Revue de presse 2012 (6) : Aquaculture, conchyliculture, pisciculture, algoculture,...


Prévoir des perturbations avec un Nouvel outil de publication...

Mortalité des huîtres 2011/2012 : Huître, victime de la crise écologique !
Mortalité huîtres 2012 : Observatoire conchylicole et Forum Ostrea

Mortalité 2012 : Ifremer. Resco
  • 5e bulletin du 10 juillet 2012, télécharger Ici
  • 6e bulletin du 27 juillet 2012, télécharger Ici
  • 7e bulletin du 9 août 2012, télécharger Ici
A partir du 19 novembre 2012, la revue de presse se poursuit Ici

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Le 16 novembre 2012


La conchyliculture en tête d'affiche
La conchyliculture compte 173 entreprises dans le pays d'Auray. Elle génère 536 emplois (soit 50 % des emplois conchylicoles du Morbihan). 35 % de la production régionale en huîtres creuses est réalisée dans le pays d'Auray et 40 % en huîtres plates. 48 % des concessions de Bretagne sud sont situées dans le secteur.

La pêche, une activité importante
Le secteur de la pêche dispose de 139 navires. Il emploie 759 personnes dans la production, la transformation et le mareyage. La criée de Quiberon est la huitième de France (1 200 tonnes de poissons débarquées).

La pêche à pied professionnelle, une activité non négligeable
213 pêcheurs à pied sont recensés sur le quartier maritime d'Auray-Vannes (Golfe du Morbihan y compris). Cette activité a engendré un chiffre d'affaires de 6 millions d'euros en 2007 (contre 9 millions d'euros pour la pêche embarquée).

Des activités connexes à la pêche
Le pays d'Auray compte aussi quatre entreprises de mareyage et deux entreprises historiques de transformation : la Belle Isloise et la Quiberonnaise.

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Le conseil portuaire a décidé hier après-midi d'installer la future plateforme d'innovation Nouvelles Vagues consacrée à l'aquaculture dans une partie de l'ancien port de commerce. Pour le premier port de pêche français, une décision lourde de sens politique et économique.

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En raison de restrictions budgétaires, la mission d'étude pour la création du parc marin estuaire de la Gironde-pertuis charentais pourrait disparaître.

Ils ne savent pas quand sifflera le train du départ, mais ils s'attendent à devoir très vite boucler les valises. « Ils », ce sont les quatre personnes qui constituent la mission d'études pour la création du parc marin estuaire de la Gironde-pertuis charentais, que dirige le vétérinaire François Colas. Deux fonctionnaires de l'État et deux chargés de mission recrutés en contrat à durée déterminée.

Depuis le printemps 2009, l'équipe est installée à Bordeaux et à Rochefort. Elle avait été constituée pour délimiter le périmètre du projet de parc, définir ses orientations et arrêter la composition de son conseil de gestion. Une partie de l'effectif devait, dans l'hypothèse de la signature du décret de création du parc, basculer dans la mise en place de la nouvelle structure.

Une différence de 5 millions

La menace de fermeture, sérieuse, s'est renforcée lundi dernier avec la visite à Brest de Paul Giacobbi, le nouveau président du conseil d'administration de l'Agence des aires marines protégées, l'autorité de tutelle de la mission. Le député de Haute-Corse a mis en exergue tout le paradoxe d'une situation qui nourrit l'inquiétude : « J'arrive dans une situation de contradictions de fond entre les engagements politiques et juridiques forts pris par la République en matière de création et gestion d'aires marines protégées et des moyens qui ne sont pas en adéquation. C'est ma priorité, et celle du conseil d'administration de l'Agence, que de trouver des solutions à cette situation qui s'annonce difficile, pour que l'Agence puisse tenir ses objectifs. » Ce même conseil d'administration décidera, le 3 décembre, de l'avenir effectif de la mission.

Le message est limpide : l'argent manque dans les caisses. La dotation du ministère de l'Écologie et du Développement durable s'établit à 21 millions d'euros, budget à rapporter aux 26 millions validés par l'Agence pour mener à bien ses missions. Il faut savoir qu'un parc comme celui de la mer d'Iroise, c'est un budget de 3 millions, pour une vingtaine de permanents. Et, au total, pour assumer l'ensemble de ses missions, cette structure déploie 110 salariés.

Parc de papier ?

Le constat appelle une interrogation à double détente. Quelles ambitions peuvent projeter les parcs existant en métropole et dans les territoires ultramarins ? Et, pour les projets en cours, tels que le parc des pertuis-estuaire de la Gironde ou celui du bassin d'Arcachon, sont-ils voués à devenir des parcs de papier sans moyens réels de fonctionner ? Ce dernier pan de la question renvoie à la lettre que le président du Conseil général de la Charente-Maritime, Dominique Bussereau, a adressée à la ministre de l'Écologie et du Développement durable, Delphine Batho. Le 5 octobre dernier, il lui demandait où en était le projet de création du parc charento-girondin. Sachant que l'enquête publique, ultime étape de la concertation, était bouclée depuis un an, et que les préfets avaient transmis tout le dossier au ministère depuis dix mois.

« Il y a près d'un mois, Delphine Batho m'a dit qu'elle allait me répondre. Je n'ai toujours rien reçu. » Si le projet pertuis-estuaire devait avorter, ce serait quatre longues années de négociations tendues entre professionnels de la mer et représentants des sensibilités écologistes qui seraient tuées dans l'œuf. « Si cela doit passer en pertes et profits, je dis que c'est un gâchis d'argent public, poursuit le président de l'assemblée départementale. Cela va décevoir beaucoup de gens qui s'étaient engagés dans ce parc avec de l'honnê- teté intellectuelle, et qui y croyaient. »
 
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Près de 120 exposants seront présents samedi, dimanche et lundi au parc des expositions de Penvillers-Quimper. L'an dernier, le salon des vins et de la gastronomie a accueilli 20 000 personnes.

1. Éveiller ses papilles
Avec près de 120 exposants, il y a de quoi satisfaire tous les gourmets et les gourmands. Foie gras, confitures, chocolats, truffes, charcuterie, fromage, terrine, miel... Il y en a pour tous les goûts. Ici, chaque stand propose des dégustations gratuites. Et pour se désaltérer, on retrouve, au détour des allées, des vins, champagnes, cognacs, armagnacs et eaux-de-vie. Les produits ne sont pas vendus en grande surface, tout est artisanal.

2. Voyager dans une ambiance
Les spécialités régionales gastronomiques seront représentées par des producteurs fermiers et vignerons venus de toute la France. De l'Aveyron à la Bretagne, en passant par les Pyrénées et l'Auvergne, chaque exposant apporte son lot de saveurs et son ambiance.

Les Basques, par exemple, sauront vous emporter dans leur Sud rempli de caractère. « Nous ne mettons pas de musique, car les producteurs savent donner de la voix, sourit Joëlle Le Gall, organisatrice. Après 13 années sur le même salon, nous sommes comme une grande famille. »

3. Préparer les fêtes de fin d'année

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Les principaux décideurs politiques y compris le premier ministre ont prévu de participer à ce sommet annuel de l'économie de la mer et du littoral, mardi et mercredi.

Biarritz n'a qu'un tout petit port pittoresque et sera pourtant la semaine prochaine, la capitale française de la mer. Elle doit en grande partie sa désignation pour l'accueil de la 8es édition des Assises de l'économie maritime et du littoral à son positionnement (Biarritz Océan), son centre de congrès mais aussi sa coopération avec Bayonne au sein de l'agglomération Côte basque Adour.

Car ces assises qui se tiennent mardi et mercredi au Bellevue, (juste avant la grande conférence sur la sécurité maritime de Surfrider pour les 10 ans du « Prestige »), ne sont pas moins que le rendez-vous annuel de référence, des acteurs politiques et économiques du monde maritime et du littoral.

1 200 participants

Au total, 1 200 participants et plus de cinquante experts français et internationaux interviendront. Le Ministre délégué aux transports, à la mer et à la pêche, Frédéric Cuvillier ouvrira les débats mardi. Le premier ministre Jean-Marc Ayrault, clôturera les travaux, mercredi.

Gestionnaire des ports de Bayonne et de Saint-Jean-de-Luz/Ciboure, la Chambre de commerce et d'industrie Bayonne Pays basque qui co-organise ces Assises (1) a reçu le soutien du Conseil régional d'Aquitaine et du Conseil général des Pyrénées-Atlantiques, respectivement propriétaires des ports de Bayonne et de Saint-Jean-de-Luz/Ciboure. L'Acba et la Communauté de communes Sud Pays basque ont renforcé la candidature de la CCI Bayonne Pays basque face à d'autres ports candidats dont celui de Nantes.

Tout cela marque enfin une vraie mobilisation de la région autour de l'économie maritime. Il est vrai que Bayonne est le 9e port de commerce français et le second port d'intérêt régional après Calais. Avec un trafic annuel de 4 millions de tonnes pour 900 navires, 3 500 emplois directs ou indirects, 530 millions d'euros de retombées économiques sur l'Aquitaine.

Pour la pêche, le quartier maritime de Bayonne regroupe 142 navires. Avec 4 500 tonnes de poisson débarquées pour un chiffre d'affaires de vente de plus de 15 M€, la criée se classe au 15e rang français....

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Le 15 novembre 2012


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[PORTFOLIO] Début de la pêche des étangs de la pisciculture de Caillaouet


La Fédération de pêche a lancé les pêches dans ses étangs. Jusqu'à la fin du mois, les bénévoles sont réquisitionnés.

A la table de tri, une dizaine de pêcheurs examinent les prises. « C'est l'endroit stratégique », décrit Alain Lartigue, vice-président de la Fédération de pêche en Lot-et-Garonne. Les poissons y sont triés par taille et espèces, avant d'être stockés, toujours vivants, dans des bacs en ciment. Destination finale : les cours d'eau du département, après avoir été redistribués aux associations de pêche affiliées ou, pour une petite partie, retour aux étangs, afin d'assurer la prochaine fraie. À la pisciculture de Bruch, le mois de novembre est l'un des deux grands moments de l'année, celui de la pêche.

Ses 16 hectares d'étangs appartiennent depuis 1998 à la Fédération départementale de pêche. « C'est la seule pisciculture d'étang dans le Sud-Ouest », avance Alain Lartigue.

En Tarn-et-Garonne, la fédération de pêche s'est séparée de la sienne et le Gers est en passe de faire de même. Mais pour la fédération du Lot-et-Garonne, il n'est pas question de s'en séparer. « Nous tenons à avoir un poisson de qualité, insiste Alain Lartigue, en maintenant des souches adaptées. À l'origine, elles ont été sélectionnées dans le milieu naturel, dans les rivières du Lot-et-Garonne. »

Entre 3,5 et 5 tonnes par an

La production reste pourtant toujours aléatoire. « Nous atteignons entre 5 tonnes les bonnes années et 3,5 tonnes les années noires », comptabilise Patrick Venancie, deuxième vice-président à la Fédération départementale de pêche et responsable de la pisciculture. « L'un dans l'autre, c'est une opération blanche, assure Alain Lartigue. Cette année, nous espérons approcher des 5 tonnes. » De quoi satisfaire les pêcheurs du département. Enfin, pas tout à fait malgré tout...

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14 novembre 2012



Les ostréiculteurs dénoncent la canalisation posée à proximité du site de la Malconche pour évacuer les rejets du port de plaisance de Saint-Denis....

Vendredi 9 novembre, quelque 80 ostréiculteurs de Marennes Oléron, équipés de quatre camions, ont déversé près de 6 tonnes d’huîtres devant quatre cibles au nord de l’île d’Oléron : les mairies de La Brée, Saint-Denis et Saint-Georges, et l’amicale des plaisanciers. En cause : ces communes et plaisanciers s’opposent au projet de filières ostréicoles dans l’anse de la Malconche. Alors qu’ils acceptent les rejets du dragage actuel du port de plaisance de Saint-Denis d’Oléron, et la pose d’une canalisation de refoulement en mer à proximité immédiate de l’anse de la Maconche. « Après avoir expliqué durant de longs mois que ce site exceptionnel devait faire l’objet d’une protection absolue, le monde de la plaisance, non sans un certain cynisme, a choisi d’y poursuivre ses opérations de vidange… », dénonce Gérald Viaud, président du syndicat des conchyliculteurs du bassin de Marennes Oléron, et du comité de la conchyliculture de Poitou-Charentes.

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Les conchyliculteurs dénoncent les opérations de vidange des boues de dragage du port de plaisance.
Une tuyauterie de refoulement en mer a été posée à proximité de l'anse de la Malconche.

Le Comité régional de la conchyliculture de Poitou-Charentes a fait part, hier, de sa surprise après avoir pris connaissance de l'avis aux navigateurs diffusé par le port de plaisance de Saint-Denis-d'Oléron.

Un document dans lequel est annoncée une opération de dragage du 25 octobre à fin janvier 2013 et la pose d'une tuyauterie de refoulement en mer, à proximité immédiate de l'anse de la Malconche. « Cette opération a été décidée en dehors de toute concertation », assure le président du comité, Gérald Viaud.

Un problème écologique

Plus encore, le comité s'inquiète quant à la qualité environnementale de l'anse de la Malconche. « Après avoir expliqué durant de long mois que ce site exceptionnel devait faire l'objet d'une protection absolue, le monde de la plaisance, non sans un certain cynisme, a choisi d'y poursuivre ses opérations de vidange des boues de dragage du port de plaisance ». Gérald Viaud est d'autant plus inquiet que, d'ici quelques mois, le Douhet et Boyardville devraient déposer à leur tour une demande d'autorisation pour se débarrasser de leur vase. « Bizarrement, ni l'une ni l'autre ne s'émeut de telles pratiques. La mer peut bien continuer d'être traitée comme une poubelle tant que l'on peut continuer à faire des ronds dans l'eau », s'indigne le comité qui pointe du doigt la volte-face soudaine des trois communes du nord de l'île d'Oléron.

« Manifestement pour elles, la qualité de ces boues portuaires rejetées directement dans le milieu marin, au plus près de la Malconche, ne pose aucun problème écologique ». Pour le comité, tout cela confirme que le projet de filières en eau profonde « constitue un obstacle à la poursuite de certaines pratiques dont les conséquences environnementales sont incompatibles avec la qualité exigée pour l'élevage des coquillages ».

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Cachez ces huîtres que je ne saurais voir…

À la suite de l'opération menée vendredi dernier par un groupe d'ostréiculteurs (lire notre édition d'hier), les maires ont réagi. Le premier à se manifester a été Jean-Jacques Naud, maire de La Brée, absent de la commune le jour choisi par les commandos ostréicoles pour déverser les « huîtres de la discorde » devant les portes de sa mairie, comme devant celles de Saint-Denis et de Saint-Georges.

« J'ai été très choqué par cette initiative. Si je reste fidèle à mes positions vis-à-vis des filières au nom de l'attrait touristique vital pour l'île, j'ai toujours été solidaire des intérêts des professionnels de la mer et notamment des ostréiculteurs. Il y a des méthodes légales de soutenir une cause et d'autres qui ne le sont pas ! En outre, la commune n'ayant pas de port, nous ne risquons donc pas d'être accusés de polluer la mer par des rejets… ».

De son côté, Jean-Michel Massé, maire de Saint-Denis, s'exprimait ainsi par courriel : « Je regrette l'action des ostréiculteurs car leur accusation de pollution causée par le dragage du port n'est pas justifiée. Les services de l'État peuvent apporter la preuve que le port fait partie des plus propres du département. Par-delà les accusations injustes, le plus important est que j'ai pu échanger avec eux. Le nord-est de l'île développe depuis longtemps une économie touristique basée sur des plans d'eau remarquables et ce projet imposé aux communes ne pouvait que soulever leur opposition. Le territoire marin doit impérativement être partagé entre tous ses usagers, dans une concertation forte, où tous doivent rechercher des compromis. Il est légitime que les ostréiculteurs cherchent à développer des filières pour améliorer leur productivité mais dans un site qui n'entre pas en concurrence directe avec d'autres usagers, porteurs eux aussi d'emplois. Dire que les communes du nord s'opposent à l'ostréiculture n'a pas de sens car le rôle des élus est de favoriser toutes les activités économiques, en recherchant l'harmonie ». Ce projet heurterait simplement parce qu'il « n'aurait aucunement été discuté avec les communes, qui l'ont découvert au moment de l'enquête publique ». Et l'élu de conclure : « La continuation d'actions de ce type ne pourra être que contre-productive pour l'île d'Oléron ».

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Produits transformés et saumon, locomotives des produits de la mer selon le dernier bilan de FranceAgriMer.

Contexte morose
La demande est faible à l’international sur la plupart des marchés, ce qui pèse sur les prix. « Elle ne devrait pas se redresser ces prochains mois, à l’exception du pic saisonnier des fêtes de fin d’année. » À noter aussi, un léger recul des apports sur le marché français, mais une progression des ventes en valeur. « Les débarquements sur les douze derniers mois reculent légèrement (- 1 %), du fait de la réduction des apports de coquillages et crustacés. » Toutes les autres espèces enregistrent des captures en croissance et le prix moyen augmente de 2 %, permettant une hausse du chiffre d’affaires de 1 %. « Le prix du carburant reste élevé dans les ports. »

Commerce extérieur
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Consommation
Les achats de poissons frais progressent (+3 %), tirés par le saumon, alors que la consommation de l’ensemble des produits aquatiques demeure en baisse. En comparaison, les achats de viande de boucherie fraîche ont, sur la même période, reculé de 2 % et la consommation de volailles est restée stable. « Cette évolution est principalement due à l’essor des achats de saumon dont le prix moyen est en baisse de 16 %. »
Les autres produits frais sont touchés par une hausse de prix, ce qui a probablement joué dans le ralentissement de la consommation plus ou moins marqué que l’on observe : - 2 % pour les coquillages frais, - 9 % pour la noix de Saint-Jacques, - 9 % pour les céphalopodes, - 11 % pour les crustacés frais. « Sur le moyen terme, on observe que le consommateur s’oriente de plus en plus vers des produits transformés. » Entre 2003 et 2011, la part des produits traiteur s’est développée, passant de 18 % à 27 %, au détriment des produits achetés en frais, dont la part est passée de 40 % à 35 %.

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Conseil spécialisé Pêche et aquaculture du 24 octobre 2012

Le Conseil spécialisé de FranceAgriMer pour les produits de la mer, de l'aquaculture et de la pêche professionnelle en eau douce s’est réuni le 24 octobre 2012, sous la présidence d’Hervé Jeantet.

Ce Conseil de « rentrée » a proposé un large focus sur la situation des marchés à l’international et la consommation des ménages français... Pour plus d'informations, cliquer FranceAgriMer

FranceAgriMer. Conseil spécialisé Pêche et Aquaculture : Situation du marché des produits aquatiques

Note de conjoncture sur le marché des produits aquatiques / 24 octobre 2012, cliquer FranceAgriMer

Conseil « mer et aquaculture » de FranceAgriMer du 24 octobre 2012 : large focus sur la situation des marchés à l’international et la consommation des ménages français

09/11/2012


À l’issue du Conseil des ministres de la pêche, le Conseil spécialisé de FranceAgriMer pour les produits de la mer, de l'aquaculture et de la pêche professionnelle en eau douce, réuni le 24 octobre 2012 sous la présidence d’Hervé Jeantet, s’est félicité de l’accord obtenu sur le futur instrument financier de la politique commune de la pêche par le Ministre Fréderic Cuvillier. 

Un large focus a été fait sur la situation des marchés à l’international et sur le marché français.

Une demande faible à l’international sur la plupart des marchés, qui pèse sur les prix
La situation économique mondiale affecte le comportement des consommateurs. La demande est faible sur la plupart des marchés et ne devrait pas se redresser ces prochains mois, à l’exception du pic saisonnier habituel durant la période des fêtes de fin d’année.

