonce... Les "machines" n'ont pas eu d'incidence sur la taille des grains de sable sur le fond, pas plus que sur le nombre de lançons », selon le biologiste....

Une nouvelle forme de trame bleue ?

Bon pour la biodiversité les parcs éoliens marins ? Pas si vite, répondent les chercheurs. «Depuis que Horns Rev 1 a été mise en service, la pêche y a été interdite. Très normalement, la ferme éolienne est devenue une sorte de petite zone protégée. Cela étant, elle occupe une trop petite surface pour contribuer à une reconstitution des stocks régionaux de poissons, estime Claus Stenberg. Il faudrait pour cela mettre bord à bord plusieurs parcs éoliens.» (Journal de l'environnement)

Pour plus de détails, cliquer DTU Aqua.

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Revue de presse
  • 19 avril 2009 :
L'hydrolienne tourne bien, mais manque de fonds (Ouest France)

Elle turbinait depuis un an, au gré des marées, dans l'embouchure de l'Odet. Les essais sont probants. Mais le financement du projet se heurte à des courants contraires.
1er avril 2008. À Bénodet (Finistère), l'équipe de Sabella concrétise enfin son rêve. L'hydrolienne, cette éolienne mue par les courants marins, et non le vent, est plongée dans l'Odet. La Sabella D-03 est un prototype qui annonce un engin plus ambitieux, la D-10 (dix mètres de diamètre, susceptible de produire entre 300 et 500 kW/h).
Installée dans une fosse d'une vingtaine de mètres de profondeur, face au phare du Coq, la petite Sabella va tourner, tourner. Surveillée en permanence, soumise aux caprices des marées et à la force des tempêtes hivernales, elle livre un à un ses secrets.
La technique est bonne

16 avril 2009. L'hydrolienne est définitivement sortie de l'océan. La campagne d'essais est terminée. C'est l'heure des bilans. « Techniquement, nous sommes au point », déclare Jean-François Daviau, président de Sabella Sas. Souriant derrière une grosse moustache, l'homme est cordial. Il est surtout persévérant. Alors que l'engin quitte Bénodet, il peut se montrer satisfait. « Sabella est solide. Contrairement à d'autres hydroliennes s'appuyant sur des technologies différentes, elle n'a pas connu de casse. »

  • Le 14 octobre 2009

Ile de La Réunion : Nouvelle étape pour les énergies de la mer (Témoignage re)
Deux conventions ont été signées hier entre l’Etat et le Conseil régional dans le cadre du Plan de relance. L’une concernant l’Energie Thermique des Mers (ETM), l’autre l’Énergie de la houle (technologie CETO).
En avril dernier, la Région Réunion et la DCNS (Direction des constructions navales) avaient signé une première convention pour vérifier la faisabilité de l’implantation d’un démonstrateur ETM à La Réunion. Après 8 mois de travaux, la DCNS a mis en évidence la nécessité de rechercher les optimisations technologiques devant s’intégrer à ces centrales ETM et d’identifier les risques techniques du projet. Concrètement, la DCNS va réaliser une centrale pilote.

Elle permettra de valider les systèmes thermodynamiques existants, de rechercher les adaptations, conditions techniques, économiques, financières dans le contexte réunionnais. Il servira également de laboratoire d’expérimentation pour les chercheurs et d’outil de formation pour les techniciens de maintenance. Les risques étudiés portent sur le pompage de l’eau froide en profondeur, et les conditions de l’ancrage. Ce banc d’essai sera installé à l’IUT de Saint-Pierre. Pour la valorisation de l’ETM, le montant des dépenses éligibles s’élève à 6 millions 667.000 euros, dont 500.000 euros subventionnés par le Plan de relance.

« Une exclusivité mondiale »
L’énergie de la houle est expérimentée à La Réunion par la technologie PELAMIS (entreprise réunionnaise Seawatt) et par la technologie CETO. C’est cette deuxième technologie australienne qui fait l’objet de la convention. Elle est développée à La Réunion par EDF Energies Nouvelles. Il s’agit d’adapter cette technologie à l’île et de préparer l’industrialisation. Un prototype de taille réelle sera installé fin 2010 au large de Saint-Pierre.
Pour Patrick Charignon, directeur général d’EDF Energies Nouvelles, c’est « une exclusivité mondiale ». L’Australie dispose en effet d’une maquette à échelle réduite. Coût total des dépenses, 4 millions 150.000 euros, dont 3 millions dans le cadre de Plan de relance.
La Région s’est engagée depuis 1998 à atteindre l’objectif d’autonomie énergétique en 2025 via le PRERURE. Le projet Gerri, établi par l’Etat à la suite du Grenelle de l’Environnement, va également dans ce sens. Les énergies marines constituent une des pistes pour atteindre cet objectif, comme d’autres énergies renouvelables : éolienne, solaire, géothermique...

Dans le mix énergies renouvelables à l’horizon 2025, l’ETM pourrait fournir 15% de l’électricité de l’île, l’énergie de la houle 1%. Ces énergies contribueraient ainsi à remplacer le charbon. Mais la production de l’électricité n’est pas le seul avantage. L’eau douce, la climatisation, l’aquaculture, la culture d’algues sont des produits dérivés.
En devenant terre d’expérimentation, La Réunion pourrait bien, comme l’a annoncé le Premier ministre lors de sa visite, devenir le lieu de création d’un Centre des énergies marines. Edith Poulbassia

  • Le 5 novembre 2009

Eolien offshore. La France prend du retard (Le Télégramme)
L'éolien marin peine à prendre son essor en France où les projet les plus avancés ne devraient pas voir le jour avant 2011, voire 2012. En Europe du nord, une trentaine de parcs existent déjà.
Les rencontres internationales qui se sont tenues mardi et hier au Havre, à l'initiative du Syndicat des énergies renouvelables (SER), s'achèvent sur un constat: la France est en retard en matière d'éolien marin. Pourtant, avec 3.500km de côtes, elle dispose d'un potentiel considérable. Le seul projet aujourd'hui autorisé est celui de l'Allemand Enertrag, au large de Veulettes (Seine-Maritime), mais il est paralysé en raison de recours de riverains devant le tribunal administratif. De petite taille avec ses 105 mégawatts (MW) de puissance, il ne devrait voir le jour au mieux qu'en 2011 voire 2012, dix ans après les premières études. Derrière, beaucoup d'autres projets sont en cours d'instruction ou simplement annoncés par les industriels. Le SER estime qu'ils représentent un potentiel de 10.000MW de puissance installée.
Pas de cartographie....

  • 10 novembre 2009

Le premier parc éolien offshore français sera mis en service en 2011 (Actu-env)
Alors que la France aura son premier parc éolien offshore en 2011, les voisins européens prévoient des programmes de développement ambitieux. Le SER attend toutefois des évolutions réglementaires susceptibles d'encourager la filière française.
Le premier parc éolien français en mer pourrait voir le jour en 2010 au large de Veulettes-sur-mer en Seine-Maritime (76). Au terme de l'instruction administrative, la société Enertrag a reçu l'ensemble des autorisations nécessaires à l'implantation des éoliennes. Le permis de construire a été délivré en septembre 2008 et les travaux maritimes pourraient commencer au second trimestre 2010. D'une puissance de 105 MW, ce parc sera composé de 21 éoliennes de 5 MW chacune et produira l’équivalent de la consommation domestique de 175.000 personnes (chauffage électrique compris).
Ce projet est le seul à avoir été retenu lors de l’appel d’offres lancé par l’Etat en 2004 mais d'autres projets sont en cours, notamment le parc éolien des Deux-Côtes au large des littoraux picards et haut-normands, le parc de la baie de Saint-Brieuc dans les Côtes d’Armor, ou encore le projet au large de l’Ile d’Yeu.
Des évolutions réglementaires attendues...

  • Le 15 novembre 2009

Pêche. Une étude d'impact sur les projets éoliens (Le Télégramme)
Le comité local des pêches de Lorient vient de lancer une étude pour déterminer l'impact qu'aurait sur l'activité pêche l'installation d'éoliennes off shore. Violaine Merrien est chargée de cette mission.
Sur quelles zones pourrait-on installer des éoliennes offshore, pour qu'elles aient le moins de répercussions possible sur les activités de la pêche lorientaise? C'est pour tenter de répondre à cette question que Violaine Merrien, une géographe titulaire d'un master d'aménagement du littoral et de la mer, vient d'être recrutée par le comité local des pêches de Lorient. Au regard des projets en cours, les pêcheurs ont décidé d'anticiper, pour peser dans les décisions qui se dessinent. «Pour le moment les pêcheurs sont très réticents à l'idée de voir des éoliennes s'implanter sur leurs zones de pêche», explique-t-elle.
«Ne pas tourner le dos»
«L'idée est de ne pas subir les projets des développeurs et de devenir une force de proposition, de déterminer les zones susceptibles de recevoir des éoliennes. Les professionnels du secteur ont compris qu'il vaut mieux ne pas tourner le dos à cette évolution. Qu'un parc éolien impactera forcément leur activité et qu'il convient de tout faire pour que leurs métiers soient le moins impactés possible». ...

  • Le 18 novembre 2009

Energie - Des cerfs-volants sous-marins dévoilés à Göteborg (BE)
L'entreprise suédoise de Göteborg, Minesto AB, entend bien faire baisser les coûts de l'électricité produite à partir de l'énergie des marées. Elle a ainsi dévoilé pour la première fois ses mini-centrales électriques, dont le secret réside dans l'utilisation d'une aile à laquelle est suspendue une turbine. C'est simple, ça ressemble à un cerf-volant qui vole au bout d'un câble. L'aile, qui vole à mi-profondeur au dessus du fond marin porte une turbine, un générateur et un gouvernail. La turbine et l'aile sont ainsi guidés par le gouvernail et décrivent des huit ou des cercles dans l'eau.

  • Le 20 novembre 2009 : Travail en partenariat avec les pêcheurs

Geocean va installer deux hydroliennes Rotech dans le Raz Blanchard (Energies de la mer)
Le groupe Géocéan (filiale de Vinci, premier groupe mondial intégré de concession-construction) basé à Cassis (Bouche du Rhône....

Pour mener à bien cette installation, Géocéan a tenu à associer au projet, dès mars 2009, les populations concernées et les usagers de la mer en allant présenter au Comité Régional des Pêches ses idées de développement pour les énergies marines. Le groupe n'a pas hésité à abandonner pour cause de conflit d’usage certaines des zones de développement hydrolien envisagées au départ. Géocéan a dès lors étroitement associé les pêcheurs à sa démarche en demandant au Comité des pêches de l'aider à trouver un bateau pour sa campagne océanographique. La suggestion du Comité de mobiliser «l’Albatros», bateau basé à Omonville-La-Rogue a été retenu. Les retours au port furent alors une occasion unique d'échanges entre les pêcheurs présents au port et les développeurs du futur projet. Le 1er juillet 2009, une réunion d'information était organisée qui présentait clairement le projet devant les principaux intéressés mais également relevait certains points sur lesquels il fallait porter une attention particulière : la planification de ce type de développement, l’ensouillage du câble et son atterrage, l’impact sur la faune. A l'issue de cette réunion, Géocéan avoue avoir appris à mieux connaître cette zone si particulière par ceux qui la pratiquent au quotidien : les endroits où les turbulences sont les plus fortes, les durées autour de l’étal pendant lesquelles nos travaux peuvent s’effectuer. Géocéan tient à conserver cet esprit d’échange pendant tout le déroulement du projet et n'hésite pas à multiplier les rencontres avec les acteurs industriels et universitaires locaux dont le groupe souhaite mobiliser les énergies. Ainsi je crois savoir que la semaine prochaine Géocéan rencontre les membres du laboratoire M2C Morphodynamique Continentale et Côtière de l'Université de Caen déjà associé à ce projet.... Lire article intégral

  • Le 25 novembre 2009

Des dents de scie pour réduire le bruit des éoliennes (BE Hollande)
Le bruit des éoliennes peut être réduit de moitié sans que cela ne cause de perte d'énergie. En effet, il est aujourd'hui possible d'équiper les pales des éoliennes de dents de scies. Ces dernières ont été conçues par Stefan Oerlemans, doctorant de l'Université de Twente et employé du laboratoire national d'aérospatial (NLR). Dans un premier temps, Oerlemans a étudié le bruit émis par les éoliennes, puis a utilisé ces observations pour concevoir les dents de scie et réduire de moitié les nuisances sonores.

Qui copie les poissons, récoltera de l’énergie (Effets de Terre)
Les éoliennes sont peut-être comme les poissons: les rapprocher permettra peut-être de produire plus, en profitant des turbulences provoquées par les turbines. Tout comme les poissons nagent en banc pour réduire leur dépense d’énergie. C’est ce que concluent deux jeunes chercheurs américains du Caltech, sur la base de leur modèle d’écoulement des fluides.

  • Le 1 décembre 2009

Brest, pilote d'essais des énergies marines ? (Ouest France)
À part les éoliennes posées sur le fond, dont la technologie est mature, toutes les autres machines sont à l'état de prototype (ici une hydrolienne pour exploiter les courants de marées), voire à l'état de plan.
Le Premier ministre pourrait annoncer la bonne nouvelle aux Assises de l'économie de la mer. L'événement réunit tous les décideurs aujourd'hui et demain. Parisot et Fillon

Le décollage tardif de l'éolien offshore en France (Le Monde)
Veulettes-sur-mer occupe une place particulière sur la carte de l'éolien européen. La petite station balnéaire de Seine-Maritime doit accueillir, en 2011 ou 2012, le premier parc éolien offshore français. Encore deux ans à attendre pour un projet issu d'un appel d'offres lancé en 2004, regrettent les industriels et les militants des énergies renouvelables, qui se plaignent des lenteurs administratives et des obstacles réglementaires placés sur le chemin de l'éolien. D'autant qu'ailleurs en Europe, son développement suit un rythme plus alerte.
Mieux prévoir la production d'électricité "verte"Les énergies éoliennes et photovoltaïques commencent à prendre de la place sur le réseau de distribution électrique français. L'éolien terrestre affiche aujourd'hui en France une puissance installée de 4,3 GW, alors que la production photovoltaïque émerge, avec seulement 140 MW installés fin septembre 2009.

Eoliennes et hydroliennes tentent de se faire une place au large de la Bretagne (Les Echos)
Aucun parc offshore ou hydrolien ne fonctionne sur le littoral français. Les projets sont en cours, notamment au large de Saint-Brieuc. La difficulté est de trouver un consensus avec les pêcheurs et autres usagers de la mer.Les 2.200 kilomètres de côtes, un vent régulier, des courants marins, un important marnage…, tous les ingrédients sont réunis en Bretagne pour développer les énergies renouvelables marines. Plusieurs dossiers sont annoncés comme celui concernant la création d'un vaste parc éolien au large de Saint-Brieuc. Il est porté par la société lorientaise Nass & Wind, qui souhaite installer 40 éoliennes à 11 kilomètres de la côte pour une puissance totale déployée de 240 mégawatts, moyennant 850 millions d'euros qui seront supportés par des investisseurs et des partenaires énergétiques.

  • Le 2 décembre 2009

Énergies marines. Brest, pôle d'excellence (Le Télégramme)
Brest peut sourire: la plate-forme technologique des énergies marines renouvelables sera bel et bien sur ses terres. Elle sera mise en oeuvre avant la fin de l'année avec pour chef de file Ifremer. François Fillon l'a confirmé hier.....
Ifremer pour chef de file
«Le président de la République a souhaité que soit mis en place avant la fin de l'année une grande plate-forme technologique sur les énergies marines, avec pour chef de file l'Ifremer, associant les acteurs du secteur public et du secteur privé», a-t-il annoncé. «Cette plate-forme sera implantée ici, au centre Ifremer de Brest, la Région Bretagne s'étant fortement positionnée sur le développement de ce type d'énergie», a-t-il ajouté. Cette localisation permettra à ce nouvel équipement «de bénéficier d'un environnement industriel et de recherche de premier plan, avec entre autres la présence du Pôle mer Bretagne et la moitié du potentiel français de recherche en sciences et technologies marines», a poursuivi François Fillon. Selon lui, «bien que prometteuses, les énergies marines ne contribueront que très partiellement à notre objectif d'énergies renouvelables à l'horizon 2020. En attendant, nous devrons, dit-il, développer activement l'éolien offshore qui est, lui, une technologie déjà mature. D'ici 2020, c'est 6.000 mégawatts qu'il nous faudra avoir installés en mer», a conclu François Fillon sur ce chapitre....

  • Le 3 décembre 2009

Entre l’éolien et la Vendée, une idylle de plus en plus compliquée (Ouest France)
La Vendée dispose de ressources en vent encore importantes. Mais le Département traîne de plus en plus les pieds pour installer de nouvelles éoliennes.L’éolien n’a plus la cote au conseil général. Le Département est aujourd’hui parti en croisade contre cette énergie qui n’aurait pas toutes les vertus qu’on lui prête. Cette semaine, un scientifique, Jean-Pierre Pervès, de l’association Sauvons le climat,

  • Le 10 décembre 2009

Énergies marines : DCNS mise sur Brest (Ouest France)
Le projet Winflo d'éoliennes flottantes sur lequel DCNS travaille déjà en liaison avec la société Nass & Wind.
Un incubateur regroupera à Brest toutes les activités de recherche et de développement du groupe dans ce domaine.
Patrick Boissier, le PDG de DCNS, n'est pas venu les mains vides, hier à Brest. Devant 600 cadres, il a annoncé la création d'un incubateur dédié aux énergies marines renouvelables. En d'autres termes, DCNS va concentrer à Brest ses activités de recherche et de développement sur le sujet.
« Il existe une grande proximité entre notre métier historique et les compétences nécessaires pour travailler dans ce nouveau domaine », a déclaré Patrick Boissier. DCNS voit dans les énergies marines renouvelables un relais de croissance à long terme. C'est particulièrement vrai pour le site de Brest confronté à l'arrêt de la construction neuve et à la baisse des budgets d'entretien de la Marine en ce qui concerne les navires de surface.
Milliards d'euros....

  • Le 21 décembre 2009

Un projet de parc éolien au large de Saint-Malo (Ouest France)
Trois entreprises étudient l'implantation d'un parc éolien au large de Saint-Malo. Des opérateurs sont aussi sur les rangs pour un projet dans la baie de Saint-Brieuc.
Trois sociétés envisagent d'implanter entre 30 et 40 éoliennes, au sud des Minquiers (1). Mais les pêcheurs auront leur mot à dire.

Saint Malo - Les pêcheurs pas opposés sur le principe (Ouest France)
Les pêcheurs restent vigilants. « A priori, nous ne sommes pas contre les éoliennes en mer mais pas n'importe où ! » prévient Pascal Leclerc, président du Comité local des pêches de Saint-Malo.
Les professionnels attendent d'en savoir plus sur le lieu de l'implantation. « Nous avons déjà rencontré des opérateurs comme Nass & Wind ou bien EDF. Mais, il faudra aussi consulter les pêcheurs qui travaillent dans la baie de Granville. Dans cette zone, vous avez des gars de Paimpol, Jersey, de Saint-Malo et des Bas-Normands. »
Un parc éolien, « c'est 32 km2 de perdus pour les pêcheurs », rappelle Pascal Leclerc.
Le président du Comité local préconise une implantation à l'ouest de la pointe du Grouin, dans le secteur de la Basse-Trouvé, à quelques miles de la côte. « Plus haut, c'est en plein dans la zone des fileyeurs à crabes. »

  • 4 janvier 2010

C’est le Quimpérois Jean-François Daviau, président de la société Sabella, qui a été désigné personnalité de l’année par les internautes. Jean-François Daviau est connu pour l’action qu’il mène, depuis 2000, en faveur d’un mode de production d’énergie non polluante et renouvelable, l’hydrolienne. L’engin produit de l’électricité grâce aux courants des marées.

