Revue de presse 2014 (9) : Aquaculture, conchyliculture, pisciculture, algoculture,...


Revue de presse de Novembre 2014

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Suite de la revue de presse : Mois de Décembre 2014


Menu de Noël : que mangeront les Français cette année ? [Infographie]

Le foie gras reste en tête des entrées préférées des Français lors du réveillon de Noël

Foie gras ou saumon, chapon ou dinde, bûche glacée ou bûche pâtissière, que mangeront les Français à Noël ? Les réponses détaillées au travers d'un sondage exclusif mené par Toluna pour LSA. 

Source : LSA par Florence Bray Publié le 05 décembre 2014




Visiblement, les Français ont déjà une idée assez précise de leur menu de Noël. Aux premières places, les grands classiques. On retrouve ainsi dans le trio de tête des entrées, le foie gras, suivi du saumon et des huîtres. Pour le plat principal, le chapon reste en tête avant la dinde et le poulet/poule/poularde. Enfin, pour les desserts, c'est la bûche glacée qui garde la préférence des Français suivie de la bûche pâtissière.       
Retrouvez tous les résultats détaillés en infographie.

Autres articles dans :  LSA

          Noël 2014: 45 % des Français n'ont pas commencé leurs achats - Sondage exclusif LSA/Toluna
          Huitres, saumon, Saint-Jacques seront-ils sur les tables à Noël ?
          Les députés ont voté la hausse de 50 % de la taxe sur les surfaces commerciales

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Le 4 Décembre 2014

Charente-Maritime : les gendarmes veillent sur les huîtres de Noël... en kayak

A l'approche des fêtes de Noël, on redoute les vols. Kayaks de mer, canots rapides, barges ostréicoles : depuis 2011, le dispositif de surveillance a été renforcé

Source : Sud Ouest La Rochelle avec AFP 

Bientôt Noël, et déjà, tous les yeux se tournent sur les huîtres. Le coquillage attise aussi bien les convoitises des gourmets que des voleurs. Les vols ont pourtant été divisé par quatre dans le département. Car, depuis 2011, les gendarme déploient tout un arsenal.

A l'origine, des vols en recrudescence...

En 2011, c'est la catastrophe. Cette année-là, les vols d'huîtres doublent par rapport à l'année précédente. Une quarantaine de tonnes sont ainsi dérobées. La colère des ostréiculteurs monte : certains veillent jour et nuit. D'autres réclament même des caméras de vidéosurveillance.

La décision est alors prise de renforcer le dispositif de surveillance. Parmi les idées retenues : des alertes envoyées par e-mail ou par SMS à tous les ostréiculteurs de la région dès qu'un vol est enregistré. D'autres idées vont voir le jour.

... Et une valeur en hausse

Avec la mortalité des huîtres juvéniles enregistrée ces dernières années, le précieux coquillage est également devenu une denrée plus rare encore. Sa valeur a grimpé de 50% en cinq ans.

L'huître, donc, attire les convoitise. Dans le secteur de Marennes-Oléron, le plus important d'Europe, les huîtres bénéficient du label d'Indication géographique protégée (IGP). Or ce secteur "concentre 70 à 80% des vols", explique le major Frédéric Taymont.

De l'opération H aux kayaks furtifs

(...)

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La commercialisation des huîtres et moules de l’Etang de Diana suspendue

A la suite des fortes pluies du week-end dernier et des modifications qu’elles ont engendrées sur la qualité des eaux de l'étang de Diana, la commercialisation des huîtres et moules de l’Etang de Diana est provisoirement suspendue, a indiqué jeudi la préfecture de Haute-Corse.

La commercialisation des huîtres et moules suspendue



Philippe Livet, direction départementale des territoires et de la mer

Reportage de Sophie Sauli, Typhaine Urtizverea, Anne-Laure Louche

Source : France 3 Corse ViaStella Par Grégoire Bézie Publié le 04/12/2014

La Préfecture de la Haute-Corse a été amenée à interdire temporairement, pour raison sanitaire, depuis mercredi, le ramassage, la commercialisation et la consommation de tous les coquillages provenant de cet étang.

"Ces dispositions sont exceptionnelles et tiennent à un phénomène météo lui-même significatif. Les services de l'Etat, en liaison avec IFREMER et les professionnels du secteur, travaillent à ce que ces mesures d'interdiction soient levées dans les meilleurs délais", précise le communiqué.

Cette interdiction intervient à la période des plus fortes ventes des coquillages de l'étang de Diana, réputés depuis l'antiquité romaine.

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3 jours plus tôt

Intempéries : la commercialisation des huîtres et des moules de l'Etang de Thau suspendue

Le Préfet de l'Hérault a décidé de suspendre provisoirement la récolte et la commercialisation des huîtres et des moules en provenance de l'Etang de Thau de l'Hérault. Les derniers résultats d'analyses de l'Ifremer ne sont pas satisfaisants.

Source : France 3 LR Par Zakaria SoullamiPublié le 01/12/2014 | 

La surveillance des zones de production de coquillages effectuée par l'Ifremer (Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer) sur des huîtres et des moules en provenance de l'étang de Thau a révélé des résultats non conformes à la norme autorisée dans l'étang.

La récolte et la vente des moules et des huîtres de Thau sont donc interdites depuis ce soir. Cela concerne les coquillages récoltés avant le 26 novembre 2014.

Cette mesure temporaire sera levée dès que les résultats des analyses seront pleinement satisfaisants.

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Le 3 Décembre 2014

Avec près de 6000 entreprises, la pêche et la conchyliculture représentent un réseau d'exploitations (principalement de type familial) très important sur tout le littoral français...



Ce tableau est extrait du Baromètre emploi-formation de l'économie maritime - Rapport d'analyse - Edition 2014 /  + les chiffres du Recensement de la conchyliculture 2012 - Agreste 2014

Remarque personnelle : Pourquoi l'Agefos n'indique pas le nombre d'entreprises conchylicoles dans son baromètre de l'économie maritime. Les ostréiculteurs et les mytiliculteurs ne seraient pas des professionnels de la mer ?

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Le 30 Novembre 2014

Baisse de la mortalité des huîtres sur le Bassin d'Arcachon

Le taux de survie des naissains aurait atteint les 50%. A un peu plus d'un mois des fêtes de Noël les ostréïculteurs sont plutôt sereins. Les volumes sont là et une immunité naturelle serait en train de se mettre en place sur leur production.




Tous sont déjà accaparés par la préparation des fêtes de Noël mais cette année les perspectives sont meilleures. Le taux de mortalité des huîtres est en baisse dans les élevages ostréicoles.

"Il y a une espèce d'immunité naturelle qui est en train de se mettre en place (...), et c'est plutôt de bonne augure" explique Olivier Laban, Président du Comité Régional Conchylicole d'Aquitaine.


Les huîtres produites en Irlande, Bretagne ou Normandie sont nées ici. Et signe que la situation s’améliore le bassin d’Arcachon est à nouveau le premier centre naisseur européen.

Pour les fêtes de fin d’année les ostréiculteurs ont donc le volume à disposition et vont pouvoir vendre des huîtres de qualité.

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La Charente-Maritime est le premier département producteur de coquillages



Agreste Poitou-Charentes - Recensement de la conchyliculture 2012

L'élevage des coquillages - ou conchyliculture - est un élément essentiel du littoral de Charente-Maritime. Que ce soit pour les moules dans la baie de l'Aiguillon avec les alignements de bouchots ou pour les huîtres dans la zone de Marennes-Oléron avec les parcs d'élevage en mer et les claires, le travail des hommes a façonné le paysage et engendré une activité économique majeure qui fait la renommée de la région.

Ce 2e recensement conchylicole après celui de 2001 porte sur l'année 2012. Malgré d'importants problèmes sanitaires ces dernières années, la Charente-Maritime reste le premier département français producteur de coquillages, avec le tiers de la production française d'huîtres. En 2012, 789 entreprises ayant leur siège dans le département ont commercialisé pour la consommation 37 000 tonnes d'huîtres creuses et 13 000 tonnes de moules.

Cliquer Ici pour en savoir plus

Remarque : Dans ce tableau le nombre d'entreprises (2172) correspond au total des établissements agréés sanitaire qui commercialisent des huîtres et des moules pour la consommation, sachant que le nombre d'entreprises conchylicoles actives en 2012 serait de 2864 (voir l'étude ci-dessous)

Agreste - Recensement de la conchyliculture 2012 

Les résultats du recensement conchylicole de 2012 : Le secteur conchylicole numéro deux européen pour la production de coquillages d'élevage

Agreste primeur à télécharger l'étude : Recensement de la conchyliculture 2012 : 160000 tonnes de coquillages commercialisés

Résultats du recensement conchylicole 2012 par région (actuellement en téléchargement)

Poitou-Charentes : La Charente-Maritime est le premier département producteur de coquillages
Languedoc-Roussillon : Zoom sur la conchyliculture
Basse-Normandie : Manche : Premiers résultats du recensement conchylicole 2012

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Le 29 Novembre 2014 

Mortalités conchylicoles

Question écrite n° 12937 de M. Daniel Laurent (Charente-Maritime - UMP)
publiée dans le JO Sénat du 21/08/2014 - page 1919

Source : Sénat

M. Daniel Laurent attire l'attention de M. le secrétaire d'État, auprès de la ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie, chargé des transports, de la mer et de la pêche sur les préoccupations fort légitimes des ostréiculteurs et mytiliculteurs fortement mobilisés de la Charente-Maritime. De juillet à octobre 2013 ce sont plus de 50 millions d'euros de pertes qui ont été enregistrées par les ostréiculteurs du fait des mortalités des huîtres adultes. En mars et juin 2014, les mytiliculteurs de la baie de l'Aiguillon et d'Yves ont subi 20 millions d'euros de pertes alors que d'importantes mortalités d'huîtres marchandes sont d'ores et déjà à déplorer. Le comité régional de la conchyliculture a élaboré un plan en dix actions pour restaurer les fonctions écologiques des milieux. Dans l'attente, la profession souhaite que la solidarité nationale joue pleinement son rôle, et que des mesures de soutien à la hauteur de l'ampleur des défis à relever pour sauver les entreprises et les emplois soient mises en œuvre. En conséquence, il lui demande de bien vouloir lui apporter les réponses idoines sur les mesures d'accompagnement proposées par le Gouvernement.

Transmise au Secrétariat d'État, auprès du ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie, chargé des transports, de la mer et de la pêche

Réponse du Secrétariat d'État, auprès du ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie, chargé des transports, de la mer et de la pêche

publiée dans le JO Sénat du 27/11/2014 - page 2655

Afin de venir en aide aux professionnels de Charente-Maritime et de Vendée touchés par un phénomène de fortes surmortalités mytilicoles survenu au printemps, le Gouvernement a mis en œuvre un important dispositif de soutien. Suite à l'avis de la Commission nationale de gestion des risques agricoles (CNGRA), l'État a activé la procédure de reconnaissance de calamités agricoles. Une indemnisation partielle des pertes au bénéfice des entreprises répondant aux critères d'éligibilité sera mise en place. Dans le but de permettre aux entreprises de conforter leur trésorerie et de préparer le prochain cycle de production, une aide exceptionnelle de 1,5 million d'euros a été notifiée à la Commission européenne sous la forme d'une prise en charge d'intérêts bancaires grâce à la constitution d'un fonds d'allégement des charges (FAC) et sous la forme d'une aide directe aux entreprises impactées. Une aide complémentaire de 1 million d'euros sera également débloquée et notifiée. Par ailleurs, cette notification inclut la possibilité pour les professionnels concernés de solliciter l'étalement ou le report du paiement de leurs cotisations sociales, et pour les situations les plus difficiles, de requérir auprès de l'Établissement national des invalides de la marine (ENIM) une remise gracieuse du paiement de ces cotisations. De plus, une exonération des redevances domaniales a été décidée par le Gouvernement le 21 août 2014.


Illustration extraite de la présentation de Jean-Pierre Baud (Ifremer) à l'audition publique au Parlement européen (6 novembre 2014) : Santé de l'huître creuse Crassostrea gigas : Etat des lieux et perspectives

En ce qui concerne les surmortalités affectant le secteur ostréicole, différents types d'aides ont été mis en place chaque année depuis 2008, pour accompagner et soutenir le secteur : exonération des redevances domaniales, fonds d'allègement des charges et indemnisations directes des pertes. Pour 2014, l'État a renforcé et élargi le périmètre d'intervention du fonds d'allègement des charges mis à disposition du secteur en le portant à 4,5 millions d'euros tandis que l'exonération de la redevance domaniale a été reconduite. Ces mesures ont été approuvées par la Commission européenne et sont actuellement mises en œuvre. Le relais de ces six années d'aides spécifiques doit maintenant être pris par les mesures relevant du Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche (FEAMP) selon ses modalités propres. Par ailleurs, ces aides ont été accompagnées par un important soutien à la recherche. Pour faire face aux mortalités, la sélection génétique a été identifiée par la profession comme une solution opérationnelle à approfondir. Ainsi, le projet collectif de sélection visant à identifier des souches résistantes, appelé SCORE (Sélection collective de l'huître creuse à des fins de captage orienté), est actuellement porté par la profession avec le soutien financier de l'État, des régions et du Fonds européen pour la pêche.


De plus, afin de favoriser des conditions plus propices à la production conchylicole, le Comité régional de la conchyliculture de Poitou-Charentes a formulé une série de dix propositions visant à rétablir les fonctions écologiques des estuaires et des marais doux et salés de la Charente-Maritime. La préfète de la Charente-Maritime a installé un groupe de travail réunissant services de l'État, élus et professionnels afin d'étudier les suites qui peuvent y être données. Une réunion de travail sur la qualité de l'eau s'est en outre récemment tenue à la direction de l'eau et de la biodiversité du ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie avec les représentants professionnels.

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Projet GIMEPEC : des Pesticides chez les Huîtres


Illustration extraite de la présentation de Jean-Pierre Baud (Ifremer) à l'audition publique au Parlement européen (6 novembre 2014) : Santé de l'huître creuse Crassostrea gigas : Etat des lieux et perspectives

Génotoxicité, IMmunotoxicité et rEprotoxicité des Pesticides chez Crassostrea gigas

Début et durée : janvier 2012 - 42 mois
Contaminants et Environnements : Métrologie, Santé, Adaptabilité, Comportements et Usages (CESA)

Le projet « Génotoxicité, IMmunotoxicité et rEprotoxicité des PEsticides chez Crassostrea gigas » (GIMEPEC) se propose d’étudier le rôle que pourrait avoir la contamination chimique du milieu dans les épisodes de mortalité estivale d’huître creuse. Les résultats obtenus dans le cadre du Défi MOREST et la mesure in-situ de concentrations en pesticides particulièrement élevées pendant la période très sensible de gamétogenèse justifie en effet l’étude chez l’huître des effets toxiques des pesticides.

Source : ANR

Fort de l’analyse de deux séries de données historiques concernant le captage, la reproduction et la survie des larves (Réseau Rémora) et le taux d’anomalies génomiques des naissains issus de captage naturel, le projet GIMEPEC propose une base génétique pour expliquer une perte de résistance des huîtres aux stress physiologiques et environnementaux. Les dommages sur le matériel génétique de l’huître pourraient être la conséquence d’un impact génotoxique exercé par les phytosanitaires et dont les altérations au génome (lésions primaires, dommages irréversibles aux chromosomes) seraient responsables d’une perte de robustesse des huîtres. Celle-ci se traduirait par des performances physiologiques diminuées en terme de croissance, survie, immunité et reproduction. Parce qu’il ne peut être exclu que les effets délétères induits par les pesticides puissent être transmis d’une génération à l’autre, les effets trans-générationnels de l’exposition aux pesticides seront tout particulièrement étudiés.

Suite : ANR

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Tsarskaya. La perle des huîtres s'affine  en baie de Cancale

http://kiosque.leditiondusoir.fr/data/374/reader/reader.html#preferred/1/package/374/pub/375/page/9


Cliquer Ici pour lire la suite du reportage

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Le 28 Novembre 2014

30 000 huîtres du bassin d'Arcachon à déguster ce soir sur la place de la Bourse à Bordeaux

Cette dégustation gratuite marquera le coup d'envoi de S.O Good, festival de la gastronomie du Sud-Ouest


Source : Sud Ouest

Un dôme a été monté ce matin sur la place de la Bourse. Ce soir, à partir de 19 h, il deviendra un halo de lumière autour duquel les producteurs du bassin d'Arcachon et du Cap-Ferret proposeront une dégustation gratuite de 30 000 huîtres.

Cet événement festif marquera l'ouverture du festival Bordeaux S.O Good au cours duquel producteurs et grands chefs régionaux mettront en valeur la gastronomie de la région. S.O Good se déroule principalement en trois lieux: le hall de la Bourse, la cour Mably et le Grand hôtel de Bordeaux. Au menu: vente de produits, dégustations, animations, banquets, initiations à la cuisine, visites...

http://www.bordeauxsogood.fr/

Un Pass vendu 17 euros sur place permet d'accéder à toutes ces activités et de bénéficier de nombreuses dégustations.

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Rencontre nationale des acteurs du développement local pour la pêche et l’aquaculture 



3 & 4 décembre - Marseille

Sur inscription jusqu’au 28 novembre.

Organisé par la Direction des Pêches Maritimes et de l’Aquaculture (DPMA) et l’Association des Régions de France (ARF), avec l’appui de l’Agence de Services et de paiement (ASP), en collaboration avec la Région Provence-Alpes-Côtes d’Azur.

Source : La Bretagne et la Mer

La Commission Européenne, l’Etat et les Régions seront présents pour évoquer avec l’ensemble des acteurs concernés l’avenir du Développement Local mené par les Acteurs Locaux (DLAL) au sein du Fond Européen pour les Affaires Maritimes et la Pêche (FEAMP).

Cette rencontre sera l’occasion d’explorer les perspectives offertes sur 2014-2020 dans le cadre du développement local, en s’appuyant notamment sur le bilan de l’axe 4 du Fond Européen pour la Pêche (FEP) et sur d’autres expériences de développement local telles que celles conduites par les acteurs ruraux (LEADER). La rencontre sera construite autour de tables rondes et d’ateliers afin d’accompagner les territoires dans l’élaboration et la mise en œuvre de leur stratégie.

