Actualité de la pêche en Europe et France 2014 (1e trimestre)


Revue de presse en France et Europe

Janvier / Février / Mars 2014

Cliquer Ici pour la suite de la revue de presse 

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Le 7 Avril 2014

Elections européennes. Yannick Jadot, le pro-européen écologiste part en campagne


Cette liste écologiste concerne la région Ouest (Bretagne, Pays de la Loire et Poitou-Charentes), la plus grande région halieutique de l'hexagone...

Va-telle entendre les professionnels de la mer qui sont contre cette réforme de la pêche punitive avec son Permis à point et répressive avec les caméras à bord des bateaux de pêche...

L’eurodéputé débute sa campagne en vue des élections européennes de mai prochain. Comme en 2008, il présente sa candidature dans la circonscription Ouest. Cet habitant de Paris y avait été élu avec 16, 64% des voix.

Source : Metro

"Il ne faut pas se raconter d’histoires." "On ne va pas se voiler la face." Comme des balises anti-langue de bois, les phrases reviennent sans cesse dans la bouche de l’écologiste Yannick Jadot. Sitôt les municipales terminées, le député européen a présenté ce Lundi à Nantes sa liste Europe écologie-les Verts pour les élections européennes du 25 mai prochain. C'est la deuxième fois que cet ancien de Greenpeace se présente comme tête de liste pour la région Ouest, qui rassemble la Bretagne, les Pays-de-la-Loire et Poitou-Charentes. En 2009, il avait été élu en totalisant 16,64% des voix.

La tête de liste a adhéré en 2009 à EE-LV. Il a rapidement acquis une stature nationale symbolisant l'ouverture au monde associatif. Depuis son élection, il a remisé ses tee-shirts et ses jeans pour l’uniforme veste, chemise. Il a toutefois conservé une certaine forme de décontraction. Le regard bleu direct, la parole franche, posée, la formule percutante. Des atouts qui lui ont permis de devenir un habitué des plateaux télé.

"L'Europe est dans l'impasse politique"

Son combat européen repose sur un constat : "L’Europe va mal. Elle est dans l’impasse", analyse-t-il. "Les citoyens sont en légitime défiance. Ils reprochent à l’institution, comme aux gouvernements, de ne plus répondre aux enjeux sociaux ou économiques, mais de se conduire comme une oligarchie soucieuse de se maintenir." Lui y voit au contraire la seule solution : "L’Europe est une nécessité absolue pour réguler la mondialisation." mais à l’inverse du "modèle néolibéral instauré par l’Allemagne et l’Angleterre", il défend une "Europe sociale et solidaire", portant la transition énergétique, investissant dans l’industrie non productiviste, la santé, le multiculturalisme…

Reste que malgré les beaux résultats des écologistes aux municipales, le combat sera dur. Il le sait. "Tout l'enjeux ce sera de mobiliser les abstentionnistes. Nous aurons peu de temps lors de cette campagne très courte pour présenter nos programmes." D'autant que l'Europe est quasiment absente du paysage politique quotidien "C’est le reproche profond que je fais à nos gouvernements : ils préfèrent mettre en scène une souveraineté nationale. Ils laissent la place aux Eurosceptiques les plus durs. "

Côté score, il espère qu’EELV conservera les deux sièges gagnés en 2009 dans l’Ouest. Mais pas plus. Prudent. "Je veux croire que notre discours, qui reconstruit la souveraineté du peuple va toucher", dit-il cependant.

Yannick Jadot, tête de liste des écologistes de la région Ouest, s’y connait en campagne, c’est l’ancien directeur de Greenpeace France. Quant à l’autre grande ONGE, WWF France, elle prépare la Conférence sur le climat Paris 2015 (COP21). Elle vient d’ « embaucher » Brice Lalonde. Voilà ce qu’en pense Fabrice Nicolino.... Les pêcheurs peuvent s’inquiéter sur l’évolution du climat.... Les tempêtes ne sont pas prêt de s'arrêter !

Brice Lalonde reprend du service pour l’industrie lourde

Cet article a été publié le 27 mars 2014 par Charlie Hebdo

Source : Blog Fabrice Nicolino 

Illustration : France Diplomatie

Comique troupier un jour, comique troupier toujours. Brice Lalonde, l’ancien du PSU et des Amis de la Terre, devenu ultralibéral et pote d’Alain Madelin, lance une OPA sur le WWF, un an avant le Sommet du climat de Paris.

Brice Lalonde est de la race costaude des morts-vivants. Tu l’as à peine jeté de la fenêtre du troisième étage qu’il est déjà dans l’escalier de secours, à remonter quatre à quatre. Ainsi qu’on va voir, il s’est une nouvelle fois remis en selle. Cette fois aux côtés de son vieux compagnon Philippe Germa, propulsé à la tête du WWF en France. Mais qui est-il ? Pour les jeunes et les oublieux, une mise à niveau s’impose.

Jusqu’en 67, il est au PSU, sous l’aile d’un certain Rocard. En 68, il est soixante-huitard. En 69, il est aux Amis de la Terre. En 74, il est de la campagne du vieux Dumont à la présidentielle. En 81, il se présente lui-même à cette dernière. En 89, il accepte d’être secrétaire d’État – à l’Environnement – de son pote Michou Rocard. En 90-91, il monte avec Mitterrand et Jean-Louis Borloo sa petite entreprise, Génération Écologie, pour torpiller les Verts naissants. En 95, ruiné politiquement, il devient maire d’un patelin breton, Saint-Briac et proche de l’ultralibéral et sympathique Alain Madelin.

Ensuite, comme Madelin, les affaires. Il devient consultant dans des projets de « développement » en Afrique, et doit son premier come-back politique à Sarkozy soi-même, qui le nomme « ambassadeur chargé des négociations sur le changement climatique ». Un triomphe, qui mènera à la faillite du sommet de Copenhague, en décembre 2009, dont Lalonde n’est quand même pas le seul responsable.

Quand même pas. Il est ensuite chargé par l’ONU – et Sarko en coulisses - de préparer le deuxième Sommet de la Terre de Rio, en juin 2012. Peu de gens savent que ce raout est totalement infiltré par l’industrie transnationale, et que son inventeur, Maurice Strong, a dirigé les plus grosses boîtes canadiennes, comme PetroCanada ou Ontario Hydro, géant de l’hydro-électricité et du nucléaire.

Donc Lalonde. On croyait bêtement que le Sommet de Rio serait son chant du cygne, mais tout au contraire, ce n’était qu’un tremplin. Le voilà de retour pour une opération grand style qui concerne le WWF. La machine à sous décorée d’un panda, c’est ça. Le WWF a été créé par des riches chasseurs britanniques en 1961, et depuis cette date, n’a jamais cessé de fricoter avec les plus grosses boîtes de la planète. Du côté des premiers financiers, on peut citer Mobutu, le cher ange propriétaire du Congo (ex-Zaïre) entre 1965 et 1997, McNamara, le grand responsable des bombardements massifs sur le Vietnam ou encore, pour la rigolade, madame André Bettencourt. La vieille ? C’est cela même.

Le WWF-international a décidé il y a deux ans de faire le ménage dans sa section française, soupçonnée d’altermondialisme. L’ancien directeur, Serge Orru, est débarqué en septembre 2012, et comme par enchantement, Philippe Germa prend sa place en janvier 2013, avec le plein soutien de la navigatrice Isabelle Autissier, présidente du WWF, pleine de belles compétences patronales.

Suite sur Blog Fabrice Nicolino

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Le 4 avril 2014

À la une du « marin » du 4 avril : vers une vraie politique maritime ?

Alors que s’engage le remaniement ministériel, l’heure est au bilan pour le gouvernement Ayrault. Le manque de fermeté reproché à l’ex-Premier ministre a impacté les énergies marines et la marine marchande. Et si la pêche et la Défense s’en sont mieux sorties, les défis maritimes qui attendent l’équipe de Manuel Valls ne manquent pas. Armateurs de France le lui rappelle et réclame la fin d’un système « grippé ». Deux pages d’actualité à lire dans le marin.

Également au sommaire :

* Thon tropical. Offensive d’ONG pour interdire la pêche en haute mer,
* Thon rouge. Les quotas français fixés,
* un fileyeur de 18 mètres à 1 million d’euros,
* Comités des pêches. La CPO minimale divisée par 2,
* Ressource. Le Giec prédit une baisse,
* Antarctique. Le Japon cesse la pêche à la baleine,
* Naufrage. Moins de pertes totales en 2013,
* Biodiversité. Une nouvelle taxe au détour du projet de loi,
* Chalut. Disparition de Jean Morgère,
* entretien avec Yves Lyon-Caen, nouveau président de la Fin ;

Cliquer Ici pour lire Le Marin ou aller dans le Kiosk (version en ligne)
En kiosque également dès ce vendredi 4 avril, un hors série de 52 pages consacré aux énergies marines renouvelables.

Pour une vraie politique maritime de la France

« Monsieur le Premier ministre n’oubliez pas la mer »

Le changement de gouvernement inquiète le monde maritime. Armateurs de France, Comités des pêches et ostréiculteurs ne veulent pas passer à la trappe.

Source : Ouest France le 1 avril 2014 par Jean-Pierre Buisson.

La Mer peine toujours à se faire une place dans les différents gouvernements. Celui de Jean-Marc Ayrault lui avait accordé un strapontin. Homme de mer Frédéric Cuvillier a porté la parole d’un secteur d’activités qui pèse plusieurs centaines de milliers d’emplois « et représente un fort potentiel de développement économique et social si on sait l’écouter et lui en donner les moyens », rappelle aujourd’hui Raymond Vidil, président d’Armateurs de France.

Dans les ports de pêche, on se mobilise aussi pour ne pas passer à la trappe d’un gouvernement trop resserré. L’ancienne formation gouvernementale avait été l’occasion de rattacher le secteur de la pêche au ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche.

« Le Comité National des Pêches Maritimes et des Élevages Marins (CNPMEM) souhaite que ce dispositif soit reconduit afin que le secteur de la pêche soit bien identifié comme un interlocuteur important du développement économique et de l’emploi le long du littoral métropolitain et d’outremer » écrit Gérard Romiti, président du CNPMEM.

Il rappelle au passage « que les pêcheurs se sont inscrits dans une activité responsable et durable et que les nombreux efforts engagés, depuis plusieurs années, en ce qui concerne la gestion de la ressource et l’amélioration de la sélectivité des engins de pêche, ont conduit à une amélioration certaine d’un bon nombre de stocks de poisson. La pêche a un avenir et le CNPMEM souhaite que le nouveau gouvernement l’accompagne et le garantisse. »

De nombreuses attentes aussi du côté des Énergies marines renouvelables. « Nous attendons des décisions urgentes dans de nombreuses branches, comme la flotte pétrolière française, les aides pour la lutte contre les rejets de Soufre des navires… Il ne faudrait pas que ce changement de gouvernement soit un prétexte pour aller moins vite » alerte Raymond Vidil. « Dans le secteur du maritime, des milliers d’emplois peuvent être créés », martèle le président d’Armateurs de France. « À condition, de prendre des décisions et rapidement. »

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Nouveau gouvernement : la place de la mer à préciser

Le Syndicat des énergies renouvelables se félicite de la nomination de Ségolène Royal.

Source :  Le Marin le 2 avril 2014

La composition du nouveau gouvernement resserré – mais encore incomplet – annoncé le mercredi 2 avril par le successeur de Jean-Marc Ayrault, Manuel Valls, ne permet pas d’avoir une vision claire de l’ambition maritime du nouvel exécutif.

Le mot « Mer » ne figure pas dans les attributions des ministres de plein exercice.

Le Cluster maritime français, présidé par Francis Vallat, n’a d’ailleurs pas manqué de le relever dans un communiqué.

Rappelons que la mer n’était pas plus présente dans les attributions des ministres de plein exercice des première et seconde compositions du gouvernement précédent. À l’époque de nombreux responsables professionnels avaient regretté un système qui avait fait ses preuves lors des gouvernements Fillon 1 et 2, lorsque le « super ministère » confié d’abord à Jean-Louis Borloo puis à Nathalie Kosciusko-Morizet comprenait explicitement la Mer, en sus des Transports, de l’Énergie, du Développement durable et de l’Écologie.

À ce jour, pas de poids lourd, donc, dans la nouvelle équipe, à être officiellement chargé de la mer (du moins dans ses thématiques civiles, les aspects militaires restant de toute façon du ressort de la Défense).

Qui traitera la pêche ?

Le maroquin attribué à Frédéric Cuvillier par Jean-Marc Ayrault innovait en plaçant la Pêche sous la houlette de ce ministre délégué aux côtés des Transports et de la Mer, lui-même rattaché à l’Écologie et au Développement durable.

Le périmètre attribué à Frédéric Cuvillier – « plume » du candidat Hollande pour son « Défi maritime français » - rompait avec son rattachement auparavant traditionnel à l’Agriculture. Petit secteur économique en soi, la pêche bénéficiait ainsi à Bruxelles de l’influence d’un ministre français boxant en catégorie poids lourd.

À la lumière des nominations du gouvernement Valls, impossible de dire si la pêche restera sous la tutelle de l’Écologie et du Développement durable, et donc de Ségolène Royal. Une hypothèse qui, à tort ou à raison, fait frémir les professionnels. Ou bien si elle repartira auprès de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, que conserve Stéphane Le Foll.

Le Comité national des pêches et des élevages marins et plusieurs orgismes représesntatifs des professionnels de la mer ont en tout cas publié, le 1er avril, un communiqué dans lequel ils souhaitent que soit reconduit le rattachement de la pêche à un ministre délégué au portefeuille au moins aussi large que celui de Frédéric Cuvillier. Manière sans doute de « faire tampon » avec une Ségolène Royal soupçonnée d’être trop sensible aux pressions environnementales.

La présence d’une personnalité politique forte et aguerrie – Ségolène Royal était déjà ministre de l’Environnement en 1992 - suscite en revanche des commentaires enthousiastes de la part du Syndicat des énergies renouvelables, son action volontariste en ce domaine en Poitou-Charente étant de bon augure.

Sa stature politique devrait également permettre l’essor des politiques relevant de ses compétences, après les cacophonies, couacs et retards liés à la succession à ce poste de trois ministres en moins de deux ans (Nicole Bricq, Delphine Batho et Philippe Martin).

Ce qui n’a facilité ni l’essor des énergies renouvelables, ni les projets pétroliers en Guyane, ni l’arbitrage en faveur de l’extension du pavillon français sur les importations d’hydrocarbures.

Autres points intéressants les activités maritimes : la reconduction de Jean-Yves Le Drian à la Défense, dont on s’accorde à estimer qu’il a su limiter la casse dans les réductions de dépenses militaires, vitales pour tout un pan de l’industrie des chantiers et équipements navals.

À noter également la promotion de Bernard Cazeneuve, du Budget à l’Intérieur, et dont les racines cherbourgeoises en font un relais précieux pour les lobbies maritimes, quel que soit son portefeuille.

On relève enfin l’extension des prérogatives du ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius au Commerce extérieur. La mise à profit du réseau diplomatique – naturelle aux États-Unis, mais pas du tout en France – devrait être saluée par les acteurs français dans le domaine naval.

Rappel de la composition du gouvernement de Manuel Valls :

- Premier ministre: Manuel Valls

- Ministre des Affaires étrangères et du Développement international: Laurent Fabius
- Ministre de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie: Ségolène Royal
- Ministre de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche: Benoît Hamon
- Ministre de la Justice, garde des Sceaux: Christiane Taubira
- Ministre des Finances et des Comptes publics: Michel Sapin
- Ministre de l'Économie, du Redressement productif et du Numérique: Arnaud Montebourg
- Ministre des Affaires sociales: Marisol Touraine
- Ministre du Travail, de l'Emploi et du Dialogue social: François Rebsamen
- Ministre de la Défense: Jean-Yves Le Drian
- Ministre de l'Intérieur: Bernard Cazeneuve
- Ministre des Droits des femmes, de la Ville, de la Jeunesse et des Sports: Najat Vallaud-Belkacem
- Ministre de la Décentralisation, de la Réforme de l'État et de la Fonction publique: Marylise Lebranchu
- Ministre de la Culture et de la Communication: Aurélie Filippetti
- Ministre de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt, porte-parole du gouvernement: Stéphane Le Foll
- Ministre du Logement et de l'Égalité des territoires: Sylvia Pinel
- Ministre des Outre-mer: George-Pau Langevin

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Nouveau gouvernement : les marins et la mer amers

À la lecture de la composition du gouvernement et au nom de la communauté maritime française, « le Cluster Maritime Français s’étonne (et le mot est faible !) de l’absence, une fois de plus, du mot « MER » ! »

Source : Ouest France le 3 avril 2014 par Jean-Pierre Buisson.

Comme Raymond Vidil, le président d’Armateurs de France hier, le Cluster maritime sonne le branle-bas. « Il est plus que temps, à l’ère de la maritimisation du monde, que l’État montre qu’il a compris que ce grand et dynamique secteur de notre économie est l’un des atouts majeurs pour l’avenir de notre pays avec ses 305 000 emplois directs, ses 65 milliards de valeur de production ».

Le CMF a du mal à comprendre, « et n’accepte pas, que la mer soit absente des priorités affichées au moment où est publiée la première liste de ministres du gouvernement Valls….et espère qu’une correction sera apportée très prochainement ». Selon les professionnels de la mer, « la solution pourrait être l’annonce d’un Ministère délégué ou d’un Secrétariat d’État « plein », politiquement fort, et disposant des moyens lui permettant de mener une véritable politique maritime ».

Le syndicat CGT des Marins du Grand Ouest vient à la rescousse et déplore également l’absence de l’économie maritime dans l’intitulé des ministères. Il réclame, lui aussi, « un Secrétaire d’État important avec de vrais moyens qui s’occupera avec efficacité de la Mer, du cabotage maritime, du statut de tous les marins et de toutes les activités liées au maritime ». La pêche n’est pas retard non plus pour regretter cet « oubli ».

Les Organisations de Producteurs, qui ont à la fois des missions de gestion de la ressource (délégation de la gestion des quotas de pêche nationaux) et du marché et assurent le lien entre les deux, sont inquiètes. Elles plaident pour que « le secteur de la Pêche soit, au même titre que l’Agriculture, être avant tout considéré comme une activité économique, tout en relevant les enjeux de préservation de la ressource et dépendre d’une administration propre qui puisse défendre et maintenir cette activité, notamment dans le cadre des instances communautaires où se définit la politique des pêches maritimes. »

La réponse devrait leur être apportée avec les nominations des Secrétaires d’État, annoncées pour mardi prochain. Une question demeure aussi : à quel ministère serait rattaché un éventuel secrétariat d’État à la Mer ? Économie ou Environnement ? Le choix n’est pas neutre.

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Les marins CGT dénoncent l'absence d'un ministère de la Mer

Le syndicat CGT des marins du Grand Ouest a déploré l'absence d'un ministère chargé de la Mer dans le gouvernement Valls dont les ministres ont été nommés mercredi matin.

Source : France 3 Bretagne avec AFP, le 04/04/2014

Dans une lettre ouverte au nouveau Premier ministre, l'organisation, qui se présente comme le "premier syndicat maritime du littoral français", "constate avec une certaine amertume et inquiétude que votre gouvernement n'a pas souhaité se doter d'un ministère de la Mer".

Cet oubli "est perçu par notre syndicat, adhérents, sympathisants et le monde maritime dans son ensemble comme insultant", affirment les marins CGT. Le gouvernement Ayrault comptait un ministre délégué aux Transports, à la Mer et à la Pêche en la personne de Frédéric Cuvillier. Il était rattaché à Philippe Martin, ministre de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie. Ce portefeuille a été attribué à Ségolène Royal dans le gouvernement de Manuel Valls.

Le syndicat CGT souhaite voir figurer lors des nominations des secrétaires d'Etat la semaine prochaine "un secrétaire d'Etat important avec de vrais moyens qui s'occupera avec efficacité de la mer, du cabotage maritime, du statut de tous les marins et de toutes les activités liées au maritime". Selon la CGT, les activités maritimes représentent plus de 320.000 emplois privés en France, "plus que l'industrie automobile". Les métiers de la mer "sont indispensables au développement de la France, aux exportations et importations (5 milliards de tonnes de marchandises ont transité par la mer en 2012)", estime le syndicat dans sa lettre ouverte.

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Le 3 avril 2014

Marine Harvest. En situation de monopole en Ecosse...


Depuis plus d’1 an, le norvégien Marine Harvest produit près de la moitié du saumon écossais...

Leader du saumon écossais avec une production de 44 700 tonnes en 2012, le norvégien Marine Harvest est devenu l’Hyper N°1 du saumon d'Ecosse avec l’acquisition des fermes écossaises de son concurrent Morpol (25 600 tonnes)... Depuis plus d’1 an, Marine Harvest produit près de la moitié du saumon made in Scotland...

Fin mars 2014, Marine Harvest s'est mis d'accord avec le canadien Cooke Aquaculture pour le rachat des ex fermes de Morpol : Cooke Aquaculture announces $203M Scottish purchase  et dans SeafoodSources : Cooke buys Marine Harvest UK salmon farms

Concentrations : la Commission informe Marine Harvest de ses objections concernant la réalisation anticipée de l’acquisition de Morpol

Source : Europa  le 31 mars 2014

La Commission européenne a transmis à l’éleveur et transformateur norvégien de saumon Marine Harvest ASA ses objections concernant la réalisation anticipée de l’acquisition, par cette entreprise, de son concurrent norvégien Morpol ASA. En décembre 2012, Marine Harvest avait acquis une participation de 48,5 % dans l’entreprise Morpol. Cette opération a seulement été notifiée en août 2013, puis autorisée, sous réserve du respect de certaines conditions, en septembre 2013 (voir IP/13/896). La Commission estime, à première vue, que Marine Harvest a omis de lui notifier son projet d’acquérir Morpol avant la réalisation de celui-ci, en violation du règlement de l’UE sur les concentrations. Si l’infraction est confirmée, la Commission pourra infliger à l’entreprise une amende équivalant à 10 % maximum de son chiffre d’affaires annuel mondial. L’envoi d’une communication des griefs ne préjuge pas de l’issue de l’enquête.

Marine Harvest a notifié son projet de prise du contrôle de Morpol le 9 août 2013 et la Commission l’a autorisé sous conditions le 30 septembre 2013. La Commission considère qu’en acquérant une participation de 48,5 % dans l’entreprise Morpol le 18 décembre 2012, Marine Harvest a pris le contrôle de cette entreprise. L’opération a été réalisée quatre jours seulement après sa signature, soit huit mois avant sa notification à la Commission et dix mois avant son autorisation par cette dernière. Par conséquent, la Commission estime, à première vue, que Marine Harvest a réalisé l’acquisition de Morpol avant de la notifier à la Commission pour autorisation, en violation de l’article 4, paragraphe 1, et de l’article 7, paragraphe 1, du règlement de l’UE sur les concentrations.

L’interdiction de réaliser une concentration avant sa notification et son autorisation par la Commission constitue une pierre angulaire du système de contrôle des concentrations de l’UE et de la plupart des systèmes de contrôle des concentrations dans le monde.

La réalisation anticipée d’une concentration a des incidences sur la structure du marché et peut rendre le travail de la Commission plus difficile lorsqu’il se révèle nécessaire de rétablir une concurrence effective. Afin d’éviter tout préjudice permanent et irréparable à une concurrence effective, les entreprises ont l’obligation de notifier préalablement les concentrations portant sur des montants supérieurs à certains seuils et de ne pas les réaliser avant d’avoir reçu l’autorisation de la Commission. Toute violation de ces obligations est grave, car elle porte atteinte à l’essence même du contrôle des concentrations effectué par l’UE.

Contexte

Le 14 décembre 2012, Marine Harvest a conclu un accord d’achat d’actions avec Friendmall Ltd et Bazmonta Holding Ltd. Bazmonta est une filiale à 100 % de Friendmall, qui, à son tour, est contrôlée par M. Jerzy Malek, fondateur et ancien directeur général de Morpol. Conformément à cet accord, Marine Harvest a acquis une participation de 48,5 % dans Morpol. La clôture de cette opération a eu lieu le 18 décembre 2012.

Le 15 janvier 2013, Marine Harvest a soumis une offre publique obligatoire sur les actions restantes de Morpol (équivalant à 51,5 % des parts) en vertu de la loi norvégienne relative aux opérations sur valeurs mobilières. Après le règlement-livraison de l’offre obligatoire le 12 mars 2013, Marine Harvest détenait 87,1 % des parts de Morpol. L’acquisition du reste des actions de Morpol s’est terminée le 12 novembre 2013. Le 28 novembre 2013, Morpol a été radiée de la Bourse d’Oslo.

L’affaire de concentration Marine Harvest/Morpol
Le 30 septembre 2013, la Commission a autorisé le projet d’acquisition de Morpol, premier transformateur de saumon de l’Espace économique européen (EEE), par Marine Harvest, principal salmoniculteur de l’EEE. Cette autorisation était subordonnée à la cession de l’essentiel des activités de salmoniculture de Morpol en Écosse.

L’opération envisagée, telle qu’initialement notifiée, aurait réuni deux des principaux éleveurs et transformateurs primaires de saumon écossais. L’entité issue de la concentration aurait détenu des parts de marché importantes et ses concurrents n’auraient pas été en mesure d’exercer une pression suffisante à son égard. L’acquisition aurait probablement conduit à une hausse des prix, ce qui aurait pu, finalement, léser les consommateurs.


Afin de répondre aux préoccupations de la Commission, Marine Harvest s’est engagée à céder l’essentiel des activités de salmoniculture de Morpol en Écosse, plus précisément dans les îles Shetland et Orcades. La Commission en a conclu que l’opération envisagée, telle que modifiée par les engagements, ne poserait pas de problème de concurrence (voir IP/13/896).

La présente enquête relative à la violation présumée de l’article 4, paragraphe 1, et de l’article 7, paragraphe 1, du règlement de l’UE sur les concentrations par Marine Harvest n’a aucune incidence sur la décision de la Commission d’autoriser l’opération, car elle ne modifie pas l’analyse du marché effectuée par la Commission.

Contexte de la procédure
Une communication des griefs est une étape formelle dans une enquête par laquelle la Commission informe par écrit les entreprises concernées des objections retenues à leur encontre. Les entreprises peuvent alors examiner les documents versés au dossier de la Commission, répondre par écrit et demander à être entendues afin de faire part de leurs observations sur l’affaire à des représentants de la Commission et aux autorités nationales de concurrence.

L’envoi d’une communication des griefs ne préjuge pas de l’issue de l’enquête.

Les enquêtes ne sont pas soumises à des délais légaux. Leur durée est fonction d’un certain nombre d’éléments, dont la complexité de l’affaire, le degré de coopération des entreprises considérées avec la Commission et l’exercice des droits de la défense.

Contacts :
Antoine Colombani (+32 2 297 45 13, Twitter: @ECspokesAntoine )
Marisa Gonzalez Iglesias (+32 2 295 19 25)

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Le 2 avril 2014

Gouvernement : le CNPMEM plaide pour que la pêche reste dans un ministère chargé de la mer


Mardi, alors que le nouveau Premier ministre composait son gouvernement, Gérard Romiti, président du Comité national des pêches maritimes et des élevages marins (CNPMEM), a appelé à reconduire le dispositif actuel : la pêche au sein d'un ministère traitant de toutes les questions liées à la mer.

Source : Le Marin

L’ancienne formation gouvernementale avait été l’occasion de rattacher le secteur de la pêche au ministre de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie, chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche, le secteur de la pêche étant suivi par le ministre délégué Fréderic Cuvillier. À maintenir, pour le CNPMEM, afin « que le secteur de la pêche soit bien identifié comme un interlocuteur important du développement économique et de l’emploi le long du littoral métropolitain et domien ».

Le CNPMEM rappelle que « les pêcheurs se sont inscrits dans une activité responsable et durable » et que « les nombreux efforts engagés, depuis plusieurs années, en ce qui concerne la gestion de la ressource et l’amélioration de la sélectivité des engins de pêche, ont conduit à une amélioration certaine d’un bon nombre de stocks de poisson ».

De nombreux comités des pêches régionaux et le comité conchylicole de Bretagne sud appellent, eux aussi, au « maintien d'un ministère en charge du monde maritime » (communiqué).

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Le 31 mars 2014

Palmarès du festival Pêcheurs du monde 2014

Les jurys ont récompensé des films qui tous témoignent du mépris pour les pêcheurs, entre révolte et résignation et plaident pour la reconnaissance de leurs droits.

La cérémonie de clôture du Festival International de Films " Pêcheurs du Monde" de Lorient  s'est terminée dimanche sur une pointe d'humour iodée avec Lucien Gourong en capitaine de cérémonie qui a rappelé avec une grande émotion ses origines de petit-fils et arrière-petit-fils de pêcheurs de Groix. Le conteur lorientais a bien voulu partager avec une audience nombreuse l'humour des pêcheurs bretons avant de remettre les prix, entouré des membres du Jury des professionnels et des lycéens du Jury jeune, sur la scène de la salle Ricoeur décorée par les tableaux de mer de l'artiste Catherine Raoulas.

Les présidents des deux jurys ont souligné que cette sixième édition du Festival Pêcheurs du Monde, seul festival au monde consacré aux pêcheurs, a été "une expérience très enrichissante". Le président du Jury jeune, Tangui Perron a souligné "l'assiduité et l'enthousiasme" de son équipe de jeunes cinéphiles. Marie Cadieux, la réalisatrice acadienne et présidente du Jury professionnel a salué, avec son charmant accent acadien, « cette rencontre entre différents intérêts, et intelligences, ce voyage de la Bretagne à la Corée, du Québec à l'Afrique, du Cambodge au Portugal...». Elle a salué le travail des réalisateurs qui sont comme les pêcheurs : "ils scrutent l'horizon pour ramener du sens ".

Le président du Festival, Alain Le Sann, a remercié le public d'être venu si nombreux aux projections. La cuvée 2014 a été un beau succès et le cap des 2000 spectateurs a été dépassé. Il a remercié les pêcheurs pour leur présence active ainsi que les réalisateurs, les partenaires, les lycées pour leur soutien et l'école supérieure d'art de Lorient pour les visuels du Festival. Il a rendu hommage à Chandrika Sharma, secrétaire exécutive d'’ICSF, disparue dans l'’accident du Boeing de la Malaysian Airlines et défenseure des droits des pêcheurs.


Pour la deuxième année consécutive, les premiers Prix du Festival reçoivent une dotation financière offerte par Lorient Agglomération et Le Crédit Mutuel de Bretagne. Les lauréats de la catégorie long métrage ont également reçu en récompense, un tableau de Catherine Raoulas.

Palmarès 2014

Mention Spéciale du Jury jeune : "Donne un poisson à un Homme" du Palestinien Al Asttal Iyad absent au Festival, puisque retenu à la frontière entre Gaza et l'Egypte, pour son film émouvant sur un Palestinien qui apprend à pêcher auprès d'un pêcheur d'Ajaccio.

Mention Spéciale du Jury des professionnels: "Fishermen", de la polonaise Viktoria Marinov, invitée au Festival pour présenter son film sur la révolte des pêcheurs polonais face aux bureaucraties tatillonnes polonaises et européennes.

Le Canadien Thomas Szacka-Marier était présent pour recevoir le Prix du Festival, catégorie court-métrage, attribué à la fois par le Jury jeune et le Jury des professionnels pour  son film "Suivre la Marée", un merveilleux huis clos maritime sur une pirogue sénégalaise.

Le Prix du Festival, catégorie long-métrage du Jury Jeune, a été attribué à "Canning Paradise" d'Olivier Pollet, sur la lutte des peuples de Papouasie-Nouvelle-Guinée pour préserver leur mode de vie face à la pression croissante de l'industrie de la pêche thonière.

Le Prix du Festival, catégorie long-métrage du Jury des professionnels, a été attribué à l’Italienne Rossella Schillaci pour "Il limite",sur les terribles conditions de travail des pêcheurs tunisiens sur les bateaux italiens.

Les jurys ont récompensé des films qui tous témoignent du mépris pour les pêcheurs, entre révolte et résignation et plaident pour la reconnaissance de leurs droits.

L'équipe du Festival

6e édition du Festival International de Films "Pêcheurs du Monde"
du 25 au 30 mars 2014

Festival Pêcheurs du Monde
1, avenue de la Marne
56100 Lorient
Tél: 02.97.21.15.63
festivalpecheursdumonde@yahoo.fr

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Dans le marin du 28 mars 2014, Des pêcheurs artisans demandent le retrait du permis à points

Des organisations de pêcheurs artisans du Languedoc-Roussillon, du Morbihan et de Charente-Maritime ont écrit au Premier ministre pour demander le retrait du permis à points.

Il s’agit du syndicat des petits métiers du Languedoc-Roussillon (SPMLR) et des associations de défense des artisans marins pêcheurs (ADAMP) du Morbihan et de Charente-Maritime. En vigueur depuis le 24 janvier, ce nouveau permis pour la pêche entraine l’attribution de points aux capitaines de pêche en fonction des infractions verbalisées. Les points sont cumulatifs : un bateau est arrêté à quai 2 mois à partir de 18 points, la licence de pêche est définitivement suspendue avec 90 points.

Ces structures pointent que « contrairement au principe d’égalité devant la loi, nous sommes les seuls à être soumis à un tel régime, alors même que les pêcheurs non commerciaux (plaisanciers et sportifs) en sont exclus et ne risquent rien, y compris lorsqu’ils capturent des espèces règlementées, contingentées, voire protégées ou interdites. » Les pêcheurs artisans estiment que cette « double-peine » organise une « solidarité pénale entre les pêcheurs » notamment avec le transfert des pénalités lors des ventes de navires.
Lire le communiqué du SPMLR. Source : Le Marin

Les autres sujets du Marin :

Le Conquet. La grogne s'organise,
Seine-Maritime. Les cours s'effondrent, des bateaux restent à quai,
Coquilles. Ruée sur la zone 9 de la baie de Seine,
Pays basque. Tensions sur la répartition du quota de maquereau,
Méditerranée. Les chalutiers en colère se réunissent en association,
OP. Verdict fin avril pour Copémart,
Thon rouge. Les Méditerranéens vont-ils gagner la bataille des indemnisations ?
La coquille des Glénan refait surface. Cette semaine, "le marin" vous emmène en reportage dans l’archipel des Glénan, pour une marée à la coquille. Particularité : le gisement y a été longtemps fermé à la pêche en raison de la présence d’une toxine.

Cliquer Ici pour lire le marin
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Le 27 Mars 2014

Alerte sur les prix : Criées au plus bas... Saumon au taquet !

Transfert de marges à l'étalage ?

Les salmoniculteurs norvégiens se frottent les mains... Depuis près de 1 an, le cours du saumon d'élevage atteint des records .... Pourtant, le prix du saumon frais n'a pas flambé sur les étals français...

Les pêcheurs français voient rouge... Les cours en criée sont historiquement bas depuis mars... Pourtant, le prix de vente du poisson de nos côtes se maintient malgré un léger fléchissement à l'étalage...



La Coopération maritime bretonne redoute une crise « comparable à celle de 1993 »

« Nous craignons de revivre la crise de 1993 ! » La Fédération bretonne pour le développement de la Coopération maritime estime la pêche en danger, avec des cours en criée « historiquement au plus bas » depuis début mars.

Source : Le Marin

En 1993, la profession n’avait pas vu venir l’effet de la mondialisation et l’impact des importations venant inonder le marché. Des mécanismes de régulation et des mesures prises par l’État avaient amorti le choc, estime la Fédération, pointant aujourd’hui le « manque de solutions disponibles pour réguler le marché national ». Comment lutter par exemple contre la différence de prix entre une queue de lotte importée de Chine et celle débarquée par les pêcheurs bretons ?

La ressource est abondante, les captures exceptionnelles, mais les pêcheurs n'en profitent pas, obtenant des prix dérisoires....  


Plutôt que lutter sur le prix, il faut se différencier sur « la qualité et la mise en avant de l’exemplarité de nos modes de pêche ». La Fédération souligne que les prix de vente proposés aux consommateurs restent complétement déconnectés des prix de vente des producteurs : « Nous sommes la variable d’ajustement de la chaine de valeur ! » Elle appelle à un outil pour réguler ces aléas et mieux valoriser la production.