Un prototype de l'hydrolienne a été immergé dans l’Odet, à Bénodet, l’an dernier. L’espoir de Jean-François Daviau est de pouvoir installer le modèle abouti, d’un diamètre de 10 mètres, cette année ou l’année prochaine. Un site des sites possibles serait celui d’Ouessant. Réponse d’ici quelques semaines. (Source / Ouest France)

  • Le 9 janvier 2010 : Grand projet britannique en Mer du Nord

Iberdrola construira l'une des plus grandes fermes éoliennes en mer (eitb)
Iberdrola, dont le siège social se trouve en Pays Basque, construira l'un des plus grands parcs d'éoliennes en mer au monde, notamment en Mer du Nord au large du centre-est de l'Angleterre.
Le groupe d'énergie Iberdrola construira l'une des plus grandes fermes éoliennes en mer au monde, a annoncé vendredi la compagnie, dont le siège social se trouve à Bilbao, en Pays Basque sud.
À travers ses filiales ScottishPower et le groupe suédois Vattenfall, Iberdrola Renovables ont remporté un appel d'offres pour construire au Royaume-Uni "l'un des plus grands parcs d'éoliennes en mer au monde," plus concrètement un parc d'une capacité de 7,2 gigawatts (GW), soit l'équivalent de la capacité de toutes les centrales nucléaires de l'Espagne.....

  • Le 21 janvier 2010

Des turbines marémotrices invisibles (BE Danemark)
Un projet féringien nommé ALDA, mené par SeWave Ltd, pourrait révolutionner l'univers des turbines marémotrices. Il s'agit en effet de creuser dans une falaise pour y installer une turbine d'environ 4 mètres de diamètre. Un site a déjà été retenu pour la construction de cette turbine expérimentale. Il s'agit des falaises de Nipan, qui sont des falaises basaltiques dont la géologie est relativement régulière. La profondeur de la mer atteint 20 mètres au pied de ces falaises, comme le montre la vue bathymétrique suivante.

  • Le 10 février 2010

Lorient - Les éoliennes voient leur avenir en mer (Ouest France)
Xavier Ferrey, directeur de la communication du groupe Nass & Wind.
Le groupe lorientais Nass & Wind est l'invité du CCSTI-Maison de la mer ce soir. Pour parler de ses projets d'éoliennes en mer, au sud-est de Groix et en Bretagne-nord.
Entretien

Bretagne - Les pêcheurs vigilants sur les éoliennes en mer (Ouest France)
Sur cette carte, on voit les deux zones à potentiel éolien au large de Saint-Malo. L'État semble privilégier la zone ouest, pour éviter d'implanter des éoliennes trop près du Mont Saint-Michel. Les pêcheurs ne sont pas d'accord.
Au large de Saint-Malo, un vent contraire souffle sur l'éolien offshore. Les pêcheurs craignent que l'État sacrifie leurs zones de pêche pour préserver le Mont Saint-Michel.
Pourquoi ? Comment ?
Où en sont les projets en Bretagne ?

  • Le 6 mars 2010

Au pied des éoliennes, des HLM à poissons (Ouest France)
Les récifs artificiels sont efficaces, mais il faudrait qu'ils soient plus nombreux.
Cette structure coûte un peu cher. Pourquoi ne pas la financer grâce aux énergies renouvelables, suggèrent les pêcheurs ?
« En 2004, du tacaud et des crustacés sont apparus, en 2005, du homard et du congre, en 2006, du lieu. L'année dernière, les lieus avaient atteint une taille respectable de 70 à 90 cm. » Devant le Syndicat mixte pour le développement de l'aquaculture et de la pêche en Pays de la Loire (Smidap), le biologiste Julien Duprès, du cabinet In Vivo, a dressé un bilan encourageant de la colonisation progressive des récifs artificiels expérimentaux de l'île d'Yeu. Des structures en béton immergées en 2003, dans le cadre d'un projet du Comité régional des pêches.
Restés plusieurs années sans inspection, les récifs ont reçu une nouvelle visite en septembre. De quoi tirer les leçons de l'expérience. Par exemple, les grandes structures de 6 mètres de haut sont trop fragiles dans les courants. L'une d'elles s'est même complètement cassée. Les plans de béton horizontaux ne sont pas favorables à la colonisation par la vie marine. Les sédiments que la mer y dépose y étouffent le développement des micro-organismes.

Des « niches » plus variées

  • Le 1 avril 2010

Rapport Ollier : les éoliennes en mer sont-elles la solution ? (Rue 89)
L'éolien n'est plus en état de grâce. Mardi a été présenté, devant la Commission des affaires économiques et la Commission du développement durable de l'Assemblée nationale, le rapport de la mission parlementaire sur l'énergie éolienne, rédigé par Franck Reynier, député de la Drôme.
« Ce rapport est très anti-éolien » déclare Jean-Philippe Roudil, délégué général du Syndicat des énergies renouvelables (SER). Au fil des 134 pages du rapport, le député évoque tour à tour la technologie éolienne, son coût, la réglementation française et dévoile des pistes de réflexion sur la recherche d'un équilibre entre acceptabilité sociale et environnementale…..

La solution des éoliennes en mer
Autre idée réfutée par Planète éolienne : l'éolienne offshore, pourtant évoquée dans le rapport qui semble accorder une importance particulière aux énergies maritimes.
Discutées lors des trois tables rondes du Grenelle de la mer en juillet 2009 et déjà développées au Danemark, en Allemagne ou au Royaume-Uni, les énergies éoliennes marines ne sont pas utilisées dans les mers françaises. Mais « la France ne peut pas être absente » écrit le rapporteur :
« La mission souhaite une forte présence de la recherche et de l'industrie dans le domaine des ressources marines et notamment l'éolien offshore afin de fédérer ce qui devra constituer, à terme, une filière française compétitive. »
Problème : « Ce n'est pas une technologie aussi mature que les éoliennes de terre » explique Jean-Philippe Roudil. Et le coût, malgré la possibilité de produire de façon plus régulière et intense, est double.
Les difficultés techniques (corrosion, maintenance, nécessité de positionnement en eaux peu profondes et problèmes de raccordement au réseau de transport) ajoutent à l'augmentation du coût financier d'une telle solution.
Alors que le rapport martèle que le consentement de la population est essentiel pour que les objectifs soient tenus, Jean-Philippe Roudil s'exclame :
« Il ne faut pas se faire d'illusion, l'éolienne offshore posera des problèmes avec les usagers de la mer. Il faut rester cohérent. »

  • Le 17 avril 2010

La Baule - Éoliennes offshore : troisième acte (Ouest France)
Le ban des Guérandaises serait-il propice aux éoliennes offshore ? En tout cas, un deuxième projet a été présenté par Enertrag sur ce site.
Rebondissement dans l'affaire de l'éolien offshore. Un 3e projet de 100 turbines a été présenté mercredi soir.
Cette fois, c'est Enertrag qui a présenté son projet éolien offshore devant quelques élus de Cap Atlantique et des membres du Conseil de développement. « Je me contente d'informer les gens en demandant aux porteurs de projet de faire une présentation devant les élus », explique Yves Métaireau, président de Cap Atlantique. Ce développeur allemand d'énergies nouvelles, basé à Hambourg, souhaite développer de l'éolien offshore sur le ban des Guérandaises. 80 à 100 éoliennes seraient installées sur une superficie de 100 km²….

  • Le 23 avril 2010

Normandie - Hydroliennes, le Raz Blanchard convoité (Ouest France)
Ça se bouscule entre Cotentin et l'île d'Aurigny. EDF, DCNSet Géocéans y ont installé des capteurs de courant.
L'appel à projet lancé par l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) pour la conception d'un démonstrateur d'énergies marines fait des remous au large du cap de la Hague. Après EDF le mois dernier, DCNS la semaine dernière, c'est au tour de Géocéans, de Cassis près de Marseille, de placer un courantomètre pour évaluer le potentiel de ce courant marin, réputé le plus puissant d'Europe.....

  • Le 30 avril 2010

La Compagnie du Vent soumet trois scénarii au débat public (Drakkaronline)
La Compagnie du Vent a créé la surprise en présentant mercredi trois versions à son projet de vaste parc éolien en Manche, lors de l’ouverture du débat public à la mairie du Tréport. Ces versions baptisées "Grand Large", "Large" et "Littoral" restent toutefois bien hiérarchisées dans l’esprit des dirigeants de cette filiale du groupe GDF-Suez. Il est ainsi rapidement apparu que la version "Grand large" présente une incertitude juridique majeure parce que située en dehors des eaux territoriales françaises et que la version "Littoral" ne permettrait d’atteindre qu’une puissance relativement modeste (300 mégawatts). Reste donc la version "Large", déjà connue, qui est clairement privilégiée par le maître d’ouvrage. Elle prévoit l’implantation à 14 km de la côte, entre Criel-sur-mer (Seine-Maritime) et Cayeux-sur-mer (Somme), de 140 éoliennes d’une puissance totale de 700 mégawatts et d’un coût de 1,8 milliard d’euros. Le parc serait relié au réseau électrique à hauteur de la centrale nucléaire de Penly, un peu plus au sud, où, coïncidence, le débat public sur le projet de deuxième EPR français s’est ouvert fin mars.

Énergies marines. Un réseau industriel à construire (Le Télégramme)
Eoliennes, hydroliennes, les idées ne manquent pas pour produire de l'électricité en utilisant l'énergie marine. En Bretagne, le pays de Lorient se positionne comme pôle de développement.
«En Bretagne, il y a des compétences et une dynamique favorable. Spécialistes du composite, de l'électronique embarquée, de la navale, vous devez vous parler et vous mettre en réseau pour capter les marchés des énergies marines renouvelables». Hier, à Lorient, Jean-Jacques Le Norment, chef de projet à l'Agence économique de Bretagne, a incité fortement les industriels bretons à travailler la main dans la main sur tous les projets de production d'électricité utilisant les énergies marines renouvelables. À l'heure où les grands groupes industriels travaillant dans l'éolien se délocalisent vers l'Asie et les États-Unis, en Europe, la Grande-Bretagne, le Danemark et l'Allemagne sont leaders dans la conception et l'exploitation des champs éoliens posés au fond. Mais aujourd'hui, ces éoliennes sont de plus en plus éloignées du littoral. Les éoliennes flottantes, c'est donc l'avenir et les projets ne manquent pas. ...

  • 7 mai 2010

Grenelle 2. Borloo veut donner un coup de pouce aux éoliennes en mer (Le Télégramme)
Le gouvernement va prochainement désigner une dizaines de sites qui accueilleront des champs d'éoliennes en mer. C'est l'un des points clés d'un plan de développement dévoilé ce mercredi par Jean-Louis Borloo, ministre de l'Ecologie.
Des champs d'éoliennes au large des côtes bretonnes ? C'est peut-être pour demain. Le gouvernement va désigner prochainement une dizaine de sites susceptibles d'accueillir des fermes "off shore" le long du littoral français.
C'est l'un des points clés d'un plan présenté ce mercredi en conseil des ministres par Jean-Louis Borloo. Le Grenelle 2 de l'environnement de prévoit un objectif de production de 6.000 mégawatts.
Désignation des sites "dans les toutes prochaines semaines"
Les sites seront sélectionnés sur la base de travaux de réflexion engagés en 2009 dans les régions Bretagne, Pays-de-la-Loire, Haute-Normandie, Aquitaine et Provence-Alpes-Côte d'Azur, sous l'autorité des préfets.....

  • Le 17 mai 2010

L’éolien ne tourne pas rond (Manche Libre)
Terrestre ou marin, l’éolien traverse aujourd’hui une mauvaise passe. Au banc des accusés : les contraintes réglementaires.
"L'éolien ? Aujourd'hui en ce domaine, on est dans le flou le plus total à cause des contraintes réglementaires qui se superposent !" Chargé des énergies renouvelables au sein de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie de Basse-Normandie (Ademe), Christian Delabie oscille entre exaspération et incompréhension.
Il craint, à cause de ces contraintes, de ne pas pouvoir atteindre les objectifs affichés par le Grenelle II de l’environnement. Ceux-ci évoquent la production de 25 000 MW d’électricité d’origine éolienne d’ici à 2020, dont 18 000 MW pour l’éolien terrestre et 7 000 MW pour l’éolien offshore (c’est-à-dire les parcs marins). Et tout cela sur fond de conflit de plus en plus radical entre pro et anti-éoliens......

“Les éoliennes, c’est du vent !” (Manche Libre)
Qui, dans la région mène l’opposition contre les éoliennes ? Des pro-nucléaire endurcis aux “verts” déçus... la contestation ratisse large.
A chaque nouveau projet d'implantation d'éoliennes, ce sont des dizaines voire des centaines de riverains en colère qui montent au créneau. Saint-Germain-sur-Ay, la baie du Mont-Saint-Michel, parc offshore au large d'Arromanches : en Normandie, les exemples ne manquent pas.
Mais derrière ces oppositions locales, on retrouve de plus vastes réseaux, des collectifs d’ampleur régionale, nationale voire européenne. Qui sont-ils exactement ? En France, les deux principaux sont bien connus : Vent de colère (VDC), derrière lequel gravite une multitude d’associations du patrimoine telle que Vieilles Maisons Françaises (VMF) pour ne citer qu’elle, et la Fédération environnement durable, la FED.
Scission à "Vent de colère"….

  • Le 25 mai 2010

Au Danemark se cache la plus grande ferme à vent du monde (Le Figaro)
Les parcs éoliens de Hors Rev 1 et Hors Rev 2 se dressent respectivement à 14 et à 29 kilomètres de la côte ouest du Danemark, en mer du Nord. Ils forment la plus grande ferme éolienne offshore du monde. Crédits photo : ©MEDVIND/Bent Medvind Sørensen
Les éoliennes font partie du paysage danois depuis un quart de siècle. Celles-ci fournissent aujourd'hui 22 % du courant au pays.
Depuis la plage de sable fin de Blaavand, les quatre-vingts éoliennes restent invisibles. Un rayon de soleil perce la brume printanière et telles des aiguilles blanches plantées sur la ligne d'horizon, elles apparaissent soudain, fugaces. Le parc éolien de Hors Rev 1 se dresse à 14 kilomètres de la côte ouest du Danemark, en mer du Nord. Quatorze kilomètres, c'est très exactement la distance prévue pour le premier projet français d'éolien offshore, au large du Tréport, dans la Manche, qui fait actuellement l'objet d'un débat public en Normandie et en Picardie.

Eoliennes en mer, après le Danemark, la Normandie (Blog La Figaro)
Les éoliennes vont-elles pousser par dizaines au large des côtes normandes? Du Tréport à Abbeville, le débat est lancé. Je m'apprête à publier ici des vidéos et des photos en complément d'un article (à paraître dans Le Figaro de mardi 25 mai) sur le projet de parc éolien des Deux Côtes, au large de la Normandie, et sur les parcs éoliens offshore du Danemark, pays pionnier en la matière.

Je pars en reportage et n'aurai pas le temps de monter et diffuser les images, mais je fais aussi vite que possible. En attendant, voici déjà un lien vers le site de la Commission particulière du débat public sur le projet normand; qui a déjà organisé plusieurs réunions animées.....

  • Le 4 juin 2010

Nouveau souffle pour les énergies marines (Novethic)
Développées outre-manche, les filières d'énergies marines commencent à émerger en France. L'Hexagone, qui bénéficie d'un potentiel exceptionnel, se lance à son tour dans la course à l'innovation. Objectif : développer 6 000 mégawatts de production d'énergie d'ici 2020.
A l’occasion des journées de la mer, organisées du 4 au 8 juin sur le territoire, et de la journée mondiale des océans, le 8 juin, le ministère de l’écologie veut rappeler les engagements pris récemment pour développer les énergies renouvelables marines, domaine dans lequel la France accuse un certain retard malgré sa situation privilégiée. Selon l'Ifremer, à l'horizon 2020, 7,7 % des progrès français de production d’énergie renouvelable pourraient être issus des énergies marines. Le Grenelle de la mer a également fixé un objectif de 6 000 mégawatts de production d'énergie à partir des sources renouvelables maritimes en 2020. Eolien off-shore, énergie des vagues, hydroélectricité, le potentiel maritime et les marées exceptionnelles dont bénéficie le pays doivent permettre de développer un « mix énergétique » d’énergies renouvelables, au moment où l’éolien sur terre est mis à mal…
Selon une étude réalisée par EDF, les gisements de courants marins exploitables sont estimés entre 10 et 12,5 GigaWatt (GW) en Europe. Un bon tiers -3 GW environ-, est disponible en France, le long des côtes de la Manche et la pointe de la Bretagne. Plusieurs industriels sont sur les rangs, dont DCNS Group, leader mondial des systèmes navals de défense. Le groupe a crée un incubateur situé à Brest, qui investit actuellement dans les quatre principales technologies du marché : hydroliennes, éoliennes flottantes, énergie des vagues et énergie thermique des mers (technique qui joue sur la différence de température entre l’eau en surface et l’eau en profondeur pour créer de l’électricité).....

Bretagne - Éolien en mer. La région très convoitée (Le Télégramme)
6.000 mégawatts(MW) d'éolien en mer à l'horizon 2020: c'est l'objectif fixé par la France. Les côtes bretonnes pourraient en accueillir au moins 1.000. Plusieurs projets sont sur les rangs.
L'objectif du Grenelle de l'environnement d'installer 6.000mégawatts (MW) d'éolien offshore dans les dix ans qui viennent -dont 3.000 d'ici à 2015. De quoi attirer les investisseurs en Bretagne. Normal, avec ses 2.730km de côtes et sa position péninsulaire, la région dispose, a priori, d'un potentiel important en mer. L'annonce par François Fillon, en décembre dernier, que Brest accueillerait la plate-forme technologique des énergies marines en est, en quelque sorte, la reconnaissance. Les projets fleurissent mais combien seront-ils au final? Pour l'heure, on en recense une dizaine, portés par six sociétés différentes. Il s'agit de parcs de 100 à 200MW chacun constitués d'éoliennes posées d'une puissance unitaire de 5-6MW.
Un appel d'offres national - La PME lorientaise Nass et Wind est celle qui a le plus grand nombre de projets en Bretagne :….