Sur inscription jusqu’au 28 novembre.

Cliquer Ici pour télécharger le programme


Consulter le programme et s'inscrire

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Le 27 Novembre 2014

Complément d'enquête : en Thaïlande, des esclaves pour produire nos crevettes

La crevette thaïlandaise n'est pas chère. On comprend mieux désormais pourquoi. Elles sont nourries de poissons pêchés par des migrants réduits en esclavage. Et c'est la plus importante ferme de crevettes au monde, CP Foods, qui est pointée du doigt. Extrait.



Source : France2 Par Valérie Kowal

La crevette aurait-elle un arrière goût amer ? En Thaïlande, des hommes sont enchaînés, battus ou tués sur des bateaux de pêche afin de fournir en crevettes les groupes des supermarchés Walmart, Tesco, Costo et Carrefour.

Selon the Guardian, la plus importante ferme de crevettes au monde, CP Foods, se fournit en nourriture auprès de ces bateaux esclavagistes qu'elle garde pour ses crevettes ou revend à d'autres fermes.

Des "esclaves", qui ont réussit à fuir, ont raconté leur quotidien à bord : 20 heures de travail d'affilée, des passages à tabac, de la torture et des exécutions par les capitaines. La plupart de ces travailleurs-esclaves sont des migrants, venus de Birmanie ou du Cambodge pour travailler sur des sites de constructions. Mais ils sont souvent embarqués de force sur ces navires, parfois drogués.

CP Foods affiche un bénéfice "insolent" de 24,8 milliards d'euros et se surnomme même "la cuisine du monde". L'ONG Anti slavery a lancé un cri d'alarme : "si vous achetez des crevettes de Thaïlande, vous achetez le produit de l'esclavage".

Alors même que l'esclavage y est interdit, la Thaïlande est tout de même considérée comme une plaque tournante du trafic d'êtres humains. Il y aurait 500 000 esclaves dans le pays.

Après ces révélations, le groupe français de distribution Carrefour, a décidé de "suspendre ses achats directs ou indirects auprès de CP Foods, jusqu'à ce que la lumière soit faite".

Pour Complément d'enquête, Romain Boutilly et Philippe Mer se sont rendus en Thaïlande mais aussi à Bruxelles, au coeur de l'Europe, où des ONG luttent activement contre "ces crevettes de la honte".

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Le 26 Novembre 2014

Recrutement d'un(e) chargé(e) de mission "Algues"

Durée : 12 mois (du 1er février 2015 au 31 janvier 2016)

Le Pôle halieutique d'Agrocampus Ouest recrute un(e) chargé(e) de mission pour travailler sur le projet Idealg pour une durée d'un an, à compter du 1er février 2015.

Les candidatures (CV, lettre de motivation, références si appropriées) sont à adresser avant le 4 décembre 2014...

Cadre : Participation aux projets sur les algues portés par le Pôle halieutique

IDEALG

La filière des macro-algues en France est aujourd’hui représentée par l’exploitation des forêts de Laminaires sauvages pour en extraire l’alginate, par la récolte de 21 espèces d’algues autorisées pour l’alimentation et par l’algoculture. Le projet IDEALG, financé par l’agence nationale de la recherche, vise à apporter les bases scientifiques et techniques nécessaires au développement de la filière. A terme, il s’agit d’aller plus loin en diversifiant les applications industrielles et en apportant une réelle valeur ajoutée à cette biomasse algale. En rassemblant 18 partenaires du secteur public et privé, IDEALG vise à explorer la diversité génétique, métabolique et chimique des algues ainsi que des micro-organismes associés, pouvant être à l’origine de molécules utilisées dans les matériaux, en cosmétologie, en énergie… Le projet IDEALG vise aussi à promouvoir les technologies de production d’algues afin d’éviter une trop forte pression de récolte sur les populations naturelles. Ces objectifs passent par une phase d’étude approfondie des conséquences sur l’environnement, des impacts sociétaux et des retours économiques afin de pouvoir guider au mieux cette filière vers une voie de développement durable. Pour plus d’information : http://www.idealg.ueb.eu

Le Pôle halieutique Agrocampus Ouest est impliqué dans la partie sur les impacts économiques de ce projet. Il travaille notamment sur l’analyse de la chaîne de valeur avec pour objectif de définir des axes stratégiques et les priorités commerciales en termes d’innovation, de recherche et développement, et de mise en marchés. Depuis le début du projet, le Pôle halieutique a essentiellement étudié l’état du comportement alimentaire des consommateurs vis à vis des algues, à travers une enquête nationale auprès des consommateurs (été 2013) et des focus group (2014). L’objectif était d’avoir une meilleure compréhension des facteurs clefs de la consommation d’algues alimentaires en France mais également des freins à la consommation. En parallèle, une analyse du marché a débuté en 2014. Le travail réalisé a consisté à relever les produits existants aujourd’hui sur le marché français et à identifier les canaux de distribution actuels.

Le travail se poursuivra en 2015 par l’analyse des techniques de commercialisation et des outils de valorisation existants. Les résultats de la phase « attente des consommateurs » seront à mettre en regard des résultats de l’analyse de marché. Ceci devant aboutir à des recommandations pour le développement du marché des algues alimentaires en France. Il s’agira d’identifier des axes de valorisation envisageables au niveau de la filière que ce soit en termes de merchandising ou de stratégie commerciale.

Missions
Le chargé de mission aura la responsabilité du développement et de la mise en œuvre du programme Idealg au titre d’Agrocampus Ouest. Le travail demandé sera réalisé en collaboration avec Marie LESUEUR (coordinatrice des projets au niveau du Pôle halieutique), Stéphane GOUIN et Sterenn LUCAS, enseignant-chercheur. Les principales tâches seront :

1. Analyse typologique des industries de production/transformation d’algues et analyse des mises en marché et des circuits de distribution
o Analyse des stratégies de distribution – enquêtes auprès des distributeurs
o Analyse des techniques de mise en marché et notamment de merchandising
o Suivi des étudiants du module « conduite de projet »
o Restitution des résultats sous différentes formes (rapports, fiches de synthèse, fiches techniques, présentations orales)

2. Propositions – recommandations – axes de valorisation
o Propositions d’actions pour la valorisation des produits alimentaires à base d’algue
o Propositions de support communicationnel
o Organisation de la 3e journée professionnelle de Rennes sur les algues alimentaires
o Communication des résultats –rédaction des actes

3. Participation aux activités transversales de la Cellule Etudes et Transfert du Pôle halieutique et du projet Idealg
o Présentation des travaux réalisés
o Participation aux réunions et aux séminaires internes
o Relation avec les acteurs du secteur des pêches et les partenaires

Le/la chargé(e) de mission sera intégré(e) à l’équipe projet et participera aux réunions de suivi et de pilotage du projet.

Plus d'informations : Fiche de poste

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Le 25 Novembre 2014

Garde républicaine à Grandcmap-Maisy. Les huîtres sous haute protection

Deux équipes de trois gardes républicains patrouillent sur les parcs ostréicoles. 


Source : Ouest-France

Pour la 6e année consécutive, la Garde républicaine surveille les parcs ostréicoles de Grandcamp-Maisy, pour éviter les vols. L’opération semble dissuasive.

"En 2009, nous avons constaté jusqu'à neuf tonnes d'huîtres volées, se souvient Guy Lecourtois, président de la base ostréicole de Grandcamp-Maisy. Nous avons attiré l'attention de tous pour dire qu'il fallait faire quelque chose. " Un appel entendu par la gendarmerie qui a dépêché sur place la Garde républicaine.

Depuis une semaine, six cavaliers patrouillent, à marée basse, sur le parc ostréicole de Géfosse-Fontenay (près de Grandcamp-Maisy), dans la baie des Veys.

Ce travail sur le terrain semble dissuasif et les vols à répétition ne sont plus qu'un mauvais souvenir. "Depuis plusieurs années, aucun dépôt de plainte n'a été enregistré pour vols d'huîtres, confie Laurent Villerez, le commandant de la compagnie de gendarmerie de Bayeux. À force de la renouveler, l'action est désormais connue."

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Commerce. Les surgelés Picard vont encore changer de mains

C'est l'enseigne préférée des Français. Le fonds d'investissement britannique Lion Capital, l'avait rachetée en 2010 pour 1,5 milliard d'euros. Quatre ans après, il veut s'en séparer.

Source : Ouest France

« Après quatre reprises en quatorze ans, nous sommes rodés », réagissaient, hier, les représentants syndicaux des surgelés Picard. Ils n'avaient pas été prévenus que Lion Capital, le fonds d'investissement britannique, qui les avait rachetés en 2010 préparait leur cession, mais ne sont pas surpris. Leur PDG, Philippe Pauze, non plus. « Au bout de quatre ou cinq ans au capital d'une entreprise, tout fonds d'investissement remet en question ses positions, étudie ses possibilités. C'est normal », nous a-t-il confié la semaine dernière.

De l'Italie au Japon

Lion Capital, qui possède aussi Findus, Afflelou, Orangina-Schweppes, a plusieurs options : « Cela peut aller de la cession à un autre fonds d'investissement à une introduction en bourse, en passant par une revente à un industriel ou un distributeur international », explique un spécialiste de la distribution proche du dossier. D'après Les Échos, l'option boursière aurait été écartée, au vu des perturbations qu'a subies la Bourse de Paris à l'automne.

Suite : Ouest France

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Le 24 Novembre 2014

Les moules de Tamaris à La Seyne menacées de disparition



Sans identification de leur origine, les contaminations à répétition dans la baie du Lazaret font craindre le pire aux mytiliculteurs et ostréiculteurs : l’arrêt définitif de la filière

Source : Var matin

Les producteurs de coquillages de Tamaris, dans la baie du Lazaret, pourraient-ils disparaître ? Pour la première fois, ce scénario catastrophe a été envisagé, dans un récent rapport produit par le Contrat de baie.

La cause ? Les pollutions à répétition depuis un an(nos précédentes éditions), dues à la présence de bactéries Escherichia coli. A chaque fois, cela entraîne l'in-terdiction pour plusieurs semaines, par arrêté préfectoral, de la vente et de la consommation des huîtres et des moules élevées dans la baie.

Une ou plusieurs sources ?

C'est à nouveau le cas, depuis huit semaines. Bien qu'ayant fait une croix sur la saison, la profession tente de survivre en vendant des coquillages achetés ailleurs. Mais une persistance du phénomène pourrait conduire au déclassement sanitaire de la zone et, de fait, à une interdiction définitive de la production conchylicole*.

La seule solution est donc de mettre fin à la pollution. Pour cela, il faut en trouver l'origine. Ou les origines. Car dès l'apparition de taux anormalement élevés, en décembre 2013, les autorités ont cherché, et parfois trouvé, des sources de contamination : « Avant cette date, à part lors de certains épisodes pluvieux, nous n'avions pas de problèmes », explique Gilles Vincent, maire de Saint-Mandrier et vice-président de TPM en charge du Contrat de baie.

Il rappelle que les investigations menées à l'époque avaient permis de détecter un problème sur une station de relevage dépendant de la Marine nationale. Des travaux avaient été effectués.

Un site « complexe »

Marine : « Pas de nouvel incident »

Des nouvelles mesures cette semaine

Inquiets de voir la situation perdurer, les acteurs du dossier se sont réunis, en fin de semaine, « pour trouver une solution afin de comprendre ce qu'il se passe, résume Gilles Vincent. En accord avec les mytiliculteurs, l'agglomération, l'Etat (la DDTM), la Marine, l'Ifremer et la ville de La Seyne, il a été proposé d'organiser une nouvelle campagne de mesures, sur le tout le pourtour de la baie cette fois. 22 points de mesure, y compris dans les parcs, seront pris en compte durant une dizaine de jours pour tenter de localiser la source de pollution ».

Cette nouvelle campagne devrait être lancée cette semaine. Les prélèvements devraient être réalisés par les mytiliculteurs et confiés à un laboratoire agrée. Coût envisagé : 30.000 euros environ.

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Le 22 Novembre 2014

Les ostréiculteurs offrent 600 kg d’huîtres

Offrant plus de 600 kg d'huîtres, les ostréiculteurs gujanais ont particulièrement bien accueilli Jean-Jacques Germaneau et son équipe de bénévoles.

Source : Sud Ouest par Jacky Donzeaud

Mercredi après midi, ils ont fait le tour des ports ostréicoles de Gujan-Mestras pour collecter les huîtres du cross « Sud Ouest ». « Malgré leurs difficultés, les ostréiculteurs gujanais ont largement répondu à nos attentes. Je les remercie bien chaleureusement pour leur implication à la réussite du 41e cross de « Sud-Ouest », affirme le président du comité d'organisation.

Une tonne d'huître offerte par la profession ostréicole

Ces 600 kg d'huîtres vont se rajouter à la dotation du comité régional conchylicole (CRC) pour couvrir les besoins de la manifestation et mettre à l'honneur la perle du Bassin. Au total, c'est plus d'une tonne d'huîtres qui ont été offertes au cross. Elles vont servir à confectionner les 500 bourriches prévues pour les récompenses sur les différents podiums.

Elles seront aussi présentes dans les dégustations et la vente sur place lors des deux journées de l'épreuve.

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Prix des huîtres : le cri d'alarme des ostréiculteurs


Les ostréiculteurs dénoncent la politique de prix des grandes surfaces.

Source : La Manche Libre

Les ostréiculteurs normands lancent un véritable cri d'alarme. En raison de mortalités d'huîtres adultes très élevées cette année, des entreprises se trouvent en grande difficulté.

Autre conséquence directe : les quantités disponibles pour la commercialisation sont plus faibles que les autres années. Mais ce phénomène n'empêche pas les prix des huîtres de baisser, alors que les professionnels ne peuvent vendre à perte à cause de leur prix de revient très important.

Les ostréiculteurs désignent les responsables de cette situation : les grandes surfaces et les grossistes. "Ils poussent au découragement et à la peur pour profiter de la fragilité de certains d'entre nous, et négocient des prix toujours plus bas." Des pratiques intolérables pour ces professionnels, car "une fois la limite économique dépassée, il sera très difficile voire impossible à ces entreprises de faire face à leurs échéances".

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Un bon projet et de la ténacité...

L'Etat a donné son feu vert. Un parc d'élevage d'ormeaux à Guissény 


Il aura fallu sept ans et trois demandes... L'Etat vient d'autoriser la société France Haliotis à exploiter un parc d'ormeaux, à 1,5 km de la plage du Vougot, en pleine mer.

Source : Ouest France

Il y aura bien un parc d'élevage à ormeaux à Guissény, dans le Finistère. La société France Haliotis vient d'obtenir l'autorisation d'exploitation de cinq hectares pour dix ans de la part de l'État. « Nous sommes très heureux, il nous aura fallu sept ans et trois demandes pour l'obtenir », reconnaît Sylvain Huchette, fondateur.

Ce projet est très contesté par une partie de la population et par le maire. Ils craignent la pollution et des nuisances pour les usagers de la plage du Vougot. « Notre concession se situe à 1,5 km de la plage, en pleine mer. Elle n'engendre donc aucune gêne potentielle pour les usagers de la plage », rétorque Sylvain Huchette.

Retoqué une première fois, le projet a été revu à la baisse. Depuis neuf ans, France Haliotis exploite déjà un site d'élevage à Plouguerneau.

Dans Le Télégramme : Elevage d'ormeaux. Du rififi à Guissény

http://www.letelegramme.fr/bretagne/parc-d-elevage-d-ormeaux-feu-vert-a-guisseny-22-11-2014-10433616.php
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Le 21 Novembre 2014

Fouesnant : Pierre Mollo a participé à la création de la phytotière


Le biologiste quimpérois Pierre Mollo (à droite) a participé à la mise au point d’une phytotière permettant de cultiver chez soi ce super-plancton.

Source : Le Courrier Par Adèle Le Berre

Pierre Mollo a pris sa retraite voilà six ans. Depuis, le biologiste quimpérois ne s’est guère accordé de repos. Il enchaîne les conférences sur le plancton, les projets avec Océanopolis, les voyages à l’étranger… D’où tire-t-il toute cette énergie ? De la consommation quotidienne de spiruline ? « Peut-être, répond-il amusé. J’ai confectionné un moulin à spiruline et j’en mets sur mes plats. »

La spiruline est une microalgue très riche en protéines, fer, oligoéléments… Elle est consommée depuis des siècles en Afrique, Amérique latine… Là-bas, elle est cueillie sur les lacs. En France, elle est cultivée par 150 spiruliniers dans de grands bassins sous serres et vendue essentiellement sous forme de paillettes.
Notre idée directrice est de créer des emplois innovants. On a fédéré les énergies et mis un an et demi pour mettre au point une phytotière.

Séduits par ce superplancton, Pierre Mollo et son ami Georges Garcia ont réfléchi sur d’autres modes de culture. « Notre idée directrice est de créer des emplois innovants. On a fédéré les énergies et mis un an et demi pour mettre au point une phytotière », relate Pierre Mollo qui est soutenu par la Fondation Charles Léopold Mayer. La phytotière est une sorte de yaourtière pour les microalgues. Elle est composée d’une colonne de verre remplie d’eau (10 l minimum) et entourée de LED. Un socle règle la température et la turbulence de l’eau. On ensemence en spiruline et au bout de deux-trois jours, on récolte cette précieuse microalgue.

Lauréat de concours internationaux

Bientôt à bord du Podorange

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La truite fumée : nouvelle vedette des étales

La truite fumée va t-elle supplanter le saumon ? Pas encore mais les ventes progressent. Il faut dire les modes d'élevage des saumons de Scandinavie rebutent certains consommateurs au bénéfice des producteurs locaux.

La truite à le vent en poupe



Un reportage de Thierry Chauffour et Denis Colle avec Pascal Demoulin : pisciculteur 

Source : France 3 Franche-Comté Par Fabienne Le Moing

Le saumon et la truite font partie des 4 variétés de poissons les plus consommées en France avec le cabillaud et le lieu.

En raison de sa forte concentration en métaux lourds et en polluants industriels et organiques, le saumon d'élevage d'origine scandinave pourrait s'avérer nocif pour notre santé.

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Le 20 Novembre 2014

Aquaculture européenne à contre courant !