Cliquer Ici pour Communiqué de la Fédération

Cliquer Ici pour plus de précisions sur le cours du saumon norvégien à l'export 

Que fait l'observatoire des marges de FranceAgriMer ?

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Le 26 Mars 2014

Rejets : trouver des solutions


Thomas Rimeau, responsable du projet de recherche sur les rejets dans le Golfe de Gascogne, met à la disposition de tous les pêcheurs une « Lettre d’information ». Il s’agit de la première du projet REDRESSE. D’autres suivront pour aider les pêcheurs à faire face à l’article 15 du règlement UE N°1380/2013 du Parlement Européen et du Conseil, qui prévoit de ramener à terre certains rejets à partir du 1ier janvier 2016.

Source : CDPM 29 par René-Pierre Chever 

Cette lettre, à destination des patrons pêcheurs du Golfe de Gascogne, présente :

- les objectifs du projet REDRESSE

- le contexte règlementaire

- L’esprit du projet et le plan des actions prévues.


En complément de cette lettre sous format électronique, des exemplaires imprimés seront disponibles dans les Comités départementaux des pêches maritimes et des élevages marins la semaine prochaine. Les structures professionnelles pourront alors les diffuser auprès de leurs adhérents sous format papier.



Ce projet REDRESSE place les pêcheurs du Golfe de Gascogne en situation de prendre une part prépondérante aux solutions qui seront mises en oeuvre par les gouvernements européens pour respecter leur signature au bas du fameux règlement 1380/2013, dont on a pas fini de parler sur les quais…

Cliquer Ici pour télécharger la lettre d'information N°1

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Le 25 mars 2014

La navigatrice Raphaëla Le Gouvello veut faire respecter l'océan

Animatrice du réseau RespectOcean, la navigatrice veut diffuser l'exemple des entreprises engagées dans des pratiques responsables.

Source : Ouest France

Trois questions à Raphaëla Le Gouvello. Vétérinaire, navigatrice, animatrice du réseau RespectOcean.

Quels sont les objectifs du réseau RespectOcean ?

Ce réseau a un an. Il s'agit de réunir de plus en plus d'entreprises bretonnes engagées dans des pratiques responsables envers la mer et le littoral. L'idée est de sensibiliser le maximum d'acteurs de la mer à partir d'exemples concrets sur le terrain en partant du principe qu'il ne faut pas opposer systématiquement développement économique et protection de l'environnement.

Combien d'entreprises sont-elles parties prenantes du réseau ?

RespectOcean bénéficie du soutien de la Région Bretagne. Une dizaine d'entreprises sont déjà engagées dans le réseau. Elles étaient présentes récemment à Rennes pour définir une feuille de route pour 2014. On retrouve le groupement professionnel des armateurs de France, Meralliance (transformation-fumaison de poissons), Algopack (bioplastiques à partir d'algues), la fondation d'entreprises du groupe GDF Suez, Nautix (peintures antisalissures), Navicom (électronique embarquée), Watt and Sea (hydrogénérateur), Uship (accastillage), les Sablières de l'Atlantique (extraction de granulats marins).

Cliquer Ici pour connaitre la charte d'engagement de RespectOcean

Après votre transat en solitaire à bord de RespectOcean.com, quels sont vos projets ?

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Le 24 mars 2014

Saisie de navires. Des pêcheurs obtiennent gain de cause auprès du Conseil constitutionnel

La saisie de navires est jugée anticonstitutionnelle... La déclaration d'inconstitutionnalité prend effet à compter du 21 mars 2014. Elle est applicable aux affaires non jugées définitivement à cette date.

Le 31 janvier 2013, des pêcheurs normands avaient été surpris en train de pêcher la coquille saint Jacques dans une zone interdite, au large du Calvados. Une zone contaminée par la toxine ASP, qui rend le mollusque impropre à la consommation. Certains rapportaient à Port-en-Bessin jusqu'à deux tonnes du précieux coquillage.

Le 4 février 2013, le directeur départemental des territoires et de la mer du Calvados prononce la saisie des navires pour des infractions de pêche.

Le 6 février 2014, les pêcheurs en cause n'avaient pu qu'obtenir du juge des libertés du tribunal de Caen la restitution de leurs engins contre le versement de cautions de 10.000 à 20.000 €. Mais ils n'avaient pas pu faire appel de sa décision pour contester la saisie et discuter le montant de la caution.

Le 21 mars 2014, les patrons pêcheurs ou armateurs de Port-en-Bessin et Granville qui contestaient la saisie de leurs navires ont obtenu gain de cause auprès du Conseil constitutionnel. Ce dernier a déclaré contraire à la Constitution les articles du code rural et de la pêche maritime qui privaient de recours les propriétaires de navires saisis.

Lorsqu'un navire est saisi, disait la loi jusqu'à ce jour, le juge des libertés doit, dans les six jours, se prononcer sur l'éventuelle restitution contre le versement d'un cautionnement, jusqu'au procès en correctionnelle. Le Conseil a condamné cette procédure non contradictoire, non susceptible de recours, qui ne permettait pas de demander la mainlevée de la saisie. Elle n'offrait pas, selon lui, une garantie de droits suffisante et se trouvait contraire au droit de propriété comme à la liberté d'entreprendre protégés par la Constitution.

Par une décision du 21 mars 2014, le Conseil constitutionnel a jugé contraires à la Constitution les articles L. 943-4 et L. 943-5 du code rural et de la pêche maritime relatifs au régime de saisie des navires utilisés pour commettre des infractions en matière de pêche maritime.

Le juge constitutionnel en déduit que les deux articles méconnaissent les exigences découlant de l'article 16 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, de même que la liberté d'entreprendre et le droit de propriété. La déclaration d'inconstitutionnalité, qui prend effet à compter du 21 mars 2014, est applicable aux affaires non jugées définitivement à cette date.

Cliquer Ici pour accéder à la décision du Conseil Constitutionnel : Décision n° 2014-375 et autres QPC du 21 mars 2014

A partir des articles de :
et du communiqué du :

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Le 23 Mars 2014

L'avatar inquiétant : les Bonnets rouges perturbent le jeu politique

Malgré les nombreux papiers de l'Agence Bretagne Presse (voir webographie), on n'a pas épuisé toutes les façons de commenter l'apparition tonitruante des Bonnets rouges de Bretagne, le 26 octobre 2013 [Voir ABP 31799], d'en évaluer les forces et les faiblesses et, surtout, d'estimer leur capacité à peser sur la politique en Bretagne et en France. Parce qu'ils ne sont pas un parti, nous avons employé les termes de «machine politique en construction».

Source : Agence Bretagne Presse (ABP) par Christian Rogel

Les États-Généraux de Bretagne, qu'ils viennent de tenir à Morlaix, le 8 mars 2014, ont permis de savoir ce qu'ils demandent [Voir ABP 33165]. C'est un programme ambitieux, mais, on se demande comment ils pourront le faire passer dans la réalité. Peu de gens savent comment fonctionnent les Bonnets rouges et s'ils ont une stratégie et une trajectoire identifiées

Leadership et composition sociale

Le fonctionnement des Bonnets rouges est inhabituel :

1 Le «haut» du mouvement est composé, par cooptation, d'environ 40 à 50 personnes réunies dans le «Collectif Vivre, décider et travailler en Bretagne» qui ne s'est pas déclaré comme association et se réunit à la mairie de Carhaix. Il y a aussi un «Pôle ouvrier», dont les responsables, Corinne Nicole et Olivier Le Bras, ont une expérience de délégués syndicaux.

2 A la base, il y a une soixantaine de «comités locaux des Bonnets rouges» qui sont aussi des associations de fait et qui couvrent toute la Bretagne historique (8 en Loire-Atlantique) ou rassemblent des Bretons expatriés (Île-de-France, Asie du Sud-Est).

On y voit une grande variété d'âges, des professions et des situations sociales et, s'il est souvent écrit que les générations X ou Y (trentenaires et moins) se sentent éloignées de la politique, ce n'est pas le cas ici. Ils apportent la fougue, la familiarité avec l'Internet et ses réseaux sociaux et utilisent le tutoiement, même avec les plus âgés, pratique favorisée par l'ambiance des bars-restaurants où se tiennent souvent les réunions. Des causeries sur des thèmes économiques permettent des échanges d'expérience, comme une amorce d'université populaire.

3 Les leaders répètent que «chacun peut garder ses opinions» et cela est montré par le fait que si Christian Troadec a appelé les Bonnets rouges à manifester contre l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes (21/12/13), le Collectif a tout de suite indiqué que les Bonnets rouges n'ont pas vocation à traiter de ce sujet. Certains y ont vu une tension interne qui n'a même pas existé. Pour être un Bonnet rouge, il n'est rien demandé, ni cotisation, ni même de porter un bonnet ou un drapeau, il suffit d'être d'accord avec les «11 revendications phares». Les autres sujets ne sont pas abordés, et, surtout pas, les élections. Comme on le verra, cette manière de ne pas s'impliquer dans le jeu politique traditionnel est, sans doute, la force des Bonnets rouges, bien que paradoxale.

La Bretagne semble être une entité si vaste qu'aucune liaison «politique» avec l'extérieur ne semble utile et, surtout pas, avec ceux qui ont usurpé le couvre-chef. Hubert Védrine (dans son livre La France au défi) est frappé du manque de confiance des Français en leur destin, mais, chez les Bonnets rouges, la confiance revient, grâce aux visions optimistes pour la Bretagne.

4 Le mouvement n'a pas de finances propres et vit des recettes des stands de restauration des grandes manifestations publiques, la logistique étant fournie par des entreprises sympathisantes et par les bénévoles du Festival des Vieilles Charrues.

Modes d'action

Les actions destructrices, comme les dommages causés aux portiques écotaxe, ont donné du mouvement une image négative, mais, elles n'ont impliqué qu'un petit nombre de personnes très motivées et qui sont engagées depuis plusieurs années (jusqu'à 5 ans) dans la lutte anti-écotaxe, tandis que la majorité n'est pas intéressée par l'affrontement avec les forces de l'ordre, dont les éléments territoriaux (gendarmes, policiers) sont toujours aimablement reçus par temps calme, car, ils sont vus comme des professionnels faisant partie de la Bretagne.

Il y a deux modes d'action principaux : la démonstration, massive ou dispersée sur toute la Bretagne et les assises pour faire savoir les revendications, comme il a été fait aux États-Généraux de Bretagne.

Politique de communication

La publication dans la presse des activités locales dépend, semble-t-il, de l'humeur des rédactions locales des quotidiens régionaux. Ceux-ci sont soupçonnés de préférer une couverture minimale pour ne pas mécontenter leur actionnariat (ou les élus locaux), y compris l'actionnaire clandestin qu'est devenu le gouvernement par d'énormes subventions. Néammoins, la presse régionale a souvent rendu compte des actions et des réunions, de manière objective, sinon pointue.

L'utilisation intensive de l'Internet est un point important, lié à la partie jeune du mouvement, bien que de nombreux quarantenaires et plus sachent bien le manier. Une large panoplie est déployée : site Web officiel, page officielle Facebook, page officielle Google+, groupe de discussion Facebook privé, compte Twitter, pages Facebook des comités locaux, groupes de discussions privés. S'il y a une fracture, elle est entre les utilisateurs de Facebook et ceux qui ne veulent y adhérer à aucun prix et elle est générationnelle. Les messages humoristiques ou satiriques sont très prisés.

La nouveauté tient dans la capacité à faire circuler très rapidement l'information sur les réunions, les prises de positions et les aides personnelles apportées à ceux qui ont été blessés par des engins de la police (grièvement : Mikaël Cueff et Julien B., moins gravement : Lionel G., Wolfgang B.). Les Bonnets rouges peuvent, donc, se mobiliser très rapidement et, si les agriculteurs, les transporteurs et les marins-pêcheurs bougent avec eux, cela fera beaucoup de monde pour des actions sur la voie publique....

Suite de l'article de Christian Rogel : Agence Bretagne Presse (ABP)

A quoi ressemblent les Bonnets rouges ?

Clivage économie/culture, mais, union contre les élus

Une stratégie implicite, celle de l'avatar inquiétant

Avenir

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Le 22 Mars 2014

Valorisation des captures. Gagner des parts de marché dans la vente en frais...

Quand le cabillaud norvégien est stocké en cage, le merlu français reste en liberté....

Illustration : Stockage de cabillaud issu de la pêche norvégienne (Nofima)

La Norvège veut créer des stocks tampon de cabillaud

Source : Le Marin

75 % du cabillaud frais est débarqué avant la fin avril. Le conserver un peu plus longtemps permettrait de mieux le valoriser. Pour valoriser au mieux son quota en mer de Barents, la Norvège veut capturer des cabillauds pour les stocker vivants pendant 12 semaines.

Ce nouveau mode de travail, qui se rapproche beaucoup du mode de travail de l’aquaculture, doit permettre d’alimenter plus longtemps les marchés du frais, explique notre confrère PdM sur son site (article payant). La réponse impacterait tout le marché des poissons blancs.

La Norvège dispose de 43 % du quota de cabillaud de la mer de Barents, qui est proche d’un million de tonnes depuis deux ans.

Pêcheurs de Bretagne suspend la pêche de merlu de ses pélagiques

Source : Le Marin

Confronté au marasme persistant sur le marché du merlu, Pêcheurs de Bretagne a demandé à ses adhérents pêchant au pélagique ou au quatre panneaux de stopper, du 20 mars au 6 avril, toute pêche sur cette espèce.

Les quotas de merlu ont en effet fortement augmenté cette année (+46 % par rapport au quota initial de 2013) et les productions se maintiennent à haut niveau depuis la fin des tempêtes.

Les responsables de l’OP bretonne espèrent que d’autres OP ne continueront pas à pêcher sans limitation. « On ne peut pas tenir le marché en général si d’autres ne font rien », indique Jacques Pichon, son directeur.

Pour plus d'informations : 

Remarque : La Norvège prépare le grand marché du poisson vivant qui devrait se développer dans les années à venir en Europe avec des aquariums dans les restaurants (à l'image du Japon, Corée et Chine) 

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Le 20 Mars 2014

Beaucoup de poisson pour peu de clients



Economie - 1min 54s - à 13h40

Il y a quelques semaines, les mauvaises conditions météo empêchaient les pêcheurs de prendre la mer. Maintenant que le temps s'est calmé, ils peuvent de nouveau travailler, mais malgré une pêche très abondante ces dernières semaines, il y a peu de clients. Le cours du poisson chute et les pêcheurs sont très inquiets pour l'avenir de la filière.

Source vidéo : Beaucoup de poisson pour peu de clients

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Le Conquet : les marins pêcheurs en colère

Mardi 18 mars, une cinquantaine de pêcheurs du Conquet ont manifesté leur colère. En cause : le port mal protégé, et la concurrence de l’import sur le marché.

Source : Le Marin

Hier, en déployant une longue aussière, une cinquantaine de marins pêcheurs ont barré l’accès au port du Conquet, annulant de ce fait les escales des navires de la Penn ar Bed. Deux types de revendications étaient mis en avant sur les affiches collées aux fourgons des armements. Les premières étaient d’ordre local : « Hiver au Conquet : 7 bateaux coulés » ou encore « 2004 : 31 bateaux, 2014 : 18 bateaux. Quel avenir ? » Les patrons se plaignent d’avoir un port mal protégé et de payer des taxes de quai quand le mauvais temps les contraint à se réfugier à Brest. « Les deux ports sont gérés par la CCI de Brest » fait valoir Lionel Le Pichon, leur porte-parole.

La seconde revendication est plutôt d’ordre national si l’on en croit les mêmes affiches : « Non aux importations » ou « Pêche oubliée, poissons au rabais ». Ce sont surtout les Anglais qui sont dans le collimateur des Conquétois. « Ils vendent par exemple leur lieu en France à 1,50 euro alors que notre prix de retrait est de 2,70 euros ! » Les Conquétois ont allumé la mèche d’un mouvement de grogne qui risque de s’étendre.

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La colère gagne les rangs des pêcheurs

Malgré une saison jusqu'ici assez bonne dans le Calvados, le mécontentement monte. Il est lié à une réglementation jugée de plus en plus draconienne. Le président départemental du comité des pêches tire la sonnette d'alarme.

Source : Ouest France par Benoît LASCOUX

Entretien avec Paul Françoise, président départemental du comité des pêches du Calvados.

Pourquoi les pêcheurs du Calvados sont-ils tout à coup remontés alors que la saison est assez bonne ?

On a connu une saison jusqu'ici à peu près correcte, aussi bien au niveau de la coquille Saint-Jacques que du poisson. Malgré des conditions météo délicates, les bateaux ont bien travaillé. Ce sera même la meilleure année, pas en tonnage, mais en valeur (prix de vente) depuis plusieurs années.

Mais les pêcheurs du Calvados en ont ras-le-bol que de nouveaux règlements tombent tous les jours, aussi bien au niveau de l'Europe qu'au niveau national.

Quels sont ces nouveaux règlements ?

Il y en a un qui est en place depuis le 1er janvier. Il s'agit du permis à points. Il consiste à attribuer des points de pénalité aux pêcheurs en cas d'infractions (matériel non en règle, poisson hors taille, non-respect des zones réglementées).

Arrivé à un certain nombre de points, un pêcheur perd sa licence régionale (Baie de Seine). Pire, ce permis, qui va jusqu'à 92 points, peut aussi voir un pêcheur perdre sa licence européenne.

Ce permis n'est-il pas une bonne chose eu égard à toutes les dérives de certains pêcheurs ces dernières années ?

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D'autres motifs qui soulèvent la colère ?

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Encore une fois, la flottille du département (250 bateaux) ne récolte-t-elle pas ce que certains ont semé par leurs abus ?

(...)

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Le 19 Mars 2014

Du poisson à prix abordable de retour sur les étals



Economie - 1min 49s - Le 12 mars à 13h40

Une bonne nouvelle pour les amateurs de poissons : après un hiver particulièrement agité, les conditions météo de ces derniers jours ont permis aux pêcheurs de reprendre la mer. Du coup, les consommateurs retrouvent du poisson en quantité sur les étals et les prix reviennent à un niveau plus intéressant pour le porte-monnaie.


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Marché : profusion de poissons et prix bas partout

Avec le retour du beau temps, les débarquements sont abondants et les prix faibles partout. C’est le moment d’acheter du poisson ! En particulier du lieu jaune et de la sole.

Source : Le Marin

Dans sa note de conjoncture pour la 2e semaine de mars, FranceAgriMer constate « de gros volumes débarqués » en Bretagne, une « offre très diversifiée » à Boulogne avec beaucoup de merlans et tacauds, un peu de bars, lieus jaunes, encornets, barbets, etc. Et surtout de gros volumes en soles. Trop pour être absorbés par le marché. « La demande est absente et les prix s’effondrent. »

Ainsi, la sole s’est vendue entre 4 et 4,50 euros au cadran à Boulogne. En Bretagne aussi, l’écoulement de la sole est difficile, et surtout celui du lieu jaune, abondant.

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Le 18 mars 2014

Forum Mer en Sécurité

La prévention, liberté ou entrave ?

Pour une éthique de responsabilité en mer

Jeudi 3 avril 2014

Parc Nautique de l'Île de Monsieur à Sèvres

Le "Forum Mer en Sécurité", créé en 2009, consiste à engager un échange formel entre tous les acteurs qui, à un titre ou un autre, sont  concernés par  la sécurité des personnes en milieu maritime et convaincus que l’on peut encore l’améliorer.

Les Sauveteurs en Mer sont souvent les premiers témoins des drames qui affectent chaque année un trop grand nombre de familles. Ils observent parallèlement des écarts de comportement et de qualité d’équipements considérables entre ceux qui pratiquent la mer.

Cet événement s’inscrit donc dans une démarche de partage des savoirs, des analyses et des propositions pour améliorer la sécurité de tous ceux qui pratiquent la mer, à titre professionnel ou dans le cadre des loisirs, au large ou à partir du littoral. Et ceci dans toutes ses dimensions : prévention, sécurité, protection individuelle des marins, équipement des navires, organisation des opérations de sauvetage et des premiers secours.


Cette année, pour sa quatrième édition, le "Forum Mer en Sécurité" aura pour thème : "La prévention, liberté ou entrave? Pour une éthique de responsabilité en mer". Le forum sera organisé autour de 3 ateliers : voir le programme sur le site de la SNSM

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L’Institut Maritime de Prévention lance sa Web TV


Chargé d’améliorer la santé et la sécurité des gens de mer, l’Institut Maritime de Prévention (IMP) vient de lancer sa web TV. Objectif : utiliser la force des images pour mieux sensibiliser les professionnels aux risques du travail en mer.

Source : Keroman

L’image est rare. Celle d’un marin, visiblement inconscient, flottant à la surface de  l’eau. Sur le pont du chalutier, l’équipage s’active pour tenter de remonter la victime à l’aide d’une civière spécialement conçue pour ce type d’intervention. La mer est calme. Mais la manœuvre s’avère délicate. Au bout de longues minutes - qu’on imagine interminables - les marins parviennent finalement à récupérer la victime en utilisant le mât de charge du navire. Opération accomplie. Et exercice de simulation terminé. Reste une question : comment se serait déroulée l’opération dans la vraie vie ? C’est justement pour alimenter le débat et « provoquer la discussion autour des moyens et procédures de récupération d’un homme à la mer » que l’IMP (Institut Maritime de Prévention) a réalisé cette vidéo consultable sur sa web TV *. Le site, mis en ligne depuis quelques semaines, en propose de nombreuses autres. Des films courts (généralement moins de 2 minutes), tournés in situ, au plus près de la réalité, avec la participation des équipages. Et dont la vocation est essentiellement didactique. « On s’adresse d’abord aux enseignants pour leur apporter un outil dans la construction de leur cours, et aux armateurs pour les sensibiliser sur les risques qu’encourent les équipages à travailler sur un pont », explique Yvon Leroy, directeur de l’institut basé au port de pêche de Lorient.


Les marins sont des gens d’action

Récupération d’un homme à la mer, accident lors de l’utilisation d’un chalut, fonctionnement d’une balise de détresse, témoignages de marins sauvés par le port d’un VFI (vêtement à flottabilité intégré) : pour diffuser des messages destinés à améliorer la santé et la sécurité en mer, l’IMP a compris depuis longtemps l’intérêt qu’il avait à utiliser la force des images plutôt que d’ennuyeux documents techniques. « Les marins sont des gens d’action, poursuit Yvon Leroy. Il sont davantage sensibles à des vidéos tournées en mer, qu’à de longs discours ». Réalisées en grande partie en interne, avec l’aide parfois d’agences de production extérieures, les vidéos en question servent également de porte d’entrée vers le site internet de l’institut. Un site qui regorge d’informations et de documentations à télécharger. « On est parti du constat que les gens consomment de plus en plus d’images sur internet, commente le directeur. Une fois qu’ils arrivent sur nos vidéos, on veut leur donner la possibilité d’aller plus loin et de pouvoir trouver les documents précis qu’ils recherchent ». La web TV de l’IMP contient également une rubrique intitulée « vu sur le net ». On y trouve les meilleures films sur la sécurité au travail régulièrement glanés sur la toile par les huit salariés de l’association.

Avis aux amateurs, aux intéressés, ou aux simples curieux !

* Cliquer Ici pour accéder aux Vidéos

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Le 17 mars 2014

Le consensus européen sur la politique de la pêche

La surpêche est un problème mondial aux impacts environnementaux, économiques et sociaux. A l'occasion de la Conférence internationale de haut niveau sur la capacité de pêche, qui s'est tenue les 13-14 Mars à Thessalonique, l’équipe web de la Présidence grecque a interviewé  Olga Armeni, conseiller spécial du ministre grec du Développement rural et de l'Alimentation, Athanasios Tsaftaris.

Source : Présidence grecque

Q: En quoi consiste-elle la politique commune de la pêche et quelles sont les raisons de sa révision ?
R: La politique commune de la pêche est un cadre de règles relatives aux pratiques de pêche des États membres de l'UE qui vise à assurer la durabilité environnementale, économique et social de la pêche et de l'aquaculture. Toutefois, étant donné que l' industrie de la pêche est confronté à un avenir incertain et vu aussi l'état alarmant des stocks de poissons (les navires de l'UE continuent de pêcher à des taux qui ne permettent pas la reconstitution adéquate des populations par le biais de la reproduction), l'UE a révisé sa Politique commune de la pêche afin de parvenir à un développement rationnel du secteur, créer de nouvelles possibilités d'emploi dans les zones côtières et  à terme, garantir aux consommateurs l' approvisionnement des stocks de poissons en bonne santé, suite à une gestion rationnelle de la pêche.

Q: Quels sont les résultats à ce jour de la mise en œuvre de la politique commune de la pêche? Que peut-on s'attendre à l'avenir ?
R: Aujourd'hui, il n'y a pas d'avis scientifiques sur la situation actuelle de 60 % des stocks de poissons. La façon dont ceux-ci avaient été gérées dans la période 2003-2010 indique que la capacité de pêche qui avait été approuvée par le Conseil a dépassé de 40% les niveaux conseillés. Selon les estimations scientifiques à ce jour, les rejets de pêche représentent 23 % de la production totale de la pêche, ce qui signifie que 1,7 million de tonnes de poisson par an sont rejetées à la mer.
De plus, au cours de la dernière décennie, plus de 30 % des emplois dans le secteur de la pêche ont été perdus et les jeunes ne sont pas intéressés à entrer dans le marché, tandis que plus de 65% des produits de la pêche dans l'UE est importé.
Avec la mise en œuvre de la politique révisée, notamment en suivant le principe de «rendement maximum durable» , il est prévu qu'au moins 80% des stocks sera pêché selon ce principe (soit «rendement maximum durable» ) d'ici à 2020. La taille du stock est estimé à augmenter de 15 millions de tonnes et la production de 500 000 tonnes, tandis que le nombre d'emplois augmentera de 30 % d'ici 2022.

Q: Comment le nouveau Fonds européen pour la pêche aidera dans la réalisation de ces objectifs?
R: Le nouveau Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche, avec un budget de 6,4 milliards euro pour la période 2014-2020, soutient, à titre prioritaire, les petites et moyennes entreprises au développement des actions telles que la modification des moteurs et l'achat de matériel de pêche afin d’améliorer les conditions de santé et de sécurité au travail et les soutenir pendant les périodes d’arrêt des activités de pêche.
Un soutien supplémentaire est envisagé pour la reconstitution des stocks, l'interdiction progressive des rejets, le renforcement de l'innovation de l'aquaculture dans les pratiques visant à la protection de l'environnement et la promotion de mesures pour le soutien de la pêche côtière à petite échelle et des jeunes pêcheurs. En outre, le Fonds soutient les activités de la politique maritime intégrée en matière de collecte de données sur la pêche et le contrôle des coûts de la pêche, ainsi que la transformation et la commercialisation des produits de la pêche.

Q: Comment les ressources sont-elles réparties entre les États membres ?
R: La répartition des ressources entre les États membres devait se faire compte tenu, entre autres, de critères tels que l'emploi, la production de la pêche et de l'aquaculture et la participation des petites flottes de pêche côtières. De cette façon, l'UE espère améliorer la situation dans le secteur de la pêche et d'élever le niveau de vie des pêcheurs dans les États membres.

Q: Est-ce que le problème des stocks épuisés et la surcapacité concernent seulement l’UE ?
R: Le problème est plus vaste et exige une action concertée. Dans ce contexte, la Conférence internationale de haut niveau sur la capacité de pêche s’est déroulé à Thessalonique, les 13-14 mars, visant à engager des acteurs internationaux dans la gestion de la capacité de pêche à prendre davantage de mesures. À cette fin, une déclaration commune est signée par les participants, en particulière par des pays ayant un intérêt particulier dans la pêche, y compris les États-Unis, le Japon, l'Indonésie et probablement le Maroc et la Colombie. Cette déclaration est un engagement politique des signataires sur la base des politiques adoptées. Ainsi, les pays hors de l'UE seront obligés de se conformer et de prendre des mesures pour résoudre le problème de la surcapacité.

Des grandes nations de la pêche s'engagent en faveur d'une "pêche durable"

Plusieurs grandes nations de la pêche, dont l'Union européenne, les Etats-Unis et le Japon se sont engagées vendredi dans une déclaration commune à oeuvrer pour mieux maîtriser les surcapacités de capture afin de favoriser une gestion durable des stocks de poisson.

Source : Afp/marine-oceans

Les six signataires - UE, USA, Japon, Philippines, Colombie, Indonésie- affirment leur intention de coopérer en vue de "trouver les mesures nécessaires pour réguler les volumes de pêche afin de garantir la durabilité des ressources halieutiques", affirme la déclaration finale adoptée à Thessalonique, dans nord de la Grèce.

La présidence grecque de l'UE y a organisé durant deux jours une conférence internationale dans le but d'étendre au niveau mondial les efforts déployés ces dernières années par l'UE contre la surcapacité de sa pêche.

Outre ses conséquences sur les stocks de poisson, la surcapacité de pêche "peut avoir de sérieuses conséquences négatives sur le plan socio-économique et environnemental, notamment pour les communautés côtières des pays en développement dont la subsistance dépend de la pêche", soulignent les signataires.

Parmi les outils qu'ils s'engagent à promouvoir figurent le développement d'un inventaire international des navires de pêche, la limitation du nombre d'immatriculations et du tonnage, la diminution des subventions qui favorisent la surpêche.

L'UE fait valoir que la flotte de navires de pêche de l'Union a baissé de 25% depuis 2000 et que la récente réforme de la politique commune de la pêche vise à éliminer toute surcapacité et à réorienter les subventions en faveur d'activités halieutiques durables.

En 2015, selon l'accord conclu en décembre entre les ministres européens de la pêche, 30 stocks de poissons seront gérés de manière à assurer le renouvellement de l'espèce contre 25 actuellement.

"Nous devons bien sûr faire plus. (...) Nous avons des idées mais nous ne sommes pas encore assez concrets", a reconnu à Thessalonique la Commissaire européenne chargée de la pêche Maria Damanaki.

A l'issue de cette déclaration, l'organisation de défense de l'environnement Greenpeace a souligné qu'il était "grand temps de transformer les mots en actions", rappelant que la flotte des pays de l'UE était encore en capacité de pêcher "deux ou trois fois plus de poissons" que les normes durables.

Réunion des présidents des Commissions de la Production, du Commerce et des Affaires maritimes

Le Parlement grec a organisé une réunion des présidents des Commissions parlementaires de la production, du commerce et des affaires maritimes, le lundi 17 mars 2014. La réunion, présidée par le président de la commission compétente du Parlement grec, le député Giorgos Vlachos, a commencé par un débat sur la «croissance bleue», suivi par le thème «Connecter l'Europe - La politique européenne en matière de Transports: un véhicule pour la croissance et l'emploi ». Un débat sur « les PME: faciliter l'accès au financement » a conclu la réunion. Source : Présidence grecque

Lire le communiqué de presse ci-après :


J+1 : Cliquer Ici pour la traduction en français

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Livre « Poissons – Pêcheurs, cuisiniers et autres histoires de mer »


Le livre « Poissons, pêcheurs, cuisiniers et autres histoires de mer » a été réalisé avec les talents de l’équipe de l’Encre de mer ; il accostera le 15 juin pour prendre place sur les étals de nos libraires.

Source : L'Encre de Mer

Si la culture de la pêche artisanale vous touche, si les visions maritimes d’un spécialiste plancton, Pierre Mollo, d’un chasseur sous-marin, Jean Marty, ou encore de scientifiques, d’environnementalistes, d’humanistes, vous intéressent, si la recherche culinaire pour des espèces parfois oubliées aiguise votre curiosité, vous pouvez utiliser le bon de souscription sur le lien ci-dessous. Il vous permettra d’acquérir ce livre à un prix préférentiel. Cela aidera également notre éditeur à mieux anticiper le nombre de tirages.

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Dans le marin du 14 mars 2014, Les pêcheurs du Nord s’opposent à la pêche électrique des Néerlandais


Président du comité régional des pêches Nord - Pas-de-Calais - Picardie, Olivier Leprêtre, s’insurge, photo à l’appui, contre cette pêche qui fait éclater le dos des limandes...

Les Pays-Bas veulent doubler le nombre de leurs navires pratiquant la pêche au chalut électrique au sud de la mer du Nord. Les pêcheurs français et belges s’y opposent.

La pêche électrique consiste à faire passer un courant dans un câble, en avant de l’engin de pêche (un chalut à perches). Les muscles des poissons se contractant, soles et autres poissons plats remontent vers la surface et se font alors happer.

Malgré les témoignages des pêcheurs français, qui observent des animaux abîmés, les Néerlandais, très forts en communication, ont mis en avant le développement durable auprès de la Commission. Avec succès puisque, alors que la législation européenne leur permettait d'équiper 5 % des chalutiers à perches, ils viennent d'obtenir une dérogation « sur base scientifique » qui leur en accorde jusqu'à 10 %. Soit 84 bateaux au lieu de 42.

La France n’y est pas favorable, pas plus que la Belgique. Le ministère de la Pêche, Frédéric Cuvillier, a écrit aux services de Maria Damanaki, le lundi 10 mars, pour demander sur quelle base juridique s’appuie cette dérogation additionnelle à fins scientifiques évoquée par la presse néerlandaise. Sans réponse à ce jour. Source : Le Marin

Chalut électrique : « Informer le consommateur »

Les instances européennes confirment l'extension des autorisations de capture au chalut électrique pour les bateaux hollandais.

Source : Ouest France  le 30 mars 2014

Vive polémique autour de la pêche au chalut électrique

La DG Mare (direction de la pêche européenne) confirme le doublement de la flottille néerlandaise (87 contre 42) autorisée à utiliser le chalut à impulsion électrique en mer du Nord pour capturer les soles. « Le nouveau règlement de la politique commune de la pêche permet aux États membres - sans qu'ils aient besoin d'un accord de la part de la Commission européenne - de conduire des « projets pilotes » sur la base d'un avis scientifique et tenant compte de l'avis des CCR (Comités consultatifs régionaux), dans le but de préparer l'obligation de débarquement », indique l'instance bruxelloise.

Problème, selon Olivier Leprêtre, président du comité des pêches Nord-Pas-de-Calais-Picardie, le CCR mer du Nord n'a jamais rendu d'avis officiel sur cette question. Qui plus est, le règlement de 1998, pour protéger les juvéniles, interdit l'utilisation d'explosifs, de poison, de substances soporifiques ou de courant électrique. « Ce projet pilote européen dure depuis 2006. Il ne fait l'objet d'aucun rapport d'étape. Des poissons remontés dans les chaluts montrent des brûlures, des ecchymoses et des déformations du squelette consécutives à l'électrocution, relève l'association Robin des Bois. « Les dommages sur les coquillages, les crustacés, le plancton et les espèces de poissons non ciblées sont inconnus. »

Les soles électrocutées peuvent être commercialisées en France, selon les écologistes, qui estiment qu'« une clarification envers les consommateurs s'impose ».

Les autres sujets du marin :

* bonne participation des pêcheurs au salon de l'agriculture,
* maquereau. accord tripartite entre Europe, Féroé et Norvège,
* activités quasi stables à la Turballe et au Croisic,
* Plastimer. Mise à l'eau du fileyeur "Gure Esperantza",
* Enim. Intempéries : report des cotisations sociales pour la filière pêche,
* Guadeloupe. Chlordécone : de nouvelles espèces interdites à la pêche,
* Produits de la mer. Nouveau record des exportations de Norvège en février,
* Conserves de thon. Greenpeace affole les grandes enseignes britanniques,
* baie de Granville. Des accords sans cesse rediscutés,
* l'utilisation du gaz naturel liquéfié comme carburant favorise les affaires de GTT, spécialiste français de la membrane de GNL nouvellement introduit en bourse,
* la flottille administrative de Tahiti épinglée pour sa gestion ; 
* l'échec de Bruxelles à faire passer son projet de libéralisation des services portuaires ; 
* un dossier complet sur le dragage et les travaux portuaires...

Cliquer Ici pour lire le marin

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Le 13 mars 2014

Jacques Weber, disparition d’un spécimen rare

Décès. L’anthropologue et économiste, grand connaisseur de la biodiversité, est mort.