Léger recul des apports sur le marché français, mais progression des ventes en valeur
Les débarquements sur les douze derniers mois (cumul annuel mobile jusqu’à fin septembre 2012) reculent légèrement (- 1 %), du fait de la réduction des apports de coquillages et crustacés. Les autres groupes d’espèces enregistrent tous des captures en croissance. Le prix moyen augmente de 2 %, permettant une hausse du chiffre d’affaires de 1 %. À noter, le prix du carburant dans les ports qui reste à un niveau élevé.

Commerce extérieur : baisse des volumes échangés et prix moyens croissants
Sur douze mois (à fin août 2012), les importations françaises de produits aquatiques (hors thon, farines et graisses) reculent de 2 % en volume. Le prix moyen des produits étant en hausse de 2 %, la valeur des importations reste stable. 

Les exportations françaises de produits aquatiques (hors thon, farines et graisses) sont en recul de 2 % en volume sur douze mois. Le prix moyen des produits exportés augmente, sur la majorité des produits, de 5 %. La valeur des exports est ainsi en hausse de 3 %.

Consommation des ménages : les achats de poissons frais progressent, tirés par le saumon, alors que la consommation de l’ensemble des produits aquatiques demeure en baisse
Sur les douze derniers mois (à fin août 2012), les achats des ménages en poissons frais sont en croissance de 3 %. En comparaison, les achats de viande de boucherie fraîche ont, sur la même période, reculé de 2 % en moyenne et la consommation de volailles est restée stable. Cette évolution est principalement due à l’essor des achats de saumon, qui représentent près d’un quart des achats de poissons frais. Le prix moyen de l’ensemble des poissons frais recule de 2 %, sous l’effet de la baisse importante du prix du saumon frais (- 16 %), qui compense la hausse quasi généralisée du prix des autres espèces. 
Les achats de poissons entiers continuent de décroître au profit de produits de plus en plus découpés et préemballés. En 2012, 68 % des volumes de poissons frais étaient vendus sous forme découpée, contre 63 % en 2003. Sur la même période, la part des produits préemballés a gagné 5 points, passant de 13 % à 18 %. 
Les autres produits frais sont également touchés par une hausse de prix, ce qui a probablement joué dans le ralentissement de la consommation plus ou moins marqué que l’on observe : - 2 % pour les coquillages frais, - 9 % pour la noix de Saint-Jacques, - 9 % pour les céphalopodes, - 11 % pour les crustacés frais. 
La consommation des produits traiteurs est en revanche, en moyenne, en léger recul sur douze mois (- 1 %). Ce sont toujours les plats préparés qui enregistrent la plus forte hausse des volumes achetés (+ 4 %). Les produits surgelés et en conserve sont également moins consommés et seuls les poissons surgelés enrobés se démarquent toujours avec une progression des volumes achetés de 3 %. 

Sur le moyen terme, on observe que le consommateur s’oriente de plus en plus vers des produits transformés : entre 2003 et 2011, la part des produits traiteur s’est développée, passant de 18 % à 27 %, au détriment des produits achetés en frais, dont la part est passée de 40 % à 35 %.

Pour en savoir plus : Note de conjoncture pêche et aquaculture de FranceAgriMer, 24 octobre 2012

Restructuration des organisations de producteurs : les modalités de mise en œuvre de la mesure

Les membres du Conseil ont donné un avis favorable sur un projet de décision du directeur général de FranceAgriMer relatif aux modalités de mise en œuvre d’une aide nationale en faveur de la restructuration des organisations de producteurs (OP) dans le secteur des produits de la pêche et de l’aquaculture. Il s’agit de permettre aux OP regroupées de mieux gérer les captures. Par ailleurs, les OP regroupées pourraient ainsi mettre en œuvre les mesures qui devraient être décidées dans le cadre de la prochaine réforme de l’organisation commune des marchés (OCM) des produits de la pêche prévue en 2014.

Présentation d’un projet d’aide au conseil stratégique des entreprises du mareyage et de la première transformation des produits de la pêche et de l’aquaculture

Cette mesure en vigueur pour les IAA sera transposée aux entreprises du secteur des produits aquatiques (première mise en marché, première transformation). Cette assistance adaptée aux phases clés de la vie d’une PME permettrait d’éclairer le chef d’entreprise sur des décisions importantes.

Participation de FranceAgriMer au programme communautaire d’étude et promotion du tourteau de l’espace atlantique 
Les membres du Conseil ont pris connaissance d’un  projet  définissant les modalités de mise en œuvre de la participation de l’établissement à un programme communautaire Interreg d’étude et de promotion du tourteau de l’espace atlantique.
Ce programme, intitulé Acrunet, a pour objectif une approche transnationale de cinq États membres (Irlande, Royaume-Uni, France, Espagne et Portugal) concernés par les captures et la consommation du tourteau. Il s’agit de mieux connaître cette espèce, sa ressource, sa pêche, son industrie et son marché, dans le but de développer sa consommation dans tous les pays de la zone pour promouvoir la bonne gestion de la ressource et la rentabilité de la filière de la zone atlantique. Pour la France, l’institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer) y participe pour le volet ressource, le  comité national des pêches maritimes et des élevages marins (CNPMEM) pour la coordination avec la profession et FranceAgriMer pour la connaissance des marchés et la promotion.
Le Conseil a émis un avis favorable sur ce projet de décision.

Écolabel des productions de la pêche maritime : première réunion de la Commission
La loi Grenelle 2 avait prévu que les produits issus de la pêche durable pouvaient bénéficier d’un écolabel. Les modalités de mise en œuvre et de gouvernance de cet écolabel sont définies par le décret n° 2012-104 du 27 janvier 2012. 
Les principaux points de la première réunion de la Commission des parties prenantes de l’écolabel des produits de la pêche maritime, placée auprès du directeur général  de FranceAgriMer, ont été présentés au Conseil. À noter, la participation pour la première fois d’une ONG (WWF) à une instance officielle du secteur pêche. Les professionnels ont rappelé qu’ils étaient très attentifs aux travaux de cette Commission et restaient mobilisés pour poursuivre leur engagement vers les pratiques durables.

Réflexion sur le renouvellement des membres du Conseil spécialisé
Le renouvellement des membres du Conseil spécialisé de FranceAgriMer pour les produits de la mer, de l’aquaculture et de la pêche professionnelle en eau douce doit intervenir prochainement. Dans ce cadre, le président Hervé Jeantet a exprimé le souhait de tenir compte de l’évolution de la gouvernance du secteur pour construire un Conseil plus concentré et plus représentatif de l’ensemble des familles professionnelles du secteur. 

Par cette initiative, les membres du Conseil spécialisé actuel ont voulu tirer les enseignements de trois années de fonctionnement et proposer pour son renouvellement, à intervenir au plus tard en juin 2013, une instance forte de la représentation de toutes les organisations professionnelles en capacité de faire des choix stratégiques, apte à rendre aux tutelles des avis fondés, porteurs des choix des filières pêche, conchyliculture et aquaculture.
Le prochain Conseil spécialisé de FranceAgriMer pour les produits de la mer, de l’aquaculture et de la pêche professionnelle en eau douce se tiendra le 6 février 2013.

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Le 13 novembre 2012

La Comtesse du Barry goûte au caviar et au saumon fumé....


Rachetée il y a un peu plus d'un an par MVVH, holding financière de Maïsadour, l'enseigne gimontoise, plus de 80 ans, doit changer d'identité et développer son offre.

Installée à Gimont dans le Gers, l'entreprise La Comtesse du Barry va changer son image.

À plus de 80 ans, la Comtesse veut de nouveau courtiser les quadras et quinquas de France. Et ceux qui sont plutôt aisés tant qu'à faire. Au printemps, la célèbre marque gimontoise doit ainsi inaugurer son « flagship store », son magasin vaisseau amiral, en plein quartier de la Madeleine à Paris, à quelques encablures de Fauchon ou d'Hediard, où les rayons afficheront de nouveaux produits. À prévoir, notamment, du foie gras au champagne rosé ou à la truffe noir, mais aussi du saumon fumé voire du caviar.
Née dans une charcuterie fine gimontoise en 1926, l'ancienne enseigne fait également peau neuve dans son identité. Derrière un joli bleu pastel et une nouvelle signature (« Maison de la gastronomie »), la marque va quelque peu révolutionner le concept de ses boutiques, offrant davantage dans le frais, notamment des plats cuisinés ou des produits apéritifs. Une nouvelle approche qui devrait être visible sur les écrans, à l'occasion d'une importante campagne de publicité lors des fêtes de fin d'année.

Doubler le chiffre d'affaires
C'est une nouvelle étape pour l'entreprise gersoise rachetée en juin 2011 par MVLH (Maïsadour, Vivadour et Val de Sèvres), qui détient également Delpeyrat. Un virage annoncé en fin de mois dernier, avec l'ambition d'attirer une clientèle plus large et plus jeune, notamment les 35-55 ans.

L'objectif est de doubler le chiffre d'affaires (30 millions d'euros en 2010, NDLR) d'ici à cinq ans. De nouvelles boutiques devraient ainsi voir le jour en France, mais également en Chine et en Amérique du Nord. L'ambition est une vente moins saisonnière (octobre-décembre) et de courir tout au long de l'année les gourmets aisés.

E-commerce
La marque s'appuiera partout sur l'un de ses credo : « Ce que nous vendons, nous le produisons. » Outre les foies de canards ou d'oies bien gascons, les autres produits d'excellence seront fabriqués par MVLH. Le saumon fumé viendra ainsi d'une usine à Brioude (Auvergne), rachetée il y a un peu plus d'un mois. Idem pour le caviar ou la truffe qui seront produits par la Comtesse.

Le lifting s'opère également sur le Web. La vente par correspondance - qui a fait grandement la notoriété de l'entreprise - connaissant un certain recul, la Comtesse du Barry veut logiquement doper son e-commerce (5 % du chiffre d'affaires actuellement). Un nouveau site, tout nouveau tout beau, doit ainsi être mis en ligne dans quelques jours.

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Le comité de programmation de l'Axe 4 du Fonds européen pour la pêche vient de donner son accord à de nouveaux projets.

C'est en présence du nouveau président de la Communauté d'agglomération du Sud Bassin (Cobas), Jean-Jacques Eroles que vient de se dérouler, au Comité régional de la conchyliculture à Gujan-Mestras, le comité de l'Axe 4 du Fonds européen de la pêche (FEP). Rappelons-le, la Cobas porte ce programme pour le compte du Pays Bassin Val de l'Eyre.

L'Axe 4 ? Sous cette appellation un peu sibylline se cache un programme européen destiné à soutenir les initiatives locales du monde maritime.
Une valeur ajoutée

Le comité est coprésidé localement par Jean-Michel Labrousse et Olivier Laban, les présidents locaux de la pêche et de l'ostréiculture, et sous la houlette d'Aurélie Lecanu, chargée de mission. Les actions ont été définies en cinq axes prioritaires, dont l'Axe 4, pour travailler sur le développement durable des zones de pêche. Soit une valeur ajoutée pour les opérateurs de la filière, par la valorisation des productions locales, mais aussi la diversification de sources de revenus des pêcheurs et ostréiculteurs par le développement de la pluriactivité.

Pour mémoire, et exemple, la mise en place d'une opération, Pescatourisme, pour permettre aux professionnels d'embarquer des touristes sur leur bateau afin de découvrir leur métier.

Ce sont trois autres projets qui ont été présentés et validés en ce début du mois de novembre à Gujan-Mestras. Sachant que 290 000 euros de fonds FEP et 86 000 euros de fonds d'État restent mobilisables jusqu'au 31 décembre 2013.
Huîtres, produits de la mer

Premier projet, celui concernant une étude (« concrète, ce n'est pas une étude de plus », ainsi que le précise Olivier Laban), sur la fécondité des huîtres en lien avec la qualité des eaux du bassin d'Arcachon : « Il s'agit de recruter un scientifique, qui analysera différentes hypothèses pouvant expliquer le déficit de naissain dans le bassin d'Arcachon. À terme, nous devons cerner les facteurs altérant la reproduction des huîtres du bassin d'Arcachon, pour ainsi mettre en place des programmes d'actions permettant de pallier le déficit de captage que subit la profession ostréicole. »

Autre programme lancé, le développement d'activités nécessitant la préparation ou la cuisson des produits de la mer, notamment les pêcheurs pour lesquels la cuisson est nécessaire à la dégustation...

Cette activité nécessiterait une licence de petite restauration : « On ne peut faire n'importe quoi, et mieux vaut avoir un document cadre, un cahier des charges. Sachant que ces activités de petite restauration commencent à se développer dans certains ports. Il nous faut donc proposer des règles d'organisation aptes à maintenir la vocation du DPM et apporter un bénéfice socio-économique aux professions maritimes. »

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Depuis cinq ans, le Siba organise un événement promotionnel du bassin d'Arcachon délocalisé à Paris. Cette soirée permet de réunir journalistes, professionnels du tourisme et partenaires institutionnels pour lancer le bassin d'Arcachon. L'événement, imaginé cette année et qui se déroulera le 22 novembre, s'articule autour de la notion de « partage » de ce que le territoire offre comme atouts : les milieux naturels, les productions et les savoir-faire. Nouveauté cette année, cinq terroirs du bassin d'Arcachon seront mis en valeur, et associés, chacun, à un produit, un chef et un vin : « Il s'agit vraiment de fédérer nos atouts, mais aussi de mutualiser les moyens, relèvent Olivier Laban et Jean-Michel Labrousse. Cette manifestation vient à point renforcer l'identité du Bassin : authenticité, activités traditionnelles, mer et environnement. »

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Des textiles renouvelables d'origine inattendue

Source : BE Canada

Les sécrétions des myxines sont étudiées comme nouvelle source de fibres naturelles qui pourraient participer un jour à la diminution de notre dépendance vis à vis du pétrole.



Vidéo de l'aquarium de Vancouver illustrant le mode de défense des myxines
Crédits : VancouverAquarium

L'industrie du textile a besoin d'une alternative renouvelable et abordable aux polymères produits à partir du pétrole. Une étude récente menée par Atsuko Negishi de l'Université de Guelph et publiée en ligne sur le site du journal Biomacromolecules, montre que les filaments protéiques extraits des sécrétions de myxines pourraient être filés et tissés en biomatériaux d'un nouveau type utilisables sous forme de fibres ou de films.

Les myxines appartiennent à une famille d'animaux aquatiques anguilliformes vivant dans les fonds marins, qui n'ont que très peu évolué pendant au cours de ces dernières 300 millions d'années. Lorsqu'elles se sentent menacées, les myxines secrètent une substance gélatineuse contenant du mucus et des dizaines de milliers de filaments protéiques. Ces filaments protéiques, appelés filaments intermédiaires, possèdent des propriétés mécaniques pouvant rivaliser avec celles des toiles d'araignées.

Le mode de formation de la soie d'araignée est complexe et les araignées ne peuvent pas être exploitées sous forme d'élevages pour en produire de grandes quantités. Ainsi, ce projet de recherche explore le potentiel de production de fibres d'origine protéique à haute résistance provenant des myxines plutôt que des araignées. Les chercheurs ont isolé des filaments protéiques à partir de sécrétions de myxines et les ont purifiés avant de les filer sous forme de fibres.

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Géo-ingénierie : éviter les ouragans en refroidissant les océans

Source : BE USA

Après le récent rejet de sulfate de fer dans l'océan pour lutter contre le réchauffement climatique [1], l'actualité dans le domaine de la géo-ingéniérie se tourne à nouveau vers les océans. Selon deux ingénieurs anglais (Stephen Salter and Nathan Myhrvold), l'ouragan Sandy aurait pu être évité en refroidissant la surface de l'océan Atlantique. Ils avaient déjà défendu cette idée auprès du gouvernement américain à la suite de l'ouragan Katrina en 2007. Leur projet a été breveté avec l'entreprise américaine Intellectual Ventures soutenue par Bill Gates [2].



Le fonctionnement du "Salter Sink"

L'idée est assez simple : il s'agit de refroidir la surface des océans pour éviter que la température à laquelle risquent de se former des ouragans (26.5 dégrées Celsius [3]) ne soit atteinte, dans les "hurricane alleys", régions de l'océan Atlantiques où les ouragans les plus dangereux se forment. Le projet consiste à attacher des milliers de vieux pneus ensemble pour soutenir des tubes en plastique (de 100 à 300 mètres de long et de 100 à 200 mètres de large).L'action des vagues fait ensuite plonger les eaux chaudes de surface qui se mélangent aux eaux plus profondes et se refroidissent. Cette "pompe naturelle" serait, selon S. Salter, à la fois écologique et économique. Voici une démonstration de ce processus en vidéo :

Si S. Salter [4] estime que 150 à 450 "pompes" seraient nécessaires et recherche activement un financement, d'autres scientifiques, dont Bill Smyth, océanographe à l'Université de l'Oregon, sont assez sceptiques sur le processus, estimant que les cent premiers mètres de l'océan sont déjà assez homogènes et que, pour réellement avoir un effet, il faudrait mettre en place un nombre de pompes trop important que l'installation soit réalisable. A cela s'ajoutent des problèmes liés aux courants de surface, très importants dans ces zones, qui risqueraient de faire basculer le tube.

Ce projet soulève également des craintes liées aux conséquences sur l'environnement et les écosystèmes. Selon les défenseurs du projet, la "pompe naturelle" ainsi installée permettrait d'augmenter la productivité biologique de l'océan (en mélangeant les eaux profondes riches en nutriments avec les eaux de surface, plus pauvres en nutriments). Ceci étant, d'autres scientifiques, dont R. Letelier, océanographe et microbiologiste à l'Université de l'Oregon souligne les dangers de la prolifération du plancton et le risque de déséquilibres de la chaîne alimentaire.

Par ailleurs, le CO2 est plus soluble dans les eaux profondes. Mélanger les eaux profondes et les eaux de surface risquerait d'entraîner un transfert de C02 de l'océan vers l'atmosphère.

De nombreuses recherches et d'importants financements seront donc encore nécessaires avant de pouvoir réellement imaginer d'empêcher la formation des ouragans les plus destructeurs.

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Le 12 novembre 2012

Marennes-Oléron : Opération commando des ostréiculteurs !

Vendredi 9 novembre 2012 entre 9 h 30 et 10 h 30

Au volant de quatre camions et mené par Gérald Viaud, président du Comité régional de la conchyliculture, un groupe d’ostréiculteurs a mené une opération commando sur quatre cibles au Nord de l’île d’Oléron.

Les ostréiculteurs ont déchargé près de six tonnes d'huîtres, successivement devant les portes des mairies de Saint-Georges, La Brée et Saint-Denis, ainsi que devant celle du local de l'amicale des Plaisanciers, à la capitainerie dyonisienne.

La raison de cette opération coup de poing ciblée, l’opposition des trois municipalités oléronnaises et celle des plaisanciers au projet de développement de l’ostréiculture au large de l’Île d’Oléron dans l’anse de la Maleconche...

Rien moins que symboliques, ces actions coups de poing pourraient se multiplier sur une île qui semble entrer en ébullition sur les sujets sensibles de la navigation dans la Maleconche, des diverses sources de pollution, ou non, et, au-delà, de l'avenir de la profession ostréicole. En témoigne la déclaration de Gérald Viaud : « C'est une deuxième semonce, après notre action "sympa" d'hier [NDLR : jeudi] devant la DDTE de Marennes. Effectivement, ça monte en pression ! On a en travers qu'on nous traite de pollueurs alors qu'on n'a même pas commencé, si tant est qu'on pollue plus que d'autres activités ». D'après Sud-Ouest : Les coquilles de la discorde

Les cultures marines, des sentinelles de la mer à supprimer ?