Eolien offshore. La Normandie est-elle prête? (Journal des entreprises)
Le parc éolien offshore Horns Rev 2 au Danemarck est opérationnel depuis 2009. Il compte quatre-vingt-onze turbines implantées à 30km de la pointe occidentale du pays, soit à 15km du parc Horns Rev 1 (80 éoliennes) créé en 2002.
Alors que le débat public autour du projet de parc éolien offshore des Deux Côtes bat son plein, les interrogations restent vives chez les pêcheurs ainsi que chez certains riverains. L'implantation de 140 éoliennes à 14km des côtes au large duTréport serait une première en France. Un projet porté par une filiale de GdF-Suez, La Compagnie du Vent, et dont le coût total est aujourd'hui estimé à près de deux milliards d'euros.
Débuté en avril dernier, le débat public concernant le projet de parc éolien offshore au large duTréport doit s'achever début septembre. Période durant laquelle toutes les voix peuvent se faire entendre, du maître d'ouvrage à ses plus féroces détracteurs.
Une première en France
D'un côté la Compagnie du Vent, société basée à Montpellier et dirigée par Jean-Michel Germa, devenue en 2008 filiale du groupe GdF-Suez. Elle porte sur son nom un projet qui prévoit dans sa version «classique» l'implantation de 140 turbines de 5 mégawatts chacune pour une puissance totale de 700MW qui correspond «à l'équivalent de la consommation électrique (annuelle) de plus de 900.000 personnes». Le projet, développé depuis 2001, serait le premier en France (le parc de Veulettes-sur-Mer d'une puissance de 105MW est autorisé mais pas encore construit) et pourrait constituer «12% de la puissance éolienne en mer à installer d'ici 2020 et 4% des objectifs français de production d'électricité à partir de sources renouvelables». Situé à 14km au large des côtes normandes et picardes, le Parc des deux Côtes pourrait créer, chantier compris, près de 2.000 emplois selon les estimations du maître d'ouvrage. De l'autre, des usagers de la mer inquiets que sont les pêcheurs, dont les craintes sont relayées par des élus locaux tels le maire (PCF) duTréport qui n'hésite pas à dénoncer…

  • 24 juin 2010

La Compagnie du Vent formule 12 nouvelles propositions (Le Figaro)
La Compagnie du Vent, filiale du groupe GDF Suez, est à l’initiative d’un projet d’envergure de parc éolien en mer face aux côtes d’Alabastre et de Picardie à 14 km au large du Tréport.

Ce projet ambitieux, qui n’a pas d’égal en Europe, verrait émerger, dans le scénario privilégié par le maître d’ouvrage dit le « projet Large », un parc comptant 140 éoliennes offshore de 5 mégawatts (MW) chacune devant générer une puissance totale de 700 MW.

Ce projet s’inscrit non seulement, au plan local, dans l’environnement normand et picard, mais il a également une portée nationale majeure. En effet, suite au Grenelle de l’Environnement pris dans la droite lignée de la directive européenne Energie et Climat de 2007, la France a fixé une « feuille de route » ambitieuse pour promouvoir les énergies renouvelables dans le but de réduire considérablement les émissions de gaz à effet de serre (GES). Elle prévoit notamment, par étapes successives, l’installation de 25 000 MW éoliens en France d’ici 2020, dont 6 000 MW en mer, contre 4 500 MW début 2010.

Le projet du parc éolien offshore des Deux Côtes, qui représente un investissement de 1,8 milliards d’euros a ainsi été déclaré d’ « intérêt national » par le gouvernement. Il éviterait le rejet dans l’atmosphère de 2 millions de tonnes de CO2 chaque année, selon la Compagnie du Vent. De surcroît, 2000 emplois pourraient être créés.

Au regard de l’intérêt national considérable que représente le projet et dans un souci de transparence, la Commission Particulière du Débat Public (CPDP), sur demande formulée par la Compagnie du Vent, organise du 28 avril au 10 septembre 2010 (avec une suspension entre le 13 et le 30 août) un débat public en amont de l’implantation et de la réalisation du parc afin d’informer le grand public sur le projet, de permettre à la population de s’exprimer sur son opportunité et d’éclairer le maître de l’ouvrage sur les suites qu’il doit donner à son projet.

Le 23 juin 2010, à mi-parcours du débat public, la Compagnie du Vent a formulé 12 propositions intéressant le développement économique et l’emploi d’une part, et le secteur de la pêche particulièrement concerné et inquiété par le projet, d’autre part.

Ainsi, la Compagnie du Vent entend « privilégier autant que possible les compétences et les savoir-faire locaux pour la construction et la maintenance du parc ». En ce sens, elle prévoit de créer un poste de coordinateur local entre les PME/PMI, les CCI et les institutions et également de former localement les équipes de maintenance (150 emplois en pour la maintenance sur 30 ans) afin de garantir les retombées économiques locales du projet.

La filiale du groupe GDF Suez propose également d’établir des avant-projets d’accompagnement pour le tourisme et la plaisance. En outre, deux propositions visent à compléter le programme d’études d’impact et de suivi de la faune.

Par ailleurs, le projet représentant 5% du territoire de pêche des petits chalutiers du Tréport, 6 des 12 propositions concernent ce secteur. La Compagnie du Vent propose notamment mettre en place des récifs artificiels afin d’assurer le renouvellement de la ressource de poissons. Elle propose également d’étudier l’usage de bioénergie pour les bateaux de pêche « afin de réduire leur facture énergétique et leurs émissions de CO2 ». Mais surtout elle entend, dans le cadre d’une taxe spécifique à l’éolien, apporter aux pêcheurs, « un revenu compensatoire pouvant aller jusqu’à 4,2 millions d’euros par an durant 30 ans, soit 125 millions d’euros au total ».

De quoi rassurer les pêcheurs et noyer le poisson…

Contribuez au débat public sur : www.debatpublic-eolien-en-mer.org

  • Le 22 juillet 2010

Éoliennes offshore en Côtes d'Armor. Les pêcheurs ont leur projet [Carte] (Le Télégramme)

Opposés aux projets de Powéo, de Nass et Wind etde l'État, les comités locaux des pêches de Saint-Malo, Paimpol et Saint-Brieuc proposent un autre site pour l'implantation des éoliennes offshore.

En novembre2007, les pêcheurs du comité local des pêches de Saint-Brieuc étaient montés au créneau contre le projet de Powéo. Puis contre celui de Nass et Wind, en mars2009. Cette fois, ce sont les recommandations de l'État qui ne donnent pas satisfaction aux pêcheurs du comité local, notamment celui de Saint-Brieuc.

Les pêcheurs opposés au plan de l'État….

Malgré la crise, l'éolien offshore a le vent en poupe (Actu-Environnement)

118 nouvelles éoliennes ont été connectées au réseau en Europe au premier semestre 2010, pour une puissance de 333 MW, soit plus de la moitié des 577 MW installés en 2009, selon les statistiques de l'association européenne de l'énergie éolienne (Ewea). 151 autres turbines, pour une puissance de 440 MW, ont été installées au premier semestre 2010 mais pas encore connectées.

Au total, six nouvelles fermes éoliennes offshore ont été installées, dont 4 sont pleinement opérationnelles : Poseidon au Danemark, Alpha Ventus en Allemagne, Gunfleet Sands et Robin Rigg au Royaume-Uni. La capacité totale éolienne offshore installée en Europe atteint donc 2.396 MW au 30 juin 2010 (948 éoliennes réparties dans 43 fermes pleinement opérationnelles).

''Malgré la crise, l'éolien en mer continue à être une industrie en pleine croissance, note Justin Wilkes, de l'Ewea…..

  • Le 30 juillet 2010

Revue de l’AIE sur la politique énergétique française : une analyse sourde, aveugle et muette ! (Cler)

Tous les 4 ans, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) - organe de coopération entre les 28 pays membres de l’OCDE centré sur l’énergie - réalise une revue de la politique énergétique de chacun de ses pays membres. Le rapport concernant la France publié lundi 26 juillet se montre très décevant et même inquiétant. Les experts associatifs pointent les défauts du processus de concertation sur la forme et le manque d’analyse critique de la revue sur le fond.

Un rapport sourd aux ONG - Le processus d’élaboration du rapport comprend plusieurs phases de débat et de concertation entre les représentants des ministères des pays membres et le Secrétariat de l’AIE. Les autres acteurs concernés sont en principe eux aussi associés à la démarche. Contrairement à ce qui se fait dans les autres pays, le Ministère du développement durable (MEEDDM), en l’occurrence la Direction générale de l’énergie et du climat (DGEC), a refusé d’inclure les acteurs associatifs français de l’énergie et de l’environnement (si ce n’est ponctuellement la Fondation Nicolas Hulot) dans le programme de réunions consultatives. Ce faisant, la DGEC a privé l’équipe de revue de toute possibilité de discussion directe avec des représentants de la société civile dont la connaissance et l’expertise - notamment en terme d’énergie durable - ont pourtant été largement reconnus durant tout le processus d’élaboration du Grenelle de l’environnement. L’ambitieuse future réglementation thermique RT 2012, dont se félicite l’AIE, est par exemple le fruit des propositions des associations. Rappelons que le dialogue avec la société civile fait intégralement partie des engagements des pays membres de l’OCDE, ce qu’ont bien compris de nombreux pays membres qui ont pleinement intégré les associations dans le processus de concertation [1].

Un rapport aveugle vis à vis du nucléaire….

  • Le 29 juillet 2010

L’offshore est-il la solution pour l’éolien ? (France Culture)

Un voyage au Danemark suffit pour s’en convaincre. L’éolien offshore est une solution séduisante. Les turbines de 110 mètres de hauteur peuvent être totalement invisibles depuis les côtes, ce qui résout l’un des principaux problèmes posés par les éoliennes terrestres : l’acceptation par les populations vivant à proximité ou qui ne supportent pas l’impact de ces moulins des temps modernes sur le paysage. Comment imaginer ailleurs qu’en mer les parcs de Horns Rev 1 et Horns Rev 2 qui comportent respectivement 80 et 91 turbines ? A 14 et 30 km des côtes, ces fermes éoliennes ne sont perceptibles à pied sec qu’à grand peine et par temps très clair malgré leur 110 mètres de hauteur. Pour autant, les autorités danoises n’ont pas ménagé leurs efforts pour rassurer les habitants, les pêcheurs et mêmes les chasseurs. Ces précautions assurent un fort développement de l’éolien dans ce pays où l’énergie du vent fournit déjà 23% des besoins en électricité. Un taux qui doit monter à 50% en 2020.

Un fort contraste avec la France où il n’existe pas, pour l’instant, une seule éolienne offshore, alors qu’on en compte 305 au Danemark, 287 en Grande-Bretagne, 130 aux Pays-Bas et 75 en Suède. Néanmoins, la France affiche désormais un objectif ambitieux en matière d’éolien. Cette énergie devra assurer 10% de sa consommation électrique en 2020. Cela revient à installer, d’ici là, pas moins de 25 000 mégawatts éoliens en plus des 4500 déjà existant, soit une multiplication par 5 du parc en dix ans. Il faudra, pour atteindre l’objectif, mettre en service 8000 nouvelles éoliennes en France dont 1000 devraient être situées en mer. D’où l’importance du projet des Deux Côtes de la Compagnie du vent GDF Suez qui fait actuellement l’objet d’un débat public

Quels sont les problèmes qui doivent être résolus pour que les premières éoliennes offshore soient installées au large des côtes françaises ?

Quels sont les avantages et les contraintes que présente cette solution par rapport aux éoliennes terrestres ?

L’objectif de 2020 est-il raisonnable et quelles sont les chances de l’atteindre afin de réduire le retard considérable pris par la France dans l’éolien en général et dans l’éolien offshore en particulier ?

Invités:

Jean-Mathieu Kolb, directeur des activités offshore, Compagnie du vent GDF-Suez, Philippe Marzolf, président de la commission particulière de débat public pour le projet parc éolien en mer des deux côtes et vice-président de la commission nationale de débat public, Gérard Montassine (Comité régional des pêches et des élevages marins, Nord-pas de Calais/Picardie).

  • Le 15 août 2010

Pêcheurs contre moulins à vent (Jdd)

L’Etat veut des éoliennes au large des côtes bretonnes. Mais les deux sites pressentis sont au cœur des zones de pêche… Sur les quais, la colère monte…..

Le projet des marins est crédible - Entre les deux solutions, le préfet de région doit trancher début septembre puis transmettre sa décision au gouvernement. Mais il n’a pas accueilli la proposition des pêcheurs avec enthousiasme. Evaluée à 2,5 milliards d’euros, elle lui semble plus complexe à financer, dit-on, que deux zones à 900 millions d’euros chacune qui pourraient être confiées à deux investisseurs différents. Surtout, il a entendu les industriels marteler depuis des années qu’on ne pouvait pas implanter d’éoliennes au-delà de 30 mètres de profondeur. "La technique a évolué, assure pourtant Guillaume Simon, directeur général de la société Vent d’Ouest. Depuis un an, au lieu de bases en béton remplies de sable, on sait construire des fondations sur treillis métalliques, ce qui permet d’aller là où l’eau est plus profonde, jusqu’à 50 mètres." Ce qui rend crédible le projet des marins briochins. Reste à savoir si, derrière les rodomontades de façade, l’union affichée des gens de mer tiendra. Personne ne l’avoue publiquement, mais d’un port à l’autre on entend les mêmes "bruits de coursives": certains seraient prêts à se laisser acheter. Ils pourraient pencher en faveur des "zones de l’Etat" contre la promesse de généreuses indemnités compensatoires. L’idée scandalise les plus jeunes patrons, comme Nicolas Eouzan, 24 ans, en plein dessoudage de sa trieuse à palourdes: "Je viens d’investir 300.000 euros dans un bateau, ce n’est pas pour rester à la maison! Un pêcheur, c’est fait pour pêcher. Pas pour vivre d’indemnités."

  • Le 18 août 2010 : Les éoliennes qui divisent !

« Le parc éolien est une belle opportunité » (Ouest France)

Sur la carte, la zone proposée par l'État, en rouge, au nord-est du Grand-Léjon. Et celle proposée début juillet par le comité régional des pêches, « de moindre contrainte », en bleu, au nord de la zone. Yannick Hémeury a choisi la première. Yannick Hémeury, président du comité local des pêches de Paimpol, explique pourquoi, selon lui,le projet de parc éolien en baie de Saint-Brieuc est une chance, même près des côtes. Pourquoi ? Comment ?

Quel est l'état actuel du projet ? - L'État a proposé deux zones en Bretagne pour accueillir un parc éolien : face à Saint-Brieuc et Saint-Malo. En juillet, le comité régional des pêches a proposé qu'elles soient fusionnées en une seule grande zone de « moindre contrainte », plus au large. « Mais à ce moment, nous n'avions pas encore toutes les cartes en main », affirme Yannick Hémeury. Depuis, deux réunions à la préfecture de région ont précisé le cahier des charges du projet, après proposition des pêcheurs.

Quelles sont les avancées ? - « Il y a de nombreuses évolutions positives, l'État lâche du lest dans les négociations. » Yannick Hémeury cite notamment l'autorisation de pêcher autour des éoliennes à 50 m, l'installation d'un observatoire maritime pour mesurer l'impact du parc... Et bien sûr, la question des indemnisations. « Le porteur du projet devra payer une indemnisation annuelle d'environ 1,1 million d'euros. 35 % seront versés directement au comité national des pêches, et dirigés vers des actions collectives en faveur des pêcheries impactées. »

Il souhaite en outre réclamer une indemnisation supplémentaire de 10 % du chiffre d'affaires de chaque pêcheur pendant l'exploitation du parc.

Éoliennes offshore. Yannick Hémeury dévoile ses cartes (Le Télégramme)

Le point de vue de Yannick Hémeury, président du Comité local des pêches de Paimpol, sur la zone d'installation des éoliennes en baie de Saint-Brieuc, a brusquement changé. Lundi, il s'expliquait. Les positions des parties prenantes semblaient assez claires quant à la localisation des futures éoliennes offshore de la baie de Saint-Brieuc. D'un côté l'État, qui recommandait une zone dite «Sud», de 35 km² située près des côtes. De l'autre, les pêcheurs qui lui préféraient une zone dite «Nord», de 70 km², au large (lire Le Télégramme du 14 juillet).

Chasser la crépidule - Lundi, le Comité local des pêches maritimes de Paimpol-Lannion (CLPM), par la voix de son président Yannick Hémeury, entrait en dissonance avec cette version tranchée des avis. «Maintenant que nous avons des éléments d'information en main, dont un cahier des charges, nous pouvons nous exprimer», notait-il. Et de se lancer: «Avoir un parc de 48 hydroliennes dans la zone Sud est une opportunité à saisir. Elle se situe dans un endroit où les crépidules sont légion. C'est une espèce de mollusque invasive qui laisse peu de place aux coquilles saint-jacques. Or, parmi les indemnités promises, 35% d'entre elles transiteront par le Comité national des pêches. Soit 1,1M€ annuel qui serviraient à financer l'éradication des crépidules». Et de booster l'ensemencement de bébés saint-jacques dans la zone. De quoi voir la saint-jacques foisonner et gonfler les chiffres d'affaire des 72 bateaux paimpolais qui bénéficient de la licence pour la baie de Saint-Brieuc, selon Yannick Hémeury. Celui-ci y voit d'autres avantages comme la création de 48 paradis à homards, grâce à la mise en place de récifs artificiels, que les crustacés adoreraient, autour des hydroliennes.

Le comité local tranchera le 27 août….

Éoliennes offshore. Les pêcheurs se divisent (Le Télégramme)

Un parc éolien dans la baie de Saint-Brieuc près des côtes ou au large? Les comités locaux des pêches sont en désaccord. Lundi, le président paimpolais a, en effet, choisi de s'écarter de la position officielle. Tous souhaitent que les éoliennes nuisent à un minimum de bateaux. Il n'empêche, l'union des trois comités des pêches maritimes de Paimpol, Saint-Brieuc et Saint-Malo sur le dossier du parc éolien en baie briochine vient de voler en éclats. Appuyés par le comité régional, ils étaient auteurs au début de l'été d'une contre-proposition commune concernant l'implantation des éoliennes offshore dans une zone Nord de 70km², au large. Ceci en opposition avec l'État qui recommandait une zone Sud de 35km², plus près des côtes.

La zone Sud vantée - Mais lundi, Yannick Hémeury, président du comité des pêches de Paimpol-Lannion choisissait de s'écarter de la position officielle, en vantant les mérites de la zone Sud tant décriée par ses homologues. L'un de ses arguments principaux? La zone Sud choisie, des indemnités permettraient d'y éradiquer les crépidules, des mollusques invasifs, qui laissent peu de place aux plus lucratives coquilles Saint-Jacques. Hier, Alain Coudray et Pascal Lecler, présidents respectifs des comités locaux de Saint-Brieuc et Saint-Malo toussaient. «C'est une idée qui lui est propre, mais est-ce que ses pêcheurs le suivront?», questionnait le premier. «Cette division est en train de nous discréditer, alors que les services de l'État avaient été les premiers surpris par notre union. Nous étions en position de force, avec l'appui des élus locaux», regrettait le deuxième…..

  • Le 20 août 2010

Bonne brise pour les écologistes ! (Les Energies de la mer)

Nantes - (France-U.E.) - 20/08/2010- 3B Conseils - La rentrée d'Europe Ecologie et des Verts a débuté par des annonces présidentielles : l'entrée en lice de l'ancienne magistrate Eva Joly, une conférence sur le bilan pessimiste des négociations internationales Climat en vue du Sommet de Cancun (Denis Baupin adjoint au Maire de Paris, Ronan Dantec adjoint au maire de Nantes et porte parole Collectivités locales à Copenhague, Yannick Jadot député européen vert, Karine Gavan de Greenpeace et Dominique Plihon d'Attac), un atelier sur une pêche durable, la quête du "Graal" ! (Janick Moriceau avec Jean-Paul Bésset et Alain le Sann, collectif pêche et développement), ...

Comme nous l'avions annoncé mercredi, pour la première fois un Parti politique (www.journeesdete.fr) parle du rôle des énergies renouvelables marines. L’atelier préparé par Guillaume Marie géographe, animé par Christian Bucher (www.brest-ouvert.net) et Antoine Bonduelle des Commissions Mer & Littoral et Energies des Verts avait réuni 4 acteurs…..