Source : Libération par Laure Noualhat 

Jacques Weber (Photo Cirad)

L’hiver a été rude pour le monde de la biodiversité en France. Après Robert Barbault du Muséum national d’histoire naturelle (MNHN), disparu en décembre, c’est au tour de Jacques Weber, son frère de recherche, ami de toujours, de lui fausser compagnie. Inconnu du grand public, ce fort en gueule attifé d’abondantes moustaches était un grand esprit et un grand scientifique. Economiste et anthropologue, il a contribué à la compréhension des «interactions entre organismes vivants dans des milieux en changement», sa définition de la biodiversité. «La biodiversité, disait-il, n’est pas une somme d’espèces mais une somme d’interactions entre organismes, parfois même au sein d’une même espèce.»

L’envers. Né à Yaoundé, il vécut les dix-huit premières années de sa vie au Cameroun dont il parlait encore les langues traditionnelles. Ses premiers travaux portèrent d’ailleurs sur l’économie des pêches dans ce pays, puis au Sénégal. Il a également travaillé sur les forêts naturelles, la faune, la flore, avec un intérêt particulier pour les modes d’appropriation et les processus de décision concernant ces ressources naturelles renouvelables. Proche de la Nobel d’économie Elinor Ostrom, théoricienne des biens communs, il l’avait accompagnée tout au long de sa tournée française.

En tant qu’économiste, Jacques Weber a pris part au débat sur la monétarisation de la nature. Il défendait l’idée d’une approche par les coûts et non par les prix. Longtemps, on n’a pas considéré que le renouvellement des ressources dépend du niveau d’extraction qu’on en fait. Le prix du poisson, par exemple, ne devrait pas seulement dépendre de l’effort du pêcheur et de ses investissements, mais aussi du coût de l’extraction en tant que telle. «C’est une approche beaucoup plus complexe car elle intègre les coûts de l’inaction, les coûts évités, les coûts de substitution. C’est une façon de calculer à l’envers», signale Michel Trommeter, directeur de recherche à l’Inra.

Tout au long de sa carrière, Weber a fait le choix de la transversalité. En 1983, il a intégré l’Ifremer (institut de recherche sur la mer) au sein duquel il a créé le département d’économie. En 1993, c’est au Cirad qu’il monte une unité de recherche sur la gestion des ressources renouvelables et de l’environnement (Green) et, fin 1998, il constitue le département «expertise et valorisation» de l’Institut de recherche et développement (IRD). En 2002, il prend la direction de l’Institut français de la biodiversité, groupement d’intérêt scientifique devenu la Fondation pour la recherche sur la biodiversité (FRB). Grand pédagogue, il avait accepté de diriger l’association les Petits Débrouillards qui popularise la science auprès des enfants. «Il disait que son nom était prédestiné : dans Weber, il y a web qui signifie réseau. Il aimait créer des liens entre les humains», raconte Hélène Leriche, conseillère scientifique de la Fondation pour la nature et l’homme.

Hauteur. «Provocateur, visionnaire, pédagogue», c’est ainsi qu’un ouvrage lui étant consacré présente Jacques Weber. Il aimait Pierre Dac et Georges Brassens, se disait anarchiste dans l’âme et ne gardait pas sa langue dans sa poche. Il aimait rappeler qu’il n’y avait pas «d’enjeu de biodiversité, seulement des questions entre humains à propos de la biodiversité». «Il donnait de la hauteur aux choses», signale Hélène Leriche. Amoureux de la diversité, il pestait contre l’américanisation du français. «Il corrigeait tout le monde, confirme Leriche. Quand quelqu’un disait "les hommes…", il le reprenait : "Où sont les femmes ?" Il préférait le terme "humains".»


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Le 12 Mars 2014

Merlu, Sole et Lieu jaune en rade dans les criées bretonnes... 

Et du Cabillaud MSC* dans les cantines scolaires de Saint-Malo !

Après la tempête, le poisson au plus bas

Les cours sous criée sont au plancher, mais le consommateur boude. Pas chère, la sole reste étale sur les étals.

Source : Ouest France par Jean-Pierre Buisson

« Il est beau, avantageux et très frais, c'est le moment d'acheter du poisson », invite Pierre Labbé, président de l'Union nationale des poissonniers français. Ainsi, la sole se vend entre 14 et 18 € le kilo sur les étals, alors qu'« elle tournait autour de 30 € à Noël ». Après deux mois d'abstinence pour cause de tempêtes à répétition, la flottille de pêche a repris la mer comme un seul homme. Conséquence, les apports sont abondants. Trop !

« À 6 € le kilo sous la criée de Lorient, la sole est au plus bas », souligne Yves Guiriec, directeur de la halle à marée morbihannaise. Repli des cours itou pour le merlu et le lieu jaune débarqués, eux aussi, en quantité. Problème, le consommateur n'est pas au rendez-vous. « D'une manière générale, le marché n'est pas actif », commente-t-on chez Pêcheurs de Bretagne, organisation des producteurs bretons. « L'abondance des importations de cabillaud à des prix très bas pénalise également nos ventes de poisson frais », analyse Yves Guiriec.


En cause, aussi, les Grandes surfaces qui ont importé pendant les tempêtes et s'approvisionnent encore au ralenti. Chez les poissonniers, « malgré des prix plus attractifs, la demande reste atone, constate Pierre Labbé. Après plusieurs semaines de prix élevés, le consommateur semble avoir du mal à renouer avec le rayon marée. »

Même souci à l'export. « Les Espagnols sont en attente, pointe Yves Guiriec. Habituellement friands des soles de belles tailles, ils boudent. ». En Italie, autre client majeur de pêcherie française, la demande est aussi très timide. La défaillance de nombreuses sociétés italiennes n'incite pas non plus le mareyage à exporter, avec le risque d'impayés.

Saint-Malo. Qualité et diversité pour les repas de la Sodexo

Responsable de la filiale malouine depuis 2006, après avoir été à la tête de la division Entreprises du groupe, Anthony Bellemans fait de la qualité, de la diversité et de l'équilibre des menus une priorité absolue.

Source : Ouest France

Quelles sont vos priorités ?

J'ai la passion de mon métier et j'ai surtout la chance d'être entouré d'une équipe extrêmement motivée. Nous ne pouvons pas transiger sur l'excellence des repas servis dans les cantines scolaires de la ville. Nous avons donc toujours fait de la qualité, de la diversité et de l'équilibre de nos menus une priorité absolue.

Combien de repas servez-vous par jour dans les écoles ?

2 400 repas sont préparés chaque jour par notre chef de cuisine, sous la supervision d'une diététicienne et avec l'aide d'une douzaine de collaborateurs.

Quels sont les critères de choix des différents produits ?

Nous accordons énormément d'importance à leur valeur nutritive et à leur qualité gustative. Nous essayons aussi d'utiliser, autant que possible, des produits du terroir comme du cabillaud frais ou du lait entier. Notre cuisine est d'ailleurs écolabellisée.

Suite dans Ouest France 

* Cabillaud écolabellisé MSC est probablement issu des pêcheries industrielles de l'Océan Arctique

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Le 11 mars 2014

Coquille Saint-Jacques : une saison correcte en baie de Seine


Il y a quelques jours, les derniers coups de dragues ont été donnés en baie de Seine pour la saison de pêche à la coquille Saint-Jacques. Une campagne que les professionnels qualifient de correcte. (La pêche se poursuit plus au large NDLR)

Source : Ouest France

En baie de Seine

Pour Alain Rigault, responsable du comité local des pêches de l'Est Cotentin, la saison a été correcte. « La quantité et la qualité ont été au rendez-vous avec des prix de vente qui ont permis aux armements de gagner leur vie. En moyenne, la coquille nous a été payée 0, 40 € au-dessus du prix de retrait qui se situe autour de 2,10 € le kg. » Un constat positif pour l'armateur. « Les quotas n'ont pas été compliqués à réaliser malgré une fin de saison plus ardue par le manque de produit. Il faut dire que nous avons eu de la chance car les tempêtes successives venaient avec des vents de sud et en baie de Seine. Nous étions à l'abri, ce qui nous a permis de travailler sans perdre trop de jours de mer. »

Une baie saine

Contrairement aux années précédentes, les nombreux navires pêchant en baie de Seine n'ont pas été gênés par la présence de toxine ASP et peu de zones ont été interdites. « Nous avons pu traîner nos dragues partout et cette non-présence de toxines amnésiantes (ASP) a permis de ne pas plomber les prix de vente. En effet, la vente et l'apport de coquilles décortiquées dans ces secteurs influençaient les prix. Les accords passés avec les Anglais sur les dates de pêche ont été respectés et ont porté leurs fruits. Cela a participé au maintien des prix de vente car l'apport de coquilles a été réduit. »

La coquille au large

Ouverte le 3 mars, la pêche à la coquille au large de la baie de Seine laisse augurer de bonnes semaines. « Pour les armements qui ont poursuivi la campagne de pêche, la réalisation des quotas est plus compliquée et plus longue à réaliser qu'en baie de Seine. Par contre, nous bénéficions d'une très grande qualité de produits et de prix très corrects. En contrepartie, il ne faut pas qu'une tempête ressurgisse, car nous travaillons au large et la houle serait trop forte pour pêcher. » Quant aux quotas de pêche par débarquement, ils sont de 2 tonnes pour les bateaux de 15 à 16 mètres, de 1 800 kg pour les moins de 15 mètres et de 2, 2 tonnes pour les plus de 16 mètres. « La pêche est autorisée tous les jours avec une limitation de quatre débarquements par semaine », conclut Alain Rigault.

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Le 10 mars 2014

Pêche artisanale : Perte d'une grande dame... inoubliable.

Chandrika Sharma lors d'une réunion internationale des pêcheurs au Brésil... Photo Alain Le Sann - 2006

Chandrika Sharma a disparu dans l’avion de la Malaysian Airlines, dans la nuit du 7 au 8 mars 2014, le jour où le monde célèbre la journée de la femme...

Source : Cdpm 29 par René-Pierre Chever

Chandrika était depuis plus de 15 ans l’infatigable secrétaire et animatrice d’ICSF (Collectif International d’appui aux pêcheurs artisans). Elle a joué un rôle majeur dans la défense des pêcheurs artisans dans toutes les instances internationales, en particulier dans l’avancée du dossier « Pêche artisanale » à la FAO (Food and Agriculture Organization) et dans la défense des droits humains des pêcheurs dans la CBD (Convention sur la Diversité Biologique).

Elle défendait avec constance et efficacité, sans jamais élever la voix, mais avec fermeté, les intérêts des femmes dans la pêche. L’une de ses dernières interventions se trouve dans le film « Chronique des oubliées » sur la marginalisation des femmes pêcheurs en Inde. Ce film sera présenté au prochain festival « pêcheurs du Monde » à Lorient. Le festival sera dédié à sa mémoire.

Elle a consacré sa vie à la défense des pêcheurs artisans, hommes et femmes, dans la discrétion mais avec une efficacité extraordinaire, toujours avec un large sourire, sans jamais se plaindre malgré la fatigue. Cette fois encore elle se rendait à une réunion de la FAO à Oulan Bator (Mongolie).

Une grande dame…inoubliable.

Alain Le Sann

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Dans le marin du 7 mars 2014, En France, des fraudes modérées à l’étiquette


La France est bon élève dans l’étiquetage des produits de la mer : 4 % d’erreur quand les États-Unis font 33% ! Mais des tromperies, ou des confusions, ont lieu malgré tout, particulièrement sur le thon rouge.

Cette enquête a été menée par le magazine Terra Eco (lire son numéro de mars 2014) avec les ONG Oceana et Bloom, le Muséum national d’histoire naturelle et l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale). Sur 369 échantillons en France, « la fraude se concentre sur les produits frais, qu’ils soient vendus en restaurant, en poissonnerie de ville ou de supermarché », souligne Terra Eco.

On retrouve étiqueté « cabillaud » de l’églefin ou du lieu noir. Et surtout, du thon obèse ou de l’albacore est vendu comme du thon rouge dans quatre cas sur cinq. À tempérer par un échantillonnage faible, mais tout de même… Au final, il n’y a que 4 % d’erreurs d’appellation observées en France, contre : États-Unis 33 %, Italie 32 %, Espagne 30 %, Irlande 19 % et Royaume-Uni 6 % (compilation d’études de 2010 à 2014 par Oceana).


Rappelons aussi les récentes enquêtes de la DGCCRF sur les fraudes à l’ajout d’eau et sur le respect de la mention « décongelé » sur les étiquettes. Et l’enquête en cours à l’échelle européenne, Labelfish, dont les premiers résultats montreraient un pic à 25 % d’erreurs dans le thon frais en Espagne. D'après le marin

Les autres sujets du marin :

* Intempéries. Saisir le fonds de solidarité européen,
* Mouvement de colère des pêcheurs dans le Pas-de-Calais,
* Pierrick Massiot : "La Bretagne ne peut devenir une Riviera",
* Dhellemmes. Les syndicats pour le maintien des quotas en France,
* Cornouaille. "Il faut dessiner les contours d'un nouveau format de la flottille",
* Dossier Basse-Normandie : Les EMR, planche de salut / Des criées à la santé fragile / Daniel Lefèvre : "Pour tout nouveau projet d'EMR, c'est non" / Saint-jacques : une dernière très bonne année ? / La conchyliculture, une dynamique économique régionale à préserver
* Les pêcheurs irlandais inquiets face au "Margiris" dans leurs eaux,
* Pescanova. Le groupe espagnol présente un plan de restructuration,
* Christian Buchet : " "Mettons le cap sur une nouvelle renaissance",
* Vieux gréements. Des règles à revoir,
* Enjeux maritimes de la crise ukrainienne,

Cliquer ici pour lire "le marin" ou aller dans le kiosk

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Le 5 mars 2014

L'Europe de la croissance bleue anime les débats au niveau local...



Le continent européen est entouré d’un certain nombre de mers et d'océans, dont les océans Atlantique et Arctique, ainsi que la mer Méditerranéenne, la mer Baltique, la mer Noire, la mer du Nord, la mer Adriatique, la mer Egée et enfin la mer Ionienne.

Municipales au Tréport (Seine-Maritime) : les éoliennes au centre des débats

Comment concilier développement du tourisme, maintien de la pêche et essor économique ? C'est le défi des communistes qui gèrent Le Tréport depuis 37 ans

Source : France 3 Hte Normandie par Richard Plumet Publié le 03/03/2014 |




Reportage France 3  Haute-Normandie de Virginie Ducroquet et Karima Saïdi  avec les interviews de :
  • Alain Longuent, maire sortant  et candidat (PC) sur la  liste "Le Tréport, uni et solidaire"
  • Jean-Jacques Louvel  candidat (PS) sur la  liste "Le Tréport, uni et solidaire"

Le Front National en embuscade ?

La liste du FN existe, bien que discrète. Elle est menée par Pierre-Etienne Lemaréchal, 23 ans  et étudiant en BTS Paysagiste à Vernon (Eure). Thèmes de campagne : défendre la pêche et s'attaquer au Parti Communiste, qui selon le FN, conserve au Tréport "une position de monopole  par défaut".

En face, le maire sortant (PC) reste confiant, fort d'une union avec le PS. Reste que le projet d'un grand parc d'éoliennes en mer au large de la commune  (l'une des plus pauvres du département) divise et fait débat, surtout chez les pêcheurs.

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La Commission européenne s'interroge sur la « croissance bleue »

Les océans seraient une nouvelle source de croissance, selon la commissaire aux Affaires maritimes, Maria Damanaki. Mais la ruée vers l'or bleu pourrait avoir un lourd impact environnemental.

Source : Euractiv

L'océan regorge de matières premières inexploitées, comme les terres rares, et cache aussi des sources d'énergie qui pourraient faciliter la croissance économique. Selon la Commission, les mers et les océans disposent donc d’un énorme potentiel qui permettrait de créer de nombreux emplois sur terre comme sur mer.


L'exécutif européen estime que les ressources océaniques pourraient créer environ 5,4 millions d'emplois à l'intérieur de l'UE et quelque 500 milliards de chiffre d'affaires annuel.

Maria Damanaki, commissaire en charge des affaires maritimes et de la pêche, entrevoit d'ores et déjà cet essor.

« Alors que nous avons des difficultés à sortir de la récession et que nous arrivons à court de ressources terrestres, il est logique de nous tourner vers les océans », a-t-elle déclaré lors de la Conférence internationale sur les océans 2014 à San Francisco, en Californie. « La culture maritime ne requiert ni sol ni eau douce. Exploiter les vents et les vagues n’engendre aucun rejet de gaz à effet de serre.

Des études européennes montrent que les océans pourraient fournir trois quarts des besoins en énergie de l'Union d'ici 2030. Le mix énergétique maritime serait constitué de l'exploitation d’énergies provenant de différentes sources : les vagues (houlomotrice), les marées (marémotrice), la conversion des différences de température (thermique maritime) et les gradients de salinité (osmotique).

Le mois dernier, Maria Damanaki et le commissaire à l'énergie, Günther Oettinger, ont publié un « plan d'action » en vue de développer le secteur de l'énergie maritime.

Le plan a identifié les difficultés empêchant l'essor de l’économie bleue à cause des coûts élevés des technologies, des obstacles afférents aux infrastructures (connexion au réseau électrique et les infrastructures équipements portuaires, etc.) et des entraves administratives par exemple l’obtention d’autorisation.

« Promesses d'abondance et de richesse »

Mais l'exploitation des ressources maritimes soulève des questions environnementales. L’extension des voies et des infrastructures maritimes pourrait avoir des conséquences sur les fragiles écosystèmes océaniques.

Maria Damanaki, aussi responsable des questions liées à la pêche, a indiqué que l'exploitation des ressources océaniques ne devrait pas se transformer en une « ruée effrénée vers l'or ».

« N'oublions pas que les développements [technologiques et scientifiques] aujourd'hui, qu'ils soient bons ou mauvais, évoluent à très grande vitesse. Les promesses de nouvelles ressources précieuses ne doivent pas nous faire oublier les dangers et les conséquences [de nos actions] sur les générations futures, » a-t-elle prévenu.

L'UE a mis en place des réglementations en vue d'encadrer l'aménagement spatial maritime et côtier, ce qui, selon la commissaire, « accorde une légitimité sur le plan environnemental à la planification par le secteur public ainsi qu'une sécurité juridique aux investisseurs privés ». Elle s'est aussi exprimée en faveur de contrôles renforcés des couloirs de navigation.

Stephan Singer, directeur des politiques énergétiques à l'ONG WWF International, a affirmé, de son côté, que l'ONG soutenait la position de Maria Damanaki visant à établir une production d'énergie durable en milieu marin et « pour investir particulièrement dans l’éolien marin ».

« Ces politiques doivent mettre en place des dispositifs de suivi à tous les échelons politiques européens », a -t-il poursuivi.

Suite de l'article Euractiv 

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La Commission présente une nouvelle stratégie européenne pour promouvoir le tourisme côtier et maritime


La Commission européenne a présenté le 20 février 2014 une nouvelle stratégie visant à promouvoir le tourisme côtier et maritime en Europe. Reconnaissant le potentiel de ce secteur en matière de croissance durable et de création d'emplois, la stratégie présente 14 mesures de l'UE destinées à aider les régions côtières et leurs entreprises à relever les défis auxquels elles sont confrontées et renforcer la position du secteur en tant que moteur essentiel de l'économie bleue de l'Union européenne. Ces mesures concrètes s'accompagnent d'une répartition des tâches que les États membres, les régions et les acteurs du secteur peuvent réaliser pour compléter ces mesures de l'UE.

Les mesures proposées consistent notamment à faciliter une coopération et un dialogue plus étroits en Europe entre tous les acteurs du tourisme côtier, à favoriser les partenariats public-privé, à promouvoir les compétences et l'innovation, à encourager l'écotourisme, et à créer un guide en ligne concernant les possibilités de financement afin de contribuer à stimuler l'investissement. Les États membres, les autorités régionales et le secteur auront un rôle clé à jouer dans l'élaboration et la mise en œuvre de ces mesures.

Mme Maria Damanaki, commissaire européenne chargée des affaires maritimes et de la pêche, a déclaré à ce propos: «Le tourisme côtier et maritime a été défini dans notre stratégie en faveur de la “croissance bleue” comme l'un des moteurs essentiels pour créer de la croissance et de nouveaux emplois, notamment dans nos régions côtières qui connaissent souvent un taux de chômage élevé. Ce secteur constituant la principale activité économique maritime et la base de l'économie d'un grand nombre de nos régions côtières, il est de notre responsabilité de l'aider à se développer et à prospérer.»

M. Antonio Tajani, vice-président de la Commission européenne et commissaire européen chargé de l'industrie, de l'entrepreneuriat et du tourisme, a quant à lui déclaré: «Je considère le tourisme comme un levier économique fondamental pour la croissance en Europe, autour duquel nous devons articuler des politiques spécifiques, cohérentes et intégrées. Une stratégie ciblée sur le tourisme côtier et maritime met en évidence le potentiel de ce secteur important du tourisme et le rôle qu'il peut jouer pour lutter contre le chômage, en particulier chez les jeunes.»

Malgré son incontestable potentiel, le secteur est confronté à un certain nombre de défis que la stratégie s'emploie à relever. Il s'agit notamment des lacunes en matière de données et de connaissances, de la volatilité de la demande, de la forte saisonnalité, du manque de compétences adéquates et d'innovation et des difficultés pour accéder au financement. Les mesures définies dans la stratégie présentée aujourd'hui visent à aider le secteur à surmonter ces obstacles et à créer un environnement qui attirera l'investissement. Ces mesures contribueront également à garantir la durabilité des activités du secteur, à préserver le patrimoine naturel et culturel, à engranger d'importants bénéfices économiques et avantages environnementaux et à rendre le secteur plus compétitif au niveau mondial.

Contexte
Le tourisme côtier et maritime, qui inclut le tourisme balnéaire et nautique, le tourisme de croisière et de navigation, constitue un moteur essentiel pour l'économie de nombreuses régions côtières et îles en Europe.

Il emploie près de 3,2 millions de personnes, génère un total de 183 milliards € en valeur ajoutée brute pour l'économie de l'UE et représente plus d'un tiers du produit brut de l'économie maritime. Le tourisme est un secteur en plein essor: en 2013, le nombre de nuitées passées dans des hôtels ou établissements similaires a atteint un niveau record de 2,6 milliards dans l'UE-28, soit une augmentation de 1,6 % par rapport à 20121.

L'exploitation du potentiel qu'offrent les côtes et les mers contribuerait à la prospérité et à la santé des régions côtières et de l'économie de l'UE en général, tout en garantissant un développement durable et à long terme de toutes les activités liées au tourisme.

La stratégie présentée aujourd'hui sera examinée lors d'une conférence organisée avec la collaboration de la présidence grecque le 10 mars à Athènes; elle rassemblera des administrations et des entreprises ainsi que d'autres parties intéressées. Les mesures concrètes seront mises en œuvre dans les mois à venir.

Source : Europa - 20 février 2014 

Pour de plus amples informations :

Page consacrée au tourisme côtier sur le site internet de la direction générale des affaires maritimes: http://ec.europa.eu/maritimeaffairs/policy/coastal_tourism/index_fr.htm

Page consacrée au tourisme sur le site internet de la direction générale des entreprises et de l'industrie: http://ec.europa.eu/enterprise/sectors/tourism/index_fr.htm

http://ec.europa.eu/maritimeaffairs/documentation/studies/documents/study-maritime-and-coastal-tourism_en.pdf

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Questions et réponses sur la stratégie européenne pour le tourisme côtier et maritime

Source : Europa

Qu'est-ce que le tourisme côtier et maritime ?

Le tourisme côtier inclut le tourisme et les activités récréatives balnéaires (nage, surf, par exemple) et d'autres activités de loisirs dans les zones côtières (aquariums, par exemple). Le tourisme maritime couvre les activités aquatiques (navigation de plaisance, activités de croisière, sports nautiques, par exemple) et comprend l'exploitation des installations terrestres (affrètement, fabrication d’équipements et services).

Sur le plan géographique, on entend par régions côtières les régions situées en bordure de mer ou dont la moitié du territoire se trouve à moins de 10 km de la côte1. Le tourisme côtier et maritime a été mis en avant comme l'un des secteurs dotés d'un fort potentiel en matière de croissance et d’emploi dans la stratégie de l'UE en faveur de la croissance bleue.

Pourquoi la Commission se concentre-t-elle sur le secteur du tourisme côtier et maritime ?

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Le 4 mars 2014

Aboneobio conseille de manger du poisson certifié Bio, ASC ou MSC...

Aboneobio déconseille de manger tous les autres poissons, chargés de pesticides et autres polluants, qu’ils soient sauvages ou d’élevage...

Mais, Aboneobio ne dit pas que le poisson Bio, ASC ou MSC se nourrit principalement de poissons sauvages qu'Aboneobio déconseille aux humains !

Les fausses bonnes idées environnementales

Agir en respectant l'environnement, voilà une devise que nombre de citoyens, consommateurs, entreprises et collectivités s'efforcent de respecter. Et pourtant, dans la pratique, nos actions sont aussi empreintes de paradoxes. De l'innovation technologique, au besoin de préserver sa santé, notre société est bercée de messages nous invitant à revoir notre manière de consommer, et parfois au détriment de l'essentiel. Retour sur trois exemples qui sont de fausses bonnes idées environnementales : le poisson c'est bon pour la santé ? oui mais à condition qu'il soit sain, et aujourd'hui ce n'est malheureusement plus le cas pour bon nombre de poissons commercialisés sur les étals. L'éthanol et le biodiesel dans le moteur de ma voiture pour ne plus consommer de pétrole ? Sauf que les cultures dédiées entrainent une catastrophe agricole. L'imprimante 3 D, chacun pouvant créer son objet en plastique ? Et une fois réalisée, si tant est qu'il ait pu servir à minima, on le jette, un déchet de plus, non recyclable. Regardons dans le détail ces 3 exemples pour mieux comprendre où l'incohérence nous guette.

Le poisson c'est bon pour la santé ?

Manger du poisson 2 fois par semaine nous disait on. Aujourd'hui les médecins revoient la copie. Nos océans sont pollués et les résidus finissent dans les estomacs des poissons, puis dans les nôtres. Particulièrement en ingérant les gros poissons gras qui accumulent les toxiques (cf Envoyé Spécial "Poissons, élevage en eaux troubles" ). La surpêche entraine la rareté de certaines espèces. Déjà 90 % de la biomasse des grands prédateurs a disparu, en 50 ans. Thons, baleines, requins, ...sont en grand danger. Alors peut on se retourner vers les poissons d'élevage ? Aujourd'hui 43 % de tout le poisson consommé par les humains est issu de l'élevage. En France, 95% du saumon et de 80% des bars et daurades royales proviennent d’élevages. Nourris à coup de pesticides et autres substances chimiques, les poissons difformes sont découpés en filets, gorgés d'eau et infiltrés de sels pour augmenter leur poids. Dans les piscines d'élevages des fameux saumons de Norvège, un parasite sème le trouble. Pour éviter de perdre la marchandise, on ajoute un pesticide, le diflubenzuron, très nocif pour l'environnement, toxique pour les poissons, et dont on n'évalue pas l'impact sur la santé de l'homme !. Coté déjections, pas très rassurant non plus : une ferme de saumons qui compte 200 000 poissons libère une quantité de matière fécale aussi importante que les nutriments rejetés dans les eaux usées d’une localité de 65 000 personnes !. Les crevettes ? Très appréciées depuis quelques années, chaque année, les français en consomment 25000 tonnes. Sauf que pour construire ces fermes d'élevages, les éleveurs industriels ont condamné la mangrove en bordure de pacifique, et c'est tout l'éco système si riche, qui en pâtit. Au Sri Lanka, 74 % des communautés côtières dans des régions d’élevage de crevettes n’ont plus d’accès direct à l’eau potable, en raison des baisses de niveau et de salinité de l’eau potable. Au Chili, les conditions de travail dans l’industrie du saumon sont terribles : décès, bas salaires malgré des heures de travail, harcèlement sexuel,... Alors oui aux crevettes mais pas à n'importe quel prix ! Et n'oublions pas que pour nourrir ces poissons d'élevage, il est nécessaire de racler les fonds pour fabriquer la farine (15 kilos de poissons sauvages (réduit en farine) permettent de nourrir 1 kg de thon rouge). Reste la possibilité d'avoir son élevage de poissons dans le salon. Une pratique expérimentée aux USA, qui permet de faire grandir, en 9 mois, dans 35 litres d'eau, des tilapias, prêts à la consommation. Ou bien de continuer à acheter du poisson frais, mais en ne sélectionnant que le poisson bio via des labels tels que la certification ASC (Aquaculture Stewardship Council) qui existe depuis 2011 mais dont le consommateur ne voit aucun logo en rayon, qui garantit des conditions d'élevage respectueuses de l’homme et de la nature, MSC Pêche Durable (pêche durable de poissons sauvages), Food4Good, la première marque française Bio, (on en parle là http://www.femininbio.com/cuisine-recettes/actualites-nouveautes/trouver-poisson-non-toxique-73687), ou encore en allant dans des restaurants qui s'engagent pour une pêche durable (voir la liste des établissements http://www.fish2fork.com/), en soutenant l'association BLOOM qui agit pour la préservation de nos milieux marins...

Source : aboneobio

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Le 3 mars 2014

La rareté fait la cherté ! Pas pour tout le monde !

En Norvège, les salmoniculteurs se font du blé, quand les pêcheurs français subissent les prix !

“Les salmoniculteurs se frottent les mains et il n’y a pas de raison que cela change à moyen terme”, selon Frank Asche, économiste spécialiste des milieux marins et enseignant à l’université de Stavanger, en Norvège.

Entente. Quand des multinationales monopolisant l'offre "saumon", maintiennent une pénurie factice en accord avec l'Etat norvégien, lui-même éleveur de saumon et surtout distributeur des concessions d'élevage...

Marge. En GMS, le report des marges bénéficiaires sur le poisson hexagonal permet de maintenir le saumon frais à un prix acceptable... 

Leurre. Cette réclame n'est qu'un leurre qui masque la réalité sur les prix...

COFI. Le forum biennal du commerce du poisson de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), organisé [du 24 au 28 février] à Bergen, en Norvège, a été l'occasion de faire passer le message :

La fin du saumon bon marché

Source : Slate.fr

La consommation de saumon s’est fortement démocratisée au cours des dernières décennies, mais cette situation pourrait bien ne pas durer. Les prix de ce poisson bon marché sont aujourd’hui à leur plus haut niveau depuis 20 ans. Et ce n’est pas la conséquence d’une surpêche. Cela fait longtemps que la grande majorité des saumons vendus viennent de fermes d’élevage marines. Le problème est que la production se heurte à des limites physiques et ne peut plus faire face à une demande mondiale qui augmente de 5% à 10% par an.

Ainsi, les prix à l’exportation du saumon élevé en Norvège, le plus important producteur au monde, dépassent maintenant les 8 dollars le kilo selon Globefish.

Mais quelles sont les limites à l’élevage des saumons? La première est une question de nourriture pour les poissons et de son coût. Le problème tient notamment à l’envolée des prix de l’huile de poisson.

Le saumon est notamment considéré comme un aliment de choix parce qu’il contient des acides gras et en particulier le fameux omega-3 qui permet de réduire les risques d’accidents cardio-vasculaires chez les humains. Le problème, c’est que cet Omega-3 le saumon ne le fabrique mais le stocke après l’avoir lui même ingurgité via des plus petits organismes et poissons. Le problème, c’est que les espèces d’anchois et de sardines qui permettent de fabriquer l’huile de poisson sont moins abondantes qu’auparavant et que cela devient de plus en plus difficile et coûte de plus en plus cher de nourrir les saumons.

Un autre problème est géographique. Les saumons ne peuvent être élevés que dans des mers froides avec des courants continus et importants le long de côtes protégées comme les fjords norvégiens et les lochs écossais. Cela limite les lieux de production possibles à la Norvège, l’Ecosse, le Canada et le Chili. Des zones qui par définition ne sont pas extensibles.

D'autabt plus que l'élevage intensif de saumon crée de sérieux problèmes écologiques. Il a des conséquences importantes et destructrices sur les océans en changeant leur chimie et en apportant des maladies aux populations sauvages. Cette industrie se fait aussi au détriment du tourisme. Ce sont des raisons pour lesquelles les pays qui peuvent accueillir ces fermes ont cessé d’autoriser l’ouverture de nouvelles exploitations. Et au même moment, la demande augmente dans le monde et plus particulièrement en Chine.

Une production limitée par la géographie, une augmentation du coût de l’alimentation des poissons et un appétit grandissant dans le monde pour le saumon, les prix ne peuvent que monter. Sans compter le risque d’accident toujours présent sur les lieux de production. En 2007 une épidémie virale dans les élevages chiliens a fait s’effondrer la production de saumon dans ce pays pendant plusieurs années.

Après le pic pétrolier, le pic du saumon ?

Limitée, entre autres, par des contraintes environnementales, l’industrie piscicole peine à satisfaire la demande. Résultat : le saumon coûte de plus en plus cher.

Source : Courrier International  / Financial Times | Emiko Terazono le 17 février 2014

L’envolée de la demande et le tassement de la croissance de la production ont propulsé les prix du saumon à des niveaux record, pour le plus grand bonheur des salmoniculteurs. En Norvège, premier producteur mondial de saumons d’élevage, les prix à l’exportation ont franchi la barre des 50 couronnes [6 euros] le kilo à la fin de l’année dernière, en raison des doutes planant sur les capacités de l’offre à satisfaire la demande. Si les craintes d’un “pic du poisson” – par analogie avec la théorie annonçant un pic de la production de pétrole avant une baisse graduelle inéluctable, au regard de réserves limitées – ne datent pas d’hier, le “pic du saumon” pourrait bien devenir réalité aujourd’hui.

“La flambée des prix est provoquée par la peur de la pénurie”, explique Piotr Wingaard, de la société Fish Pool, qui négocie des contrats à terme sur le marché du saumon. La demande de saumon, un poisson riche en protéines et en oméga 3, un acide gras bénéfique pour la santé, a explosé dans les pays en développement, de même qu’aux Etats-Unis et en Europe. Selon certains spécialistes du secteur et défenseurs de l’environnement, la salmoniculture – qui fournit les deux tiers des saumons consommés dans le monde – atteint les limites de sa capacité de production.

Huile de poisson

Une des contraintes qui pèsent sur les professionnels est la quantité limitée d’huile de poisson disponible. Les saumons d’élevage sont essentiellement nourris de granulés composés, entre autres, de farine et d’huile de poisson. Bien que les producteurs d’aliments aient réduit la proportion de farine de poisson à 15 % dans les granulés, il leur reste encore à remplacer l’huile de poisson, d’où proviennent les oméga-3, et qui est essentiellement produite à partir de poissons sauvages en Amérique latine. “Le pic du saumon est lié au pic des poissons sauvages”, fait observer Andy Sharpless, directeur général d’Oceana, une organisation spécialisée dans la défense des milieux marins.

Le développement de la salmoniculture est également limité par le nombre restreint de pays dans lesquels la production peut être rentable. En effet, ce poisson doit être élevé dans une eau propre et froide traversée de courants réguliers et sur un littoral protégé, comme dans les fjords de Norvège ou les lochs marins d’Ecosse.

Dans chaque zone, la capacité de production est contrainte par le risque de maladies ou de dégâts environnementaux. Sous l’effet des protestations locales, de la concurrence d’autres secteurs comme le tourisme et des inquiétudes relatives à l’impact de la pisciculture sur l’environnement, comme la pollution et les invasions de poux de mer, il devient de plus en plus difficile de créer de nouvelles installations. La plupart des pays limitent le nombre de piscicultures et de permis délivrés. La Norvège, par exemple, qui représente un peu plus de la moitié de la production mondiale, n’accorde plus de permis depuis 2009.

La question des capacités de production de l’aquaculture devrait figurer à l’ordre du jour du prochain forum biennal du commerce du poisson de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), organisé [du 24 au 28 février] à Bergen, en Norvège. D’autant qu’en 2014 la consommation de poissons d’élevage devrait pour la première fois dépasser celle de poissons sauvages.

De même que la fracturation hydraulique a permis d’extraire un pétrole brut que l’on pensait jusque-là inaccessible, les experts espèrent que les dernières avancées technologiques de l’industrie piscicole contribueront à augmenter ses capacités de production. Pour ce qui est des aliments, certaines sociétés tentent d’extraire les oméga-3 présents dans les algues, tandis que Monsanto mène des recherches sur des graines de soja capables de produire cet acide gras.