Dans le monde, l’aquaculture va principalement se développer en pisciculture d’eau douce et en conchyliculture... (ainsi que dans l'algoculture)

Quant à l'Europe, elle voit son avenir dans la pisciculture marine. C’est la principale conclusion de l’étude présentée au Parlement européen le 6 novembre 2014 :

"L'impact économique et écologique à long terme d'une aquaculture durable de grande ampleur" par Alistair LANE de la Société Européenne de l´Aquaculture

'The long-term economic and ecological impact of large-scale sustainable aquaculture', by Alistair Lane of the European Aquaculture Society

Cette étude analyse tout particulièrement les besoins en farine et en huile de poisson pour l'alimentation des poissons... En Europe, la pêche minotière et les co-produits (déchets de poisson) pourraient fournir des quantités suffisantes de farine et d'huile de poisson pour ûne croissance soutenue de la pisciculture marine....

Résumé

The EU recognises aquaculture as an important contributor to the EU food basket and this study provides insights into the economic and ecological implications of increased EU aquaculture. Current production, classified by technology and by sector, is transposed into forecasts up to 2030 that identify the main future technologies, trends and sectoral challenges. An ecological impact assessment matrix is used to compare production systems. Feed requirements are presented, with observations on how these might impact EU fisheries. Public support and policy considerations are discussed.

Etude à télécharger ici (uniquement en anglais)

Dans l'UE, la part de la conchyliculture fléchirait selon les projections


En 2010, la conchyliculture représentait 50% de la production aquacole dans l'UE... En 2030, l'élevage de coquillages (huitre, moule,...) ne représenterait plus que 39% !

Tous les détails dans ce tableau....


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Comment développer l'aquaculture européenne ? A la pêche aux solutions pour l’aquaculture européenne




01'33" 17/06/2010

L’UE importe plus de 60% de ses poisons d’élevage. Moins de bureaucratie pourrait doper la production de poissons d’élevage en Europe mais comment faire pour y parvenir ? Source : EuroparITV


L'Union Européenne importe plus de 60 % des poissons d'élevage qu'elle consomme... alors qu'elle possède un grand nombre de kilomètres de côtes. Le développement de ce secteur permettrait de créer de nombreux emplois. Source : Europe en images

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19 novembre 2014

Bassin de Thau : un nouveau mas d'expérimentation conchylicole


Source : TVsud Par Mouaad El Yaakabi de TVsud

C'est à Mèze (34), au bord du bassin de Thau, qu'est inauguré, ce mardi 18 novembre 2014, le mas d'expérimentation du (CRCM), comité régional conchylicole de Méditerranée. Depuis plusieurs années la production d’ huîtres de l’étang est régulièrement impactés par différentes maladies ou virus, Le nouveau laboratoire permettra de mener des recherches et d’être plus efficaces dans l’analyse et la résolution des problèmes sanitaires.

Mèze : un laboratoire pour créer l’huître du futur

Inauguré mardi 18 novembre au Mourre Blanc, le mas d'expérimentation conchylicole a pour ambition de favoriser l'éclosion d'huîtres plus résistantes aux maladies.

Source : Midi Libre

À en juger par les têtes venues se pencher sur son berceau, voilà un “bébé” particulièrement choyé. Préfet de région (Pierre de Bousquet), président du conseil général (André Vezinhet), conseiller régional chargé des ports (André Lubrano), directeur des affaires maritimes, directeur de l'Ifremer, élus, scientifiques… On avait rarement vu autant d'officiels au Mourre Blanc avant l'inauguration, ce mardi matin, du mas d'expérimentation du CRCM (Comité régional conchylicole de Méditerranée )....

... Les professionnels ont tant bien que mal réussi à maintenir “la tête hors de l'eau”. "Mais les naissains venus d'Atlantique résistent toujours moins bien en Méditerranée et leur mortalité est plus élevée, expose Denis Regler, directeur du CRCM. Il faut donc qu'on trouve des solutions pour renforcer la résistance des huîtres mais aussi se diversifier : coquille Saint-Jacques, noix de pétoncle, huître plate, biju…".

  La recherche dispose… Depuis l'apparition de ces maladies, les professionnels travaillent de concert avec des universitaires et des scientifiques (Montpellier II, Ifremer, Cépralmar...) pour tenter de favoriser les conditions d'un meilleur développement des huîtres de Thau. Plusieurs programmes de recherche ont été lancés, comme Pronamed (mise au point de techniques de captage naturel des naissains, "qui sont en train d'aboutir"), Signagène (établissement d'une signalétique génétique d'huîtres rustiques…)... Projet-phare : l'ouverture d'une écloserie dans le bâtiment de Simyra, au port de Frontignan, d'ici un an.

  … d'un nouvel outil. Le mas d'expérimentation du Mourre Blanc - un bâtiment de 130 m2 - est l'étape intermédiaire de ce processus. "Nous avions un bateau et une table, mais il nous fallait une base à terre pour faire des tests sur une petite échelle, avant de passer à l'échelle commercial...

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Audition publique : L'industrie ostréicole en Europe : Les défis pour les producteurs



Cliquer Ici pour (re) écouter l'audition publique (à la date du 6 novembre de 15 h à 17 h 18)

The oyster industry in Europe: Challenges for producers

Audition publique

Commission de la pêche au Parlement européen (Président : Alain Cadec)

6 novembre 2014 à Bruxelles

Intervenants :
  • Jean-Pierre Baud, chercheur à l'Ifremer,
  • Sophie Sury, ostréicultrice à l'île de Ré et membre de l'association Ostréiculteur Traditionnel,
  • Gérald Viaud, président du Comité national de la conchyliculture,
  • Martin Ferris, député irlandais et ancien ostréiculteur.

En ligne : 2 présentations très intéressantes

Jean-Pierre Baud, Coordinator for shellfish farming at IFREMER Nantes

La santé de l’huître creuse Crassostrea gigas : Etat des lieux et perspectives, à télécharger Ici



Gérald Viaud, President of the National Committee and of the Regional Committee on Shellfish Farming

Cliquer Ici pour télécharger la présentation de Gérald Viaud



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Comment sauver les huîtres élevées en Europe ?




Source : Euronews - 07/04/14 

Virus, bactéries et parasites déciment les huîtres en Europe. Comment la science peut-elle contribuer à y remédier ? Dans le sud-ouest de la France, par exemple, les ostréiculteurs font face à un véritable fléau depuis plusieurs années comme nous l’explique l’un d’eux : “le cycle d‘élevage des huîtres dure de 3 à 4 ans”, indique Gérald Viaud. “La première année, on peut avoir jusqu‘à 80, voire 90 % de mortalité ; la deuxième, c’est parfois de l’ordre de 10 à 15 % et la troisième, on a encore une importante mortalité de 30 à 40%”, énumère-t-il avant de conclure : “au final, on arrive péniblement à vendre une huître sur dix”.


Un projet de recherche scientifique soutenu par l’Union européenne a justement pour but d’identifier et de neutraliser ce redoutable ennemi. Dans le laboratoire de l’IFREMER (Institut Français de Recherche pour l’Exploitation de la Mer) à La Tremblade (ouest de la France), on dissèque un virus, trois bactéries et un parasite et plus précisément, l’action de ces pathogènes sur les huîtres. Des animaux vulnérables qui s’avèrent très difficiles à protéger d’après le coordinateur de ce projet baptisé Bivalife, Tristan Renault, chef du laboratoire génétique et pathologie. “La vaccination n’est pas possible chez les coquillages”, souligne-t-il, “ce sont des invertébrés qui ne possèdent ni anti-corps, ni lymphocyte T et B qui sont les composantes que l’on stimule au travers de la vaccination chez l’homme ou chez les animaux”.

Ce qui n’empêche pas les chercheurs d’envisager des solutions : les plus prometteuses – bien qu’elles prennent du temps -, ce sont la sélection naturelle et les croisements. “Au sein des huîtres”, poursuit Tristan Renault, “il peut exister des individus qui ont une capacité supérieure par rapport à d’autres à se défendre de cette infection virale et donc on peut les utiliser, les croiser entre eux et obtenir des groupes résistants”.

À la différence des animaux de ferme, les huîtres sont élevées dans un milieu ouvert où les facteurs environnementaux ne sont pas évidents à contrôler comme la température de l’océan, la salinité et l’acidité de l’eau ou encore la pollution. Ainsi, Jean-Paul Lopez, ostréiculteur, pointe du doigt “le virus, mais aussi la pollution comme le nitrate, les pesticides, les engrais qui vont dans la mer et les stations d‘épuration qui ne sont pas aux normes”. “On est dans un environnement ouvert, donc d’interaction”, insiste Tristan Renault, le coordinateur du projet. “Donc notre travail”, dit-il, “consiste à regarder si un mélange de douze pesticides peut rendre les animaux plus sensibles à l’infection virale”. Une démarche dont les professionnels attendent beaucoup : “la recherche sur la qualité du milieu, de l’eau, des sédiments, c’est tout cela qui nous intéresse, mais il y a aussi le fonctionnement et la gestion du territoire dans son ensemble”, déclare Gérald Viaud.

Malgré la complexité de la tâche, scientifiques et ostréiculteurs refusent de baisser les bras : “j’avais 20 ans en 1970 quand on a vécu la grande épizootie, alors si je n‘étais pas optimiste aujourd’hui à 63 ans, je ne serais pas là et je n’essaierais pas de défendre la profession”, lance Gérald Viaud, “parce que mes enfants font eux aussi ce métier et j’ai bon espoir de voir mes petits-enfants travailler un jour avec nous dans l‘établissement familial”.

Pour plus d’informations sur ce projet de recherche : www.bivalife.eu

Copyright © European Commission 2014 / euronews 2014

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Le 18 Novembre 2014

Championnat européen des écaillers 2014


Mardi 18 novembre de 9h30 à 12h30 aura lieu sur l’esplanade du Parlement européen à Bruxelles le Championnat européen des écaillers. Cet événement est organisé par le Comité national de la conchyliculture.

Source : Blog d'Alain Cadec (Président de la commission PECH au Parlement européen)

Des écaillers de toute l’Europe s’affronteront autour de deux épreuves : une épreuve d’ouverture d’huitres et une épreuve de présentation.

Le Championnat européen des écaillers est l’occasion de mettre l’huitre à l’honneur dans un cadre convivial. Avec le Comité national de la conchyliculture, nous voulons faire connaitre ce produit noble ainsi que le beau métier d’ostréiculteur.

Le député en action....

Championnat européen des écaillers : ma démonstration aux technocrates européens “Comment ouvrir des huitres”

Ce matin a eu lieu devant le Parlement européen à Bruxelles le Championnat européen des écaillers.

Des écaillers de toute l’Europe se sont affrontés sur deux épreuves : une épreuve de vitesse et une épreuve de présentation. Le championnat a été remporté par Clément Marandon, du restaurant “L’Écailler du Jutard” à Lyon.

Le Championnat européen des écaillers est l’occasion de mettre l’huitre à l’honneur dans un cadre convivial. J’ai voulu faire connaitre ce produit noble ainsi que le beau métier d’ostréiculteur à mes collègues députés européens et aux fonctionnaires européens.

Entre les deux épreuves, je me suis pris au jeu en ouvrant quelques huitres. J’ai d’ailleurs obtenu le prix spécial du meilleur député écailler, et ajouté à l’attention des fonctionnaires de la Commission présents : “Les plates sont plus difficiles à ouvrir que les creuses mais je ne suis pas mécontent de ma technique“. Ce serait bien que les technocrates qui font des réglementations sur les huitres apprennent à les ouvrir. En règle générale, ça ne ferait pas de mal à certains d’entre eux de découvrir la vraie vie !

Cliquer Ici pour en savoir plus

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Rencontres de l’IMP sur la sécurité maritime

La dimension humaine de la sécurité maritime

19 novembre 2014

L’Institut maritime de prévention (IMP) organise une rencontre sur « la dimension humaine de la sécurité maritime », le mercredi 19 novembre à Carhaix.

Source : Le Marin

Le programme prévoit notamment d’aborder les chiffres de l’accidentologie maritime bretonne et l’accueil des nouveaux embauchés avec le livret d’accueil, avec deux exemples, l’un au thon tropical et l’autre en conchyliculture.

Le projet de prévention des conduites addictives dans les entreprises maritimes (Precadem) sera aussi présenté. L’IMP remettra son « produit phare » de l’année.

Il sera aussi question des outils disponibles pour l’évaluation des risques, notamment le risque chimique ; de l’impact du zéro rejet sur la sécurité et les conditions de travail ; et de la dotation médicale. L’élu breton Pierre Karleskind ouvrira la journée, que clôtureront Georges Tourret et Philippe Castel, président et vice-président de l’IMP.

En pratique : salle des Halles à Carhaix le 19 novembre, 9 h 30-17 h, s’inscrire sur le site IMP ou par téléphone au 02 97 35 04 30.

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15 novembre 2014

Breizh Filière Mer : Une association à l'amer

Depuis vingt ans, sous le nom de Normapêche d'abord puis de Breizh Filière Mer, une association interprofessionnelle valorise la qualité des produits de la pêche et de la conchyliculture en Bretagne. Ayant eu jusqu'à six salariés, Breizh Filière Mer se dirige aujourd'hui vers un probable dépôt de bilan. Jean-François Plessis, le président de l'association, a dû se résigner à signer les deux derniers licenciement début novembre.« Pourtant, nous avons effectué un travail important depuis 1995 » soupire-t-il, amer.

Source : pdm-seafoodmag par Bruno Saussier

Au fil du temps, Normapêche a mis en place des cahiers des charges pour des produits de la pêche de qualité. Via la marque Bretagne Qualité Mer en ce qui concerne la pêche côtière. Via Poissons de Bretagne pour la hauturière. « Une valorisation que l'on aurait pu généraliser, avec un minimum de volonté, sur toutes les pêcheries et même sur les crustacés » assure le président.

Alors pourquoi Breizh Filière Mer a échoué là où Normandie Fraicheur Mer a réussi à s'imposer ? « NFM a une seule organisation de producteur et un seul comité régional. Ces deux structures les soutiennent. Chez nous, l'OP Pêcheurs de Bretagne fait la pluie et le beau temps. Et certains de leurs adhérents ne veulent pas que l'on jette un œil dans leurs bateaux. Leur souci de qualité n’est pas une priorité et cela tire tout le monde vers le bas. »

Reste que le président Plessis n'est pas du tout disposé à mettre les avancées patiemment obtenues à la poubelle. À commencer par les deux dossiers label Rouge portés par BFM depuis quatre ans : les noix de coquilles Saint-Jacques surgelées et les moules de bouchots. Or ces deux dossiers, bretons, pourraient bien être récupérés désormais par les régions voisines.« Si Bretagne Filière Mer est dissoute, les opérateurs concernés par ces dossiers ne voudront pas tout perdre. Le dossier Saint-Jacques pourrait migrer chez nos camarades de Normandie Fraîcheur Mer et celui de la moule de bouchot vers la Charente. »


De même pour les chartes de qualité mises en place progressivement dans l'ensemble des criées bretonnes. « Avec Bretagne Qualité Mer, le lieu jaune était vendu 5 % plus cher que l'extra, la sole 16 %, le tourteau 26 % et l'araignée 44 %. Au bébéfice du pêcheur. » Désormais, le président estime qu'il ne va plus y avoir de BQM dans les halles à marées mais que la marque perdurera chez les mareyeurs...

Suite : pdm-seafoodmag

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Huîtres et moules de l'étang de Leucate provisoirement interdites à la vente

Les dernières analyses effectuées sur des coquillages de l'étang de Leucate dans le cadre du réseau de surveillance du phytoplancton REPHY par l‘Institut français de recherche pour l'exploration de la mer (IFREMER) ont mis en évidence la présence de biotoxines produites par des algues microscopiques à une concentration dépassant les critères sanitaires européens.

Source : La Dépêche

Afin de prévenir tout risque pour la santé des consommateurs, le Préfet de l'Aude a immédiatement pris, en lien avec les conchyliculteurs de Leucate, des mesures d'interdiction de pêche et de commercialisation des huîtres et des moules en provenance de la zone 11-14 «Étang de Leucate – Parc ostréicoles» et 11-18 «Étang de Leucate». Cette mesure s'applique à compter du 10 novembre, date de la constatation de la présence de ces biotoxines, et jusqu'à l'obtention de deux résultats successifs favorables aux contrôles qui seront effectués dans les prochains jours.La présence d'algues microscopiques dans le milieu est un phénomène naturel. Leur prolifération, associée à l'accumulation de biotoxines dans les coquillages, reste rare, liée à la conjonction de plusieurs phénomènes : apports nutritionnels dans l'étang suite à d'importantes précipitations, températures douces, faible renouvellement de l'eau de l'étang avec la mer…

Les autres produits de la mer de l'Etang de Leucate (poissons) ainsi que les huîtres, moules et palourdes en provenance d'autres zones de production ne sont pas touchés par ces mesures temporaires de restriction et peuvent toujours être commercialisés par les professionnels de Leucate qui veillent à assurer la traçabilité des coquillages.

Le centre ostréicole de Leucate reste donc en fonctionnement durant cette période d'interdiction.

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Les algues rouges manquent à l’appel


Le début de la récolte du gélidium impérial est très timide en raison des bonnes conditions climatiques de l’automne.

Source : Sud Ouest par Arnaud Dejeans

Ouverte depuis mi-septembre, la saison de la pêche à l'algue rouge par les bateaux luziens n'a rien d'exceptionnelle pour le moment. « À l'exception d'une bonne semaine fin septembre, nous ne ramenons rien dans nos filets », regrette un pêcheur qui navigue du « IdFix ». Les collègues de « Aurrera », « Itsas Belarra », « Leuna », « Moutton II », « Kittara », et les nouveaux venus « Pottelo » et « Nivelle IV » rentrent régulièrement bredouilles également.

Les prix en hausse
Comment expliquer ce pauvre millésime de gélidium impérial ? Tout simplement par de - trop - bonnes conditions climatiques automnales. Les faibles houles de ces dernières semaines, couplées au vent du sud, n'ont pas permis d'arracher suffisamment d'algues sous-marines. Et comme les pêcheurs ne font que « récolter » cette laisse de mer, en cabotant le long de la côte, on comprend mieux pourquoi les bateaux ne débarquent que quelques centaines de kilos à chaque sortie depuis septembre.