Enfin, Gérald Hussenot, Secrétaire général du Comité régional des pêches de Bretagne et Violaine Mérrien, chargée de mission pour les énergies de la mer avaient préparé un excellent powerpoint (cliquez ici) sur le partage de l'espace entre les pêcheurs de coquilles Saint Jacques, les autres formes de pêches et les futures installations éoliennes offshore étudiées par Poweo, Nass&Wind et Vent d'Ouest en Baie de Saint Brieuc.

C’est par ailleurs l'occasion de rappeler que la rentrée doit apporter de nouvelles informations pour le développement des énergies de la mer en France : Jean-Louis Borloo, doit annoncer début septembre les sites propices retenus par l'Etat pour l'implantation des PARCS EOLIENS EN MER. D'ici là, l'Etat attend les propositions qui seront transmises par le Préfet de Région de Bretagne après la réunion finale qu'il organise lundi prochain 23 août et à laquelle participeront notamment, le Comité régional des pêches de Bretagne et les trois développeurs. Les professionnels de la pêche souhaitent une véritable concertation et n'ont pas d'opposition de principe à l'implantation d'énergies renouvelables en mer. Les développeurs devraient se mettre d'accord avec l'aide de Philippe Gouverneur du SER sur des propositions dans un espace partagé. La loi de modernisation agricole votée en juillet dernier apportera, d'ailleurs, une redevance pour l'éolien offshore d'un montant de 50% aux comités régionaux des pêches. La Région Bretagne présidée par Jean-Yves Le Drian, présente la caractéristique d'être la collectivité métropolitaine la plus avancée dans le développement des énergies de la mer (éolien posé et hydrolien) et sert aussi de territoire d'expérimentations. C'est un véritable espace de dialogue et de gouvernance qui doit se mettre en place pour avancer vite et bien.

  • Le 24 août 2010

Eoliennes en mer : plus de 15 millards d'euros d'investissements en vue (Le Echos)

L'Etat se prépare à lancer en septembre un appel d'offres de 3.000 mégawatts pour implanter des éoliennes au large des côtes françaises. Zones concernées : les Pays de la Loire, le nord de la Bretagne, le Languedoc-Roussillon et la Normandie. Le projet pourrait nécessiter de 15 à 20 milliards d'euros d'investissements. En France, les acteurs de l'éolien offshore sont sur le pied de guerre. Le gouvernement doit en effet lancer dès cette rentrée un gigantesque appel d'offres pour implanter des éoliennes au large des côtes françaises. Un appel d'offres de taille puisqu'il portera sur une puissance d'au moins 3.000 mégawatts soit l'équivalent de deux réacteurs nucléaires EPR.

Egalement hautement stratégique, cet appel d'offres doit non seulement permettre la mise en place de nouveaux équipements fournissant de l'électricité mais aussi contribuer à donner naissance à une véritable filière industrielle en France dans ce secteur. Sa réalisation nécessitera un volume d'investissements de 15 à 20 milliards d'euros, indique-t-on au ministère de l'Ecologie et de l'Energie. Elle devrait se traduire par l'installation d'au moins 600 éoliennes au large des côtes françaises ne comptant aujour-d'hui encore aucune de ces « fermes de pales ».

Pas d'installation avant 2015…..

La France va investir 15 milliards d'euros dans l'éolien offshore (Easybourse)

D'après les Echos, le gouvernement lancera à la rentrée un appel d'offres pour la construction de 600 éoliennes au large des côtes françaises, soit l'équivalent de deux EPR. Quelques mois après avoir durci le cadre réglementaire de l'éolien terrestre dans le cadre du projet de loi Grenelle II, le gouvernement s'apprêterait à donner un gros coup de pouce à l'installation d'éoliennes en mer. D'après les Echos, le ministère de l'Ecologie devrait lancer très prochainement un appel d'offres géant portant sur la construction de 600 turbines au large des côtes françaises, pour un montant de 15 à 20 milliards d'euros. Quelque 3000 mégawatts seraient ainsi programmés, soit la puissance de deux réacteurs nucléaires EPR…. L'appel d'offres s'adressera en priorité à des grands groupes comme GDF Suez, Iberdrola, ou Alstom, le gouvernement souhaitant éviter les sociétés de taille moyenne, selon le journal...

En Europe, déjà un millier d'installations en mer (Les Echos)

Les fermes éoliennes actuellement en construction vont tripler la capacité de production de ce secteur en Europe. La Grande-Bretagne, numéro un européen, porte 60 % des nouveaux chantiers. L'éolien offshore déferle sur les mers européennes. Sur les seuls six premiers mois de l'année, 118 nouvelles turbines totalisant 333 mégawatts ont été connectées dans quatre pays européens, le Danemark, la Belgique, l'Allemagne et la Grande-Bretagne. Une vague, bientôt suivie d'un raz de marée de 16 fermes que ces pays sont en train de construire. Elles produiront 4.000 mégawatts, l'équivalent de trois réacteurs nucléaires EPR, et feront tripler la capacité européenne actuelle, estimée à 2.400 mégawatts. Aujourd'hui, neuf pays exploitent un millier d'éoliennes dans une grosse quarantaine de fermes.

Dans cette course aux « moulins de la mer », la Grande-Bretagne a pris la tête du peloton, jusqu'à éclipser les Danois, longtemps pionniers mondiaux.

Les pêcheurs bretons montent au créneau contre le projet actuel (Les Echos)

Le lieu d'implantation des éoliennes au large de Saint-Brieuc et de Saint-Malo sera connu dans moins d'un mois. Une partie des représentants des pêcheurs des deux zones militent en faveur d'un site plus éloigné de la côte. Les projets d'éoliennes offshore ne font pas que des heureux en Bretagne. Pour Alain Coudray, le président du comité local des pêches de Saint-Brieuc, « les deux zones initialement prévues par l'Etat pour l'installation des parcs éoliens sont très fréquentées. Nous venons de faire réaliser une étude, avec le soutien financier du Conseil régional de Bretagne. Elle démontre que 150 bateaux spécialisés dans la coquille Saint-Jacques y travaillent au quotidien, auxquels s'ajoutent 36 chalutiers ». Un travail qui serait compliqué par les éoliennes, autour desquelles la pêche est interdite.

S'il n'est pas opposé au développement de l'éolien offshore au large de la Bretagne nord, Alain Coudray, relayé par Pascal Lecler, son homologue du comité local des pêches de Saint-Malo, propose donc un site alternatif plus éloigné de la côte….

  • Le 26 août 2010

Narbonne. Énergie : Les éoliennes en mer pourraient épargner Gruissan (Midi Libre)

En septembre, l'État lancera un appel d'offres afin de réaliser des parcs éoliens en mer, notamment au large de la région Languedoc-Roussillon. Les côtes audoises verront-elles s'élever des éoliennes en mer à l'horizon 2015 ? La réponse viendra d'ici septembre prochain, lorsque l'État aura procédé à son appel d'offres visant à réaliser des parcs éoliens offshore sur ses façades maritimes et notamment en Languedoc-Roussillon (* ). Mais d'ores et déjà, un rapport, publié en février dernier par les services de l'État, permet d'y voir plus clair. Ce Document de planification du développement de l'énergie éolienne en mer identifie une zone « moins défavorable, moins contraignante au large de la limite séparative entre les départements de l'Aude et de l'Hérault ». Soit une bande côtière située entre Port-la-Nouvelle et Agde, comprise entre 5 et 14 km des côtes pour une superficie de 250 km 2 . En mai dernier, cette annonce, conjuguée à une réunion de travail sur le sujet à Marseille, avait provoqué la polémique à Gruissan…..

  • Le 30 août 2010

La filière éolienne passe par Cherbourg (Manche Libre)

Depuis 2005, SDV Opérations Portuaires Europe, devenu Bolloré Logistique Portuaire (BLP), en début d’année, s’est investi dans la filière éolienne et s’est doté d’un réseau spécialisé dans les opérations logistiques des éoliennes. L'ensemble des opérations ayant trait aux éoliennes est géré tant commercialement qu'au niveau opérationnel par la direction des projets éoliens de la division soit la SN Cherbourg Maritime, dont Michel Colin est le directeur général. Elle opère avec un staff de 12 personnes sur le SAS Port de Cherbourg. Bolloré Logistique Portuaire offre ainsi aux clients éoliens une logistique globale, incluant selon leurs demandes, l'affrètement de navires, la consignation des navires dans divers ports, les manutentions portuaires, la gestion des plannings de livraison et les transports avec des partenaires spécialisés sur les sites de montage des éoliennes. A fin août 2010, BLP avait ainsi consigné 50 navires et 23 barges, manutentionné 150 sections acier de tours, 108 éoliennes et réalisé plus de 400 convois exceptionnels…..

  • Le 3 septembre 2010

« La Vendée a l'un des plus gros potentiels pour l'éolien offshore » (Le Télégramme)

Le président du Conseil général Philippe de Villiers a beau s'y opposer farouchement, WPD, le leader de l'éolien offshore, veut croire aux chances de son parc au large de la Vendée. Questions à Brice Cousin, responsable du projet. Terra eco : Comment expliquez-vous l'opposition de Philippe de Villiers, président du Conseil général de Vendée, à votre projet de parc éolien offshore qui pourrait fournir en électricité l'équivalent de 700 000 foyers ?Brice Cousin : « A vrai dire, on ne comprend pas bien les (...)

Interview : Le président du Conseil général Philippe de Villiers a beau s'y opposer farouchement, WPD, le leader de l'éolien offshore, veut croire aux chances de son parc au large de la Vendée. Questions à Brice Cousin, responsable du projet.

Terra eco : Comment expliquez-vous l'opposition de Philippe de Villiers, président du Conseil général de Vendée, à votre projet de parc éolien offshore qui pourrait fournir en électricité l'équivalent de 700 000 foyers ?

  • Le 8 septembre 2010

Éolien marin. Les projets bretons [Carte] (Le Télégramme)

Comme d'autres régions françaises, la Bretagne envisage de monter, au large de ses côtes, des champs d'éoliennes offshore. Le 13 de ce mois, on en saura davantage sur le ou les sites proposés par la région et la préfecture de région.

Il y a quelques mois, la France décidait de booster la production d'électricité en mer, par l'implantation de parcs d'éoliennes offshore. Un plan prévu par le Grenelle de l'Environnement. Contrairement à la Grande-Bretagne, mais aussi à l'Europe du Nord, notre pays a pris un sérieux retard en la matière. Un seul et unique parc est en cours de développement, au large de la Seine-Maritime. Il comprend21éoliennes qui, l'an prochain, fourniront de l'électricité à175.000personnes.

L'équivalent de deux générateurs nucléaires - Le nouveau plan national est assez ambitieux. Il porte sur une puissance globale de6.000mégawatts (MW) dans les dixans à venir. Soit l'équivalent de deux générateurs nucléaires. Dès octobre, les appels d'offres devraient être lancés pour3.000premiers MW produits par 600 éoliennes pouvant atteindre 150m de haut. Les projets seront sélectionnés à la fin2011, pour des premiers tours de pales prévus en 2015. En Bretagne, quatre zones ont fait l'objet d'études. Sur la première, entre Groix et Belle-Ile-en-Mer, sont prévues quinze éoliennes. Ce projet pourrait être écarté en raison de lourdes contraintes militaires. Notamment des tirs en mer. Un second site offshore, positionné au large de la baie de Lannion(22), n'a pas été retenu. Trop proche du littoral, il présentait d'évidentes nuisances visuelles.....

Parcs flottants. La solution d'avenir (Le Télégramme)

Passé les 40m de profondeur, la technologie des éoliennes fixes est très coûteuse. La solution réside désormais dans les générateurs flottants. Le plateau continental breton, surtout au sud, est caractérisé par une assez forte déclivité. De fait, il ne permet pas le développement de nombreuses fermes éoliennes offshore fixes. «Passés les 40mètres de profondeur, cette technique entraîne des surcoûts financiers exorbitants, explique Xavier Ferrey, directeur de la communication chez Nass et Wind. C'est pourquoi nous travaillons sur un programme de machines flottantes baptisé Winflo. Un projet que nous menons avec DCNS et Ifremer, entre autres». Cette nouvelle génération d'éolienne présentera l'énorme avantage de pouvoir être installée partout. Dans des zones très profondes, loin des côtes, où les vents sont plus puissants et plus constants.

Le Tréport (76). Vent de fronde contre un parc éolien géant en Manche (Le Télégramme)

Pêcheurs, commerçants, habitants du front de mer et élus du Tréport (Seine-Maritime) se liguent contre un gigantesque projet de parc éolien marin au large de leur côte. Un projet dont le débat public s'achève mardi. Dans ce petit port, niché dans un creux de la falaise de la côte du Pays de Caux, il est difficile de trouver un partisan de ce projet. Ici, tout le monde craint pour l'avenir de la pêche et du tourisme qui font vivre une bonne partie de la population. Dans la version privilégiée par le maître d'ouvrage, la Compagnie du Vent, une filiale de GDF-Suez, le parc composé de 141 éoliennes verrait le jour à environ 14 km de la côte entre Criel-sur-Mer (Seine-Maritime) et Cayeux-sur-Mer (Somme). D'un coût de 1,8 milliard d'euros, il s'étendrait sur 75 km2, soit près de quatre fois la taille d'une ville comme Rouen. Les pêcheurs estiment que le gel de cette surface entraînera une perte de 70% de l'activité pour une soixantaine de bateaux. "La Compagnie du Vent arrive en dictateur sur une zone de pêche de prédilection des pêcheurs du Tréport et de la Baie de Somme", assure Olivier Becquet, directeur de la Coopérative des artisans pêcheurs associés…..

« Nous souhaitons devenir un acteur significatif de l’éolien » (Jdle)

Trois ans après son entrée dans le secteur, Alstom Power confirme ses ambitions éoliennes mondiales, comme l’explique Philippe Cochet, senior vice-president d’Alstom Hydro & Wind. Alstom Power vient de conclure un important contrat éolien avec Iberdrola. Est-ce un pas important pour l’activité éolienne du groupe ?

C’est tout à fait significatif et ce pour 3 raisons. D’une part, ce contrat de 200 millions d’euros est la marque de la continuité. C ’est en 2008 que nous avons débuté notre relation avec Iberdrola. Avec ce contrat conclu avec Scottish Power Renewables [filiale de l’énergéticien espagnol, ndlr], nous poursuivons notre collaboration. En vendant 69 turbines de 3 MW et 6 machines de 1,67 MW, nous réalisons notre plus grosse opération au Royaume-Uni. Enfin, c’est la plus grosse vente de machine de 3MW, qui est un modèle que nous avons lancé il y a un an à peine.

Quelle est désormais l’importance du carnet de commande éolien d’Alstom ?

Durant le premier semestre, nous avons conclu trois contrats : au Brésil (80 MW), au Maroc (100 MW) et comme je vous le disais, au Pays de Galle avec 217 MW de capacité à installer. Cela fait plus de 300 MW, ce qui est conforme à nos prévisions…..

Le parc éolien marin du Tréport pourrait être ouvert aux pêcheurs (AFP)

La Compagnie du Vent, qui veut construire un gigantesque parc éolien marin en Manche, a proposé mardi soir de l'ouvrir à toutes formes de pêche et de l'éloigner un peu plus de la côte pour répondre aux inquiétudes des pêcheurs et des riverains. Le responsable des opérations off-shore de cette filiale du groupe GDF-Suez, Jean-Mathieu Kolb, a formulé ces nouvelles propositions au Tréport (Seine-Maritime) lors de la dernière réunion du débat public consacré à ce projet de 141 éoliennes, d'un coût de 1,8 milliard d'euros. Concernant la pêche, la Compagnie du Vent propose une organisation de son parc - qui s'étendrait entre Criel-sur-Mer (Seine-Maritime) et Cayeux-sur-Mer (Somme) - rendant possible le chalutage des bateaux entre les éoliennes. Un périmètre de sécurité resterait toutefois interdit à la navigation et à la pêche "à proximité immédiate de chaque éolienne". Dans sa forme précédente, le projet prévoyait un gel complet de la surface du parc, estimée à 75 km2. Pour le maître d'ouvrage, ce gel aurait conduit à une perte de 5% de la surface de pêche des pêcheurs de la côte concernée tandis que les représentants de ces derniers estimaient à 70% la perte d'activité pour une soixantaine de bateaux…..

  • Le 9 septembre 2010

Le projet de plus grande usine marémotrice du monde prend l'eau (Actu-Environnement)

Capable selon ses promoteurs d'assurer jusqu'à 5% de la production d'électricité britannique, le projet de plus grande usine marémotrice au monde, qui devait être construit dans l'estuaire de la Severn dans le sud-ouest du Royaume-Uni, devrait être fortement revu à la baisse, voire être annulé. Dans son édition du lundi 6 septembre, le Guardian fait état d'un rapport gouvernemental à paraître ce mois-ci recommandant aux promoteurs du barrage d'abandonner le projet initial de 24 milliards d'euros pour entreprendre une étude de faisabilité pour un projet plus petit, de 3,6 milliards d'euros. Comme le gouvernement ne garantit pas d'accorder son soutien financier, le consortium de plusieurs acteurs privés promoteurs du projet est peu enclin à suivre cette proposition. D'une longueur de 16 kilomètres, l'usine marémotrice de l'estuaire de la Severn aurait aussi dû permettre de construire une route supplémentaire et une voie ferroviaire entre le Somerset (sud-ouest de l'Angleterre) et le sud du Pays de Galle, et créer un lac de 1,5 kilomètre de circonférence. Il est très critiqué par certains écologistes qui redoutent son impact sur les oiseaux de l'estuaire. Victor Roux-Goeken

  • Le 13 septembre 2010

Eolien offshore : Toutes les éoliennes implantées au large de Saint-Brieuc (Ouest France)

Cent éoliennes devraient être implantées au large des Côtes-d’Armor. Colère des pêcheurs qui refusent l’option la plus proche du littoral. Après deux heures et demie de discussion, le préfet de région a tranché. Toutes les éoliennes offshore seront implantées au large de Saint-Brieuc. L’option Saint-Malo-Pointe du Grouin est finalement mise sous le coude. « Ne prenons pas le risque de ne pas intéresser des opérateurs », ont expliqué, en chœur, Michel Cadot, le préfet et Jean-Yves Le Drian, président du Conseil régional......

Colère des pêcheurs opposés au maintien de l’option la plus proche du littoral qu’ils estiment la plus préjudiciable à leurs activités. André Le Berre, président du comité régional des pêches promet « une réaction tonique de la base. » Jean-Pierre BUISSON.

Éoliennes en mer : l'île d'Yeu y voit une chance (Ouest France)

De nombreux projets d'éoliennes offshore se heurtent à l'opposition des pêcheurs. Pas dans l'île, où on y voit une source de développement.

Enquête - Il vient d'écrire au Premier ministre, François Fillon. Pour le remercier d'avoir laissé le statut de canton à l'île d'Yeu. Mais il en a surtout profité pour évoquer le sujet qui lui tient à coeur, le projet de plateforme offshore d'éoliennes. Un projet d'une centaine d'éoliennes, à 14 km des côtes de l'île, plus de 20 km du continent, porté par WPD, un opérateur privé. Pour Bruno Noury, maire de l'île d'Yeu, ce projet est une « chance à saisir » pour son île. Son rêve ? Faire de son « caillou » l'équivalent de Samso, l'île où il se trouve actuellement en déplacement, au Danemark. « En matière d'énergie renouvelable, cette île est devenue la vitrine du gouvernement danois », s'enthousiasme l'élu local.

