Baleine. Vers des quotas de chasse échangeables ! !


Les écologistes dépensent annuellement au moins 25 millions dans leurs campagnes pour sauver les baleines, affirment-ils. Et les profits des baleiniers sont d'à peine 30 millions. On peut donc présumer qu'il y a suffisamment d'argent pour payer ces derniers pour rester à quai.

14 janvier 2012

Baleine : Vers des quotas de pêche échangeables ?

En dépit du moratoire sur la chasse commerciale mise en place en 1986, le nombre de baleines tuées chaque année a plus que doublé depuis 20 ans. Il y a presque 2000 prises par année, dont 1000 pour fins «scientifiques» par le Japon.
Alors que se déroule le spectacle annuel des écologistes pourchassant les baleiniers dans les mers du Sud, un trio de scientifiques propose de mettre la tête des cétacés à prix... pour mieux les sauver.

Dans un article publié cette semaine dans la revue Nature, ces biologistes américains croient qu'un système de plafonnement et d'échange de permis de chasse à la baleine permettrait de freiner la chasse, voire de la faire cesser.

Mais il faudrait pour cela que les écologistes jouent le jeu, en achetant les permis. Ce qui est loin d'être sûr. «On n'est pas convaincus du tout de cette approche», dit Virginie Lambert-Ferry, responsable de la campagne Océans chez Greenpeace Canada.

Selon le système imaginé par les trois scientifiques, les baleiniers se verraient remettre un certain nombre de permis de chasse. Ils pourraient en vendre à leurs adversaires écologistes et «faire un profit sur les baleines sans même les chasser», affirment les chercheurs.

En 2010, une proposition de quota de prises a été rejetée par les membres de la Commission. Les nations baleinières comme les écologistes s'y opposaient. Mais en rendant les quotas de pêche échangeables, tous pourraient y trouver leur compte, estiment les chercheurs.

Les écologistes dépensent annuellement au moins 25 millions dans leurs campagnes pour sauver les baleines, affirment-ils. Et les profits des baleiniers sont d'à peine 30 millions. On peut donc présumer qu'il y a suffisamment d'argent pour payer ces derniers pour rester à quai.

Il en coûterait 13 000$ pour sauver un petit rorqual ou 85 000$ pour un rorqual commun.
Et que feraient les fameux «scientifiques» du monde entier sans leur ration annuelle d'un millier de baleines? La revue Nature dit «soupçonner qu'ils vont se débrouiller».

L'idée est lancée alors que le mode actuel de gestion de la chasse aux mammifères marins a fait la preuve de son inefficacité.

En dépit du moratoire sur la chasse commerciale mise en place en 1986 par la Commission baleinière internationale, le nombre de baleines tuées chaque année a plus que doublé depuis 20 ans.

Il y a presque 2000 prises par année, dont 1000 pour fins «scientifiques» par le Japon, 600 par des pays qui contestent le moratoire (Islande et Norvège) et 350 dans les régions arctiques, pour la subsistance..... Suite sur Cyberpresse

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Le 4 juillet 2012

Chasseurs de baleine, pêcheurs ?


Toujours pas de sanctuaire pour les baleines

Les pays pratiquant la chasse à la baleine ont gagné une nouvelle manche. Lundi 2 juillet, la commission baleinière internationale (CBI), réunie pour son assemblée annuelle jusqu'à vendredi à Panama, a rejeté la création d'un sanctuaire dans l'Atlantique Sud pour protéger les cétacés, notamment la baleine bleue, la baleine à bosse, la baleine franche australe et le rorqual commun. Au total, 38 de ses membres ont voté en faveur de la proposition et 21 s'y sont opposés. Or, pour être approuvé, le texte aurait dû recueillir au moins 75 % de voix favorables.

"Le but de cette motion était de renforcer davantage la protection des baleines : en cas de levée du moratoire, il existerait ainsi toujours des portions d'océans fermées à la chasse commerciale, explique Jean-Benoît Charrassin, maître de conférence au Muséum national d'histoire naturelle et membre du comité scientifique de la CBI. Mais cette proposition de sanctuaire était surtout politique, dans la lutte qui oppose les pays chasseurs aux Etats protecteurs."

Si un moratoire international interdit la chasse commerciale des baleines depuis 1986, et deux sanctuaires les protègent dans l'océan Indien (depuis 1979) et dans l'océan Austral (1994), certains Etats continuent néanmoins de capturer ces mammifères :
  • Le Japon, le premier d'entre eux, dispose ainsi d'une dérogation pour "prélever" des spécimens (entre 400 et 1 000 selon les années) au nom d'une pêche scientifique qui masque en réalité des activités commerciales.
  • La Norvège et l'Islande, qui ont posé une objection au moratoire, poursuivent, eux, une chasse commerciale (700 baleines pêchées, selon les derniers chiffres de 2010-2011 de la CBI).
  • Enfin, une poignée de pays, le Danemark au Groenland, les Etats-Unis en Alaska, la Russie et Saint Vincent et Grenadines (dans les Caraïbes), jouissent de dérogations pour mener une pêche de subsistance (soit 400 captures en 2010-2011). Mardi, la CBI a prolongé pour six ans les droits de chasse accordés aux peuples indigènes de ces trois derniers pays, par 48 voix contre 10….
(...)

La pêche à la baleine pourrait-elle décroître à l'avenir ? Le rapport de force au sein de la CBI, aujourd'hui au statut quo, pourrait évoluer en faveur des pays protecteurs en cas de fort développement de l'activité touristique liée aux cétacés. Le whale-watching (observation des baleines) intéresse en effet de plus en plus de pays côtiers pour attirer les touristes, notamment en Amérique du Sud.

Selon une étude présentée lors de la réunion de la CBI de 2010, cette activité pourrait potentiellement rapporter 3 milliards de dollars américains par an et créer 24 000 emplois dans le monde, soit des gains en mesure de contrebalancer les 2,1 milliards de dollars de recettes générées chaque année par le commerce de la viande de baleine. Source : Le Monde

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Le 28 juin 2012

Au Groënland, les baleines sont appréciées des touristes !!!



Une photo de baleine avec son baleineau pour fixer cet instant magique de liberté…

Puis, les touristes passent à l'acte : dégustation en plat principal…


Le Danemark devrait prochainement demander à la Commission Baleinière Internationale (CBI) d'augmenter les quotas de la pêche à la baleine
Une enquête révèle que la chair de baleine serait essentiellement consommée par des touristes venus de loin déguster ce plat.

Menée par la Whale and Dolphin Conservation Society (WDCS), l’un des principaux organismes caritatifs mondiaux dédiés à la conservation et au bien-être de tous les cétacés, elle souligne que la viande de baleine est plus servie aux touristes qu’aux locaux. En se rendant dans plusieurs restaurants et hôtels pour touristes du Groenland, mais aussi dans des supermarchés, ses auteurs ont rapidement et facilement eu accès à des portions de baleines et même de rorquals.

Ainsi, 24 des 31 restaurants visités servaient à la demande du client, le plus souvent de passage, de la viande de baleine boréale ou de petit rorqual. Un constat inquiétant qui a tout de suite alarmé les ONG.....

Photo : Wikipedia

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Le 4 novembre 2013

Détective Sea Shepherd !


« Parce que nous avons tous un rôle à jouer dans la sauvegarde des océans, et que nous pouvons tous, à notre échelle et individuellement, contribuer à protéger les êtres qui peuplent les mers, SEA SHEPHERD France vous propose de vous impliquer à ses côtés et de devenir un acteur important de ses combats: passez du simple consommateur au consommACTEUR, devenez un Détective Sea Shepherd !.. »

Pour plus de renseignements sur facebook

Festival du Vent : un film navrant et sans réflexion sur le "pirate" Paul Watson

Source : Politis par Claude-Marie Vadrot - 25 octobre 2013

Débat de très bonne tenue sur « les océans, notre terre » animé par Jean-Louis Caffier avec Isabelle Autissier et quelques autres, discussion qui a permis de rappeler à quel point la mer était menacée, dans l’indifférence quasi-générale, par les terriens et le réchauffement climatique.