Suite dans Courrier International

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Dans le marin du 28 février 2014, Festival Pêcheurs du monde : Un regard neuf sur un métier millénaire


Pour sa 6e édition, le festival Pêcheurs du monde maintient sa vocation : transmettre en images et à un large public toutes les richesses d’une activité menacée de toutes parts, mais au demeurant irréductible...

Embarquez du 25 au 30 mars 2014 avec le Festival "Pêcheurs du Monde" pour :
38 films engagés et exigeants, tous centrés sur les pêcheurs et filmés aux quatre coins de la planète.
- 13 films en compétition dont 8 long-métrages et 5 courts-métrages.
- A l’affiche, 20 pays et 18 réalisations étrangères.
- Des films de grande qualité esthétique et artistique souvent sélectionnés et primés dans des festivals de films internationaux ainsi que des inédits. Programme détaillé : festival Pêcheurs du Monde



Autres sujets du marin :

Classement des criées françaises en 2013,
Interview. Yves Guirriec (Président assos des criées) : "Les apports reculent légèrement en 2013"
Cafouillage autour de la senne danoise dans le golfe de Gascogne,
Conférence. Fonds européens, éolien, pacte d'avenir, la Conférence de la mer et du littoral est vigilante,
Guyane. Les pêcheurs opposés à de nouveaux permis miniers,
Intempéries. Des allègements de charge au cas par cas,
Manche Est. Le cours de la sole s'effondre à Boulogne,
Sète. L'OP Sathoan revient à ses fondamentaux,
Ressources. Des indices de recrutement positifs en Manche-mer du Nord,
Scapêche. Le rachat de Dhellemmes, une rumeur sensée,
Europe. 10000 pêcheurs à pied,
Conchyliculture. Dialogue renoué avec le ministre de la pêche,
Etang de Thau. Le Scot validé après huit années de procédure,
Pêche. L'OMC juge les sanctions de l'Europe contre les Féroé,
Guadeloupe. Près de 900 contrôle en 2013,
Saisie record de lambis en Martinique,
Pêche. La Réunion veut valoriser les déchets,
Polynésie. Suspicion de transbordement non déclaré au large des Marquises,
Milieu marin. Un état des lieux toujours préoccupants,
Plaisance. Le parc marin d'Iroise veut diminuer l'impact du mouillage,
Côte d'Ivoire. La frontière avec le Ghana en passe d'être délimitée,
Amoco Cadiz. Alphose Arzel est décédé,
Lidar, du comptage des baleines à la lutte anti-sous-marine,
La Commission européenne présente une "stratégie pour le tourisme maritime et côtier",
Colloque pêche et tourisme à Rennes le 4 juin.

Cliquer Ici pour lire "le marin" ou aller dans le Kiosk

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Le 28 février 2014

16ème Conférence régionale de la mer et du littoral


Pacte d'avenir, fonds européens pour les affaires maritimes et la pêche, énergies marines renouvelables... Autant de sujets qui ont été abordés lors de cette 16e rencontre qui a eu lieu le 21 février 2014 à Saint-Brieuc.

Patrick Strzoda,  Préfet de Région, Pierrick Massiot,  Président du Conseil régional, et le vice-amiral d’escadre Jean-Pierre Labonne , Préfet maritime de l’Atlantique, ont accueilli ce jour à Saint-Brieuc, la 16ème réunion de la Conférence de la mer et du littoral de Bretagne.

Ordre du jour de la rencontre :
  • Pacte d’avenir pour la Bretagne – présentation de la mise en œuvre du volet maritime
  • Fonds européens pour les affaires maritimes et la pêche (FEAMP) – avancement et préparation de la mise en œuvre
  • Énergies marines renouvelables – point sur le travail de concertation et suivi des projets en développement
  • Directive cadre stratégie pour le milieu marin (DCSMM) – lancement du travail de la CRML sur les programmes de mesure des 3 Plan d’Action pour le Milieu Marin (PAMM
  • Litto 3D – présentation de l’outil et de ses applications.
  • Questions-réponses.

Co-présidée par le Préfet de Région, le Président du Conseil régional et le Préfet maritime, Conférence régionale de la mer et du littoral (CRML) se réunit deux à trois fois par an. Elle est composée des membres de la Conférence territoriale (Région, Départements, agglomérations bretonnes), des autres collectivités locales, des services de l’Etat et établissements publics liés à la mer, des organisations professionnelles (pêche, conchyliculture, activités portuaires, construction-réparation navale, agriculture, tourisme…) et du milieu associatif (protection nature et patrimoine, usagers, riverains…). Source : Région de Bretagne
 
16ème réunion de la Conférence régionale de la mer et du littoral (CRML)

Patrick Strzoda,  Préfet de Région, Pierrick Massiot,  Président du Conseil régional, et le vice-amiral d’escadre Jean-Pierre Labonne , Préfet maritime de l’Atlantique, ont accueilli ce jour à Saint-Brieuc, la 16ème réunion de la Conférence de la mer et du littoral de Bretagne.

Cliquer Ici pour télécharger les présentations des différents intervenants (diapositives)

A l’ordre du jour de cette rencontre :

Le Pacte d’avenir pour la Bretagne  : présentation de la mise en œuvre du volet maritime

Le titre III du Pacte d’avenir pour la Bretagne, intitulé « Conforter la Bretagne comme grande région maritime  », précise qu’une stratégie maritime régionale, contribuant à la stratégie nationale, sera élaborée courant 2014 dans le cadre de la Conférence régionale de la mer et du littoral.

Il s’agit d’aller plus loin que les politiques actuelles, en déployant collectivement un programme opérationnel de mise en œuvre des ambitions exprimées par tous les acteurs de la mer.

La méthode d’élaboration doit être pragmatique et suffisamment souple pour aboutir à des résultats compatibles avec les agendas et les échéances d’autres dynamiques avec lesquelles elle interagit (programmation des fonds européens, CPER, etc.).

Compte tenu des calendriers des différentes politiques publiques et du temps de concertation nécessaire, il est nécessaire de phaser l’élaboration de la stratégie en deux temps :
  • une première phase d’ici la fin de l’été  pour définir la stratégie dans sa globalité, et valider les opérations qui peuvent dès à présent être engagées ;
  • une seconde phase  à plus long terme afin de pouvoir finaliser les actions demandant un temps de travail plus conséquent et pour engager l’ensemble des chantiers prévus dans la stratégie.

Un programme de travail sera proposé dans les prochains jours qui intégrera différentes thématiques : les EMR  et la mise en œuvre de la directive cadre stratégie pour le milieu marin , mais également les démarches  engagées dans les territoires en matière de gestion intégrée de la zone côtière  (la Bretagne est la seule région française dont le littoral est entièrement couvert par des projets GIZC), mais aussi la mise en œuvre du FEAMP  pour la pêche et les cultures marines, et le projet porté par la Région d’éducation à la mer.

Afin de capitaliser et de mutualiser l’ensemble des expériences, un recensement des actions déjà menées ou en cours devrait être lancé afin d’éviter les doublons et de développer les synergies adéquates.

Un point d’étape pourra avoir lieu lors des deuxièmes Rencontres régionales de la mer et du littoral , qui se dérouleront le 4 juin prochain à Langueux .

La Conférence  de la mer et du littoral,  réunie pour la première fois en 2009, a été reconnue par décret du 16 février 2012  comme une des instances officielles de consultation lors de l’élaboration des plans d’action pour le milieu marin.  Co-présidée par le président du Conseil régional, le préfet maritime de l’Atlantique et le préfet de Région, elle se réunit 2 à 3 fois par an.

Y siègent, au sein de 5 collèges, les membres de la Conférence territoriale (Région, Départements, agglomérations bretonnes), les autres collectivités locales, les services de l’Etat et établissements publics liés à la mer, les organisations professionnelles (pêche, conchyliculture, activités portuaires, construction-réparation navale, agriculture, tourisme…) et le milieu associatif (protection nature et patrimoine, usagers, riverains…).

Cette instance est un lieu de débat sur les questions liées à la mer et au littoral. Elle a joué un rôle prépondérant dans la concertation qui a permis de définir la zone d’implantation d’éoliennes offshore, au large de Saint-Brieuc.

Énergies marines renouvelables  : point sur le travail de concertation et suivi des projets en développement

La feuille de route pour la réalisation de la planification des EMR  au large de la Bretagne a été adoptée lors de la Conférence Mer et Littoral de juin 2013.

Pour amorcer cet exercice, une enquête a été réalisée auprès des industriels du secteur pour mieux saisir leurs contraintes et leurs attentes en termes d’implantation de leurs technologies.

La CRML va poursuivre son travail d’ici sa prochaine réunion, en juin, afin d’aider à l’identification des zones propices à l’installation de nouveaux parcs. Celles-ci concerneront surtout les technologies n’ayant pas encore fait l’objet d’appel d’offres dans le cadre d’une production industrielle : éolien flottant, hydrolien et houlomoteur . Cette planification amont doit aider à l’élaboration, dans de meilleures conditions, de nouveaux AMI. La concertation doit s’instaurer sur des bases objectives et partagées, sachant que le recueil des données est indispensable (servitudes réglementaires, usages en mer, raccordement, etc.).

Concernant le suivi des projets, le constat est établi que les opérations en Bretagne se développent aujourd’hui simultanément et qu’il faut, de ce fait, améliorer la synergie entre les administrations (Etat et collectivités) impliquées dans le développement des EMR en Bretagne.

Les précisions organisationnelles suivantes seront présentées à la CRML :
  • la CRML est l’instance de concertation et de suivi des EMR ;
  • à l’échelle de chaque site faisant l’objet d’un projet EMR, des groupes de concertation  ouverts aux acteurs locaux et aux membres de la CRML sont mis en place. Copilotés par les services de l’Etat, la Région, le Conseil général et la collectivité locale concernée, ils permettront d’encadrer la concertation avec les parties prenantes.
  • Toujours à l’échelle locale des sites, un comité de suivi  composé des mêmes acteurs sera mis en place. Il sera l’interlocuteur privilégié du développeur pour échanger sur l’état d’avancement du projet. Ces deux instances (groupe de concertation et comité de suivi) préfigureront l’instance de concertation  qui sera mise en œuvre, à l’instar de ce qui s’est fait pour la baie de Saint-Brieuc.

Directive cadre stratégie pour le milieu marin (DCSMM)  : 3 Plans d’Action pour le Milieu Marin (PAMM)

Afin de réaliser ou de maintenir un bon état écologique du milieu marin au plus tard en 2020 , la directive cadre européenne « Stratégie pour le milieu marin » conduit les États membres de l’UE à prendre les mesures nécessaires pour réduire les impacts des activités sur ce milieu. Pour chaque sous-région marine, un plan d’action pour le milieu marin (PAMM) doit être élaboré et mis en œuvre, suivant 5 éléments :
  • une évaluation initiale de l’état écologique des eaux marines et de l’impact environnemental des activités humaines sur ces eaux ;
  • la définition du bon état écologique  pour ces mêmes eaux reposant sur des descripteurs qualitatifs ;
  • la définition d’objectifs environnementaux et d’indicateurs associés  pour y parvenir ;
  • un programme de surveillance  en vue de l’évaluation permanente de l’état des eaux marines (été 2014) ;
  • un programme de mesures qui doit permettre de parvenir à un bon état écologique des eaux marines et à le conserver (2015-2016). Celui-ci peut s’appuyer sur les mesures existantes, adoptées au titre d’autres politiques, mais des mesures propres à la DCSMM pourraient également être prises lorsque celles existantes seront jugées insuffisantes.

Compte tenu des enjeux liés à la définition de ce programme de mesures et à la situation particulière de la Bretagne, il a été décidé de mener un travail de mesures à l'échelle des trois plans d'actions pour le milieu marin (PAMM). Celui-ci reprend, pour les 11 descripteurs, les objectifs environnementaux adoptés lors des phases précédentes, un recensement global des mesures existantes et les propositions de nouvelles mesures faites par l'Etat. 

A partir des débats et contributions recueillies auprès des membres de la CRML, un document sera élaboré et présenté en Conférence avant l'été qui constituera une contribution au programme de mesures.

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Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche 

Avancement et préparation de la mise en œuvre du FEAMP

Aurore Davaine, Conseil régional de Bretagne
Aurélia Cubertafond, Dirm Namo

Cliquer Ici pour télécharger les documents présentés

Mise en place du FEAMP

Avancement des travaux communautaires
- La Commission a présenté un texte le 02 décembre 2011, mis à jour le 22 avril 2013
- Le Conseil a adopté une orientation générale complète le 15 juillet 2013
- Le PE a voté le rapport final sur le projet de règlement en session plénière le 23/10/2013

Les trilogues ont achoppé sur un problème de financement le 19 décembre 2013, mais un accord a finalement été trouvé le 28 janvier dernier

==> l'adoption du règlement devrait intervenir en avril 2014

FEAMP : Du FEP et autres outils financiers au FEAMP


Répartition des enveloppes

Un fonds doté de 6 milliards d'euros, qui seraient répartis comme suit :
  • Développement durable de la pêche et de l’aquaculture : 4 340 800 000 €
  • Contrôle : 580 M€ (au lieu de 480 proposés par le Conseil)
  • Collecte de données : 520 M€ (au lieu de 350 proposés par le Conseil)
  • RUP : 192 500 M€
  • Aide au stockage : 45 M€
  • PMI en gestion partagée : 71 M€
  • PMI en gestion directe : 645 M€ (au lieu de 870)
==> pas de répartition entre Etats membres à ce stade

FEAMP : Organisation au niveau national

Les grands principes :
- Un programme opérationnel unique, national
- L’autorité de gestion du fonds demeure la Direction des pêches maritimes et de l’aquaculture
- Les conseils régionaux se voient confier l’autorité de gestion déléguée pour certaines mesures qui seront régionalisées
- Un payeur unique : l’ASP, qui demeure également l’autorité de certification
- Un nouvel outil de gestion : OSIRIS (se substitue à Présage)
- L’autorité d’audit demeure la CICC

FEAMP : avancement des travaux au niveau national

Travaux préalables :
- Consolidation du diagnostic stratégique et analyse AFOM quasiment finalisés
- Conditions ex-ante, notamment le plan national stratégique pour l’aquaculture et le rapport sur la capacité de la flotte
- Définition des priorités stratégiques et sélection des mesures en découlera la répartition des mesures entre Etat (national ou déconcentré) et régions
- Evaluation stratégique environnementale et évaluation ex-ante
- Cadre de performance (associé à la mise en place d’une réserve de performance)
==> Transmission d’une V0 du PO envisagée dans l'été

Association du partenariat au niveau national :
3 séminaires : 21 janvier 2014 – avril 2014 – début juillet 2014

FEAMP : projet de répartition des mesures national / régional

==> en cours de négociation entre DPMA et ARF (Association des Régions de France) ; les difficultés rencontrées tiennent notamment au fait que :
- l'on ne dispose pas à ce jour de règlement stabilisé
- des enjeux restent encore à discuter
- les choix des mesures qui seront effectivement ouvertes (et celles qui ne le seront pas) n'est pas totalement finalisé

Mesures régaliennes :
- contrôle des pêches
- collecte des données

Mesures d'ampleur nationale (exemples)
- aides au marché des produits de la pêche (plans de production et de commercialisation, aide au stockage)
- gestion de la ressource (arrêts temporaires – plans de sortie de flotte)
- planification spatiale (ex : sites aquacoles potentiels)
- Innovation
- Partenariat scientifiques / pêcheurs

Mesures régionalisables
- Investissements à bord des navires (sécurité, qualité des produits, limitation des gaz à effets de serre, gestion des rejets...)
- Services de conseil aux entreprises de pêche et d'aquaculture
- Investissements en aquaculture
- Ports de pêche
- Commercialisation et promotion de produits de la pêche et de l'aquaculture ; valeur ajoutée (à bord et à terre)
- Transformation des produits de la pêche et de l'aquaculture
- Développement local mené par les acteurs locaux (cf. axe 4 du FEP)

Zone « grise » :
- Mesures liant pêche / aquaculture / environnement
- Mesures liées à Natura 2000 / DCSMM
- Mesures halio-environnementales
- Santé publique
- Dispositifs assurantiels
- Capital humain et dialogue social

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 Le 27 février 2014

Nutrinet-Santé passe au bio et BioNutriNet oublie le poisson sauvage !

Nutrinet-Santé avec sa cohorte de près de 300.000 consommateurs français passe au bio avec l’enquête BioNutriNet.

Dans l'enquête BioNutriNet, le consommateur a le choix entre un poisson bio et un poisson classique (voir plus bas le questionnaire)

Le poisson sauvage n'est pas indiqué dans le questionnaire que remplissent chaque jour les internautes inscrits au programme Nutrinet-Santé  ?

Pourtant nous ne sommes pas arrivés en 2048, date de l'extinction des poissons sauvages prévue par certains grands experts ! En 2014, le poisson sauvage représente encore près de la moitié du poisson consommé dans le monde selon la FAO...

Ne pas indiquer le poisson issu de la pêche dans le questionnaire BioNutriNet biaise l'étude dont l'objectif est de connaitre l'impact "nutritionnel, économique, environnemental et toxicologique" des produits bio consommés.

Ne pas indiquer le poisson sauvage dans le questionnaire laisserait penser que le poisson bio (issu de l'aquaculture) serait le poisson le plus "clean". Or, ce n'est globalement pas le cas comme l'indique ce document tiré de l'étude de la FAO/Globefish : Overview of Organic Markets: An Opportunity for Aquaculture Products?

Le poisson sauvage est plus clean que le poisson bio qui est plus clean que le poisson classique


Lire RPA : Poisson Bio. L'industrie aquacole sème la confusion parmi les consommateurs !


Alimentation bio et santé : lancement de l'étude BioNutriNet

Source : Actu-Environnement.com  par Rachida Boughriet

Adeptes d'aliments issus de l'agriculture biologique occasionnels, réguliers ou non sont invités à participer à l'étude BioNutriNet, lancée le 11 février par la cohorte NutriNet-Santé, visant à étudier l'impact "nutritionnel, économique, environnemental et toxicologique" des produits bio consommés.

La cohorte NutriNet-Santé a été lancée en 2009 par l'équipe de recherche en épidémiologie nutritionnelle (Inserm/Inra/Cnam/Université Paris 13), dirigée par le Pr Serge Hercberg.

L'objectif de l'étude BioNutriNet, menée sur 5 ans, est de mieux comprendre qui sont les consommateurs de produits bio et les liens entre la consommation d'aliments bio et la santé.

En fonction du type de consommation, l'étude vise à comparer les profils sociodémographiques, psychologiques et économiques et les motivations des différents consommateurs "à l'égard de la durabilité de l'alimentation", à estimer l'apport en contaminants et l'impact environnemental des modes alimentaires liés à la consommation de produits bio. Il s'agit également de "caractériser" le statut nutritionnel (vitamines et minéraux), le statut toxicologique (résidus de pesticides) et le métabolome urinaire (signatures métaboliques des aliments consommés). L'étude doit également préciser les relations avec la qualité de la santé et le risque de maladies chroniques (cancers, maladies cardiovasculaires, obésité, diabète ...).

L'enquête devrait concerner au moins 100.000 internautes (dont 50.000 consommateurs de produits bio) suivis dans le cadre de l'étude NutriNet-Santé.

Via le site www.etude-nutrinet-sante.fr, tous les participants consommant des aliments bio ou non sont invités à répondre, pendant les 5 prochaines années, à plusieurs questionnaires sur la consommation alimentaire, l'activité physique, les motivations de consommation… Les lieux d'achat seront collectés afin d'estimer les pratiques et le coût de l'alimentation bio et non bio.


Pour plus d'informations : Dossier de presse

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Le 26 février 2014

Les conteneurs perdus en mer suscitent la colère des pêcheurs et des écologistes

Le Svendborg, pris dans la tempête Ulla, aurait perdu près de 520 conteneurs en mer le 14 février dernier. Autant de dangers potentiels pour les bateaux naviguant entre la Hague et le Golfe de Gascogne.



Reportage de Stéphanie Potay et Sylvain Rouil
Intervenants:
- Nicolas Constant, patron du Victor Constant
- Frédéric Lejuez, patron du Père Arthur
- Jean-Pierre Geismar, association Robin des Bois

Source : France 3 Basse Normandie    Publié le 26/02/2014

Des cartouches de cigarettes, des capsules de café, ces derniers temps les pêcheurs font de d'étranges découvertes dans le rail des Casquets. Quand ils ne font pas de mauvaises rencontres. "La semaine dernière, on a pêché un conteneur", raconte Frédérice Lejuez. Une "pêche au gros" qui ne fait pas vraiment rire le patron cherbourgeois. "Toute ma toile est partie, on en a pour 6000 euros de dégât". La colère commence à monter chez ceux qui travaillent quotidiennement en mer. Le 21 février dernier, l'Abeille Liberté était mobilisée pour remorquer une des ces boites métalliques repérées à 45 milles nautiques ouest nord-ouest du cap de la Hague. Une douzaine d'autres ont été retrouvées dans l'Atlantique.

Le 14 février dernier, le porte-conteneur Svendborg était pris dans la tempête Ulla au large de la Bretagne. Dans un premier temps, l'armateur, la compagnie Maersk déclarait la perte de 70 boites métalliques. Mais au fil des jours, le bilan s'est considérablement alourdi: ce seraient près de 520 conteneurs qui auraient été perdus entre la Hague et le Golfe de Gascogne, autant de dangers potentiels pour les bateaux s'aventurant dans ces eaux. L'association écologiste Robin des bois a porté plainte pour mise en danger de la vie d'autrui, pollution et abandon de déchets. Pêcheurs et défenseurs de l'environnement dénoncent les conditions d'amarrage des ces conteneurs. Certains navires de commerce peuvent en transporter jusqu'à 18 000.

Lire aussi l'article du Cdpm 29 : Conteneurs perdus : Dangers pour les pêcheurs...

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Le 25 février 2014

Grèce. Toutes voiles dehors pour les armateurs. La galère pour les citoyens...

Les armateurs grecs ont investi pas moins de 13 milliards de dollars dans 275 navires neufs en 2013. Soit un quart des investissements mondiaux dans le shipping l’an passé.

Par contre, les citoyens grecs vivent dans la galère et ils doivent se serrer la ceinture pour que le pays rembourse les 230 milliards d'euros empruntés au cours des quatre dernières années en échange d'un grand programme d'austérité. Cette politique a eu l'effet inverse, l'économie sombrant dans une récession sans précédent et le chômage montant à 30%.

Au cœur de cette situation se trouve la troïka, déclarent des syndicalistes et des militants des droits humains. La troïka – qui regroupe le Fonds monétaire international (FMI), la Banque centrale européenne (BCE) et la Commission européenne (CE) - représente les créanciers internationaux.

La troïka est de plus en plus accusée d'exiger des réformes économiques qui ont poussé les pays insolvables en Europe du sud-est dans une profonde récession tout en sapant les droits humains. "La troïka doit savoir désormais qu'elle ne peut plus se cacher derrière son immunité afin d'échapper aux tribunaux grecs pour les violations des droit humains dans ce pays".

Flotte : les armateurs grecs continuent d’investir massivement

Les armateurs grecs ont investi pas moins de 13 milliards de dollars dans 275 navires neufs en 2013. Soit un quart des investissements mondiaux dans le shipping l’an passé.

Source : Le Marin

Les vraquiers ont attiré la plus grosse partie de leurs capitaux (4,5 milliards pour 134 navires), suivis des transporteurs de gaz (GPL et LNG, 4 milliards pour 51 navires), des pétroliers (3 milliards pour 65 navires). Les porte-conteneurs viennent en dernier, avec 1,6 milliard pour 25 navires.

Si les armateurs grecs continuent de lever des fonds en bourse, notamment à New York, ils nouent des relations plus étroites avec les banques chinoises. Celles-ci disposent d’un portefeuille de prêts de 1,5 milliard de dollars auprès des armateurs grecs, lesquels ont en retour dépensé pas moins de 17 milliards de dollars dans les chantiers chinois en sept ans.

Il faut préciser que 60 % du pétrole importé par la Chine l’est à bord de navires contrôlés par les armateurs grecs. Tout ceci conforte l’éminence de l’armement grec dans la planète shipping, dont il contrôle 16 % du tonnage mondial. On note d’ailleurs, dans un récent classement du quotidien britannique spécialisé Lloyd’s List, que quatorze armateurs grecs figurent dans le top 100 du shipping. Le premier d’entre eux est John Angelicoussis. Avec Angeliki Frangou (Navios) et George Economou (Dryships), tous les trois sont dans le top 5.

La troïka coupable de la tragédie du pays

Source : IPS par Apostolis Fotiadis

Une crise humanitaire se manifeste en Grèce et dans d'autres pays européens touchés par la récession puisqu’ils subissent de dures mesures d'austérité en échange d'un plan de sauvetage. Au cœur de cette situation se trouve la troïka, déclarent des syndicats, activistes de la société civile et des droits.

La troïka – qui regroupe le Fonds monétaire international (FMI), la Banque centrale européenne (BCE) et la Commission européenne (CE) - représente les créanciers internationaux.

"La troïka doit savoir désormais qu'elle ne peut plus se cacher derrière son immunité afin d'échapper aux tribunaux grecs pour les violations des droit humains dans ce pays". Elle est de plus en plus accusée d'exiger des réformes économiques qui ont poussé les pays insolvables en Europe du sud-est dans une profonde récession tout en sapant les droits humains.

La Fédération internationale des droits de l'Homme a achevé une mission d'enquête en Grèce visant à évaluer l'impact de la crise sur les droits humains et à indiquer qu’il faut tenir responsables ceux qui sont coupables de violations.

"Notre visite visait à recueillir des preuves que les mesures d'austérité et les réformes structurelles que le gouvernement a dû mettre en œuvre comme condition de sauvetage ont entraîné une situation dans laquelle non seulement les droits économiques et sociaux, mais aussi civils et politiques ainsi que les vraies bases démocratiques sur lesquelles l'Etat est construit sont menacés", a déclaré à IPS, Elena Crespi, chargée de programme pour l’Europe de l'ouest dans la fédération. "Notre objectif final, c’est aussi de mettre en garde contre le risque que ce qui a commencé comme une crise économique mondiale ne se transforme en une crise mondiale des droits humains, dont les effets peuvent être facilement prévus mais très difficiles à maîtriser", a-t-elle indiqué.

Le 21 janvier, 20 syndicats, des organisations de défense des droits humains et de la société civile à travers l'Europe se sont adressés à Martin Schultz, président du Parlement européen, lui indiquant de demander un rapport sur la situation des droits de l'Homme, de l’Etat de droit et de la démocratie en Grèce. "En lisant la Charte des droits fondamentaux de l'UE [Union européenne], il est difficile de trouver un seul article qui n'ait pas été violé par le gouvernement grec au cours des trois dernières années dans le cadre des politiques qu'il a mises en œuvre contre son propre peuple", disait la lettre. La Grèce a emprunté environ 230 milliards d'euros (315 milliards de dollars) au cours des quatre dernières années en échange d'un grand programme d'austérité supervisé par la troïka. Cette politique a eu l'effet inverse, l'économie sombrant dans une récession sans précédent et le chômage montant à 30 pour cent. Parmi les signataires de la lettre, il y avait l'Association européenne pour la défense des droits de l'Homme (AEDH), une organisation faîtière de 30 groupes dans 22 Etats membres de l'UE, les grands syndicats grecs, la CNE [la Centrale nationale des employés] - le syndicat du secteur privé belge fort de 167.000 membres affiliés - ainsi que des organisations de la société civile et politiques plus petites, y compris le Réseau européen d'attaque et le 'Corporate Europe Observatory' (CEO).

Suite dans IPS

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Le 24 février 2014

Salon de l'Agriculture. Problème de communication ?

Les pêcheurs essaient de transmettre des messages...

Ayrault les enregistre... France Inter les déforme !

Salon de l'Agriculture. Le premier ministre rencontre les pêcheurs

Source : Ouest France par Élisa Maniago

A l'occasion du Salon de l'Agriculture, Olivier le Nézet, président du comité des pêches, a discuté avec Jean-Marc Ayrault.

Ce lundi matin, le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, accompagné du ministre en charge de l'économie maritime, Frédéric Cuvillier, ont fait une halte au Pavillon France du Salon de l'Agriculture.

A cette occasion, il s'est entretenu avec Olivier Le Nézet, président du Comité départemental et régional des pêches.

Ce dernier n'a pas manqué de rappeler le nécessaire renouvellement de la flottille de pêche vieillissante tout comme le besoin d'outils modernes et performants, notamment pour attirer des jeunes.

"Il faut que votre métier soit attractif", estime Jean-Marc Ayrault.

Olivier le Nézet a également profité de cet échange avec les politiques pour rappeler que la filière pêche ne concernait pas seulement les pêcheurs, mais, notamment les mareyeurs.

Opération séduction pour le poisson

Source : France Inter

Il n'y a pas que le plancher des vaches au Salon de l'Agriculture : cette année, la mer aussi s'est invitée porte de Versailles à Paris. Les pêcheurs et poissonniers français profitent de cette vitrine pour vanter les mérites de leurs produits.

C'est l'une des grandes nouveautés au Salon de l'Agriculture : pour la première fois, des pêcheurs se sont regroupés pour présenter tous les métiers de la mer. Cela va donc des pêcheurs aux poissonniers, avec pour objectif de faire manger plus de poisson pêché par les chalutiers français.

Sur le Salon, un chef cuisine le poisson en direct, devant les visiteurs. Ces derniers peuvent aussi manger sur place,  jouer et en apprendre plus sur la profession.

Les Français et le poisson, une histoire de désamour

La France est certes le quatrième pays pêcheur d'Europe, mais les Français, eux, ne mangent pas forcément beaucoup de poisson frais. Un peu plus de 35 kilos de poisson par an et par personne.

Comment expliquer ce manque d'intérêt ? Pas forcément par le prix, assurent les professionnels, même si ce dernier connaît des fluctuations importantes en fonction des périodes. En cas de tempête par exemple, le prix du poisson va forcément augmenter. Tout en restant, le plus souvent, aussi cher que la viande.

Remarque personnelle : Sans oublier l'histoire d'amour entre les français et le poisson de Norvège Saumon et cabillaud constituent plus de 30% du poisson frais consommé en France...

De quelle histoire de désamour entre les français et le poisson, parle-t-on ?

La France reste un très grand consommateur de poisson et tout particulièrement de poisson frais (même si la consommation en frais a très légèrement fléchi en 2013)

Analyse du marché des produits aquatiques et bilan 2013

Conseil spécialisé "mer et aquaculture" de FranceAgriMer du 5 février 2014

Communiqué de presse

Source : FranceAgriMer

Une séance consacrée à l’économie de la filière.

Le Conseil spécialisé de FranceAgriMer pour les produits de la mer, de l’aquaculture et de la pêche professionnelle en eau douce s’est réuni le 5 février 2014, sous la présidence d’Hervé Jeantet.

Cette séance a été largement consacrée à l’analyse de la situation des marchés des produits aquatiques, avec la présentation du bilan de l’année 2013.


Vous trouverez ci-dessous le texte intégral du communiqué de presse accompagné

- d'une présentation de la situation du marché aquatique,

- de la publication «Les filières animales, terrestres et aquatiques - bilan 2013 et perspectives pour 2014».

Consulter les documents associés :

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Le 21 février 2014

A la "Une" du "marin" cette semaine : la pêche doit se relever des tempêtes en série


C’est la mer qui commande. Et de mi-décembre à mi-février, elle a mis la patience des pêcheurs à rude épreuve, en Manche et en Atlantique. Ils demandent des aides pour renflouer les caisses. Les réponses viennent : face à l’urgence et face à l’avenir. A lire dans "le marin" du vendredi 21 février.

Et aussi

Le zéro rejet se prépare à la hâte pour 2015. La Commission européenne propose une révision express des règlements pour appliquer le zéro rejet dès le 1er janvier 2015 dans les premières pêcheries concernées. Ça a du bon, comme la suppression de certains pourcentages d’espèces cibles. Mais attention aux « détails », comme l’introduction de caméras embarquées.

Autres sujets du Marin :

* BTS maritime : les inscriptions sont ouvertes,
* Les crevettes abondent en baie de Somme,
* Espace maritime. Une cartographie pour défendre les droits de la pêche, 
* Pays de Loire : interrogations sur le développement éolien,
* Méditerranée. Les jours de pêche seront gérés par trimestre,
* AIS. La diffusion des données sur internet fait débat,
* Monaco. Des nurseries dans les ports,
* Languedoc. Bonne consommation des fonds européens pour la pêche,
* Dunkerque. La criée résiste,
* Boulogne. Le "Sancta Maria" vendu à un armateur irlandais,
* Algues. Christine Le Tennier, nouvelle présidente à la chambre syndicale,
* Coopération. Claude Herbreteau succède à Daniel Légé en vendée,
* Les engins trainants interdits dans 3 zones natura 2000 du Royaume-Uni,
* Guilvinec. Liquidation de la structure des personnels de débarquement,
* Sédiments. Golfe-Juan teste un bio-traitement des bassins.
* Douarnenez. Makfroid pourra rejeter directement ses eaux en mer,
* Océan Indien. La pêche illicite mise sous pression satellitaire,
* Pêche. Révision hâtive de certains règlements (+ caméra à bord des navires),
* Baleine. L'Islande menacée de sanction par les Etats-Unis....
* " Svendborg Maersk " : 517 conteneurs perdus… quelque part. Des conteneurs qui se perdent dans le gros temps, ça arrive. Mais le Svendborg Maersk a fait très fort : 517 boîtes perdues, dont 70 dans le rail d’Ouessant. Où sont les autres ? L’armateur l’ignore. Quelque part entre la Manche et l’Andalousie.

Cliquer Ici pour lire le Marin ou aller dans le Kiosk

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Le 20 février 2014

Un changement de cap nécessaire pour préserver les mers et les océans d’Europe


Un nouveau rapport publié aujourd’hui dépeint l'état inquiétant des mers et des océans européens. L’analyse de la Commission, qui sera présentée lors de la conférence «Healthy Oceans – Productive Ecosystems» (HOPE) organisée à Bruxelles les 3 et 4 mars, indique que des efforts urgents sont nécessaires pour que le milieu marin retrouve un état satisfaisant d’ici à 2020.

Source : Commission Européenne

M. Janez Potočnik, membre de la Commission européenne chargé de l'environnement, a déclaré à ce propos: «Le message est clair: les mers et les océans européens se trouvent dans un état préoccupant. Ils nous sont pourtant indispensables et nous devons parvenir à un équilibre. Nous devrons pour ce faire trouver des moyens de tirer pleinement parti de leur potentiel économique, sans accroître la pression qui pèse sur ce milieu déjà fragile, en créant de la croissance et des emplois pérennes sur le long terme.»

Le rapport, accompagné des «messages marins» de l’Agence européenne pour l’environnement également publiés aujourd’hui, offre la première vue d’ensemble jamais réalisée de l’état des mers et des océans de l’UE. Les États membres ont fait rapport sur la situation de leurs eaux marines, sur ce qu’ils considèrent être un «bon état écologique», ainsi que sur les objectifs qu’ils ont fixés pour atteindre cet état. Les constatations du rapport sont accompagnées de recommandations pour les quatre régions marines et pour les différents États membres. Il apparaît dans le rapport que:
  • grâce aux rapports complets des États membres, nous en savons aujourd’hui beaucoup plus sur les mers et les océans, sur les problèmes qui se posent, et sur les solutions possibles;
  • la plupart des indicateurs sont au rouge; on constate, par exemple, que 88 % des stocks halieutiques sont menacés en mer Méditerranée et en mer Noire. Néanmoins, les activités de capture deviennent plus durables, même si l'amélioration est lente;
  • l'UE devra consentir des efforts supplémentaires si elle veut atteindre l’objectif qu'elle s'est fixé de disposer de mers et d'océans sains et productifs en 2020;
  • le manque de coordination entre les États membres constitue un frein à l'amélioration de la situation: une coopération renforcée permettrait en effet de parvenir au bon état écologique plus facilement et à moindres frais.

Prochaines étapes

Ces constatations et la voie à suivre à l’avenir seront examinées les 3 et 4 mars prochains à la conférence HOPE («Healthy Oceans- Productive Ecosytems»), qui réunira à Bruxelles les gouvernements, les ONG, les acteurs du monde universitaire et d’autres parties prenantes qui travaillent avec le milieu marin ou en relation avec ce milieu. La conférence est retransmise en direct sur internet.