Mais son rêve est contrarié. Parce que l'État n'en fait pas, a priori, un projet prioritaire. Mais surtout, il doit faire face à la farouche opposition de Philippe de Villiers. Depuis plusieurs années, le président du conseil général milite contre ce projet. Il a même fait adopter une motion en séance voilà quelques années. « Pourtant, à la présidentielle, remarque un pêcheur, il était très favorable aux énergies renouvelables. »….

  • Le 14 septembre 2010 : Dossier Méditerranée

Le projet d'éoliennes au large du Languedoc est décoiffant (Midi libre)

Yves Pietrasanta, vice-président du conseil régional, chargé de l'environnement. A l'horizon 2015, des éoliennes pourraient émerger au large du Languedoc. L'Etat veut rattraper le retard de l'Hexagone, qui ne possède aucune éolienne offshore, malgré 5 800 km de côtes.

Reste à savoir où les installer. Outre la fronde de certains élus, surtout autour de Didier Codorniou, maire de Gruissan, les projets se heurtent à des problèmes techniques. Une zone au large d'Adge et de Valras serait plus propice, avec l'aval des collectivités locales. Chargé du dossier pour la Région, Yves Pietrasanta fait le point sur les projets qui décoiffent et appelle à une large concertation dans le cadre d'un Grenelle décentralisé.

Entretien - L'Etat lance, ce mois-ci, des appels d'offres aux industriels pour implanter des éoliennes en mer. Une bonne chose pour le Languedoc-Roussillon ?

L'éolien est une bonne chose en soi. Sur ma communauté de communes du Bassin de Thau, 22 éoliennes produisent 50 mégawatts. Avec celle du centre Hérault, cette trentaine d'éoliennes permettent d'éclairer 120 000 habitants.

La plus petite éolienne industrielle produit 2 mégawatts. Pour produire la même quantité avec des capteurs photovoltaïques, il faut occuper 10 ha ! La centrale photovoltaïque de Narbonne couvre 30 ha. En Languedoc-Roussillon, on a près de 400 MW d'éolien installés, sur 600 autorisés. Mais on devrait avoir 3 500 mégawatts ! Quant à l'éolien en mer, c'est une bonne chose aussi, à condition que les populations y soient favorables.....

Méditerranée : Le projet des 120 éoliennes en mer attise la guéguerre du golfe (Midi Libre)

La France veut rattraper son retard et lancera bientôt un appel d’offres pour créer, d’ici dix ans, des gigantesques parcs éoliens offshore. L’un d’eux est envisagé dans la région, entre Agde et Valras. Ce serait une première. Droite et gauche ne sont pas hostiles mais réclament des garanties pour rendre ce projet le plus discret possible. Il s’agit de ne pas gêner l’industrie touristique ni trop empiéter sur les zones de pêche. Député UMP, Gilles d’Ettore vient d’écrire, avec plusieurs maires, à Jean-Louis Borloo, ministre de l’Écologie, pour réclamer davantage de concertation. Pendant ce temps, en coulisses, deux compagnies affûtent leur projet.

1. Pourquoi l’éolien en mer réapparaît-il aujourd’hui ?

La France veut rattraper son retard tout en évitant le fiasco de 2004. Le seul projet retenu à l’époque, celui d’Enertrag, au large de Veulettes-sur-Mer (Seine-Maritime), est englué par des recours en justice.

2. Pourquoi entre Port-la-Nouvelle et Sète ?

En Méditerranée, le ministère imagine - même si rien n’est décidé - une zone de 180 km2, entre Port-la-Nouvelle et Sète pour y implanter entre 110 et 120 aérogénérateurs de 160 mètres de hauteur à moins de 10 km des plages. Chaque éolienne sera éloignée d’un kilomètre. Le vent est très présent et les contraintes techniques sont moins fortes qu’ailleurs, avec notamment un plateau continental accessible. « Dans un premier temps, 10 zones produisant au total 3 000 MW seront retenues et un appel d’offres lancé. Si le projet méditerranéen était retenu, l’investissement serait d’un milliard d’euros. »

Vu l’ampleur des parcs, ce seront plutôt des consortiums d’entreprises qui se mobiliseront. Les chantiers de l’Atlantique à Saint-Nazaire et ceux du Havre, eux, se mobilisent comme jamais : « Ils ont compris que l’État veut construire une vraie filière industrielle, en veillant à ce que l’emploi local soit privilégié tant dans la construction que l’entretien des machines. Nous voulons utiliser le tissu des PME », confie un conseiller du ministre. Ce serait une première en France et pour le rivage languedocien. Le contexte est sans doute favorable......

Agde. Polémique : Eoliennes en mer : des opinions qui divergent (Midi Libre)

Le projet de l'Etat visant à favoriser l'installation d'un champ éolien en mer, à trois kilomètres au large, sur une zone comprise entre le Cap d'Agde et Valras à l'horizon 2015, ne laisse personne indifférent chez les acteurs locaux. Le premier d'entre-eux, le député-maire d'Agde, Gilles d'Ettore, tient à rappeler qu'il n'était par principe « pas contre l'éolien. Le projet développé par exemple en Normandie prévoit l'installation d'éoliennes à 15 km des côtes. Chez nous, ce serait parfaitement envisageable. Or, on prévoit de les installer à 3 kilomètres seulement du rivage. Avec les maires concernés, nous avons émis des réserves quant à l'impact visuel et les répercussions qu'il pourrait y avoir sur le tourisme. » Selon les projets évoqués ici et là, entre 40 et 120 machines pourraient émerger de la Grande bleue d'ici cinq ans. « Nous avons fait savoir à Jean-Louis Borloo, le ministre de l'Ecologie, que nous souhaitions être consultés », ajoute Gilles d'Ettore. Ce qui, pour beaucoup d'élus, semble être la moindre des choses à l'heure où la disparition de la taxe professionnelle ne permet plus à l'Etat de mieux faire passer la pilule de telles installations , fussent-elles écologiquement respectables….

Deux exploitants pour trois projets (Midi Libre)

Alors que la France n'a pas encore lancé son appel d'offres visant à garnir son littoral d'éoliennes offshore, deux projets sur trois sites sont déjà dans les cartons et concernent la façade languedocienne.

Depuis 2006, EdF Energies Nouvelles étudie la faisabilité d'un parc situé au large du rivage audois, entre 1,5 et 3 km de Gruissan et Port-la-Nouvelle. En avril 2009, lors d'une réunion en sous-préfecture de Narbonne, l'opérateur français a levé le voile sur son projet : 20 aérogénérateurs produisant près de 400 mégawatts par an, soir la consommation de 180 000 habitants. Pas moins de quinze emplois seraient créés pour exploiter le site, 200 durant toute la phase de construction d'une durée de deux ans.

Dénonçant « un manque de concertation et une trop grande proximité avec la côte qui risquerait de porter atteinte au paysage », Didier Codorniou est monté au créneau contre l'éventualité d'un tel projet. Pour autant, le maire de Gruissan et vice-président de la Région ne ferme pas la porte à l'éolien offshore. Ainsi, jeudi dernier, il a reçu les représentants français de la société allemande Enertrag. Celle-ci a étudié la réalisation d'un parc de 70 machines disposées sur quatre rangs entre Valras et Gruissan, soit une zone de 180 km². L'unité produirait entre 350 et 420 mégawatts. Point positif aux yeux du premier magistrat gruissanais : les éoliennes s'élèveraient à 10 km des côtes.

Une deuxième option propose 30 éoliennes réparties sur trois rangs, à 9 km au large de Sète, Marseillan et Agde, soit 65 km². Puissance : de 150 à 180 mégawatts.

Si Didier Codorniou se dit séduit par le principe, il prévient tout de même : « L'opérateur devra faire tout un travail pédagogique en direction des élus des communes concernées, sans oublier les professionnels de la pêche, du tourisme... »....

Narbonne. Exclusif : Éoliennes en mer : Gruissan ne dit pas « non » (Midi Libre)

Didier Codorniou est monté au créneau contre un projet trop proche du littoral. « Gruissan n'est pas opposé à l'éolien offshore ! » C'est Didier Codorniou qui l'affirme. Le maire de Gruissan aurait-il soudainement opéré un changement de cap ? Au début de l'été, le premier magistrat gruissanot était monté au créneau, tel Don Quichotte, contre la possibilité de voir un parc éolien s'élever au large des côtes audoises.

Principal grief reproché à ce projet développé par EdF Energies Nouvelles : sa trop grande proximité avec le rivage, et notamment la plage des Chalets. Imaginez les estivants se prélasser sur le sable de la plage immortalisée par 37,2° le matin, avec un "mur" d'éoliennes plantées en mer entre 1,5 et 5 km de distance ! Voilà ce que refuse Didier Codorniou.

« Ce projet manquait de concertation et, surtout, il portait atteinte au paysage », juge l'ex petit Prince. Après s'être fait tirer l'oreille, durant plusieurs années, pour intégrer le Parc naturel régional de la Narbonnaise en Méditerranée, Didier Codorniou est désormais prêt à en défendre bec et ongles la Charte. Quitte à passer pour un empêcheur de tourner en rond.

Mais lui semble savoir d'où vient le vent. D'où le rendez-vous qu'il a accordé, jeudi après-midi, à des représentants de la société Enertrag….

  • Le 18 septembre 2010

Bréhat. Avis favorable au parc hydrolien (Le Télégramme)

Avec la clôture de l'enquête publique et de la phase administrative, EDF va désormais engager la phase de test des hydroliennes qu'elle projette d'implanter au large de Bréhat. La mise en service des quatre machines est prévue pour l'automne 2012. L'enquête d'utilité publique vient de se terminer avec un avis favorable au projet de parc hydrolien au large de Bréhat. Closes aussi les études et la partie administrative. À EDF et sur tout le territoire de la baie de Paimpol, l'heure va bientôt être aux phases de test pour une hydrolienne en miniature, réplique de celles qui seront installées au large de Bréhat, dans le secteur de la Horaine, à l'horizon de l'automne 2012. Une machine test au printemps prochain….

  • Le 20 septembre 2010

Éolien offshore. Nass & Wind se rapproche des pêcheurs (Le Télégramme)

Les pêcheurs ont vivement réagi à l'annonce du projet d'un parc éolien en baie de Saint-Brieuc. L'entreprise Nass & Wind (Lorient) qui travaille sur le dossier depuis deux ans leur fait de nouvelles propositions. Comment avez-vous réagi en découvrant les contours du futur parc éolien dessinés la semaine dernière par la Région et la préfecture de région?

Le secteur sur lequel nous avons travaillé depuis deux ans, en mobilisant une cinquantaine de personnes, fait partie de la zone dite «propice» qui a été définie les jours derniers. Nous étions dans le bon. Nous avions prévu d'installer trois lignes d'éoliennes sur des fonds peu profonds, pour une puissance globale de 250mégawatts, que l'on complétait avec un deuxième parc éolien au large de Saint-Malo. La préfecture de région et la Région Bretagne n'ont pas souhaité conserver ce second site. En revanche, ils ont élargi par le Nord la zone que nous avions sélectionnée, en portant la puissance globale du futur parc éolien à 500 mégawatts.

Est-ce techniquement possible pour vous?

Manifestation sur le développement de l'offshore en France et en Allemagne - Bureau franco-allemand de coordination énergie éolienne (BE Allemagne)

Le Bureau franco-allemand de coordination énergie éolienne (BdC) organise, les 26 et 27 octobre 2010 à Bremerhaven (Basse-Saxe), une manifestation réunissant entreprises, syndicats, administrations et représentants des ministères de l'environnement français et allemand sur le thème suivant : "Le développement de l'offshore en France et en Allemagne : cadre législatif, résultats de recherches et perspectives". Le 26 octobre sera réservé à une conférence. La première partie présentera le nouveau modèle d'appel d'offres en France ainsi que la situation actuelle de l'offshore en Allemagne. La deuxième partie se concentrera sur la question des conflits d'usage, comme la pêche, la valeur immobilière et le tourisme ; des solutions possibles seront décrites et débattues avec des experts. L'après-midi, la parole sera donnée aux acteurs de la filière pour une présentation de leurs activités. Quels problèmes particuliers rencontre la chaîne d'approvisionnement offshore et comment les résoudre ? Puis le 27 octobre, une excursion sera proposée à Bremerhaven, port d'éolien offshore [1] d'importance pour l'Allemagne et l'Europe, afin de découvrir les sites clés de Bremerhaven et la diversité de la filière offshore. Les inscriptions à la conférence, au cocktail franco-allemand qui y fera suite ainsi qu'à l'excursion du lendemain se font auprès de Delphine Lequatre [2] du Bureau franco-allemand de coordination énergie éolienne jusqu'au 15 octobre 2010 inclus….

  • Le 24 septembre 2010

Vent portant pour les hydroliennes de Paimpol (Ouest France)

La première machine sera immergée au printemps 2011. Ce sera le début concret de ce parc pilote. D'autres sites pourraient ensuite être équipés.

Repères : En quoi consiste le projet d'EDF ? - Il s'agit d'une première mondiale. L'installation de quatre hydroliennes de 16 m de diamètre, au large de Bréhat (Côtes-d'Armor), dans les environs de la Horaine.

Avec quel calendrier ? - Le projet a démarré en 2008. Il va entrer dans la phase opérationnelle. La première machine sera installée sur le site au printemps 2011.

Quand produira-t-elle de l'électricité ?

La Grande-Bretagne inaugure le plus grand parc éolien en mer (Ouest France)

Un parc qui s'étend sur 35 kilomètres carrés et qui comprendra, à terme, 341 éoliennes. Le plus grand parc éolien en mer au monde a été inauguré ce jeudi au large du Kent, dans le sud-est de l'Angleterre.Il comprendra, à terme, 341 turbines. Les éoliennes, d'une hauteur de 115 mètres, sont réparties sur un espace de 35 kilomètres carrés. Un chantier gigantesque mené par le groupe d'énergie public Vattenfall qui prévoit une durée de vie «d'au moins 25 ans» pour ses éoliennes.

240 000 foyers alimentés - A ce jour, seulement cent éoliennes sont en activité. Mais elles suffisent à produire de l'électricité pour 240 000 foyers. La production totale d'énergie éolienne au Royaume-Uni atteint les cinq gigawatts, soit autant que la consommation électrique de l'Ecosse. Il existe environ 250 parcs éoliens au Royaume-Uni, dont une douzaine en mer, soit près de 3.000 turbines au total. «Nous nous trouvons dans la position exceptionnelle de pouvoir devenir un leader mondial dans cette industrie. En tant qu'île, je crois fermement que nous devrions tirer profit au maximum de nos ressources éoliennes, marémotrices et marines», a déclaré le ministre à l'Energie et au Réchauffement climatique, Chris Huhne…..

  • Le 27 septembre 2010

Éoliennes offshore. Le soutien des maires aux pêcheurs (Le Télégramme)

Nous ne voulons pas troquer une économie contre une autre: il faut tout faire pour protéger l'économie de la pêche, même si nous ne sommes pas opposés au développement de l'éolien marin». Hier matin, René Regnault, président de l'association des maires des Côtes-d'Armor, a exprimé le soutien des membres de son association aux pêcheurs de la baie de Saint-Brieuc opposés à l'implantation d'un parc éolien sur la zone privilégiée par l'entreprise lorientaise Nass & Wind. Une zone peu profonde qui inclut le plateau du Grand Léjon, très fréquentée par les bateaux de pêche. «Il faut que les recherches d'un site s'effectuent plus au nord. À l'investisseur d'en tenir compteet nous n'accepterons aucun diktat de sa part: produire de l'énergie a, certes, un intérêt économique, mais il faut tenir compte de l'intérêt général», déclare René Regnault. Pour l'élu, on ne peut pas oublier les efforts faits «il y a vingt-cinq anspour la régénération de la zone coquille. Cela a été dur, nous l'avons fait et le gisement de la baie de Saint-Brieuc est, aujourd'hui, le premier au plan national, tant du point de vue qualitatif que quantitatif! Mais la production française est toujours déficitaire et nous importons de la coquille Saint-Jacques». Loi Littoral: «Appliquer les textes»…

Erquy : « Conservons la pêche, pas de tapis rouge pour les éoliennes » (Ouest France)

Reportage : « Il faut installer ces éoliennes plus au noroît ! Il y a des rochers où il n'y a rien, du côté de Cézembre ! » Ces quelques mots de pêcheurs, au port d'Erquy, résument bien le sentiment général ici : s'il faut implanter les cent éoliennes prévues, que cela se fasse le plus au nord possible de la zone de 190 km 2 retenue, mais pas en pleine zone de pêche.

Du « Noroît » justement, l'un des cafés du port d'Erquy, jusqu'à Dahouët et dans les commerces du Val-André, ces futures pales brassent déjà bien des conversations et activent les boîtes mail. Côté tourisme et commerce, c'est surtout l'impact visuel qui inquiète. Dans des échanges de mails, des croquis font figurer ces éoliennes à côté du Verdelet ou du phare du Grand-Léjon, histoire de montrer qu'elles se verront effectivement de loin.

« C'est mieux qu'une centrale nucléaire » - « Je suis contre d'un point de vue esthétique, mais pour, au niveau écologique, observe Jean-Luc Thomas, professionnel en mécanique nautique à Pléneuf et pêcheur plaisancier, en train de préparer un bateau avec un ami, Xavier Simon. « Je préfère ça qu'une centrale nucléaire à Lamballe... Bon, mettons à Trégomar ! Il faut mettre ces éoliennes plus au large et explorer de nouvelles technologies. »….

  • Le 6 octobre 2010

Éolien offshore. D'autres études en baie de Saint-Brieuc (Le Télégramme)

Est-ce une conséquence du soutien apporté par plusieurs élus locaux aux pêcheurs de la baie de Saint-Brieuc opposés à l'implantation d'un parc éolien offshore au nord-est du Grand Léjon? En tout cas, hier, dans un communiqué, Nass & Wind Offshore a annoncé qu'elle allait lancer des études complémentaires de faisabilité du projet sur l'intégralité de la zone, et non plus une partie, proposée par l'État, en baie de Saint-Brieuc.

Horizon 2015 - La société basée à Lorient rappelle que c'est au terme de «plus de deux années d'études et de concertation» qu'elle avait été amenée «à privilégier l'implantation d'un parc éolien offshore au nord-est du Grand Léjon, dans la partie sud de la zone proposée à l'État par le préfet de la région Bretagne, à l'issue de la Conférence mer et littoral du 13septembre». Pour Nass & Wind Offshore, «les caractéristiques de ce secteur(vent, bathymétrie, nature des fonds marins) permettent d'envisager une construction et une mise en exploitation rapide, à l'horizon 2015»….

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  • Le 25 octobre 2010

Les éoliennes anglaises gênent les pêcheurs (La Voix du Nord)

Les pêcheurs craignent de voir les éoliennes arriver en Côte d'Opale. S'il y a bien une chose dont les marins pêcheurs d'Étaples ne veulent pas entendre parler ce sont les éoliennes offshore. La menace de voir de grandes machines blanches pousser au large de la Côte d'Opale, entre la baie de Somme et la baie de Canche, se fait de plus en plus pesante.

Or, les éoliennes offshore, les pêcheurs les connaissent bien. « Au large de l'Angleterre, vers Ramsgate, ils en ont installé depuis longtemps, raconte Marc Perrault, du comité local de pêche. Et chaque fois qu'on va dans ce coin-là, on remarque bien qu'il y en a de plus en plus. Chez eux la pêche artisanale a été complètement détruite, alors ils ne se gênent pas mais nous, on va pêcher là-bas... » Les zones sont interdites à la navigation et signalées par de petites bouées. « Elles sont installées là où il y avait de bonnes concentrations de poisson. Pour nous, c'est un manque à gagner, poursuit Marc Perrault. Maintenant avec les vibrations de ces engins, les poissons ont déserté ces zones. » …

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Le 6 novembre 2010 : de l'éolien offshore ou côtier ?