Suite Ici

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Les français donnent leur avis sur l'avenir de l'eau et des milieux aquatiques

Les français sont invités à donner leur avis sur l'avenir de l'eau et des milieux aquatiques dans chaque grand bassin hydrographique du territoire, du 1er novembre 2012 et jusqu'au 30 avril 2013.

Pourquoi vous demander votre avis ?

Les enjeux liés au bon état des eaux et des milieux aquatiques, enjeux écologiques, économiques, de santé publique, de bonne gouvernance… intéressent les Français. Ils sont aussi acteurs de ces enjeux. Depuis 2005, ils sont régulièrement consultés sur leur perception et leur adhésion à la stratégie à mettre en œuvre pour reconquérir le bon état des eaux dans leur région. Mais les situations évoluent sans cesse, des problèmes trouvent des solutions, d’autres apparaissent…

C’est donc sur les enjeux de l’eau identifiés à ce jour, en tenant compte des avancées réalisées mais aussi des défis qui restent à relever, que nous souhaitons, à nouveau, avoir votre avis.

La gestion de l’eau, un engagement majeur

Il s’agit de la troisième consultation, après celle de 2005 et 2008. Cette dernière porte sur grands enjeux de l'eau spécifiques à chaque bassin hydrographique mais également ceux partagés par tous.

Organisée par les Comités de bassin avec l'appui des Agences de l'eau et des offices de l'eau, cette nouvelle consultation devrait contribuer à la révision des Schémas Directeurs d'Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) et des programmes de mesures qui fixent, dans chacun des treize bassins hydrographiques que compte la France, les grandes orientations pour une gestion équilibrée de la ressource en eau ainsi que les actions à réaliser pour atteindre le « bon état » des eaux exigé par la directive cadre européenne sur l'eau (DCE), peut on lire dans un communiqué de presse. (D'après un article d'Actualités News Environnement)

Pour donner son avis, cliquer Agences de l'eau  ou Eau France (pour les bassins d'Outre-Mer)

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Le 11 novembre 2012


Le Conseil national de la conchyliculture veut recueillir l'avis des ostréiculteurs avant de rendre sa décision.

Les ostréiculteurs vont-ils renoncer aux huîtres triploïdes ? Ces huîtres de laboratoire, stériles, nées en écloseries et pas en milieu naturel, sont une des réponses apportées, aujourd'hui, aux ostréiculteurs à la recherche d'une souche plus résistante aux maladies et à la mortalité qui affectent les parcs ostréicoles français depuis plusieurs années.

La question est posée par le Conseil national de la conchyliculture (CNC) et son président, Goulven Brest, qui évoquent la possibilité de voter un moratoire.
Principe de précaution

Pour mener sa réflexion, et peut-être un jour prendre sa décision, le CNC s'appuie sur le principe de précaution. Il s'interroge notamment sur la « stérilité de ces huîtres à 100 % », l'« impact d'une éventuelle reproduction sur les autres huîtres », les « difficultés de commercialisation », ou encore « une plus grande fragilité que les huîtres naturelles ».

Le conseil du CNC, qui regroupe 36 représentants des professionnels (ostréiculteurs, mytiliculteurs, écloseurs, vénériculteurs, organisations de producteurs) et 19 représentants des marchands d'huîtres (grossistes, poissonniers-détaillants, restaurateurs et grandes surfaces), n'a pas voulu prendre de décision sans consulter l'ensemble des professionnels des sept régions conchylicoles de France (Normandie/mer du Nord, Bretagne-Nord, Bretagne Sud, Pays de la Loire, Poitou-Charentes, Arcachon-Aquitaine et Méditerranée).

Sur le bassin d'Arcachon, où l'Ifremer estimait au début de l'année que les huîtres triploïdes représentaient 30 % des huîtres d'élevage, le Conseil régional conchylicole (CRC) et son président, Olivier Laban, ont choisi la voix du référendum pour recueillir l'avis des ostréiculteurs.

Sur les 342 entreprises habilitées à voter, 188 ont répondu. Une majorité de ces 55 % de votants se sont prononcés en faveur d'un moratoire. Même si ce sont manifestement les partisans d'une « huître 100 % naturelle » qui se sont surtout exprimés. Le conseiller régional EELV Michel Daverat s'est d'ailleurs immédiatement « réjoui de ce résultat ». Au printemps dernier, il accompagnait l'ancienne candidate à la présidentielle, Eva Joly, sur le bassin d'Arcachon, lorsqu'elle s'était prononcée en faveur d'un moratoire sur les huîtres triploïdes.

Le vote des ostréiculteurs du bassin d'Arcachon n'est qu'un avis qui va être transmis au CNC, au même titre que les avis des six autres régions de production.

En Poitou-Charentes, les 850 ostréiculteurs ne se sont pas encore prononcés. Un membre du CRC convient que « c'est un sujet d'importance et qu'il ne faut pas de décision hâtive sans s'appuyer sur un rapport scientifique ». En Charente-Maritime, des ostréiculteurs vivent aussi des huîtres triploïdes, même si plusieurs d'entre eux assurent que « si l'huître triploïde n'existe plus, ils suivront l'avis ». Les écloseurs sont également concernés.

Mondial sur le Bassin

Dans l'attente de tous les avis, le conseil national a retardé sa décision au début de 2013...

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Les cultures marines dans l’économie maritime et du littoral de la France ?

Assises de l’économie maritime et du littoral 2012

Conférence nationale des acteurs de l'économie maritime

Du mardi 20 au mercredi 21 novembre 2012

Lieu : Bayonne-Biarritz

Le marin et Les Echos en collaboration avec le Cluster Maritime Français et l'Institut Français de la Mer organisent la 8ème édition des Assises de l'Economie maritime et du littoral les mardi 20 et mercredi 21 novembre à Bayonne et Biarritz.

Comme chaque année, les Assises seront le rendez-vous annuel majeur des acteurs politiques et économiques du monde maritime et du littoral.

L’édition 2012 réunira plus de 1200 participants à Bayonne et Biarritz avec :
  • Un programme de conférences et de débats animés par les journalistes des Echos et du marin avec la présence de personnalités politiques et des principaux dirigeants publics et privés du maritime
  • La soirée annuelle de prestige du Cluster Maritime Français organisée par la Marine Nationale avec l'Institut Français de la Mer
  • L'opération "Etudiants de la Mer" avec l'invitation de 200 étudiants en fin de cycle d'études maritimes pour les sensibiliser aux enjeux de leur secteur et leur permettre de rencontrer leurs futurs dirigeants
Pour plus de détails sur le programme et inscription : Assises de l'économie maritime

Programme des Assises de l’économie maritime et du littoral 2012 (sans les Cultures marines ?)

Mardi 20 novembre 2012

La « croissance bleue » : investir dans le maritime, oui ! Mais comment ?
Corrado Antonini, Chairman, Fincantieri
Thomas Devedjan, Directeur des investissements, FSI - Fonds Stratégique d’Investissement
Philippe Louis-Dreyfus, Président, Louis Dreyfus Armateurs
Christèle Gauthier, Head of Shipping Finance Western Europe, BNP Paribas
       
Economie maritime française : comment peut-elle sortir renforcée de la crise ?

Présentation du Baromètre de l’Economie maritime PWC
Gil Sandillon, Associé, PWC

Jean-François Fountaine, Président, Fédération des industries nautiques
Gérard Higuinen, Président, France Filière Pêche
Jean-Marie Poimboeuf, Président, Groupement des Industries de Construction et d’Activités navales
Raymond Vidil, Président, Armateurs de France

Présentation de l’étude Emploi-Formation Filière Mer Agefos PME – Quelle gestion prévisionnelle des emplois et compétences pour préparer l’avenir ?
Laurence Carlinet, Directrice du développement, Agefos PME


4 conférences thématiques en parallèle :

1 - Les ports européens face à la crise
 
2 - Navire du futur : quelles sont les conditions d'un renouveau pour la construction navale européenne ?

3 - Pêche et produits de la mer : quelle nouvelle donne ? (Un peu de pêche malgré tout...)
  • Nouvelle politique commune de la pêche : vers un modèle unique de pêche en Europe ? 
  • Gestion des quotas : quelle nouvelle répartition des forces ? 
  • Durabilité et compétitivité : quels compromis ?
Victor Badiola, Président, Conseil Consultatif Régional des eaux occidentales australes
Stephan Beaucher, Coordinateur, Ocean 2012
Cécile Bigot, Directrice des pêches maritimes et de l’aquaculture
Franz Lamplmair, Fisheries Policy Adviser, DG Maritime Affairs and Fisheries, European Commission
Gérard Romiti, Président, Comité National des Pêches maritimes et des Elevages marins
Jean-Marie Zarza, Président, UAPF

4 - Energies marines renouvelables : de la promesse à la réalité industrielle

Mercredi 21 novembre

La mer : Un espace à gérer, à exploiter et à protéger

Au cours de la 2e journée, l'aquaculture marine n'est toujours pas au programme... 

L'aquaculture se développe partout dans le monde.... En France, les cultures marines font déjà partie du patrimoine maritime !!!
 
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Le 10 novembre 2012 

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Les claires du Lido accueilleraient les huîtres de Thau en cas de pollution de l’étang.

Le Comité régional conchylicole travaille en ce moment sur un projet d’envergure. Il s’agit de créer des claires (bassins) sur les terres occupées jusque-là par les vignes de Listel. Ces claires accueilleraient les huîtres de Thau en cas de pollution de l’étang.

Plusieurs partenaires sont autour de la table des négociations : le propriétaire Vranken (Listel), l’Etat, la région, le département, Thau agglo et la ville de Sète. Des études de faisabilité vont être lancées.


4 mois plus tôt....


Le célèbre vignoble du lido sétois, dont le ”gris” est la marque phare.

"Ça fait un choc." Ce participant au Comité central d’entreprise qui s’est tenu hier à Listel ne parlait pas de la chaleur écrasante mais du déménagement de la marque emblématique.

Un permis a été déposé le 19 juin à Aigues-Mortes (Gard) pour y transférer le site de Sète. Et il n’est pas impossible que, dans l’avenir, le célèbre vignoble dont le “gris” est la marque phare soit arraché du lido sétois.

Ce déménagement est un long serpent de mer auquel personne ne croyait. Il avait été imaginé par l’ex-maire Yves Marchand qui voulait créer dans les années 80 une cité lacustre sur le lido de Sète. Il s’est réactualisé via le propriétaire de Listel depuis 2005, Paul Vranken (champagne Pommery).

Il veut regrouper les activités au domaine de Jarras à Aigues-Mortes (Gard), trouvant antiéconomique que 80 % de son vignoble se situe à Jarras et embouteillage, vinification, expédition et services du siège social au domaine de Villeroy, à Sète, où s’élaborent aussi pétillants et mousseux. A peine une paire de camions relie chaque jour les deux sites.

Le groupe Listel, ce sont des domaines à Sète et Aigues-Mortes (vin Château la Gorgonne) et en Provence (Billette). Il emploie 300 salariés, dont 77 permanents à Sète et 70 CDD plus de six mois de l’année. Sans parler des sous-traitants.

"Listel réalise 57 M€ de chiffre d’affaires en 2011 contre 76 M€ en 2007. Avec un résultat opérationnel qui est passé de 5 M€ à 2 M€", confie un proche du dossier. Le vrai problème de Listel, c’est la chute de ses volumes (de 60 à 31 millions de cols).


"Déménager est une hérésie"

Il prône un effort vers l’exportation et auprès des bars et restaurants. "La question essentielle, c’est qu’il doit rebondir commercialement", précise-t-il. "Déménager est une hérésie. Personne ne comprend, indique un salarié inquiet. L’opération réclamerait un investissement colossal de15 M€ pour déménager l’usine, et 15 M€ de plus pour replanter la vigne."

Alors que la vente hypothétique du site historique sétois ne pourrait rapporter qu’autour de 6 M€. C’est certes un domaine d’exception, lové dans un site Natura 2000 et près d’un bois classé, mais il est en zone inondable. Ce qui limite le nombre de repreneurs.

Paul Vranken avait un projet de résidence de tourisme, mais la nouvelle route qui a grignoté ses vignes et le plan anti-inondation, draconien, après la tempête Cynthia sur l’Atlantique, ont douché ses ambitions. Seul le Conservatoire du littoral pourrait racheter le domaine. A-t-il les moyens de donner une seconde vie à ces 260 hectares de vignes uniques enracinées dans le sable, entre Méditerranée et étang de Thau ?

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Le cahier des charges de l'agriculture biologique impose de nombreuses règles aux pisciculteurs.

Pour consommer du poisson régulièrement sans pour autant vider la mer, un moyen est de favoriser le poisson d'élevage. Mais pas n'importe quel poisson d'élevage.

Il faut choisir du poisson d'élevage biologique, et éviter le poisson d'élevage quand il rime :
- avec antibiotiques comme la plupart des saumons d'élevage de pleine mer pour éviter que les parasites se propagent ;
- avec surpêche ;
- avec pollution à cause des excréments qui asphyxient complètement les fonds maritimes sur des kilomètres.


Le saumon label Rouge est-il aussi sûr que le bio ? Quelle différence ?

Les réponses avec Jacques Fricker, nutritionniste et Charlotte Nithart, porte-parole de l'Association Robin des Bois :

"Label Rouge est une appellation de goût, de saveur. On peut être Label Rouge sans être bio. Et inversement. Label Rouge est plus une certification de saveur et d'origine.

"L'appellation bio est forcément destinée aux poissons d'élevage. Les poissons de la mer ne peuvent pas être bio car on ne contrôle pas ce que l'on donne."

"Normalement, il devrait y avoir des certifications qui indiquent aux consommateurs que le poisson est dans un bon état sanitaire et qu'il est pêché durablement. Il faudrait un label tout en un. Mais la filière française de la pêche essaie d'y travailler."

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Jeudi soir, à la tombée de la nuit, deux Espagnols ont été pris en flagrant délit de braconnage de pouces-pieds, à Quiberon. Kayak pneumatique, combinaisons de plongée et lampes frontales, ils étaient, selon l'adjudant Gilles Raibaut, de la brigade nautique, équipés comme des professionnels: «En plus d'un matériel performant, on a retrouvé, à bord de leur véhicule, des bacs de conservation et les horaires de marée des endroits réputés pour la pêche de celui-ci, y compris dans le Finistère. Ce qui laisse penser qu'ils étaient là pour plusieurs jours». L'ensemble du matériel a été appréhendé puis saisi par l'administrateur des Affaires maritimes. Une amende directe a également été fixée pour la relaxe des deux braconniers. Le produit de la pêche, pas moins de 20kg, a été vendu à la criée de Lorient.

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Une ordonnance, publiée le 3 novembre au Journal officiel, réforme les dispositions pénales applicables en matière maritime. "Ces dispositions conduiront à la mise en place d'un système pénal spécialisé adapté au domaine maritime, comparable aux dispositifs spécialisés judiciaires déjà institués dans d'autres domaines, et permettant une répression plus efficace des infractions maritimes", souligne le rapport de présentation de l'ordonnance.

L'ordonnance, prise sur le fondement de la loi du 17 mai 2011 de simplification et d'amélioration de la qualité du droit, prévoit que les nouveaux tribunaux maritimes (TM) seront chargés de sanctionner les infractions maritimes délictuelles, notamment les manquements aux règles de circulation des navires au large des côtes françaises. Deux assesseurs justifiant de leur expérience de la navigation maritime complèteront les formations de jugement à côté des trois magistrats professionnels. Ces TM sont appelés à fonctionner auprès de certains tribunaux de grande instance (TGI), dont la liste sera déterminée par voie réglementaire.

L'ordonnance précise par ailleurs la définition de l'"infraction maritime", infraction à l'encontre des règles de sécurité applicables au navire et à la navigation. Le texte prévoit aussi l'application aux infractions maritimes des règles de procédure pénale relatives à la poursuite, à l'instruction et au jugement des infractions, en conformité avec les principes généraux du droit pénal.

"En modernisant le système actuel, ce dispositif de répression pénale spécialisé va contribuer à renforcer la sécurité maritime sur chaque façade littorale", indique Frédéric Cuvillier, ministre délégué chargé des transports.

Laurent Radisson

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Le 9 novembre 2012

Thalassa. Le petit monde d’Oléron

Extrait du reportage sur l'Ile d'Oléron :



Un reportage de Sophie Bontemps, Images de Yvon Bodin, André Laffont, Nicolas Vrignon
Une production France 3 -Thalassa

Été - Hiver, saison-hors-saison.

C'est sur ce mode qu'on a choisi de partir à la rencontre de quelques habitants de l'île d'Oléron et de raconter leur quotidien.

Bernard, Philippe, Johan, Patrick, ils sont ostréiculteur, pêcheur, propriétaire de camping ou comédien, ils vivent à l'année sur la seconde plus grande île de France.

25000 habitants l'hiver, 10, 20 fois plus à la belle saison. C'est alors une autre vie pour nos personnages, filmés lors de ces deux saisons.

Ils nous font découvrir « leur » île, leur petit monde et nous le livrent avec émotion.
 
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L'émission de France 3 évoque Xynthia, l'Ile d'Oléron et le Vendée Globe. Voici des extraits

L'Ile d'Oléron mise à l'honneur dans Thalassa

Ce vendredi soir, l'émission Thalassa, diffusée sur France 3, est consacrée au littoral de la Charente-Maritime et de la Vendée.

Résumé de l'émission :

"À la veille du départ du Vendée Globe du port des Sables d'Olonne, nous allons naviguer sur cette partie de la cote Atlantique qui vit au ras des flots contre vents et marées. La tempête Xynthia nous a récemment rappelé la fragilité de ce littoral soumis depuis des siècles aux caprices de la mer, mais c’est aussi un pays maritime dont le coeur bat depuis toujours au rythme de l’océan.

Vivre au fil des saisons sur l'île d'Oléron, traverser le passage du Gois en courant, voguer à bord d'un voilier historique, dénicher les trésors de la côte ; nous allons apprendre les secrets de ce littoral connu des vacanciers mais qui reste à découvrir sous bien des aspects".

Thalassa - Un pays sous la mer

Extrait sur la tempête Xynthia :



Un reportage de Véronique Veber et Christophe Bazille
Une production France 3 - Thalassa

Les médias ont souvent scandé que Xynthia était la tempête du siècle.... Tout le monde a encore en mémoire les images terribles de ce 28 février 2010 et les 59 morts...

Pourtant à regarder de plus près l'histoire de la Vendée, depuis le 18ème pas moins de 21 tempêtes majeures sont venues balayer la côte vendéenne ! En moyenne tous les 40 ans les terres sont submergées... La région est particulièrement exposée car la plupart du littoral vendéen est située en dessous du niveau de la mer... Et en remontant encore un peu plus loin dans l'Histoire, le téléspectateur découvrira qu'au temps des Romains, la Vendée comptait de véritables mers intérieures constellées d'îles... C'est l'Homme à coup de digues, de drainage, de canaux qui jour après jour a gagné sur la mer et a transformé ces golfes en terres arables. Mais ce travail titanesque entrepris dès le 13ème siècle par des moines reste fragile et à chaque tempête la mer tente de reprendre ses droits... Voici l'histoire d'un bras de fer extraordinaire entre l'homme et l'océan...
 
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Le 8e Forum de l'emploi ostréicole saisonnier se tient aujourd'hui. L'occasion, pour les ostréiculteurs, de finir de recruter.

Le travail se fait essentiellement en cabane.

Il reste des emplois saisonniers à prendre, en décembre, chez les ostréiculteurs du bassin de Marennes-Oléron. Les agences Pôle emploi de Royan, Saint-Pierre-d'Oléron et Rochefort organisent aujourd'hui, à Marennes, le 8e Forum de l'emploi ostréicole. Avec un stock de plus de 1 200 offres d'emploi à pourvoir, soit « 20 à 25 % de plus que l'an dernier », assure Valérie Illy, directrice de Pôle emploi sur l'île de Ré.