Contexte

Le rapport publié aujourd’hui a été rédigé six ans après l’adoption de la directive-cadre «stratégie pour le milieu marin». La directive vise à faire en sorte que les eaux marines de l’UE parviennent, d’ici à 2020, au statut de bon état écologique, ainsi qu’à protéger les ressources fondamentales dont dépendent les activités socio-économiques en rapport avec ces eaux marines. La directive adopte une approche fondée sur les écosystèmes pour la gestion de l’ensemble des activités humaines ayant une incidence sur le milieu marin, en intégrant les concepts de la protection de l’environnement et de l'utilisation durable de celui-ci.

Conformément à la directive, les États membres sont tenus d'élaborer des stratégies pour leurs eaux marines de façon à ce qu'elles parviennent à un bon état écologique. Ces stratégies doivent être mises à jour et révisées tous les six ans.

Pour plus d'informations :

Le rapport de la Commission européenne, qui contient des recommandations pour chaque région marine et chaque État membre côtier, ainsi qu'un aperçu du futur rapport de l’Agence européenne pour l’environnement sur l’état du milieu marin et une analyse approfondie des rapports des États membres, sont disponibles à l'adresse suivante :


Les informations sur la conférence HOPE et sur les modalités pour s’enregistrer ou la visionner en direct sur internet :


Le rapport de l’Agence européenne pour l’environnement sur l’état des mers européennes:


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Le 19 février 2014

Du bateau à l’assiette, comment mieux valoriser les produits de la mer bretons ?

Actes des journées professionnelles de Rennes

1e édition - Cogépêche

Agrocampus Ouest - Normapêche Bretagne 

2014

Comment valoriser la diversité des espèces débarquées en Bretagne ?

Saisonnières, très variées, les captures des Bretons ne rencontrent pas forcément le succès qu’elles méritent, se heurtant à une demande trop concentrée sur quelques produits. Comment faire mieux ? Des pistes sont dégagées par le projet Cogepêche. Elles ont été présentées lors du colloque organisé par Agrocampus, le 20 novembre 2013 : « Du bateau à l’assiette, comment mieux valoriser les produits de la mer bretons ? », dont les présentations viennent d’être mises en ligne.

Source : Le Marin

Ce projet, porté par Normapêche Bretagne, rassemble des producteurs et des entreprises de commercialisation et de transformation des produits de la mer. Après une étude des tendances générales de consommation des produits de la mer frais (2008-2009), puis l’analyse des stratégies de mise en marché des mareyeurs, poissonniers dépendants, de la grande distribution et d’autres filières comparables (2011-2013), les acteurs s’attellent aux propositions.

Il s’agit de « concilier les comportements et les attentes des consommateurs avec les contraintes des distributeurs et les pratiques des différents acteurs de la filière pêche ». Le programme s’achèvera aussi sur la mise en place d’outils de formation aux professionnels de la filière.

Cliquer Ici pour accéder aux rapports détaillant les résultats du projet Cogepêche

Cliquer Ici pour accéder aux présentations des intervenants du colloque

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Le 18 février 2014

Pavillon France hisse la grand-voile au salon international de l’agriculture

http://www.francefilierepeche.fr/entrefilets/fev14/page5/index.html

Cette année, du 22 février au 2 mars 2014 au Parc des expositions de Paris à la Porte de Versailles, le salon international de l’agriculture de Paris 2014 accueillera une animation d’envergure proposée par Pavillon France. Pour sa première participation, Pavillon France proposera un parcours découverte interactif de la mer à l’assiette sur plus de 276 m2. Le point de ralliement sera un grand phare de 5 mètres de haut autour duquel s’animeront plusieurs espaces pour initier les visiteurs à la pêche maritime française. Au menu, un aquarium géant, des quizz sur les espèces de poissons et sur les ports français, des ateliers ludiques pour les enfants, des ateliers gastronomiques, ... de quoi réjouir les petits et les grands qui nous rejoindront Hall 4, sur le stand Pavillon France.


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Simulation. Chalutier victime d'une croche en Baie de Seine !


La baie de Seine est une zone de pêche ancestrale... Depuis quelques années, cette baie protégée est convoitée par de nouvelles activités économiques. Des industries offshore :  EMR, extraction de granulat, exploitation minière, gazière et pétrolière... 

Question : Comment sécuriser ces nouvelles Zones d'activités économiques alors que des chalutiers poursuivent leurs activités autour des installations industrielles ?

Indication. Dimanche 16 février 2014, un chalutier a accroché une ancre posée temporairement sur le fond par un cargo au mouillage. En effet, le Marin nous indique qu'en période de tempête la  Baie de Seine : une zone de mouillage très demandée

Un chalutier de Port-en-Bessin accroche son chalut à un cargo
 
L'équipage du chalutier de 22 mètres, l'Astéroïde, a vécu une drôle de péripétie dimanche 16 février alors qu'il était en action de pêche au large de Saint-Vaast-la Hougue. Ce chalutier immatriculé à Port-en-Bessin a perdu son chalut. Il a pu le récupérer ce lundi matin.

A 6h30, le patron du navire de pêche immatriculé à Port en Bessin a en effet été contraint de solliciter le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (Cross) en mer de Jobourg. Suite dans Tendance Ouest

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Les Sables-d'Olonne. La position des pêcheurs sur l'éolien offshore

La position du comité régional des pêches sur l'éolien offshore

Source : Ouest France

Près de L’Île-d’Yeu et Noirmoutier, le comité régional soutient le projet EDF. Il s’inquiète de zones envisagées à plus long terme.

Que pense le comité régional des pêches en matière d'éolien off shore ? Un communiqué a été diffusé cet après-midi. En voici l'intégralité.

"1- La position des pêcheurs sur le projet des deux îles

Maintenant que chacun s'est exprimé par presse interposée concernant le deuxième appel d’offres sur l'éolien offshore et le projet  « des deux îles », je souhaiterais, en tant que président du comité régional des pêches et des élevages marins des Pays de la Loire (Corepem), apporter quelques précisions sur le positionnement des professionnels de la pêche de la région sur ce sujet.

Tout d’abord, il paraît évident que le sujet fait débat au sein même de la profession. Ce débat est tout à fait légitime et doit être respecté en tant que tel. Il ne porte pas sur le fait qu'un parc d'éoliennes soit installé entre Noirmoutier et Yeu, mais sur les projets proposés par les deux consortiums. Je trouve d’ailleurs cela très responsable de la part des pêcheurs car ils prouvent ainsi que les marins ont parfaitement intégré les enjeux sociaux et économiques, voire environnementaux, liés à ces projets. Suite dans Ouest France

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Guyane : les marins pêcheurs hostiles à l'attribution de nouveaux permis de recherche pétroliers

Illustration de Saison en Guyane : répartition des demandes de permis par les compagnies pétrolières dans la ZEE guyanaise... Les fonds de plus de 3000 m ne sont pas encore concernés !

Les marins pêcheurs maintiennent leur refus de voir délivrer de nouveaux permis exclusifs de recherche d’hydrocarbures au large des côtes de la Guyane.

Source : Le Marin

Invité à s’exprimer lors de la commission départementale des mines à Cayenne le 12 février, Frédéric Létard, vice-président du comité régional des pêches (CRPEM) de Guyane, a demandé "qu’un moratoire soit prononcé sur l’ensemble des demandes de permis, y compris celles déjà soumises à l’instruction de la Deal, jusqu’à l’entrée en vigueur du code minier en projet".

Le président du syndicat des pêcheurs et armateurs de la pêche artisanale au poisson de la Guyane (Papap) a également appelé à la réalisation, par des organismes indépendants, d’études d’impact approfondies des effets des études sismiques.

En réponse, la préfecture a tenu à rappeler les procédures d’instructions. "Nous n’avons pas vocation à délivrer un avis binaire, assure Thierry Bonnet, le secrétaire général de la préfecture. Le procès-verbal fera état des points de convergence et de divergence, auquel sera joint le courrier du CRPEM et du Papap. Et l’avis consultatif que rendra le préfet tiendra bien évidemment compte des enjeux économiques et environnementaux." Suite dans Le Marin

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Le 17 février 2014

Intempéries. Les marins-pêcheurs réclament des solutions d'urgence

 Ulla. Dernière tempête sur les côtes françaises et britanniques (sur Earth le 14 février 2014)

Carhaix-Plouguer - 10h23 - 0

Depuis ce matin, 9 h 30, les marins-pêcheurs bretons sont à Carhaix. Les quatre comités départementaux des pêches sont en réunion.

Source : Ouest France 

Ils veulent des solutions d'urgence notamment des aides de Bruxelles. Les marins-pêcheurs se retrouvent à Carhaix pour évoquer les deux mois d'intempéries et ses conséquences dans leur activité. Beaucoup de bateaux sont cloués à quais.

Une trentaine de professionnels sont présents à cette réunion autour de d'Olivier Le Nézet, président du Comité régional des pêches et du comité 56 ; Pascal Lecler président du comité des pêches d'Ille-et-Vilaine, Alain Courdray du comité des pêches des Côtes-d'Armor ; Jean-Jacques Tanguy du comité des pêches du Finistère et de secrétaire général du comité régional des pêches de Bretagne. Déjà vendredi, les pêcheurs morbihanais s'étaient retrouvés à Lorient.

Une rencontre avec le ministre délégué à la pêche, Frédéric Cuvillier, est prévue la semaine prochaine.

Ci-dessous une interview (vidéo) d'Olivier Le Nézet.


Les marins-pêcheurs bretons à Carhaix par OuestFranceFR


A Carhaix, l'ambiance est plutôt calme mais en mer le vent souffle toujours...


Lundi 17 février 2014 à 11 h : Situation des vents sur l'Atlantique Nord (Source : Earth)

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Les pêcheurs bretons, victimes des tempêtes appellent à l'aide

Le comité des pêches de Bretagne réunit ses troupes ce lundi à Carhaix (29). Les pêcheurs ont dû rester à quai à cause des tempêtes qui ont frappé la Bretagne, le manque à gagner est important. Ils demandent des mesures en faveur des entreprises de pêche et des matelots en difficulté

Source : France 3 Bretagne  par Sylvaine Salliou

Les pêcheurs réunis ce lundi à Carhaix (29) voudraient que cet hiver 2014 soit l'occasion de mettre en place des mesures pérennes pour les pêcheurs, en cas de mauvais temps.  Les tempêtes à répétition obligent les bateaux de pêche à rester à quai depuis deux mois, ce qui cause des pertes importantes à leur chiffre d'affaire.

Le comité des pêches de Bretagne veut alerter les pouvoirs publics et les élus. Parmi les personnes qui participent aux échanges ce lundi à Carhaix, Olivier Le Nézet, le président du comité régional des pêches, Jean-Jacques Tanguy du comité des pêches du Finistère, Pascal Lecler président du comité des pêches d'Ille-et-Vilaine, Alain Courdray du comité des pêches des Côtes-d'Armor, des élus, comme Isabelle Thomas, député européen socialiste. Il y a une cinquantaine de personnes. Revoyez ce reportage de Muriel Le Morvan et Catherine Bazille

Les pêcheurs bretons ne sortent pratiquement plus à cause des intempéries



Intervenants :
- Erwan Gouzien, patron du Triskell (Douarnenez)
- Brendan Chavry, second sur le Bara an Ti (Le Guilvinec)
- Maurice Jolivet, mécanicien sur le Christ-Da II (Le Guilvinec)
- Miguel Autret, patron du Locléade (Le Guilvinec)
- Sébastien Legeai, plongeur (Le Guilvinec)

Le député européen Alain Cadec rapporteur du Parlement européen sur le Fonds européen des affaires maritimes et de la pêche (FEAMP) avait annoncé ce 13 février dans un communiqué qu'une aide sera apportée : " La situation est préoccupante, notamment pour les professionnels de la pêche. J'ai obtenu que le FEAMP, qui est le volet financier de la politique commune de la pêche,  puisse indemniser les pertes subies par les pêcheurs en raison de conditions climatiques difficiles. Des fonds de mutualisation pourront donc être mis en place dans les États membres."

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La tempête vue par un pêcheur breton : "La nuit, cela devient dantesque"

Rémy Baranger, un patron pêcheur de Loctudy dans le Finistère, nous a fait parvenir les vidéos qu'il a prises ces derniers jours à bord de son chalutier, le Phénix 1. Des images de la mer en furie, où pêcher peut devenir risqué.




Source : France 3 Bretagne par Thierry Peigné

C'est au sud de l'Ireland que le chalutier de Loctudy (29), le Phénix 1, a rencontré des conditions de mer dantesque

Des tempêtes et des conditions de mer musclées, Rémy Baranger en a affrontées mainte et mainte fois depuis 18 ans qu'il est patron pêcheur à Loctudy dans le Finistère. Mais sa dernière campagne de pêche restera gravée à tout jamais dans son esprit et dans la mémoire de son équipage. Parti de Loctudy le 1er février, le Phénix 1 est rentré jeudi dernier, le 13 février. 14 jours au coeur des tempêtes qui ont balayé l'Atlantique nord ces dernières semaines. 14 jours où l'équipage a été ballotté par la houle au gré des vents.

14 jours de mer en furie....

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Le 15 février 2014

Carnaval de Dunkerque : au fait, ça vient d'où ?

Dunkerque et son carnaval. Mais d'où vient cette tradition ancestrale ? Certaines chansons populaires font remonter la manifestation au départ des pêcheurs partant en Islande à la pêche à la morue et au hareng. D'autres plus anciennes rappellent les liens entre le carnaval et le carême.

L'histoire du carnaval de Dunkerque



Source : France 3 Nord-Pas-de-Calais    Publié le 15/02/2014 | 09:35, mis à jour le 15/02/2014 | 09:50

Il y a d'abord cette chanson, récente qui rappelle comment on fêtait le départ des pêcheurs du port de Dunkerque pour l'Islande. Un voyage de trois mois, duquel plusieurs centaines de pêcheurs n'allaient jamais revenir. Avant le départ, pour se donner du courage on fêtait donc une partie de la paie, versée en avance.

Il y a aussi, les origines plus anciennes, comme celles datant de 1676 où on fêtait le carême. En témoigne encore les expressions populaires comme faire chapelle (le regroupement des carnavaleux chez les particuliers avant d'aller au bal)

Mais contrairement à quelques idées reçues, le carnaval n'a pas eu toujours son lancé de harengs du haut du balcon de l'hôtel de ville. Cette tradition date des années 1970


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Dans le marin du 14 février, Niveau record des exportations de produits de la mer de Norvège


Ce record en valeur s’explique avant tout par la forte demande de saumon, qui a fait monter les prix.

Avec 7,3 milliards d’euros, les exportations de produits de la mer de Norvège ont connu un nouveau record en 2013. La France reste un de ses plus gros marchés avec la Russie.

Ce record en valeur s’explique avant tout par la forte demande de saumon, qui a fait monter les prix. Avec 5 milliards d’euros, le chiffre d’affaires sur cette espèce a augmenté de 35 %, malgré une baisse de 3,5 % des volumes. L’évolution du prix est inverse pour l’autre produit vedette, le cabillaud, qui a globalement augmenté de 19 % mais avec un volume de 56 % supérieur à celui de 2012.

Globalement, l’Union européenne absorbe 59 % des exportations norvégiennes. La France, avec 708 millions d’euros (+20 % par rapport à 2012) demeure le second marché national derrière la Russie (792 millions, +10 %). Elle est le premier pour le saumon, avec une augmentation de 30 % en valeur, mais un volume en légère baisse sur l’année. Source : Le Marin

Également dans ce numéro du marin :

* le débat au Sénat sur la durabilité de la pêche,
* Mise en oeuvre de la PCP : un lourd chantier,
* Alain Briand (Pêcheur à pied Pro) : "1296 réunions pour défendre mon métier",
* Première répartition des quotas 2014,
* Ormeaux. La délivrance d'une licence à Ouessant fait des vagues,
* Civelle. L'Etat en appui aux pêcheurs,
* Algoculture. Un projet en cours de validation à Moëlan-sur-Mer,
* Huîtres. Des aides pour faire face aux mortalités,
* Mytiliculture. Ocea livre un 25 mètres,
* l’offensive de Brittany Ferries sur le transmanche,
* les 2 000 éoliennes installées dans les mers d’Europe,
* la récupération par le port de Cherbourg d’une partie de la rade,
* Saint-Jacques. Réouverture du gisement de Groix,
* Le colin d'Alaska ne s'appellera pas cabillaud,
* le mauvais temps qui pénalise les pêcheurs…
* Thon. L'accord de pêche entre Europe et Gabon approuvé,
* Sapmer. Un chiffre d'affaires en baisse en 2013,
* Le Havre. Les associations de marins délogées de l'Hôtel des gens de mer ?
* A lire "Embarquez !" par Michel Perchoc et André Lambert...
* Le pêcheur salvadorien dérive 14 mois dans le Pacifique.

Cliquer Ici pour lire le Marin ou aller dans le Kiosk

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Norvège dans le Top 5 des pays exportateurs. France dans le Top 5 des importateurs


D'après la Fiche Secteur produits de la mer 2013 d'Ubifrance (6 pages) : Brève présentation du marché mondial des produits de la mer en 2013

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Le 13 février 2013

Les secrets de la coquille Saint-Jacques enfin révélés !

COMANCHE, le premier projet de recherche pluridisciplinaire entièrement dédié à la coquille Saint Jacques, vient de rendre ses premiers résultats, après trois années de recherche.

Source : Ifremer

Le projet COMANCHE (Interactions écosystémiques et impacts anthropiques dans les populations de coquilles Saint-Jacques Pecten maximus de la Manche), co-financé par le programme Systerra de l’Agence Nationale pour la Recherche, arrivera à terme en juillet 2014. Ce projet qui a démarré en 2011, associant des équipes de recherche de l’Ifremer, du CNRS et de plusieurs universités françaises (Université de Bretagne Occidentale de Brest, Université de Caen Basse-Normandie, Université Pierre et Marie Curie Paris VI) a vocation à améliorer les connaissances sur la dynamique des populations de coquilles Saint-Jacques, à travers une approche plurithématique allant de l’écologie fondamentale à l’économie des filières.


La coquille Saint-Jacques Pecten maximus est une espèce recherchée des gastronomes. « Mais c’est également une espèce très fortement étudiée par la communauté scientifique » rappelle Eric Foucher, coordinateur du projet de recherche COMANCHE et chercheur au laboratoire « Ressources Halieutiques » à la station Ifremer de Port-en-Bessin. « La coquille Saint-Jacques est la première espèce débarquée par les flottilles côtières de la Manche, tant en tonnage qu’en valeur marchande » précise t-il. 550 navires français pêchent la coquille Saint-Jacques, essentiellement sur deux gisements: dans les eaux côtières du golfe normand-breton (incluant la baie de Saint-Brieuc avec 250 navires) et en baie de Seine (près de 200 navires).

Mieux valoriser la ressource

La demande nationale en coquille Saint-Jacques est plus forte que l’offre. 25 000 à 30 000 tonnes de coquilles Saint-Jacques sont pêchées par an, d’une valeur de 40 millions d’euros, alors que la consommation fraîche atteint 125 000 tonnes. D’où le recours massif à l’importation étrangère. Dans ce contexte, on aurait pu s’attendre à une envolée des cours, or le prix de ce produit noble a peu évolué depuis 10 ans. Au marché de Rungis le prix de la coquille est comparable à celui du bulot ! La "course au poisson" pousse également les navires à pêcher un maximum de coquilles dès le début de saison en octobre, alors que la demande du marché est beaucoup plus forte entre décembre et janvier, pendant la période des fêtes. Les solutions préconisées par le projet COMANCHE : Une meilleure gestion des stocks d’une année à l’autre. Garantir un accès juste et équilibré de la ressource aux pêcheurs permettrait une meilleure stratégie de valorisation et limiterait les effets des périodes de faible abondance.

Une biopuce pour détecter les algues toxiques

La Phytochip, une biopuce à ADN pour détecter les micro-algues toxiques dans l’eau de mer, a également été développée dans le cadre du projet COMANCHE par le laboratoire Détection, Capteurs et Mesures du centre Ifremer Bretagne. Pouvant entraîner des fermetures de zones de pêche pendant plusieurs semaines, la prolifération de micro-algues toxiques a un impact économique important sur l’activité de pêche... La coquille Saint-Jacques se nourrit en effet d’une trentaine d'espèces d’algues, dont certaines peuvent produire des toxines qui la rendent impropre à la consommation humaine. La détection rapide et fiable de la présence de microalgues toxiques dans l’eau est donc capitale. La méthode de la Phytochip est robuste et peu coûteuse. En moins de quatre heures, les chercheurs savent si la micro-algue toxique est présente dans l'environnement, la surveillance de routine des eaux du littoral est ainsi fortement facilitée. L’identification classique des micro-algues toxiques prend du temps et arrive parfois trop tard : les bateaux de pêche sont déjà en mer et doivent rejeter leur pêche à la mer. Grâce à la Phytochip, les professionnels peuvent alors se tourner rapidement vers d’autres zones de pêche, sans subir de perte économique.

Les déplacements des larves sous la loupe

Un autre volet du projet COMANCHE concerne la mise en place d'un modèle numérique intégrant des données biologiques et physiques pour simuler les trajectoires individuelles des larves de coquilles. La dispersion des larves et les connexions entre les différents gisements ont ainsi été analysées. Conclusion ? Les différents gisements sont fortement reliés entre eux. La coquille adulte ne migre pas, elle est sédentaire au fond de la mer, elle se déplace peu, une trentaine de mètres tout au plus. En revanche, les larves peuvent parcourir des distances importantes par le jeu des vents et courants. Les vents de secteur nord-est ou sud-ouest ont un impact majeur dans le déplacement de millions de larves d’une zone à l’autre, et peuvent influer fortement la densité des futurs gisements. Ces données sont potentiellement très précieuses dans le cadre d’une gestion globale de la ressource.

La coquille Saint-Jacques (Pecten maximus) : Quésaco ?

La coquille Saint-Jacques est un mollusque bivalve présent sur les fonds marins sablo-vaseux entre 10 et 80 m de profondeur. La coquille Saint-Jacques est hermaphrodite. Elle possède une glande génitale unique, le corail, avec une partie blanche (mâle) et une partie orange (femelle). La reproduction a lieu de mai à septembre avec, pour chaque individu, l’émission de plusieurs millions de larves qui se déplacent au gré des courants avant de se fixer sur le fond.

La fécondation a lieu en pleine eau.

Une fois adulte, le mollusque pond pour la première fois à l’âge de 2 ans et peut vivre jusqu’à 15 ans, ce qui est cependant assez rare, car sa pêche est autorisée lorsqu’il atteint une taille de 10 ou 11 centimètres (respectivement en Manche Ouest et Manche Est), soit peu avant son deuxième anniversaire. Un an plus tard, son poids gagne 25% supplémentaire. Et plus la coquille est grosse, plus elle se vend cher…

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Le 12 Février 2014

Le ministère des Affaires Etrangères du Canada communique...

Le Canada et l’Union européenne célèbrent leur récent accord commercial

L’accord commercial Canada-Union européenne représente une grande victoire pour les travailleurs et les entreprises des deux côtés de l’Atlantique

Source : Ministère des Affaires Etrangères du Canada

Le 12 février 2014 - Toronto, Ontario - Affaires étrangères, Commerce et Développement Canada

Le secrétaire parlementaire du ministre du Commerce international, M. Erin O’Toole, a participé aujourd’hui à une rencontre avec plus de 20 ambassadeurs de pays membres de l’Union européenne (UE) au Canada, dont Mme Marie-Anne Coninsx, ambassadrice de l’UE auprès du Canada, pour discuter de l’importance de l’accord commercial Canada-UE et de ses retombées majeures pour les deux économies.

L’accord de principe avec l’Union européenne — annoncé par le premier ministre Stephen Harper et le président de la Commission européenne José Manuel Barroso en octobre dernier — représente un succès historique pour le Canada. L’accord se traduira par des gains importants dans tous les secteurs économiques clés, et ce, dans toutes les régions du pays.

Les faits en bref
  • L’UE est la plus grande économie intégrée du monde : elle regroupe plus de 500 millions de consommateurs et affiche un PIB annuel de 17 billions de dollars.
  • L’UE est le deuxième partenaire commercial du Canada, après les États-Unis.
  • En 2012, les exportations de biens et de services du Canada vers l’UE ont totalisé 55,5 milliards de dollars.
  • Le Canada sera l’un des rares pays développés à jouir d’un accès préférentiel aux deux plus grands marchés du monde : l’Union européenne et les États-Unis.
  • Lorsque l’accord commercial Canada-UE entrera en vigueur, environ 98 p. 100 des produits canadiens seront exempts de droits de douane, sur plus de 9 000 lignes tarifaires européennes.



Citations

« L’accord commercial Canada-Union européenne représente une grande victoire pour les travailleurs et les entreprises des deux côtés de l’Atlantique. Notre priorité est de procurer de nouveaux débouchés, d’ouvrir de nouveaux marchés et d’éliminer les obstacles au commerce afin de créer des emplois. »
- Erin O’Toole, secrétaire parlementaire du ministre du Commerce international

Pour en savoir plus :

Contacts

Shannon Gutoskie
Attachée de presse
Cabinet de l’honorable Ed Fast
Ministre du Commerce international
613-992-7332
Le Service des relations avec les médias
Affaires étrangères, Commerce et Développement Canada
613-995-1874
media@international.gc.ca
Suivez-nous sur Twitter : @Commerce_Canada

Lire RPA : Accord de libre échange UE-Canada : Les pêcheurs français pourraient trinquer

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Le 11 février 2014

Le mauvais temps grippe toute la filière pêche

Des bateaux à quai, moins de poissons à la criée et des prix qui flambent, les conséquences des tempêtes à répétition sont nombreuses. Les professionnels commencent à trouver le temps long.


Source : Ouest France par Jad Chacra

Les tempêtes à répétition sont lourdes de conséquences. Pour les acteurs de la filière pêche, elles sont principalement économiques. À Concarneau, l'activité des pêcheurs, de la criée, des mareyeurs et des poissonneries tourne au ralenti, depuis plus d'un mois. Les apports en pêche ont brusquement chuté ces dernières semaines. Par rapport au mois de janvier 2013, on compte moins 20 % en tonnage. En valeur, le chiffre d'affaires est en baisse de 7 %. Le manque à gagner est donc important.

Dans l'attente de fenêtres météo favorables, les bateaux sortent au compte-gouttes, voire pas du tout. « Quand ce n'est pas le vent violent, c'est la houle, soupire Grégory Pennarun, le directeur de la criée. Même les gros bateaux qui partent normalement pour des marées de dix à quinze jours sont bloqués à quai. »

Au port, le temps semble suspendu. Les quelques matelots présents s'occupent, entre réparation et nettoyage. Le chalutier Abraden et son équipage de trois hommes ne sont pas sortis en mer depuis deux semaines : « On reste patient. Au moins, à bord, tout sera prêt pour la prochaine sortie », sourit Thomas, matelot. D'habitude, le bateau réalise environ 30 000 € de vente en un mois. Cette fois, ce chiffre sera à diviser par deux.

Toutes les pêches touchées

Depuis le 15 décembre, les apports sont totalement irréguliers. « Jusqu'aux fêtes de Noël, les marins ont pu travailler à peu près correctement. Heureusement, car ce sont des journées importantes, souligne le directeur de la criée. Après, c'est la perte de vitesse. » Un mauvais coup du sort pour les professionnels dans la conjoncture actuelle. Dans la Ville bleue, tous les types de pêches sont touchés : « Toute la façade Atlantique fait face à cette météo. De même en Écosse ou bien en Irlande, c'est vraiment général. Les criées du littoral sont dépourvues de poissons. » Selon Grégory Pennarun, l'ensemble des ports de Cornouaille souffrent avec des apports en baisse de 5 %.

De leur côté, les mareyeurs, qui comptent aussi de nombreux employés, cherchent des solutions. Certains tentent de combler le manque d'apport avec les importations venues du nord de l'Europe. Mais là encore, difficile de trouver du poisson...

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Les pêcheurs du Port d'Arcachon immobilisés depuis un mois

En raison des intempéries, à Arcachon les bateaux de pêche ne sortent pas, la criée n'est plus approvisionnée depuis plus d'un mois. Des centaines de milliers d'euros sont perdus chaque jour.

Regardez ce reportage de Jean-François Géa et Sylvie Tuscq-Mounet à Arcachon



Source : France 3 Aquitaine par Delphine Vialanet

70 pêcheurs sont enregistrés à Arcachon. Depuis un mois, à cause de la très forte houle, les passes du bassin sont quasiment infranchissables. Alors les bateaux restent immobilisés à quai.

De plus, comme le bassin est saturé d'eau douce en raison des fortes pluies, les poissons se font rares. Il est bien souvent peu rentable de sortir en mer à cause du prix du carburant.

Le manque à gagner des pêcheurs est énorme. Ils n'ont pas touché de salaire depuis 1 mois et bien souvent leur main d'oeuvre déserte Arcachon pour des ports plus accessibles comme Royan ou La Rochelle.

La criée d'Arcachon est aujourd'hui alimentée par ces ports voisins.




Interview de l'invité du 12/13 Yves Herszfeld, directeur du port d'Arcachon

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Sale temps pour les pêcheurs, le banquier solidaire

Suite aux intempéries, le Crédit Maritime de Bretagne Normandie, banque de la filière maritime, se mobilise pour aider ses clients.

Source : Ouest France

Le Crédit Maritime de Bretagne Normandie, banque de la filière maritime, a décidé d’accompagner les clients de sa filière historique, la pêche. Face aux perturbations météorologiques, la banque du littoral propose à ses clients le report de leurs échéances de prêts, en capital, sur 3 mois.

« Cette mesure permettra d’alléger les charges de trésorerie face à cette baisse conjoncturelle de chiffre d’affaires. La situation de chaque client pêcheur sera étudiée au cas par cas. »

Depuis la fin décembre, les dépressions qui se suivent pénalisent la flottille, notamment la pêche côtière qui ne peut sortir en mer. Les chalutiers hauturiers s’en tirent mieux, mais c’est au prix de marées dans des conditions de mer parfois dantesques. Les prix moyens sous criées ont augmenté, mais sans flamber.

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Le 10 février 2014

Thon amer sur les quais de Sète

Les petits métiers qui réclament des quotas supplémentaires de pêche au thon rouge pour 2014 attendent une réponse imminente, mais probablement négative des autorités européennes. Pour ces petites unités, qui font face à la rude concurrence des thoniers senneurs, le constat est amer.

Les petits métiers veulent pêcher plus de thon rouge



Les petits métiers du Languedoc-Roussillon réclament depuis des mois des quotas supplémentaires de pêche au thon rouge pour 2014. Il s'agit pour eux de pallier la rude concurrence des thoniers-senneurs. Mais le gouvernement tarde à arbitrer cette question.

Source : France3 Languedoc Roussillon  par Valérie Luxey

Y-aura-t-il des quotas supplémentaires de pêche au thon rouge pour les petits métiers ? La décision se fait attendre et l'inquiétude monte, par exemple sur les quais du port de Sète (Hérault). Depuis plusieurs mois, les petits patrons pêcheurs du Syndicat des Petits Métiers du Languedoc-Roussillon ferraillent pour obtenir 20 permis de pêche équivalant à 8 tonnes de thon rouge.

Une question de survie économique

Le 18 octobre dernier, ils avaient organisé une pêche non autorisée par marquer les esprits et faire entendre leurs revendications. Car pour ces petites unités, qui font face à la rude concurrence des thoniers senneurs, il est question de survivre.

Or, les Autorisations Europénnes de Pêche (AEP) sont délivrées au compte goutte par l'Union Européenne : 5 seulement leur ont été accordées en 2013, pour 2,3 tonnes de thon rouge pêchées. A charge ensuite pour le gouvernement de les répartir entre grosses et petites unités. C'est cet arbitrage qui se fait attendre. C'est ce qu'ils ont expliqué à nos confrères Philippe Ollive-Simon et Thierry Will, qui se sont rendus à Sète pour faire le point sur ce dossier.

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Thon : les petits-métiers attendent le verdict

Lors des Assises de la pêche, au mois de décembre, le Syndicat des petits métiers du Languedoc-Roussillon avait demandé 20 "permis" de pêche au thon rouge et huit tonnes de quota. Pas sûr qu'il les obtienne, même si c'est une goutte d'eau...

Source : Midi Libre

Pas de nouvelle, bonne nouvelle, dirait l’autre. Une maxime qui n’a pas véritablement cours au sein du Syndicat des petits-métiers de la pêche du Languedoc-Roussillon (SPMLR). Où les collègues de Guy Vaudo et Eric Bellone (vice-présidents) commencent à s’inquiéter de ne pas en avoir, des nouvelles.

110 bateaux candidats

Après leur coup de force du 18 octobre à Valras (ils avaient pêché du thon sans autorisation), puis une rencontre avec le ministre et la directrice des pêches, le 3 décembre à Montpellier, quelque 110 membres du SPMLR réunis en “groupement de navires” avaient renouvelé leur demande de permis supplémentaires pour pêcher le thon rouge. Et le verdict, qui devait tomber ces jours-ci, se fait attendre…

Ils demandent 0,8 % du quota national

Ces permis, désormais appelés Autorisations européennes de pêche (AEP), le syndicat n’en avait que cinq l’an dernier. Une poignée de ses membres avaient donc pu pêcher 2,3 tonnes de thon rouge (à la ligne), une goutte d’eau au regard des 2 400 tonnes que se partagent aujourd’hui les thoniers senneurs et quelques petits-métiers. Devant le ministre, début décembre, le SPMLR avait donc demandé 20 AEP supplémentaires, représentant huit tonnes de thon et environ 0,8 % du quota national pour la Méditerranée française.

"Entrer dans cette pêcherie est très difficile"

Le syndicat veut privilégier l'accès au thon des "canneurs-ligneurs"

L'Europe restera-t-elle rigide sur le sujet ?

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Dans le Marin du 7 février 2014, Cornouaille : Marc Andro appelle les élus à se mobiliser pour la pêche

Ancien expert à la pêche, Marc Andro, vice-président de Quimper communauté, appelle les élus politiques de Cornouaille à se mobiliser pour l’avenir de la pêche. Ils « doivent se mobiliser avec les acteurs de la filière sur tous les enjeux : droit des quotas, financement des navires, attractivité du métier et, à moyen terme, renouvellement des flottilles », dit-il. Sans réécriture des règles et attributions des uns et des autres, la fuite des navires « peut s’accentuer dans les mois et années à venir ».

En 2013, la pêche au large cornouaillaise s’est affaiblie avec 10 % des navires hauturiers du quartier maritime du Guilvinec (7 unités) rachetés par des investisseurs espagnols. Évidemment avec leurs antériorités, puisque c’est cela qui les intéresse. Marc Andro suggère ni plus ni moins l’interdiction du transfert des antériorités en cas de cession, de sorte que le nouveau propriétaire du navire conserve un lien physique entre le quota exploité et le territoire (port, criée). Source : Le Marin

Autres sujets dans le Marin :
  • l’accord de la Scapêche avec des ONG environnementalistes,
  • Sélectivité. Mieux vaudrait pêcher une large palette d'espèces...
  • Clash au Sénat entre les pêcheurs et les ONG,
  • Hydrocarbures. Dialogue renoué entre l'Etat et les pêcheurs guyanais,
  • Coquillages. Démission du président de la commission du CNPM,
  • Crevette. Le néerlandais Parlevliet and Van der Plas (PP) reprend son compatriote Heiploeg,
  • Normandie. Granville confirme sa première place,
  • Roscoff. La lotte prend le pas sur l'églefin,
  • Requins. La Réunion teste des drumlines intelligentes,
  • Tempête. Des dégâts sur tout le littoral,
  • la crise au sein l’Association des ports de plaisance de Bretagne, 
  • un reportage sur les « marins du ciel » de la 32F, 
  • Benoit Guérin, l'ex-militant du WWF se reconvertit à la pêche, 
  • le naufrage du chalutier Le Sillon en Cornouailles britanniques,
  • Pacifique. Le Pérou retrouve un part de son territoire maritime,
  • « Luno » : le pire évité à l’entrée de Bayonne,
  • Reportage. Secours en mer : à Cherbourg, les marins du ciel tiennent l'alerte.

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Le 9 février 2014

Bientôt plus de poissons sur les étals en Limousin ?