Sète. Le projet éolien a-t-il du plomb dans les pales? (Midi Libre)

Le parc éolien projeté dans le Golfe du Lion semble avoir du plomb dans l'aile. Les députés UMP des 6e et 7e circonscriptions de l'Hérault (Elie Aboud et Gilles d'Ettore) ont en tout cas cru bon de faire remonter au ministère les inquiétudes des 'gens d'ici' afin que le choix d'implantation au large de Gruissan et du Cap d'Agde soit reconsidéré. Deux députés auxquels Jean-Louis Borloo aurait signifié l'abandon du projet, ce que le cabinet du ministère n'aurait toutefois pas confirmé. Ajourné sine die ou confirmé, ledit projet aura en tout cas fait couler beaucoup d'encre depuis que le Mézois et vice président de la Région Yves Piétrasanta a expliqué dans nos colonnes combien il faudrait préalablement que « les premiers intéressés l'acceptent». D'où la réaction de Gilles d'Ettore au regard de l'impact visuel d'un tel parc (les éoliennes culmineraient à 160 m de hauteur) au large de la 2e station touristique d'Europe, dont il est le maire, mais aussi -et sur le sujet, on les a un peu oubliés- des pêcheurs. Parmi les premiers à tirer la sonnette d'alarme sur l'impact d'un tel parc, le prud'homme major de la pêche sétoise, Raphaël Scanapiecco. Il faut dire que l'armateur a notamment eu en main le schéma d'impact d'un des deux prestataires, Enertrag, qui donne la mesure de la 'barrière' que constituerait le projet éolien, pour les chalutiers notamment: «Je refuse tout en bloc, insiste Raphaël Scanapiecco, y compris le périmètre proposé par l'État. On va perdre 250 km2 situés en plein zone de chalutage. On ferait mieux de se concentrer sur la mise en place de récifs artificiels. Et qu'on ne vienne pas me dire que ça, c'est de l'éolien off-shore. Le off-shore, c'est à 20 milles de la côte. Ça (à 6 milles des côtes environ), c'est du côtier...» Quant aux informations laissant entendre que le projet pourrait être abandonné, le prud'homme est sceptique - « Il me semble que le gouvernement a bien confirmé ce qui avait été décidé». Une chose, toutefois, pourrait être de nature à rassurer les pêcheurs: la réunion qui devait avoir lieu le 2 novembre à Sète, au comité régional des pêches, avec un représentant d'Enertrag (lequel devait détailler son projet), a été annulée. Et pour cause: ce dernier n'est pas venu!

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Le 12 novembre 2010

L'énergie éolienne au Royaume-Uni (BE)

Malgré l'échec relatif des négociations de Copenhague sur le climat à la fin de l'année 2009, la lutte contre le changement climatique et la recherche de nouveaux moyens de production d'énergie sont devenus partout dans le monde des préoccupations majeures. Le Royaume-Uni ne fait pas exception. Poussé par les exigences de l'Union Européenne et par les lois qu'il a adoptées, le pays s'est lancé dans une restructuration à grande échelle de son système énergétique qui répond à deux priorités : réduire les émissions de gaz à effet de serre occasionnées par la production d'électricité et assurer l'approvisionnement futur du réseau électrique britannique.

Au coeur de cette stratégie se trouve, aux côtés du nucléaire, le secteur éolien, notamment à travers l'installation de nombreuses fermes en mer. Déjà premier pays par sa capacité de production éolienne offshore à la fin de l'année 2009, le Royaume-Uni compte développer fortement cette dernière pour atteindre les objectifs qu'il s'est fixés.

Il est donc important de se pencher sur l'industrie éolienne britannique et les éléments sur lesquels sa croissance future est appelée à s'appuyer. Auteurs : CONSTANT Joël

Ambassade de France au Royaume-Uni - 16 pages - 1/10/2010

Téléchargez gratuitement ce rapport au format pdf : http://www.bulletins-electroniques.com/rapports/smm10_047.htm

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Le 28 novembre 2010

La Région Basse-Normandie dans la course aux EMR (3B Conseils)

Par la voix de son président Laurent Beauvais, la Région Basse-Normandie (Calvados, Orne, Manche), forte de potentiels naturels, industriels, portuaires et scientifiques, réfléchit à la possibilité de faire naître une nouvelle filière autour des énergies marines renouvelables, encouragée en cela par le récent rapport du Conseil Economique, Social et Environnemental Régional, CESER, sur ce thème. Selon ce rapport en effet, le potentiel des différentes énergies marines renouvelables pourrait couvrir entre 15 et 18 % des besoins nationaux actuels. Selon les professionnels, d’ici 2020 en terme d’emplois, le secteur de l’éolien offshore générerait 7 emplois directs et indirects par mégawatt produit et le secteur hydrolien 10. Les opportunités de développement que cette projection présente intéressent la Région Basse-Normandie qui dispose de différents atouts pour développer les énergies marines renouvelables :

- des atouts naturels avec le deuxième potentiel éolien marin national et 50 % du potentiel hydrolien,..

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Sarkozy dit non au parc éolien offshore vendéen (Ouest France)

Nicolas Sarkozy a écrit à Philippe de Villiers : le projet d'éoliennes des îles de Noirmoutier et Yeu est abandonné (ici, un parc en mer du Nord). Jacques Auxiette dénonce une décision « absurde ». Dans un courrier envoyé à Philippe de Villiers, le Président de la République enterre le projet.Sur l'île de Noirmoutier, les réactions d'indignation pleuvent. « Je vous informe que le gouvernement a décidé de ne pas retenir la zone au large de l'île de Noirmoutier. » Dans un courrier adressé mi-novembre à Philippe de Villiers, alors démissionnaire, Nicolas Sarkozy annonce que le projet de plateforme d'éoliennes en mer est enterré. « J'ai pris bonne note de votre avis sur le projet au large de Noirmoutier », écrit encore le président pour justifier la décision de l'État, allusion très claire à l'opposition connue de l'ex-président du conseil général. Ce n'était un secret pour personne que l'ancien président vendéen était un adversaire résolu de ces « fleurs du mal » en plein océan. Le département faisait même un lobbying intense contre ce projet. Une motion avait été adoptée à la quasi unanimité pour le repousser. Sur l'île, c'est la consternation. Pour Henri Turbé, son conseiller général, seul à avoir voté contre la motion, « si ça ne se fait pas, ça sera vraiment désolant »….

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7 décembre 2010

Énergies marines. Trois projets bretons épaulés par l'Etat (Le Télégramme)

Sabella à Ouessant, Winflo piloté à Lorient, Orca à Paimpol. Trois des cinq projets d'énergies renouvelables marines retenus par le gouvernement dans le cadre des Investissements d'avenir (ex-grand emprunt) sont bretons. «C'est une bonne nouvelle, un signe de l'Etat qui manquait un peu ces derniers mois», commentait hier Patrick Poupon, directeur du pôle de compétitivité mer Bretagne, qui a labellisé les deux dossiers aidés par l'Etat, sans que le montant ne soit encore notifié. «C'est un sacré pas pour développer une filière française», juge pour sa part Xavier Ferrey, directeur de la communication de la société lorientaise Nass & Wind, qui pilote le projet d'éolienne flottante Winflo, avec pour partenaires DCNS, Saipem, Ifremer, Ensta Bretagne et In Vivo. Le démonstrateur, dont les études d'optimisation ont commencé, représente environ 40M€. C'est une plate-forme semi-submersible avec une nacelle à axe horizontal, à 80m au-dessus de l'eau, avec un rotor de 110m de diamètre, et une puissance de l'ordre de 4MW. Le consortium souhaite l'expérimenter en 2012-2013 au large de l'île de Groix (56). 1000 emplois directs …

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Le projet lorientais d’éolienne flottante retenu par le gouvernement (Ouest France)

L’éolienne flottante Winflo portée par le bureau d’études Nass & Wind en partenariat notamment avec DCNS et l’IFREMER se trouve parmi les projets retenus et subventionnés dans le cadre du programme d’investissements d’avenir. Une bonne nouvelle pour la société lorientaise. Son directeur de communication a indiqué ce mercredi matin : « Cette annonce ne nous a pas encore été notifiée officiellement. Le montant de la subvention ne nous a pas non plus été communiqué. D’où notre posture prudente. ......

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Hydrolienne : l'État met enfin la main à la poche (Ouest France)

La nouvelle tant attendue est tombée lundi à Mortain (Manche). L'État soutient financièrement le projet Sabella. Mais fixe ses conditions.

Entretien avec Jean-François Daviau, Président de Sabella

La déclaration de François Fillon confirme l'engagement de l'État pour soutenir le projet d'hydrolienne à Ouessant ? Nous espérions cette prise de position au mois de juin. Elle n'est pas venue à ce moment. D'où une certaine déception. Mais déjà nous pensions que le projet pouvait être intégré au dispositif gouvernemental « Investissements d'avenir » sous l'égide de l'Ademe. C'est ce que le Premier ministre a confirmé lundi. C'est une bonne nouvelle.....

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Le 14 décembre 2010

L'éolien en mer fait des remous (Ouest France)

Elus et professionnels font bloc pour défendre le projet de Noirmoutier alors qu'une étude montre que la France a du retard. Une nouvelle réunion interministérielle devrait définir, demain mercredi, les modalités de l'appel d'offres concernant 600 éoliennes en mer. En attendant, la tension monte sur ce sujet hypersensible, tout particulièrement en Vendée.

Beaucoup d'élus et de professionnels de la région n'ont pas digéré l'opposition officielle de Nicolas Sarkozy à l'intégration du projet offshore de Noirmoutier dans le plan national des 600 éoliennes. Des élus, des patrons d'entreprises, des pêcheurs et des associations en appellent donc au Premier ministre.

Retard à l'allumage - Et pas des moindres. On trouve, au bas du texte envoyé à François Fillon, les signatures de Jacques Auxiette, président de la région Pays de la Loire, de Jean-Marc Ayrault, député- maire de Nantes, de Jacques Hardelay, directeur général des chantiers STX France. Ce projet a également reçu le soutien écrit, fait unique en France, du président du comité national des pêches, Pierre-Georges Dachicourt….

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Energie éolienne : l'Aquitaine cherche le vent (Sud-Ouest)

À la veille d'un colloque national sur l'éolien, aujourd'hui à Bordeaux, une association d'industriels a été créée avec l'onction de la Région.

L'Aquitaine se met dans le vent. Alain Rousset a piloté hier la création officielle dans ce secteur d'un « cluster » - ou, en bon français, d'une grappe d'entreprises concernées par l'éolien. L'association est présidée par Jean-Yves Grandidier, PDG de l'entreprise béglaise Valorem, qui œuvre depuis une quinzaine d'années dans les énergies renouvelables. L'Aquitaine n'accueille pas à ce jour la moindre éolienne, même si Valorem est sur le point de mettre en œuvre un projet substantiel à Naujac-sur-Mer, dans le Nord-Médoc. Et si une petite zone maritime située au large a été retenue par le gouvernement parmi les sites possibles d'implantation de fermes « offshore » (marines), il ne semble pas qu'elle suscite à ce jour une grande convoitise, du fait notamment de la profondeur de l'eau.....

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La France a des atouts pour devenir un acteur important de l'éolien en mer (AFP)

La France a des atouts pour devenir un acteur important de l'énergie éolienne en mer (offshore) si elle mise sur l'innovation et ne tarde pas à lancer un appel d'offres dans ce domaine, selon une étude du cabinet PwC publiée lundi.

Le secteur européen de l'éolien en mer devrait croître de 20% chaque année d'ici à 2035, estime PricewaterhouseCoopers (PwC), qui prévoit que ce marché dépassera celui de l'éolien sur terre en 2026 du fait "de la saturation des sites".

En 2035, ce sont 25 gigawatts (GW) d'éoliennes qui seront installées chaque année au large des côtes européennes, selon PwC. "La France possède beaucoup d'atouts pour capter la croissance de ce marché", assure Philippe Degonzague, responsable du groupe stratégie de PwC, citant notamment les 3.500 km de côtes de l'Hexagone et un savoir-faire "fort".

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Les ports britanniques se battent pour desservir les éoliennes en mer (La Tribune)

Trois ports se battent pour tenter d'obtenir les millions d'euros d'investissement et les milliers d'emplois qu'apporteront les futures éoliennes en mer. A perte de vue s'étendent des voitures, rangées en lignes parallèles sur des kilomètres. Au bout de ce dépôt de véhicules neufs s'écoulent les eaux glacées de l'Humber, au nord-est de l'Angleterre, dont l'estuaire est large de cinq kilomètres à cet endroit. Difficile d'imaginer que c'est ici, sur cet immense terrain de 880 hectares quasiment en friches, que pourrait se jouer l'avenir de l'éolien britannique.

Le prometteur Able UK, qui a acheté et assemblé les terrains depuis une décennie, souhaite y installer un gigantesque quai portuaire de 1,5 kilomètre de long, pour y charger les éoliennes hautes de 180 mètres qui vont être installées au large des côtes britanniques. S'il prévoit ainsi plus d'un demi-milliard d'euros d'investissement, c'est pour répondre à l'accélération imminente de l'éolien en pleine mer en Grande-Bretagne....

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Le 4 janvier 2010

Eolien flottant. 14 M€ pour le projet lorientais Winflo (Le Télégramme)

Sur le marché de l'éolien flottant, la Bretagne veut jouer les poissons pilotes. Alors que les financements sont tombés pour le projet lorientais Winflo (14M€), les élus bretons seront ce matin à la BSM pour vanter le site d'essai au large de Groix. À Groix, on peut regarder au loin. En vain. Pas une pâle ne vient entraver la ligne d'horizon. L'énergie éolienne marine a pourtant de fervents supporters. Les élus bretons de tous bords, emmenés par Jean-Yves LeDrian, le président de Région, et les acteurs industriels seront à Lorient, ce matin, pour dire tout le bien qu'ils pensent de l'éolienne flottante Winflo. Et de son fort potentiel de développement économique et technologique.

14M€ de crédits - Ce projet, porté par la société lorientaise Nass & Wind (50 salariés) à la tête d'un solide consortium de cinq partenaires (DCNS, Saipem, Ifremer, Ensta Bretagne et In Vivo), ambitionne de devenir la tête de pont de la filière française. Un choix qui fait consensus chez les élus bretons qui voient là un gisement d'emplois. Et une réponse à la dépendance énergétique de la péninsule armorique…..

2 commentaires

MENDAHL

UN MIRAGE CONTREPRODUCTIF

La filière poursuit une logique purement financière, sans préoccupation écologique, cherchant à faire feu de tout bois pour l'obtention de facteurs d'enrichissement sans cause. D’un coté la défiscalisation totale des bénéfices (plusieurs techniques possibles), les tarifs largement subventionnés, les taxes sur le consommateur et des techniques coûteuses de collecte et de distribution pèsent sur le prix de l’énergie et pénalisent consommateurs et entreprises. De l’autre, cette filière produit sans scrupules de nouvelles nuisances écologiques ou portant atteinte à l'environnement qualitatif, à d’autres secteurs économiques ou culturels, et à l’économie en général comme facteur de gâchis de ressources et d’appauvrissement.

http://lecercle.lesechos.fr/economie-societe/energies-environnement/221132586/energies-renouvelables-le-scandale-financier

Ajouté le 04 janvier 2011 à 10h10

ROXANEDU

Argent gaché

J'invite les lecteurs à consulter le site de RTE ce qui leurs permettras de constater l'inutilité de l'éolien en France!

Pour la Bretagne c'est encore pire.

Quand nous manquons d'éléctricité, l'éolien ne produit rien, il fait alors très froid et il n'y a pas de vent, par contre quand l'éolien produit un peu, nous n'en avons pas besoin et l'électricité achetée à prix d'or aux exploitants d'éoliennes est alors revendu à bas prix aux pays voisins!

Devinez qui en assume le coût?

Nos politiques courent après des solutions qui n'en sont pas dans l'espoir de créer quelques emplois éphémères à coûts de subventions tout en se donnant une "bonne" image d'écolos protecteurs de la planète!!

Le résultat de tous cela sera simplement une facture de plus en plus lourde pour le consommateur qui aurait bien mieux à faire de son argent pour isoler au mieux son habitation et donc consommer moins d'électricité.

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Le 14 janvier 2011

Morbihan. Des cartes pour canaliser l'éolien en mer ‘Le Télégramme)

Le comité local des pêches de Lorient sort une cartographie des zones de pêches du littoral. Le but: définir des secteurs où pourraient être implantées des éoliennes. Une zone a été proposée à Nass & Wind.

Savoir qui pêche quoi, où, comment, à quelle période, en quelle quantité, sur toute la bande côtière du Morbihan et tracer une carte avec toutes ces informations. AuComité local des pêches maritimes de Lorient, le monsieur cartes, c'est Bastien Malgrange, jeune diplômé en biologie, titulaire d'un master en expertise et gestion de l'administration du littoral. Depuis mars2010, il arpente les quais de Lorient, distribue des formulaires, pose des questions aux pêcheurs sur ce qu'ils ont de plus secret: leurs zones de pêche. «C'est un travail de recensement des activités de pêche pour aider à la concertation et à la décision pour l'installation des éoliennes marines», explique Bastien Malgrange. «Le but est de dresser une carte de l'activité, avec le nombre de navires, de marins, la production, les espèces pêchées, avec quelles techniques de pêche. Unecarte évolutive qui sera remise à jour chaque année». Il s'agit, pour les professionnels de la pêche, de mettre leur grain de sel dans l'irruption de l'éolien marin sur leur terrain de jeu. Plutôt que de subir une décision qui finira par tomber un jour où l'autre, autant accompagner le mouvement et travailler avec les promoteurs de projets comme Nass & Wind. La zone d'études est certes celle du département, mais certains secteurs seront plus précis que les courreaux de Groix, ou la baie de Quiberon, qui ont bien peu de chance d'accueillir un jour un champ d'éoliennes.....

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Le 21 janvier 2011

Éolien en mer : trois projets retenus pour l'Ouest ? (Ouest France)

Le gouvernement aurait opté, hier soir, pour les projets d'éoliennes en mer de Port-en-Bessin, Saint-Brieucet Saint-Nazaire. Annonce officielle peut-être la semaine prochaine.

Jusqu'au bout, jusqu'aux ultimes arbitrages, les ministères de l'Écologie, de l'Industrie et des Finances n'ont cessé de ferrailler. La bataille de l'éolien maritime était engagée depuis un an. Bercy ne croit pas au miracle économique promis par le Grenelle de l'Environnement et le développement des énergies renouvelables. Alors que Nathalie Kosciusko-Morizet y voit « une source de croissance et de création d'emplois exceptionnels », la préférence de Bercy va à l'énergie nucléaire et à de nouvelles centrales EPR.

Matignon et l'Élysée ont arbitré. De sources concordantes mais confidentielles, l'objectif du Grenelle, qui était d'investir 25 milliards d'euros dans les éoliennes en mer, d'ici à 2025, pour une puissance de 6 000 mégawatts (MW), serait réduit à 2 000 MW. Sur onze sites potentiels envisagés, le gouvernement n'en retiendrait plus qu'une moitié. À l'Ouest, il s'agit des projets situés au large de Port-en-Bessin/Courseulles, de Saint-Brieuc et de Saint-Nazaire.

La France en retard...