Les embarcations concernées attendent avec impatience que le vent tourne et que la mer gonfle avant de décider de décrocher les pièges et de repartir sur des campagnes de pêches plus classiques.

« La saison de l'algue dure jusqu'à fin janvier », positive la coopérative La Basquaise, qui gère la logistique sur le port et qui fait le lien entre les pêcheurs et les acheteurs, depuis deux saisons maintenant (et la fin de la coopérative Logicoop). L'an dernier, les pêcheurs d'algues rouges avaient déchargé et vendu 1 600 tonnes. De quoi classer 2013 parmi les bonnes saisons. Si le produit n'est pas encore au rendez-vous cette fois, le prix de vente a, lui, un peu augmenté (37 centimes le kilo). Preuve que les besoins des usines spécialisées (Sobigel à Hendaye et une autre en Espagne) sont de plus en plus importants. Rappelons que ce gélidium est transformé en agar-agar pour une utilisation alimentaire, cosmétique ou pharmaceutique.

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Coque : les pêcheurs à pied professionnels victimes des amateurs

La pêche de loisir a pris ces dix dernières années un essor démesuré sur l’estran bas-normand. Des comptages ont relevé jusqu’à 30 000 individus par marée. Les premières victimes sont les pêcheurs à pied professionnels titulaires de licence. Alain Boulot, pêcheur à pied élu au comité des pêches bas-normand, interpelle dans un courrier les services de l’État sur l’ampleur des dégâts sur la ressource des bivalves mais aussi sur la pérennité financière de cette activité.

Source : Le Marin

« Le gisement de coques de Géfosse-Fontenay (Calvados) ouvrait le 12 octobre. Or, cette année, nous n’avons pu y pêcher la moindre coque car il avait été pillé par des pêcheurs de loisir, dénonce-t-il. Il a été observé entre 150 et 200 personnes quotidiennement sur le gisement lors de la fermeture entre juin et octobre. Mais aucune contravention n’a été délivrée ! »

Outre le manque à gagner considérable pour la centaine de titulaires de licence, cela pose un problème de santé publique en l’absence de suivi sanitaire et de purification, car il ne faut pas se leurrer, il y a du marché noir..

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Pêche et Plaisance plus Eolien et Mytiliculture

La Turballe : Un avant-port pour abriter l'éolien



Les éoliennes du banc de Guérande sont prévues en 2018. À La Turballe, on se prépare maintenant à accueillir les bateaux de maintenance et de tourisme éolien.

Le port de La Turballe doit se préparer à accueillir la maintenance de l'éolien

Cela s’appelle une cohabitation. Choisie ou non, elle va changer le port de la Turballe. Jusque-là, la pêche régnait en maître, coexistant avec de la plaisance. Mais dans quelques années, la maintenance de l’éolien offshore arrivera en force. Et cela se prépare dès aujourd’hui.

Car le projet sur le banc de Guérande avance. 80 éoliennes de 6 MW au large de la Presqu’île… avec La Turballe comme port de maintenance. Voilà pour les grandes lignes. Les petites, elles, sont celles qui vont donner le plus de fil à retordre dans la logistique. Cela n’a pas tardé.

“Quand nous avons été élus, EDF devait installer un seul bateau de 17 m dans le port, quai des Espagnols, explique le maire turballais, Jean-Pierre Branchereau. Mais très vite, ils sont passés à trois bateaux, ce qui donnait un espace pris de 30 m de long sur onze de large, 17 avec le ponton. L’hiver, ils auraient pris un tiers de la place. La donne n’est plus la même !”

L’idée

Autant dire que les pêcheurs ont refusé en bloc cette entrée tonitruante d’EDF dans le port, “même s’ils ne sont pas contre l’éolien”. Il s’agissait donc de trouver une solution, d’autant qu’un autre facteur perturbait la cohabitation : l’arrivée et le développement massif de la mytiliculture. “Trois sociétés s’installent sur La Turballe”, se réjouit le maire, qui a donc lancé l’idée de la construction d’un avant-port.

    “Il abriterait les bateaux d’EDF, la mytiliculture, et les bateaux pour le tourisme éolien. En plus, cela protégera le port”.

Possible pour 2019

(...)

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Saisonnier ostréicole : L’adjoint écrit au président


Pas contente la mairie de La Tremblade à propos de l'installation de caravanes de saisonniers qui viennent renforcer les équipes de certains ostréiculteurs. Selon François Patsouris, maire adjoint, pour la deuxième année consécutive, un des plus gros expéditeurs d'huîtres demande à la Ville de mettre à disposition pendant deux semaines des terrains communaux pour une dizaine de caravanes abritant une trentaine de personnes. « Or ces terrains, nous ne les avons pas », martèle François Patsouris.

Source : Sud Ouest

Un second ostréiculteur de La Tremblade « emploierait » des saisonniers espagnols qui campent sur le marais, au bois de la Touche, dans des conditions déplorables. Un constat a été dressé par la police municipale et une évacuation a été menée par la gendarmerie.

Le maire adjoint a écrit au président du Comité régional conchylicole, Gérald Viaud, un courrier pour lui faire part de « (sa) colère et pour (l') informer des demandes de (ses) collègues expéditeurs qui mettent la commune et ses élus devant le fait accompli ».

« Tout cela n'est plus possible ! écrit François Patsouris, surtout que ces mêmes personnes sont très exigeantes sur la qualité des rejets dans le chenal de la Grève où ils puisent l'eau pour leurs expéditions (plus de 200 tonnes à eux deux). »

Et l'élu de s'inquiéter pour les jours qui viennent : « De nombreux jeunes routards vont également arriver, s'installer près du chenal de l'écluse et, une fois de plus, nous n'avons pas les moyens immédiats de les expulser […] La semaine dernière, nous avons mis cinq jours avec les services de la police municipale pour faire évacuer un ‘‘camion écurie'' dans lequel un couple partageait son ‘‘logement'' avec un cheval auquel il avait délimité un pré avec clôture électrique ! […] La Commission environnement, développement durable et administration générale m'a chargé de vous écrire et, au vu de la gravité des faits, de vous informer, en tant que patron des ostréiculteurs, de faire le nécessaire pour contrôler cette situation. »

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Le 14 Novembre 2014

Les français plébiscitent le saumon fumé à Noël 


Sur les plateaux de fêtes dans sept foyers sur 10, le saumon fumé a néanmoins souffert d’une baisse des ventes en 2014. Et les consommateurs ignorent que le produit est majoritairement élaboré en France.

Source : pdm-seafoodmag  par B.Vaudour

Un vent favorable porte le marché du saumon fumé vers les réveillons. Tendance que confirment la forte activité promotionnelle programmée en fin d’année par les distributeurs et des commandes en hausse par rapport à 2013. Un an plus tôt, les fumeurs faisaient triste mine suite au reportage à charge d’Envoyé spécial contre le saumon norvégien, de loin la principale matière première à entrer dans les fumoirs avec 67 % des volumes utilisés. « Malgré le reportage, les semaines 51 et 52, se sont avérées très positives, nuance Jacques Trottier, directeur général de Labeyrie et président du groupe saumon fumé d’Entreprise traiteur frais (ETF), regroupement d’industriels au sein de l’Adepale. Preuve que le saumon fumé reste un référent des menus festifs aux côtés des huîtres et du foie gras. Une bonne chose pour l’industrie car 35 % des ventes de saumon fumé s’effectuent au moment des fêtes. Avec une constante sur l’année :40 à 45 % des volumes vendus en GMS sont sous promotions.

Un marché chahuté

Ceci étant, « l’impact de l’émission a été très négatif sur la consommation globale de saumon », poursuit le responsable. L’autre épine plantée dans le pied des fabricants est le prix du saumon matière première : trop élevé jusqu’à cet été pour dégager de la marge et tirer la consommation. Bilan cumulé fin octobre 2014 par rapport à 2013, les ventes de saumon fumé ont chuté de 12,8 % en volume et 6,2 % en valeur. Même si le tassement des cours en août a fait respirer les fumeurs, le répit pourrait être de courte durée étant donné la pression de la demande mondiale. «En rayon à Noël, les prix du saumon fumé devraient être sensiblement identiques à ceux de 2013. Je suis confiant sur le potentiel d’un marché qui a triplé en volume sur les 20 dernières années et qui offre encore de belles perspectives », se félicite Jacques Trottier.

Nombreux segments

Suite : pdm-seafoodmag 

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Le saumon tarde à faire son retour dans les assiettes des Français



En France, depuis un an, les consommateurs chipotent devant le rayon du saumon fumé. Selon les chiffres dévoilés mercredi 12 novembre, par le syndicat Les entreprises du traiteur frais (ETF), les ventes de ce produit ont baissé de 12,8 % en volume entre octobre 2013 et octobre 2014. Les Français consomment tout de même encore 35 000 tonnes de saumon par an.

Source : Le Monde.fr | Par Laurence Girard

Si le saumon se fait plus rare dans les assiettes, il le doit à la vague de défiance suscitée par le reportage d’« Envoyé Spécial », diffusé, le 7 novembre sur France 2. Cette émission jetait un regard cru sur certaines dérives supposées de l’aquaculture intensive norvégienne. Elle évoquait le cocktail de PCB, de dioxines et autres substances toxiques, que les poissons gras stockent dans leur organisme. Ce voyage glaçant au pays du premier producteur mondial de saumon n’a pas manqué de rallumer les craintes alimentaires des consommateurs français.

Effet prix

L’effet prix joue aussi dans ce recul des ventes. Depuis fin 2012, la tension sur les cours du saumon est très forte. Le saumon qui se négociait à 25 couronnes norvégiennes à l’automne 2013, a atteint un sommet à 50 couronnes en décembre 2013. Depuis, il est en légère décrue, repassant sous le seuil des 40 couronnes, ce qui demeure un niveau niveaux élevé.

Les industriels ont donc été contraints de répercuter dans leurs prix de ventes la hausse des cours. « Les prix ont augmenté de 5 à 6 % en moyenne en 2013 », explique Jacques Trottier, président de l’ETF et directeur général de Labeyrie. D’ailleurs, cette revalorisation permet de contenir la baisse du marché du saumon fumé à 6 % en valeur. « Ce marché est estimé à 525 millions d’euros », affirme M. Trottier, qui espère que les fêtes de fin d’année redonneront un coup de fouet à ce produit. Une période cruciale car plus d’un tiers des ventes se jouent sur les deux derniers mois de l’année.

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Noël au saumon, Pâques aussi avec Labeyrie

Le foie gras et le saumon premium seront les produits phares pour les fêtes, à la grande satisfaction du directeur général.

Source : Sud Ouest par Olivier Bonnefon 

« Sud Ouest ». Comment se présentent les fêtes de fin d'année pour Labeyrie ?
Jacques Trottier. C'est une période charnière pour l'entreprise, puisque nous réalisons entre Noël et jour de l'An, 75 % de notre chiffre d'affaires annuel pour le foie gras et 50 % pour le saumon. Cette édition 2014 se présente bien, selon les études d'opinion qui ont été réalisées ces dernières semaines. Le saumon et le foie gras seront les produits incontournables des tables de fête. Tout change et rien ne change, car la clientèle reste attachée à une présentation traditionnelle mais elle sert le foie gras et le saumon de plus en plus à l'apéritif par exemple.

La collection de Noël 2014 disposera d'une nouvelle gamme qualité traiteur et mettra en avant le bloc de foie gras entier, la partie la plus noble et raffinée. On constate en effet une progression continue des produits premium, qui restent imperméables à la crise. Maintenant, le bilan final, on le dressera le 31 décembre, quand la grande distribution aura les chiffres de vente.

Comment faire en sorte de réduire cette saisonnalité ?
On ne se plaint pas trop de cette saisonnalité. Labeyrie est aujourd'hui positionnée clairement comme une marque premium, attachée à la qualité, au plaisir et à la fête. Notre objectif n'est absolument pas de devenir une marque du quotidien. Cela casserait notre précieuse image. En revanche, on développe des produits destinés à multiplier les occasions festives : un dîner à deux, une communion, une fête de famille, la Saint-Valentin… Pâques est devenu au fil des ans notre second moment fort.

Quel est aujourd'hui le rythme de croissance de Labeyrie ?
Environ 5 % l'an. Le marché du saumon a été multiplié par trois en vingt ans, passant de 6 000 à 18 000 tonnes par an. Idem pour le marché du foie gras qui pèse aujourd'hui 6 000 tonnes contre 2 000 tonnes en 1994. Et le créneau qualitatif est celui qui progresse le plus.

Au sein de ce marché, que pèse aujourd'hui le bio ? Pourra-t-on trouver bientôt du saumon de l'Adour Labeyrie ?
Le bio est une vraie tendance de fond. Nous sommes archi leader sur ce créneau qui se développe chaque année, avec des saumons en provenance essentiellement de fermes bio de Norvège et d'Irlande. Le saumon de l'Adour est une micro niche avec des produits vendus 170 euros le kilo. En revanche, nous avons de solides positions sur le saumon sauvage d'Alaska, que nous travaillons depuis quinze ans. Pour proposer des produits raffinés, il faut commencer par soigner ses approvisionnements. C'est la même chose pour le foie gras. C'est une des raisons pour lesquelles nous avons investi 7,3 millions d'euros à Came (64).

La loi sur la souffrance animale n'est-elle pas une menace à terme sur le foie gras ?

L'entreprise est aujourd'hui un symbole des Landes qui gagnent. Pas question de délocaliser ?

1 500 personnes travaillent aujourd'hui pour Labeyrie dans les Landes, dont 1 200 sur le site de Saint-Geours-de-Maremne, et 300 à l'abattoir de Came (Pays basque).

260 millions d'euros, c'est le chiffre d'affaires de Labeyrie qui réalise 55 % de ce dernier dans les produits de la mer et 45 % avec les produits du terroir dont le foie gras.

84 c'est le pourcentage du marché français dans l'activité de Labeyrie qui a doublé en dix ans sa part vers l'international. Elle est aujourd'hui de 16 %.

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La collecte des huîtres pour le cross

Comme chaque année, depuis la première édition, le cross de « Sud Ouest » et l'ostréiculture sont intimement liés dans l'organisation de l'épreuve.

Source : Sud Ouest par Jacky Donzeaud

Tous les ans, les ostréiculteurs gujanais et le comité régional conchylicole offrent près d'une tonne d'huîtres à l'organisation. La majeure partie de ces huîtres servent à confectionner les 500 bourriches remises en récompense sur les podiums après l'arrivée de chaque course. L'autre partie est consommée sur place, aux dégustations et repas dans la grande restauration du cross.

Pour ne pas faillir à la tradition, Jean-Jacques Germaneau, président du comité d'organisation du cross « Sud Ouest » s'est rendu sur les ports ostréicoles de Gujan-Mestras pour rencontrer les ostréiculteurs. Cette visite a pour but de leur annoncer que la collecte des huîtres se fera mercredi 19 novembre à partir de 14 heures. Ce sont les bénévoles de l'organisation qui seront chargés de cette tâche.

« Nous remercions bien sincèrement l'ensemble de la profession ostréicole pour son implication à nos côtés dans la réussite du cross international de « Sud Ouest ». C'est un partenaire fidèle et indispensable à notre image depuis la première édition », fait remarquer Jean-Jacques Germaneau.

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13 Novembre 2014

A La Ciotat, un pêcheur sachant pêcher les poissons vivants


Copie d'écran du site de Gérard Carrodano : Poissons vivants

Gérard Carrodano est un artisan-pêcheur pas comme les autres : ses poissons, ses crustacés, arrivent vivants chez les clients. Paul le Poulpe, le devin du Mondial 2010, c’est lui qui l’avait attrapé dans la baie de La Ciotat (Bouches-du-Rhône) pour l’aquarium d’Oberhausen (Allemagne).

Source : Clicanoo / Afp

Carrure massive, cheveux poivre et sel, voix rocailleuse et un accent qui chante, ce quinquagénaire a inventé son métier : il est aujourd’hui l’un des principaux fournisseurs en poissons méditerranéens d’une cinquantaine d’aquariums européens, un métier qu’il a inventé.

Gérard Carrodano a développé des méthodes personnelles pour limiter la mortalité. Dans un hangar de tôle au bout d’un quai de chantier naval de La Ciotat, à une vingtaine de km à l’est de Marseille, il prépare un envoi, par transporteur, de dorades roses, d’un poulpe et de quelques langoustes pour l’aquarium de Blankenberge en Belgique. Chaque animal est conditionné dans un sac étanche, avec de la glace dans un deuxième sac "pour maintenir l’animal en léthargie" durant le voyage.

"Moi, je suis un minot de la Ciotat, un gamin qui traînait sur les quais du port et pêchait avec un bout de ficelle", confie le Provençal. L’envie d’aller voir sous la surface, il la doit au petit aquarium de la boulangerie où sa mère l’amenait quand il avait 4 ou 5 ans. Plus tard, un cousin, champion de chasse sous-marine, l’a initié à l’apnée.

"Quand j’ai dit à mon père que je voulais être pêcheur, il m’a pris pour un fou". A la trentaine, Gérard Carrodano quitte le chantier naval de La Ciotat, où son père travaillait avant lui, pour devenir pêcheur.
Dès le début, il pratique une pêche sélective, notamment "à la palangre (une ligne avec plusieurs hameçons)". "Je défends la pêche artisanale, celle des gens qui comptent en kilos".

A la fin des années 80, un ami biologiste à Sète lui conseille de se tourner vers la commercialisation de poissons vivants, "cinq fois plus chers" que ceux destinés aux poissonniers. "C’était le plein boum de l’aquaculture, ils avaient besoin de géniteurs".

Gérard Carrodano passe à la collecte pour les grands aquariums. L’un de ses premiers clients, le célèbre Aquarium de Monaco lui assure la reconnaissance. Le pêcheur bénéficie aussi de son expérience de 22 ans de plongée sportive, couronnée par un titre de vice-champion du monde de chasse sous-marine en 1988. Il connaît chaque m2 des fonds sous-marins de La Ciotat et de ses environs, il sait où nichent les différentes espèces.