Le bassin de Marennes-Oléron, qui assure 45 % de la production française pour un chiffre d'affaires annuel estimé à environ 200 millions d'euros, échapperait-il à la crise économique ambiante pour recruter à tour de bras ? Sans doute que non.

Philippe Tessier, du Comité régional conchylicole, à Marennes, y voit d'autres explications. Un regain de confiance envers Pôle emploi de la part des ostréiculteurs, d'abord, après une édition 2011 du forum jugée « décevante ». Mais également la tentation, chez les producteurs, de multiplier les offres pour être sûrs de ne pas manquer de main-d'œuvre à l'heure de sortir les huîtres des claires !

Dix à douze jours de travail

Les défections de dernière minute sont, paraît-il, monnaie courante. La faute, pour une part, à une certaine méconnaissance du métier. C'est pourquoi le forum se tient, cette année, à la Cité de l'huître de Marennes, sous la forme d'une journée pédagogique. Des professionnels sont ainsi en charge de présenter leur métier, et les candidats à l'emploi pourront même s'essayer aux tâches qui les attendent (détroquage, mise en bourriches, etc.). Les jobs proposés sont en contrat à durée déterminée. Ils portent le plus souvent sur une période de dix à douze jours seulement, qui devrait s'achever, au plus tard, le 28 décembre.

Une période aux allures de course contre la montre, durant laquelle les salariés (payés au Smic) peuvent faire des grosses journées de dix à douze heures ! Avec des heures supplémentaires à la clé, donc.

Qui peut postuler ? 

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Les maïsiculteurs du Sud-Ouest s’attaquent au marché du caviar

La société Huso va vendre son caviar sous la marque Delpeyrat qui appartient au groupe coopératif Maïsadour dont l’attrait pour les mets de choix n’est plus à démontrer : foie gras, saumon fumé et maintenant caviar...


La société Huso vient de produire ses premières boîtes dans sa pisciculture. C'est le pari au long cours d'un entrepreneur passionné.
Laurent Deverlanges a ouvert la pisciculture au début de l'année et aura bientôt tout son cheptel d'esturgeons

Sur 19 hectares de la plaine de Neuvic, entre l'Isle et le Vern, Laurent Deverlanges fait le pari de devenir l'un des grands producteurs de caviar d'Aquitaine dans les prochaines années. Ce projet, lancé l'an dernier sur l'ancienne pisciculture du Moulin de la Veyssière, commence déjà à porter ses fruits. Les premières boîtes produites sur place vont se vendre cette fin d'année sous la marque Delpeyrat, l'un des partenaires de l'opération. « Nous pouvons espérer 200 à 300 kilos pour cette première saison », pense le PDG.

Déjà, 3 millions d'euros ont été investis, et ce n'est pas fini. De nouveaux bassins s'ajouteront aux deux qui ont déjà été rénovés, qui accueillent les milliers de poissons du cheptel, aux âges échelonnés. Les plus vieux atteignent 6 ans, l'âge minimum pour produire les précieux œufs qui donneront du caviar.

D'autres productions en Aquitaine

Deux autres piscicultures produisent déjà du caviar en Dordogne. À Montpon, c'est l'entreprise Prunier, avec l'homme d'affaires Pierre Bergé comme principal actionnaire, qui s'est installée depuis 1991. Elle produit un peu plus de trois tonnes par an. Aux Eyzies, la petite société Aquadem monte doucement en production avec sa marque Perle noire du Périgord.

Trois autres producteurs sont installés en Gironde. Le plus important est Sturgeon, qui a plusieurs sites autour de Saint-Seurin-sur-l'Isle à deux pas de la Dordogne. Sur le bassin d'Arcachon, on trouve le Moulin de Cassadotte à Biganos et l'Esturgeonnière au Teich.

Un copieux tour de table

L'entreprise a été baptisée Huso « du nom latin de l'esturgeon », précise Laurent Deverlanges son créateur. Ingénieur en agroalimentaire âgé de 46 ans, il a roulé sa bosse dans de nombreuses grosses entreprises (dont le consultant Ernst and Young) et jusqu'en Afrique, finissant par se constituer un copieux carnet d'adresses....

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Les travaux vont bon train dans l’entreprise Huso crée par Laurent Deverlanges à Neuvic-sur-l’Isle (Dordogne). Cet ingénieur agroalimentaire a racheté une pisciculture installée sur 18 hectares, et monte sa ferme d’élevage d’esturgeons.

Les bassins ont été agrandis, recouvert de liners. Une station de pompage a été mise en place. Une unité d’abattage, découpe et transformation est en construction. La concentration en nombre de poissons n’excèdera pas 30 kg par mètre cube. Un gage de qualité. Au total, c’est un investissement de 4 millions d’euros qui est engagé.

A peine avait-t-il crée son entreprise, en octobre 2011, que Laurent Deverlanges attirait dans son capital Delpeyrat, le numéro un du foie gras. Ce dernier a pris une participation à hauteur de 10 %, Laurent Deverlanges détenant 60 %, au coté de personnes physiques (30 %).

L’objectif de Delpeyrat est d’attaquer le marché du caviar, en prenant appui sur une production locale. L’entreprise que détient le groupe Maïsadour s’engage à acheter son caviar exclusivement auprès de la société Huso. Sur une production annuelle de six tonnes, Delpeyrat devrait absorber un peu moins de la moitié de la production. Fin 2012, la PME aura produit quelques centaines de kilos de caviar écoulés notamment chez Delpeyrat qui veut profiter des fêtes de fin d'année pour lancer ses premiers tests en grande distribution auprès de l’enseigne Cora....

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Delpeyrat, poids lourd du foie gras, lancera à Noël une boîte de 25 grammes de caviar en grande surfaces.

Il s'attaque à Sturgeon et Labeyrie, qui ont démocratisé les œufs d'esturgeon dans les grandes surfaces.

Dernier symbole du luxe dans l'alimentaire, le caviar est en voie de démocratisation. Delpeyrat, poids lourd du foie gras, lancera à Noël une boîte de 25 grammes, vendue 40 euros en grandes surfaces. Un caviar Baeri, produit en Aquitaine, agrémenté de perles de Beluga, la plus prestigieuse des variétés d'esturgeons. Avec sa boîte en métal, ses lettres dorées et ses couleurs noir et rouge, il emprunte les codes des maisons de luxe (Pétrossian, Kaspia). Delpeyrat affiche ses ambitions: «Nous voulons devenir leader du caviar en grandes et moyennes surfaces et créer la référence d'ici à trois ans», déclare Thierry Blandinières, président de Delpeyrat, qui a pris l'an passé une participation dans un élevage d'Aquitaine (Huso). Il entend profiter de la notoriété de sa marque pour faire découvrir le caviar à de nombreux Français.

Le marché du caviar en hyper et supermarchés pèse entre 12 et 15 millions euros et représente un quart du marché total en France, le reste étant réalisé en épiceries fines et dans les restaurants. Les ventes de caviar en grandes surfaces ont augmenté de 15 % en 2011, dopées par l'arrivée de Labeyrie, no 1 du saumon fumé et du foie gras, qui revendique près de 30 % du marché, derrière le leader Sturgeon.

Appellation contrôlée...

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Le 8 novembre 2012

Après la surmortalité des naissains, voici qu'une bactérie, inoffensive pour l'homme, s'attaque aux huîtres adultes.

Entretien avec Philippe Le Gal, vice-président du Comité régional de la conchyliculture

Une bactérie tueuse (vibrio aesturianus) sème un nouveau trouble chez les ostréiculteurs. Qu'en est-il réellement ?

Cette bactérie on la connaît depuis toujours. Elle était là avant l'arrivée de l'homme. Elle est inoffensive pour l'homme mais fatale pour l'huître adulte et peut faire des ravages dans nos parcs. Elle tue sans règles, c'est la loi de la jungle. On évalue entre 30 et 40 % nos pertes sur certains lots, selon les secteurs. On est donc extrêmement vigilants et on surveille sa prolifération comme le lait sur le feu.

Ifremer mène l'enquête. Quelles sont les pistes pour stopper l'hémorragie ?

Cette bactérie, les scientifiques d'Ifremer la connaissent bien. Deux laboratoires, ceux de Roscoff et de La Tremblade tentent de trouver des solutions.

Pourquoi s'est-elle développée dans nos eaux ?

Une mauvaise nouvelle juste avant les fêtes de fin d'année ?

Si 30 % de nos huîtres adultes sont touchées cette année, ce sera quoi l'an prochain ?
 
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Jusqu'à présent seules les huîtres creuses juvéniles étaient décimées par un virus très virulent. Depuis cet été, une bactérie non pathogène pour l'homme s'en prend aux huîtres adultes. Tout le littoral français est concerné.

«Évidemment que ça nous inquiète, après la surmortalité des juvéniles que l'on constate depuis plusieurs années», commente Philippe Le Gall, le vice-président du comité régional de la conchyliculture pour la Bretagne-Sud. L'ostréiculteur morbihannais, s'empresse d'ajouter:«On ne veut surtout pas céder à la psychose. Il faut relativiser. Toutes les huîtres ne sont pas concernées et ce n'est pas dangereux pour l'homme».

Une bactérie anormalement virulente

(...)

Il y aura des huîtres à Noël et au Nouvel An

Les ostréiculteurs, qui préparent en ce moment les ventes de fin d'année (plus de 60 % du chiffre d'affaires), considèrent que les approvisionnements «ne devraient globalement pas être menacés». «Les volumes seront les mêmes et les prix équivalents à ceux de l'an dernier», assure Goulven Brest. Reste que les stocks d'huîtres sont toujours difficiles à renouveler en raison de l'importante mortalité des jeunes huîtres.

«Le bilan de l'été n'est pas encore bouclé. Mais on peut considérer que la surmortalité, qui se situe dans une fourchette de 30 à 80% selon les parcs, atteint en moyenne 70% au niveau national». Le Nord de la Bretagne est davantage préservé en raison de la température inférieure de l'eau.
  
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Le 5 novembre 2012


Au Canada, le juge Bruce Cohen rend son verdict sur le déclin du saumon rouge

3 ans d'enquête, 138 jours d’audiences ayant permis d’entendre 179 témoins et de recueillir 2 145 pièces (+ 892 observations du public) ont abouti sur le rapport "Un avenir incertain pour le saumon rouge du Fraser".

Les canadiens du Colombie Britannique tiennent beaucoup à leurs saumons sauvages et tout particulièrement à leur saumon rouge (sockeye)... De nombreuses communautés indiennes (Peuples Premiers) vivent depuis des générations de cette pêcherie.

En 2009, les pêcheurs du fleuve Fraser tablaient sur plus de 10 millions de saumons rouges... Mais, cette année-là, ils attendirent en vain leur saumon favori...

D'où, la commission d'enquête présidée par le juge Bruce Cohen... 

Parmi les 75 recommandations, la commission Cohen pointe du doigt les élevages de saumon atlantique très nombreux dans cette région du Canada Pacifique...

Voir Ici tous les rapports de l'enquête (en français)...

Les 3 volumes sont une "mine" d'informations pour connaitre le secteur halieutique canadien et en particulier :
  • la pêcherie de saumon sauvage de Colombie Britannique
  • La situation en détail de l'élevage de saumon en Colombie Britannique (contrôler par trois sociétés norvégiennes : 80.000 tonnes/an). Pour télécharger cette partie de la salmoniculture, cliquer Ici

Commission Cohen : Vidéo d’introduction (longueur de la vidéo : 9 minutes et 52 secondes)

Peut-on mener des enquêtes de cette ampleur en France ? Pour le déclin de l'anguille, la mortalité des huîtres...

Feuille d'information : l’enquête de la commission Cohen en chiffres

Documents communiqués à la Commission : 573 381
Ces documents provenaient à 98 % du gouvernement du Canada
Nombre de pages dans les documents communiqués à la Commission : plus de trois millions
Nombre de collectivités où la Commission a tenu des audiences publiques : 10
Personnes présentes aux audiences publiques : plus de 600
Intervenants aux audiences publiques : 109
Lieux importants pour le saumon rouge du Fraser en Colombie-Britannique visités par le Commissaire : 14
Observations du public présentées à la Commission : 892
Membres du public ayant présenté des observations à la Commission : 810
Participants ou groupes de participants ayant reçu qualité pour agir dans le cadre de l’enquête : 21
Particuliers, groupes et organismes représentés par les participants ayant reçu qualité pour agir : 53
Entretiens menés par les avocats de la Commission : 380
Jours alloués à l’audition de témoins : 133
Témoins entendus : 179
Avocats ou autres représentants qui ont pris part à l’audition de témoins : 95
Pièces présentées pendant l’audition de témoins : 2 147
Nombre de pages dans les transcriptions originales en anglais des audiences consacrées à l’audition de témoins : 14 166
Nombre de pages dans la traduction en français des transcriptions des audiences consacrées à l’audition de témoins : 16 376
Décisions rendues par le Commissaire : 44
Capacité mémoire occupée par les documents de la Commission : 4 007 Go
Pages dans la version anglaise du rapport de fin d’enquête du Commissaire : 1 191
Pages dans la version française du rapport de fin d’enquête du Commissaire : 1 378
Personne-ressource pour les médias
Carla S. Shore
Directrice des Communications, Commission d’enquête Cohen

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Conditions sanitaires de production et de mise sur le marché des coquillages vivants

Adaptation aux dispositions des règlements européens

Décret n° 2012-1220 du 31 octobre 2012 modifiant les dispositions relatives aux conditions sanitaires de production et de mise sur le marché des coquillages vivants


Publics concernés : éleveurs de coquillages, établissements agréés d'expédition et de purification de coquillages vivants, pêcheurs à pied professionnels et de loisir, services de contrôle de l'Etat.

Objet : conditions sanitaires de production et de mise sur le marché des coquillages vivants ; conditions d'exercice de la pêche non professionnelle de coquillages vivants.

Entrée en vigueur : le texte entre en vigueur le 1er janvier 2013.

Notice : le présent décret adapte les dispositions du code rural et de la pêche maritime aux dispositions des règlements européens. Il précise les conditions dans lesquelles la production, le reparcage et la pêche à pied non professionnelle des coquillages vivants peuvent être réalisés. Il définit la notion d'« élevage des coquillages », étend l'obligation d'utiliser le document d'enregistrement aux transferts de coquillages ayant lieu pendant les phases d'élevage et supprime la possibilité de récolter des coquillages juvéniles en zones non classées, mais conserve la possibilité d'y récolter du naissain. Il met en cohérence le régime des sanctions applicables en ce domaine avec les articles de référence modifiés.


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Le 4 novembre 2012


Les organisateurs, Joël Clavé en tête, à droite, ont enfilé la vareuse rose.

Non il ne s'agissait pas d'un défilé de mode jeudi dernier à la salle du Broustic, mais plus simplement, et avec moins de sunlight, de la présentation de la nouvelle vareuse qui sera de mise cette année à la Fête des cabanes imaginée pour le 4 décembre prochain. C'est vrai que ce vêtement conçu par l'entreprise arésienne Cabanes et compagnie est finalement devenu l'objet incontournable des festayres et de tous ceux qui œuvrent sur la manifestation organisateurs et élus compris. Et comme pour mieux en faire un collector, la couleur change chaque année, et on est passé du jaune, au bleu, pour arriver cette année à un rose fushia du plus bel effet....

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La cotte de maille se renouvelle

Située près de Belfort, cette entreprise qui fabrique de la cotte de maille pour équiper les bouchers ou les producteurs d'huîtres a décidé de conquérir d'autres marchés, comme la mode ou le design. Reportage de Françoise Vallet et Philippe Turpaud.



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Un bon bilan global et des perspectives alléchantes pour 2013 ont marqué l'assemblée générale de l'Huître pédagogique qui suivait les Rencontres d'automne. Elle s'est tenue samedi dernier, en présence d'un public nombreux parmi lequel on pouvait reconnaître MM. Didier Quentin, député maire de Royan ; Michel Servit, conseiller général, et Gilles Sallefranque, maire de Mornac. Chacun a su montrer son intérêt et son soutien à l'action associative telle que la pratique l'Huître pédagogique.

Après un rappel des objectifs de l'association - qui fonctionne avec nombre de bénévoles - un point précis et détaillé a été fait sur les activités de 2012. Pas moins de 28 prestations ont eu lieu, auxquelles il faut ajouter l'entretien des sites sur le marais, une exposition estivale très prisée et des visites nocturnes de la commune.
Les perspectives pour 2013

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Au terme de cette assemblée bien animée, Roger Cougot devait évoquer sa succession à la présidence : « Je ne démissionne pas, je reste actif dans l'équipe de l'association mais je crois utile d'envisager de passer le relais des responsabilités. J'espère, pour l'an prochain, la poursuite du travail associatif avec un nouveau président », a-t-il précisé.

Ainsi, les activités de l'association, après vingt-huit ans d'existence, devraient se poursuivre au service du milieu côtier et pour le respect de sa qualité.

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Savez-vous d'où vient le saumon fumé que vous achetez sur le marché de Cesson (Ille-et-Vilaine) ? Du Fumoir gastronomique, situé dans la zone industrielle sud-est. Pascal et Valérie Bourgogne travaillent en couple dans ce laboratoire, depuis quatre ans. Le Fumoir gastronomique a été fondé en 1994, à Saint-Ouen-des-Alleux. Il était tenu par Serge Le Verrier. En s'installant à Cesson, son beau-fils, Pascal Bourgogne, en a profité pour mettre le laboratoire aux normes.

Il explique : « Notre activité est orientée essentiellement sur le fumage du saumon. Notre spécialité, c'est le saumon écossais et biologique. Nous fumons aussi du lieu, de la lotte et du magret de canard. Nous assurons la fabrication de A à Z. » Précisons que le saumon fumé est un saumon haut de gamme, d'origine label rouge.

Fumage à l'ancienne

La particularité de l'activité des Bourgogne est de fumer le saumon, entièrement à la main et à l'ancienne. Les différentes étapes du fumage occupent chacune un jour de la semaine. Le lundi et le mardi matin sont consacrés à la prise de commandes ; l'après-midi à la préparation des commandes et au tranchage. Pascal Bourgogne précise : « Cette étape du tranchage intervient après une longue période de séchage et de maturation (affinage) dans nos chambres froides. Nous procédons d'abord au désarêtage manuel, puis au tranchage à la main pour un travail plus soigné. »

Le mercredi matin, le couple effectue les livraisons. Jeudi, c'est la réception du saumon frais et on passe aux choses sérieuses : le filetage. « Pour une plus grande qualité, les filets sont levés et parés à la main. Ensuite, nous salons nos filets au sel sec et laissons reposer. » Vendredi est le jour de plusieurs étapes dont le savoir-faire est tenu secret : le dessalage et le fumage. « Seule l'expérience de l'artisan fumeur permet de déterminer le temps de fumage idéal, ainsi que le mélange judicieux de plusieurs essences de bois non traités. »

Pascal et Valérie Bourgogne travaillent à la demande des restaurateurs. Ils fournissent aussi tous les traiteurs, les poissonniers et les épiceries fines de la région. La qualité du travail fait que le fumoir approvisionne de grands chefs de la région parisienne, jusqu'à Strasbourg. Depuis mai 2012, ils ont obtenu l'agrément biologique, car ils cherchent à orienter leur activité vers le bio à la demande des restaurateurs, mais surtout des épiceries fines.

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Le Couesnon est la dernière rivière à accueillir du saumon en Ille-et-Vilaine. Pour leur permettrede le remonter et de s'y reproduire, treize seuils doivent être aménagés d'ici 2017.