En raison des intempéries en Bretagne, la pêche côtière est rendue impossible. Si la situation se prolonge, les poissonniers de notre région pourraient connaître des difficultés d'approvisionnement.

Source : France 3 Limousin par Gwenola Beriou
 
Le poisson va-t-il bientôt manquer sur nos étals ?



Reportage de Jean-Marie Arnal et Valérie Agut. Montage de Sébastien Passelergue.
Les intervenants dans ce reportage sont :
Jean Faucher, poissonnier aux Halles de Limoges
Daniel Goubault, poissonnier de Chateauroux sur le marché de Panazol

Pour l'instant, tout va bien, mais...

Alors que la pêche est impossible depuis plusieurs jours en Bretagne, les poissonniers de Limoges ne font pas encore face à une pénurie. Ils s'approvisionnent souvent sur la côte charentaise, ou à Rungis.

Mais ils le reconnaissent : si les intempéries se prolongent, le prix du poisson pourrait augmenter, et certaines variétés pourraient manquer.

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Pêcheurs dans la tempête

http://aquaculture-aquablog.blogspot.fr/2012/06/lisa-gerrard-vespers.html

Cliquez sur l'image pour voir les vidéos

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Le 7 février 2014

Les pêcheurs claquent la porte du Sénat


L’audition sur la gestion des pêches a tourné court. La profession a estimé le dialogue impossible. 

(NDLR En effet, le plat servi par les sénateurs n'était que du réchauffer à la sauce "Blue Charity Business" : Pêches maritimes : comment concilier exploitation et préservation des ressources halieutiques ? Cliquer Ici pour plus de détail sur la recette BCB du Sénat...) 

Tempête sous les ors du Palais du Luxembourg. « Vous nous proposez d’échanger avec des représentants de la recherche halieutique, qu’aucun pêcheur n’a jamais rencontrés. Vous nous proposez également de discuter avec des organisations non gouvernementales qui font profession de détruire la pêche commerciale, de nier sa légitimité, de la faire chanter en prônant des boycotts… Nous ne pouvons pas ou plus », ont déclaré hier matin Gérard Romiti, président du Comité national des pêches et Olivier Le Nezet, président du comité breton, avant de quitter les lieux.

Source : Ouest France  par Jean-Pierre Buisson 

Pas question de cautionner « le mensonge en participant à cette table ronde. J’avais trop de gens à charge en face de moi. Je défends le travail de dizaines de familles dont on ne règle par le sort sur de simples tweets », explique Gérard Romiti. L’engagement de la Scapêche (filiale d’Intermarché), auprès de l‘association Bloom, de ne plus capturer des espèces de grands fonds au-delà de 800 m, met aussi les représentants nationaux et bretons en porte à faux.

Décision « qui a fait vivement réagir nos partenaires irlandais et espagnols, qui ne comprennent pas l’attitude des Français », s’agace Gérard Romiti. Le Comité national a publié un communiqué pour se démarquer de la Scapêche et « apporter son soutien à toutes les unités qui pratiquent cette pêche durable. » Le Comité régional des pêches de Bretagne est sur la même longueur d’ondes. « Si Intermarché a passé un accord avec des ONG environnementales, ceci n’engage que lui et ne remet pas en cause la position des pêcheurs français et bretons, en total accord avec les pêcheurs européens concernés par la pêche d’espèces d’eaux profondes », écrit Olivier Le Nézet, président du comité breton.

Suite dans Ouest France 

Ce simulacre d’audition fait jaser sur le net :

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Le 6 Février 2014

Golfe de Gascogne : le chalutage enrichit la grande vasière


Source de la carte : CDPM 29 : Concertation pour une pêche durable dans la grande vasière

Lors de la Journée Mondiale des pêcheurs, le 22 novembre 2013 à Saint Pierre Quiberon, Mr Tourret, président de l’Institut Maritime de Prévention (IMP) a prononcé un discours sur le chalutage et les rejets qui va à l’encontre des idées véhiculées aujourd’hui et promues par la réforme de la Politique Commune des Pêches.

En voici la transcription :

« Au cours de ma formation à Bordeaux à l’école des Affaires Maritimes j’ai dû réaliser un stage de 10 jours en embarquement au port de Lorient, sur un bateau qui s’appelait l’Atlanta, dont le patron s’appelait Tonnerre, Groisillon évidemment. On me fait toutes les recommandations nécessaires, j’embarque donc avec mon ciré, mes bottes, ma cuillère, mon couteau et une caisse de muscadet. Je vous rappelle simplement que j’arrive de Toulon. A Toulon, il y a un poisson qui est très estimé qui est le sévereau (=chinchard), un très bon poisson.

J’embarque sur l’Atlanta, premier coup de chalut, on remonte au moins 500 kg de chinchards sur le pont. Les matelots passent alors l’ensemble des chinchards par-dessus bord, à grands coups de pelle. Je n’arrive pas à comprendre comment on peut louper autant de vente, les autres prises étant tout de même commercialisées. Il s’agit d’un chalutier classique à pêche sur le côté, et j’ai alors une première perception du risque que représente la mer, la hauteur de bordée sur ces bateaux classiques étant à 35- 40 cm. Les matelots avec une pelle sont en train de jeter les chinchards par-dessus bord sur un terrain glissant, en faisant vite car plus on évacue vite, moins on a le risque d’avoir de la carène liquide, constituée par la masse des poissons sur le pont. Cette opération de gestion des déchets a déjà une connotation particulière de prise de risque. Cette prise de risque devient aujourd’hui systématique avec la réglementation européenne sur les rejets.

Des années après, en 2003, on me nomme à l’IMP et, en deuxième année, je commence à réfléchir sur ces questions d’évolution de la Société et sur la nécessité de gérer les rejets. En 2005-2006, nous proposons à la région Bretagne de faire une étude particulière sur la dimension sociale du risque de la gestion des déchets. A l’époque, la région est sceptique, elle se focalise sur un discours du type ‘moins on en parle, mieux ça vaut’ car si on en parle, cela veut dire que l’on accepte l’idée qu’il faut ramener les déchets. On met alors 18 mois pour obtenir l’autorisation de faire cette étude. Cette étude est réalisée, elle fournit une vraie réflexion sur les rejets en mer. En faisant cette étude, on se demande si le fait de ramener les déchets à terre est pertinent. Évidemment, la vie d’un homme est faite par ce qu’il fait aujourd’hui, par les réminiscences d’hier et par le croisement entre son expérience passée et la réalité qu’il constate.


Retournons en 1965, je débarque de l’Atlanta avec cette idée : ‘Bougre, pourquoi rejette-t-on?’. Je vis cette situation comme néfaste d’un point du vue économique. En rentrant à l’école à Bordeaux, je parle avec mon professeur d’océanographie, Mr Persier, directeur du musée océanographique de Biarritz. Je lui raconte mon expérience lorientaise avec mes chinchards rejetés à la mer. Il me dit alors que ce n’est pas grave, et se lance dans un cours personnel. Il m’explique alors que la grande vasière du golfe de Gascogne, lieu où l’on pêchait à l’époque, n’est pas un milieu qui existe depuis l’éternité, mais que cette vasière est une construction de l’homme. Il m’explique que du temps de Jules César, l’Europe était couverte de forêts, c’était la Gaule chevelue. Le défrichement de la Gaule s’est fait en plusieurs fois. Il y a eu au moins deux périodes de défrichement généralisé : le néolithique d’une part et surtout les défrichements de l’an 1000, lorsque la population de la Gaule a augmenté de façon considérable, les rivières qui étaient claires sont alors devenues boueuses. Plusieurs vagues des vases se sont alors déversées dans le golfe de Gascogne, et ont modifié la géologie du fond. Il s’y est alors développé un milieu tout particulier qui est l’état vierge de la grande vasière.

C’est très simple : si on laisse la grande vasière dans l’état où elle est, on va obtenir une forêt de pennatules et on va obtenir un peu ce que l’on pourrait avoir dans la forêt des Landes si elle avait été laissée toute seule. Les bouleaux vont l’emporter sur les pins et l’on obtiendra une forêt impénétrable avec au final une biodiversité très limitée. Il m’explique que la grande vasière est devenue productive à partir du moment où on l’a chalutée. L’idée est que l’on avait quelque chose qui était retourné à l’état de friche, cette friche n’étant pas une réserve de biodiversité, bien au contraire. En aérant ce système de vasière par le passage des chalutiers, on a permis à des décapodes fouisseurs intéressants -pas la petite galathée où il n’y a rien à manger mais la grosse langoustine- de pouvoir s’installer. De plus, avec les rejets, un circuit trophique est créé dans lequel les espèces benthiques, celle du fond, se nourrissent des espèces rejetées. Il y a dans ces fonds un équilibre dû à l’action de l’homme. C’est une histoire très fine à expliquer.

J’ai eu l’occasion ensuite d’évoquer avec André Le Berre (Dédé) un cantonnement de Penmarc’h à Belle île. Lorsqu’il y a 5 ans, au moment où l’on commençait à parler des rejets, j’en reparle avec Dédé, il me dit : « Quand on a rouvert le cantonnement, il n’y avait rien. Nous n’avons rien tiré du cantonnement en lui-même, il n’a servi d’aucune façon à augmenter la densité des poissons ». Tout ceci se croisait, les éléments du puzzle étaient réunis : les matelots en train de rejeter du chinchard à la pelle par-dessus le pavois et prenant des risques, la conversation avec le professeur Percier sur l’origine de la grande vasière, les propos de Dédé sur la non-productivité du cantonnement. On se retrouve alors devant des phénomènes complexes. Le problème est de faire comprendre la complexité à des gens ayant des idées simples, sachant qu’il faut réduire la complexité. D’un côté, il y a Michel Serres qui nous rappelle que le monde est complexe et que l’apanage de la science est dans la compréhension de cette complexité et d’un autre côté, des discours qui vont simplifier au maximum….

Merci de votre attention

Source : L'Encre de Mer

Extrait du rapport de la Journée Mondiale des pêcheurs organisée par le Collectif Pêche & Développement, le 23 Novembre 2013, cf : http://www.peche-dev.org/

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Le 5 février 2014

Le comité des pêches à la rencontre des professionnels de l'île de Groix

Le comité des pêches s'occupe et gère la filière professionnelle, afin de promouvoir la filière, la défendre et défendre ses acteurs.

Source : Ouest France

Au niveau des quatre départements bretons, un programme baptisé Sipêche a été mis en place. Son objectif : mener une enquête auprès des pêcheurs, pour savoir où ils pêchent, quel type de pêche ils pratiquent et avec quel type de matériel. Ce protocole qui évalue les activités s'étend aussi aux projets environnementaux et met en lumière le partage de l'espace maritime.

Mercredi soir en mairie, des représentants du comité ont présenté les résultats de l'enquête aux professionnels de l'île, soucieux de cette mission de restitution. Ils étaient là également pour recueillir leurs doléances.

À Groix aujourd'hui, ils ne sont plus que cinq à se partager le secteur et l'un d'entre eux, Jean-Marc Hess, cessera prochainement son activité. Ce qui remet en cause la relève.

Autre sujet abordé, celui des éoliennes flottantes au large de Groix. « Cela nous a permis de déterminer une moindre contrainte et de voir l'impact sur la filière avec, s'il y a lieu, un dédommagement », indique Olivier Le Nézet, à la fois président régional et départemental du comité des pêches maritimes et des élevages marins.

« Est-ce que les sites de coquilles Saint-Jacques vont être rouverts ? », se demandent les pêcheurs. C'est effectivement un enjeu, même si les Groisillons ne sont pas les seuls concernés. « À quoi ça sert de balancer des naissains dans des eaux souillées ? », s'exclame Thierry Orvoën, en évoquant à nouveau l'impact des boues de dragage et en dénonçant la saleté des fonds marins, surtout dans la zone de mouillage des cargos.

Mais une fois le constat fait, comment donner une suite ? « Il est important pour nous de venir dans les îles, car l'activité pêche y est primordiale. Reste la question de l'installation des jeunes, à ne pas perdre de vue, en veillant également au bon état de la ressource halieutique... De même qu'il convient de valoriser et diversifier les produits », avance Olivier Le Nézet. Quant au maire, il souhaite que la commune reste opératrice de la zone Natura 2000, un des points abordés.

Pour plus d’informations sur le programme SiPêche : CDPM Côte d’Armor

Cliquer Ici pour télécharger la plaquette d’information

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Le 4 Février 2014

Les engins de pêche vont apparaître sur les étiquettes

À partir du 13 décembre 2014, l’étiquette des produits de la pêche devra indiquer l’engin – chalut, senne ou filet, etc. – avec lequel le poisson a été capturé. Pas sûr que cette information supplémentaire guide les consommateurs vers des produits durables.

Source : UFC Que Choisir  par Florence Humbert

Adoptée le 10 décembre 2013, la réforme de la Politique commune de la pêche (PCP) prévoyait notamment d’améliorer l’étiquetage des produits de la mer. Il s’agissait de fournir aux consommateurs des « informations claires et complètes, notamment sur l’origine des produits ainsi que sur leurs méthodes de production », afin qu’ils « puissent faire des choix en connaissance de cause ». Il faut dire que la traçabilité des produits de la mer laisse vraiment à désirer, surtout si on la compare aux autres denrées alimentaires, les viandes en particulier, dont l’indication de l’origine va devenir obligatoire.

Conformément aux souhaits de la PCP, de nouvelles normes d’étiquetage (règlement UE no 1379/2013), applicables à compter du 13 décembre 2014, ont donc été édictées par l’Organisation commune de marché (OCM) dans le secteur des produits de la mer. Mais force est de constater qu’une fois de plus la montagne a accouché d’une souris. Car les nouvelles dispositions s’appuient sur les mentions obligatoires existantes (1). Malgré leur imprécision, les « zones de capture » définies par la FAO, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, vont donc continuer à s’afficher sur les étiquettes. Par exemple, la fameuse « zone Atlantique Nord-Est », « zone 27 » que l’on retrouve sur la plupart des poissons vendus sur les étals français...

(...)

En fait, la principale nouveauté du règlement vient de l’obligation de mentionner sur l’étiquetage le type d’engin de pêche utilisé pour la capture des produits des poissons, céphalopodes, coquillages et crustacés. Le matériel utilisé par les pêcheurs est regroupé en 7 grandes catégories : sennes, chaluts, filets maillants et filets similaires, filets tournants et filets soulevés, lignes et hameçons, dragues et casiers (et pièges).

Réalité complexe

Bien sûr, cette mesure était réclamée à cor et à cri par les organisations environnementalistes qui  souhaitent ainsi pointer du doigt les engins qu’ils jugent destructeurs pour les fonds marins. À commencer par le chalut de fond. Même si le Parlement européen a finalement rejeté le 10 décembre 2013 l’interdiction du chalutage en eaux profondes (tout en prônant une règlementation accrue) ses opposants ne s’avouent pas vaincus pour autant. « L’étiquetage des engins de pêche va dans le bon sens. Cette mention va amener les consommateurs à se poser des questions », affirme Hélène Bourges, chargée de campagne Océans chez Greenpeace France. (...)
« Tout changement doit être progressif, réfléchi, et la réglementation adaptée. Même la pêche en plongée, sans engin, peut surexploiter des stocks de coquillages si trop de plongeurs la pratiquent », déclarait Pascal Larnaud, technologiste des pêches et responsable de la station Ifremer de Lorient dans une interview accordé à Ouest-France, le 27 janvier 2014. « La substitution du chalut par des engins passifs (type casiers, nasses, palangres...) pourrait être envisagée au cas par cas en tenant compte du fait que ces techniques ont souvent des rendements moindres et ne pourraient sans doute pas assurer le même niveau d'approvisionnement. De plus, il ne faut pas perdre de vue que beaucoup de ces engins nécessitent des appâts... qui sont souvent pêchés au chalut », poursuit Pascal Larnaud.

Par ailleurs, on peut s’étonner que les exigences en matière d’étiquetage des produits de la pêche ne s’appliquent pas de la même manière à ceux issus de de l’aquaculture dont les pratiques sont pourtant loin d’être vertueuses. Pour ne citer qu’un seul exemple, la crevetticulture dans les pays asiatiques, au Brésil et en Amérique centrale, a eu des conséquences désastreuses au plan social et environnemental. Y aurait-il, pour Bruxelles, deux poids deux mesures ? À moins que le « scandale » du chalutage profond monté en épingle par les ONG environnementalistes ne serve à masquer l’irrésistible essor d’un secteur aquacole de plus en plus concentré.        

(1) Sur l’étiquetage des produits de la mer figurent actuellement la dénomination commerciale du produit, la mention « pêché » ou « élevé », la zone de capture FAO des produits sauvages ou le pays d’élevage dans le cas de produits aquacoles, et la mention « décongelé » s’il y a lieu. À compter du 13 décembre 2014, le poissonnier sera dans l’obligation d’afficher le nom scientifique (en latin) des poissons, coquillages, crustacés et autres céphalopodes ainsi que l’engin de capture pour les produits sauvages. À titre facultatif, l’étiquette peut aussi indiquer la date de pêche ou de récolte, la date de débarquement, le port de débarque, le pavillon national du navire de pêche ainsi que des données environnementales, d’ordre éthique ou social.

Pour lire le texte intégral de Florence Humbert : UFC Que Choisir

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Projet de loi relatif à la consommation

Objet du texte

Le présent projet de loi, déposé par le Gouvernement, a pour objet la mise en place de « nouveaux outils de régulation économique pour rééquilibrer les pouvoirs entre consommateurs et professionnels ».

Source : Sénat

Il comporte six chapitres.

Le chapitre Ier (articles 1 et 2) introduit dans le droit français une procédure d'action de groupe.

Le chapitre II (articles 3 à 17) vise à « améliorer l'information et renforcer les droits contractuels des consommateurs ». L'article 3 introduit ainsi dans le code de la consommation la définition de la notion de « consommateur » : est considérée comme consommateur : « toute personne physique qui agit à des fins qui n'entrent pas dans le cadre de son activité commerciale, industrielle, artisanale ou libérale. ». Ce chapitre contient également des dispositions relatives au démarchage et à la vente à distance (article 5) ; à certains contrats spécifiques conclus dans les salons et foires (articles 11 et 12).

Le chapitre III (articles 18 à 22) est relatif au crédit et à l'assurance. Ainsi, l'article 20 tend à renforcer les consommateurs contre le risque de multi-assurance et l'article 21 aménage le droit de résiliation pour ce type de contrat.

Le chapitre IV (articles 23 et 24) concerne les indications géographiques : une nouvelle procédure qui permettra aux produits français d'obtenir une protection sur le territoire national et de valoriser les productions industrielles et artisanales locales, comme cela existe déjà pour les produits alimentaires.

Le chapitre V (articles 25 à 67) a pour objet de moderniser les moyens de contrôle et les pouvoirs de sanction de l'autorité chargée de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (CCRF) et de ses agents.

Enfin, le chapitre VI (articles 68 à 73) intitulé « dispositions diverses » comprend notamment des dispositions relatives aux exploitants de voitures de tourisme avec chauffeurs et de véhicules motorisés à deux ou trois roues (articles 68 et 69) et le renouvellement de l'habilitation du gouvernement pour procéder, par voie d'ordonnance, à la refonte du code de la consommation, à l'harmonisation finale des pouvoirs d'enquête des agents de la CCRF ainsi que des dispositions nécessaires pour l'outre-mer (article 73).

Cliquer Ici pour téléharger le Texte n° 71 (2013-2014) modifié par le Sénat le 29 janvier 2014

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Le 3 janvier 2014

Habiter en bord de mer devient un vrai luxe

L’envolée du prix du foncier sur le littoral exclut de plus en plus les moins riches. Pêcheurs, saisonniers, ne peuvent plus habiter près de leur lieu de travail.

Source : Ouest France  par Jean-Pierre Buisson

Il faut avoir le portefeuille bien garni pour prétendre investir dans un logement en bord de mer. Le problème n’est pas nouveau, mais le phénomène s’est accru ces dernières années avec la flambée des prix de l’immobilier.

« Les communes littorales françaises ont gagné plus de 290 000 habitants entre 1999 et 2006, soit +5%. Ceci s’explique à 80% par les flux migratoires », note Gaëlle Frostin, coordinatrice de l’association des Ceser (Conseils économiques, sociaux et environnementaux régionaux) de l’Atlantique (Bretagne, Pays de la Loire, Poitou-Charentes et Aquitaine). Conséquence : les travailleurs de la côte, du pêcheur à l’ostréiculteur en passant par les saisonniers, sont repoussés dans les terres quand ce n’est pas leur activité qui est menacée par l’appétit d’espace des néoriverains.

« Penser intérêt général »

Un sujet sensible que les Ceser Atlantique ont décrit dans un rapport. « La concentration des populations et des activités dans les espaces côtiers est source de nombreux enjeux et conflits d’usage. Le foncier est particulièrement sous pression », résume le Briochin Jean-Edmond Coatrieux. Et tout est en place pour que la situation se dégrade. D’ici 30 ans, certains secteurs comme ceux de La Roche-sur-Yon ou Vannes vont devoir accueillir entre 40 et 50 % d’habitants supplémentaires, « en majorité des seniors ».

Que faire ? « Il faut reconsidérer notre manière de gérer le littoral », préconise le rapporteur. « Le foncier ne doit plus être une rente, mais un outil d’aménagement du territoire. » Quasi révolutionnaire ! « Nous n’avons plus le choix. Nous possédons déjà de nombreux outils de gestion, mais ils agissent trop souvent en parallèle, voire en concurrence ». La solution ? « Mutualiser et partir de l’idée que nous devons travailler sur des projets de territoire. La motivation doit être l’intérêt général. » Pour ceux qui en douteraient, Jean-Edmond Coatrieux évoque « les effets du réchauffement climatique et les risques de submersion et d’érosion » qui ne tarderont pas à mettre tout le monde d’accord.

Le rapport du Ceser avance vingt et une propositions pour reprendre la main sur la gestion littorale. Principale recommandation : « établir des stratégies de long terme en évaluant les capacités d’accueil de chaque territoire, en ne se limitant pas aux espaces communaux. » L’échelle préconisée est celle de la Région, mais aussi de l’intercommunalité, pour avoir une meilleure vue d’ensemble.

L’association des CESR estime aussi « qu’il faut replacer le foncier au cœur du débat de société ». Comment ? « En réformant le droit actuel de propriété… qui redonnerait à l’État une certaine souveraineté foncière en matière de contrôle de l’espace au nom de l’utilité publique ». Sale temps pour la spéculation.

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Le foncier littoral sous pression : une problématique interrégionale

Dans le cadre de leur coopération « Atlantique », les CESER d’Aquitaine, Bretagne, Pays de la Loire et Poitou-Charentes après avoir produit un état des lieux et des préconisations sur l’avenir de la filière ostréicole dans les régions de la façade atlantique (mars 2012), viennent de finaliser une nouvelle étude interrégionale intitulée « Populations et activités sur le littoral atlantique : Enjeux fonciers - Quelle gouvernance avec quels outils ? ».

Les régions Bretagne, Pays de la Loire, Poitou-Charentes et Aquitaine sont caractérisées depuis les années 1980 par un «tropisme atlantique». La concentration des populations et des activités dans les espaces côtiers est source de nombreux enjeux et conflits d’usage. Le foncier est particulièrement «mis sous pression».

Les CESER de l’Atlantique ont choisi d’élaborer ensemble un état des lieux de ce phénomène. De ce diagnostic partagé, ils retiennent que les enjeux fonciers sont toujours aussi prégnants et préoccupants pour l’avenir des territoires côtiers, malgré les dispositions prises jusqu’à présent pour maîtriser cette pression.

Ils soulignent donc la nécessité de changer de modèle de gestion foncière sur le littoral atlantique et de mobiliser de manière plus efficace, plus ambitieuse et plus concertée l’ensemble des acteurs et des outils existants.

Les CESER de l’Atlantique formulent ainsi des propositions concrètes, principalement à l’attention des collectivités territoriales et de l’Etat. Si chacun des acteurs a un rôle à jouer dans la mise en œuvre de ces mesures, leur coordination se joue à deux principaux niveaux :

- L’échelle intercommunale leur semble la plus adaptée pour définir une stratégie foncière de long terme, au service d’un projet de territoire. Ce projet de territoire doit être basé sur la notion de capacité d’accueil, et mieux prendre en compte les risques littoraux et les conséquences du changement climatique.
- La gestion économe et rationnelle du foncier doit également être pensée à l’échelle régionale.

Les CESER de l’Atlantique encouragent les Conseils régionaux à assurer ce rôle de fédérateurs et de stratèges. Cette contribution s’adresse également à l’ensemble de la société civile, afin que le foncier soit replacé au cœur d’un débat de société.

Parmi les nombreuses préconisations des CESER de l’Atlantique, à citer par exemple :
  • Des stratégies foncières de long terme, au service de projets de territoire, sur tout le littoral atlantique
Les collectivités qui font preuve d’une gestion prévisionnelle du foncier sont majoritairement de moyennes et grandes agglomérations ou des intercommunalités. Peu de petites communes ont développé de telles démarches.

Les CESER de l’Atlantique insistent donc en premier lieu sur la nécessité, pour l’ensemble des territoires littoraux de la façade, de se doter de stratégies foncières de long terme.

En outre, les CESER de l’Atlantique considèrent qu’une stratégie foncière n’est pas une fin en soi : c’est un outil au service d’un projet de territoire.

L’élaboration d’une stratégie foncière repose donc tout d’abord sur la définition d’objectifs, déclinant un projet de territoire co-élaboré et partagé par l’ensemble de la société civile.

Répondre à ces objectifs suppose ensuite d’adapter l’offre foncière à la demande : une évaluation précise s’impose pour quantifier et qualifier les besoins propres à chaque usage, ainsi que les disponibilités foncières sur le territoire.
  • La notion de capacité d’accueil au cœur des stratégies foncières et des projets de territoire
L’évaluation de la capacité d’accueil est une obligation pour les communes relevant de la Loi Littoral. Cette notion correspond au niveau maximum des pressions exercées par les populations et les activités que peut supporter le capital de ressources d’un territoire sans remise en cause de ses spécificités et de son attractivité.

Les CESER de l’Atlantique encouragent l’ensemble des collectivités littorales à placer la notion de capacité d’accueil au coeur des stratégies foncières et des projets de territoire.

Des outils d’aide à la décision existent, leur vulgarisation doit être poursuivie auprès de toutes les collectivités.
  • Des documents de planification plus ambitieux, prescriptifs en matière d’économies foncières et cohérents entre eux
Les Schémas de Cohérence Territoriale (SCOT) et les Plans Locaux d’Urbanisme (PLU) constituent des outils essentiels pour la gestion du foncier. Si la couverture du littoral atlantique en PLU est quasi complète, ce n’est pas tout à fait le cas de la couverture en SCOT.

Les CESER de l’Atlantique encouragent donc les territoires concernés à :
- se doter au plus vite d’un SCOT ;
- définir dans ces documents d’urbanisme des objectifs d’économies foncières ambitieux et prescriptifs ;
- se doter d’indicateurs et de moyens pour un suivi régulier de ces objectifs.

Enfin, les enjeux fonciers nécessitent de dépasser régulièrement l’échelle territoriale du SCOT, il est donc important de renforcer la mise en réseau et en cohérence des SCOT.

Source : Conseil Economique, Social et Environnemental Poitou-Charentes qui s’est réuni en session du 10 au 17 juin 2013. Télécharger l’avis du CESER sur "Populations et activités sur le littoral atlantique : enjeux fonciers. Quelle gouvernance avec quels outils". Pour tout renseignement : CESER Atlantique

Télécharger le rapport sur "Populations et activités sur le littoral atlantique : enjeux fonciers. Quelle gouvernance avec quels outils"

Télécharger la synthèse du rapport sur "Populations et activités sur le littoral atlantique : enjeux fonciers. Quelle gouvernance avec quels outils"

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Plaidoyer pour une décentralisation de la loi Littoral : un retour aux origines

Rapport d'information de Mme Odette HERVIAUX et M. Jean BIZET, fait au nom de la commission du développement durable n° 297 (2013-2014) - 21 janvier 2014

Source : Sénat

Entre terre et mer, le littoral est à la fois un eldorado résidentiel et touristique, un gisement de développement économique aujourd'hui porteur des espoirs de croissance bleue, et un patrimoine naturel riche et fragile qu'il est nécessaire de protéger.

La loi du 3 janvier 1986 relative à l'aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral, dite « loi Littoral », a été instaurée pour répondre à ces attentes contradictoires. Elle promeut des principes de développement durable et de gestion équilibrée des territoires concernés.

Cette loi a incontestablement et heureusement freiné le « bétonnage » de nos côtes. Mais le littoral pâtit d'un affrontement stérile entre protection et aménagement, du fait d'une vision abstraite et juridique qui fige son développement.


Le coeur du problème réside dans la territorialisation inachevée, voire à peine ébauchée, de la loi. Les règles d'urbanisme qu'elle définit, volontairement floues, ont pourtant vocation à être adaptées à la diversité des paysages côtiers.

Les tentatives de planification stratégique ont été infructueuses, pour des raisons souvent plus sociologiques que juridiques. Il manque toujours un document d'interprétation permettant de décliner la loi à l'échelle de bassins géographiques.

Pour les rapporteurs, il est temps de responsabiliser les élus locaux en leur confiant l'élaboration de ce document, que l'État n'a pas su mettre en place depuis trente ans. C'est en revenant à la volonté initiale et unanime du législateur que l'application de la loi Littoral pourra être réellement apaisée.

Rapport

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Le développement durable au cœur des élections municipales

Un guide gratuit "Candidat(e) aux municipales ? Le développement durable : une opportunité à saisir !"

Source : CDurable

Construire un projet municipal qui tienne compte du développement durable, ce devrait être l’une des préoccupations majeures des candidats aux prochaines élections municipales de mars prochain.

Dans un contexte économique morose, faire coïncider les attentes environnementales, avec des impératifs économiques et sociaux contraignants, sera le défi le moins aisé à relever pour les futurs conseillers municipaux.

Pour résoudre ce casse tête, un guide vient de paraitre à destination des concepteurs des projets municipaux, afin de les épauler dans leur tache. Edité par le Réseau des Agences Régionales de l’Energie et de l’Environnement, ce document donne des pistes pour construire un projet donnant du sens à l’action territoriale.

Depuis 2008, la crise économique que traversent la plupart des pays dit développés a montré justement les limites de ce modèle de développement et sa non-durabilité. Crise sociale qui perdure, crise écologique qui progresse, les signaux d’alertes doivent susciter des initiatives concrètes pour inverser la tendance : initiatives nationales ou internationales, certes, mais aussi, et avant tout, des volontés locales pour agir concrètement. « Penser global, agir local », c’est la devise du développement durable et le levier principal à actionner.

C’est notamment au travers de la mise en œuvre des Agenda 21 que cette action locale se traduit. Entre 2007 et 2012, le nombre des Agenda 21 locaux en France est passé de 200 à plus de 900, dont la plupart sont portés par les communes. Durant cette période, on a pu voir les pratiques changer, les actions se multiplier. Ces expériences ne demandent qu’à être dupliquées et adaptées dans chaque territoire.

Les campagnes municipales sont donc l’occasion de mettre le développement durable au cœur des projets de villes. Pour construire ce projet, le Réseau des Agences Régionales de l’Energie et de l’Environnement livre des pistes à suivre.


Cadre de vie, urbanisme, action sociale, éducation, économie locale, énergie, santé, alimentation, déplacements, tous les domaines de la vie publique sont à envisager sous un volet environnemental.

Il faut par exemple encourager l’économie sociale et solidaire via notamment le développement de circuits courts de production et de consommation. Cela permet de favoriser une économie territoriale et durable : réseaux d’entraides, insertion sociale, filières professionnelles locales, système d’échanges locaux, Amap, monnaies locales sont les pistes à explorer.

De même l’action sociale doit permettre à chacun de satisfaire ses besoins essentiels (santé, logement, éducation, alimentation…) par la présence de services sociaux sur le territoire, ou de logements d’urgence économes en énergie.

Les projets peuvent faire valoir la clause du mieux-disant social et environnemental dans les programmes de travaux. Ils peuvent aussi s’engager à soutenir les entreprises sur la mise en place de programmes de formation des personnes en insertion.

On peut également citer en vrac la préservation de la ressource en eau, le développement des modes de déplacements doux, ou l’accompagnent de la rénovation des bâtiments vers moins de consommation d’énergie et d’eau.

Le guide propose de nombreuses autres pistes autour de l’accès à la culture, de la préservation du patrimoine naturel, de l’engagement des jeunes ou de l’éco-citoyenneté.

Les possibilités d’agir de manière responsable sur son territoire sont nombreuses. Elles couvrent l’ensemble des compétences des collectivités locales et s’appuient sur l’expérience de nombreuses d’entre elles.

Proposé sous une forme interactive, le guide permet d’explorer plus en détails certains aspects des solutions expérimentées. Un réseau de retours d’expériences régionales est également à disposition sur les sites régionaux mutualisant les initiatives.

Que vous participiez à un projet municipal, ou que vous soyez simplement un citoyen désirant inciter ses élus à mieux prendre en compte le développement durable, le Guide « Développement durable : une opportunité à saisir« doit vous permettre de faire de cette question la priorité des politiques publiques.

Pour plus d'informations :

- RARE, les sites régionaux

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Dans le Marin du 31 janvier 2014 : La détresse des civelliers

 Civellier à l'arrêt dans la Sèvre Niortaise (Pont du Braud)

Quotas atteints et marché déprimé : la pêche à la civelle à l’arrêt

Sur toute la façade atlantique, les quotas de civelle pour la consommation humaine ont été atteints en quelques semaines. Mais le marché n’a pas suivi, et la profession est en plein marasme. « Je n’ai jamais vu autant de civelles en plus de trente ans de pêche », témoigne Thierry Quéméner, président de la commission des milieux estuariens et amphihalins (CMEA) du Comité national des pêches maritimes.

Mais à cause des faibles prix de l’alevin d’anguille (270 euros le kilo au mieux), la profession voit sa rentabilité s’effondrer. Une pétition partie de Charente-Maritime a recueilli 250 signatures sur les 550 licenciés français. Remise à la direction régionale de la mer du sud Atlantique à Bordeaux, elle vise à obtenir l’ouverture du marché asiatique pour faire remonter les prix. Mais cette option nécessitera un agrément de l’Union européenne et l’accord de la Cites, l’organisation internationale sur le commerce des espèces en voie de disparition. Le comité régional des pêches des Pays de la Loire a décidé, lors d’une réunion tenue à Beauvoir le mercredi 29 janvier, d’ajouter un cahier de doléances atteignables plus rapidement.

Les discussions se poursuivront d’ici la prochaine réunion de la CMEA, le 10 février. Mais d’ici là, les civelliers n’excluent pas des actions. Source : Le Marin

Également dans ce numéro du marin :
  • PCP. Accord trouvé sur le financement,
  • la commande d’un nouveau navire pour la Scapêche et les projets de la Compagnie des pêches à Saint-Malo,
  • l’inquiétude des pêcheurs de bar nordistes,
  • l’érosion inquiétante du littoral aquitain,
  • les problèmes concernant l’attribution des licences de thon rouge en Méditerranée,
  • la baisse des apports sous la criée de Boulogne,
  • Commission Océan mondial : Changement de représentant américain,
  • Cros Jobourg. 675 opérations en 2013,
  • Politique. Le parti de Gauche dévoile son programme maritime,
  • Eaux urbaines. Nouveau rappel à l’ordre européen à la France,
  • Energies marines. L’Europe crée un forum,
  • Protection de l’environnement. Agréments renouvelés pour Greenpeace France et Robin des Bois,
  • A la une : « EMR : comment stocker l’électricité ? »

Cliquer Ici pour lire le Marin ou aller dans le Kiosk

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Participez à l'enquête consommateur Labelfish sur l'étiquetage et la traçabilité des produits de la pêche !

http://labelfish.eu/

Dans le cadre du projet européen Labelfish sur la traçabilité des produits de la mer, vous pouvez participer, en tant que consommateur de produits de la mer, à une enquête sur l'étiquetage et la traçabilité des produits de la pêche. Votre participation est précieuse pour les scientifiques. N'hésitez pas à transmettre ce message dans votre entourage ou vos réseaux !