-"les poulpes, rois de l’évasion"-

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Anguilles : la crise des marchés touche aussi les mareyeurs

Après le coup de colère de pêcheurs de l’Aude et des Pyrénées-Orientales, les mareyeurs témoignent aussi de la crise des marchés. « Les élevages du nord de l’Europe qui concurrencent les pêcheurs ont bradé leurs productions, témoigne Marc Tronel, chez Eurogel, mareyeur près de Montpellier. Ça a engorgé les marchés et fait tomber les prix. On espère que les marchés de Noël feront redémarrer les ventes. »

Pêche : L'anguille sur l'étang de Bages

Ecran Local
La pêche de l'anguille sur l'étang de Bages avec Gérard, patron pêcheur de Peyriac de mer.
Prises de vues et montage, Stéphane Kowalczyk, 2003.

Les anguilles, qui étaient achetées 7 euros/kg en octobre 2013 (prix inchangé depuis plusieurs années), seraient ramassées à 3,50 euros/kg un an plus tard. Les prises, en hausse cette année, n’ont pas aidé à soutenir les prix. Ni l’inscription du poisson à l’annexe II de la Convention du commerce international des espèces sauvages menacées d’extinction (Cites), depuis trois ans, qui empêche l’export sur les marchés asiatiques. « On nous dit qu’il n’y a plus d’anguilles, c’est ridicule. Cette année, les anguilles sont en forte augmentation. La pêche n’a jamais été aussi bonne. »

Source : Le Marin

Palavas-les-Flots : crise des cours pour les pêcheurs d’anguilles

L’anguille argentée est payée entre 3 euros et 4 euros, cet automne, aux pêcheurs.

A près s'être adaptés à un plan de gestion drastique, les pêcheurs d'anguilles voient les prix s'effondrer, sous le seuil de rentabilité.

Source : Midi Libre par Ollivier Le Ny

Il y a quinze jours à peine, la caméra du programme de France 3, "Des racines et des ailes", le suivait au petit matin sur l'étang du Prévost, soucieuse de témoigner dans quelques mois, à l'antenne, d'une pêche séculaire qui n'a guère évolué. "Exception faite du moteur sur nos barques", observe Philippe Timothée. Immuable serait la pêche à l'anguille, si elle n'était, régulièrement, menacée de disparaître avec le poisson.

Les prises limitées à 300 tonnes par an dans la région

Ces dernières années, les cent soixante petits métiers du Languedoc-Roussillon inscrits sur les listes des ex-Affaires maritimes, pour cette activité, sont passés sous les fourches caudines de l'administration européenne. Quotas de prélèvements, plan de sortie de flotte, relâcher d'anguilles, fermetures de pêche : pour préserver les ressources, les prises ont été limitées "à 300 t/an en Languedoc- Roussillon", rappelle le marin palavasien, vice-président du comité régional des pêches.

Ceci n'a, cependant, pas mis la profession à l'abri d'une crise, après "une année 2013 excellente et une année 2014 débutée de façon exceptionnelle". L'anguille argentée est là mais les cours s'effondrent.

En dessous de 5 euros le kilo, la pêche n'est plus rentable

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La gambas du Japon frétille à Mornac-sur-Seudre


Frédéric Madroux élève gambas et huîtres dans sa ferme Huître Impériale. Il vend ses larves aux producteurs de la région

Source : Sud Ouest par Didier Piganeau

Les carcinologistes - spécialistes des crustacés - l'appellent penaeus japonicus. Les gourmets qui en perdent leur latin, lui préfèrent le nom de gambas. Notre gambas ou crevette impériale, reine des paellas, des barbecues, planchas et autres plateaux de fruits de mer, puise ses racines au Japon. Mais il y a belle lurette qu'elle n'a pas trempé ses pattes dans les eaux de l'océan Pacifique ou de la mer du Japon puisqu'elle est aussi élevée, chez nous, en Charente-Maritime depuis les années 1970. D'une manière très confidentielle au début, puis petit à petit elle a fait son nid chez beaucoup d'ostréiculteurs qui ont trouvé là une source de revenus complémentaires, notamment l'été.

Normand, Frédéric Madroux n'a pas rêvé de devenir pompier ou pilote de course, comme beaucoup de petits garçons. Non, tout gamin déjà, il se voyait… éleveur de crevettes. Pour cela, il a donc entrepris des études d'ingénieur en aquaculture, à Montpellier et examiné, il y a une quinzaine d'années, les côtes françaises pour trouver le meilleur endroit possible pour installer son élevage. Mornac-sur-Seudre a retenu toute son attention. Et ce, pour plusieurs raisons.

« Il y avait 35 claires à vendre et une possibilité d'extension pour 35 autres dans un endroit idéal, soit ce coin de Seudre où les marées assurent un bon renouvellement de l'eau des claires et permettent une prolifération des vers de vase dont se nourrissent les gambas. Ensuite, Mornac est un coin très touristique, donc très intéressant pour la vente directe », précise Frédéric Madroux. Ainsi est née la ferme Huître Impériale, où l'élevage de crevettes représente l'activité principale quand l'ostréiculture reste une activité d'appoint pour les mois d'hiver.

Écloserie

Si depuis quelques années beaucoup d'ostréiculteurs de Charente-Maritime produisent des gambas pour arrondir leurs fins de mois, ils ne sont qu'une quinzaine à vivre essentiellement de cet élevage. Frédéric en fait partie.

Aujourd'hui, l'éleveur produit cinq à six tonnes de crustacés - sous le label Agriculture biologique, renouvelé chaque année - entre la mi-juillet et la fin octobre. Car, en tant que crustacé des eaux chaudes, la crevette impériale ne résiste pas aux hivers charentais . Ses clients sont essentiellement les restaurateurs de la région, mais aussi des grossistes en poissons qui travaillent avec l'Espagne, et les touristes de passage à Mornac.

Mais depuis quatre ans, Frédéric a ajouté une corde à son arc : la production de larves au tout début du printemps dans une vaste écloserie installée à proximité des claires. Ce qui lui permet de vendre à d'autres producteurs des gambas encore toutes jeunes qu'ils feront grandir dans leurs claires. « Je fournis une bonne partie des éleveurs de la région, car je suis le seul à leur proposer des larves sur tout l'ouest de la France. » Son plus proche concurrent français se trouve en effet… à Perpignan.

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Le business du sel de Ré progresse



S’il ne jouit pas de la notoriété de celui de Guérande, le sel de Ré se commercialise un peu mieux chaque année 

Source : Sud Ouest par Agnès Marroncle

Le sel marin récolté dans l'île de Ré, c'est du « 100% naturel ». En attendant l'indication géographique protégée (IGP) qu'elle espère pour bientôt, la coopérative des sauniers rétais timbre désormais ses boîtes et sachets d'un tampon « 100% naturel, 100% sans additif ». « Cela distingue clairement nos produits du sel industriel. »

Chez les consommateurs, la tendance est aux produits de terroir. Cela profite au sel marin, récolté manuellement : principalement à celui de Guérande, qui a si bien su imposer sa marque et travailler son image. « À tel point que certains clients pensent que le mot ‘Guérande' désigne la méthode,, comme on dit par exemple le beurre de baratte. Ils viennent chez nous et demandent du sel de Guérande de l'île de Ré ! », rapporte Gabrielle Cherpentier, responsable commerciale de la coopérative des sauniers.

Stocks et mauvaise météo

Des sauniers rétais toutefois bien décidés à se dégager de l'ombre de leurs collègues de Loire-Atlantique. La fleur de sel - cette fine couche blanche qui se forme à la surface des marais salants - a si bonne côte auprès du public qu'il y a aujourd'hui de la place pour plusieurs bassins de production sur l'Atlantique. Dans l'île de Ré, cette fine fleur tire les prix vers le haut - elle se vend au minimum huit fois plus chère que le gros sel - et fait vivre environ 80 sauniers.

Une vingtaine d'entre eux sont indépendants tandis que 60 actifs sont associés au sein de la coopérative qui vend 85% du sel récolté dans l'île de Ré. « Notre production annuelle tourne en moyenne autour de 2 000 tonnes pour le gros sel et 150 tonnes de fleur de sel », indique Gabrielle Cherpentier. Ce ne sera pas le cas en 2014. Le mois de septembre, particulièrement ensoleillé, n'a pas suffi à compenser les pluies de juillet et août. « Une nuit de pluies abondantes, ça ne gêne pas le tourisme mais c'est une semaine de gâchée pour ceux qui tirent le sel ! »

La coopérative n'espère pas récolter cette année beaucoup plus que 400 tonnes de gros sel, mais ses dirigeants ne se montrent pas spécialement inquiets : « Nous avons en stock de quoi fournir nos clients pendant 18 mois. »

Le stock, c'est le secret du commerce de ces précieux cristaux nés de l'évaporation de l'eau de mer et dont la production dépend entièrement du soleil et du vent. « Nous avons l'habitude d'être tributaires de la météo, aussi nous avons trois ans de stock devant nous ! », assure Christophe Sanselme, directeur d'Esprit du Sel. Cette SARL qui existe depuis trente ans dans l'île de Ré fait travailler une dizaine de sauniers indépendants. D'autres vendent à Rivesaline, jeune société, qui, elle aussi se démarque de la coopérative. « J'ai trop besoin de liberté, trop envie de créer mes propres produits », affirme son responsable, le saunier Cédric Fortunier, à l'origine de la fleur de sel noire - « mélangée à de l'encre de seiche » - du gros sel primeur ou encore de la brume de sel, sous forme liquide.

De fait, si la coopérative des sauniers domine les volumes, les indépendants la rejoignent sur les résultats. La première a fait 3,5 millions de chiffres d'affaires en 2013, les indépendants autour de 3 millions d'euros. « Nous ne sommes pas concurrents, nous avons le but commun de faire vivre la saliculture dans l'île de Ré », précise Christophe Sanselme dont la société, Esprit du Sel, a fait à elle seule 1 million de chiffres d'affaires en 2013. « Nous nous différencions de la coop en proposant du haut de gamme. Nous exportons 30% de nos produits dans des épiceries fines et restaurants aux États-Unis, au Canada ou en Australie. »

Comme les indépendants, la coopérative sait la nécessité de se renouveler pour vendre, ce qui n'est pas évident avec un produit comme le sel. Elle est toutefois à l'origine d'une nouveauté majeure, le galet de sel, qui est à cette denrée ce que le morceau de sucre est au sucre en poudre. « Nos galets équivalent à la quantité de sel qu'il faut pour un litre d'eau », indique Gabrielle Cherpentier. Plutôt pratique, cette innovation de la coopérative rétaise doit encore passer dans les habitudes des ménages.

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Le 10 Novembre 2014

Charente-Maritime : un ostréiculteur sur trois a disparu

Illustration extraite du Recensement conchylicole 2012 : Agreste 2014

Le département, qui fournit la moitié de la production ostréicole française, assiste à une concentration des entreprises. Avec des emplois à la baisse

Source : Sud Ouest par Philippe Baroux Publié le 10/11/2014


Depuis sept ans, les conchyliculteurs de la Charente-Maritime sont confrontés à d'importantes mortalités des cheptels. Le naissain d'huître, depuis 2007, survit péniblement et, pour la deuxième année consécutive, les huîtres de taille marchande, âgées de 3 ans, n'échappent plus à d'importants pourcentages de pertes.

Le second versant conchylicole charentais, la production de moules, n'échappe pas, lui aussi, à des difficultés ponctuelles.

Les conséquences de cette altération de la filière se lisent dans les résultats du recensement conchylicole. Les éléments de référence, qui dataient d'une étude de 2001, viennent d'être réactualisés par les services statistiques du ministère de l'Agriculture et la Direction des pêches maritimes. La collecte d'informations a eu lieu au printemps dernier ; elle portait sur l'année 2012.

Dans cet intervalle de onze ans, le nombre d'entreprises conchylicoles a diminué de près de 40 %. Sur les 1 156 exploitations qui commercialisaient 47 000 tonnes d'huîtres, il en reste 742 qui mettent 37 000 tonnes d'huîtres sur le marché. Mais, comme en 2001, la Charente-Maritime fournit la moitié de la production nationale.

L'érosion des entreprises est marquée dans les structures individuelles (-51 %), tandis que les formes sociétaires telles que les GAEC et les EARL ont progressé de 17 %. Une forme de concentration est-elle amorcée ? La question tombe sous le sens, 76 entreprises vendant 100 tonnes d'huîtres et plus par an ont distribué 70 % des volumes (26 000 tonnes). Tandis que le plus gros contingent des établissements, les 297 dont la production ne dépasse pas 20 tonnes, pèse 8 % (3 000 tonnes) seulement des ventes d'huîtres pour la consommation.

En parallèle se lit un tassement des surfaces exploitées, mais dans une courbe moins accentuée. Il est de 150 hectares, pour un total de 4 950 hectares localisés en grande majorité en Charente-Maritime. La production s'organise principalement dans le département (4 025 hectares), mais aussi à l'extérieur, Bretagne, Normandie, Pays-de-la-Loire (près de 920 hectares) où les producteurs recherchent de meilleures performances à l'élevage.

1 000 temps pleins perdus

(....)

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« Les mortalités d’huîtres sont moins importantes »

Olivier Laban, président du comité régional conchylicole d’Arcachon-Aquitaine, fait le point sur les mortalités subies par les huîtres du Bassin cette année.

Source : Sud Ouest par David Patsouris 

Depuis une petite dizaine d'années, les huîtres subissent d'importantes mortalités dans le monde dues à un herpès virus devenu soudainement extrêmement virulent. Depuis, les ostréiculteurs ont appris à vivre avec cette calamité qui frappe les jeunes huîtres (moins de dix-huit mois) dès que la température de l'eau atteint 16 degrés. Olivier Laban, le président du comité régional conchylicole d'Arcachon-Aquitaine, fait le point.

« Sud Ouest ». Olivier Laban, les mortalités causées par l'herpès virus ont-elles frappé les jeunes huîtres comme les années précédentes ?
Olivier Laban. Le comité régional conchylicole a mis en place un observatoire des mortalités qui complète les travaux d'Ifremer (Institut français pour la recherche et l'exploration de la mer). Et il y a cette année une bonne nouvelle : nous constatons un gain de survie de 25 à 30 % de survie, selon les sites. Au total, sur les huîtres juvéniles, la mortalité est de 50 % en moyenne. L'an dernier, le taux était de 80 %.

Les stocks se reconstituent…
Oui. Nous aurons un retour de la production d'ici un an et demi ou deux ans. Nous avons un gros stock d'huîtres de 30 grammes ou 40 grammes. Or, celles que l'on vend pèsent 70 à 80 grammes. Ce sera encore tendu à Noël mais à partir du printemps, il y aura pas mal d'huîtres.

Est-ce que ce retour du stock aura une incidence sur les prix ?
Je ne l'espère pas ! Les prix ont monté pendant trois ans. Mais c'était en quelque sorte une remise à niveau. Les professionnels doivent demeurer vigilants. Ils ne doivent pas baisser leurs prix pendant l'année 2015 pour ne pas dévaloriser le produit.
Les consommateurs n'ont pas déserté les points de vente. Cependant, il faut changer le mode de distribution, sortir de la traditionnelle douzaine et aller vers l'huître au kilo.

Une baisse des prix serait-elle si problématique ?

Y a-t-il eu comme l'été dernier des mortalités importantes dues à une bactérie sur les huîtres marchandes ?

Et quelle est donc votre réponse à cette « vraie question » ?

Dans ces conditions, où en est l'idée d'installer une écloserie coopérative sur le Bassin ?

C'est compliqué, non ?
Comment expliquez-vous cette baisse des mortalités ?

(1) Cet entretien a été réalisé mi-octobre, soit avant qu'Olivier Laban ne se déclare candidat à la présidence du Parc naturel marin.

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Facteurs influençant la présence de Vibrio vulnificus dans les huîtres

Vibrio vulnificus, une bactérie ubiquitaire dans les huîtres et les eaux côtières, est capable de causer des problèmes allant de la gastro-entérite à des infections graves des plaies ou la septicémie. L’absorption de ces bactéries dans les huîtres est souvent examiné in vitro en plaçant les huîtres dans de l’eau de mer modifiée par V. vulnificus.

Source : amgar.processalimentaire

Plusieurs équipes ont obtenu des résultats similaires dans des études où les bactéries cultivées en laboratoire ont été observées être rapidement prises par les huîtres, puis rapidement éliminées. Cette technique, avec des modifications proposées, est examinée ici. En revanche, la microflore naturelle à l’intérieur de l’huître est notoirement difficile à éliminer par dépuration. La raison de cette présence transitoire des bactéries exogènes est que ces bactéries sont exclues de la concurrence par la microflore préexistante de l’huître. La preuve de ce phénomène est illustrée dans des études in vitro chez les huîtres et une étude pluriannuelle de cas in situ. La dépuration des bactéries endogènes d’huîtres se produit naturellement et peut aussi être induite artificiellement, mais ces deux événements exigent des conditions extrêmes, naturels ou non, comme expliqué ici. Enfin, l’état « viable mais non cultivable » (VNC) de Vibrio est discuté. Cette torpeur bactérienne peut facilement être confondue avec une réduction de l’abondance des bactéries, car les bactéries dans cet état ne parviennent pas à croître sur des milieux de culture. Ainsi, les huîtres recueillies auprès les mois les plus froids peuvent sembler être relativement exemptes de Vibrio mais en réalité elles abritent des cellules VNC qui répondent aux bactéries exogènes et empêchent la colonisation des matrices d’huîtres. Des expériences d’absorption bactérienne combinées avec des études impliquant des filtrats bactériens sans cellules (ou cell-free spent media) sont détaillées qui démontrent cet événement, ce qui pourrait expliquer pourquoi la communauté microbienne des huîtres ne reflète pas toujours celle de l’eau environnante.

Brett A. Froelich and Rachel T. Noble. Factors Affecting the Uptake and Retention of Vibrio vulnificus in Oysters. Appl. Environ. Microbiol. December 2014 vol. 80 no. 24 7454-7459.

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7 Novembre 2014

Europe : Le canadien Cooke Aquaculture voit toujours plus grand

Cooke Aquaculture produit déjà beaucoup de saumons : 30 000 tonnes au Canada et 20 000 tonnes au Chili... 

Depuis 2013, cette société canadienne poursuit son expansion sur le vieux continent en se diversifiant : Bar et Dorade en Espagne, Saumon en Ecosse et maintenant un projet Turbot au Portugal...