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Eoliennes en mer : le Royaume-Uni en pointe, la France à la traîne (La Tribune)

Les mers d'Europe ont en 2010 vu surgir 51% d'éoliennes supplémentaires par rapport à 2009, indique ce jeudi l'association européenne de l'industrie éolienne (Ewea).

Quelque 308 éoliennes sont sorties des mers en Europe l'année dernière, rapporte ce jeudi l'association européenne de l'industrie éolienne (Ewea) ce jeudi dans un communiqué. 51% de plus qu'en 2009. Cela représente 883 mégawatts (MW) de nouvelles capacités de production d'électricité par le biais de ces nouvelles éoliennes réparties en neuf fermes dans cinq pays.

Le parc européen existant d'éoliennes en mer s'élève ainsi à 1.136 fin 2010 totalisant une capacité de production de 2.964 mégawatts. Autrement dit, toutes réunies, ces éoliennes peuvent fournir de l'électricité à près de 3 millions de foyers européens en moyenne, l'équivalent de la population de Berlin et Bruxelles.

Avec 1.341 mégawatts de capacité de production installés, le Royaume-Uni domine largement les autres pays européens dans le domaine de l'éolien en mer. Suivent ensuite le Danemark, les Pays-Bas et la Belgique. La France fait figure d'absente. Elle n'a, à ce jour, installé aucune éolienne aux larges de ses côtes malgré un objectif de développer 6.000 MW en offshore d'ici 2020…..

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Eolien offshore : EDF EN et Alstom, nouveaux alliés ambitieux (Sud Ouest)

Alstom et EDF Energies Nouvelles (EDF EN) n'ont pas attendu l'annonce officielle du gouvernement pour se positionner sur l'éolien offshore : les deux groupes viennent de signer un contrat d'exclusivité pour répondre conjointement à l'appel à projets qui devrait être lancé avant la fin du mois de janvier. Alstom estime que cet accord lui permettra de devenir un chef de file industriel de l’éolien offshore en France et l’un des leaders sur le marché mondial.

Des usines en France ? Alstom fournira en exclusivité les éoliennes offshore de 6 MW qu’il est en train de développer à EDF EN et ses partenaires pour équiper leurs futurs parcs éoliens en mer. Alstom envisage de créer en France plusieurs usines pour la production et l’assemblage de composants et vise également à fédérer d’autres acteurs français de la filière sur la R&D des équipements et l’ingénierie de la construction.

La turbine de 6 MW, dont le pilote en cours de construction sera installé d’ici à la fin de l’année, devrait être commercialisée en 2013. Alstom avait indiqué il y a quelques mois l’ouverture d’un site dédié à sa production en Europe mais le groupe n’a toujours pas arrêté son choix. « L’installation d’une usine dépend du marché qu’on pense avoir dans la zone », a précisé Denis Cochet, directeur marketing et commercial d’Alstom Power, à GreenUnivers. Les résultats de l’appel à projets seront donc un facteur décisif dans la création d’usines en France.

Montée en puissance d'Alstom dans l'éolien...

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Le 26 janvier 2011

Conseil des ministres (extrait)

L’éolien en mer

La ministre de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement a présenté une communication relative au lancement du programme de développement de l’énergie éolienne en mer.

La politique de la France en matière d’énergies renouvelables s’inscrit dans le cadre du Grenelle de l’environnement et des engagements pris par l’ensemble des pays européens lors de la présidence française de l’Union européenne. Il s’agit pour la France d’atteindre l’objectif de 23 % d’énergies renouvelables en 2020 dans la consommation d’électricité.

Avec un objectif de 6 000 MW installés à l’horizon 2020, l’installation d’un millier d’éoliennes représente un investissement d’environ 20 milliards d’euros. Il permettra à la France d’améliorer sa position dans l’industrie des énergies marines et de créer de nombreux emplois. Soutenu pendant 20 ans au travers du rachat de l’électricité produite par les éoliennes, cet investissement aura un impact progressif à partir de 2015 sur la contribution au service public de l’électricité, estimé à un peu moins de 4% de la facture d’électricité en 2020.

A la suite de la concertation menée depuis début 2009 sur chaque façade maritime par les préfets, le Gouvernement confirme le potentiel maximal de 3 000 MW de ce premier appel d’offres qui portera sur cinq zones :

  • Le Tréport (Seine-Maritime, Somme) - 110 km2, pour une puissance maximale de 750MW, la définition de cette zone tient compte des avis exprimés lors du débat public organisé en 2010 ;
  • Fécamp (Seine-Maritime) - 88 km2, pour une puissance maximale de 500MW ;
  • Courseulles-sur-Mer (Calvados) - 77 km2, pour une puissance maximale de 500MW ;
  • Saint-Brieuc (Côtes d’Armor) - 180 km2, pour une puissance maximale de 500MW ;
  • Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) - 78 km2, pour une puissance maximale de 750MW.

L’appel d’offres sera lancé en mai 2011, en vue d’une remise des offres en novembre 2011. La décision d’attribution, qui interviendra au premier semestre 2012, se fondera sur le prix d’achat de l’électricité, la qualité du projet industriel et l’insertion des projets dans leur environnement maritime, en tenant notamment compte des activités de pêche. Les installations pourront alors être mises en service progressivement à partir de 2015.

Ce programme complète le soutien annoncé en décembre dernier dans le cadre des investissements d’avenir à des projets innovants de démonstrateurs exploitant les énergies marines, notamment l’éolien flottant, l’énergie hydrolienne ou l’énergie des vagues.

Conseil des ministres du 26 janvier 2011

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Éolien en mer. Pas d'euphorie en baie de Saint-Brieuc (Le Télégramme)

Nicolas Sarkozy a confirmé, hier, à Saint-Nazaire, le lancement d'un appel d'offres pour la construction d'éoliennes en mer. Dans la baie de Saint-Brieuc, l'un des sites retenus, on accueille la nouvelle plutôt froidement.

La France aura bel et bien son parc éolien offshore. NicolasSarkozy a profité de sa venue, hier, à Saint-Nazaire (44) pour annoncer la nouvelle. Un appel d'offres pour la construction de 600 éoliennes sera lancé au deuxième trimestre 2011. Le projet porte sur une production de 3.000 mégawatts et un investissement d'environ 10milliards d'euros. La ministre de l'Écologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, a confirmé que Saint-Brieuc faisait partie des sites choisis (*). Une information qui ne ravit pas les acteurs locaux. Qu'ils soient pêcheurs, élus ou responsables associatifs. «Nous ne sommes pas résolument contre mais pas enthousiastes non plus», résume Pierre Pelan, membre d'un collectif d'associations sur le secteur d'Erquy. Le son de cloche est le même du côté des pêcheurs. «Nous ne sommes pas contre mais nous défendons notre économie avant tout», explique le président du comité régional des pêches, André Le Berre.

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Éoliennes en mer : le pôle mer soulagé (Ouest France)

« C'est une bonne nouvelle pour la filière des énergies marines. » Patrick poupon, directeur du pôle mer Bretagne à Brest se réjouit de l'annonce faite hier par Nicolas Sarkozy à Saint-Nazaire. Cinq sites sont retenus en Bretagne et Normandie pour l'implantation de 3 000 MW d'éoliennes en mer (600 machines les plus puissantes aujourd'hui) d'ici 2015. L'appel à projets est lancé. « La décision, prévue à l'automne dernier, tardait un peu. Les investisseurs financiers et industriels étaient en attente. »

Les voici rassurés. Le pôle mer soutient des projets de recherche-développement pour l'éolien flottant, les hydroliennes et houlomoteurs. Bien moins avancés donc que les éoliennes posées, très développées en Angleterre et Europe du Nord. « Mais c'est indispensable de passer par cette étape pour construire une filière industrielle. C'est le point zéro. Il y aura des retours d'expérience sur l'acceptabilité, la logistique portuaire et les technologies marines. »

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Le Havre et Saint-Nazaire : futurs pôles de l'éolien offshore français (Energies de la mer)

Il n'aura échappé à personne que trois des cinq sites d'installation de parcs éoliens offshore retenus hier par l'Etat sont situés sur les côtes normandes (Courseulles-sur-mer, Fécamp, Dieppe-Le Tréport). Si l'on ajoute à cela une position géographique privilégiée (Manche / Mer du Nord) par rapport aux futures fermes du littoral Sud du Royaume-Uni, (n°1 dans le domaine pour encore de nombreuses années), le Port du Havre pourrait bien faire figure tout à coup de pôle incontournable dans le domaine de l'éolien offshore européen. C'est pourquoi sans doute, la région Havraise a choisi, depuis déjà quelques temps, de se positionner comme un centre industriel de premier plan pour cette filière. Les acteurs locaux, sous l’impulsion de Havre Développement, l 'un des 4 clusters français dédiés à l’éolien offshore, se préparent en effet depuis un an à mettre en place une filière capable de répondre à l’ensemble des besoins des développeurs de parcs, notamment en constituant des groupes de travail (industrie et logistique ; innovation et composants ;....

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Eoliennes en mer : les pêcheurs veulent être associés au projet (AFP)

Les pêcheurs veulent être associés au projet d'implantation d'éoliennes en mer, selon un communiqué publié mardi par le CNPMEM (Comité national des pêches maritimes et des élevages marins), qui représente ce secteur professionnel.

"Les pêcheurs ne sont pas opposés à l'éolien en mer, à condition qu'ils soient associés le plus en amont possible à son développement et que la compatibilité avec les activités de pêche soit assurée, dans la mesure du possible", indique le comité.

Dans ce contexte, le CNPMEN "rappelle qu'il souhaite être étroitement associé à la rédaction du cahier des charges de l'appel d'offres pour l'éolien en mer".

Par ailleurs, le CNPMEM a regretté que certaines zones n'aient pas été retenues (Méditerranée et Ile d'Yeu) pour la première tranche de 3.000 mégawatts le long du littoral, car cela aurait permi une "meilleure répartition" du parc des éoliennes.

Ce mardi, le président de la République Nicolas Sarkozy a annoncé à Saint-Nazaire le lancement, au 2e trimestre 2011, d'un appel d'offres pour la construction d'éoliennes en mer d'une capacité de 3.000 mégawatts, ce qui représente un investissement d'environ 10 milliards d'euros.

Ce premier appel d'offres porte sur cinq zones de développement de ce type d'énergie, situées sur la façade Atlantique et la Manche.

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Le 27 janvier 2011

Le littoral de Normandie appelé à devenir le leader de l'éolien offshore (Drakkaronline)

Comme attendu, le président de la République a annoncé mardi 25 janvier à Saint-Nazaire l’ouverture au 2ème trimestre 2011 d’un appel d’offres pour la construction d’éoliennes en mer d’une capacité de 3 000 mégawatts pour un investissement estimé à 10 milliards d’euros.

L’appel d’offres porte sur l’ axe Atlantique-Manche sans qu’il ait été précisé exactement lors du discours les zones concernées mais les documents diffusés précédemment et confirmés par le ministre de l’Environnement Nathalie Kosciusko-Morizet dévoilent les cinq sites qui devraient accueillir les 600 éoliennes pour une mise en service en 2015 : Saint-Nazaire,Saint-Brieuc, Courseulles-sur-mer, Le Tréport, Fécamp, auxquels il conviendrait d’ajouter celui de Veulettes-sur-Mer.

L’objectif est de « faire émerger une filière nationale performante » susceptible de créer 10 000 emplois. Le chef de l’Etat qui a indiqué que l’appel d’offres a été reporté pour que « les industriels du secteur se structurent » a annoncé qu’une enveloppe de 100 M€ serait débloquée afin « d’accompagner le développement de la filière »….

Le maire du Tréport : une hérésie !

« C’est une hérésie : Au Tréport, nous n’en voulons pas de ces éoliennes et les déclarations du président de la République ne font que renforcer dans notre conviction de nous battre ».

Alors que le plus important projet à ce jour en France avec un parc de 141 éoliennes se situe au large de sa commune, le maire du Tréport, Alain Longuent (PC) détonne dans le concert de satisfactions. Il juge que les éoliennes auront « un effet dévastateur ». « Aurait-on idée de les mettre au large de Deauville ou du Mont-Saint-Michel car on sait que cela aurait des conséquences néfastes sur le tourisme.

Pour le Tréport, c’est la même chose et c’est pourquoi les professionnels du tourisme n’en veulent pas ». Il se fait surtout le porte-parole des pêcheurs qui craignent pour leur activité « le jour où nous n’aurons plus de bateaux de pêche, nous sommes morts ». Le maire donne alors « rendez-vous au président de Région pour qu’il assume devant les pêcheurs son choix délibéré de soutien à l’éolien ». Sur un plan plus large, Alain Longuent dénonce « une politique de l’énergie qui va enrichir les investisseurs et pénaliser les consommateurs en leur imposant des prix du kW/h deux fois supérieur » et il ne croit pas que les industriels français pourront « rattraper leur énorme retard par rapport aux Danois et aux Allemands ».

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11 février 2011

« Nous espérons être les premiers à raccorder un parc éolien offshore au réseau »

Jean-Michel Germa, Président de la Compagnie du Vent (groupe GDF Suez)

« Nous espérons être les premiers à raccorder un parc éolien offshore au réseau »

La Compagnie du Vent a été la première à installer une éolienne sur le sol français, il y a vingt ans. Quel regard portez vous sur le développement de la filière et sur le retard pris par la France dans l’éolien offshore ?

Il n’y a pas de retard. En tout cas, s’il y en a un, nous sommes en train de le combler. L’appel d’offres lancé par le gouvernement fait de cette énergie un enjeu de politique industrielle. La France n’est pas un pays désindustrialisé, nous avons toutes les compétences pour relever le défi de l’éolien offshore, que ce soit pour la fabrication des éoliennes ou l’installation et le raccordement des parcs en mer. La présence de ces compétences, ainsi que la motivation des entreprises hexagonales, ont convaincu l’Etat de lancer cet appel d’offres. On estime que l’éolien offshore devrait créer à lui seul 10 000 nouveaux emplois dans notre pays d’ici 2020.

Votre projet de parc offshore des Deux Côtes, lancé en 2005, s’est jusqu’à présent heurté à de nombreux obstacles administratifs. Etes-vous confiant quant à sa réalisation ? Suite...

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Le 19 mars 2011

Énergies marines. La Bretagne à la pointe (Le Télégramme)

La société quimpéroise Sabella a dévoilé, hier, la maquette de l'hydrolienne qui sera immergée dans le Fromveur, à Ouessant, en janvier prochain. L'occasion pour Jean-Yves Le Drian de rappeler sa volonté de faire de la Bretagne une véritable plateforme en matière d'énergies renouvelables. Il aura fallu dix années de recherches aux ingénieurs de la société Sabella pour mettre au point un programme baptisé «Eussabella». Programme majeur dans l'actualité des énergies marines renouvelables qui pourrait permettre l'indépendance énergétique des îles non raccordées au continent. La clé: une solution hybride alliant hydroliennes et stockage. Sur21 projets présentés, «Eussabella» fait partie des cinq retenus par le gouvernement dans le cadre des investissements d'avenir (anciennement Grand emprunt).

Pièces assemblées à Brest....

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Le 26 avril 2011

Areva : vers une alliance avec GDF Suez dans l'éolien en mer ? (Boursier.com)

Vers une alliance GDF Suez / Areva ? A en croire "Les Echos" du jour, les deux groupes français seraient sur "le point d'annoncer un partenariat dans l'éolien en mer" afin de répondre à l'énorme appel d'offres de 10 Milliards d'euros que prépare la France. Le groupe de BTP et de concessions, Vinci, ainsi que le danois, DONG Energie, pourraient également faire partie du consortium, précise le quotidien. La firme dirigée par Xavier Huillard apporterait son expertise en génie civil tandis que la société scandinave apporterait son savoir-faire dans l'éolien off-shore.

"Les deux acteurs vont se regrouper au sein d'un consortium afin de répondre à cet appel d'offres de 3.000 méga-watts, dont le cahier des charges précis doit être dévoilé en mai. L'un (Areva) apporte sa compétence de fabrication des éoliennes, l'autre (GDF Suez), son expérience de producteur d'électricité", analyse le journal. Cette alliance fait écho à l'accord signé entre Alstom et EDF Énergies Nouvelles pour répondre à cet appel d'offres. "La désignation des vainqueurs doit intervenir en mars 2012. Une décision lourde à quelques semaines des élections présidentielles...", souligne enfin le quotidien.

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Le 23 juin 2011 : "syndrome éolien"

Normandie. Eoliennes en mer : avancée des travaux en Normandie (Paris Normandie)

Le 23 et 24 juin 2011 se tiennent les 4eme rencontres internationales du Havre (Seine-Maritime). Les professionnels vont se pencher sur les conditions de mise en place de la filière industrielle éolien offshore. L'occasion pour nous de faire le point sur les projets en Normandie.

L'Europe s'est engagée à produire proprement 20% de son énergie d'ici 2020, hors nucléaire. Les deux Grenelle de l'environnement ont confirmé cet engagement au niveau français. Pour se faire, la France a choisi d'imiter ses voisins nordiques et concentre son action dans le développement de son parc éolien.

Actuellement, notre parc éolien compte 2 000 machines. Afin de remplir les objectifs fixés, 6.000 nouvelles machines doivent trouver un site.

Critiques

Les éoliennes à terre ont autant de sympathisants que de détracteurs. Comme par exemple à Thil-en-Vexin où la dernière réunion d'information sur le sujet a tourné au bras de fer entre le maire et ses administrés. Les habitants craignent d'être incommodés par le bruit, l'effet stroboscopique ou encore les lumières présentent au sommet.

L'éolien maritime semble donc être la solution à ces problèmes. Mais d'autres critiques s'élèvent alors. Tout d'abord les marins-pêcheurs ne souhaitent pas voir leurs zones de pêche réduites par ces parcs. Ensuite, les protecteurs de la nature avancent un risque important de détérioration de la faune et de la flore marine ainsi qu'une mise en danger potentielle des oiseaux circulant dans ces zones d'implantation.

Les collisions sont, bien sur, le premier risque encouru par les oiseaux. Le nombre d'oiseaux tués dépend de plusieurs facteurs : zone d'implantation (couloirs migratoires, espèces autochtones...), visibilité... Le taux annuel varie entre 0.01 et 30 bêtes par éolienne. Les espèces diurnes sont les plus touchés. De nuit, malgré un faible éclairage, les oiseaux aperçoivent trop tard l'éolienne. De même, la perte de spécimens rares ou avec une durée de vie longue et une faible reproductivité peut être catastrophique pour la biodiversité d'une région.

Les poissons, quant à eux, bénéficient, généralement, de l'implantation de parc offshore. Les pays nordiques se sont lancés dans les éoliennes en mer il y a une vingtaine d'années. Ils ont donc pu observer l'impact de ces infrastructures sur le milieu marin. Selon eux, ces zones n'étant plus exploitées par les pêcheurs, la faune se développe largement et le parc devient un lieu de reproduction protégé. Néanmoins, quelques voix commencent à avancer certains phénomènes néfastes. Entre autres, certains chercheurs ont observé un stress accru chez les poissons évoluant dans ses eaux. Les symptômes décrits sont proches de ceux imputés au "syndrome éolien" humain étudié par Nicole Lachat, biologiste jurassienne.

Plusieurs projets sont actuellement à l'étude en Normandie.