Quels travaux ont été entrepris sur le Couesnon ?

L'ancien seuil du moulin de la Marche a été supprimé. Il se situait sur le Couesnon, le long de la voie verte communale de Javené. Les berges ont été protégées de l'érosion à l'aide de techniques végétales. Les travaux se sont déroulés du 3 au 19 octobre.

Combien de sites sont ainsi concernés ?

Au total, 13 sites ont été retenus, rien que pour le Haut-Couesnon. Des travaux viennent de s'achever au moulin aux Pauvres, à Fougères. D'autres vont débuter à Mézières-sur-Couesnon, au moulin du Houx. D'ici mi-2017, tout devra être terminé. Une obligation qui fait suite au Grenelle de l'environnement.

Quels changements apportent ces modifications ?

Pourquoi effectuer ces aménagements ?

L'objectif est de restaurer la libre circulation des poissons migrateurs. Car dans le Couesnon, on y trouve saumons, anguilles, truites... Qui ont besoin de remonter la rivière ou de la descendre pour se reproduire. Supprimer ces seuils permet aussi la libre circulation des sédiments. Et donc, par exemple, d'éviter la formation de vase. Là encore, un aspect bénéfique pour la reproduction des poissons. D'autant plus important quand on sait que le Couesnon est la dernière rivière à accueillir du saumon en Ille-et-Vilaine.

Pour quels coûts ?

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Là d’où vient la mer

La compagnie de la Trace et Contes en Oléron ont le plaisir de vous convier à la première du spectacle 

Là d'où vient la mer

Château d'Oléron

Vendredi 9 novembre 2012

Ca parle d’huîtres et d’ostréiculteurs, ça parle de Louise qui a pris l’habitude de lire face à la mer, ça parle de vagues de marais et d’écluses. Mais ça parle aussi d’Aphrodite, de Gaïa la Terre et de « questions pour un champion »…Ça dit surtout pourquoi, lorsque l’on colle un coquillage à son oreille, on entend la mer.


Cette création, née du travail en résidence de Michèle Bouhet et Jean Louis Compagnon, nourrie des rencontres et des liens tissés avec les oléronais, sera présentée :

Vendredi 9 novembre 2012
à 20h30, salle de l’arsenal,
citadelle du Château d’Oléron

Il y a treize ans déjà, le spectacle de conte « Le Chenal d'orgueil » était né de la rencontre de Michèle Bouhet et Jean-Louis Compagnon avec les ostréicultrices et ostréiculteurs du chenal d'Ors.

Renseignements, informations : 06 07 01 04 40 / Web : Contes en Oléron
réservations : 05 46 47 60 51
Tarif : 10€    Tarif réduit : 5€

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Le parc marin d'Iroise a cinq ans. Premier du genre créé en France, il navigue en eaux calmes alors que sa création avait été précédée de sérieux coups de tabac. Depuis, d'autres parcs ont été créés. Et un projet se profile entre Bretagne et Normandie.

Le contraste est saisissant. Pendant près de vingt ans, le projet de parc marin d'Iroise avait agité la pointe bretonne et suscité de vives tensions et manifestations. Depuis sa création, il y a tout juste cinq ans, le calme règne. Le parc vogue sereinement, il est devenu une référence nationale et certains de ses plus farouches adversaires, notamment sur les îles, ont fini par adhérer à une démarche dont ils ont compris qu'elle présentait bien plus d'intérêts que d'inconvénients.

Une loi inadaptée

Il faut dire qu'à l'époque, l'État était arrivé avec de gros sabots au lieu de chausser une bonne paire de bottes. En voulant faire un copier-coller de la loi sur les parcs terrestres, avec toutes les contraintes qu'elle suppose, l'État oubliait que la mer n'est pas un espace que l'on peut sanctuariser tant elle est porteuse d'activités humaines. Il fallut du temps pour rectifier le tir et sortir une nouvelle loi bien mieux adaptée et donc plus acceptable. Notamment par les marins-pêcheurs, conscients de l'intérêt, pour eux, d'une meilleure protection du milieu qui les fait vivre. Dans ce dossier, ils auront, du reste, joué un rôle décisif. Au moment où tout tanguait, c'est leur adhésion qui a fait la différence. S'ils s'y étaient opposés, le parc d'Iroise ne serait probablement pas sorti de l'eau. Et visiblement, ils ne le regrettent pas. «Rien à redire, ce parc est une bonne chose», tranche Bruno Claquin, l'un des représentants des pêcheurs au comité de gestion. «Par exemple, depuis longtemps nous nous demandions comment faire pour réintroduire la coquille Saint-Jacques dans la baie de Douarnenez. C'était trop compliqué pour nous. Avec le soutien du parc, des études des fonds ont pu être menées et nous venons de lancer la première opération de réensemencement. Sans le parc, on n'y serait pas arrivé.»

«Pas là pour tout réglementer»

Pierre Maille, le président du parc et du Conseil général du Finistère, se félicite, lui aussi, de l'adhésion que suscite le parc: «Les gens ont compris que nous n'étions pas là pour tout réglementer. D'ailleurs, nous n'avons pas de pouvoir de réglementation. Nous ne sommes là que pour donner des avis à l'État. C'est lui qui réglemente»...

(.....)

«Un modèle pour les autres»

Un doublon? Ce n'est pas l'avis de Loïc Antoine qui représente justement l'Ifremer au comité de gestion: «Il n'y a aucun doublon, tranche-t-il. L'Ifremer n'a ni la vocation ni les moyens de gérer une structure de ce type. Nous sommes en revanche très complémentaires et nous servons de modèle aux autres projets qui comprennent que ce parc n'est ni un sanctuaire ni une réserve d'Indiens. Nous menons beaucoup d'actions ensemble en termes de soutien aux activités de pêche, d'organisation de l'exploitation des ressources et de protection d'une biodiversité unique en son genre. Ce parc est une première expérience réussie». Avec toutefois une ombre au tableau: l'État vient d'annoncer une restriction de crédits. Le budget annuel du parc (1,5milliond'euros, hors rémunération des 22 salariés) va subir une ponction de près de 200.000 euros, ce qui oblige à revoir à la baisse le programme 2013.

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Des langoustes aux dauphins,en passant par les ormeaux, les coquilles, les algues, la qualité de l'eau ou les programmes éducatifs, le parc marin intervient à tous les niveaux.

«C'est comme un tableau impressionniste. Rien de spectaculaire, mais une accumulation de petites touches qui constituent un ensemble cohérent et un gros travail de fond». C'est ainsi que Thierry Cantéri décrit le parc marin qu'il dirige. «Il faut, ajoute-t-il, que toute la population de la pointe bretonne se l'approprie et se sente concernée par l'avenir de ce milieu, remarquable à tous points de vue». Dans le sillage de Thierry Cantéri, un petit tour d'horizon d'actions entreprises depuis cinq ans.

Environnement.
Suivi de la qualité des eaux en lien avec les collectivités locales qui le souhaitent. Trois opérations sont actuellement lancées avec des communes pour déterminer l'origine de pollutions. Humaines ou animales?

Grands mammifères.
Suivi naturaliste des phoques et des dauphins mais également des oiseaux hivernants et des habitats (champ de blocs de Molène, herbiers de zostère...).

Langoustes.
Avec les pêcheurs, gestion et suivi du cantonnement de langoustes rouges de l'île de Sein pour tenter de reconstituer le stock disparu.

Coquilles Saint-Jacques.
Opérations récentes de réensemencement en baie de Douarnenez et à Molène, en collaboration avec les comités des pêches.

Ormeaux.
Soutien aux activités de pêche à Molène, avec obtention d'un label, et de pêche à la telline, sur le gisement de Pentrez. Refonte de la réglementation de la pêche de loisir à l'ormeau, sur l'archipel de Molène.

Bolinches.
Médiation dans le conflit entre pêcheurs côtiers et bolincheurs. Désormais, la zone du parc ne peut plus être fréquentée que par vingt bolincheurs au maximum. Des agents du parc ont également effectué une cinquantaine d'embarquements sur des bateaux de pêche pour un meilleur suivi de l'activité.

Algues.
Soutien aux professionnels du ramassage (avec obtention d'un label) et à une meilleure gestion du stock par cartographie complète du champ d'algues de Molène.

Mouillages de bateaux.
Tests et conseils pour limiter les dégâts causés par les mouillages sur des herbiers dont la fonction est vitale pour certaines espèces.

Sensibilisation.
Programmes d'éducation à l'environnement pour les scolaires, notamment sur l'île Tristan, à Douarnenez, où des salles ont été équipées pour l'accueil des classes.

Patrimoine.
Expositions et publication d'un livre sur les gardiens de phare. Le parc suit aussi de très près certaines activités de loisirs pour lesquelles son autorisation est requise. «Nous avons ainsi opposé notre refus immédiat, indique le directeur, à une société qui voulait lancer la découverte de l'archipel de Molène en jet ski...»

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Le 3 novembre 2012


Après cinq ans de disette, les tuiles sont cette année recouvertes de petites huîtres. Les ostréiculteurs peuvent enfin respirer

Ici, la nature décide. Ici, la nature se fout d'Internet, de la crise financière et des gouvernements. Ici, c'est elle qui commande. L'ostréiculteur retrouve sa place, entre le ciel et l'eau. Et depuis cinq ans, il mesurait la fragilité des choses et des êtres. Il avait beau poser des milliers de tuiles dans ses parcs, les huîtres ne venaient pas. Depuis cinq ans, le naissain (1) était misérable.
Les huîtres ne pondaient presque plus sans que personne ne comprenne pourquoi. Et comme l'été se croyait en automne, l'eau était si fraîche que les maigres cohortes de larves d'huîtres mourraient (presque) toutes de froid.
Alors le 29 septembre, à la Saint-Michel, quand le Gujanais Jean-Michel Ariscon a retourné ses tuiles dans l'eau, ce fut comme un petit miracle. « Oui, j'ai vu que c'était bon. Elles étaient recouvertes de petits points noirs, en fait des toutes petites huîtres. Alors que les autres années, on avait quoi, 40 ou 50 huîtres par tuile, là, il y en avait 1 500 voire 2 000. Le 29 septembre, c'était vraiment un bon moment. » Ce mercredi d'octobre, au volant de son bateau en alu, l'ostréiculteur sourit en racontant tout ça. Parce la générosité de cette nature qui préside à toutes choses sur le Bassin était tant et tant attendue. Que peut faire un paysan, qu'il soit de la mer ou des champs, sans récolte ? Ils ne croient pas tous aux prières et ils savent bien qui règne ici.
« On a géré la pénurie »
(...)
Longtemps, le bassin d'Arcachon a été le premier centre naisseur d'Europe. Les ostréiculteurs de la France entière venaient au printemps acheter du naissain aux Arcachonnais. Ce qui constituait, pour eux, un apport de trésorerie essentiel, jusqu'à 20 % de leur chiffre d'affaires. Mais depuis cinq ans, les Arcachonnais gardent leur naissain pour renforcer leur maigre stock.
Les Arcachonnaises pondent beaucoup moins
Isabelle Auby et Danièle Maurer, chercheuses à l'Ifremer d'Arcachon (Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer) étudient depuis longtemps le captage des huîtres dans le Bassin.
Elles ont modélisé la période de reproduction sur plusieurs années et ainsi pu expliquer en partie le degré d'intensité du captage. Leurs graphiques mettent d'abord en évidence l'importance de la température de l'eau : plus l'eau est chaude et meilleure est la survie des larves pondues. Elles grandissent plus vite et se fixent plus rapidement sur les collecteurs, ce qui limite la dispersion vers l'océan. Cette survie est capitale pour avoir un captage au moins correct, surtout quand la ponte globale est faible. L'été 2011, exécrable, a, par exemple, décimé les cohortes de larves. En revanche, si la ponte a cet été encore été assez faible, la météo a maintenu l'eau à une température chaude et a ainsi permis une très bonne survie des larves. Elles ont aussi réfléchi à la baisse effective du nombre de géniteurs dans le Bassin. Il y a un peu plus de 65 000 tonnes d'huîtres sauvages et 16 600 tonnes d'huîtres d'élevage. Mais les sauvages pondent moins que les autres et 30 % des huîtres d'élevage sont dans le Bassin des triploïdes (c'est-à-dire stériles).
À cela, s'ajoutent les mortalités massives des huîtres juvéniles dues à un herpès virus. Et moins de géniteurs, c'est moins de pontes et moins de captage…
Un chercheur supplémentaire
Enfin, les deux chercheuses sèchent sur un point : la faiblesse de l'effort reproductif des huîtres arcachonnaises. « Les huîtres ne lâchent pas tout, alors qu'avant elles se vidaient complètement, expliquait dans nos colonnes Danièle Maurer le 20 février 2012. Pourquoi ? On ne sait pas. » Elles pondent aussi plus tard qu'avant. Ifremer a d'ailleurs décidé, sous la pression des élus locaux et de la profession, d'envoyer un chercheur supplémentaire à Arcachon pour étudier ces phénomènes avant la fin de l'année....
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La France possède le deuxième espace maritime mondial après les États-Unis. Elle doit, bien sûr, cette particularité à ses nombreux territoires d'outre-mer, dans l'Atlantique et le Pacifique, mais elle est loin de figurer sur le podium pour le nombre de ses espaces marins protégés.
Avec la création de l'Agence des aires marines, basée à Brest, elle rattrape peu à peu son retard puisqu'après le parc marin d'Iroise (2007) ont été créés ceux de Mayotte (2010), du Golfe du Lion (2011) et des Comores (2012). Plusieurs autres parcs sont actuellement en projet: Pertuis charentais et estuaire de la Gironde, Arcachon, Somme, ainsi que le projet normando-breton. Du côté du Morbihan et de la Loire-Atlantique, un projet («Mor-Braz») pourrait également se profiler mais il n'en est qu'au stade préliminaire.
Enquête publique en 2013
Le projet normando-breton, déjà bien avancé, se situerait entre le Cap-Fréhel et La Hague, en englobant l'archipel de Chausey. Une mission d'études officielle a été installée en 2010 à Granville et ce projet devrait être soumis à enquête publique l'an prochain. Les discussions ne seront probablement pas aussi longues que pour la création du parc d'Iroise, mais, comme prévu, ce type de projet n'emporte pas une adhésion immédiate, d'autant qu'on se situe ici à cheval sur deux régions différentes, ce qui ne contribue pas à faciliter les choses. Le mois prochain, Pierre Maille sera reçu au Conseil général des Côtes-d'Armor pour détailler la procédure de création et le mode de fonctionnement du parc marin d'Iroise qu'il préside.
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Pour la troisième année consécutive, les élèves de terminale production aquacole séjournent pendant trois semaines en Norvège au pays des fjords et des saumons. Ce séjour est rendu possible grâce au jumelage que l'établissement fouesnantais a construit avec son homologue norvégien situé sur l'île de Finoy près de Stavanger dans le Sud-Ouest du pays et avec le soutien de l'Union européenne dans le cadre d'un programme Leonardo permettant la mobilité des jeunes. Cette année, une délégation espagnole s'est jointe au programme. Après avoir découvert le système de production et de transformation du saumon, visites d'entreprises et travaux pratiques pour lever et fumer les filets, les élèves accueillis par un correspondant norvégien passent deux semaines dans une entreprise de production. À noter que durant tout le séjour les élèves accompagnés de 2 enseignants assurent toute l'intendance du séjour allant jusqu'à la pêche de poissons et coquillages pour assurer certains repas. Cette expérience très enrichissante pourra se poursuivre l'an prochain par un contrat de travail norvégien à l'instar d'un élève de l'an dernier aujourd'hui salarié d'une ferme aquacole dans le nord de la Norvège.
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Le tribunal de Brest a rendu, hier, sa décision dans l'affaire de la pollution du Guillec, survenue en octobre2010, et dans laquelle un agriculteur était mis en cause.
En octobre2010, un agriculteur âgé de 36 ans, de la région de Plougoulm, répandait 600 litres de méthamsodium, un puissant produit phytosanitaire, sur une parcelle proche du Guillec. Quatre jours plus tard, après de fortes pluies, le produit, mêlé à des boues et à des eaux de ruissellement, se retrouvait dans la rivière, causant une importante pollution sur près de treize kilomètres, entre Plougoulm et Trézilidé.
Huit associations parties civiles
Pendant le procès, les diverses associations de protection de l'environnement avaient, notamment, dénoncé des méthodes contraires aux bonnes pratiques professionnelles», ainsi que des négligences dans la gestion des eaux de ruissellement. Elles réclamaient entre 1.000 et 120.000€ de dommages et intérêts. L'agriculteur avait avancé qu'il avait scrupuleusement suivi les instructions de la notice du produit et s'était défendu en rappelant la difficile prévision des conditions météorologiques au-delà de deux jours. Sa défense avait, par ailleurs, évoqué une «aubaine pour les associations, qui (venaient) réclamer des sommes incroyables, sans expliquer le principe même de leur préjudice».
50.000 € de préjudice écologique...
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Les pertes alimentaires se référèrent  à la diminution de la masse alimentaire comestible disponible pour la consommation humaine à travers les différents segments de la chaîne d'approvisionnement. En plus des pertes quantitatives, les produits alimentaires peuvent également subir  une détérioration de la qualité, conduisant à une perte de leurs valeurs nutritive et économique. Le gaspillage alimentaire se réfère à des pertes alimentaires résultant de la décision de jeter la nourriture qui est encore comestible. Le gaspillage alimentaire est le plus souvent associé avec le comportement des supermarchés, du secteur de la restauration et des ménages, mais les pertes et  gaspillages alimentaires  ont lieu tout au long des filières alimentaires.
Les estimations précises de l'ampleur des  pertes et gaspillages alimentaires  sont encore insuffisantes, en particulier dans les pays en développement. Néanmoins, il ne fait aucun doute que les niveaux de pertes  et du gaspillage de nourriture restent beaucoup trop élevés. Des études récentes commanditées par la FAO  ont estimé  les pertes et gaspillages alimentaires quantitatifs à environ 30% par an pour les céréales;  40-50% pour les tubercules, les fruits et légumes, 20% pour les oléagineux, la viande et les produits laitiers, et 30% pour les poissons.
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Le 31 octobre 2012
Aquaculture : Parlons de caca !
Après le caca d’huître du Canard Enchainé, Le Monde Diplomatique sort ce mois-ci un article « Caca » sur l’aquaculture : « Fausse solution de l’aquaculture. »
Comment les conchyliculteurs et les pisciculteurs peuvent-ils défendre leurs projets en toute sérénité si les arguments des opposants, même les plus fantaisistes, sont retranscrits à la lettre près par des journalistes sous influence ?...
Halte au caca d’huître !
Imaginez, face à 7 kms de plage de sable fin, dans une eau limpide, des millions d’huîtres recrachant chaque jour des tonnes d’excréments. Les huîtres, en effet, filtrent l’eau en permanence, retiennent le phytoplancton, en extraient la matière nutritive, sur laquelle agissent des enzymes digestives, et tout ce qui n’est pas digéré est évacué sous forme de caca d’huître…
Le projet fait cauchemarder les habitants d’Oléron. Il consiste à suspendre en pleine mer, sur pas moins de 360 hectares, des cages remplies d’huîtres grâce à 50 kms de câbles maintenus à flot par 15 000 bouées, le tout arrimé au fond avec un millier de blocs de béton, pesant chacun entre 2,5 et 4 tonnes. On appelle ça des « lanternes japonaises ». En avril 2011, à peine arrivée, la nouvelle préfète, Béatrice Abolivier, a donné son accord au début des travaux, qui doivent durer un an.
Du coup, 2 500 Oléronais ont déjà signé une pétition contre ce qu’ils appellent l’ « usine à huîtres », une association de défense a été créée pour l’occasion, et deux maires du coin ont dégainé des recours contre l’arrêté préfectoral. En s’appuyant sur des docs de l’Ifremer, l’Aplimap, qui regroupe les opposants, a calculé que les huîtres pourraient rejeter chaque jour 600 à 800 tonnes d’excréments !
Fausse solution de l’aquaculture
L’idée de remplacer le poisson sauvage par du poisson d’élevage se heurte à des réalités incontournables, mettant en péril les écosystèmes marins à grande échelle. suite sur RPA
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Moule contaminée origine Irlande ?