De quoi faire oublier le navrant film (1) de Peter Jay Brown consacré au canadien Paul Watson, le fondateur en 1977 de l’association Sea Shepherd (en français berger des mers…). Ce film de commande qui dure 90 longues, très longues minutes est une véritable ode à celui qui se présente comme le « pirate des temps modernes »(sic). Non seulement le spectateur voit sa tête et doit boire ses paroles en moyenne toutes les 30 secondes, mais en plus le film fait disparaitre la moindre réflexion (si elle existe...) au profit de l’action, des bateaux qui se poursuivent et s’entrechoquent. Avec en prime un mépris souverain affiché pour les Indiens, les Péruviens ou les habitants des Iles Féroé qui ne pensent pas comme le « capitaine courageux ». Un film supposé choc mais truffé de vieilles images la plupart du temps non-datées. Avec l’inévitable et ancienne séquence des bébés phoques assommés sur la neige : rouge sur blanc, c’est bon pour le 20 heures, coco ! En oubliant de raconter que c’est pour avoir amené Brigitte Bardot sur la banquise que Watson s’est fait virer de Greenpeace. Et en oubliant aussi de rappeler combien la suite de l’histoire a été préjudiciable à la vie des Inuits !

Ce film qui tend à faire croire qu’il n’y aurait que des méchants face au bon monsieur Watson évite soigneusement toute analyse, toute réflexion ou allusion politique ou économique. Il joue sur la seule sensibilité (sensiblerie ?) des spectateurs en les entrainant dans le culte de la personnalité du héros entouré d’accortes collaboratrices et d’adorateurs béats. Film qui m’a fait penser aux pires errements des films de propagande soviétique.

Situation aggravées par la défense maladroite et souvent mensongère à la tribune, de Lamya Essenlali, groupie du capitaine et présidente de Sea Shepherd France. Laquelle a cherché à transformer en mystère la « disparition » de Watson dont elle laisse entendre que pour échapper à un (injuste, c’est le seul point indiscutable) mandat d’arrêt international émis par le Costa Rica, il serait condamné à errer sans fin sur la mer. Alors que la vérité est plus prosaïque : il y a quelques mois il a été exfiltré en bateau d’Allemagne, par le navigateur solitaire des années 70 Jean-Yves Terlain, vers le Canada dont il ne peut pas être extradé.

Il ne manquait à cette séquence que la présence de Jean –Louis Etienne probablement occupé dans une autre salle à faire croire qu’il est scientifique et écologiste. Ce dont je doute fort pour l’avoir vu à l’œuvre il y a quelques années sur l’ilot français de Clipperton au large du Mexique…

(1) Confession d’un éco-terroriste

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Réponse de Lamya Essemlali, présidente de Sea Shepherd France au billet de Claude-Marie Vadrot

Source : Sea Shepherd France par Lamya Essemlahi 25 Octobre 2013 – Depuis Calvi, Corse

Réponse de Lamya Essemlali, présidente de Sea Shepherd France au billet de Claude-Marie Vadrot intitulé “Festival du vent: un film navrant et sans reflexion sur le pirate Paul Watson”

Logo du Festival du VentContexte : Suite à la projection du Film de Peter Brown, “Confessions d’un éco-terroriste” un débat s’est tenu au cours duquel Claude-Marie Vadrot est intervenu de manière assez virulente pour dénoncer “la manipulation et le caractère creux du film. Il nous a notamment reproché “en tant que journaliste écologiste soucieux de vérité” de ne pas préciser le fait que si on ne tue pas les phoques, il n’ y aura plus de poisson, se faisant ainsi le relais de la propagande canadienne servant à justifier ce qui était encore il y a peu le plus grand massacre de mammifères marins au monde. J’ai répondu à toutes ses interjections et l’enregistrement audio est en lien à la fin de l’article. Article dont il avait sans doute décidé de l’orientation avant même de venir assiter au débat. Article qui pour le coup, ne fait état d’aucune réelle réflexion et n’est que le reflet d’un parti pris viscéral contre Paul Watson. Politis ayant refusé de publier notre droit de réponse, nous le diffusons nous-même.

Débat de très bonne tenue sur "les océans, notre terre" animé par Jean-Louis Caffier avec Isabelle Autissier et quelques autres, discussion qui a permis de rappeler à quel point la mer était menacée, dans l’indifférence quasi-générale, par les terriens et le réchauffement climatique.

LE : Peut-être que Claude-Marie Vadrot, en tant que “journaliste soucieux de toujours retranscrire la vérité” aurait pu préciser que je faisais partie de ces “quelques autres” (avec Etienne Bourgeois et Bruno Dumontet) qui ont animé ce débat “de très bonne tenue”. Débat au cours duquel je me suis longuement exprimée à la fois sur Sea Shepherd et sur Paul Watson.

De quoi faire oublier le navrant film (1) de Peter Jay Brown consacré au canadien Paul Watson, le fondateur en 1977 de l’association Sea Shepherd (en français berger des mers…). Ce film de commande qui dure 90 longues, très longues minutes est une véritable ode à celui qui se présente comme le "pirate des temps modernes" (sic).

LE : Ce documentaire n’est absolument pas un film de commande. Sea Shepherd n’en n’est ni commanditaire ni producteur et n’a eu aucun droit de regard sur la réalisation en quel cas, nous aurions commencé par en raccourcir un peu la durée car je concède qu’il est un peu trop long.

Non seulement le spectateur voit sa tête et doit boire ses paroles en moyenne toutes les 30 secondes, mais en plus le film fait disparaitre la moindre réflexion (si elle existe...) au profit de l’action, des bateaux qui se poursuivent et s’entrechoquent.

LE: CMV n’a apparement pas compris le propos du film à savoir, tourner en dérision et sur le ton de l’humour les accusations d’éco-terrorisme dont Sea Shepherd peut parfois faire l’objet. Ce documentaire n’a pas d’autre prétention que celle-là. Pour connaitre la réflexion sous-jacente aux actions menées par Sea Shepherd, il suffit de lire les très nombreuses publications, articles, livres publiés par l’association et qui en présentent dans le detail son historique et sa philosophie.

Avec en prime un mépris souverain affiché pour les Indiens, les Péruviens ou les habitants des Iles Féroé qui ne pensent pas comme le "capitaine courageux".

LE: Le principal rapport que Paul Watson ait eu aux Indiens d’Amérique est son engagement à leurs côtés dans les années 70 dans le cadre de la marche de Wounded Knees. Quand aux Makah qui veulent chasser des baleines dans le documentaire, leur objectif était de reprendre une chasse commerciale sous des pretextes de traditions. Les “anciens” de la tribu étaient d’ailleurs opposés à la démarche et ont soutenu Sea Shepherd. A aucun moment dans le film il n’est fait mention de Péruviens à moins que CMV ne les confonde avec des braconniers colombiens qui travaillaient pour le compte du chef corrompu de la marine autour des Îles Cocos… Quant aux habitants des Îles Féroé qui se livrent par tradition au plus grand massacre de mammifères marins en Europe sur des population entières de baleines pilotes, en violation des lois européennes et alors même qu’ils jouissent du plus haut niveau de vie en Europe, effectivement, leurs actions suscitent davantage de mépris que de respect.

Un film supposé choc mais truffé de vieilles images la plupart du temps non datées.

