Agriculture, Pêche et Conchyliculture : Trois richesses du Pays de Lorient

Pendant la Semaine du Développement Durable, le Pays de Lorient nous donne rendez-vous avec trois activités primaires présentes sur son territoire : Agriculture, Pêche et Conchyliculture...

Le documentaire « Les richesses du Pays de Lorient » donne la parole aux producteurs locaux pour une consommation de proximité, facteur de cohésion sociale...

« Les richesses du Pays de Lorient » un documentaire de 26 minutes sur Ty Télé : canal 33 de la TNT

Lundi 1er avril à 19h et 22h10

Voir le tableau des rediffusions au cours de la semaine du développement durable (1 au 7 avril 2013)

Agriculture, pêche, conchyliculture : le Pays de Lorient peut s'enorgueillir de compter sur son territoire une diversité d'activités que l'on trouve rarement dans d'autres régions. À travers ce film qui mêle reportages, interviews et duplex, vous découvrirez les richesses du Pays de Lorient, entre rade, mer et vallées.


Agriculture, pêche et conchyliculture sont trois filières primaires essentielles en Pays de Lorient. Pour les valoriser, l'agglomération a réalisé un film, « Les richesses du Pays de Lorient », qui donne la parole aux professionnels.

Il a suffi d'une rencontre. C'était au salon « Entre Terre et Mer », il y a deux ans, pour que ce projet soit lancé. Après plusieurs discussions, l'idée d'un film est née, avec la volonté d'une co-écriture entre les trois acteurs (agriculture, pêche et conchyliculture). Réalisé, par la société Lyo Production, ce documentaire de 26 minutes met l'accent sur l'importance socio-économique et l'intérêt des différents métiers de ces filières si importantes pour le bassin lorientais. « Ce film m'intéresse car il va permettre de faire connaître nos métiers si durs et qui sont pourtant une véritable passion. Les regards des gens vont changer et évoluer », s'enthousiasme Hervé Jenot, président du Comité régional de la conchyliculture de Bretagne-Sud. « Nous nous réjouissons de cette initiative car il faut savoir montrer et développer nos richesses pour la connaissance du grand public et de façon pédagogique », enchaîne le président de Lorient Agglomération, Norbert Métairie.

Le film s'est inspiré de l'émission « C'est pas sorcier » diffusé depuis 1994 sur France 3. Deux journalistes, Romain Lejeune et Alham Noussair, alternent séances en plateau et reportages sur le terrain et offrent à ce documentaire un ton pédagogique, dynamique et moderne.

Le court-métrage mêle reportages et interviews, en laissant les professionnels montrer leur métier, leurs produits, les contraintes économiques auxquels ils sont soumis et les efforts entrepris pour la protection de l'environnement. « On parle beaucoup de l'environnement dans le sujet, et c'est important. Il démontre également l'ampleur du travail qu'il reste à accomplir », commente Jean-Marc Le Clanche, membre de la Chambre d'Agriculture. Accessible au grand public, « Les Richesses du Pays de Lorient » servira particulièrement de support aux actions pédagogiques proposées à l'ensemble des collèges et lycées du territoire lorientais... D'après Marine Thoron dans Le Télégramme : Agriculture, pêche. Un film plein de richesses

Consommation de proximité, facteur de cohésion sociale

Selon le document du ministère de l’Ecologie « Consommer local, les avantages ne sont pas toujours ceux que l’on croit » publié le 29 mars 2013, les atouts des produits locaux sont surtout socioéconomiques.

L’engouement pour les produits agroalimentaires locaux est en partie lié à l’attente de moindres impacts environnementaux de ces formes de commercialisation, et en particulier d’un bilan carbone plus favorable du fait d’une distance parcourue par les produits moins importante. Or, c’est la phase de production qui pèse le plus sur les impacts environnementaux des produits agroalimentaires et notamment sur leur bilan carbone (1). Ainsi, les moindres distances généralement parcourues par les produits locaux ne suffisent pas à affirmer leur qualité environnementale.

Les avantages de la commercialisation locale consistent davantage en des atouts socioéconomiques : réancrage territorial de l’activité agricole (ou halieutique), meilleure valorisation des produits par le professionnel, rapprochement entre le producteur et le consommateur, et plus grande implication des acteurs publics et des habitants dans l’agriculture, la pêche et la conchyliculture, comme des consommateurs dans leurs choix alimentaires. La consommation locale peut ainsi contribuer à l’alimentation durable.

Une analyse d'une dizaine d'expériences conduites sur des territoires ruraux et périurbains en 2009-2010 confirme que la commercialisation « locale » est un facteur de cohésion sociale (2). Cette analyse a notamment montré que les circuits courts permettaient un renforcement du lien social. Les circuits courts permettent en effet une meilleure compréhension par les producteurs et les consommateurs de leurs mondes respectifs. Les consommateurs sont rassurés par la connaissance des conditions de production des produits et comprennent mieux les contraintes du métier d'agriculteur, de pêcheur ou de conchyliculteur. Ces circuits peuvent d'un autre côté permettre aux producteurs de trouver une motivation supplémentaire à l’exercice de leur métier.

Une tendance à l’adoption de choix citoyens par les consommateurs

L’adoption de choix citoyens par les consommateurs de produits locaux est notamment soulignée dans « l'analyse d'un corpus d'environ 110 articles provenant pour l'essentiel de la littérature sociologique de langue anglaise afin de rendre compte des principaux débats sur les systèmes alimentaires alternatifs » (C. Deverre, C. Lamine, Economie rurale n°317, 2010).

Dans plusieurs des travaux analysés, les systèmes alimentaires alternatifs, y compris les circuits courts, apparaissent comme des vecteurs de l'évolution des rapports de pouvoir au sein des systèmes alimentaires : la place du consommateur devient plus importante. Ils sont porteurs d'apprentissage, pour les consommateurs, mais aussi concernant les pratiques agricoles (aquacoles et de pêche) et leurs impacts, les pratiques culinaires et les pratiques démocratiques elles-mêmes. Le consommateur devient citoyen alimentaire et réduit la passivité de ses choix alimentaires.

(1) L'impact environnemental des productions halieutiques est inférieur à celui des productions agricoles... Lire : Empreinte carbone : La pêche est énergivore... Vraiment ? 

(2) Circuits courts & Cohésion sociale – Capitalisation et analyse d'expériences conduites sur les territoires ruraux et périurbains en 2009-2010. Inra, Réseau Rural Français, Datar, Ministère de l'agriculture et engagement de l'Europe, Cevalar (le Cevalar, Comité d'Etude et de Liaison des Associations à Vocation Agricole et Rural, assure la coordination associative d’acteurs ruraux de développement durable).

Autres articles :
Pour aller plus loin....



Séminaire FARNET : « Commercialiser la pêche locale »

Marketing the local catch

3 au 5 juin 2013

Stockholm / Suède

Le 8e séminaire transnational FARNET, qui aura lieu à Stockholm en Suède du 3 au 5 juin 2013, expérimentera une formule innovante, le « FARNET.Lab ».

Organisé sur le thème « Commercialiser la pêche locale », l’événement sera à la fois plus restreint et plus ciblé. Il comprendra une série d’ateliers portant sur l’acquisition de compétences, sur des méthodes pour surmonter les défis pratiques, tout en favorisant les échanges d’idées. Les FLAG pourront soulever des questions spécifiques ou faire part des défis à relever en matière de commercialisation. En raison des places limitées, les FLAG intéressés sont invités à participer activement à la conception de l’événement via les pages LinkedIn ou Facebook de FARNET.

Source : Farnet / Newsletter mars 2013

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