Prins & Dingemanse refuse de retirer du commerce des moules contaminées
Le fournisseur de moules Prins & Dingemanse doit mieux mettre en garde les consommateurs. L'agence alimentaire néerlandaise (Nederlandse Voedsel- en Warenautoriteit - NVWA) a ainsi imposé une astreinte de 80 000 euros à l'entreprise car celle-ci refuse de retirer des moules contaminées du commerce.
C'est ce qu'a indiqué mardi la NVWA.
Les faits avaient été mis au jour la semaine dernière lorsqu'une centaine de résidents d'une maison de soins en Belgique avaient été malades après avoir consommé des moules provenant d'Irlande. L'entreprise avait refusé de communiquer la quantité de moules ayant pu être contaminées et où celles-ci avaient été livrées. Aux Pays-Bas, aucun cas de personnes malades après avoir ingéré des moules irlandaises n'a toutefois été constaté.
La société a pour obligation d'informer ses clients sur la présence de mollusques potentiellement dangereux et doit tout mettre en oeuvre pour les retirer du commerce, précise l'agence alimentaire. Si l'entreprise refuse de collaborer, elle devra payer l'astreinte de 80 000 euros. Prins & Dingemanse s'exposera alors à une nouvelle astreinte, encore plus élevée.
Prins & Dingemanse réagit
L'entreprise Prins & Dingemanse, basée à Yerseke (Zélande), veut que l'agence alimentaire néerlandaise (NVWA) rectifie son annonce indiquant que la société a mis sur le marché des moules contaminées, a déclaré mercredi son directeur Anton von Oost.
Selon lui, la NVWA a déjà promis de corriger le message mardi soir, ce qu'un porte-parole de l'agence alimentaire nie.
La NVWA a infligé au fournisseur une astreinte de 80.000 euros car il refuse de fournir des informations sur une partie des moules contaminées. Le directeur nie que les moules proviennent de Prins & Dingemanse.
Selon le directeur Van Oost, "quelqu'un a trafiqué un lot de moules. Ces moules ne sont pas de chez nous. La NVWA doit rectifier son message".
L'agence alimentaire n'est pas de cet avis. L'astreinte restera d'application jusqu'à ce que Prins & Dingemanse fasse la lumière sur cette affaire. "La santé du consommateur passe avant tout", commente le porte-parole de l'agence.

   
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L’Ostreidae, le premier bar à huîtres d’Alsace
Source : JulienBinz.com
David Dieng a créé L’Ostreidae, le premier bar à huîtres d’Alsace, 15 rue Sainte Barbe à Strasbourg "intra-muros".
Si les huîtres peuvent se retrouver sur les cartes de restaurants avoisinants, c’est la seule adresse, qui ne sert exclusivement que des huîtres, un concept inédit encore en Alsace, "et même dans le grand Est", rajoute David Dieng.
Est-ce un pari risqué ? Aucunement répond l’intéressé, qui a fait une étude de marché, interrogeant 500 personnes avant de se lancer. "69% des personnes sondées aimeraient venir dans un bar à huîtres et 72% d’entre elles, se sont dites prêtes à se faire livrer. Il y a donc une attente et une demande auxquelles, je souhaitais répondre".
À 39 ans David Dieng se lance dans une nouvelle aventure celle de devenir restaurateur, avec un nouveau concept, une communication bien ciblée, un slogan bien tourné : "C'est comme embrasser la mer sur la bouche".
(...)
L’Ostreidae, c'est comme embrasser la mer sur la bouche
Une quinzaine de places à l’intérieur et une dizaine en terrasse suffisent au restaurateur, qui a choisi le fonctionnement en équipe restreinte. Avec Lesme Salavaria, son écailler, qui a exercé ce métier pendant 6 années dans les palaces à Cuba, ouvrant jusqu’à 2000 huîtres/jour, ils officient du mardi au samedi, sur place, à emporter ou en livraison le vendredi soir et le samedi soir dans Strasbourg intra-muros.
Au menu de l’Ostreidae des dégustations d’huîtres fraîches, en provenance de Bretagne, de Normandie, de Charente Maritime ; la plate de Bretagne N°3, le pied de cheval de Bretagne, l'Utah de Normandie, la Gillardeau, la Prat-ar-cum, la Tsarskaya, l'écaille d'argent, la Sorlut, ou la Fine Claire Marennes d'Oléron. Elles sont proposées en dégustation de 2,50€ à 6€ /l'unité, en formule découverte à 27€/ la douzaine avec un verre de vin blanc, s'échelonnant jusqu'à 59€ la douzaine, si elles s'accompagnent d'un Caviar de Sibérie. 
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Le 30 octobre 2012
Des coques en vente directe en Baie de Somme, c’est bientôt possible !
France 3 Picardie         
Reportage France 3 Picardie, Sabine et Bernard Godard. Montage Mathieu Maillet
En raison de la qualité sanitaire des eaux de la Baie de Somme, les coques qui y sont pêchées ne peuvent pas être vendues sans être purifiées. L’essentiel de la récolte du littoral picard est expédié en Espagne, pour la conserverie. Un des mytiliculteurs du Centre Conchylicole du Crotoy vient d’obtenir un agrément provisoire pour pouvoir traiter des coques dans son atelier. Mais la récolte est si mauvaise cette année -quelques centaines de tonnes seulement contre 2000 les années précédentes- qu’il n’a pas pu aller au delà de quelques essais.
L’agrément pourrait toutefois être renouvelé et permettre une commercialisation directe, auprès des restaurateurs locaux ou des particuliers, dans les années à venir.
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Pêcheurs à pied professionnels : Déclaration mensuelle de captures
Arrêté du 22 octobre 2012 relatif à l’obligation de déclarations statistiques en matière de produits de la pêche maritime à pied professionnelle – Journal officiel de la République Française du 30 octobre 2012
Art. 1er. - Conformément à l’article L. 932-2 du code rural et de la pêche maritime et à l’article 4 du décret no 2001-426 du 11 mai 2001, les pêcheurs maritimes à pied professionnels soumis au décret no 2001-426 du 11 mai 2001 susvisé sont soumis à l’obligation mensuelle de déclaration de captures, au moyen d’une fiche de pêche, dont le modèle est joint à l’annexe du présent arrêté.
Toutes les espèces capturées doivent être portées sur la fiche de pêche susvisée.
Les espèces doivent être déclarées en utilisant le code FAO. Les quantités capturées doivent être exprimées en kilogrammes.
Lorsque le pêcheur maritime à pied professionnel exerce son activité dans différents départements au cours d’un même mois, une fiche de pêche par département devra être remplie.
Art. 2. − Chaque fiche de pêche est transmise par les pêcheurs maritimes à pied professionnels susvisés au directeur départemental des territoires et de la mer, délégation à la mer et au littoral du département dont relève le gisement concerné, au plus tard le 5 de chaque mois pour le mois précédent.
Il transmet également cette fiche de pêche lorsqu’il n’effectue aucune pêche sur le gisement au cours du mois. Elle est alors barrée de la mention « néant ».
Le directeur départemental des territoires et de la mer effectue un contrôle de premier niveau des fiches de pêche maritime à pied professionnelle et les transmet à FranceAgriMer pour saisie. Les fiches de pêche barrées de la mention « néant » ne sont toutefois pas transmises à FranceAgriMer.
Les pêcheurs maritimes à pied professionnels transmettent également une copie de chaque fiche de pêche, y compris celles barrées de la mention « néant », au comité régional des pêches maritimes et des élevages marins dont relèvent les gisements concernés.
Art. 3. − La directrice des pêches maritimes et de l’aquaculture et les préfets de départements littoraux sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié, ainsi que son annexe, au Journal officiel de la République française.
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Pêche à Pied : professionnalisation progressive du secteur
Ce pas supplémentaire vers la professionnalisation progressive des pêcheurs à pied est positif. Pour légitimer une activité face aux autres utilisateurs de l’estran il faut remplir, dans les formes légales appropriées, les devoirs d’information et de transparence. Sans oublier les efforts déjà réalisés dans différents domaines, ce sera dorénavant le cas en matière de déclaration des captures.
Pour télécharger le document officiel avec la fiche déclarative, cliquer Cdpm 29
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Mardi 30 octobre 2012, dans le cadre du projet de loi de finances pour 2013, la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale auditionne Frédéric Cuvillier, ministre chargé des transports, de la mer et de la pêche, sur les crédits du programme de la pêche (rapporteure pour avis : Annick Le Loch, députée socialiste du Finistère) de la mission écologie, développement et aménagement durables (18h30, ouvert à la presse).
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Conseil des Ministres : Accord sur les aides à la pêche et l'aquaculture (Feamp)
Les ministres de la pêche ont conclu la semaine dernière un accord provisoire sur le futur programme des subventions de la pêche, en réintroduisant les subventions controversées à la modernisation des bateaux...
Le montant total est de 6 milliards d'euros pour la période 2004-2020 (à vérifier)
L’accord
Selon des sources diplomatiques, les éléments principaux de l’accord sont les suivants :
* 15 % du FEAMP, c’est-à-dire 975 millions d’euros, peuvent être utilisés pour le remplacement des moteurs, la casse et la cessation temporaire. Le remplacement des moteurs est limité à 3 % du Fonds, et peut être utilisé pour des navires de 24 mètres maximum. Les États membres seront obligés de procéder à des évaluations de la capacité de la flotte, et ne peuvent utiliser les subventions à la casse qu’en cas de surcapacité. Un armateur qui reçoit de l’argent pour la casse perdra son permis de pêche.
* Les jeunes pêcheurs créant une nouvelle entreprise pourront recevoir jusqu’à 50 000 euros s’ils achètent un navire d’occasion.
* La proposition de la Commission de supprimer les aides au stockage d’ici 2020 est maintenue, même si de nombreux États membres souhaitaient garder ces subventions.
* L’accord renforce le financement de l’aquaculture.
* Les subventions sont conditionnelles : aucun argent ne pourra être reçu en cas d’infraction des règles de la Politique commune de la pêche (PCP).
* L’accord ne réduit pas les montants mis de côté pour la collecte des données et le contrôle.
L’accord, adopté par le Conseil tôt ce matin après une nuit de négociations, s’appelle une « approche générale partielle ». Il ne s’agit pas d’un document juridiquement contraignant, mais il consolidera la position du Conseil avant les négociations avec le Parlement européen. Un membre du Conseil a déclaré que le texte deviendrait officiel dans les prochains jours.
La Commissaire Maria Damanaki a indiqué que le compromis obtenu lors du Conseil était moins ambitieux que la proposition initiale de la Commission, car le Conseil a réintroduit « les subventions inefficaces du passé ». Source : L’accord du Conseil sur le Fonds européen pour la pêche est accusé d’aggraver la surpêche (cfp-reformwatch.eu)
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Comment utiliser les algues dans la vie de tous les jours? C’est le thème des recherches menées par Anne-Gaëlle Jacquin, chercheuse, au travers du projet La route des Algonautes, au sein de la coopérative d’activités Chrysalide de Quimper (Finistère).
« Nous recherchons des applications dans le cadre du développement durable, par exemple pour traiter des eaux usées, pour l’aquaculture, pour des biocarburants, des applications industrielles », explique la chercheuse.
Son objectif est de mettre en lumière le potentiel que représentent les algues, de contribuer à la mise en réseau de projets de recherche et de promouvoir une vision positive des algues et du développement durable.
Pour ce projet, mené depuis 2009, Anne-Gaëlle Jacquin a reçu le trophée breton du développement durable dans la catégorie entreprise. « C’est une super reconnaissance, un encouragement pour ce projet de longue haleine, difficile mais passionnant », se réjouit la chercheuse.
Dans le cadre de ses recherches pour La route des Algonautes, Anne-Gaëlle Jacquin a fait un tour du monde d’octobre 2010 à juin 2011 pour faire de la prospection. « J’ai notamment travaillé avec les pêcheurs au Chili », raconte-t-elle. Elle se rendra d’ailleurs, dans quelques semaines, en Inde, finaliser un film et un livret pédagogique dans le cadre de son projet.
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Encore un article qui entretient la confusion sur l'aquaculture...
Des stocks halieutiques qui diminuent comme peau de chagrin mais une consommation de poissons et de crustacés qui ne cesse de croître dans l'Union européenne : voilà l'impossible équation que la pêche européenne a à résoudre. Mais la réforme de la politique commune de la pêche (PCP) est complexe car concilier économie, écologie et social, dans une Europe tiraillée entre les intérêts nationaux des 27 Etats-membres n'est pas chose facile.
A l’heure actuelle, 82 % des stocks halieutiques de Méditerranée et 63 % des stocks de l'Atlantique Nord-est sont surexploités. Entre 1975 et 2010, les prises européennes (qui représentent 6% du total des pêches mondiales) ont chuté de 7 millions de tonnes à 4 millions tandis que la consommation elle, augmente chaque année de 2%...Conséquence : l’UE importe 80% des produits de la mer et cela principalement de Norvège, de Chine, d’Islande et du Viêtnam. La pêche française ne fournit, par exemple, plus que 38,6% des poissons consommés dans l’Hexagone, contre 68% en 1990.
L’aquaculture sauvera-t-elle les poissons sauvages ?
Rien n’est moins sûr. Car si la production aquacole représente 20% de la production de la pêche en Europe, elle ne résout pas les problèmes de surpêche. Pour les écologistes, l’aquaculture ne constitue pas une alternative durable à la pêche de poissons de sauvage. Elle absorbe en effet de grosses quantités de petits poissons sauvages pour nourrir alevins et poissons d’élevage, dans des conditions sanitaires parfois contestées. Stéphan Beaucher, le conseiller politique pour la PCP au sein de l’ONG Océan2012, en condamne les effets qui sont pour lui «désastreux, tant pour l’environnement que pour les poissons eux-mêmes». Et de préciser : «Il faut 5 kg de poissons sauvages dits de fourrage pour nourrir 1 kg de poisson d’élevage. Les cages sont surpeuplées et les bactéries prolifèrent. Au Chili, une épidémie a décimé 80% du cheptel de saumons. Les déjections et l’usage intensif de produits pharmaceutiques posent également problème». Cette production représentait néanmoins 1,3 million de tonnes dans l’UE à 27 en 2009, en provenance surtout de l’Espagne (269.000 t), de la France (234.000 t) et du Royaume-Uni (197.000 t). Sa part dans la production aquacole mondiale totale est de 2,3 % en termes de volume et 4 % en termes de valeur....
(...)
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Le 28 octobre 2012 
Séisme au Canada. Alerte tsunami
Un séisme de magnitude de 7,7 a touché samedi 27 octobre la côte de la Colombie-Britannique (Façade Pacifique du Canada)... Alerte Tsunami sur la côte d’Hawaï. Les élevages de saumon en nombre dans cette région du globe semblent épargnés... Avec une production de 80.000 tonnes par an, la Colombie-Britannique est la 4e zone d’élevage de saumon dans le monde...    Marine Harvest Canada : Pas de problème La multinationale norvégienne, Marine Harvest, leader  du saumon d'élevage avec une production estimée à 390.000 tonnes en 2012, se veut rassurante : "Par mesure de précaution, nos sites aquacoles potentiellement exposés au tsunami ont été évacués dans la nuit. Personnel, poisson et équipement : aucun problème. Mise à jour demain." Source : Facebook
Le tsumani provoqué par le séisme de magnitude 7,7 survenu hier soir au large du Canada a touché Hawaï tôt ce dimanche matin en heure GMT, annonce  le centre d'alerte au tsunami du Pacifique.
"Le tsunami est en train d'arriver tout juste en ce moment," a précisé à la presse Gerard Fryer, éminent géophysicien du centre. "Il est en train d'arriver au moment même où nous parlons." Des images de la télévision tournées dans l'île de Oahu ont montré des vagues relativement petites se dirigeant vers les plages de Hawaï.
Mais Gerad Fryer a averti les habitants en disant qu'ils ne devaient pas se laisser tromper par les apparences.  "La première vague n'est jamais la plus importante," a-t-il dit. Les vagues suivantes pourraient être beaucoup plus fortes et pourraient provoquer des inondations. "Si les vagues sont grandes, cela prend six ou sept heures" avant qu'on puisse lever l'alerte, a ajouté le spécialiste. Le Télégramme : Séisme au Canada. Un tsunami menace désormais Hawaï
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Le 27 octobre 2012
Les dessous de la mondialisation : Les crevettes de la discorde
Les crevettes de la discorde, 1e épisode des dessous de la mondialisation
A visionner directement sur le net : Public Sénat
Diffusé sur Public Sénat, le 15 novembre 2012 à 18 heures
Réalisé par de Nicolas Grimard
Autrefois aliment de luxe, la crevette s’est démocratisée pour devenir le premier produit de la mer exporté dans le monde.  Mais à quel prix ?
L’équateur  est le premier fournisseur français. Chaque année 25 000 tonnes de ces crustacés terminent dans nos assiettes. Des crevettes issues à 95% de l’élevage. Depuis la fin des années 70, ce petit pays d’Amérique Latine a misé sur l’aquaculture pour se développer. Il est devenu le 5ème exportateur mondial et la crevette est sa 2ème source de revenu après le pétrole.
Cette industrie pourtant très lucrative, profite essentiellement à une poignée de gros éleveurs qui emploient une main d’œuvre en contrat précaire. Elle a surtout  des conséquences environnementales et sociales désastreuses.
Pour creuser les bassins des mégas fermes d’élevages, les industriels ont rasé une grande partie des forêts de mangroves qui bordent l’Océan Pacifique. En s’attaquant à cet écosystème unique, les éleveurs mettent en péril les ressources des communautés de pêcheurs artisanaux et les terres ancestrales qu’ils occupaient. 
Entre les industriels de la crevette et les peuples de la mangrove la tension monte. En signe de protestation ou poussés par le désespoir, certains pêcheurs se lancent dans la piraterie...
Rediffusions : Jeudi 15/11 à 23H, 16/11 à 13h30 et 17h15
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La CdC Pointe du Médoc refuse au Smiddest la co-maîtrise d'ouvrage dans le dossier de relance des huîtres dans l'estuaire. Une aide à des expérimentations est menacée
C'est un dossier qui passionne et qui est en train de se politiser. Jeudi soir, à l'occasion du Conseil communautaire de la CdC Pointe du Médoc, les élus ont refusé en bloc que le Syndicat mixte pour le développement durable de l'Estuaire de la Gironde (Smiddest) ne soit associé à la co-maitrise d'ouvrage du projet de relance de production d'huîtres dans l'estuaire (« Sud- Ouest » 17/09). La demande de « partenariat » est venue du Smiddest. Ce Syndicat, qui est aujourd'hui présidé par Philippe Plisson, député de la 11e circonscription, s'est donc vu signifier une fin de non-recevoir.
« Le Smiddest en retard »....
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La protection du golfe de Gascogne est au cœur des préoccupations.
Pour leurs détracteurs, ils sont une couche supplémentaire ajoutée au mille-feuille des dispositifs de protection de l'environnement. Au plan institutionnel, les conseils maritimes de façade, créés par arrêtés ministériels en septembre 2011, sont là pour « favoriser la concertation en matière d'utilisation, d'aménagement, de protection et de mise en valeur des littoraux et de la mer ».
80 membres composent le conseil maritime de façade sud-atlantique. Il recouvre les espaces maritimes situés le long des régions Aquitaine et Poitou-Charentes. Ces représentants de l'État et de ses établissements publics, des collectivités territoriales, des professionnels du littoral et de la mer, des usagers de la mer, d'associations de protection de l'environnement marin et de personnes qualifiées se réunissaient le 16 octobre à Bordeaux. Sous la coprésidence du préfet de la région Aquitaine, Michel Delpuech, et du préfet maritime de l'Atlantique, le vice-amiral d'escadre Jean-Pierre Labonne.
Le parc marin en question
Alors que le projet de parc marin estuaire de la Gironde-pertuis charentais patine dans les couloirs du ministère de l'Écologie, où le dossier a été transmis et bouclé depuis la fin de l'année dernière, le Conseil maritime s'oriente dans une voie pouvant jeter la confusion.....
(...)
Le Conseil maritime de façade a émis un avis favorable sur l'évaluation initiale, la définition du bon état écologique, et les objectifs environnementaux du plan. Enfin, il a été informé de la poursuite du travail sur le site Natura 2000 en mer des secteurs des pertuis charentais, du bassin d'Arcachon, d'Hourtin et de la Côte basque.
L'Huître Charente- Maritime arrive sur les étals
Depuis 2003, l'Huître des îles permettait aux expéditeurs charentais de vendre sous cette marque les produits n'entrant pas dans l'appellation Marennes-Oléron, une indication géographique protégée limitée à 27 communes. Mais l'Huître des îles n'a pas vraiment rencontré son public. D'où la proposition du comité conchylicole de la région Poitou-Charentes de lancer une nouvelle marque. L'Huître Charente-Maritime arrivera donc sur les étals à compter du 5 novembre. Un budget de 50 000 euros est consacré à ce lancement. Sur les 40 000 à 45 000 tonnes d'huîtres commercialisées en Charente-Maritime, seules 20 000 tonnes relèvent des canons de la Marennes-Oléron.
Campagne télévisée pour les Marennes-Oléron
La traditionnelle campagne de promotion télévisée des huîtres de Marennes-Oléron a débuté depuis quelques jours déjà. Les spots seront diffusés sur les chaînes du groupe France Télévisions et sur plusieurs chaînes de la TNT. Un dispositif Web ainsi que le parrainage d'émissions culinaires (« Les Carnets de Julie » sur France 3 et « Les Escapades de Petitrenaud » sur France 5) musclent cette promotion qui met en avant les quatre variétés d'huîtres de la marque : fine de claire, fine de claire verte Label rouge, spéciale de claire, pousse en claire Label rouge.
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La société Olmix, de Bréhan près de Rohan dans le Morbihan, fabrique un nanomatériau à base d'argile et d'algues vertes destiné à l'automobile, les cosmétiques, la plasturgie. Ce produit breveté s'appelle l'Amadéite et il a donné son nom à une filiale.
Olmix s'est associée à quatre PME bretonnes (ses filiales Amadéite et Melspring, PRP à Bréhan et Agrival à Saint-Pol-de-Léon) pour créer une filière de valorisation des algues. Le groupement, créé en juin dernier, s'appelle Ulvans.
Il s'agit d'un projet d'envergure. « L'objectif est de traiter plus de 60 000 tonnes d'algues à l'année », expliquait le PDG d'Olmix, Hervé Balusson au moment de cette création.
Les algues, et pas seulement les vertes, seront valorisées « depuis la récolte jusqu'à leur transformation et leur commercialisation dans le monde entier ». Comment ? Par la « création de nouveaux produits pour les secteurs de la santé, de la nutrition animale et végétale ».
Des contacts ont été pris avec les élus de Lannion-Trégor-agglomération, où Ulvans voudrait récupérer sa matière première. Mais ils sont dubitatifs : faut-il valoriser ce que beaucoup considèrent comme un fléau ? N'est-ce pas en contradiction avec la volonté, à terme, d'éradiquer les algues vertes ?
Interrogé lors d' une visite à Lannion, le ministre délégué aux Transports, à la Mer et à la Pêche ne tranche pas. « Quand il s'agit d'économie ou de tirer parti d'éléments de la nature pour des finalités économiques, il faut des avis de scientifiques, d'acteurs économiques », déclare Frédéric Cuvillier....
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Le ministre congolais de la pêche était en visite lundi au port du Bec. Pour acheter des barges en aluminium à la société Navalu.
Navalu, société vendéenne de construction en aluminium basée à Bouin, voit son carnet de commandes se remplir. Les navires professionnels et la plaisance représentent l'essentiel de son activité. Lundi, Bernard Tchibambelela, ministre de la Pêche et de l'aquaculture du Congo, est venu découvrir, en compagnie du directeur des pêches continentales et de conseillers techniques, l'entreprise avec laquelle il va signer un contrat sur plusieurs années. Un contrat qui rentre dans le programme « du chemin d'avenir »décidé par l'État congolais afin, entre autres, d'améliorer une pêche encore archaïque.
« Nous avons choisi le marché français pour son sérieux et la robustesse de ses bateaux. L'État a pour objectif de moderniser la pêche continentale sur le fleuve Congo, puis de créer une coopérative afin d'améliorer le circuit de distribution inexistant. Un chantier énorme est prévu dans notre pays », souligne le ministre.
La société de Bouin va ainsi vendre des barges en alu, de 12 mètres de long sur trois mètres de large, d'une valeur de 250 000 €, préparées spécialement pour la pêche continentale. « Dans un premier temps, quatre chalands seront livrés dans le premier trimestre 2013, puis peut-être plusieurs dizaines si tout va bien », souligne Bernard Minguet de la société Navalu, concepteur du bateau à fond plat, conçu en partenariat avec la Société Atlantique Pêche et aquaculture en Gironde.
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La commission départementale donne un avis favorable classement de l'estuaire de la Charente
Réunie ce matin en préfecture, la commission départementale des sites a donné un avis favorable par six voix pour, une contre et une abstention au projet de classement de l'estuaire de la Charente et ce malgré l'opposition des agriculteurs des territoires concernés.
Le dossier va désormais repartir au ministère de l'écologie qui le réinstruira pour le présenter à la Commission supérieure des sites. Si l'avis est toujours favorable, le décret de classement sera signé au Conseil d'Etat.
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Maroc : Programme de développement de l'aquaculture
Le poids du secteur
Selon les derniers chiffres de la tutelle, la valeur de la production aquacole s’est élevée en 2010 à quelque 7 millions de DH pour une production de 333 tonnes. Les huîtres représentent 85% de la production. La deuxième espèce étant la daurade (11%). La baie de Dakhla accapare 84% de la production aquacole nationale. A l’horizon 2020, le plan Halieutis table sur la production de 200.000 tonnes pour atteindre 11% du volume global de la production halieutique. Le chiffre d’affaires du secteur devrait atteindre 5 milliards de DH, dont la majeure partie à l’export.
Les aquaculteurs montent au créneau. Le projet de loi de finances 2013 n’a prévu aucune disposition fiscale en leur faveur, clament-ils. Or, la préparation du budget 2013 coïncide avec le lancement par l’Agence nationale pour le développement de l’aquaculture (ANDA) d’un appel à manifestation d’intérêt portant sur l’octroi de 9 concessions dans la zone Cap Mazari et Cap Targha. Des opérateurs affirment qu’avec l’élaboration de la stratégie Halieutis et la création de l’ANDA, beaucoup de chemin a été parcouru. Sauf que des freins continuent de plomber l’activité. Le premier réside dans le système fiscal. «Les aquaculteurs acquièrent des équipements soumis à une TVA de 20% et s’approvisionnent en aliments de poisson taxés à 7%. Or, n’étant pas producteurs fiscaux, ils ne peuvent pas récupérer la TVA. Ce qui impacte lourdement leur activité», explique Othmane El Mernissi, gérant de la plus grande ferme de pisciculture du Royaume. Par conséquent, les opérateurs, qui sont regroupés au sein de l’Union nationale des aquaculteurs du Maroc (UNAM), réclament l’alignement sur les autres secteurs de la pêche. D’ailleurs, la Fédération nationale des industries de transformation (Fénip) a saisi, mardi 23 octobre, le ministère des Finances. L’objectif étant d’intégrer le matériel aquacole dans la liste des produits exonérés de TVA. Il s’agit notamment des aérateurs, des compteurs de poissons, des caméras sous-marines et autres cages flottantes.  «Si ce matériel n’est pas intégré dans la liste des produits exonérés, cela continuera de pénaliser les aquaculteurs et compromet les appels à manifestation d’intérêt qui viennent d’être lancés par l’ANDA car le fait de ne pouvoir récupérer la TVA pourrait décourager les investisseurs», explique un opérateur.
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Du poisson local sur les marchés locaux : Frode Stroenen
Si ses ancêtres étaient agriculteurs et pêcheurs, Frode Stroenen nous raconte qu'il pêchait déjà avant de savoir marcher. Il grandit sur une petite île, proche de la ville de Bergen dans le sud de la Norvège et participe à sa première pêche aux sprats à la senne (pêche au hareng) à l'âge de 14 ans ; il s'agit d'un rite de passage traditionnel, que de nombreux jeunes de la région effectuent encore. Stroenen fait de la pêche sa profession, mais il s'en éloigne quelques années pour contribuer à l'établissement d'élections démocratiques dans des pays en reconstruction, comme le Cambodge, la Bosnie-Herzégovine et le Kosovo. C'est au cours de cette période de sa vie qu'il prend conscience de nouveaux problèmes environnementaux et se dirige vers l'activisme.
Il s'implique particulièrement dans les débats sur l'élevage du saumon et est aujourd'hui un expert reconnu en matière de rejets alimentaires issus de ces fermes. L'appel de la pêche est cependant plus fort pour Stroenen. Il regagne la Norvège et retrouve les pêcheurs à la senne, le hareng dans les îles Lofoten et le maquereau pêché à la traine en mer du Nord, ainsi que son sjark (un petit bateau de pêche traditionnel). La quasi-totalité de ses prises est alors destinée à un détaillant local. 
Vous pouvez rencontrer M. Stroenen au Salone del Gusto e Terra Madre à Turin. Il sera présent au stand de la campagne Slow Fish, où il animera pleins de rencontres et moments de discussion sur le futur de la pêche avec nombreux pêcheurs, chefs, journalistes et personnalités du monde scientifique.
Aujourd'hui, Frode passe la moitié de son temps à pêcher dans le Hardangerfjord - un magnifique fjord allongé accueillant 8 % de la production de saumon d'élevage en Norvège - et l'autre moitié à militer au sein du parti vert national. C'est un farouche partisan d'une utilisation améliorée des ressources halieutiques locales et de la restauration d'un marché local pour le poisson local. « Les délices de la mer nagent quasiment sous nos fenêtres, mais nous sommes incapables d'utiliser ce bienfait au profit de notre économie locale, comme le fait la communauté agricole » déclare-t-il. Lorsque le marché local a commencé à tourner le dos aux produits de la mer locaux, et que des problèmes d'approvisionnement sont apparus, l'intérêt que portait Stroenen à l'écologie, à la pêche, à la politique et à la justice sociale l'a conduit à créer une coopérative : Fiskfråfjorden (Les poissons du fjord). Cette dernière a réuni les derniers pêcheurs de poissons sauvages du fjord et d'autres membres de la communauté pour œuvrer ensemble à l'accroissement de la valeur des ressources locales.
« Les gens méritent de manger du poisson frais issu des zones de pêche voisines », déclare Stroenen, inspiré par la manière dont les gens se fournissent de plus en plus auprès des fermes locales. « La culture locale et l'empreinte carbone ont jusqu'à maintenant été absents du débat sur les ressources halieutiques, menant à la disparition graduelle des petites pêcheries mais aussi à la dégradation des écosystèmes, spécialement dans les fjords (à cause de la pollution et des rejets de nourriture, par exemple). En promouvant la consommation locale et la gestion des ressources, l'impact sur les communautés pourrait être considérable. »
Un bon point de départ
En s'associant à différents représentants de plusieurs municipalités voisines du Hardangerfjord, Stroenen a demandé à la Société royale norvégienne pour le Développement (Norges Vel) d'évaluer la faisabilité d'ouverture d'un café-poissonnerie où vendre la pêche locale. « Nous avons étudié toute la chaine de valeur et examiné la fourniture des matériaux bruts, la logistique et le potentiel économique de l'opération » a déclaré Marie Melhagen, chef de projet et conseillère supérieure du Norges Vel. Suite...
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Même s'il a tendance à se banaliser, le saumon fumé est un produit très apprécié. L'offre est importante et pour être sur de faire le bon choix il est préférable de se tourner vers les labels. Il existe principalement deux labels pour le saumon.
Tous les consommateurs connaissent le Label Rouge. Ce signe très officiel appartient au Ministère de l'Agriculture. Les produits qui y ont droit répondent à un cahier des charges très précis, et sont certifiés par des organismes indépendants. Le Label Rouge garantit des qualités gustatives, mais aussi des pratiques d'élevage, de production et de transformation spécifiques.
Depuis plus de 20 ans, certains produits de la mer ou de l'aquaculture ont droit, à cette appellation. Parmi eux, le saumon. Un saumon fumé label Rouge aura été élevé dans une ferme norvégienne ou écossaise. Il  ne sera ni trop salé, ni trop fumé et ne présentera pas de parties brunes, comestibles mais peu appréciées par les consommateurs.
Depuis 2000, le label AB certifie que les poissons sont issus d'élevage biologique. Ils ont une chair pâle étonnante, mais normale. En effet, la belle couleur rose du saumon n'est pas une preuve de qualité. C'est souvent le signe que le poisson a été nourri avec des colorants synthétiques, que les éleveurs choisissent sur un nuancier.
Le saumon est devenu le second produit de la mer en aquaculture après la crevette. 93% du saumon consommé aujourd'hui en France est issu de l'élevage. Dans certaines fermes de saumons, plus de 25 traitements chimiques, antibiotiques et désinfectants, sont utilisés pour prévenir l'apparition de maladies. Il peut donc être intéressant de regarder les paquets de près avant de faire son choix.
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Le secteur de l’élevage aquatique en Tunisie sera renforcé prochainement, par un projet d’unité d’élevage de crevettes, dans le gouvernorat de Mahdia, dans le cadre du plan national d’aquaculture (2007-2016). « Ce projet sera financé par le gouvernement chinois, dans le cadre d’un partenariat avec la Tunisie ou une première tranche, soit 4 millions 600 mille dinars, sera versée par la partie chinoise sous forme de dons », a indiqué la directrice générale du centre technique d’aquaculture, Néjiba Missaoui, à la correspondante de la Tap dans la région.
« Il permettra également le transfert des technologies de reproduction artificielle et d’élevage de crevettes appartenant à l’espèce « Penaeus Vannamei », dans les bassins en terre », a-t-elle indiqué.
Elle a précisé qu’une centaine de crevettes femelles et des équipements acquacoles seront ramenés de chine, à partir de janvier 2013. La directrice générale a mentionné qu’une unité aquacole pour l’élevage de crevettes, sera créée dans le marécage (sebkha) de M’loulèche (gouvernorat de Mahdia), sur une superficie totale de 22 hectares.
« Deux hectares seront exploités, dans une première phase du projet qui s’étend sur 27 mois, et un suivi sera effectué tout au long de cette période pour s’assurer de l’adaptation des crevettes avec l’environnement », a-t-elle dit. Elle a indiqué que ce projet, qui sera réalisé par le centre technique d’aquaculture (ministère de l’agriculture), en collaboration avec un centre d’aquaculture chinois, ne se limitera pas au transfert de la technologie d’élevage, mais permettra également la diversification des espèces d’élevage en Tunisie, l’augmentation de la production locale, et l’investissement privé dans ce domaine.
La Tunisie compte actuellement, 27 projets d’aquaculture dont 24 d’élevage de poissons nobles (loup et daurade) dans des cages flottantes dans la région du sahel et 3 projets d’élevage de poisson dans les bassins en terre.
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Le 26 octobre 2012   Bouin (Vendée) : Pas de flambée des prix pour les huîtres  