Dans le cadre du projet européen Labelfish (Atlantic network on genetic control of fish and seafood labelling and traceability - projet Interreg Région Atlantique) auquel participe Ifremer,  une enquête "consommateurs" sur l'étiquetage et la traçabilité des produits de la pêche est réalisée. En effet, l'un des aspects du projet Labelfish est d'évaluer la situation en ce qui concerne l'étiquetage des produits de la pêche dans les pays membres du projet en évaluant, en particulier, les attentes des consommateurs et leurs niveaux de connaissances sur l'étiquetage et la traçabilité des produits de la mer.

Participez dès à présent en cliquant ici !

Nous vous remercions par avance de prendre quelques minutes pour remplir ce questionnaire dont les résultats sont importants pour le projet.

Communiqué de l'Ifremer

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Pêche en eaux profondes : une méthode controversée

TF1 - Le 20 heures du 30 janvier 2014

2min 54s - à 20h35

La pêche en eaux profondes qui consiste à laisser traîner des filets à 1500 mètres de profondeur est accusée de détruire un milieu fragile et encore méconnu. Le groupe Intermarché qui possède des chalutiers spécialisés dans cette pêche s'est engagé aujourd'hui à limiter les captures. Rencontre exceptionnelle avec ces pêcheurs des profondeurs à Lorient.

Source : Pêche en eaux profondes : une méthode controversée sur WAT.tv

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Le 30 Janvier 2014

Marché européen du poisson blanc. L’AIPCE publie son étude Finfish 2013

L’Association européenne des négociants et transformateurs de poisson (AIPCE–CEP) a publié son rapport annuel Finfish en décembre 2013. Il montre que l’offre totale de poissons vers l’UE en 2012 a baissé de 3 %, pour atteindre 13,7 millions de tonnes. La consommation de poisson a chuté de près de 4 % en 2012, enregistrant son niveau le plus bas depuis la formation de l’UE25. Les exportations ont baissé de 13,7 % pour atteindre 1,870 million de tonnes. La dépendance à l’égard des importations de poissons est restée stable, à un peu plus de 64 % (8,8 millions de tonnes).

Source : Agritrade

L’AIPCE avertit que la concurrence pour le poisson et les produits de la mer est maintenant mondiale. Les marchés tels que la Chine continuent de se développer et exportent moins en raison d’une demande interne croissante. Les nouveaux marchés, tels que le Brésil, ne sont pas encore totalement développés : « à long terme, nous devons garder à l’esprit que l’amélioration des revenus et du niveau de vie dans ces pays débouchera très probablement sur une consommation de poisson plus importante et la concurrence pour le poisson s’intensifiera à mesure que les bons produits s’établiront dans ces marchés ».

Le thon est devenu une des principales espèces consommées et le cabillaud reste le poisson blanc préféré. Il apparaît qu’une part importante du thon est capturée par les navires de l’UE débarquant le thon pour transformation et mise en conserve dans les unités de transformation locales des pays tiers avant que les produits ne soient exportés vers l’UE. Les conserveries de l’UE (principalement l’Espagne et l’Italie) dépendent de plus en plus des importations de thon surgelé (entier et en filets) en tant que matière première.


Le rapport conclut que les « importations sont le pilier de l’industrie européenne de la transformation. Dans le contexte d’un environnement réglementaire complexe (…) un marché florissant pour le poisson et les produits de la mer dans l’UE est mieux desservi par un secteur de la pêche dynamique et durable dans l’UE et autorisant en parallèle l’utilisation de ressources bien gérées d’un peu partout dans le monde ».

Cliquer Ici pour télécharger l'étude "AIPCE Finfish Study 2013, 23 décembre 2013"

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Le 29 Janvier 2014

Boulogne-sur-Mer reste le premier port de pêche français en tonnage... mais plus en valeur


Boulogne-sur-Mer a enregistré, en 2013, un tonnage de pêche fraîche en halle à marée de 33 003 tonnes. Bien qu’en recul de 9% par rapport à 2012, Boulogne-sur-Mer confirme ainsi sa position de premier port de pêche français en termes de tonnage devant Lorient et Le Guilvinec. Mais, pour la première fois depuis des décennies, le port nordiste a été devancé par Lorient, en valeurs.

Source : La Voix du Nord

La pêche fraîche a représenté 66,108 millons d’euros en 2013, contre 76,131 millions d’euros en 2012. Le prix moyen s’élève à 2 euros/kg contre 2,11 €/kg en 2012, soit un retrait de 5 %.

Ce phénomène s’explique en partie, comme en 2012, par un raidissement sur le marché mondial des produits aquatiques toujours impacté par la situation économique difficile des grands marchés importateurs.

D’autre part, les espèces principalement débarquées au port de Boulogne-sur-Mer (merlan, lieu noir, maquereau) ont vu leur prix moyen se stabiliser ou diminuer. Ces espèces ont, par ailleurs, une valeur marchande moindre comparativement à d’autres espèces comme la lotte ou la langoustine, débarquées sur d’autres ports. D’autres espèces ont connu une augmentation de leur prix (hareng, coquille Saint-Jacques). La sole a, quant à elle, vu son prix moyen diminuer de près de 13 %....

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Le 28 Janvier 2014

Quand le débat sur la pêche touche le fond …

En décembre dernier est intervenu un vote au Parlement européen, qui prolonge, en l’encadrant, la pêche aux espèces de grands fonds. A la suite de ce vote, le débat sur la pêche de grands fonds déjà très présent dans les médias au cours des derniers mois a connu une résonance et une tournure très particulières de la part de certaines ONG Environnementalistes.

Il est parfaitement légitime de débattre publiquement de l’avenir d’une pêcherie et les ONGE sont dans leur rôle lorsqu’elles attirent l’attention sur les conséquences possibles pour l’environnement marin, d’une pêcherie très spécifique. Mais la Mission de la Mer considère que les conditions de ce débat n’ont pas permis qu’il se fasse dans la dignité et le respect des personnes.

Il est indigne de manipuler l’opinion par une propagande agressive qui va jusqu’à comparer la pêche de grands fonds à une bombe atomique.

Il est indigne de considérer que les scientifiques, qui suivent cette pêcherie et estiment qu’elle peut se poursuivre avec un encadrement, sont des incompétents vendus aux intérêts de la pêche industrielle.

Il est indigne de considérer que les élus qui défendent ces emplois soient considérés comme coupables de conflits d’intérêts alors qu’ils sont les représentants démocratiquement désignés des territoires qu’ils défendent.

Il est indigne de considérer comme secondaire et sans grand intérêt l’avenir de l’emploi de centaines de personnes en mer et à terre ainsi que l’avenir d’un port.

Il est indigne de suggérer que les militants ou responsables d’ONG, en désaccord avec les campagnes médiatiques des ONGE, agissent en fonction de financement occultes alors qu’ils interviennent bénévolement, ce qui est loin d’être le cas de ceux qui les critiquent.

Il est indigne de considérer qu’un vote démocratique puisse être remis en cause parce qu’il ne correspond pas à vos souhaits.

Il est indigne de ne pas prendre en considération la parole des premiers concernés, les travailleurs de la mer, qui exercent leur emploi dans des conditions particulièrement difficile et souvent dangereuses.

Il est temps que le débat sur l’avenir de la pêche retrouve un peu de sérénité et se recentre sur l’avenir des hommes et des femmes qui en vivent, dans le respect de leurs droits et de leurs responsabilités.

La Mission de la Mer

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Le 27 Janvier 2014

Comment valoriser la diversité des espèces débarquées en Bretagne ?

Du Bateau à l'assiette. Comment mieux valoriser les produits de la mer bretons ? Le projet Cogepêche s'attache à trouver des pistes de valorisation pour les captures bretonnes.

Source : Le Marin

Saisonnières, très variées, les captures des Bretons ne rencontrent pas forcément le succès qu’elles méritent, se heurtant à une demande trop concentrée sur quelques produits. Comment faire mieux ? Des pistes sont dégagées par le projet Cogepêche. Elles ont été présentées lors du colloque organisé par Agrocampus, le 20 novembre 2013 : « Du bateau à l’assiette, comment mieux valoriser les produits de la mer bretons ? », dont les présentations viennent d’être mises en ligne.

Ce projet, porté par Normapêche Bretagne, rassemble des producteurs et des entreprises de commercialisation et de transformation des produits de la mer.

Après une étude des tendances générales de consommation des produits de la mer frais (2008-2009), puis l’analyse des stratégies de mise en marché des mareyeurs, poissonniers dépendants, de la grande distribution et d’autres filières comparables (2011-2013), les acteurs s’attellent aux propositions.

Il s’agit de « concilier les comportements et les attentes des consommateurs avec les contraintes des distributeurs et les pratiques des différents acteurs de la filière pêche ». Le programme s’achèvera aussi sur la mise en place d’outils de formation aux professionnels de la filière.

Cliquer Ici pour Accéder aux rapports détaillant les résultats du projet Cogepêche et aux présentations des intervenants du colloque

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Le 25 Janvier 2014

Pollutions marines par hydrocarbures. Alain Cadec interpelle le parlement européen

Lors d'un débat au Parlement européen, sur la sécurité maritime, le député européen Alain Cadec (UMP) a demandé la reconnaissance des dommages écologiques par le droit de l'Union européenne.

Source : Le Télégramme

L'élu costarmoricain, vice-président de la Commission européenne de la pêche, a été pendant huit ans président de Vigipol. Pour lui, « la pollution marine par hydrocarbures est un des fléaux qui présente des difficultés énormes de prévention et de réparation, pour cause de vide juridique dans le droit international.

Au niveau européen et international, les dispositions existantes ne suffisent pas à reconnaître des dommages purement écologiques causés par les catastrophes naturelles. Or, leur reconnaissance est essentielle à la préservation de nos territoires littoraux ».


The impact of oil and gas drilling accident on EU Fisheries

Cristina Gómez, David R. Green
Aberdeen Institute for Coastal Science and Management, University of Aberdeen, Scotland

Note du Parlement Européen

Clique Ici pour télécharger la Note d'information


Abstract
Accidents occurring offshore in relation to the Oil and Gas (O&G) industry may produce significant damaging effects on the marine environment, and particularly on the fishing and aquaculture industries.

The economic cost of the impact that major offshore accidents have on fisheries is most frequently assessed with the Social Cost method, accepted by the current international compensation framework. The cost of the impact of minor incidents is evaluated by the Compensation mechanism, and therefore known by the value of settled claims. Recently approved European legislation aims to maximize safety conditions in all stages of the offshore O&G industry, minimizing the number of incidents and alleviating harmful impacts to the environment....

Lire aussi l'analyse du WRM : Forêts, pétrole et énergie: il est temps de récupérer nos gouvernements !

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À la une du marin du 24 janvier : « La CFTO commande deux thoniers-senneurs » 

Le marin consacre son sujet d’ouverture à la commande, par la Compagnie française du thon océanique, de deux thoniers-senneurs. Des navires que le deuxième armement européen dans sa spécialité va faire construire en Espagne.

Également dans ce numéro du marin : 

* revers de Piriou face à des chantiers ibériques déchainés,
* lancement du projet d’un côtier de 12 mètres innovant, 
* échouement de L’Estran à Saint-Guénolé,
* demande des chalutiers des Bouches-du-Rhône de pêcher dans la bande des 3 milles,
* "Bugaled Breizh"  Le Drian promet son appui aux familles des victimes,
* secours. SNSM et privé veulent une clarification,
* import. le coût humain derrière la crevette du Bangladesh,
* Océan Indien. CSL équipera la surveillance des pêches,
* alliance Areva - Gamesa en matière d’éolien offshore,
* très bons résultats de Fountaine-Pajot, 

Cliquer Ici pour lire le Marin ou aller dans le Kiosk

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Le 24 Janvier 2014

Petits métiers de Méditerranée : Thon rouge, anguille et boues... 

Thon rouge : la région Paca s’estime pénalisée 

Soupçonnant un manque d’équité, les représentants des pêcheurs de la région Paca demandent plus de transparence dans l’attribution des autorisations de pêche du thon rouge.

Source : Le Marin

Dans un courrier adressé à la directrice des Pêches maritimes et de l’aquaculture, Cécile Bigot, le président du comité régional des pêches, Christian Molinero, s’interroge sur la liste des nouveaux entrants dans la pêche de thon rouge dans la catégorie des petits métiers, diffusée le mercredi 22 janvier.

Il déplore un manque d’information sur l’identité des « sortants » des Autorisations européennes de pêche de 2013 et s’interroge sur le respect rigoureux des critères d’attribution par les 18 entrants.

Le CRPM provençal se demande en fait si la direction des Pêches n’a pas été plus laxiste avec les petits métiers languedociens, qui ont manifesté à plusieurs reprises et sont parfois partis pêcher sans autorisation. Et s’il n’a pas eu « tort de faire confiance en une administration qui ne souhaite pas que l’opacité se lève (…), tort de croire que nous pouvions être entendus sans brûler des pneus ».

Christian Molinero demande donc à Cécile Bigot de « démontrer aux pêcheurs de Méditerranée que l’équité règne ».

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Situation des petits métiers suite au phénomène environnemental de boues

Question écrite n° 08218 de M. Marcel Rainaud (Aude - SOC)

publiée dans le JO Sénat du 19/09/2013 - page 2691

M. Marcel Rainaud attire l'attention de M. le ministre délégué auprès du ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie, chargé des transports, de la mer et de la pêche sur la situation des petits métiers à la suite du phénomène environnemental des boues.

La saison de pêche 2013 a été particulièrement difficile pour les petits métiers, au-delà des problèmes qui affectent la ressource (diminution de certaines espèces, blocage des droits d'accès au thon rouge, etc.).

Ils sont touchés par un phénomène environnemental d'une ampleur exceptionnelle : la présence continuelle et en très grande quantité de boues qui recouvrent et dégradent leurs matériels (filets, nasses, casiers, etc.) et entravent la capacité de capture. Cette situation est constatée dans les eaux côtières depuis le début du mois de juillet 2013 sur la presque totalité du littoral de la région Languedoc-Roussillon. L'origine de ces boues, qui surviennent parfois lors des fortes chaleurs estivales, leur est inconnue. D'habitude, elles disparaissent au bout de quelques jours mais, cette année, les petits métiers reconnaissent une persistance inhabituelle et inquiétante de cette boue. Des analyses de prélèvements effectués à Valras-Plage et Palavas sont en cours par les services de l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (IFREMER) et les résultats sont attendus pour les prochains jours.

Quoi qu'il en soit, cette situation a fortement aggravé une saison de pêche déjà peu productive pour beaucoup de petits métiers. Les résultats d'exploitations sont catastrophiques et fragilisent un peu plus la situation de ces entreprises. Pour toutes ces raisons, les petits métiers souhaitent, en partenariat avec les instances professionnelles de la pêche et les représentants politiques, une démarche de compensation du préjudice subi par les petits métiers (aide exceptionnelle, exonération de charges ou autres solutions). Ils proposent que soit attribuée à la « caisse intempérie » une dotation d'État supplémentaire exceptionnelle sur l'exercice en cours.

De plus, en complément, il souhaiterait savoir si l'accès aux aides européennes de minimis prévues par le règlement de 2007 est toujours possible dans la mesure où son champ d'application, précisé dans l'article premier, n'exclue pas les effets des aléas naturels. En outre, les petits métiers constatent que certaines aides d'urgence ont été débloquées pour les segment chalutiers ou thoniers ; ils souhaitent donc obtenir un soutien pour leur segment, qui représente plus de 80 % de la flotille et qui demeure quasiment exempt de tout mécanismes de subvention.

Il souhaiterait donc connaître les intentions du Gouvernement sur cette situation.

Réponse du Ministère chargé des transports, de la mer et de la pêche

publiée dans le JO Sénat du 23/01/2014 - page 232

Le ministre chargé des transports, de la mer et de la pêche a bien pris note des demandes des petits métiers de Méditerranée, par exemple le maintien des dates de pêche pour l'anguille, une pêcherie traditionnelle et artisanale, et la pêche du thon rouge, pour laquelle les quotas ont été doublés en 2013. Par ailleurs, le ministère chargé des transports, de la mer et de la pêche doit mettre en œuvre une réglementation européenne contraignante pour la pêche en Méditerranée, votée en 2006, en étroite concertation avec les représentants professionnels de la pêche. Les plans de gestion pour les petits métiers font partie des priorités, afin de permettre le maintien des pratiques de pêche traditionnelle. Concernant plus particulièrement le phénomène naturel de boues auquel ont été confrontés certains pêcheurs durant la période estivale, il est assez répandu dans plusieurs régions, notamment au large des côtes basques et landaises. Les aléas climatiques font malheureusement partie intégrante de l'activité de pêche. Il faut travailler à comprendre ce phénomène, en déterminer les causes et réfléchir aux actions curatives. C'est d'ailleurs ce que font les pêcheurs basques et les instituts scientifiques locaux, à travers une étude actuellement en cours. Les informations disponibles auprès du comité départemental des pêches des Pyrénées-Atlantiques et du comité régional des pêches maritimes du Languedoc-Roussillon pourraient être mises en commun, pour plus d'efficacité. Ces projets d'études peuvent être financés soit dans le cadre de projets pilotes, soit par l'intermédiaire du fonds privé France filière pêche, géré par les professionnels de la pêche eux-mêmes. Le centre de l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer) de Sète a été également saisi de ce problème. En revanche, la question des indemnisations est difficile à traiter en l'absence de préjudice précisément avéré ou de données précises. Plusieurs dispositifs sont prévus pour aider les pêcheurs en difficulté à cause d'aléas climatiques. Le Comité national des pêches gère, par exemple, une caisse d'indemnisation chômage-intempéries. Cependant, elle ne prévoit pas d'indemnisation pour les aléas subis en raison de boues colmatant les filets. Des évolutions réglementaires pourraient être étudiées sur l'initiative des professionnels de la pêche, qui gèrent eux-mêmes cette caisse. Le fonds privé France filière pêche dispose également d'une enveloppe financière annuelle importante, permettant de financer des projets collectifs, mais aussi de participer au financement d'investissements à bord de navires de pêche. Le ministère souhaite poursuivre le dialogue, apaiser l'ensemble de la filière pêche du Languedoc-Roussillon, mettre autour de la table les différents métiers de la Méditerranée. C'est le message qui a été porté auprès des différents représentants de la pêche du Languedoc-Roussillon lors du passage du ministre chargé des transports, de la mer et de la pêche à Montpellier en marge des Assises de l'économie maritime.

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Le 23 Janvier 2014


Cliquer Ici pour accéder au courrier envoyé par le Comité Régional des Pêches

Pour en savoir plus :

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Situation des patrons et marins pêcheurs de la Méditerranée

Source : Question au Sénat

Question écrite n° 02327 de M. Roland Courteau (Aude - SOC)

publiée dans le JO Sénat du 11/10/2012 - page 2206

M. Roland Courteau attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt sur la situation des patrons et les marins pêcheurs de la Méditerranée, confrontés à une grave crise qui pourrait entraîner la disparition de cette activité économique dans de nombreux ports.

Il lui indique que dans le cadre de cette pêche artisanale spécifique à la Méditerranée, les représentants de cette profession ont souhaité lui faire part de leur grand désarroi et de leur exaspération, face à une situation qui se dégrade de jour en jour avec, notamment, le surcoût induit par le prix du gazole qui ne cesse d'augmenter.

Il lui précise qu'à cette situation déjà extrêmement difficile, s'ajoutent la demande de remboursement des aides obtenues, entre 2004 et 2006, dans le cadre du FPAP (Fonds de prévention des aléas à la pêche), ainsi que le problème de la raréfaction des poissons (sardines et anchois) suite aux pollutions. Il lui fait notamment remarquer qu'à ce jour, la vente des produits de la pêche ne permet plus aux patrons pêcheurs de couvrir les frais de carburant et d'entretien du bateau ainsi que le paiement des matelots.

Ces mêmes professionnels se sentent abandonnés et qualifient « d'euthanasie douce des chalutiers » les mesures qui leurs sont proposées.

En fait, il lui indique que le problème essentiel se situe au niveau du prix du carburant qui est de l'ordre de 75 centimes d'euro le litre. Dans ces conditions, les recettes journalières provenant de la vente de leur pêche sont systématiquement inférieures aux dépenses de carburant. Dès lors, et si l'on veut tenir compte des spécificités de la pêche en Méditerranée et s'il y a, de la part des pouvoirs publics, une réelle volonté à maintenir cette activité, la seule solution qui doit prévaloir réside dans un dispositif qui permettra d'aboutir à un prix du carburant qui soit de l'ordre de 40 centimes d'euro le litre.

Il rappelle qu'il y va de la pérennité de cette activité sur l'ensemble des ports de la Méditerranée et donc du maintien des quelque 400 emplois directs et des 1 200 emplois indirects qui y sont liés.

Il lui demande donc que toutes mesures soient étudiées et décidées dans les plus brefs délais afin de parvenir à une solution sur ce problème majeur du prix du carburant.

Réponse du Ministère chargé des transports, de la mer et de la pêche



publiée dans le JO Sénat du 23/01/2014 - page 231

Depuis plusieurs années les entreprises de pêche méditerranéennes font face à une situation financière extrêmement difficile, confrontées non seulement au renchérissement du coût du gazole, mais également à un effondrement du stock de petits pélagiques dû essentiellement, selon les scientifiques, à une dégradation quantitative et qualitative du phytoplancton. Ces difficultés sont renforcées par l'obligation de rembourser des aides reçues du fonds de prévention des aléas à la pêche (FPAP). Le Gouvernement a pleinement conscience des spécificités et des difficultés de la pêche méditerranéenne. Pour répondre aux attentes des professionnels et permettre d'adapter la flotte à la ressource disponible, plusieurs plans de sortie de flotte (PSF) spécifiques pour les navires pêchant au chalut en Méditerranée ont été ouverts. De même, plusieurs périodes d'arrêt biologique indemnisées ont également été proposées aux chalutiers en Méditerranée : en 2011, en 2012 et en 2013. Ces mesures devraient permettre une meilleure gestion de la ressource tout en aidant les entreprises dans cette conjoncture difficile. Il convient également de mentionner la création de l'association interprofessionnelle privée France Filière Pêche (FFP) pour gérer un fonds privé, abondé par la grande distribution à hauteur de 30 millions d'euros pendant les prochaines années, qui permet de soutenir des actions favorisant la rentabilité des armements et la durabilité de la pêche (économie d'énergie, engins sélectifs...) et de mieux promouvoir et valoriser les produits français par le lancement d'une marque collective « pavillon de France ». Son budget conséquent émanant de fonds exclusivement privés est une grande force, à l'heure où certains marins pêcheurs doivent rembourser des aides d'État déclarées illégales par la Commission européenne. En effet, concernant les aides du FPAP, l'État est dans l'obligation de les faire rembourser par les entreprises qui poursuivent leur activité de pêche. En effet, ces aides avaient été mises en œuvre par un syndicat interprofessionnel entre 2004 et 2008 pour compenser les prix très élevés du gazole. Les avances de l'État au fonds n'ayant pu lui être remboursées compte tenu de la hausse ininterrompue des prix, elles sont devenues de fait des aides d'État que la Commission européenne a déclarées illégales et incompatibles avec le Traité de l'Union européenne et dont elle a exigé le remboursement. Des réflexions sont en cours afin d'examiner toutes les mesures envisageables et eurocompatibles permettant de soutenir au mieux l'activité des marins pêcheurs et l'emploi sur les régions littorales.

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Le 22 Janvier 2014

Innovation. Un bateau de pêche du futur conçu à Paimpol


Un bateau de pêche écologique et ergonomique qui prendra aussi bien soin du marin que de l'environnement : c'est le projet Sérénité présenté ce mercredi matin à Paimpol. Une innovation bretonne qui pourrait séduire la France entière.

Source : Le Télégramme

Marin pêcheur dans l'âme, aujourd'hui armateur, Yannick Hémeury voit l'avenir de la pêche côtière avec Sérénité. C'est le nom de son projet de navire du futur. Coque à étrave inversée, motorisation hybride diésel-électrique, position ergonomique debout à tout endroit pour le marin. Le premier bateau sera construit à Pont-L'abbé. A terme un chantier naval entre Paimpol et Pontrieux est espéré.

Bientôt utilisé partout en France

Ce mercredi matin, le projet était présenté officiellement à la maison des plaisanciers de Paimpol. Jeudi, le conseil national des pêches et le premier ministre auront le dossier sur leurs bureaux. Toute la Région Bretagne et les quatre départements s'engagent, au même titre que l'Etat et L'Europe. Et les comités des pêches de l'Hexagone devraient suivre. En Languedoc-Roussillon, pour la sardine en Méditerranée, des contacts de professionnels sont déjà pris ainsi qu'en Aquitaine pour les fileyeurs dans le bassin d'Arcachon. La Corse et la région PACA vont être elles aussi sollicitées.

Pour plus d'informations en photos et vidéo : Le Télégramme

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Le 21 Janvier 2014

Renforcer la réaction de l'UE face aux importations déloyales

Un projet visant à réformer les instruments de protection commerciale de l'UE, afin d'intensifier ses efforts pour lutter contre les importations qui font l'objet d'un dumping ou de subventions de pays tiers, a été adopté le 21 janvier 2014 en commission du commerce international du parlement européen. Les députés ont invité l'UE à améliorer sa méthode de calcul des droits antidumping pour tenir compte des éléments environnementaux, sociaux et de développement, et aider les PME qui ont des difficultés à tirer profit de ces instruments....

Et les importations qui bafouent les droits de l'homme ?

Le coût humain derrière la crevette importée du Bangladesh

Si la crevette du Bangladesh nous arrive si peu chère, c’est que derrière, les droits de l’homme sont bafoués. L’Environmental Justice Foundation (EJF) a sorti, le 16 janvier, un rapport et un film accablants, témoignages et analyses à l’appui.

Source : Le Marin

Le Bangladesh est l’un des dix premiers exportateurs de crevettes. C’est sa deuxième source de devises après l'industrie du vêtement. Mais les conditions de travail y sont abusives : absence de sécurité, santé en danger, exploitation des enfants, servitude pour dette, retenue de salaires, salaire excessivement bas, violence verbale, heures excessives…

La demande mondiale pour une offre abondante de crevettes bon marché a causé l’expansion rapide de cette industrie et des lacunes réglementaires importantes, explique l’EJF. Car le secteur est en majorité informel, et la chaîne d’approvisionnement bien peu transparente.





L’EJF appelle à un engagement des acheteurs, en Europe et aux États-Unis, pour faire cesser ce travail forcé ou servile. Qu’ils fassent pression pour que cette industrie soit encadrée et que la population du Bangladesh ne souffre plus de ces abus mais puisse bénéficier de cette ressource naturelle.

Renforcer la réaction de l'UE face aux importations déloyales

Source : Europarlement / Communiqué de presse - Commerce extérieur/international − 21-01-2014 - 14:59

Un projet visant à réformer les instruments de protection commerciale de l'UE, afin d'intensifier ses efforts pour lutter contre les importations qui font l'objet d'un dumping ou de subventions de pays tiers, a été adopté en commission du commerce international. Les députés ont invité l'UE à améliorer sa méthode de calcul des droits antidumping pour tenir compte des éléments environnementaux, sociaux et de développement, et aider les PME qui ont des difficultés à tirer profit de ces instruments.

"Il s'agit d'une proposition en faveur d'une réforme ambitieuse des instruments de protection commerciale au sein de l'Union européenne. Nous étions largement d'accord pour améliorer la proposition afin d'accroître la transparence, le principe de responsabilité et la vitesse de réaction, mais aussi dans le but de répondre aux inquiétudes des PME qui estiment qu'il est extrêmement onéreux et compliqué de participer à des enquêtes antidumping à l'heure actuelle. Le principe sous-jacent du calcul des niveaux des droits antidumping nous a divisé et cette question devra désormais être clarifiée par un vote en plénière", a affirmé le rapporteur Christofer Fjellner (PPE, SE), après l'adoption du texte en commission du commerce international par 24 voix pour, 6 voix contre et aucune abstention.

Le dumping social et environnemental devrait entrer en ligne de compte

Lors du vote en commission ce mardi, les députés ont proposé que l'UE modifie les règles afin de pouvoir imposer des droits plus stricts sur les biens importés qui font l'objet d'un dumping ou de subventions si le pays exportateur "ne présente pas un niveau suffisant de normes sociales et environnementales", sur la base des conventions en matière d'environnement et de droits du travail.

Parallèlement, l'UE devrait appliquer des droits plus modérés (en utilisant la "règle du droit moindre") lorsque les biens subventionnés proviennent d'un pays moins avancé qui souhaite atteindre ses "objectifs de développement légitimes".

Défendre les intérêts des petites entreprises

Les députés soulignent qu'en raison de leur complexité et leurs coûts, les enquêtes antidumping et antisubventions sont presque exclusivement ouvertes par les grands acteurs de l'industrie. En revanche, les petites et moyennes entreprises (PME) sont désavantagées en termes d'accès aux instruments de protection commerciale de l'UE. Selon les parlementaires, un service d'aide aux PME pourrait résoudre le problème. Ce service aiderait les PME à introduire une plainte, à satisfaire aux seuils nécessaires pour ouvrir une enquête et à présenter les preuves du dumping et des dommages causés par les importations déloyales.

Les députés ont également proposé que, dans les secteurs composés essentiellement de PME, les périodes d'enquête coïncident avec l'année budgétaire et qu'il soit possible d'imposer des droits plus élevés sur les importations de biens faisant l'objet d'un dumping ou de subventions.

Réagir plus rapidement face aux importations déloyales

Dans leurs amendements, les députés de la commission du commerce international ont suggéré que l'UE puisse répondre plus rapidement aux pratiques commerciales déloyales et que les enquêtes antidumping et antisubventions soient limitées à neuf mois (contre 15 mois dans la proposition initiale). Ils souhaitent également que des droits antidumping provisoires soient imposés dès six mois après l'ouverture de l'enquête (contre neuf mois dans la proposition initiale).

Contexte

La législation actuelle sur la protection commerciale de l'UE remonte à 1995. Depuis, les relations commerciales de l'Union avec les pays tiers ont énormément changé et la chaîne de valeur est devenue plus globale. La proposition de réforme vise à rendre la législation de protection commerciale de l'UE plus efficace, à l'adapter aux défis et aux systèmes commerciaux d'aujourd'hui, ainsi qu'à accroître la transparence et l'accès des entreprises européennes.

La plupart des enquêtes antidumping et antisubventions lancées par l'UE concernent la Chine.

Prochaines étapes

Les propositions de la commission parlementaire seront mises aux voix en plénière, probablement lors de la première session de février, afin de donner aux députés un mandat pour débuter les négociations avec le Conseil. L'objectif est de conclure une nouvelle législation avant la fin de la législature actuelle....

Projet de rapport sur la proposition de règlement du Parlement européen et du Conseil modifiant le règlement (CE) n° 1225/2009 du Conseil relatif à la défense contre les importations qui font l'objet d'un dumping de la part de pays non membres de la Communauté européenne et le règlement (CE) n°597/2009 du Conseil relatif à la défense contre les importations qui font l'objet de subventions de la part de pays non membres de la Communauté européenne (COM(2013)0192–C7-0097/2013–2013/0103(COD))

Exposé des motifs

Introduction

La proposition de la Commission, qui vise à moderniser à la fois le règlement antidumping et le règlement antisubventions, comprend quatre changements principaux: la suppression de la règle du droit moindre dans les affaires antidumping où se produisent des distorsions structurelles du marché des matières premières et, dans toutes les affaires antisubventions, l'obligation pour les producteurs de l'Union de coopérer aux enquêtes engagées d'office, le remboursement des droits perçus pendant les réexamens au titre de l'expiration des mesures et le délai de deux semaines avant l'introduction des droits provisoires, communément dénommé "clause d'expédition". Les arguments de la Commission se fondent sur un triple objectif: accroître l'efficacité des instruments, réduire la menace de rétorsion de la part de pays tiers et renforcer la transparence et la prévisibilité. Le rapporteur se réjouit de ces trois objectifs et estime qu'ils doivent être combinés afin de maintenir la confiance du public dans les instruments. Le rapporteur souhaite par conséquent donner un aperçu du cœur du projet de rapport en soulevant les questions ci-dessous.

Dans quelle mesure la proposition de la Commission garantit-elle une utilisation efficace des instruments?

Cliquer Ici pour télécharger le projet de rapport

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Le 20 Janvier 2014

Vos clients attendent le Skrei de Norvège

Grâce au magazine « Mer & Tendances » publié à 60 000 exemplaires et distribué gratuitement par les Artisans Poissonniers dans la France entière, le Skrei de Norvège a été valorisé auprès des consommateurs.

Écrit par Union Nationale de la Poissonnerie Française.

Les lecteurs sont séduits par les recettes proposées, le caractère exceptionnel du produit et le label qui garantit sa qualité.

Nous vous invitons donc à vous inscrire à l’Opération « Skrei de Norvège 2014 » pour rentrer dans le challenge et ne pas vous faire dépasser par d’autres poissonneries.

Votre commerce doit être aussi dynamique que celui de votre concurrent. Des affiches, des piques produits, des dépliants-recettes et des guirlandes mettront en valeur l’offre.

Retrouvez ci-dessous et ci-joint les 4 pages consacrées au Skrei de Norvège dans le magazine. Téléchargez la version en ligne du Magazine « Mer et Tendances »  N°1 Décembre-Mars 2014

Tous les renseignements et les modalités d’inscriptions ici.

Note personnelle : A quand un concours pour le merlu de nos côtes dont les quotas de pêche sont exceptionnels en 2014 ?


Les artisans poissonniers concourent pour le plus de vente de cabillaud de Norvège alors que le premier numéro de leur magazine « Mer et Tendances » met bien en valeur les ressources de nos côtes : Huîtres, Langoustines, Coquilles saint-jacques, avec de très belles images


Cliquer Ici pour télécharger ce numéro

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Dans le Marin du 17 janvier 2014, "Fonds européens. Les pêcheurs ultramarins inquiets"

Coup de gueule des Réunionnais et inquiétude aux Antilles, où viennent de se tenir des Assises de la pêche et de l’aquaculture outremer : les pêcheurs ultramarins veulent que l’Europe prenne mieux en compte leurs spécificités.

La nouvelle PCP (politique commune de la pêche) les inquiète, surtout le Feamp (Fonds européen pour les Affaires maritimes et la Pêche). « Ce nouvel instrument financier est valable pour l’hémisphère nord », déplore Jean-René Enilorac, président du comité des pêches de La Réunion. Le comité fustige l’absence d’aides à la construction « alors que nous avons besoin de moderniser la flotte ». L’Europe « nous bride et finance nos voisins », accuse-t-il, évoquant les senneurs européens présents dans l’océan Indien. Les pêcheurs réunionnais réclament un instrument déconnecté de la PCP et espèrent fédérer toutes les Rup françaises.

Côté Antilles aussi les pêcheurs soulignent l’écart entre la PCP et leurs problématiques. Difficile de faire appliquer un quota de marlin bleu alors que les pêcheurs sont loin de remplir leurs déclarations de capture ! Et surtout, ils font face à la restriction des zones de pêches à cause de la pollution par le chlordécone et l’invasion du poisson lion. D'après le Marin : Les ultramarins interpellent l’Europe bleue

Les autres sujets du Marin :
  • un reportage sur les enjeux maritimes de la Corse ; 
  • Gérard Romiti. "La pêche corse se conjugue au pluriel" ;
  • les premiers résultats de certaines criées françaises ; 
  • Cornouaille. Les ports se mobilisent pour enrayer la baisse des captures ;
  • Lorient. Des résultats décevants en 2013 ;
  • Bugaled Breizh. La piste américaine étayée ;
  • Aides FPAP. Des méditerranéens refusent de rembourser ;
  • Merlu. L'Aspin sanctionné par Pêcheurs d'Aquitaine :
  • Sénégal. La Russie et la Guinée-Bissau démentent toute pêche illégale ;
  • Piraterie. Des chiffres en forte baisse en 2013 ;
  • l’opération de séduction lancée par GDF Suez autour de l’éolien offshore.

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Le 16 Janvier 2014

Bugaled Breizh : un si triste anniversaire...

Voilà maintenant 10 ans que ce chalutier hauturier a coulé, 10 ans que les familles des marins disparus, que l’armateur et l’ensemble des pêcheurs réclament la vérité. Il n’en est toujours rien.

Source : Cdpm 29

Pour célébrer ce si triste anniversaire et rappeler à tous, le désastre juridique de cette affaire, un rassemblement est organisé à Loctudy ce samedi 18 janvier à 15h devant la stèle des péris en mer. Le CDPMEM 29 et l’ensemble des pêcheurs seront présents ce jour là, afin de s’associer aux familles dans ce moment toujours difficile.