Contrairement aux sociétés norvégiennes cotées en bourse, Cooke Aquaculture est un groupe familial qui a débuté son activité aquacole dans l'est canadien en Nouvelle-Ecosse (façade atlantique)

Portugal : Turbots / Cooke Aquaculture intéressé par le site de Mira

Le site d’élevage de turbots de Mira (Portugal), appartenant à Pescanova, et pour lequel PricewaterhouseCoopers recherche des acquéreurs potentiels suscite l’intérêt du groupe canadien Cooke Aquaculture, ainsi que d’une société japonaise dont l’identité n’a pas été communiquée. Source : Ubifrance

D'après Faro de Vigo : La canadiense Cooke, interesada en la planta de rodaballo en Mira

Pour mieux connaitre Cooke Aquaculture dans RPA :

Et pourquoi pas des huîtres

“J’espère trouver quelqu’un de costaud pour prendre la suite !” Michel Adrien

France Turbot veut "se battre pour conserver les emplois"

Le 29 octobre dernier, le tribunal de commerce a placé sous redressement judiciaire l'entreprise France Turbot, filiale du groupe Adrien, qui emploie 95 salariés, dont 70 à L'Epine (Noirmoutier)

Illustration : copie d'écran du Groupe Adrien

Michel Adrien entend se battre pour sauver l'activité sur l'île de Noirmoutier...

Source : Courrier vendéen

Le site de L’Epine avait été victime en 2011 d’une importante pollution, dont l’entreprise n’a pas réussi à se remettre.C’est le début d’un processus qui a mené à  ce redressement judiciaire.

Michel Adrien, président du groupe Adrien, confirme : “La pollution de 2011 a été radicale. Tout a crevé.”

Ce ne sont pas moins de 580 millons d’huîtres qui ont succombé cette année là. Une perte collossale, dans un contexte déjà difficile pour l’ostréiculture, victime d’une surmortalité des jeunes huîtres.

Les conséquences se sont enchaînées : des commandes n’ont pas pu être honorées, engendrant une perte de confiance de la clientèle de l’entreprise. A l’arrivée, c’est une perte de six millions d’euros qui s’est accumulée sur trois ans.

Une somme trop importante pour que le groupe puisse venir en aide à France Turbot.

“On se bat à mort”

Michel Adrien ne cache pas son sentiment de colère.

En quelques années, France Turbot a cumulé les galères :  la tempête Xynthia puis un incendie....

(...)

Deux scénarios sont envisageables :
  • la continuité au sein du groupe Adrien
  • la cession.

Michel Adrien ne cache pas que la cession demeure l’hypothèse la plus probable.

Des contacts ont déjà été pris avec des repreneurs potentiels pour des cessions effectuées dans les meilleures conditions possibles.

“J’espère trouver quelqu’un de costaud pour prendre la suite !”

Texte intégral dans : Courrier vendéen


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Norvège : La modification génétique du saumon

Illustration : Le saumon albinos est obtenu par mutation du génome cellulaire (Crédit : Institute of Marine Research)

Une nouvelle méthode trouvée par les chercheurs de l'Institut pour la Recherche Marine (IMR [1]) permettra de muter certains gènes du saumon afin de le rendre stérile. L'expérience débute avec l'utilisation de deux gènes qui régule la couleur de la pigmentation chez l'humain ou la souris. Anna Wargelius [2] explique que le but est de développer un vaccin contre la maturation sexuelle chez le saumon d'élevage, l'objectif étant de le rendre stérile.

Source : BE Norvège  par Gabriel Denis

La méthode utilisée - CRISPR - a pour la première fois été utilisée pour une expérience animale en 2013. Le principe est d'utiliser une molécule synthétique qui va s'attacher à un gène spécifique de la cellule. La protéine se sépare ensuite du gène auquel est attaché la molécule synthétique. Se produit alors la mutation du génome cellulaire. La molécule synthétique et la protéine sont ensuite injectées dans la première cellule embryonnaire du saumon. Le résultat obtenu est un saumon albinos.

De la pigmentation à la stérilité

Un saumon d'élevage stérile a un avantage : s'il devait s'échapper de son enclos, il ne risque pas de se reproduire avec un saumon sauvage. Anna Wargelius raconte : "développer un vaccin est dispendieux. En utilisant cette technique, nous cherchons à savoir si l'absence d'une protéine spécifique mène à l'infertilité et donc si nous pourrons développer et tester un vaccin dans l'avenir. [...] De plus, de nombreuses caractéristiques définies par les gènes pourraient être examinées via cette méthode : la croissance, l'acclimatation à l'eau de mer, l'ingestion alimentaire ou encore la résistance à certaines maladies".

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Le 6 novembre 2014

En direct du Parlement européen, jeudi 6 novembre 2014 de 15 h à 17 h

Audition publique : L'industrie ostréicole en Europe : Les défis pour les producteurs



Cliquer Ici pour accéder et (re) écouter l'audition publique (à la date du 6 novembre de 15 h à 17 h 18)

The oyster industry in Europe: Challenges for producers

Audition publique

Commission de la pêche au Parlement européen (Président : Alain Cadec)

6 novembre 2014 à Bruxelles

Intervenants :
  • Jean-Pierre Baud, chercheur à l'Ifremer,
  • Sophie Sury, ostréicultrice à l'île de Ré et membre de l'association Ostréiculteur Traditionnel,
  • Gérald Viaud, président du Comité national de la conchyliculture,
  • Martin Ferris, député irlandais et ancien ostréiculteur.

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Cette eau qui coule ensuite vers la mer, chargée en nitrates et pesticides...

Barrage de Sivens : la France gère-t-elle mal l’eau ?


TF1 - Société - 2min 23s - Le 4 nov. à 20h30

Les écologistes ne sont pas les seuls à critiques le barrage de Sivens. Certains agriculteurs se montrent eux aussi très réservés sur le modèle de gestion de l'eau en France. Benoît Biteau, ingénieur agronome en Charente-Maritime, a trouvé une alternative.

« Lettre ouverte de Benoît Biteau - Vice Président de la Région Poitou-Charentes, - à Thierry Carcenac - Président du Conseil Général du Tarn. »

Source : Eaux glacées

Berthegille, mardi 28 octobre 2014.

« Monsieur Thierry Carcenac, vous êtes à la fois pathétique et consternant !

Consternant, en tant que maître d’oeuvre pour la réalisation du barrage de Sivens, sur le fond de ce dossier.

Comment peut-on porter un projet public, mobilisant 100% de crédits publics sans se poser les bonnes questions, dès le départ ?

Le projet de barrage vient du fait que le Tescou subit, depuis 30 ans, des étiages sévères.

Monsieur Carcenac, vous êtes-vous interrogé sur les causes de ces étiages sévères et quelles évolutions de pratiques pourraient en être à l’origine ? Visiblement non, car vous auriez rapidement pu faire le lien entre ces étiages sévères et le développement important des surfaces en maïs hybride sur le bassin versant du Tescou.

Le Conseil Général du Tarn devait-il donc, face à cette situation, avec 100 % d’argent public, accepter de réaliser, dans une fuite en avant, un équipement qui ne vient qu’en soutien de ces pratiques agricoles peu respectueuses de la ressource en eau, tant sur le plan quantitatif que qualitatif d’ailleurs, ou explorer, avec cette même enveloppe, de 8,5 millions d’euros, des alternatives à ce modèle agricole qui touche le fond ? La réponse ne peut que trouver ses fondements dans le bon sens paysan !

Monsieur Carcenac, vous invoquez le nécessaire soutien à ce projet au motif que cette agriculture est plus « rentable » grâce à l’irrigation.

Mais comment expliquer alors, que ces maïsiculteurs, grands bénéficiaires des aides publiques de la PAC (Politique Agricole Commune), expliquant d’ailleurs la majeure partie de la rentabilité de cette culture, ne puissent pas, au nom de cette rentabilité, financer eux-mêmes, un tel projet ?

Faisons, maintenant un peu de mathématiques.

Monsieur Carcenac. Vous expliquez que les exploitations moyennes concernées, pourraient irriguer environ 40 hectares chacune grâce au 1,5 millions de mètres cubes stockés dans le barrage de Sivens.

Contrairement à ce que vous dites, la grande majorité des surfaces qui seraient irriguées grâce ce projet (cf : enquête publique) sont des surfaces en maïs ! Pour irriguer 1 hectare de maïs hydride, il est nécessaire de mobiliser, en moyenne 2 000 m3 d’eau. Ce barrage permettrait donc l’irrigation d’environ 800 hectares de ce maïs. Pour une moyenne de 40 hectares par exploitation, le projet ne peut donc que concerner environ 20 exploitations !

Ce qui signifie qu’un projet de 8,5 millions d’euros, d’argent public, pour stocker de l’eau, ne va bénéficier qu’à 20 exploitations agricoles, parmi celles d’ailleurs les mieux dotées en aides publiques de la PAC ! Belle logique vertueuse ! En gros, sans trop caricaturer, 20 exploitations agricoles, parmi les mieux dotées d’aides publiques de la PAC, vont se voir attribuer une nouvelle aide publique indirecte d’un peu plus de 400 000 euros chacune ! 400 000 euros qu’elles ne peuvent pas financer seules et qui pourtant vont servir à irriguer une plante, parait-il très rentable, à laquelle elles ne peuvent donc renoncer, et qui justifie donc la réalisation de ce barrage.

Qui parlait de bon sens paysan ?

Suite sur Eaux glacées


Autre article Eaux glacées :  Sivens-Tester : La face cachée de l'iceberg

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Le 5 Novembre 2014

Poissons d'eau douce, un potentiel mésestimé ! les poissons mal aimés de la politique commune des pêches...

Joli coup de filet à l'étang du Blizon

30 tonnes de carpes, brochets....


Les carpes représentent le plus gros volume de la pêche...

Plusieurs dizaines de personnes ont participé à la fameuse pêche au filet à l’étang du Blizon. Dans la grande tradition brennoise.

La saison de la pêche des étangs est maintenant lancée en Brenne. A tour de rôle, les plans d'eau se vident, pendant que d'autres se remplissent. Situé au plus bas du canal des cinq bondes, l'étang du Blizon est parmi les plus beaux et plus grands de La Brenne, avec ses 94 hectares d'eau. Un mois a été nécessaire pour le vider, dans les meilleures conditions, afin d'effectuer cette « récolte » de poissons à l'ancienne.

La pisciculture représente une source économique non négligeable pour la Brenne. Le Blizon, lui, affiche une production annuelle d'environ trente tonnes de poissons. « Carpes, brochets et gardons sont destinés au rempoissonnement des petits étangs. D'autres alimenteront le marché des pêcheurs à la ligne. Les carpes sont stockées dans des bassins, pour fournir tout au long de l'année l'entreprise locale de transformation Fish Brenne. Le reste sera vendu à notre prestataire, la Pisciculture Couturier », souligne le propriétaire des lieux. « Nous exportons de moins en moins à l'étranger. Les pisciculteurs des pays de l'Est – de plus en plus compétitifs – inondent le marché allemand depuis plusieurs années », constate le pisciculteur, Jean-Pierre Darrault.

à suivre


Prochaines pêches

> Lundi 10 novembre. Étang Piégu (Mézières-en-Brenne).
> Jeudi 13 novembre. Étang de Gabriau (Lingé).
> Vendredi 21 novembre. Étang Bénisme (Rosnay).
> Lundi 1er  décembre. Étang du Coudreau (Rosnay).
> Vendredi 5 décembre. Étang Barineau (Rosnay).
> Samedi 13 décembre. Étang Pifaudière (Rosnay).
> Lundi 15 décembre. Étang de la Gabrière (Lingé), avec vente de poissons.
Les dates indiquées peuvent changer en fonction du temps ou des besoins du propriétaire.

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Le 4 Novembre 2014

Aquaculture : France Turbot en redressement judiciaire

L’entreprise a deux activités : l’élevage du turbot et l’écloserie d’huîtres...

Source : Le Marin

Le tribunal de commerce de Nantes a placé le 29 octobre la société aquacole France Turbot en redressement judiciaire. Basée sur l’île de Noirmoutier en Vendée, et dans les Côtes-d’Armor, cette filiale du groupe nantais Adrien emploie 95 salariés. Elle est en difficulté depuis une pollution survenue à Noirmoutier, en 2011, et l’éradication de pratiquement tous ses naissains (580 millions d’huîtres), suivie de difficultés commerciales. Le préjudice sur trois ans est estimé à environ 6 millions d’euros.

« Nous sommes en discussion avec des repreneurs pour nos deux activités : le turbot et les huîtres, a révélé à Ouest-France Michel Adrien, président du groupe et fondateur de France Turbot. Il faut du temps pour monter les dossiers, mais je suis très confiant pour qu’une reprise se fasse dans des conditions pas trop mauvaises. » L’activité sur les deux sites ne devrait pas être interrompue.

Le groupe Adrien, créé en 1957, était parti de la pêche et s’était révélé précurseur dans l’aquaculture, se développant à l’international. Aujourd’hui, après cession de filiales notamment au Pérou et au Sénégal, le groupe emploie encore 116 salariés.

Économie. France Turbot placé en redressement judiciaire

L'Épine - 29 Octobre

France turbot, disposant d'un site à L'Epine et d'un autre à Trédarzec, a été placée en redressement judiciaire mercredi 29 octobre par le tribunal de commerce de Nantes.

Source : Ouest France

Le tribunal de commerce de Nantes a placé, aujourd'hui, la société France Turbot en redressement judiciaire. Basée à L'Épine, sur l'île de Noirmoutier, et à Trédarzec, Côtes-d’Armor, cette filiale du groupe nantais Adrien emploie 95 salariés.

En difficulté depuis une pollution en 2011 et la perte de la presque totalité des naissains d'huîtres, l'entreprise n'est pas parvenue à surmonter une perte de six millions d'euros entre 2011 et 2013.
Négociations en cours

"Nous avons travaillé en amont. Nous sommes actuellement en discussions avec des repreneurs pour nos deux activités : le turbot et les huîtres. Je suis très confiant pour qu'une reprise se fasse dans des conditions pas trop mauvaises", assure Michel Adrien, président du groupe Adrien. L’activité continue sur les sites.

Plus d'informations dans nos éditions papier et numérique de mercredi 30 octobre

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Aquaculture : l’antibiorésistance se moque des frontières

En matière d’élevage, les animaux terrestres ne sont pas les seules sources d’antibiorésistance: l’aquaculture recourt aussi largement aux antibiotiques. Et ce aussi bien dans les pays asiatiques, où le sujet est peu régulé, que dans les pays du Nord, révèle une étude publiée dans le Journal of Hazardous Materials.

Source : Journal de l'Environnement

Estimée à 83 millions de tonnes par an, l’aquaculture mondiale constitue désormais 40% de notre alimentation en produits de la mer, contre seulement 4% en 1970. Une solution à la surpêche, certes, mais aussi une pollution additionnelle pour la mer, notamment en termes de déchets.

En surdensité, les poissons sont plus à risque de maladies, ce qui pousse les producteurs à avoir la main lourde sur les antibiotiques. Le problème est d’autant plus important que les grands pays producteurs, ceux d’Asie du Sud-est, disposent d’une faible réglementation quant à l’usage des antibiotiques.


Mais les producteurs du Nord ne sont pas hors de tout reproche, révèlent les travaux publiés par deux chercheurs de l’université d’Etat de l’Arizona. Cette étude, la plus large à ce jour à avoir évalué la présence d’antibiotiques dans des produits d’aquaculture, a porté sur 27 échantillons issus de 11 pays, représentant 6 espèces: crevette, saumon, poisson-chat, truite, tilapia et panga.

47 antibiotiques étaient analysés et 5 souvent retrouvés, dont l’oxytétracycline, médicament le plus fréquent en aquaculture, notamment dans les pays du Nord. Parmi les échantillons positifs, on retrouve du saumon canadien et chilien, du tilapia chinois et panaméen, ainsi que des truites US –espèce chez qui l’oxytétracycline entraîne des malformations.

Plus surprenant, cet antibiotique était même retrouvé en forte concentration chez des crevettes mexicaines pourtant d’origine sauvage. Ce que les chercheurs expliquent par un problème d’étiquetage, une forte pollution côtière par des résidus de médicaments, voire par une contamination croisée dans la chaîne de production.

Certes, les concentrations mesurées, de l’ordre du nanogramme par gramme de produit, sont toutes en deçà des limites fixées par la Food and Drug Administration (FDA). Ces seuils réglementaires sont pourtant mis en cause par de nombreux experts, qui estiment que l’antibiorésistance se développe à des doses du même ordre de grandeur que celles observées dans l’étude.

Cliquer Ici pour accéder à l'étude : "Reconnaissance of 47 antibiotics and associated microbials risks in seafood sold in United States"

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Le 3 Novembre 2014

La Bretagne planche sur sa politique en matière de pêche et de cultures marines

Pierre Karleskind, vice-président du conseil régional de Bretagne, organise la réflexion des professionnels bretons en "faisant confiance aux entreprises de pêche" quant aux solutions à adopter pour leur avenir à long terme.

Source : Le Marin

La région Bretagne, qui pèse presque la moitié de la pêche française et 29,5 % de sa production conchylicole, percevra (comme lors du Fep), presque un quart de l’enveloppe allouée aux régions dans le cadre du Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche , soit 43,8 millions d’euros, en hausse de 15,2 millions.

Quelle vision de la pêche présidera à la répartition régionale ? Pierre Karleskind, vice-président chargé de l’Europe, de la mer et du littoral annonce "une nouvelle époque" mais s’appuie sur "beaucoup de concertation".

Ce jeune océanographe (35 ans), élu de Brest, lors de deux réunions avec les professionnels, en avril et en octobre, les a invités à plancher autour de trois thèmes : "Le renouvellement de l’outil, la hausse de la valeur ajoutée et le développement local."

De ces consultations, qui se poursuivent, «notamment avec les organisations de producteurs », Pierre Karleskind réalise une synthèse, qui sera présentée mi-décembre. Elle constituera "une première priorisation" à laquelle les professionnels pourront réagir.