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Ils mettent les ostréiculteurs dans le caca...
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« Les petits pêcheurs » au Salon Kidexpo
Kidexpo : 27 au 30 octobre 2012
Du 27 au 30 octobre 2012, les enfants et leurs parents sont conviés sur le stand « Les petits pêcheurs » au salon Kidexpo, porte de Versailles. Au programme, ateliers pédagogiques, découverte des saveurs et cuisine des produits de la mer réjouiront tout ce petit monde.
Le salon Kidexpo ouvre ses portes aux petits et aux grands du 27 au 30 octobre 2012, porte de Versailles. FranceAgriMer, établissement national des produits de l’agriculture et de la mer, y installe son stand nommé « Les petits pêcheurs ».
Stimuler la curiosité des plus jeunes
Le but de ce stand est de sensibiliser les plus jeunes, leur famille et les enseignants à l’intérêt des produits de la pêche et de l’aquaculture dans leur alimentation. Sous un décor rappelant un bateau de pêche, ils pourront observer de plus près certaines espèces grâce à la mise en place d’un vivier de crustacés (tourteaux, araignées de mer, homards, langoustes etc.).
Côté jeux, les enfants curieux pourront assouvir leur soif de connaissances sur la pêche, ses produits, la variété des espèces et leur saisonnalité tout en s’amusant. De quoi combler les plus curieux !
« Le poisson, c’est trop bon ! »
Après l’observation, la mise en pratique : les papilles des enfants seront sollicitées au cours d’une dégustation suivie d’un atelier culinaire. Les petits cuisiniers réaliseront des recettes simples, ludiques et créatives sous la houlette d’un chef, à partir des produits de la mer. Ils repartiront d’ailleurs chacun avec leur plat et un livret de recettes intitulé Le poisson, c’est trop bon ! De nombreuses découvertes en perspective...
Plus d’informations sur le stand « Les petits pêcheurs » : FranceAgrimer
Pour en savoir plus, retrouvez tout le programme sur le site du salon Kidexpo.
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Le 25 octobre 2012

Ca chauffe à Gouville-sur-mer (Manche). Les mythiculteurs soupçonnent les pêcheurs à pied de leur barboter leurs moules de bouchot. Une réunion de conciliation a été organisée entre les deux parties.  .