Japon : deux marins pêcheurs tués dans la collision avec un bâtiment militaire

La coque retournée d'un petit bateau de pêche après une collision avec un navire de la marine nippone, le 15 janvier 2014 dans la mer intérieure de Seto, au large de Hiroshima.

Deux des marins à bord d’un bateau de pêche japonais percuté par un navire de la marine nippone, sont décédés, ont annoncé des médias jeudi.

Selon l’agence de presse Jiji, le capitaine âgé de 67 ans ainsi qu’un marin de 66 ans n’ont pas survécu à leurs blessures.

La télévision a montré la coque retournée d’un petit bateau de pêche dans la mer intérieure de Seto au large de Hiroshima (sud-ouest), conséquence de la collision avec le Osumi, un navire de transport de 8.900 tonnes appartenant aux forces marines d’autodéfense du Japon.

Au moment du choc, les quatre hommes à bord étaient tombés à l’eau. Deux avaient pu être sauvés mais les deux autres étaient en état d’arrêt cardiaque, avait indiqué mercredi une porte-parole des garde-côtes.

Le ministre de la Défense, Itsunori Onodera, a exprimé ses regrets pour l’accident et promis la pleine coopération de son ministère dans l’enquête qui devra en déterminer les causes. Source et Photo : AFP via Libération

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Le 15 Janvier 2014

Emakina met la cause des poissons à l’affiche...


... des plus grands blockbusters pour promouvoir le label de pêche durable MSC

L’agence Emakina a élaboré pour le Marine Stewardship Council (MSC), organisation internationale à but non lucratif, un dispositif global de communication afin de  sensibiliser les consommateurs sur la préservation de l’environnement marin et leur montrer qu’ils peuvent agir à leur échelle en matière de pêche durable.

Source : Emakina

Loin des campagnes de communication traditionnelles solennelles et culpabilisantes, le MSC et Emakina lancent une campagne de communication créative et décalée en détournant les créations des studios hollywoodiens et les codes des réseaux sociaux.

La campagne imaginée par Emakina  met ainsi en scène les poissons au travers d’affiches (Le silence des cabillauds, Fish & Furious, Il faut sauver le poisson Ryan,…) et de vidéos courtes (Fish Attack 3, Le colin sifflera trois fois, Les thons modernes…) qui détournent les plus grands films du cinéma d’Hollywood.




Les Thons Modernes – MSC Pêche durable

Devant la profusion d’images, de vidéos et de détournements partagés sur la toile, l’agence de communication et l’organisation internationale ont ainsi décidé de sensibiliser l’opinion publique en la faisant adhérer à cette cause à travers le 7ème art. Le principe créatif retenu permet à la fois d’attirer l’attention sur la thématique de la pêche durable tout en restant dans un registre de l’humour propre à susciter l’intérêt du grand public.

Dans le cadre de cette opération, Emakina assure par ailleurs l’ensemble des relations publiques avec la sphère digitale et participera à l’animation des réseaux sociaux.

Un concours est notamment organisé entre le 14 janvier et le 24 janvier 2014. Le principe ? Utilisez le hashtag #DuPoissonDansUnFilm et envoyez un tweet qui détourne les titres des plus grands films. Le twittos le plus créatif verra son pseudo Twitter apposé sur un bateau de pêche. Cette initiative permettra de donner une réalité concrète à l’engagement des twittos dans leur combat pour la cause défendue par le MSC.

Pour plus d’informations sur la campagne et sur le label MSC, rendez-vous sur Tumblr de l’opération. Vous pouvez également télécharger l’intégralité des affiches détournées. Enfin, les vidéos détournées sont consultables sur Youtube.

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Le 14 janvier 2014

Consommation : L’engin de pêche bientôt sur les étiquettes

Aux mentions déjà obligatoires sur les étiquettes comme le mode et la zone de production, s’ajoute l’engin de capture des produits de la pêche à partir du 13 décembre.

Source : pdm-seafoodmag par B.Vaudour

A la demande des consommateurs, de plus en plus d’informations devront figurer sur les étiquettes d’ici la fin de l’année.

En parallèle aux nouvelles normes d’étiquetage nutritionnel des denrées alimentaires qui vont entrer en vigueur cette année, la réforme de l’organisation commune des marchés (OCM) prévoit un nouvel étiquetage des produits de la pêche et de l’aquaculture. Le règlement n° 1379/2013 qui abroge le règlement n° 104/2000, entend améliorer les conditions de concurrence entre les produits importés des pays tiers et ceux produits dans l’Union.

L’harmonisation des règles d’étiquetage s’appuie sur des dispositions existantes, à savoir : la dénomination commerciale et son nom scientifique, la mention « pêché » (1) ou « élevé », la zone de capture FAO des produits sauvages ou le pays d’élevage dans le cas de produits aquacoles, la mention « décongelé » s’il y a lieu, ainsi que la date de durabilité minimale (DDM) : expression confuse équivalente à la mention « à consommer de préférence avant… ». Pour un aliment aussi périssable que le poisson frais, la date limite de consommation (DLC) remplace cette date de durabilité minimale.

La nouveauté vient de l’obligation d’indiquer la catégorie d’engin de pêche utilisé pour la capture. L’annexe III du règlement retient plusieurs catégories d’engins : sennes, chaluts, filets, lignes, dragues et casiers. Ce dispositif d’étiquetage des poissons, crustacés, mollusques et algues s’appliquera à partir du 13 décembre 2014. Les produits conditionnés avant cette date et qui ne sont pas conformes au nouvel étiquetage, seront autorisés à la vente jusqu’à l’écoulement des stocks.

En complément des informations obligatoires requises par l’article 35 du règlement n° 1379/2013, l’étiquette ou le pic prix peuvent indiquer, à titre facultatif, la date de pêche ou de récolte, la date de débarquement, le port de débarque, le pavillon national du navire de pêche ainsi que des données environnementales, d’ordre éthique ou social. À ce stade, Bruxelles valide ce que les opérateurs mettent déjà en avant sur leurs conditionnements et leurs plaquettes marketing.

(1) ou « pêché en eau douce »

Cliquer Ici pour télécharger le Règlement (UE) n°1379/2013 du parlement européen et du conseil du 11 décembre 2013 portant organisation commune des marchés dans le secteur des produits de la pêche et de l'aquaculture, modifiant les règlements (CE) n°1184/2006 et (CE) n°1224/2009 du Conseil et abrogeant le règlement (CE) n°104/2000 du Conseil

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Le 13 Janvier 2013

La flotte européenne battant pavillon marocain contribue à la surexploitation des petits pélagiques

Le mois dernier, l’attention publique s’était focalisée sur l’approbation du protocole de l’APP UE-Maroc par le Parlement européen, qui permet aux navires de pêche de 11 pays de l’UE de pêcher dans les eaux marocaines en échange d’un paiement annuel par l’UE de 30 millions d’euros.

Un rapport de Greenpeace a cependant mis en exergue la problématique des activités de pêche des flottes d’origine suédoise au large des côtes du Sahara occidental/Maroc.

Note personnelle : Un accord de pêche rejeté par les Verts européens en raison de la question "non réglée" du Sahara Occidental... des Verts ayant comme chef de file l'eurodéputée suédoise, Isabelle Lovin...

Source : Agritrade

Début 2000, la flotte pélagique suédoise a été évaluée comme ayant une surcapacité de 50%, qui affectait de manière négative la rentabilité du secteur. L’industrie a accepté d’introduire un système de quotas individuels, qui est devenu totalement « transférable » fin 2009. Ce système de quotas individuels transférables (QIT) signifie qu’une part du quota total de pêche des pélagiques a été distribuée gratuitement à chaque armateur de navire, en se basant sur l’historique des captures de l’armateur. Les quotas de pêche individuels pouvaient ensuite être vendus à d’autres opérateurs.

Les quotas de pêche de pélagiques de la flotte suédoise se sont très vite concentrés sur quelques navires et opérateurs. L’introduction des QIT a immédiatement évincé 20 navires de la flotte suédoise, provoquant un net déclin de la capacité et une hausse de la profitabilité pour ceux qui sont restés. « Mais les navires n’ont pas été démantelés, où sont-ils donc partis ? » s’interroge le rapport.

Greenpeace a retracé le parcours des navires ayant quitté la flotte des pélagiques après l’introduction des QIT en Suède. Cinq de ces navires sont actuellement en train de pêcher au large des côtes du Sahara occidental. Avant que les quotas individuels ne deviennent officiellement négociables (2007–2009), trois navires avaient déjà été transférés pour pêcher dans les eaux du Sahara occidental.

Initialement, toutes les opérations de pêche suédoises au large des côtes du Sahara occidental sont intervenues dans le cadre d’accords d’affrètement, ce qui signifie que les navires restaient enregistrés en Suède et sous le contrôle d’un personnel suédois en collaboration avec des entreprises marocaines. Ceci a changé lorsque pratiquement toute la flotte de navires réfrigérés a été rachetée par des entreprises marocaines. Mais avec d’autres pays scandinaves, la Suède continue d’être un grand exportateur de navires ; plusieurs ont été transférés début 2013 et d’autres ventes sont prévues.

Le rapport souligne : « La FAO avertit que les captures de la plupart des stocks de petits pélagiques devraient être réduites » et conclut que « cette exportation de la surcapacité a eu des conséquences socio-économiques et environnementales négatives importantes pour la région ». Greenpeace demande par conséquent que les États membres de l’UE évitent de transférer l’excédent de capacité de pêche à d’autres régions.

Cliquer Ici pour télécharger le rapport de Greenpeace, How retired EU fishing vessels are devastating West African fish stocks, novembre 2013

Pour plus d'informations : Agritrade 

Lire RPA : Accord de Pêche UE-Maroc : Mettons fin aux politiques qui génèrent la "faim" !

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Le 11 janvier 2014

Pétition. Pacte pour le maintien de la petite pêche à Concarneau

La pêche professionnelle fait partie de l’identité même de la ville de Concarneau. Malheureusement depuis de nombreuses années, le nombre de navires de la petite pêche diminue. Les marins pêcheurs sont soumis à de nombreuses difficultés comme le faible nombre d’acheteurs sous la criée de la ville, des structures portuaires vieillissantes et mal adaptées ou encore l’augmentation du coût du carburant.

Pour ne pas voir le port de Concarneau se vider de ses bateaux de pêche, nous souhaitons redonner à la petite pêche une place de premier choix. Cela permettra de faire revenir de nombreux bateaux et d’accroître l’activité touristique concarnoise.

Nos demandes


Société d’économie mixte

Nous souhaitons la création d’une SEM (société d’économie mixte) dont la ville de Concarneau et Concarneau Cornouaille Agglomération seront les actionnaires majoritaires. A l’image de celle du port de Kéroman à Lorient, la SEM pourra développer des plans de financement pluriannuels afin de moderniser le port de pêche pour donner un avenir aux marins pêcheurs concarnois. Il est temps que les habitants de la ville se réapproprient leur port et défendent une part de leur histoire !

Modernisation de la criée

La criée de Concarneau est aujourd’hui mal adaptée pour les acteurs de la petite pêche. Nous souhaitons que des améliorations soient apportées afin de faciliter le travail des marins pêcheurs comme la possibilité d’y stocker des crustacés en vivier ou sous brumisateur d’eau de mer ou d’y déposer la pêche à toute heure.

Vente directe

La petite pêche prélève peu, elle a donc besoin d’obtenir de meilleurs prix sur une part de sa production afin de survivre. Nous souhaitons le financement de la part des instances publiques de tables de vente pour que les équipages puissent vendre en direct poissons, coquillages et crustacés. De nombreuses villes du littoral français ont mis ce type d’installation en place et ont vu s’accroître la fréquentation touristique sur leurs ports et ont permis aux entreprises de la petite pêche de se maintenir.

Réhabilitation des bâtiments portuaires

Nous demandons à ce que les marins pêcheurs soient associés aux projets de réhabilitation des bâtiments situés sur le port de pêche. Nous souhaitons que soient maintenus et remis en état les magasins de marée afin que les professionnels (pêcheurs, mareyeurs, poissonniers, conserveurs…) puissent y développer leur activité. La création d’activités touristiques sur ce site ne peut se faire sans les marins pêcheurs. Nous avons aussi des idées et nous soutenons le projet d’un restaurant coopératif de produits de la mer qui bénéficierait à tous.

Pour signer la pétition


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Dans le Marin du 10 janvier, le point de vue d’un armateur espagnol sur l’achat de chalutiers bretons

Pedro Dermit, armateur de Bilbao qui a orchestré l’achat de chalutiers bretons pour les remplacer par des navires espagnols, se défend de spolier la France de ses quotas de pêche. Bon client des criées bretonnes, il se dit très fidèle à Douarnenez, avec ses navires Pedra Blanca, Pedra Blanca II et Farpesca. Pedro Dermit, en réaction aux demandes de la filière de Cornouaille et au dossier du marin du 29 novembre, annonce qu’il va même renforcer ses débarquements en Bretagne. « Je suis un bon client de la CCI Quimper-Cornouaille », affirme Pedro Dermit, qui assure jouer le jeu du lien au territoire français. D’après l’article : L’armateur espagnol Pedro Dermit se défend de capter les quotas bretons

Les autres sujets :

* l’incompréhension autour de l’implantation des BTS maritimes,
* le pari des EMR dans les Pays de la Loire,
* la fin du périple du navire russe Akademik Shokalskiy en Antarctique,
* les 10 ans du naufrage du Bugaled Breizh,
* le contrat des B2M pour Piriou et DCNS,
* le projet de loi français sur la piraterie bientôt défendu...

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Pêche. Des mesures en Cornouaille pour enrayer le déclin

En dépit des efforts de la CCI pour attirer des bateaux extérieurs, les criées du sud-Finistère enregistrent une nouvelle baisse d'activité. Une baisse qui devrait se poursuivre cette année.

Source : Le Télégramme par Jean Le Borgne

Elle a perdu près de 2.300 emplois ces dernières années selon la chambre de commerce et d'industrie. La filière pêche continue à s'effriter en Cornouaille, représentant 5.700 emplois, contre 8.000 il y a encore trois ans. La conséquence directe de la baisse régulière des tonnages débarqués sous les criées. En 2013, leur activité a été réduite de près de 2 % en valeur et de 2,72 % en tonnage. La conséquence mathématique du départ d'une petite dizaine de navires hauturiers, vendus pour l'essentiel à des armements espagnols en 2013.Également de la mise en place des quotas de pêche individuels sur l'églefin et le cabillaud dont les débarquements ont reculé respectivement de 32 % et de 41 %. Une évolution loin d'être négligeable, s'agissant de la quatrième et de la cinquième espèce débarquées, en valeur.

Nouvelles ventes de hauturiers à venir

La courbe ne devrait d'ailleurs pas se redresser l'an prochain. Et pour cause : une dizaine de navires hauturiers devraient à nouveau quitter la flottille cornouaillaise dans les mêmes circonstances. Des unités vendues par des patrons-armateurs en fin de carrière. « C'est énorme sur une flottille de 74 bateaux », admet Christophe Hamel, le directeur des criées à la chambre de commerce et d'industrie. Pierrick Joncour, le vice-président de la chambre consulaire, armateur et mareyeur à Saint-Guénolé, n'en finit pas de tirer la sonnette d'alarme : « Je ne suis pas pessimiste, je suis réaliste », lance-t-il avec son habituel franc-parler.

Séduire les bateaux extérieurs

La situation n'est pas nouvelle pour Jean-François Garrec. Le président de la CCI, qui a pris le problème à bras-le-corps, annonce qu'il s'apprête à alerter les banquiers. Il espère pouvoir permettre aux armements de récupérer des fonds d'investissement... Suite Le Télégramme

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Le 9 Janvier 2013

Pêche en Pays de la Loire : l'avenir à bras-le-corps

Et si la pêche maritime avait un bel avenir ? C’est ce que croient dur comme fer les professionnels des Pays de la Loire : ils ont engagé de nombreux projets qui ont enclenché la mutation de leur métier.

Source : Conseil Régional des Pays de Loire

Le parler dru et les convictions fortes. À 53 ans, le Sablais José Jouneau porte avec énergie sa passion de la mer et du métier de pêcheur. Armateur depuis ses 21 ans, il se concentre désormais sur son rôle d’armateur à la pêche et sur sa mission de président du comité régional des pêches (Corepem). « La pêche d’aujourd’hui ne peut plus être ce qu’elle a été. On a peut-être fait des bêtises, mais désormais les pêcheurs ont pris à bras leur corps l’évolution de leur métier. En Pays de la Loire particulièrement, ils ont une grande faculté d’adaptation ».

José Jouneau décrit le secteur de la pêche ligérienne avec gourmandise : 450 entreprises et 1500 marins, 6 ports et 21 points de débarquement, au 2e rang national en valeur...

«Il est facile de refaire briller les yeux de ces professionnels : il suffit de construire des projets qui leur donnent de l’espoir ! ». Et de citer ceux qui animent aujourd’hui la filière, tous accompagnés par la Région : l’effort de repeuplement avec une civellerie et de création d’une organisation de production pour la civelle, l’expérimentation de la senne danoise (1) pour remplacer le chalut traditionnel avec le double avantage de réduire la consommation de gazole et préserver la ressource...

Partager l’espace maritime...


Encore plus emblématique, le projet Valpena. Là, il s’agit de regarder comment les activités de pêche peuvent cohabiter avec les autres activités maritimes que sont l’éolien, l’extraction de granulat, le transport...

«Nous devons partager l’espace maritime, notamment avec les énergies marines, secteur dans lequel notre région est moteur. L’outil cartographique qui est en train d’être développé(2) va en être facilitateur. D’ailleurs, lancé en Pays de la Loire avec le soutien de la Région, qui accompagne tous nos projets structurants, Valpena intéresse désormais les pêcheurs bretons et normands... reprend José Jouneau. C’est bien la preuve que nous pouvons être optimistes. La pêche, ce n’est pas un métier du passé, bon pour les cartes postales : nous avons un avenir, qui colle à l’identité de cette région».

(1) 6 chalutiers « senneurs » sont actuellement à l’œuvre aux Sables d’Olonne, 2 autres arrivent à La Turballe et au Croisic.

(2) Le projet Valpena est développé avec l’université de Nantes (Brice Trouillet), piloté par Fanny Brivoal au sein du Corepem et inancé par la Région.
en détails

Les Pays de la Loire sont la 2e région française pour la pêche maritime en nombre de bateaux et en valeur, avec 441 navires, 1 228 marins-pêcheurs, 6 ports et 6 halles à marées, 29 entreprises de mareyage, 815 licences de pêche à pied... (chiffres 2011).

Côté aquaculture, la conchyliculture est dominante avec 1 555 emplois (dont 912 permanents, chiffres 2011).

Le budget consacré en 2013 par la Région à ce double secteur est de 4,2 millions d’euros.

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Le 8 Janvier 2014

Surpêche - la fin du poisson à foison


Jeudi 16 janvier à 9h00 (62 min)
Déjà diffusé mardi 07.01 à 20h50

La croissance exponentielle de la pêche comporte de terribles conséquences pour les écosystèmes comme pour les populations. Enquête sur la face cachée d'une industrie mondialisée.

Source : Arte

Dossier

Depuis des dizaines d’années, une armada de bateaux sillonne sans interruption les mers du globe. La pêche toujours plus intensive des poissons nuit à la biodiversité. Selon les spécialistes, cette surpêche se pratique sur 90 % de la Méditerranée, tandis que 40 % des espèces de poissons du nord-est de l’Atlantique sont menacées. Les systèmes de quotas ou les subventions accordées par l’Union européenne (UE) contribuent à cette situation, comme le concède Maria Damanaki. Cette commissaire aux Affaires maritimes et à la Pêche a récemment mis sur pied une réforme contre cette surexploitation des ressources. Mais les mesures de l’UE  suffiront-elles, quand une grande partie du poisson consommé en Europe vient d’Asie ou d’Afrique ? Les ONG dénoncent les conditions déplorables qui règnent dans l’aquaculture des pays en voie de développement. Sur la côte ouest de l’Afrique, la pêche illégale fait rage, privant les petits exploitants de leurs moyens de subsistance, tandis que de nombreuses entreprises imposent à leurs employés des conditions de quasi-esclavage. De la mer à l’assiette, cette enquête dévoile la face sombre de cette industrie et met en évidence la chaîne de responsabilités économiques et politiques à l'origine de ce désastre.

En savoir plus et participer au débat sur Arte Future : La biodiversité dans les filets de la pêche

La biodiversité dans les filets de la pêche

Selon les spécialistes, la surpêche se pratique sur 90 % de la Méditerranée, tandis que 40 % des espèces de poissons du nord-est de l’Atlantique sont menacées. De plus, la pêche toujours plus intensive des poissons nuit aux écosystèmes et à la biodiversité. L’instauration de systèmes de quotas de pêche par l’Union européenne (UE) aide à combattre la surexploitation des ressources. Mais les mesures de l’UE suffiront-elles, quand une grande partie du poisson consommé en Europe vient d’Asie ou d’Afrique ?

Surpêche – La fin du poisson à foison ?



Documentaire de Jutta Pinzler et Mieke Otto (Allemagne 2013, 61mn)

La croissance exponentielle de la pêche comporte de terribles conséquences pour les écosystèmes comme pour les populations. Enquête sur la face cachée d'une industrie mondialisée. Source : Arte Future

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Le 7 janvier 2014

Bretagne : les mauvaises conditions météo frappent les marins-pêcheurs

Les pêcheurs bretons sont cloués à quai. Depuis plusieurs semaines, la mer est trop agitée.



Source : France3, publié le 07/01/2014 | 20:19 (Lila Bellile et Alex Gohari)

Les intempéries perturbent la Bretagne depuis plusieurs semaines maintenant et les chalutiers de pêche ne peuvent toujours pas prendre la mer, trop agitée. Les marins-pêcheurs en sont à leurs frais et la criée est bien calme, contrairement à l'océan Atlantique.

A Concarneau (Finistère), une tonne de poissons seulement a été proposée à la vente mardi 7 janvier, au lieu des 13 tonnes habituelles. Les poissonniers sont découragés après avoir raté la période des fêtes de fin d'année, cruciale pour les entreprises de pêche. Face à la rareté du poisson, les restaurateurs du coin préfèrent en proposer moins sur leurs cartes, car les prix peuvent être multipliés par trois.

Les petits bateaux sont les plus touchées, parce qu'ils sont les plus vulnérables face aux dangers de l'océan. Mardi, quelques chalutiers commençaient à reprendre la mer alors que la houle se faisait moins forte.  

Le manque à gagner des pêcheurs cloués à quai 

Selon de premières estimations, le coût des dégâts liés aux récentes intempéries en Bretagne se chiffrerait, pour les assurances, à moins de 100 millions d'euros. Le coût global pourrait, lui, être trois fois plus élevé.

D'après Le Télégramme (8 Janvier 2014) : Intempéries. L'heure des comptes



À Roscoff, comme dans la plupart des ports de la côte Atlantique et de la Manche, les pêcheurs sont cloués à quai depuis Noël. Le manque à gagner commence à se faire durement ressentir.



« Depuis le 22 décembre, je ne suis pas sorti en mer », soupire Morgan Abiven, patron de l'Ar Gavotten, un fileyeur de 13 mètres amarré à Roscoff (Finistère). Pas de pêche, donc pas de rentrée d'argent. « Ce qui est énervant, c'est que, ce matin, la lotte était à 14 euros le kilo, alors qu'avant les fêtes elle était à 9 euros, rage le professionnel âgé de 37 ans. Mais c'est trop dangereux d'aller en mer avec un temps pareil ».L'Ar Gavotten pêche la lotte pendant deux ou trois jours en laissant traîner son filet. Mais avec la houle, le poisson est secoué et finit... par se noyer. Lorsqu'il est remonté, il n'est plus vendable.En décembre, le patron pêcheur a réalisé un chiffre d'affaires de 15.000 euros, contre le double habituellement. Cependant, il se dit content de son métier qui rapporte à ses trois matelots entre 30 et 40.000 euros net par an chacun.L'An Tuaz Coz, autre fileyeur de 15,60 m, espérait prendre la mer, en fin de journée, pour ramener des araignées de mer, plus faciles à pêcher que la lotte par mauvais temps. « C'est l'époque où ça rapporte le plus. On prend des risques, mais pas inconsidérés », explique Gaël Abjean, le patron. Les araignées se vendaient deux euros le kilo avant les fêtes. Elles partent désormais à cinq euros.



« En mer, on était les seuls...»
« Ça fait un mois que la nuit, j'écoute les rafales souffler sur les fenêtres battantes. Je dors d'un oeil en sachant que je vais prendre la mer », témoigne Gaël, tandis qu'une averse tambourine sur la bâche posée sur son bateau. « Ce matin, il y avait de l'orage de mer : pour les anciens, ça voulait dire 40 jours de mauvais temps. »Cependant, non loin de l'Ar Gavotten et de l'An Tuaz Coz, l'Erispoé décharge sa cargaison. De la lotte, du bar, du merlan, de l'églefin, de la raie... Le chalutier de 23 m a bravé les éléments et vient de rentrer au port, les cales pleines.« À Noël et pour le jour de l'An, on était en mer. Mais on était les seuls, assure Franck Galland. Les conditions étaient dures, avec des vents de 130 km/h, Mais on a gagné de l'argent, 6.000 euros net pour les matelots et le double pour moi », se félicite le patron pêcheur de 30 ans, souriant dans sa barbe de plusieurs jours. Le 2 janvier, après une semaine de mer, il a débarqué 14 tonnes de poisson pour un chiffre d'affaires de 96.600 euros.



De la casse

L'Erispoé ne reprendra toutefois pas la mer avant jeudi, probablement. « Dans le mauvais temps, on a cassé une pièce servant à enrouler les câbles », explique le jeune patron.Jean-Jacques Tanguy, président du comité départemental des pêches, déplore, quant à lui, « beaucoup trop d'accidents liés à la dureté du métier ». « Il y en a qui sont téméraires, mais il ne faut pas tenter le diable », recommande-t-il.

« Vivre de la mer, c’était un rêve d’enfant...


Texte extrait de l'article d'Olivier Scaglia dans Le Télégramme : Installation. Alex : le lien à la mer

« Vivre de la mer, c’était un rêve d’enfant. Comme d’autres disent qu’ils veulent faire pompier », sourit Alex, debout à la passerelle de son côtier en bois de 10,70 m. « La mer, ça fait rêver parce que c’est les vacances. Moi, quand j’étais môme je regardais les bateaux de pêche et ça me parlait ». C’est plutôt du côté de la Méditerranée que l’étrange parcours le conduisant finalement jusqu’en Cornouaille a débuté. Né dans cette Seine-Saint-Denis déjà en train de devenir le "neuf-trois", Alexandre s’est vite rendu compte du court horizon que lui offre son environnement urbain : « Du gris, du glauque aussi parfois. J’ai arrêté le lycée trois mois avant le bac. Je voyais les potes partir à la fac. Je savais que ça n’allait pas me plaire ». Trois années de besogne dans une usine de Bobigny vont finir de le vacciner. « En ville, je trouve qu’il y a énormément de choses futiles. Au fil de ma vie, je me suis rendu compte que la nature offre beaucoup plus ».

Rencontres humaines
Alex et sa compagne Marie sont arrivés à Fouesnant à l’été 2010, à bord d’un gros fourgon aménagé en camping-car. « La Bretagne rayonne de quelque chose au niveau de la mer. Quelque chose que la Méditerranée n’a pas. Il y a aussi un potentiel de travail dans ce secteur ». Alex avait déjà en poche son certificat à l’initiation nautique, son Capitaine 200 capacitaire et en tête de bosser à bord d’un bateau de pêche. Très rapidement, il a trouvé une place de matelot à bord du Zoé-Jules où il a appris les rudiments du métier à la faveur d’un remplacement d’été. Il a ensuite obtenu son brevet de motoriste au lycée maritime du Guilvinec au terme de six mois d’école. Passé l’été suivant sur un navire de transport de personnes en Méditerranée. Puis de nouveau embarqué sur le Zoé-Jules. Là, il a entendu parler du patron du Coryphène qui aimerait bien prendre sa retraite. Alex saute d’un pont à l’autre. Et passe un mois à bord : « Je n’avais jamais commandé de bateau. Ça m’intéressait beaucoup du fait de la solide expérience du patron ». Jean-Luc Trolez voit bientôt dans ce gars travailleur et avide d’apprentissages un successeur potentiel. Alex y est allé de sa confiance habituelle, porté par un pragmatisme patiné de bon sens. Les banques ont suivi. « Je me suis laissé prendre au jeu », commente celui qui est aujourd’hui le nouveau patron du côtier. Avec la lucidité et l’humanité le caractérisant, il ajoute très spontanément : « Ce projet a pu aboutir parce que Gérard Péron, le matelot, a accepté de continuer à travailler avec moi. Cet homme connaît le bateau par cœur : il est à bord depuis sept ans. La pêche, c’est sa vie. Il y travaille depuis ses 16 ans. Il en a 54 ! »

Circuit court
Le Coryphène navigue un peu à vue : vieux bateaux, petit engin de pêche très dépendant de la météo, zone de travail concurrencée par de plus gros bateaux en quête d’économie sur la ligne carburant… Mais le jeune patron reste zen. Il voit bien dans le regard de sa petite Aëla et la confiance que lui témoigne Marie, sa compagne, l’impérieuse nécessité de ne pas prendre de risques, fussent-ils motivés par un tableau d’amortissement. « C’est une activité de plus en plus dure. Mais je crois qu’il y a de beaux restes. On peut vivre de la pêche côtière ». Là encore, le néobreton montre qu’il a de la suite dans les idées : quelques mois après avoir acquis le bateau, il a développé une vente directe dans le bourg de La Forêt-Fouesnant, la commune qu’il habite : le rendez-vous du vendredi 17 h au cul du petit fourgon réfrigéré a déjà ses habitués. Depuis quinze jours le Coryphène est au sec sur le quai du Moros : embrayage cassé. Alex sourit doucement : « Pas la peine d’être en mer. Le temps est mauvais, il n’y a pas de pêche. C’est pile poil le moment d’être en famille et au chaud ». À ses pieds, en retournant malicieusement sa boîte de jeu sur le sol, Aëla rappelle à son papa que ça ne va pas être tout à fait des vacances…

Lire l'intégralité  du reportage (Texte et photos) d'Olivier Scaglia dans Le Télégramme : Installation. Alex : le lien à la mer

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Le 6 janvier 2014

Système d’information géographique comme outil de défense des pêcheurs


Trente-huit ans après sa parution, le livre devenu culte du géographe Yves Lacoste, "La géographie, ça sert, d'abord, à faire la guerre", reste toujours pertinent à une époque où la géopolitique "est entrée dans les moeurs et où l'analyse des conflits régionaux et internationaux, toujours complexe, s'est imposée dans le débat public."

Conflits émergents : Territoires de pêche convoités par des acteurs nouveaux : Energies Marines Renouvelables (EMR), Industries offshore (mines, pétrole,...),...

Le SIG est un outil de défense des droits des pêcheurs

La connaissance d’un territoire de pêche maritime par un outil cartographique tel que le Système d’Information géographique (SIG) est un atout pour les pêcheurs. La cartographie devient un outil de défense des droits. En Europe, comme ailleurs, des pêcheurs prennent en main cet outil. L’exemple breton en France (Europe) le démontre bien.

Télécharger Ici le document "Le système d'information géographique : un défi pour les pêcheurs du monde" réalisé par René-Pierre Chever (Comité Départemental des Pêches du Finistère)....


SIG : Un système d'information géographique (SIG) est un système d’information permettant de créer, d'organiser et de présenter des données alphanumériques spatialement référencées, autrement dit géoréférencées, ainsi que de produire des plans et des cartes. Ses usages couvrent les activités géomatiques de traitement, de partage et de diffusion de l’information géographique. La représentation est généralement en deux dimensions, mais un rendu 3D ou une animation présentant des variations temporelles sur un territoire sont possibles.

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Dans le Marin du 3 janvier 2014, Le poisson bleu en tête des captures mondiales

A bord d'un bateau de la pêche minotière au large des côtes chiliennes. Des captures records au début des années 1990. Ce navire basé au port de Talcahuano débarquait chaque année près de 50 000 tonnes de chinchard (jurel) pour la farine et l'huile ! (50 000 T = 1/4 des débarquements dans les criées françaises) (Photo Philippe Favrelière)

Un tiers des captures mondiales : c’est ce que représentent les petits pélagiques, soit 32 millions de tonnes. En tête, le Pérou, dont l’anchois finit en farine. En France, les sardines et maquereaux partent surtout à la conserve. Et l’anchois prend la direction de l’Espagne. Tandis qu’en Afrique, les petits pélagiques sont essentiels à l’alimentation des populations locales. Mais ces bancs de petits poissons constituent une ressource très fluctuante, souligne FranceAgriMer, qui vient de publier une synthèse sur les petits pélagiques : marché mondial, production, échanges, et zoom sur le marché français. D'après le Marin : Les poissons bleus, les plus pêchés au monde

Les autres sujets :
  • Coquilles. Le projet Comanche sur la piste des saint-jacques ; 
  • Atlantique Nord-Est. L'effort de pêche en chute libre depuis 2000 ;
  • Ressource. Le Muséum et l'UICN inquiets pour les requins et raies ;
  • Pays basque. La pêche carbure à l'huile de tournesol ;
  • Sète. Le lycée de la mer certifié pour les exercices d'évacuation ;
  • Finistère. Un cadavre dans un bateau de pêche explosé ;
  • Port-en-Bessin. Vente du "Sauvage" ;  
  • Les marais du Médoc s’ouvrent aux huîtres ;
  • Ifremer. Gérald Viaud remplace Goulven Brest ;
  • Aquaculture. Les éleveurs d'esturgeon en quête d'une IGP pour le caviar d'Aquitaine :
  • Côte d'Armor. Nouveau siège pour le comité départemental ; 
  • Deux chalutiers russes arraisonnés au Sénégal ; 
  • Guadeloupe. Nouveaux remous dans le dossier chlordécone ; 
  • L’Europe prend des mesures pour maîtriser les flux migratoires en Méditerranée ;
  • Une pêcherie de crevettes au patrimoine de l'Unesco ;
  • Les requins font reculer l'éolien.

À la une du marin du 3 janvier : « Les Philippines, l’archipel aux 600 000 marins » Le marin consacre son sujet d’ouverture aux Philippines, le premier pourvoyeur de marins au monde avec un reportage de 5 pages. En 2012, plus de 367 000 personnes travaillaient en mer et environ 600 000 se déclaraient marins de profession. Un métier qui, dans cette partie de l’Asie, symbolise la réussite sociale et représente une manne d’argent pour le pays.

Cliquer Ici pour lire le Marin ou aller dans le Kiosk

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Cliquer Ici pour accéder à la revue de presse de l'année 2013 "Actualité de la pêche en Europe et France 2013"

Commentaires

Hippolyte a dit…
A propos de l'article "Les pêcheurs claquent la porte du Sénat" : c'est toujours la même théorie du complot qui nous est resservie par les pêcheurs et ceux qui les soutiennent.

A propos de l'article "Golfe de Gascogne : le chalutage enrichit la grande vasière". Voilà un titre qui ne repose sur aucune étude scientifique sérieuse. Le discours duquel il prétend tirer sa légitimité est pour le moins "vaseux". Avec un point d'interrogation, ce titre aurait à la rigueur puis être acceptable… mais quand on est partisan, on ne fait pas dans la nuance !
Aquablog a dit…
Bonjour M. Hippolyte

qui ressort de son bois ombrageux...

Passons sur le claquage de porte et le panier de crabes derrière...

Sur le sérieux de l'étude scientifique du chalutage sur l'enrichissement de la grande vasière...

Si vous avez bien lu l'article... Il s'agit de l'observation et de la réflexion d'un homme... L'article ne parle d'étude scientifique...

A ce sujet je vous invite à lire le dernier billet (n°3) de Jean-François le Bitoux dans l'enquête sur les mortalités ostréicoles...

Trop d'infos tue l'info

http://aquaculture-aquablog.blogspot.fr/2014/01/mortalite-huitre-enquete-le-bitoux.html
Anonyme a dit…
Bonjour a vous Mr / Mme
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