S’il se refuse à promouvoir telle ligne d’action en particulier, Pierre Karleskind estime que "la hausse de la valorisation des captures est le point de départ qui permettra, ensuite, le renouvellement de la flottille", dont la Bretagne, comme les autres régions, a tant besoin. "C’est cela l’essentiel : comment conquérir l’euro du kilo qui fait défaut à la rentabilité des armements ?" Pierre Karleskind n’a pas d’idée arrêtée et veut "avant tout faire confiance aux OP et aux entreprises de pêche elles-même pour qu’elles pensent leur stratégie sur le long terme".

Les règles de renouvellement ou de remotorisation des navires, qui amputent les puissances dès que l’on dépasse les navires de 12 mètres, peuvent inciter à un glissement vers les arts dormants. Mais l’élu régional se refuse à promouvoir toute option précise, dans une réflexion "qui doit aussi inclure la transformation à terre, la valorisation des rejets, etc. Il faut faire confiance aux entreprises", souligne-t-il, tout en annonçant le redémarrage d’un projet de fonds d’investissement régional dans la pêche, "où la région serait actionnaire minoritaire" afin, cette fois, de ne pas être retoqué par Bruxelles.

Il est de plus probable que toute aide régionale sera subordonnée au respect d’un référentiel sur la notion de pêche durable. Quant aux 13 criées, qui pourraient toutes échoir à la région avec la réforme territoriale annoncée, elles pourraient être fédérées sous une unique entité.

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Le Crédit agricole du Finistère veut investir dans l'économie maritime

Dans le Finistère, le Crédit agricole a dévoilé pour le marin sa stratégie de financement de l’économie maritime où la banque verte était peu présente jusqu’à présent. C’est la première caisse de la banque verte en France à structurer une offre d’accompagnement d’activités maritimes à fort potentiel de croissance.

Source : Le Marin

Ces activités du futur, le Crédit agricole les a identifiées au travers d’une étude réalisée cette année par le cabinet Kurt Salmon dont les conclusions ont été présentées à son conseil d’administration, en juin. Il s’agit « des énergies marines renouvelables, des biotechnologies, des algues et des coproduits de la mer », explique Jean-Yves Fontaine, pilote en chef de la filière mer au Crédit agricole du Finistère.

Le Crédit agricole accompagnait déjà les biotechnologies bleues. Il veut aller plus loin. La banque finistérienne mobilise un réseau d’une vingtaine de commerciaux motivés et formés en conséquence et un certain nombre d’outils : un fonds de gestion d’actifs pour les dossiers les plus importants, un fond de capital-risque pour intervenir dans la transmission des entreprises par prise de capital. Ce fond appelé Force 29 et doté de 5 millions d'euros interviendra aussi en agriculture où, là aussi ce type d’outil est nouveau.

Enfin, le Crédit agricole du Finistère prévoit une offre de crowdfunding (financement participatif), un secteur que les banques investissent peu. Cette stratégie ne laisse aucunement de côté les secteurs matures du maritime (énergies fossiles, pêche, nautisme et construction navale). Seulement, « ils feront l’objet d’une approche plus classique », précise Jean-Yves Fontaine. Le Crédit agricole sait qu’il aura à fort à faire avec les deux banques de l’économie maritime, l’historique Crédit maritime (qui vient de lancer un fonds de capital risque maritime en Pays de la Loire) et le Crédit mutuel de Bretagne.

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Charente-Maritime : 37 % d'entreprises conchylicoles en moins

37% des entreprises conchylicoles ont disparu en 11 ans en Charente-Maritime. C'est ce qu'indique le dernier recensement conchylicole Agreste, du ministère de l'Agriculture. Ces entreprises ne seraient plus que 789, dont 742 produisent des huîtres.

Source : Sud Ouest

Durant tout l'été, ostréiculteurs et mytiliculteurs ont pris la parole lors de plusieurs manifestations pour dénoncer la dégradation environnementale du milieu marin en Charente-Maritime.

Récemment, le Comité régional conchylicole Poitou-Charentes, où le président en exercice Gérald Viaud, et son prédécesseur François Patsouris, ont réagi vigoureusement pour plaider la défense de la profession.

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Appel à projets : étude des impacts de l'homme sur les habitats naturels côtiers

L'Agence des aires marines protégées lance un appel à projet "étude des pressions et impacts des activités humaines sur les habitats benthiques côtiers pour la mise au point d'indicateurs et de protocoles de surveillance de l'état écologique de ces habitats". Les dossiers sont à transmettre avant le 31 décembre 2014.

Source : Actu-Environnement

L'objectif : soutenir au minimum un projet visant la mise au point d'indicateurs et de protocoles scientifiques pour suivre et évaluer l'état écologique d'un ou plusieurs habitats benthiques infralittoraux soumis à des pressions spécifiques, dans les eaux françaises métropolitaines.

L'Agence a en effet constaté un manque concernant l'évaluation concrète de l'état de santé des habitats benthiques : "l'impact des activités humaine (…) est souvent difficile à discerner de la variabilité naturelle ou de l'influence du changement climatique globale", pointe-t-elle. Cette donnée s'avère pourtant capitale pour la mise en place d'aires marines protégées.

Les projets proposés devront se focaliser sur un couple habitat-pression, dans un ou plusieurs sites comprenant à la fois un habitat naturel marin et une pression physique, biologique et chimique s'exerçant sur cet habitat.

Les méthodes et les indicateurs mis au point dans le cadre du projet devront être suffisamment génériques pour être transposables et être accessibles aux gestionnaires d'aires marines protégées.

Enfin, le ou les sites d'étude proposés devront se trouver, au moins partiellement, à l'intérieur d'un ou plusieurs sites Natura 2000 en mer (ZSC) et/ou d'un Parc naturel marin, et porter sur un habitat bénéficiant d'un statut de protection (DHFF, convention de mer régionale, etc.).

Dorothée Laperche

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La reconquête de la qualité des eaux

Lundi dernier, à la maison du Grimeau, lieu de lancement des activités associatives, l'équipe des responsables de l'Huître pédagogique a dressé le bilan après les Rencontres d'automne. L'appel lancé le 4 octobre auprès de la ministre de l'Écologie, pour une action de reconquête de la qualité des eaux du milieu côtier sur le littoral charentais, a tout d'abord été confirmé. C'est là un aspect brûlant d'actualité face aux mortalités dans les productions conchylicoles.

Source : Sud Ouest par Paul Ghézi

Au-delà des sinistres qui frappent les professionnels de la mer, c'est toute la vie côtière qui, aujourd'hui, se trouve menacée.

L'association, qui œuvre depuis trente ans maintenant pour le respect de la qualité du milieu, entend poursuivre cet objectif. Ceci à travers ses activités sur le terrain, dans le marais de Seudre, comme auprès des instances du milieu avec qui elle collabore.

Un nouveau conseil

À la suite à l'assemblée générale du 4 octobre, il a été procédé à l'élection du nouveau bureau. Le conseil d'administration de cette association riche de ses 131 adhérents est ainsi constitué : président, Jean-Claude Lebrun. Premier vice-président, Louis Chivaille. Deuxième vice-président, Roger Cougot. Secrétaire, Françoise Lagarde. Trésorière, Gisèle Rocher. Membres : Raymond Thenaud, Yann Tessier, Yann Barrau, Géry Poulard, Jany Lebrun, Guillaume Martin.

En 2015, forte d'une expérience forgée par des démonstrations concrètes, l'Huître pédagogique, association bien implantée en Pays royannais et au delà, s'inscrit bien dans une démarche de développement durable sur le milieu côtier charentais .

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Milieu aquatique : La toxicité d'un adjuvant du Roundup, le POEA, démasqué par une nouvelle étude

Une équipe de chercheurs de l’Université de Caen, affiliée au laboratoire BioMEA, s'est penchée sur les effets du POEA, le principal adjuvant des herbicides à base de glyphosate comme le Roundup, et confirme sa toxicité pour la vie aquatique à des doses correspondant à la pollution moyenne des rivières en zone agricole. Des travaux qui viennent confirmer les résultats d'études initiées par le Pr Séralini.

Source : Criigen

Depuis 2005, s’appuyant sur de nombreuses expériences inédites et publiées dans des revues scientifiques à comité de relecture, l’équipe du Pr Séralini, basée à l’Université de Caen, a démontré le rôle fondamental des adjuvants dans les formulations de pesticides. Les chercheurs alertent sur le fait que l’évaluation des pesticides néglige systématiquement la toxicité des adjuvants pour se concentrer uniquement sur l’analyse d’une seule molécule, dite « principe actif ».

L’autorisation du Roundup, l’herbicide le plus vendu au monde, repose ainsi depuis 1975 sur la seule évaluation du glyphosate, sa molécule dite « active », dans l’étude des effets à long terme. Or, les adjuvants comme le POEA sont jusqu’à 10 000 fois plus toxiques sur des cellules humaines que le glyphosate. Par ailleurs, de nombreuses études « in vitro » réalisées par l’équipe du Pr. Séralini sur le glyphosate et le Roundup ont montré des effets de toxicité (nécrose, modification de l’apoptose, perturbation endocrinienne) de l’herbicide en formulation bien plus important qu’avec le glyphosate seul.

Dans l’étude « Major pesticides are more toxic to human cells than their declared active principles » publiée en février 2014 dans Biomedical Research International par Mesnage & al, les chercheurs montrent que sur neuf formulations de pesticides analysés, huit se sont montrés beaucoup plus toxiques que leurs principes actifs. Le Roundup est le plus toxique parmi les herbicides et les insecticides testés lors de cette étude.

Une toxicité importante sur le milieu aquatique

Sous l’impulsion de ces travaux, le laboratoire BioMEA (Biologie des Mollusques marins et des Ecosystèmes Associés) de l’université de Caen vient de publier une étude sur les effets toxiques du principal adjuvant du Roundup, le POEA, sur des larves d’huîtres. Leurs résultats indiquent que le POEA est beaucoup plus toxique que le glyphosate seul [voir références] et peut expliquer par lui seul, sans exclure les effets du glyphosate, les effets toxiques du Roundup observés sur les larves d’huîtres. Les chercheurs ont ainsi étudié deux formulations de Roundup, mais aussi le glyphosate et le POEA séparément, sur le développement de deux stades larvaires de l’huître creuse Crassostrea gigas, un modèle ayant un intérêt économique majeur pour connaître les effets de certaines substances chimiques sur les zones ostréicoles. Après 24 h d’exposition, le POEA inhibe la métamorphose, c’est à dire stoppe le développement, de 50 % des larves d’huîtres à des doses faibles de 262 µg/L.

Ces niveaux d’exposition sont typiques de ceux rencontrés dans les rivières polluées près des champs traités au Roundup. Rappelons que certaines formulations de Roundup sont vendues pour usage aquatique, des situations pour lesquelles le Roundup ne sera donc pas seulement herbicide, mais aussi molluscicide ! Le Roundup, et plus particulièrement son adjuvant le POEA, pourrait ainsi potentiellement être un nouveau suspect pour expliquer les recrudescences de mortalité observées dans les populations d’huîtres.

Les adjuvants, la « matière noire de la toxicologie des pesticides »

Ces adjuvants ne sont jamais recherchés dans l’environnement et se révèlent être la matière noire de la toxicologie des pesticides. Ils sont hors de portée des études scientifiques, car leur présence et leur nature sont généralement cachées par les fabricants au nom du « secret industriel », ils sont pourtant capables d’expliquer les effets des pesticides parfois mieux que les principes actifs. Comme le martèle le CRIIGEN, au côté d’autres associations de santé environnementale, il est urgent que les pesticides dans leur formulation complète, tels que commercialisés, soient pris en compte dans l’évaluation pour les autorisations de mise sur le marché afin de réduire les risques associés aux mélanges de polluants environnementaux.

Références
  • Effects of a POEA surfactant system (Genamin T-200(®)) on two life stages of the Pacific oyster, Crassostrea gigas, Mottier A, Pini J, Costil K - J Toxicol Sci. 2014 - 39(2):211-5. 
  • Effects of glyphosate-based herbicides on embryo-larval development and metamorphosis in the Pacific oyster, Crassostrea gigas.Mottier A, Kientz-Bouchart V, Serpentini A, Lebel JM, Jha AN, Costil K. Aquat Toxicol. 2013 Mar 15;128-129:67-78. 
  • Clone- and age-dependent toxicity of a glyphosate commercial formulation and its active ingredient in Daphnia magna. Cuhra, M., Traavik, T. and Bøhn, T. 2013 – Ecotoxicology 22: 251-262. 
  • Ethoxylated adjuvants of glyphosate-based herbicides are active principles of human cell toxicity. Mesnage R, Bernay B, Séralini GE- Toxicology. 2013 Nov 16;313(2-3):122-8.
  •  Major Pesticides Are More Toxic to Human Cells Than Their Declared Active Principles Robin Mesnage, Nicolas Defarge, Joël Spiroux de Vendômois, and Gilles-Eric Séralini - Biomed Res Int. 2014; 2014: 179691.

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L’ostréiculture vent debout



L’hyperincinérateur et le projet de champ d’élevage de moules à la Maleconche font monter au créneau l’actuel président du comité régional conchylicole et son prédécesseur. 

Source : Sud Ouest par Philippe Baroux 

D'un côté, le projet de centre multifilières de traitement des déchets d'Échillais, que ses opposants affublent du doux sobriquet d'« hyperincinérateur ». De l'autre, le projet de création d'un champ de filière d'élevage d'huîtres et de moules en eau profonde à la Maleconche, dans l'île d'Oléron, qui est l'objet de vives attaques associatives et municipales.

Le lien qui réunit ces dossiers ? C'est le Comité régional conchylicole Poitou-Charentes, où le président en exercice Gérald Viaud, et son prédécesseur François Patsouris réagissent vigoureusement. Leur expression est le plaidoyer de défenseurs de la profession de conchyliculteur.

« L'incinérateur est absurde »

Cap sur Échillais. Depuis un an, une vive polémique agite le projet sur lequel, en octobre dernier, le Conseil départemental de l'environnement émettait à la majorité un avis favorable. La santé publique est au cœur des échanges sur cette unité dont le four aura une capacité de 74 000 tonnes. « Stupéfait » d'apprendre « que le projet allait finalement être autorisé par les pouvoirs publics », Gérald Viaud replace l'incinérateur au cœur de son environnement : le marais de Charente, et, en aval, une embouchure qui constitue avec Arcachon le tout premier centre de captage d'huîtres naturelles en France. La Charente, ce fleuve nourricier des élevages du pertuis d'Antioche.

Charente, ce fleuve nourricier des élevages du pertuis d'Antioche.

Durant tout l'été, ostréiculteurs et mytiliculteurs ont pris la parole lors de plusieurs manifestations pour dénoncer la dégradation environnementale du milieu marin en Charente-Maritime et, « curieusement, nous n'avons jamais été consultés sur ce projet », déplore-t-il. « Si nous n'avons pas réagi plus tôt, c'est parce que tellement de monde s'exprimait contre l'incinérateur que nous pensions qu'il ne se ferait pas. D'autant que nous en étions aussi restés aux déclarations de notre ministre de l'Environnement qui évoquait « une technologie dépassée. Les pouvoirs publics ont bel et bien fait fi des ostréiculteurs dans ce dossier absurde. »

La plus forte inquiétude des producteurs tient aux rejets induits. « Que l'on ne nous parle pas de filtres sur les cheminées. Cela me fait penser à l'époque où l'on nous garantissait de pouvoir boire l'eau traitée à la sortie des stations d'épuration. Je suis heureux aujourd'hui de ne pas l'avoir fait. » Gérald Viaud redoute les particules de métaux lourds, cadmium et mercure, la dioxine, aussi. Il reste sourd aux paroles des zélateurs de l'incinérateur, à propos de l'efficacité des nouvelles technologies d'incinération, et de l'absence d'impact sur l'environnement.

Plaidoyer pour la Maleconche

Autre paysage, mais autre enjeu fort de l'économie conchylicole : la Maleconche. Aujourd'hui s'achève l'enquête publique sur le projet d'implantation d'un champ de 313 filières d'élevage d'huîtres et de moules. Ce projet cristallise la colère oléronnaise depuis près de quatre ans. Il en est à sa deuxième mouture et les associations de protection de l'environnement d'une part, et plusieurs élus insulaires d'autre part, ne font pas mystère de leur opposition.

En sa qualité d'ancien président du Comité régionale conchylicole Poitou-Charentes, François Patsouris vient d'écrire au commissaire enquêteur dans l'espoir de rééquilibrer les versions. Las « de la tournure prise par les événements et devant la multiplication des allégations mensongères ». L'ancien producteur explique que ce projet de filière d'élevage est justifié par un « constat alarmant : les meilleurs parcs sont touchés par la pollution sortant de la Charente, et par une mortalité importante des huîtres » Selon lui, les filières se conçoivent comme « des outils de développement nécessaires » d'une profession « inventive ». « Les associations se focalisent sur les filières, mais elles devraient penser circulation de l'eau dans le bassin. Or, je n'ai pas entendu parler des promesses de l'État d'enlever l'ancien embarcadère du bac, entre Bourcefranc et Ors, qui bouche le bassin avec les piles du pont d'Oléron. »

Aux associations hostiles au projet, « il dit que l'île d'Oléron ne vivra pas que du tourisme, et que l'on ne peut pas laisser les nouveaux arrivants mettre sous cloche les projets structurants du territoire, sous prétexte de garder leurs acquis immobiliers comme un tableau de maître ». Une observation est aussi formulée à destination des plaisanciers qui redoutent l'emprise du projet sur le pertuis et les contraintes posées à la navigation. François Patsouris soutient « que ces filières sont une chance pour les pêcheurs en mer, qui se feront plaisir comme ils le font près des parcs à huîtres ». L'ancien président se montre moins tendre pour ceux des élus qui « ont surfé sur la non-réalisation du projet pour se faire élire. Ils doivent avoir quelques difficultés à se raser. »

A Echillais, 34 ans du dossier incinérateur

La préfecture a autorisé l'exploitation du nouvel incinérateur d'Echillais. Retour en chronologie sur plus de trente ans de politique et de gestion des déchets

Source : Sud Ouest

La préfète du département Béatrice Abollivier a signé le 15 octobre l'arrêté autorisant le Syndicat intercommunal du littoral (SIL) ) à exploiter le futur incinérateur. C'était la dernière étape réglementaire avant le début de construction par Vinci de l'ouvrage au centre d'une vaste polémique, et qui fait l'objet de plusieurs recours juridiques déposés par l'association Pays Rochefortais Alert' (PRA).