LE: Il s’agit d’un film qui retrace 35 ans d’actions (datées contrairement à ce que dit CMV). Nul besoin de puiser dans les archives de Sea Shepehrd pour trouver “des images choc”: les images les plus spectaculaires de l’histoire de l’organisation ont été tournées pas plus tard que cette année lors de notre dernière mission contre la chasse baleinière en Antarctique. N’importe qui peut retrouver ça assez facilement en quelques minutes de recherche sur Internet.

Avec l’inévitable et ancienne séquence des bébés phoques assommés sur la neige: rouge sur blanc, c’est bon pour le 20 heures, coco! En oubliant de raconter que c’est pour avoir amené Brigitte Bardot sur la banquise que Watson s’est fait virer de Greenpeace. Et en oubliant aussi de rappeler combien la suite de l’histoire a été préjudiciable à la vie des Inuits!

LE: Paul Watson a été exclu du comité de Direction de Greenpeace, non pas pour avoir améné Brigitte Bardot sur la banquise (ce qui a permis de médiatiser mondialement ce massacre et d’instaurer un moratoire de dix ans) mais pour avoir jeté à l’eau le gourdin d’un chasseur qui s’apprêtait à défoncer le crâne d’un bébé phoque. Son geste fut considéré par Greenpeace comme une violation de leur “pacte de non violence” et devant le refus de Paul Watson de s’excuser, ce dernier fut exclu de la Direction. Suite à quoi il a fait le choix de quitter Greenpeace pour fonder Sea Shepherd.

Les Inuits n’ont par ailleurs rien à voir avec ce massacre puisqu’il s’agit là de chasseurs blancs, anciens pêcheurs de morues, tous subventionnés par le gouvernement canadien.

Ce film qui tend à faire croire qu’il n’y aurait que des méchants face au bon monsieur Watson évite soigneusement toute analyse, toute réflexion ou allusion politique ou économique.

LE : Sea Shepherd s’en prend exclusivement à des braconniers qui pillent les océans et massacrent illégalement la vie marine. Dans le film on voit bien l’organisation croiser le fer avec d’énormes chalutiers, et avec des baleiniers bien plus gros que ses propres bateaux ou encore avec des braconniers travaillant pour le compte d’un chef de la marine corrompu. Il ne s’en prend pas aux petits. Et pour l’analyse politique et économique, encore une fois, inutile de la chercher dans un film qui prend le parti de la dérision et qui s’assume pleinement comme tel. Pour ça, je me permets de lui recomander la lecture du livre que j’ai écrit avec Paul Watson ”Entretien avec un Pirate”, aux Editions Glénat. Y sont abordés la vision de Paul Watson sur les domaines écologiques, économiques, philosophiques, médiatiques, sociétaux, associatifs et j’en passe…

Il joue sur la seule sensibilité (sensiblerie ?) des spectateurs en les entrainant dans le culte de la personnalité du héros entouré d’accortes collaboratrices et d’adorateurs béats. Film qui m’a fait penser aux pires errements des films de propagande soviétique.

LE : Les images détournées d’un tableau de Michel Angelo se moquant de Paul Watson nécessitent plutôt de sa part une bonne dose de recul sur lui-même. Pas sûr que Staline aurait pu faire preuve d’autodérision suffisante pour accepter d’être ainsi dépeint. Pour servir son propos, CMV occulte volontairement toute cette notion de second degré pourtant évidente tout au long du film. Le mensonge et la manipulation des faits sont dans les propos de CMV qui transpose sur le film ses propres travers.

Situation aggravées par la défense maladroite et souvent mensongère à la tribune, de Lamya Essenlali, groupie du capitaine et présidente de Sea Shepherd France.

LE : Quelques exemples pour étayer ces accusations auraient été le bienvenue mais puisque CMV n’a pas jugé utile d’en donner, l’enregistrement de ses interventions et de mes réponses permettra à chacun de juger lequel de nous deux fait preuve de malhonnêteté. (voir lien à la fin ). Il y a par ailleurs une difference de taille entre le fait d’éprouver de l’estime, du respect et de l’amitié pour quelqu’un et “être une groupie”. Je sais reconnaitre quelqu’un d’authentique et de courageux. C’est rare et Paul Watson est de ceux-là, n’en déplaise à CMV.

Laquelle a cherché à transformer en mystère la "disparition" de Watson dont elle laisse entendre que pour échapper à un (injuste, c’est le seul point indiscutable) mandat d’arrêt international émis par le Costa Rica, il serait condamné à errer sans fin sur la mer. Alors que la vérité est plus prosaïque: il y a quelques mois il a été exfiltré en bateau d’Allemagne, par le navigateur solitaire des années 70 Jean-Yves Terlain, vers le Canada dont il ne peut pas être extradé.

LE: CMV, qui semble si pointilleux sur les dates, devrait sans doute revoir les siennes. Paul Watson n’ a pas quitté l’Allemagne il y a quelques mois mais il y a un an et demi, en juillet 2012. Il ne s’est pas rendu au Canada puisqu’il a participé à la campagne Antarctique de Sea Shepherd à bord de son navire amiral à l’hiver 2012 et a rencontré la journaliste Nathalie Bensaid du Nouvel Observateur dans le pacifique sud, rencontre qui a donné lieu à un article paru dans le Nouvel Obs en décembre 2012. Paul Watson a quitté le Canada il y a des decennies et il n’y est plus en odeur de sainteté depuis qu’il s’est opposé au massacre des phoques. Seul quelqu’un qui connait très mal Paul Watson et l’histoire tumultueuse qu’il entretient avec son pays d’origine peut présumer qu’il pourrait y chercher asile.

Il ne manquait à cette séquence que la présence de Jean–Louis Etienne probablement occupé dans une autre salle à faire croire qu’il est scientifique et écologiste. Ce dont je doute fort pour l’avoir vu à l’œuvre il y a quelques années sur l’ilot français de Clipperton au large du Mexique…

LE: Je ne suis pas familière du travail de Jean-Louis Etienne sur Clipperton mais je ne peux que remarquer encore une fois la gratuité d’une attaque non argumentée à laquelle ne s’abaisserait pas quiconque est soucieux de retranscrire honnêtement la vérité. Il y aurait tant à dire sur cet épisode mais je m’arrêterai là et je conclurai simplement sur le fait qu’il est vraiment regrettable que quelqu’un comme Claude-Marie Verdot se serve de son statut de “journaliste environementaliste” pour donner du crédit à ses idées préconçues, quitte à arranger la vérité pour mieux servir son propos. Il est précisément de ceux qui tuent et le journalisme et l’écologie. Navrant.

Le Festival du Vent de Calvi, "Confession d'un éco-terroriste" : http://www.sounds-map.com/fr/festival-vent/confession-dun-eco-terroriste

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Paul Watson, fugitif des mers depuis un an

«Qu'ils m'arrêtent ou non, les campagnes de Sea Shepherd vont se poursuivre»

Source : Le Devoir - 16 juillet 2013 | La Presse canadienne | Actualités sur l'environnement

Paul Watson, qui se trouve dans un endroit gardé secret, maintient qu'il est poursuivi injustement par le Japon et le Costa Rica, qui ont déposé des accusations à la base de deux mandats lancés contre lui par Interpol. Photo : Tim Watters/Sea Shepherd Paul Watson, qui se trouve dans un endroit gardé secret, maintient qu'il est poursuivi injustement par le Japon et le Costa Rica, qui ont déposé des accusations à la base de deux mandats lancés contre lui par Interpol.

Toronto — Il sillonne les océans de la planète depuis un an pour éviter d’être arrêté, a été forcé de devenir un spectateur de l’une de ses campagnes préférées et n’a pas serré sa petite-fille dans ses bras depuis de nombreuses années. Mais le fondateur canadien du groupe animaliste Sea Shepherd, Paul Watson, affiche toujours la même assurance.