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Le 25 juin 2011

Gironde : Les éoliennes, un atout économique (Sud Ouest)

Le projet éolien sur l'avant-port du Verdon devrait être pourvoyeur de très nombreux emplois

Samedi à Soulac, les maires de la CdC Pointe du Médoc, autour du président Xavier Pintat, le cabinet d'études Erea, Éric Poder, le consultant charentais en environnement, ont présenté le projet de création d'une zone de développement éolien (ZDE) en Nord-Médoc, capitale pour le développement économique du territoire, mais qui soulève des craintes côté charentais.

Ils avaient d'ailleurs effectué la traversée réclamant des éclaircissements et des garanties sur une pollution visuelle minimale. On aurait pu penser que les Médocains, pourtant intéressés au premier chef par l'ensemble du projet, manifestement favorables en majorité - si l'on en croit les élus et les partenaires -, se seraient davantage mobilisés.

Pour Frédéric Boudeau, le directeur de la CdC, le bilan de cette réunion publique apparaît satisfaisant. Le projet suivra son cours et Xavier Pintat l'a précisé lors de la réunion, il s'est engagé à le présenter à Dominique Bussereau et Didier Quentin.

Les Charentais inquiets

Il s'agit de se positionner dans le plan gouvernemental du déploiement de l'éolien et de ne pas faire échouer une telle opportunité. « Le Médoc n'est pas le jardin paysager de la Charente-Maritime, a-t-il prévenu. Je comprends les inquiétudes des riverains charentais. Ils méritent que je prenne le temps de leur répondre, mais il ne faut pas minimiser les effets positifs du projet en termes d'emploi et de développement économique durable.

Cette étude est un document de planification électrique qui respecte les critères environnementaux ; elle identifie les potentialités, mais ne constitue en aucun cas un permis de construire. Chaque permis de construire déposé - si la ZDE est acceptée par l'État - fera ensuite l'objet d'une étude d'impact et d'une enquête publique. »

L'association environnementale Soulac Agora Énergie a produit une argumentation solide en faveur des éoliennes. De plus, les 1 000 emplois potentiels seront également accessibles aux deux rives.

Selon Éric Poder, qui a réalisé des photos avec un drone, afin de matérialiser l'impact visuel des éoliennes verdonnaises depuis Talmont, à 14 km, une éolienne de 150 m de hauteur mesure la taille d'une allumette tenue à bout de bras, plus ou moins nette selon la météo.

Un appel d'offres en juillet...

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Le 12 juillet 2011

Éoliennes en mer. Un appel d'offres pour 600 machines (Le Télégramme)

Le gouvernement a lancé, hier, un appel d'offres pour 600éoliennes en mer d'une capacité de 3.000mégawatts à installer d'ici 2015. La Bretagne est concernée par deux sites, un au large de Saint-Brieuc et l'autre au large de Saint-Nazaire.

Initialement prévu pour début 2011, le lancement de l'appel d'offres, ouvert aussi aux étrangers, a pris du retard. D'une part, il n'y avait pas suffisamment de sites pour lancer la totalité du projet en une seule phase. D'autre part, la rédaction du cahier des charges a été longue pour «s'assurer que cela valorisera au mieux les atouts» de la France, selon une source proche du dossier. La date limite de dépôt des dossiers est fixée au 11janvier 2012, auprès de la Commission de régulation de l'énergie (CRE). Celle-ci disposera ensuite de deux mois et demi pour étudier les offres qui doivent répondre à trois types de critères: la qualité du projet industriel et social (qui compte pour 40% de la note finale), le prix d'achat de l'électricité proposé (40%) et le respect de la mer et de ses usages (20%). Les cinq sites retenus sont ceux duTréport (750MW) et Fécamp (500MW), en Seine-Maritime, Courseulles-sur-Mer (500MW, Calvados), Saint-Brieuc (500MW, Côtes-d'Armor) et Saint-Nazaire (750MW, Loire-Atlantique).

1.200 éoliennes d'ici 2020

Un second appel d'offres, portant également sur 3.000MW, sera lancé en avril2012 dans la foulée de l'annonce des lauréats du premier, avec un éventuel ajustement du cahier des charges. L'objectif étant d'investir 20milliards d'euros pour installer 1.200éoliennes en mer produisant 6.000MW d'ici 2020, soit 3,5% de la consommation française d'électricité. «Mon objectif, c'est de créer des emplois en France», a déclaré la ministre de l'Écologie, NathalieKosciusko-Morizet qui table sur 10.000 emplois. Par ailleurs elle estime que «cette énergie décarbonée est aussi moins impactante en termes de paysage que la plupart des énergies alternatives sur terre».

Des filières régionales....

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Le 9 août 2011

Normandie. Éoliennes : la ministre de l’Ecologie veut rassurer les pêcheurs (Ouest France)

Nathalie Kosciusko-Morizet n’a pas croisé de pêcheurs, ce matin, en longeant la Côte de Nacre entre Courseulles et Arromanches. En visite avec son collègue à l’Éducation et à la jeunesse Luc Châtel, la ministre de l’Écologie et du Développement durable a tout de même réagi à l’inquiétude exprimée hier par les comités de pêche du secteur. Ces derniers trouvent inacceptable que « la zone retenue pour le projet éolien offshore soit passée de 35 à 77 km2. »

Nathalie Kosciusko-Morizet affirme « beaucoup travailler depuis le début avec les pêcheurs qui sont parmi les premiers concernés ». Elle rappelle que « la conciliation des usages à la mer fait partie du cahier des charges qui accompagne l’appel d’offres lancé aux entreprises ». Même si des spécialistes de l’Ifremer doute de l’efficacité de l’idée au large de la Côte de Nacre, la ministre propose entre autres « la création de récifs artificiels au pied de mâts éoliens ». Outre une manne d’emplois industriels et de maintenance à l’année. Elle a aussi évoqué l’aspect financier en indiquant que 35 % de la taxe sur l’éolien offshore seraient reversés aux pêcheurs.

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Le 9 août 2011

L’éolien français profite aux grands groupes du nucléaire et aux fabricants étrangers (Le Monde)

Après des années de tergiversations, la France va se doter de ses premières éoliennes offshore. Lundi 12 juillet, le gouvernement a présenté les modalités de son appel d’offres pour la réalisation, d’ici 2015, de cinq parcs éoliens en mer, soit quelque 600 turbines au large des côtes françaises, représentant une puissance totale de 3 000 MW. Un second appel à projets sera lancé en avril 2012, pour une puissance équivalente. Sur le plan environnemental, l’objectif est de porter à 20 % la part des énergies renouvelables en France, comme prévu par le Grenelle de l’environnement. Quant à l’économie, le gouvernement mise sur un développement de la filière éolienne, avec 10 000 emplois créés. Mais en réalité, ces appels à projets devraient en premier lieu profiter aux grands groupes industriels français du nucléaire ainsi qu'aux leaders étrangers de l’éolien.

Dans l’Hexagone, les principaux acteurs de la filière éolienne, qu’elle soit terrestre ou maritime, sont en effet quasiment les mêmes que ceux du nucléaire. Ce sont des sociétés cotées du CAC 40, souvent à capitaux d’Etat : Areva, EDF, GDF Suez, Alstom. Deux consortiums se sont déjà positionnés pour l’appel à projets du gouvernement. Le premier, qui vise les sites de Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor) et de Courseulles-sur-Mer (Calvados) regroupe autour d’EDF, le groupe d’infrastructures de transport Alstom, le n°2 du BTP Bouygues et le danois Dong Energy, qui gère onze parcs éoliens offshore en Europe.

Un autre groupement réunit GDF Suez, le n°1 du nucléaire Areva, le groupe énergétique espagnol Iberdrola et le n°1 du BTP, Vinci. Eux espèrent décrocher les sites de Courseulles, Fécamp et du Tréport (Seine-Maritime). Enfin, la Direction des constructions navales systèmes, dont l’Etat est actionnaire à 75 %, et les chantiers navals STX (où l’Etat a encore 33 % des parts et Alstom 17 %) visent le site de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique).

Pas vraiment de place, donc, pour les PME françaises dont le cœur de métier réside seulement dans l’éolien, comme Converteam, Rollix Defontaine ou Leroy-Somer. "Compte tenu de l’importance des appels d’offres, de plusieurs milliards d’euros chacun, seuls les grands groupes industriels, qui veulent diversifier leur activité, sont capables de mettre de l’argent sur la table", justifie Philippe Gattet, directeur d'études au cabinet d'études Xerfi, qui a publié une analyse Le marché français de l’éolien à l’horizon 2020.

Certes, un tel projet industriel va à coup sûr drainer de l’emploi. "Le développement de l’éolien onshore a déjà créé 10 000 emplois et fait vivre près de 250 PME sous-traitantes. On peut espérer que l’offshore génère les mêmes besoins, de l’installation des machines à leur maintenance", assure Nicolas Wolff, président de France énergie éolienne, la branche éolienne du syndicat des énergies renouvelables. Le ministère de l’écologie table ainsi sur la création de 10 000 emplois directs dans l’offshore à l’horizon 2020.

Mais comme pour l'onshore, les PME et TPE risquent fort d'être cantonnées à l’activité de sous-traitance, pour construire de petits équipements comme des mâts, pales ou roulements, ou réaliser des installations dans les métiers des génies civil et électrique. "Les entreprises françaises sont absentes des secteurs industriels à forte valeur ajoutée. Car dans l’éolien, les trois-quarts du prix est capté par les turbines, dont la technologie n’est pas présente en France. Au final, l’appel d’offres va beaucoup favoriser les groupes industriels étrangers", livre Philippe Gattet....

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Le 18 août 2011

L'implantation d'éoliennes en zones Natura 2000 peut être interdite (Actu-Environnement)

Une réglementation interdisant l'implantation d'éoliennes en zones Natura 2000 n'est pas contraire au droit de l'UE selon une décision de la Cour de justice rendue le 21 juillet dernier. Certaines conditions s'imposent toutefois.

Les directives "habitats" et "oiseaux", de même que celles relatives à la promotion de l'énergie renouvelable, ne s'opposent pas à une réglementation qui prévoit, indépendamment de toute étude d'impact, l'interdiction absolue de réaliser des éoliennes non destinées à l'autoconsommation sur des sites appartenant au réseau Natura 2000.

L'interdiction doit toutefois respecter les principes de non-discrimination et de proportionnalité.

Refus d'implantation des éoliennes dans un parc national

Cette décision a été rendue par la Cour de justice sur une question préjudicielle posée par une juridiction italienne, le Tribunale amministrativo regionale per la Puglia, dans le cadre d'un contentieux opposant deux sociétés à la région des Pouilles.

Le litige portait sur un refus d'autoriser l'installation d'éoliennes sur des terrains situés dans le périmètre du parc national de l'Alta Murgia, zone protégée et classée en tant que site d'importance communautaire et zone de protection spéciale, faisant partie du réseau écologique Natura 2000, alors qu'aucune évaluation préalable des incidences environnementales du projet sur le site n'avait été effectuée.

Absence d'étude d'impact mais…

Selon la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE), "les directives «habitats», «oiseaux», 2001/77 et 2009/28 doivent être interprétées en ce sens qu'elles ne s'opposent pas à une réglementation qui interdit l'installation d'aérogénérateurs non destinés à l'autoconsommation sur des sites appartenant au réseau Natura 2000, sans aucune évaluation préalable des incidences environnementales du projet sur le site spécifiquement concerné, pour autant que les principes de non-discrimination et de proportionnalité sont respectés".

…respect du principe de non-discrimination

Concernant la vérification du respect du principe de non-discrimination, il appartient à la juridiction italienne de vérifier si la différence de traitement entre les projets de construction des éoliennes et ceux concernant d'autres activités industrielles sur des sites Natura 2000 peuvent se fonder sur des différences objectives.

Elle devra notamment tenir compte des dangers représentés par les éoliennes pour les oiseaux, tels que "les risques de collision, les perturbations et déplacements, l'effet "de barrière" forçant les oiseaux à changer de direction ou la perte ou la dégradation des habitats".

"Il convient donc que la mesure d'interdiction, pour être légale, n'ait pas pour but recherché le seul fait d'interdire des éoliennes, ce qui en ferait alors une mesure discriminatoire", analyse Arnaud Gossement, avocat spécialisé en droit de l'énergie. " Cette mesure doit être motivée au regard des exigences liées à la protection de la biodiversité".

… et respect du principe de proportionnalité

Afin de vérifier le respect, cette fois, du principe de proportionnalité, la juridiction de renvoi doit tenir compte du fait que la réglementation en cause est "limitée aux seuls aérogénérateurs, à l'exclusion d'autres formes de production d'énergie renouvelables telles que les installations photovoltaïques".

De même que du fait qu'elle s'applique "exclusivement aux nouvelles installations éoliennes à des fins commerciales, les aérogénérateurs destinés à l'autoconsommation avec une puissance égale ou inférieure à 20 kW étant exclus du champ d'application de cette interdiction".

"Ainsi, pour la CJUE, la mesure d'interdiction ne doit pas freiner le développement de toutes les énergies renouvelables en général et ne doit pas viser toute forme de production d'énergie éolienne", précise Arnaud Gossement.

Choix de la zone d'implantation

"Cet arrêt ne signifie pas que toute collectivité publique (…) peut demain et sans condition interdire toute éolienne en zone Natura 2000", conclut Arnaud Gossement. "Cet arrêt signifie cependant qu'une telle interdiction peut être prononcée et n'est pas en soi illégale."

Il s'agit, en tout état de cause, d'une sérieuse mise en garde quant au choix de la zone d'implantation des futures éoliennes, au moment même où le nouveau cadre réglementaire de l'éolien se précise.

Laurent Radisson

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Le 8 septembre 2011

Eolien offshore: le recours de la FED évoque la concurrence (Energie 2007)

La Fédération environnement durable (FED) a déposé un recours gracieux pour attaquer l'appel d'offre* portant sur des installations éoliennes de production d’électricité en mer en France métropolitaine (éolien offshore). D'autres organismes, les pêcheurs du Tréport, les riverains, plusieurs associations de riverains (Noirmoutier, La Baule, Saint Brieuc, Arromanches - Association Port Winston Churchill, Veulettes-Fécamp, Le Tréport) ainsi que le maire du Tréport se sont associé à ce recours.

Il a été déposé le 5 septembre auprès des ministres de l'Ecologie et de l'Economie avec copie au ministre de la Pêche. Les juristes de la FED "ont décelé un certain nombre d'irrégularités" dans ce cahier des charges.

Le recours, précise la FED, ne concerne pas la seule "pollution visuelle". S'il s'agit effectivement d'un "élément d'opposition au projet, elle est très loin d'être la seule cause des opposants aux éoliennes". D'autres motifs sont invoqués: la pollution marine et la mise en concurrence. "Notre recours pose la question du délai de 6 mois, imparti pour répondre à l'appel d'offres, indique Hervé Texier. On voit bien que 6 mois, pour des sociétés qui ne sont pas au fait de l'éolien marin, c'est trop court. Il leur sera impossible de déposer un dossier sérieux. Ca s'adresse à des grands groupes et ça pose un problème de concurrence".

Dans ses griefs, la FED évoque également l'impact sur les tarifs de l'éolien offshore. "Le coût de l'électricité en mer est 5 fois supérieur à celui de l'électricité produite actuellement par les électriciens. La charge différentielle est financée par un dispositif totalement dérogatoire du droit commun qui fait payer le contribuable et le consommateur pour le fonctionnement d'une activité structurellement déficitaire". Pour la FED, ce dispositif, c'est-à-dire la CSPE, est "en soi inacceptable socialement et économiquement une tromperie".

Le recours ferait également état de "pollutions marines (...) largement sous-évaluées", mais aussi de "risques de sécurité maritime".

Enfin, la FED met en avant des annonces d'emplois "souvent fictives et orientées sur la mise en place d'un dispositif fiscal et réglementaire favorable qui permet des profits faciles et à court terme en laissant à la charge de la collectivité les pertes à venir" tout en stigmatisant l'appel d'offres "conçu pour favoriser l'obscurité de ce dispositif et les intérêts de ses bénéficiaires. Le mensonge des effets d'annonces se démontre facilement: on parle d'un projet de 3.000 MW qu'on compare à deux grosses centrales nucléaires : en fait, les installations n'ayant un rendement que de 25 % (à cause du vent), le projet ne pourra au mieux produire que l'équivalent d'une demi-centrale... et encore de façon aléatoire", estime l'association.

En appelant à la fin du gaspillage de l'argent public**, la FED estime que son recours devrait susciter des réactions hostiles du "lobby éolien: les consortiums qui se sont créent autour d'Areva, d'EDF, de GDF-SUEZ, les "clusters", les banques et les fabricants d'aérogénérateurs étrangers ne vont probablement pas apprécier cette attaque contre un gâteau de 10 milliards d'euros de subventions publiques généreusement mis à leur disposition par le gouvernement français"….

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Le 22 septembre 2011

Les éoliennes offshore, ces paradis marins (Courrier international)

Contre toute attente, un parc d’éoliennes au large des Pays-Bas abrite une nature foisonnante.

Le parc éolien situé au large de la petite ville d’Egmond aan Zee, dans la province de la Hollande-Septentrionale, aux Pays-Bas, a généré un nouvel écosystème sur le fond marin. C’est ce qui ressort d’une étude réalisée par l’Imares [Institut de recherche sur les ressources maritimes et les écosystèmes, installé à Wageningen], le Nioz [Institut royal néerlandais pour la recherche sur la mer] et le Bureau Waardenburg [société de conseil spécialisée dans l’écologie et l’environnement]. Ces trois organismes ont examiné l’impact du parc éolien construit en 2006 sur la vie au-dessous et au-dessus de la surface de l’eau. Le parc éolien offshore au large d’Egmond aan Zee appartient à NoordzeeWind, une coentreprise créée par Nuon et Shell. Ce sont ces deux entreprises qui ont commandé l’étude. Le parc compte 36 éoliennes et occupe 40 km2. Dans cette zone, aucun bateau n’a le droit de naviguer et la pêche est interdite. Le parc offshore a stimulé la biodiversité, affirme Han Lindeboom, professeur d’écologie marine à l’Imares. Les mâts des éoliennes et les pierres disposées autour forment un “substrat solide” qui, en peu de temps, a été colonisé, notamment par des moules, des algues, des anémones de mer et des crabes. Les chercheurs ont dénombré 37 espèces d’animaux benthiques (vivant sur le fond de la mer).

Concernant l’impact des éoliennes sur la vie des oiseaux, il semble limité. “Les éoliennes sont à une distance de 10 à 18 kilomètres de la côte et il s’est avéré que les oiseaux étaient relativement peu nombreux dans cette zone”, dit Han Lindeboom.

Cependant, on ignore le nombre d’oiseaux qui se font tuer par les pales en mouvement. Selon Han Lindeboom, il est dif­ficile à évaluer. “A l’aide de modèles, nous avons estimé que ce nombre était de l’ordre de 600 à 1 350 oiseaux par an.” Pour les poissons et les mammifères marins, comme les marsouins, le parc éolien forme un refuge. Il s’y trouve par exemple beaucoup de morues. “Comme la pêche y est interdite, les poissons y séjournent et peuvent devenir plus gros qu’ailleurs”, explique Han Lindeboom. Les chercheurs ont également déterminé qu’il y avait plus de marsouins à l’intérieur du parc qu’à l’extérieur. Apparemment, ceux-ci ne sont pas dérangés par le bruit produit par les éoliennes.

Le parc éolien fonctionne comme un nouvel habitat créé par l’homme, explique Han Lindeboom. “Je ne serais pas étonné de voir arriver bientôt des homards provenant de l’Escaut oriental [un bras de mer voisin]. Ou la raie bouclée, qu’on voyait communément ici autrefois, mais qui a disparu depuis.”

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