Pour davantage de visibilité dans un dossier qui n'a probablement pas fini de faire parler de lui, sudouest.fr vous propose une chronologie autour d'Echillais et des différentes étapes d'installation de l'incinérateur.

Chronologie

1990 - Une première usine d'incinération est construite en 1990 à Echillais. Sa capacité est fixée à 30000 tonnes par an.

Avril 2004 : La Direction régionale de l'industrie de la recherche et de l'environnement (DRIRE)  rappelle à l'ordre la Communauté d'agglomération du Pays Rochefortais (CAPR) sur les taux de dioxine rejetée par l'incinérateur. A la même période, la Communauté d'agglomération de Marennes décide de ne plus confier ses déchets au site. Sans les 4 500 tonnes annuelles de Marennes (et les 3 000 de Saint-Porchaire qui choisit de se tourner vers Saintes), les collectivités locales s'inquiètent d'une augmentation des coûts.

Octobre 2004 - La CAPR est obligée par un arrêté de la DRIRE de
« mettre en oeuvre, à ses frais, un dispositif de suivi de ses rejets de dioxine dans l'environnement ". Huit millions d'euros sont nécessaires pour la mise aux normes et éviter la fermeture avant le 31 décembre 2005.

2005 - Création du SIL (Syndicat intercommunal du littoral) avec la Communauté d'agglomération du Pays Rochefortais (CAPR), la Communauté de commune du Sud-Charente et la Communauté d'agglomération du Pays royannais.

(....)

Juillet 2014 - Le tribunal administratif de Poitiers a tranché : il ne suspend pas le permis de construire accordé par le maire d'Échillais, en octobre 2013, au Syndicat intercommunal du littoral (SIL) pour son incinérateur. Les deux associations Pays rochefortais Alert'(PRA) et le Centre national d'information indépendante sur les déchets (Cnid) ont été déboutées et condamnées à payer 1 000 € au SIL.

Août 2014 - La ministre de l'Écologie et du Développement durable, Ségolène Royal réunit les élus du SIL à la préfecture. Le Syndicat intercommunal du Littoral regroupe désormais cinq collectivités concernées par le traitement de leurs ordures ménagères et représente 200 000 habitants, soit un tiers de la population du département.

Deux aspects du projet sont retoqués, l'abandon du tri mécano biologique (TMB) très contestée. Ensuite le dimensionnement sera revu à la baisse, le SIL prenant acte de la baisse attendue de 30 % de la réduction de la production de déchets par foyer. La capacité maximum du four de combustion reste de 74 400 tonnes mais seul 69 000 tonnes seront incinérés par an.

Octobre 2014 - Le Conseil départemental de l'environnement (Coderst) s'est prononcé par 13 voix pour et 6 voix contre, hier, en faveur du projet porté par le SIL. L'avis n'était que consultatif mais il est en faveur du projet de construction du nouvel incinérateur.

Le Comité régional conchylicole (CRC) de Poitou-Charentes fait part de sa " stupeur " d'apprendre que le futur incinérateur d'Échillais allait être autorisé par les pouvoirs publics, alors que " ce projet se situe en bordure immédiate du fleuve Charente, lequel alimente en eau douce et en apports nutritiques le premier centre conchylicole européen et le principal centre de captage naturel des huîtres élevées en France ".

La préfète du département Béatrice Abollivier a signé le 15 octobre l'arrêté autorisant le SIL à exploiter le futur incinérateur.

Guerre brûlante de chiffres sur l’incinérateur

Pour comprendre le débat qui fait rage sur le dimensionnement du futur incinérateur, il faut se plonger dans les chiffres sur lesquels se basent les promoteurs du SIL (Syndicat intercommunautaire du Littoral) comme les opposants de PRA (Pays rochefortais Alert’).

Les perspectives sur les quinze prochaines années combinent deux éléments : les projections de population et les prévisions de " production " d’ordures ménagères par an et par habitant.

Combien d’habitants ?

En ce qui concerne le recensement des habitants dont les déchets seront traités par le futur centre multifilières d’Échillais, un constat d’abord : la population concernée en 2010 (c’est-à-dire les habitants des communautés d’agglomération de Rochefort, Royan, et des communautés de communes de Marennes, Oléron et Gémozac) était de 191 800 âmes. Le tonnage des déchets produits cette même année était de 74 273 tonnes, selon le PPGDND (1), soit un ratio moyen de 387 kg/habitant et par an. Dans ce même document, une évolution de la population entre 2010 et 2025 est simulée, à partir des données transmises par les intercommunalités, préférées aux tendances de l’Insee " pour tenir compte des réalités locales ". PRA est surprise que l’ancienne communauté de communes Sud Charente ait communiqué le chiffre de 4,60 % par an, ce qui se traduit par un doublement de sa population en quinze ans. Quoi qu’il en soit, la simulation atteint 243 000 habitants pour le territoire en 2025. Fidèles aux indications de l’Insee, les opposants comptabilisent 226 000 habitants. Autrement dit, c’est 27 % d’augmentation de la population dans un cas et 18 % dans l’autre.

Car pour arriver à un dimensionnement de 85 000 tonnes de déchets à traiter, le SIL indique avoir choisi un ratio de 358 kg d’ordures ménagères par habitant et par an qu’il a multiplié par la population attendue de 237 000 habitants en 2023.

Ce ratio est au centre des interrogations : en 2010, il était de 316 kg/hab/an au niveau départemental mais de 387 sur le territoire du SIL. Une différence qui s’explique par le caractère touristique de toute la frange du littoral : le ratio par habitant d’Oléron explosait à 774 kg/hab, par exemple. En face, l’ex communauté de communes de Sud Charente faisait office de bon élève avec 224 kg/hab/an.

Simulations

Le président du SIL, Vincent Barraud, le rappelle d’ailleurs à ses interlocuteurs : " notre territoire comptabilise 52 % des nuitées touristiques du département ". Les territoires à dominante urbaine comme Rochefort ou Royan accusent aussi des moyennes supérieures aux espaces ruraux. Le SIL a indiqué au commissaire enquêteur qu’en se fondant sur les chiffres de 2008 pour la collecte, à savoir 396 kg/an/hab, le futur centre de traitement aurait dû avoir une capacité de 94 000 tonnes.

Reste que les projections départementales fixées par le plan de gestion des déchets fixent une baisse importante de déchets sur l’ensemble du département pour rester conforme aux lois de Grenelle de l’Environnement : 232 kg/hab en 2019 et 202 kg/hab en 2025.

Sur la base de cette ambition rapportée au territoire du SIL, un analyste œuvrant pour PRA s’est livré à des calculs en simulant plusieurs hypothèses du tonnage de déchets à incinérer. Selon cet expert, le four brûlera 58 800 tonnes en se basant sur les chiffres préfectoraux du plan de gestion des déchets, 54 600 tonnes en se fixant sur les indications de l’Insee (avec le ratio de 241 kg/hab/an dans les deux cas). Ou encore 42 200 tonnes en combinant aussi prescriptions de l’Ademe (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie) et données de l’Arec (Agence régionale d’évaluation environnement et climat), soit 186 kg/an/hab.

(1) Source : Plan de prévention et de gestion des déchets non dangereux de la Charente-Maritime. Approuvé par arrêté préfectoral en septembre 2013, il fixe les grandes orientations de la prévention et de la gestion des déchets pour les douze ans à l’échelle du département.

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Le 2 Novembre 2014

Dombes : Des étangs, des hommes et un savoir-faire ancestral



Une image traditionnelle de la pêche en Dombes, le pêcheur muni d’un arpic « fait guerre »...

Source : JSL

La tradition piscicole de la Dombes, pays du département de l’Ain, perdure depuis plus de 1 000 ans en respectant le milieu naturel et la biodiversité de l’environnement. Le poisson de la Dombes est l’emblème d’un territoire. L Association de Promotion du Poisson des Étangs de la Dombes, (APPED) a pour but de faire perdurer cet emblème. Elle a créé la marque Poissons de Dombes afin de valoriser ce produit noble et la filière dans son ensemble, les propriétaires d’étangs, les exploitants, les collecteurs, les transformateurs, les distributeurs et les restaurants.

« La marque possède un cahier des charges qui reprend les engagements de tous les acteurs de la filière et garantit ainsi la qualité des poissons de Dombes », explique-t-on à l’Association.

« Garantir une traçabilité de l’étang à l’assiette. De l’écloseur au transformateur en passant par le pisciculteur et le collecteur, le poisson est « tracé » afin de garantir sa provenance et le respect du cahier des charges. »

« Assurer une production de qualité tout en préservant l’environnement. Les exploitants d’étangs alternent 3 à 4 années d’eau, l’« évolage », et une année d’« assec » où l’étang est maintenu sans eau afin de régénérer les sols, assurer l’entretien des berges et de l’ensemble des ouvrages de l’étang. Les poissons sont produits dans les étangs de manière extensive et ont une alimentation naturelle à base de zooplancton principalement. »

« Assurer la pérennité de la filière piscicole. Dans le respect de la réglementation, la filière fait perdurer la tradition piscicole tout en se professionnalisant et en assurant la notoriété de la marque « Poissons de Dombes ».

L’APPED a lancé le projet de l’étang à l’assiette qui a pour objectif « de mieux faire connaître et révéler le Poisson de Dombes. L’ensemble des acteurs se mobilise pour faire connaître la filière piscicole de l’étang à l’assiette. »

Le public a été dernièrement sensibilisé à l’histoire des étangs à leur fonctionnement et à leurs trésors culinaires.

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Indre : La pêche des étangs de Brenne



Les brochets, carpes et gardons sont au rendez-vous.

Source : La Nouvelle République

Mézières-en-Brenne. La pêche du plan d’eau de Bellebouche se poursuit aujourd’hui. Sitôt sortis des filets, les carpes, brochets et gardons sont vendus au public sur la chaussée.

La pêche des grands étangs de Brenne a débuté ce week-end à Bellebouche. Cette tradition annuelle, réalisée par le pisciculteur local, Alexis Boely, emploie une vingtaine de personnes sur deux jours, après la vidange du plan d'eau de cent hectares, amorcée début octobre.

L'été indien qui accompagne cet automne complique l'opération. « C'est un peu délicat, explique le coordinateur de l'opération. Le poisson se fatigue beaucoup plus vite et la pêche se termine plus tôt. On préférerait avoir dix degrés de moins ! » Les pêches effectuées dans des étangs de moindre importance ont néanmoins été satisfaisantes et la tendance se vérifie à Bellebouche. Les brochets, les gardons, les carpes sont au rendez-vous.
Leur vente, sur la chaussée, toujours très prisée, contribue au folklore d'une manifestation qui permet également de déguster des frites de carpe accompagnées d'une boisson chaude sur le stand de l'association La bonté du Père Noël.

Début de la pêche à 7 h 30. Vente sur la chaussée à partir de 8 h 30.

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Dans les mailles du filet !



D’ABORD une lumière hésitante qui peine à transpercer la brume. Puis les rayons du soleil qui finissent par craquer le ciel pour venir s’exploser sur l’étang de Lachaussée. On ne distingue encore que des moitiés de silhouettes qui avancent l’une à côté de l’autre ; on croirait voir arriver les sept mercenaires cheminant de village en village. Romain, les deux Fabrice, Laurent, Elliot, Julien et Paul, progressent doucement mais sûrement vers le rivage. Les pieds sont englués dans la vase, toutes les forces sont requises pour s’en extraire et faire avancer le filet qu’ils tirent.

Source : Est Républicain

Sur la berge, on assiste au spectacle dont la lenteur poétique est proportionnelle à l’exaltation enfantine que créé l’attente. Voir apparaître, les « monstres » lacustres de Lachaussée, de surcroît de cette façon traditionnelle, est un moment rare qui se savoure. Ca y est ! Le filet est dans l’écluse, celle qui sépare l’étang de la pêcherie où seront vendus les poissons. Ca bulle en surface et grouille sous l’eau mais c’est la pause… repas, dieu sait que les forçats de Lachaussée l’ont bien mérité. « On pêche environ 1,5 tonne de poisson à chaque sortie », indique Paul Boyer, fromager de profession qui pose, depuis cinq ans, des congés pour faire partie de l’équipe des pêcheurs. Lequel fait remarquer que « depuis le début de cette nouvelle campagne, les filets sont surtout remplis par de la friture ; les gros poissons sont encore dans les profondeurs, cette année l’eau étant encore trop haute » et d’ajouter « mais ils devraient faire leur apparition dans les prochaines pêches ».

« La Big Mama »

La Fête du Poisson cessera cette année, le dimanche 16 novembre, le temps donc, de voir, peut-être, apparaître dans les filets, « la Big Mama », une carpe de 34 kilos, sortie des flots, en 2012. Le cyprinidé avait été remis à l’eau à l’instar de tous les gros poissons pêchés : « On les sort, on les pèse puis ils vont dans le petit étang qui voisine avec la pêcherie, après quoi nous les ressortons en mars où nous les pesons à nouveau, puis nous les remettons dans le grand étang », explique Paul Boyer.

Hier, point de « Big mama », ni de « très grosses prises », un filet toutefois bien garni, qui a permis à Franck, pêcheur de brochet, de « faire le plein » de vifs vendus 1 euro les quatre.

Avec ses herbes folles et hautes, sa faune et sa flore, la Fête du Poisson à l’étang de Lachaussée donne, indubitablement, à voir, un coin de Camargue en plein cœur de la Lorraine et dès qu’on lui tourne le dos, par l’apparition de la pêcherie, des cirées jaunes et des hommes en waders (salopettes imperméables), il convoque l’imagerie d’un petit port de pêche de Bretagne. Là est aussi la force de cet endroit et de cette Fête qui fait rimer économie avec écologie.

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Dordogne : 9 tonnes de poissons pêchées à Rouffiac



9 tonnes de poissons pêchées à Rouffiac Techniciens et bénévoles se sont affairés pendant une semaine pour pêcher dans le plus grand plan d’eau de Dordogne.

Source : Sud Ouest par Pierre Thibaud

La pêche de l'étang de Rouffiac s'est terminée vendredi dernier (lire « Sud Ouest » de mardi). Le pêcheur professionnel de Creysse, Frédéric Delmarès, qui officie sur les différents plans d'eau appartenant au Conseil général, avait rassemblé autour de lui une équipe d'une quinzaine de personnes, secondées par plus de 20 bénévoles des associations agréées pour la pêche et la protection des milieux aquatiques (AAPPMA) du secteur. Le président de la fédération départementale de pêche, Jean-Marie Rampnoux, présent sur le site, ainsi que le directeur Jean-Christophe Bout, se sont également beaucoup investis, tout comme les services concernés du Conseil général, propriétaire de l'étang de Rouffiac.

Dans le cadre de la préparation à cette pêche, des travaux d'aménagement, tel un important bassin de décantation en aval de l'étang, ont été réalisés. Rouffiac n'avait pas été vidé et pêché depuis sept ans. Il semble que ce laps de temps soit celui retenu à l'avenir pour une gestion pérenne du site.


Des chats envahissants

Vendredi dernier, Frédéric Delmarès a fait le bilan global de cette pêche : « Nous avons pêché entre 9 et 10 tonnes de poissons, soit à peu près la même quantité qu'en 2007. Il s'agit globalement de la même architecture piscicole en termes d'espèces. Le gros morceau revient aux poissons blancs, en particulier aux gardons de belle taille. Nous en avons pris 5 tonnes. Bien sûr, il y a aussi un nombre important de brèmes et des fameux “chats” qui envahissent. Le poison chat, c'est le chiendent de nos étangs ! Ils sont cependant en diminution de plusieurs tonnes à Rouffiac par rapport à 2007. Nous avons saisi plus de 700 kg de sandres, 150 kg de brochets et autant de black-bass. De notre point de vue, c'est une belle pêche, réalisée dans d'excellentes conditions. »

Les poissons péchés ne seront pas vendus, mais remis dans des étangs à eau libre (sans grilles de rétention) du Département. D'autres seront déversés à Rouffiac une fois la remise en eau effectuée. En attendant, le plus grand lac de Dordogne offre la vision singulière. Celle d'une immense cuvette brunâtre ponctuée des taches blanches des cygnes et canards sauvages qui s'ébattent sur les filets d'eau retrouvés du Coulon et du Blame, ruisseaux qui alimentaient jadis deux forges ancestrales sur le site même de Rouffiac.
 
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A Pingtung, un nouveau centre pour le secteur des poissons d’ornement

Développer l’élevage et le commerce des poissons d’aquarium est la priorité du nouveau centre.
CNA

Source : Taïwan Infos

Installé au sein du Parc des biotechnologies agricoles de Pingtung (PABP), l’une des huit zones franches pilotes mises en place par le gouvernement, le Centre opérationnel pour l’aquaculture en Asie-Pacifique a été formellement inauguré samedi. Il devrait permettre au secteur des poissons d’ornement d’accélérer son développement.

Grâce à une longue collaboration entre le monde universitaire et le secteur aquacole, Taiwan a mis au point des techniques d’élevage de pointe, permettant notamment l’introduction de gènes spécifiques dans le patrimoine génétique de poissons d’aquarium, a rappelé le PABP. Ce secteur d’excellence devrait voir son accès aux marchés internationaux facilité par le nouveau Centre opérationnel pour l’aquaculture en Asie-Pacifique, a-t-on estimé.

Ce centre va aussi soutenir le secteur aquacole local grâce à la location de bassins d’élevage, à des équipements dédiés aux opérations de douane et de quarantaine, ainsi qu’à des installations dédiées à la recherche-développement (R&D) et à la fourniture de conseils techniques. En outre, depuis samedi, des services intégrés sont disponibles, via l’informatique en nuage, pour les entreprises implantées dans le parc.

Dix entreprises spécialisées dans les poissons d’aquarium sont pour l’heure installées au sein du PABP. En comptant leurs fournisseurs et les activités connexes, ce secteur devrait générer un chiffre d’affaires supérieur à un milliard de dollars taiwanais par an, a-t-on indiqué.

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Suite de la revue de presse : Octobre 2014

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