Lors d’une entrevue accordée par téléphone à La Presse canadienne, M. Watson affirme qu’il « passera au travers », et ce peu importent les conséquences. « Qu’ils m’arrêtent ou non, les campagnes de Sea Shepherd vont se poursuivre. »

L’homme de 62 ans, qui se trouve dans un endroit gardé secret, maintient qu’il est poursuivi injustement par le Japon et le Costa Rica, qui ont déposé des accusations à la base de deux mandats lancés contre lui par Interpol. « Si je suis envoyé au Costa Rica […] ce n’est qu’une porte vers le Japon », affirme M. Watson, qui tente depuis des années de faire dérailler la pêche à la baleine de ce pays, et qui dit désormais croire avoir été ciblé.

Malgré ses déclarations incendiaires, le fait est que Paul Watson erre en mer depuis un an. Il s’agit toutefois d’une décision qui, dit-il, lui a permis d’éviter une incarcération à durée indéterminée au Japon. « Je ne suis pas vraiment un fugitif. C’est simplement que si je franchis une frontière, cela enverra immédiatement un message au Japon pour que je sois arrêté, puis extradé, dit-il. Les océans sont le dernier endroit libre de la planète. »

Paul Watson dit par ailleurs croire que les campagnes de son organisation contre le Japon, dans les eaux entourant l’Antarctique, ont permis de sauver plus de 5000 baleines depuis leur début.

Accusations contestées

L’animaliste connu pour ses démêlés avec la justice était de passage en Allemagne en mai 2012 lorsqu’il a été arrêté à la demande du gouvernement du Costa Rica, qui affirme qu’il a mis en danger l’équipage de l’un de ses navires en 2002. En juillet de la même année, M. Watson, qui était en résidence surveillée après avoir été libéré sous caution, dit avoir été prévenu de son extradition imminente en direction du Japon. Il a alors pris la fuite, ce qui a entraîné l’émission d’un premier mandat d’Interpol à son endroit.

Forcé par un tribunal américain de passer la main dans la gestion de l’organisation, il occupe désormais ses journées à écrire un livre sur ses querelles avec les Japonais, et à offrir ses conseils pour les différentes campagnes de Sea Shepherd, tandis que ses avocats contestent les accusations portées contre lui.

Son seul regret est de ne pas pouvoir passer du temps avec sa fille et sa petite-fille.

Selon Robert Currie, un professeur de droit à l’Université Dalhousie, à Halifax, les inquiétudes qui poussent M. Watson à demeurer en mer sont tout à fait légitimes. « Il ne blague pas : s’il touche terre, il est en danger, affirme-t-il. Il pourrait très bien être arrêté dans plusieurs pays, et ceux qui ne l’arrêteraient pas ne sont probablement pas des endroits où il souhaite se rendre. »

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L'écologiste Paul Watson revient aux Etats-Unis après 15 mois d'exil en mer

Source : Le Monde.fr avec AFP | 31.10.2013 à 19h07 • Mis à jour le 01.11.2013 à 09h28

Le militant écologiste canadien Paul Watson, visé depuis 2012 par une demande d'arrestation émise par Interpol et en exil en mer depuis quinze mois, a débarqué lundi aux Etats-Unis, a annoncé jeudi 31 octobre son ONG, Sea Shepherd. Paul Watson a passé régulièrement la douane à son arrivée à Los Angeles et "n'a pas été arrêté", a indiqué Lamya Essemlali, présidente de Sea Shepherd France et proche du "pirate écolo", réputé pour son combat contre les baleiniers japonais. "Il s'est néanmoins présenté aux autorités, afin de pouvoir défendre son cas", a précisé Lamya Essemlali.

Recherché par le Costa Rica, Paul Watson, 62 ans, avait été arrêté à l'aéroport de Francfort en mai 2012, alors qu'il était en escale, à l'occasion d'un voyage vers la France. Remis en liberté et assigné à résidence contre une caution de 250 000 euros, il s'était enfui fin juillet 2012. En août et en septembre 2012, Interpol avait demandé son arrestation en relayant des mandats d'arrêt émis par le Costa Rica, à la suite d'une action en mer contre la chasse au requin, et par le Japon, pour une action contre des baleiniers.

Selon Sea Shepherd, il est resté depuis sa fuite d'Allemagne en haute mer, participant l'hiver dernier à une nouvelle campagne en Antarctique contre des baleiniers japonais.

"JE RELÈVERAI LE DÉFI"

Paul Watson est revenu aux Etats-Unis pour témoigner lors d'un procès qui doit avoir lieu "la semaine prochaine" à Seattle sur l'action de Sea Shepherd en Antarctique, a précisé Mme Essemlali.

L'ONG indique que le militant canadien ne fait plus l'objet d'une "notice rouge" d'Interpol, c'est-à-dire une demande pour localiser une personne en vue de son arrestation et de son extradition, que pour le mandat d'arrêt émis par le Japon. "De retour aux Etats-Unis. La notice rouge d'Interpol concernant le Costa Rica a été abandonnée. Je relèverai le défi de la notice rouge japonaise aux Etats-Unis si nécessaire", a commenté Paul Watson sur son compte Twitter.

Pour justifier sa fuite d'Allemagne et son refus d'être extradé au Costa Rica, Sea Shepherd avait indiqué que Paul Watson craignait, une fois au Costa Rica, que le Japon cherche à obtenir son extradition. Les méthodes utilisées par son ONG contre les baleiniers, par exemple en bloquant leurs hélices, sont qualifiées de "terroristes" par les autorités japonaises.

Le Costa Rica imputait pour sa part à Watson la mise en danger l'équipage d'un bateau de pêche costaricien lors du tournage du film documentaire Les Seigneurs de la mer (Sharkwater), qui dénonce la pratique du "shark finning", consistant à pêcher les requins pour leur couper les ailerons puis à en rejeter les corps à la mer. L'association Sea Shepherd, qui affirme avoir des preuves en vidéo, rejette fermement les accusations du Costa Rica.

En janvier, Paul Watson s'était officiellement mis en retrait, pour des raisons purement légales, de ses fonctions au sein de l'ONG installée aux Etats-Unis et consacrée à la protection des océans. Une ONG que le Canadien a fondée en 1977 après son départ de Greenpeace.

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Le 8 Mai 2014

Islande. Les baleines trouvent une bonne société


Illustration : Copie d'écran de dontbuyfromicelandicwhalers.com

Des affiches portant l'inscription "Savez-vous qui a attrapé vos produits de la mer?" apparaissent maintenant sur les bus, trains et autres endroits à Boston. Elles font partie d'une campagne organisée par une coalition de groupes américains de défense de l’environnement.

Source : IPS par Lowana Veal - Reykjavik, Islande, 23 avr

La campagne appelée 'Whales Need Us' (Les baleines ont besoin de nous) vise à attirer l'attention sur les liens entre les baleines islandaises et les poissons vendus aux Etats-Unis

L’image d'une baleine apparaît sur les affiches, ainsi que le nom du site web où les personnes intéressées peuvent trouver plus d'informations.

Les groupes ont décidé de se concentrer sur Boston parce que le lancement de la campagne à la mi-mars coïncidait avec l'ouverture de l’Exposition des produits de la mer d’Amérique du nord au Centre des congrès de Boston. Les partisans ont placé un piquet devant l'étal de 'HB Grandi', l’une des plus grandes entreprises de pêche en Islande, demandant aux curieux d’arrêter de faire le commerce avec l’entreprise à cause de ses liens avec la pêche à la baleine.

Cette exposition est le plus grand événement commercial de produits de la mer en Amérique du nord.

Au début de la manifestation, les consommateurs de poissons ont été invités à demander à leurs détaillants et restaurants locaux de vérifier que leurs produits de la mer ne proviennent pas d'une source liée à la pêches à la baleine de l’Islande.

"La campagne a pris contact avec des détaillants, grossistes et l'industrie des services alimentaires à travers les Etats-Unis pour leur faire savoir que les consommateurs américains ne veulent pas acheter des produits de la mer provenant des baleiniers, et pour solliciter leur aide", déclare Susan Millward, directrice exécutive de l'Institut du bien-être des animaux, l'une des organisations derrière la campagne 'Les baleines ont besoin de nous'.

Le 18 mars, le dernier jour de l'exposition de trois jours, 'High Liner Foods' (HLF), une entreprise américano-canadienne de commercialisation de produits de la mer, a annoncé qu'elle cesserait d’avoir des relations commerciales avec 'HB Grandi' en raison de ses liens avec la pêche à la baleine. Elle a des relations commerciales avec cette entreprise islandaise depuis octobre 2013.

Depuis la fin de l'exposition, les sociétés américaines 'Trader Joe's' et 'Whole Foods Market' ont rompu les liens avec 'Legacy Seafoods', une autre société basée à Rhode Island, en Nouvelle- Angleterre, qui importe auprès de 'HB Grandi' des quantités importantes de poissons.

HLF dit qu'elle n'a pas de contrats existants en suspens avec 'HB Grandi', et s’est engagée à ne pas conclure de nouveaux contrats avec la société jusqu'à ce qu'elle renonce totalement à son implication et sont intérêt dans la pêche à la baleine.

"Même si la politique de HLF est stricte sur le fait de ne pas faire des affaires avec des fournisseurs directement impliqués dans la pêche à la baleine, elle n'a rien à faire avec les personnes ou actionnaires de 'HB Grandi'. Nous n'avons aucun contrôle sur la propriété des entreprises privées ou publiques dans la base des fournisseurs de HLF", souligne à IPS, Elvar Einarsson de la division d'approvisionnement de 'High Liner'.

A la fin de 2011, 'High Liner' a racheté les activités de la société 'Icelandic Group' aux Etats-Unis et en Asie. 'Icelandic Group' a également convenu d'un accord de licence sur sept ans avec HLF pour l'utilisation de la marque 'Icelandic Seafood' dans les pays d'Amérique du nord jusqu'en 2018.

"Pour HLF, la commercialisation et la vente de produits de la mer provenant d'Islande sous la marque 'Icelandic Seafood' constituent une partie importante de notre activité. Il n'y aura pas de changement sur les approvisionnements de HLF auprès de ses autres fournisseurs islandais et on espère que la situation de 'HB Grandi' changera de sorte qu'ils soient en mesure de devenir l'un des fournisseurs de HLF à nouveau", déclare Einarsson.

En septembre 2013, Kristjan Loftsson de Hvalur, une société baleinière, augmenté les parts de sa famille dans 'HB Grandi' de 10,2 pour cent à 14,9 pour cent. Sur le site web de 'HB Grandi', Loftsson est présenté en tant que président du conseil d'administration de la société.

A ce moment, il y avait de toute évidence une certaine inquiétude par rapport aux répercussions que cela pourrait avoir. 'Undercurrent', un site web qui traite des activités de pêche, a cité "un acteur de l'industrie islandaise" comme ayant dit: "Hvalur est la seule société baleinière en Islande, mais la pêche à la baleine est de plus en plus une activité controversée. C'est évidemment un risque pour une société qui vend des poissons sauvages que leur propriété est étroitement liée à la pêche à la baleine".

Vilhjalmur Vilhjalmsson, directeur général de 'HB Grandi', a déclaré publiquement qu'il ne parlera pas à la presse sur le commerce de la société avec 'High Liner Foods'. Dans un bref communiqué de presse publié par sa société, il est cité comme ayant déclaré: "Nous sommes d'accord avec la politique du gouvernement sur l'utilisation rationnelle des ressources naturelles et n'avons rien à voir avec les opérations que chaque actionnaire choisit de pratiquer ou de ne pas pratiquer".

Mais Millward souligne qu'ils ne cherchent pas à attaquer les industries de la pêche d’Islande en tant que tel. "Cette campagne n’est en aucun cas une attaque sur l'économie de l'Islande mais [elle] vise uniquement les entreprises liées à la société baleinière Hvalur" explique-t-elle.

En 2011, le président Barack Obama a émis des sanctions diplomatiques sur l'Islande dans le cadre de l'Amendement Pelly. La coalition 'Les baleines ont besoin de nous' a de nouveau fait usage de cet amendement.

"La campagne a également exhorté le public à contacter le président Obama en lui demandant de prendre des mesures ciblées contre les sociétés islandaises liées à la pêche à la baleine en invoquant l'Amendement Pelly, un instrument promulgué par le Congrès américain comme un moyen d’imposer la conformité avec les traités internationaux de conservation", a déclaré Millward à IPS.

Dans une certaine mesure, cette politique a fonctionné. Obama a dit qu'il invoquerait l'Amendement Pelly et engagerait un certain nombre de mesures visant l'Islande. Mais encore une fois, ces mesures semblent être diplomatiques plutôt que des sanctions commerciales, bien qu’elles soient ont plus étendues qu'auparavant.

Par coïncidence, Sigridur Ingibjôrg Ingadottir, une députée islandaise de l’Alliance social- démocrate vient de déposer une proposition au parlement qui appelle à une enquête sur les répercussions économiques et commerciales que la pêche à la baleine aura sur l'Islande.

"L'enquête prendra en compte à la fois les petits rorquals et rorquals communs", a-t-elle indiqué à IPS. "Sommes-nous prêts à sacrifier plus pour avoir moins, alors qu’il y a opposition croissante à la pêche à la baleine et l'Islande est en train d’attraper plus de baleines que ce qui est jugé durable par la CBI [Commission baleinière internationale]?". (FIN/2014)

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Le 4 juin 2014

Le pavillon noir claquera au vent des îles Féroé

Les cinq membres d’équipage du « Columbus » ont appareillé hier soir du Vieux Port. Cap au nord, pour contrer le massacre des globicéphales.

Source : Sud Ouest par Philippe Baroux

Les îles Féroé sont un archipel entre mer de Norvège et Atlantique nord, presque à mi-chemin de l'Écosse et de l'Islande. Le « Columbus » qui appareillait hier soir du Vieux Port devrait toucher cette terre subarctique dans une dizaine de jours. Coque noire, pavillon de pirate, l'ancien voilier de Jean-Yves Terlain reconditionné en navire d'expédition hisse les couleurs des militants de la Sea Sheperd, l'association présidée par le charismatique Paul Watson qui oppose, pour paraphraser son leader « des méthodes de pirates aux actions de pirates ». Elle s'est illustrée notamment dans sa lutte musclée contre la chasse à la baleine.

Lutter contre une tradition

Dans le cas présent, « Columbus » s'engage dans une mission d'ambassade de quatre mois aux Féroé. C'est à cette époque de l'année que la tradition du Grind fait des ravages parmi les populations de globicéphales.

Poussés à la côte par les îliens, ces groupes de dauphins sont massacrés à coups de crochets dans les évents. Lors de ce Grind Stop, l'équipage de cinq personnes du « Columbus » portera la parole d'île en île, avec pour arme de persuasion des petits livres spécialement édités en danois visant à sensibiliser les enfants. Dans le même temps, quatre embarcations rapides vont rejoindre l'archipel.

C'est à elles que reviendra le rôle d'écarter les groupes de globicéphales avant qu'ils ne soient repérés par les locaux, sinon de contrarier les manœuvres de rabattage à la côte de ces derniers. Jean-Yves Terlain, après avoir embrassé la cause du WWF, autre association de protection de la nature et de la biodiversité, navigue pour Sea Sheperd depuis deux ans. Pour cette mission, il a embarqué dans l'aventure le navigateur rochelais Richard Mérigeaux qui commandera « Columbus » et Jean Chaussat, autre marin rochelais. Le photographe militant Jérôme, du collectif Bon pied Bon œil, et Jean-François Dublé, complètent l'équipage.

Hier soir avant d'appareiller pour le large, le navire s'est signalé au public en venant s'amarrer quelques heures au pied de la tour Saint-Nicolas, dans le havre d'échouage.

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En 2009

Chasse à la baleine : l'Australie ne renonce pas aux poursuites contre le Japon

L'Australie n'a pas renoncé à engager des poursuites judiciaires à l'encontre du Japon, pour s'opposer à ses campagnes annuelles de chasse aux baleines dans l'Antarctique, a déclaré jeudi le ministre de l'Environnement, Peter Garrett. "Toutes les choses que nous avons promis de faire il y a un an, nous les avons faites", a-t-il déclaré faisant allusion à d'autres engagements du gouvernement de centre-gauche, en place depuis un an. Les déclarations de Peter Garrett interviennent alors que les ministres australiens de la Défense et des Affaires étrangères doivent avoir des discussions jeudi avec leurs homologues nippons pour renforcer leur coopération en matière de sécurité.

Les relations entre Canberra et Tokyo s'étaient tendues l'an dernier lorsque l'Australie avait déployé un bâtiment pour surveiller les baleiniers japonais, collectant vidéos et renseignements en vue d'éventuelles poursuites internationales.

Canberra a indiqué que l'opération ne serait pas renouvelée cette année alors que la flotte japonaise fait route vers l'Antarctique, mais Peter Garett a affirmé que le gouvernement avait l'intenion de continuer à faire pression pour arrêter cette chasse. L'option d'utiliser nos preuves à des fins judiciaires "reste sur la table", a indiqué le ministre de l'Environnement.

Un moratoire international sur la chasse commerciale des baleines est en vigueur depuis 1986, mais le Japon continue de pêcher chaque année des centaines de baleines, arguant de pseudo programmes scientifiques.


Greenpeace écrit à Taro Aso au sujet de deux militants
contre la pêche à la baleine

L'organisation non gouvernementale de défense de l'environnement Greenpeace a demandé au Premier ministre japonais, Taro Aso, de faire cesser les poursuites judiciaires contre deux opposants à la pêche à la baleine. "Aux yeux de la communauté internationale, il est évident que les poursuites contre les militants de Greenpeace sont d'ordre politique, et constituent un moyen de dissimuler une activité criminelle au sein des opérations baleinières", écrit Greenpeace dans un courrier remis mardi au Premier ministre et dont l'AFP a obtenu copie.

L'organisation internationale demande à M. Aso "d'arrêter les opérations baleinières dans l'océan Antarctique et de faire cesser la persécution politique de deux militants de Greenpeace Japon".
Ces militants, deux Japonais, ont été arrêtés en juin avant d'être libérés sous caution. Ils sont inculpés de vol pour avoir dérobé une boîte contenant 23,5 kg de chair de baleine d'une valeur marchande de plus de 2.000 euros, qu'ils avaient remis à la justice pour dénoncer, selon Greenpeace, un trafic illégal. Selon l'association, cette viande provenait du Nisshin Maru, le navire amiral de la flotte baleinière japonaise qui venait de rentrer d'une campagne dans l'océan Antarctique. La chair était vendue sur le marché noir au profit des marins, affirme Greenpeace. Les deux militants devraient être jugés début 2009 et encourent jusqu'à dix ans de prison.

Les campagnes de pêche à la baleine du Japon suscitent régulièrement les critiques des organisations de défense de l'environnement mais aussi d'Etats, notamment de l'Australie. Une flotte baleinière a quitté le Japon à la mi-novembre pour une nouvelle campagne dans l'Antarctique, visant à tuer un millier de cétacés, officiellement à des fins de recherche.

Source : Aujourd'hui le Japon

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Le 7 février 2014

Aux USA, le Marine Mammal Protection Act protège les mammifères marins

Le Marine Mammal Protection Act (MMPA) de 1972 fut le premier article de la législation visant une approche écosystémique de la gestion des ressources et de la conservation de la nature. 

Le MMPA interdit la prise de mammifères marins et décrète un moratoire sur l'importation, l'exportation et la vente de tout mammifère marin, ainsi que toute partie ou produit de mammifère marin aux États-Unis.

Le Congrès américain définit la « prise » comme « l'acte de chasse », tuer, capturer et/ou harceler tout mammifère marin, ou une telle tentative. Le MMPA prévoit l'application de ses interdictions, et l'établissement de règlements afin de mettre en œuvre ses objectifs légaux. (D'après Wikipedia)

Le Canada ne respecte pas les règles des USA, selon des écologistes


 Ces pêcheurs haïtiens sont montrés du doigt par l'Onge NRDC. Leurs nasses à langouste  seraient des pièges à mammifères marins... Il en de même au Canada pour les casiers à homard !!!

Un important groupe écologiste des États-Unis s'attaque aux importations de fruits de mer provenant de pays, dont le Canada, qui, selon lui, ne respectent pas les normes nationales en matière de pêche.

Source :  La Presse Canadienne (7 janvier 2014) 

Dans un rapport publié début janvier 2014, le conseil de défense des ressources naturelles (NRDC) fustige les pays fautifs au nombre desquels figure le Canada. L'organisation presse l'administration américaine de mettre en application une loi interdisant toutes importations de produits provenant d'États qui n'observent pas les règles américaines visant à assurer la protection des mammifères marins.

Ce rapport survient alors que les États-Unis songent à apporter des modifications aux règlements dans le domaine, ce qui pourrait durcir l'application de la loi — déjà existante —, sur les importations de poissons au pays. Le Canada étant le deuxième exportateur de poissons aux États-Unis, après la Chine, il va sans dire que tout changement aux directives américaines pourrait être ressenti de ce côté-ci de la frontière. Chaque année, le Canada exporte l'équivalent de 2,5 milliards $ de poissons.

Le document souligne également que, tous les ans, 650 000 mammifères marins sont tués, alors que pratiquement toutes les importations de poissons proviennent de pays - incluant le Canada -, qui ne fournissent pas de protections semblables ou ne respectent pas les directives américaines.


On y déplore notamment qu'au Canada, les baleines et marsouins communs meurent parce que les pêcheries de la côte Est, et plus particulièrement celles qui produisent du crabe et du homard, n'utilisent pas les mêmes techniques de pêche que celles exigées aux États-Unis.

Selon le NRDC, le volume de mammifères capturés a chuté d'environ 30 pour cent - soit 4356, en 2006 -, après l'adoption de directives nationales dans les années 1990 pour aider à l'application de la loi fédérale sur la protection des mammifères marins.

Or, les dispositions renvoyant aux importations, qui représentent plus de 90 pour cent des poissons consommés aux États-Unis, n'ont jamais été respectées.

Télécharger Ici le rapport "Net Loss: The Killing of Marine Mammals in Foreign Fisheries"et le résumé Ici

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Les dauphins ne sont pas le problème

Le mardi 10 décembre, un pêcheur de crevettes de l’Alabama a plaidé coupable d’avoir sciemment tiré sur un dauphin durant l’été 2012. Le crevettier pêchait activement dans le Détroit du Mississippi lorsqu’il a abattu le dauphin avec un fusil de chasse. D’après le Département de la Justice des États-Unis, Brent Buchanan a plaidé coupable du délit mineur d’avoir délibérément ôté la vie d’un mammifère marin protégé en vertu du Marine Mammal Protection Act (Loi pour la protection des mammifères marins), un crime fédéral pour lequel il risque une peine maximum d’un an d’emprisonnement, de 100 000$ d’amende et de 25$ de cotisation spéciale.

Source : Seashepherd

Alors que son jugement sera rendu le 24 février 2014, cet abominable acte de violence n’était qu’un exemple parmi une série d’attaques et de meurtres perpétrés le long de la Côte du Golfe l’année dernière. En plus de plusieurs dauphins retrouvés avec des blessures par balle ou par arme blanche ou avec la mâchoire ou l’aileron tranché, un dauphin a été découvert vivant et nageant, un tournevis enfoncé dans la tête. Le fondateur de Sea Shepherd, le capitaine Paul Watson, a personnellement offert une récompense de 20 000$ pour toute information menant à l’arrestation et à la condamnation de la ou des personnes responsables de ces horribles attaques sur les dauphins.

La plupart de ces affaires n’ont pas été résolues et feraient toujours l’objet d’une enquête, bien qu’il soit largement suspecté que beaucoup de ces dauphins soient les victimes des pêcheurs qui les accusent de leur voler "leurs prises" de poissons. La National Oceanic and Atmospheric Association (NOAA) a fait part de son inquiétude à voir les dauphins toujours blessés en déclarant "les pêcheurs sont de plus en plus frustrés de voir les dauphins prendre leurs appâts et leurs prises."

Ce n’est pas la première fois que nous entendons cette tentative illogique de justifier la violence faite à l’encontre des dauphins. Chaque année, environ 20 000 dauphins et marsouins sont tués dans les eaux japonaises, dont 2 000 rien qu’à Taiji durant la chasse annuelle...

Nous avons réagi avec effroi aux tueries dont sont victimes les dauphins dans la Côte du Golfe, ce qui était tout à fait légitime. Avec un peu de chance les enquêtes qui ont suivi rendront la justice. Mais tandis que nous nous soucions des dauphins tués aux États-Unis, qu’en est-il des dauphins tués brutalement et stupidement partout ailleurs? Ne ferons-nous donc rien contre ces crimes contre nature? Nous avons tendance à penser que les océans sont des entités d’eau séparées les unes des autres, mais ils sont tous connectés en un seul et même océan et cet océan connecte toutes les formes de vie. Nous avons des organisations internationales censées en assurer la protection et la gestion, mais elles sont tout au plus inefficaces. Bien qu’il existe des accords mis en place pour protéger la vie marine, ces accords ne sont pas toujours appliqués. Il est désormais temps qu’une organisation internationale mette en application ces protections pour la vie marine qui se trouve sérieusement en danger et qu’elle reconnaisse notre responsabilité concernant notre impact sur les océans.

La chasse de Taiji est-elle le prix que les dauphins doivent payer simplement pour manger les poissons dont ils ont besoin pour survivre? Les lions de mer du barrage de Bonneville doivent-ils être capturés, marqués et même tués simplement pour manger du saumon? Ceux-ci sont d’ailleurs les mêmes saumons que les hommes pêchent et que le barrage lui-même tue.

Les océans souffrent de la surpêche. C’est indéniable. Il existe un prédateur dont l’avidité et l’insatiable appétit privent les océans de toute vie. Ce prédateur n’est pas un dauphin, un lion de mer ou un requin. À travers les effets dévastateurs de la surpêche, de la pollution, des déchets, du trafic des navires et de bien d’autres impacts humains, les dégâts causés par les hommes sur la vie marine sont bien plus importants que ceux de n’importe quel autre animal, et nous prenons aux océans plus qu’ils ne peuvent perdre.

APPEL À L’ACTION: Le 24 février 2014, Brent Buchanan se tiendra devant le juge John M. Roper de la Cour de district des États-Unis du district sud du Mississippi pour son jugement. N’hésitez pas à contacter le juge Roper en utilisant les informations ci-dessous, en lui réclamant poliment que Buchanan reçoive la peine maximum pour son acte violent commis envers un dauphin.

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OMC : mise en place de 2 panels sur des conflits commerciaux contre les USA

Deux panels (groupe d'experts), chargés d'arbitrer deux conflits commerciaux contre les Etats-Unis, ont été mis en place par l'ORD (office de réglement des différends) de l'OMC (organisation mondiale du commerce), a-t-on appris mercredi auprès de l'organisation basée à Genève.

Source : AFP / Marine-Océans

Le premier panel concerne des mesures anti-dumping imposées par Washington et frappant des machines à laver sud-coréennes importées aux Etats-Unis. Ce panel a été constitué à la demande de la Corée du Sud, qui proteste contre ces mesures anti-dumping.

Le deuxième panel concerne l'application par les Etats-Unis d'une décision antérieure condamnant des pratiques d'importation et de vente de thon en provenance du Mexique.

Les Etats-Unis avaient été condamnés pour leurs pratiques par l'OMC, et devaient modifier leurs lois et réglements en conséquence, pour que leur politique en matière d'importation de thon soit conformes aux règles de l'OMC.

Le Mexique estime que les Etats-Unis n'ont pas rempli leurs engagements, conformément à une décision de l'OMC de mai 2012, et demande un nouvel examen de ce dossier, qui sera fait par ce panel.

Le conflit entre les Etats-Unis et le Mexique est plus vieux que l'OMC, car il a été porté pour la première fois devant son prédécesseur, le GATT, en 1991.

Le conflit porte sur l'étiquetage des produits du thon indiquant que les poissons ont été pêchés sans mettre les dauphins en danger.

Pour le Mexique, les règles mises en place par les Etats-Unis enfreignent les principes du commerce international établis par l'OMC. Les Etats-Unis estiment en revanche que leurs pratiques sont bien conformes au jugement de l'OMC concernant l'importation, la commercialisation et la vente de thon et de produits du thon.

Les Etats-Unis et le Mexique se disputent depuis plusieurs années sur la question des conditions d'utilisation d'un étiquetage "Dolphin Safe" pour les produits du thon.

Lors d'un premier jugement, l'OMC avait donné raison aux Etats-Unis, mais dans un jugement en appel, publié en mai 2012, l'OMC avait relevé que le fait que les Etats-Unis imposent l'étiquetage "Dolphin Safe" sur les boîtes de thon dont les conditions de pêche ne nuisent pas aux dauphins est un élément qui "modifie les conditions de concurrence sur le marché des Etats-Unis au détriment des produits de thon mexicains".

Selon le Mexique, le marché nord-américain du thon en boîte représente des "milliards de dollars".

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Le 8 Janvier 2014

Un rapport dévastateur sur les « prises accidentelles »

Un peu de dauphin avec votre salade de thon? C’est malheureusement ce qui arrive aux États-Unis, souvent à l’insu des consommateurs, estime le Natural Resources Defense Council (NRDC).

Cet influent organisme américain a rendu public hier un rapport dévastateur sur l’impact des différentes techniques de pêche dans le monde. Et de nombreux pays, dont le Canada, sont montrés du doigt pour leur laxisme en matière de pêche durable.

Au Canada, les baleines et marsouins communs meurent parce que les pêcheries de la côte Est, et plus particulièrement celles qui produisent du crabe et du homard, n’utilisent pas les mêmes techniques de pêche que celles exigées aux États-Unis.

Voici six faits saillants.

Source : La Presse par Éric-Pierre Champagne

Une réglementation vieille de 40 ans

Adopté en 1972 par le Congrès américain, le Marine Mammal Protection Act interdit la prise de mammifères marins et l’importation de tout produit de mammifère marin aux États-Unis. En théorie, cette loi devrait protéger plusieurs espèces trop souvent capturées au cours d’une activité de pêche commerciale. Mais ces prises, dites accessoires ou accidentelles, sont monnaie courante partout dans le monde. Or, les Américains importent 91 % des fruits de mer et poissons qu’ils consomment. Le rapport du NRDC cible les pratiques de pêche de plusieurs pays, dont le Canada, la Chine, le Japon et la Nouvelle-Zélande.

Populaires, les produits de la mer

Poissons et fruits de mer sont de plus en plus populaires au sud de la frontière. Pour faire face à cette demande grandissante, les États-Unis doivent se tourner vers les marchés extérieurs. En 2012, on y a importé quelque 31 milliards en produits de la mer. Parmi les plus populaires, la crevette, avec des importations totalisant 4,46 milliards US, dont le tiers en provenance de la Thaïlande. De son côté, le Canada fournit du crabe et du homard à l’Oncle Sam. Le Chili, la Thaïlande et la Chine l’approvisionnent également en saumon, thon et tilapia.


Des victimes « collatérales »

Plusieurs techniques de pêche font des victimes « collatérales ». Le NRDC estime que plus de 650 000 mammifères marins sont tués ou sérieusement blessés chaque année au cours des activités de pêche hors des eaux américaines. « Pendant 40 ans, le gouvernement américain a échoué à donner plus de mordant à une loi qui aurait pu sauver des milliers de baleines et de dauphins tués à cause des pratiques de pêche négligentes des autres pays », affirme Zak Smith, avocat au NRDC et coauteur du rapport.

La baleine franche de l’Atlantique Nord

Parmi les principaux mammifères marins menacés par la pêche commerciale se trouve la baleine franche de l’Atlantique Nord. L’espèce est considérée comme en voie de disparition. Selon les derniers estimés, il ne restait que 509 baleines franches en 2011. La pêche au homard et au crabe des neiges est particulièrement dangereuse pour les baleines au printemps et à l’automne. Selon le NRDC, il n’existe pas de réglementation sur les « prises accidentelles » pour ces deux industries au Canada. La pêche au crabe serait responsable de 60 % des cas de baleines blessées par la pêche commerciale entre 1979 et 1998.

Le dauphin à long bec

Le problème n’est pas nouveau. La surpêche du thon n’est pas sans conséquence pour l’espèce, mais elle fait aussi depuis des années une victime collatérale : le dauphin à long bec. Dans l’océan Indien, jusqu’à tout récemment, l’industrie de la pêche sri-lankaise tuait ou blessait 15 000 dauphins par année. Par ailleurs, une réglementation plus sévère dans l’océan Pacifique a permis de réduire considérablement les prises accidentelles, mais les scientifiques s’inquiètent de voir la population de dauphins stagner malgré ces nouvelles mesures. Pour expliquer cet état de fait, le NRDC émet entre autres l’hypothèse que la réglementation n’est pas respectée par toute l’industrie.

Une loi plus sévère

Aux États-Unis, la loi sur la protection des mammifères marins a connu un certain succès, puisqu’elle a permis de réduire de 30 % les prises accidentelles en eaux américaines. Le Natural Resources Defense Council invite maintenant le gouvernement américain à revoir sa loi pour la rendre encore plus contraignante, notamment en ce qui a trait aux importations de produits de la mer. Le NRDC croit que l’importance du marché américain pour les pêcheurs étrangers pourrait les amener à revoir leurs pratiques en mer. Les consommateurs américains sont aussi invités à acheter seulement des produits qui respectent les standards gouvernementaux.


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Le 31 mars 2014

Pêche à la baleine : le Japon dans le collimateur de la justice
Accusé par l'Australie d'utiliser la recherche scientifique comme prétexte à une chasse commerciale à la baleine, le Japon s'est vu ordonner lundi 31 mars l'arrêt de ses activités de pêche aux cétacés par la Cour internationale de justice (CIJ), saisie en 2010 par Canberra. La CIJ a notamment pointé du doigt le « manque de transparence » dans l'établissement de quotas « non raisonnables ». Bien que « profondément déçu », le Japon a affirmé qu'il « respectera[it] la décision de la Cour ». Selon l'Australie, le Japon a chassé plus de dix mille baleines entre 1987 et 2009, principalement des petits rorquals, ou baleines de Minke. Source : Le Monde

Le Japon sommé d'arrêter la chasse à la baleine dans l'Antarctique

Source : Le Monde

Saisie en 2010 par l'Australie, qui accusait le Japon de pratiquer une chasse à l'échelle commerciale sous couvert d'un programme de recherche scientifique, la Cour internationale de justice (CIJ) a donné raison au plaignant et ordonné l'arrêt de la chasse à la baleine dans l'océan Antarctique par les Japonais. Dans un avis lundi 31 mars, le juge Peter Tomka a expliqué :

« Le Japon doit révoquer tout permis, toute autorisation ou toute licence déjà délivrée dans le cadre de [son programme de recherche] Jarpa II [Japanese Whale Research Program under Special Permit in the Antarctic] et s'abstenir d'accorder tout nouveau permis au titre de ce programme. Les permis spéciaux ne sont pas délivrés en vue de recherche scientifique. Des considérations financières, plutôt que des critères purement scientifiques, sont intervenues dans la conception du programme. »

La CIJ a notamment pointé  du doigt le « manque de transparence » dans l'établissement de quotas « non raisonnables ». Bien que « profondément déçu », le Japon a affirmé qu'il « respectera la décision de la Cour ».

Estimant que Tokyo détournait un moratoire de 1986 n'autorisant la chasse à la baleine qu'à des fins scientifiques, l'Australie avait demandé à la CIJ d'ordonner au Japon l'arrêt de son programme de recherche Jarpa II. Le Japon, pour qui la chasse à la baleine est une tradition ancestrale, soutenait que ses activités sont scientifiques, mais ne cache pas que la chair des baleines chassées termine sur les étals nippons.

PLUS DE 10 000  BALEINES

Selon l'Australie, le Japon a chassé plus de dix mille baleines entre 1987 et 2009, principalement des petits rorquals, ou baleines de Minke. Les militants de l'association Sea Shepherd — qui harcèlent les baleiniers japonais dans l'Antarctique pour les empêcher de chasser, une pratique pouvant mener à des affrontements musclés — suivent de très près les débats devant la CIJ.

En avril 2013, le Japon avait indiqué que le nombre de baleines chassées dans l'Antarctique lors de la campagne 2012-2013 était au plus bas en raison du harcèlement permanent des écologistes. De plus, les Japonais semblent perdre goût à la viande de baleine. Selon l'Institut nippon de recherche sur les cétacés, une structure semi-publique qui supervise les missions de pêche, 908,8 sur les 1 211 tonnes de chair issues de la campagne du pays l'an dernier n'ont ainsi pas trouvé preneurs, soit presque 75 % des stocks.


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Le 29 Décembre 2014

Pour plus d'explications dans Geo : Chasse à la baleine : état des lieux

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Les îles Féroé et les baleines



Les îles Féroé et les baleines

Pour survivre, les premiers Vikings qui peuplèrent les îles Féroé chassaient la baleine-pilote. Aujourd’hui, nombreux sont les Féroïens qui restent attachés à cette chasse devenue rituel et au coeur de l’identité culturelle insulaire. Le spectacle annuel d’une mer rouge du sang de centaines de baleines provoque pourtant l’indignation croissante de l’opinion internationale.

Pour survivre, les premiers Vikings qui peuplèrent les îles Féroé chassaient surtout le globicéphale, ou baleine-pilote. Aujourd’hui, nombreux sont les Féroïens qui restent très attachés à cette chasse, érigée en véritable rituel et au cœur de l’identité culturelle insulaire. Le spectacle annuel d’une mer rouge du sang de centaines de baleines provoque pourtant l’indignation croissante de l’opinion internationale. L’ONG écologiste Sea Shepherd milite pour interdire cette tradition jugée cruelle et inutile. Elle est accueillie avec une grande hostilité par les habitants. Un autre argument pourrait pourtant les persuader : le taux de mercure et de plomb contenu dans la chair de ces mammifères marins met en danger la santé des générations futures. Dans ce bras de fer, les tenants obstinés de la tradition semblent en perte de vitesse.

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