Reportage de Pierre-Marie Puaud et Cyril Duponchel


Ce matin, mytiliculteurs et pêcheurs à pied se sont retrouvés autour d'une table, pour évoquer un problème délicat.
Les premiers soupçonnent les seconds de se servir sur les pieux de bouchots quand ils viennent ramasser les coquillages.
Sur la côte ouest du Cotentin, depuis que les moulières existent, il est d'usage que les pêcheurs à pieds passent entre les bouchots pour ramasser les coquillages, les soles, le bouquet. Certains pêcheurs sont-ils tentés par les moules qui s'offrent à leur vue ?
Les mythiculteurs l'affirment, et font état d'une série de vols depuis plusieurs mois. Les pêcheurs s'en défendent. Ils craignent qu'on leur interdise l'accès aux moulières à cause de quelques débordements. Certains ne sont pas corrects, reconnaissent les pêcheurs. 
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[PALMARES] Le concours des saveurs régionales avait lieu ce jeudi à Rouillac (Charente). De nombreux producteurs de Charente-Maritime ont été primés. Voici la liste
Mercredi à Rouillac en Charente, 272 dégustateurs ont passé au crible des centaines de produits lors du concours des saveurs régionales.
Une manifestation organisée par l'institut régional de la qualité alimentaire qui proposait près de 500 produits à la dégustation dont 49 en charcuterie, 93 en boulangerie et 106 cognacs et pineaux. Parmi eux, de nombreux produits charentais maritimes ont été primés. Voici le palmarès (17) catégorie par catégorie :
Boulangerie-pâtisserie
Vins de pays charentais
Pineaux
Cognacs
Produits de la mer
SARL Les Pêcheries de La Cotinière (Saint-Pierre-d’Oléron) mention spéciale pour son maigret fumé au bois de hêtre, sa choucroute de la mer, blanquette de roussette aux petits légumes et rillettes de maigre au citron confit.
SARL Delphine & Olivier (Saint-Pierre-d’Oléron) mention spéciale pour : sa soupe de poissons, rillettes aux deux saumons, rillettes de mulet à la graine de moutarde terrine de moules et soupe de poissons et araignée.
EARL Les Claires de Bonsonge (Marennes) saveur d’or pour ses huîtres spéciales de claires IGP.
EARL Suire père & fils (Marennes) saveur pour ses d’or huîtres Charente-Maritime spéciales
EARL Huîtres Privat (Marennes) saveur d’or pour ses huîtres pousses en claires label rouge.
EARL Les Claires de Bonsonge (Marennes) saveur d’argent pour ses huîtres fines de claires
Stéphan Ewenn (Hiers-Brouage) saveur d’argent pour ses huîtres pousses en claires label rouge.
SCEA Bechemilh Lauby (La Tremblade) saveur d’argent pour ses huîtres pousses en claires label rouge.
Mickaël Viaud (Marennes) saveur d’argent pour ses huîtres fines de claires.
EARL Oléron huîtres Normandin (Dolus-d’Oléron) saveur d’or pour ses huîtres fines de claires, ses huîtres fines de claires vertes label rouge et ses huîtres spéciales de claires.
SARL Lambert (Bourcefranc-le-Chapus) saveur de bronze pour ses huîtres fines de claires vertes label rouge.
SARL Palvadeau (La-Couarde-sur-Mer) saveur d’argent pour ses huîtres Charente-Maritime spéciales.
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La Norvège pourrait devenir le premier pays à introduire un système de contrôle des évasions de saumons d'élevage via un suivi de l'ADN.
"Nous suivons le poisson en combinant l'analyse ADN avec des informations logistiques, ce qui nous permet de remonter jusqu'à l'écloserie et la ferme de salmoniculture.", explique Lie Øystein, PDG de la compagnie MareLife, qui développe le projet. "Les poissons sont génotypés avec les même marqueurs que leurs parents. Si nous pouvons retrouver les parents, nous pouvons retrouver l'établissement d'origine.", ajoute-t-il. Il n'existe aujourd'hui aucun projet similaire à celui-ci dans le monde. "L'objectif aujourd'hui est de poser les bases pour l'ensemble du secteur piscicole norvégien afin d'augmenter le suivi de routine de l'ADN des poissons d'élevage."
Le saumon d'élevage échappé est une véritable menace pour le saumon sauvage, et les autorités norvégiennes sont particulièrement intéressées à pouvoir remonter jusqu'aux établissements piscicoles à l'origine des évasions. "Il est important de pouvoir être en mesure d'identifier les sources principales si l'on veut mettre en place des mesures destinées à éviter de nouvelles évasions.", dit Lie Øystein. "Ce projet permettrait également d'améliorer la réputation de l'industrie piscicole et de montrer que ses acteurs sont responsables.", ajoute-t-il.
La société développe actuellement un projet pilote. "Nous avançons aujourd'hui sur deux fronts. Premièrement, nous développons une analyse améliorée de l'ADN permettant de bien faire la différence entre saumon d'élevage et saumon sauvage. En parallèle, nous travaillons sur le moyen le plus efficace de remonter depuis le poisson échappé jusqu'à son établissement d'origine. Le projet devrait être bientôt prêt pour un développement à grande échelle.", conclut Lie Øystein.
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Diversité aquatique : Une richesse inexploitée
 
L’aquaculture et la production des pêches de capture sont indispensables à la sécurité alimentaire mondiale et représentent une source importante de moyens d'existence et de revenus pour beaucoup de familles pratiquant la pêche de subsistance et l’agriculture. La richesse des ressources génétiques halieutiques mondiales offre de grandes possibilités pour renforcer la contribution des secteurs de l’aquaculture et des pêches à la sécurité alimentaire et relever les défis qui se présenteront pour alimenter une population en expansion. Toutefois, alors que l’on estime que, d'ici à 2030, 40 millions de tonnes de poisson supplémentaires par an seront nécessaires pour satisfaire la demande mondiale, les opportunités qu’offrent la diversité génétique halieutique restent largement inexploitées.
Pêches de capture : Le maintien, dans les pêches de capture, de la biodiversité aquatique et notamment de la diversité génétique halieutique, est essentiel pour garantir la productivité des stocks de poissons, leur résistance et leur adaptabilité aux évolutions de l'environnement.
Aquaculture : La contribution de l'aquaculture à la production mondiale de poisson de consommation a bondi de 3,9 pour cent en 1970 à environ 48 pour cent en 2006, et cette croissance devrait se poursuivre. Les ressources génétiques aquatiques revêtent une importance cruciale pour l’amélioration génétique future des souches de poissons, en vue d’un développement durable de l’aquaculture.
Le « poulet aquatique » - Élargir l’accès au tilapia amélioré
Le tilapia du Nil, souvent surnommé le « poulet aquatique » car il est très simple à élever, est un poisson d’eau douce originaire d’Afrique. Au début des années 90, plusieurs spécimens ont été exportés de l’Égypte, du Ghana, du Kenya et du Sénégal vers l’Asie, marquant le début d’un programme d’élevage très réussi qui a permis d’améliorer le stock de poissons et d’accroître la production, d’où un meilleur régime alimentaire, des revenus accrus et des créations d’emploi dans de nombreux pays. Bien entendu, les pays africains convoitent également aujourd’hui les souches de tilapia amélioré. Il existe cependant un risque. Si les nouvelles souches de tilapia s’échappent des piscicultures africaines, elles pourraient se croiser avec l’espèce indigène ou la remplacer. Pour chaque réintroduction envisagée, il faudra mener des évaluations de risque exhaustives tenant compte du risque d’érosion génétique dans les centres d’origine du tilapia ainsi que des éventuelles possibilités d’améliorer les revenus, l’emploi et la sécurité alimentaire des pisciculteurs africains à faible revenu.
La « révolution bleue » du vingt-et-unième siècle
Même si l’homme a commencé à domestiquer les plantes et les animaux pour l’agriculture il y a environ 12.000 ans, plus de 90% des espèces aquatiques élevées actuellement ne l’ont été que depuis le début du vingtième siècle. La FAO estime que 236 espèces de poissons et d’invertébrés et plantes aquatiques sont cultivées à travers le monde et beaucoup d’entre elles n’ont été domestiquées qu’au cours des 25 dernières années.
La domestication d’espèces supplémentaires et l’amélioration génétique contribueront à renforcer la production et la productivité et à améliorer la valeur nutritionnelle des poissons, leur résistance face à la maladie et leur capacité d’adaptation à des conditions hostiles.
Toutefois, pour exploiter pleinement le gigantesque potentiel des ressources génétiques halieutiques, il est également nécessaire de reconnaître et de résoudre les problèmes suivants :
  • les informations actuelles sont insuffisantes sur la caractérisation génétique des ressources génétiques halieutiques, leur performance, leur localisation, les menaces qui pèsent sur elles et leur accessibilité ;
  • les programmes et systèmes d’informations nationaux relatifs aux ressources génétiques halieutiques sont inappropriés ;
  • il n’existe pas de politique et de démarche mondiales de gestion des ressources génétiques halieutiques.
L’enjeu est de maintenir à l’avenir une large base génétique et de ne pas se concentrer uniquement sur l’amélioration d’un nombre limité de souches de poissons commercialement viables.
Diversité aquatique génétique
De la nécessité de la conserver et de l’utiliser de manière responsable
La collecte des ressources génétiques halieutiques est devenue urgente au regard des pressions qui s’exercent sur les écosystèmes et les habitats aquatiques à l’échelle mondiale. Le processus de conservation des ressources génétiques halieutiques est difficile, complexe et souvent onéreux. Le stockage des ressources génétiques halieutiques en est encore à ses balbutiements, malgré les efforts croissants dans ce domaine.Pour télécharger la fiche : Diversité aquatique : Une richesse inexploitée
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Le 24 octobre 2012
La campagne Carrefour concernant les moules irlandaises bio – « les premières au monde à recevoir ce label » – n’est pas pour plaire aux mytiliculteurs néerlandais. « Comme si nos moules n’étaient pas écologiques … », réagit-on indigné en Zélande.
« Moules Bio Premium »
Hier Carrefour lançait la vente de Moules Bio Premium, selon ses propres dires « les seules moules d’élevage à plat biologiques, cultivées dans des eaux limpides le long des côtes irlandaises. Pour obtenir ce label, l’éleveur doit respecter un cahier des charges très strict et démontrer notamment que les mollusques  ont été élevés et cultivés dans le plus grand respect de la nature à chaque phase de la production », commente Caroline Hanssens, Group Manager Sea Products chez Carrefour.
Ainsi les éleveurs doivent pouvoir prouver non seulement qu’ils limitent au minimum l’impact écologique de la mytiliculture, mais également que leur processus de production durable offre le maximum de garanties d’exploitation pour les générations futures. « En ne perturbant pas l’équilibre naturel, en renouvelant les parcs en permanence et en utilisant des navires et des emballages non polluants », explique Carrefour.
« Des moules bio ? Quelle absurdité ! »
Tout ceci suscite la colère  des éleveurs de moules zélandais. « Une moule bio ? Quelle absurdité !” s’exclame Jos van Damme, éleveur de moules, dans le journal Het Nieuwsblad. « Toutes les moules sont bio ? Elles proviennent de la nature et on les vend. Point à la ligne. A présent ils ont l’air d’insinuer que nos moules ne seraient pas écologiques, alors que nous les cultivons exactement de la même manière. Les bateaux qu’ils utilisent là-bas sont les mêmes qu’ici, tout comme les emballages. C’est une tactique de vente, ni plus ni moins. »
Hans van Geesbergen de la fédération des mytiliculteurs néerlandais indique que les moules zélandaises ont obtenu l’année dernière le label international MSC de pêche durable : « Cela me semble tout de même la meilleure preuve que nous agissons de manière écologique. Tout le monde a le droit de vendre son produit de manière originale, mais pas au détriment des autres. »
Une tempête dans un verre d’eau (de mer)
Krijn Verwijs, l’entreprise néerlandaise qui livre les moules bio à Carrefour, indique qu’il n’est  nullement question de nuire à l’image des moules zélandaises. « Ce label ne signifie pas que les moules irlandaises sont meilleures », explique Danielle Westerweel. « Nous vendons aussi des moules zélandaises, cela jouerait en notre désavantage. Nous voulons tout simplement mettre en avant le procédé écologique et celui-ci est en partie différent du procédé néerlandais. »
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Plainte pour «cruauté envers les animaux»
Suisse : Les pêcheurs brandissent des menaces
Les pêcheurs augmentent la pression sur la Confédération et les cantons pour que les rivières en aval des centrales hydroélectriques disposent de suffisamment d'eau.     
La loi sur la protection des eaux exige que, d'ici à la fin de l'année, les cours d'eau en aval des barrages soient assainis tout en garantissant le seuil de rentabilité des installations. Or, en 2011, seuls 37% des assainissements requis ont été effectués, selon des chiffres publiés en février dernier par l'Office fédéral de l'environnement (OFEV).
«Nous ne pouvons, ni ne voulons accepter ce bilan», a déclaré mardi lors d'une conférence de presse à Berne Roland Seiler, président central de la Fédération suisse de pêche (FSP). Et de menacer de prélever de l'argent sur les «bénéfices illégaux» que représente la vente d'électricité. Ce commerce est comparable au trafic de drogue, a martelé Roland Seiler.
La FSP envisage aussi de déposer plainte pour «cruauté envers les animaux». En effet, de nombreux poissons meurent lorsque les ruisseaux et rivières ne sont pas suffisamment alimentés en eau.
Selon les chiffres de l'OFEV, le Valais fait figure de mauvais élève, côté romand. Sur les 199 prélèvements dont l'assainissement était nécessaire dans ce canton de montagne, il n'en a assaini que 4%. Cette proportion s'élève à 21% dans le canton de Fribourg et à 32% dans le canton de Vaud.
Le Jura n'a réalisé aucun des 9 assainissements requis, alors que Genève a entièrement satisfait à son devoir d'assainissement, mais il n'en avait que quatre à réaliser. Quant au canton de Neuchâtel, il a refusé de transmettre les informations.
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Le Conseil européen des ministres de la pêche a adopté hier dans la nuit un texte sur la politique commune de la pêche (PCP). 
Qualifié d'"équilibré" et de "pleinement cohérent" avec les ambitions et les objectifs de la réforme de la politique commune de la pêche (PCP) par Frédéric Cuvillier, ministre de la Pêche, l'accord continuera surtout à subventionner la surpêche selon beaucoup d'écologistes.
Soutien aux flottes et à l'aquaculture
Le Conseil a par ailleurs réitéré son attachement au soutien à une aquaculture durable et compétitive, à travers la mobilisation d'un nombre important de mesures, qui était une priorité du ministre. Enfin, cette orientation générale intègre pleinement les spécificités des régions ultrapériphériques de l'Union européenne.
En la matière, Frédéric Cuvillier a obtenu sur ce point "une avancée majeure" affirme le ministère, à savoir l'extension à tous les DOM français, du régime de compensation des coûts additionnels supportés par les pêcheurs et les aquaculteurs ultramarins en raison de leur éloignement.
Source : Pêche : un accord européen qui satisfait la France mais pasles écologistes (Enviro2B)
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Le Siba va financer ce programme d'étude réalisé par les ostréiculteurs et Ifremer.
La qualité de l'eau a une influence directe sur la fécondité des huîtres.
Vendredi dernier, lors du conseil du Siba, les élus du bassin d'Arcachon ont accepté de participer et même financer un programme d'étude sur « l'état de la fécondité des huîtres en lien avec la qualité de l'eau du bassin d'Arcachon ».
Il ressort de la délibération adoptée par le Siba qu'à la suite d'un manque de captage, qui s'aggrave depuis 2009, et ce malgré de bonnes conditions de ponte, le Siba, avec les partenaires professionnels et scientifiques (Comité régional conchylicole, Ifremer, université de Bordeaux 1, Agence des aires marines protégées) ont décidé de se regrouper pour porter cette étude : « La qualité de l'eau ayant une influence directe sur la capacité de reproduction des huîtres, le Siba, au titre de ses compétences souhaite s'engager activement dans cette étude qui devra permettre de trouver les causes expliquant ce manque de naissain, afin de mettre en place un plan d'actions, pour les professionnels, visant à améliorer cet état ».
Un double objectif
Ce programme, précise la délibération, a un double objectif : « Étudier les facteurs environnementaux pouvant influencer la capacité de reproduction des huîtres, et par conséquent le manque de naissain. » Et « donner des pistes d'action visant à améliorer le captage dans le bassin d'Arcachon, notamment à travers la prise en compte des différences dans la capacité de reproduction des huîtres en fonction de leur emplacement ».
Le Siba a été mandaté par les différents partenaires pour porter ce projet. Le CRC en assurera la réalisation sous coordination scientifique d'Ifremer. Le financement sera pris en charge par le Siba, avec l'aide du Fonds européen pour la pêche et la région Aquitaine.
Les élus ont autorisé le président Michel Sammarcelli à mettre au point une convention cadre pour lancer ce programme sur un an. Le budget prévisionnel est de 82 000 euros dont 50 % financés par le fonds européen, 20 % par la Région et une contribution de l'État de 10 %.
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Vous êtes plutôt huile de homard de Groix ou chips aux huîtres ? Regardez ce reportage, il a été tourné sur l'île de Groix, où on fabrique de l'huile de homard. .
France 3 Bretagne
Des infusions surgelées, de l'huile de homard, des chips aux huîtres... voici quelques innovations présentées au salon international de l'innovation (SIAL). Près de 400 nouveaux produits sont à découvrir.
Plus de 100 entreprises bretonnes sont représentées, cette semaine au SIAL. Voici une sélection de nouveautés bretonnes, qui font plus ou moins envie...
On commence par les infusions surgelées de la marque finistérienne Daregal, spécialisée dans la commercialisation d'herbes surgelées. C'est un produit inexistant sur le marché, qui a permis à Darégal de remporter le Sial de l'innovation 2012. Le concept permet de préserver le goût des variétés (menthe poivrée, basilic thaï, thym citron). Les sachets sont vendus en boîte de neuf unités. Bret's, de Saint-Gérand (Morbihan) a concocté des chips aux huîtres ou au caramel au beurre salé.
L'huile de homard breton
Une nouvelle recette a aussi été mise au point par Groix et nature : de l’huile de homard de fabrication artisanale élaborée à base d’huile d’olive infusée avec des carapaces de homards cuisinées, des épices et des aromates. Elle sert à assaisonner pâtes, salades et fruits de mer.
L'huile de homard, prix de l'innovation au SIAL est fabriquée à Groix
Le groupe MerAlliance a mis au point un emballage écoconçu. Destiné à réduire les déchets, il est composé d'une plaque de carton recyclable et d'un film monomatériau.
Cassoulet à la saucisse de Molène
L'entreprise Biocelt, du Folgöet dans le Finistère (trois salariés, 50 000 € de chiffre d'affaires) propose des tofics aux langoustines ou saumon fumé et des mousses bio de langoustines, noix de saint-jacques. Sous la marque Océale, ils sont distribués par les réseaux des biocoops du Grand Ouest. Il y a aussi le cassoulet breton revisité par La Chikolodenn. Cette conserverie de Carantec dans le Finistère, a mis au point une saucisse de Molène fumée aux algues. A tester aussi un yaourt à boire bio en forme de berlingot de la marque Vrai de Triballat (Noyal-sur-Vilaine).
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La pose de filières à huîtres et à moules dans l'anse de la Malconche est suspendue jusqu'à nouvel ordre
Le juge des référés du tribunal administratif de Poitiers a ordonné ce mercredi matin la suspension de l'arrêté préfectoral du 2 décembre 2011 autorisant la pose de filières à huîtres et à moules dans l'anse de la Maleconche, au large des plages de Saint-Georges-d'Oléron.
Il a estimé qu'il existait un « doute sérieux » quant à la légalité de l'autorisation accordée au Comité régional conchylicole Poitou-Charentes, maître d'oeuvre de l'opération.
Le tribunal avait été saisi par les communes de Saint-Georges et Saint-Denis-d'Oléron et plusieurs associations opposées à ce projet qui prévoit la pose de 50 km de haussières sur 385 ha à 550 m des plages. Les travaux, commencés en août, sont donc suspendus, en attendant que le dossier soit plaidé au fond dans les prochains mois.
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Difficile de concilier tout le monde. La réunion publique sur l'aménagement de la zone de solidarité d'Aytré, qui s'est tenue vendredi, l'a encore démontré. « Nous avons fixé plusieurs impératifs aux services de l'État, a rappelé Alain Tuillière, le nouveau maire d'Aytré. Assurer la protection littorale, faire de l'anse de Godechaud une zone accueillante associant les activités sportives, en particulier les sports nautiques, et la renaturalisation du site en intégrant les déplacements à pied, à vélo et même à cheval. »
À ses côtés, les Directions régionales de l'environnement, de l'aménagement et du logement (DREAL), des territoires et de la mer (DDTM) et de la cohésion sociale (DDCS). Face à lui, une centaine de personnes, dont une bonne partie de véliplanchistes guère satisfaits de ce qui leur a été présenté.
Un parking de 100 places
Faire de la rue de la Plage et des campings (voués à disparaître) un site rendu à la nature où seront disposés des terrains de sports sur sable (volley-ball, football, handball, etc.) n'a soulevé aucune contestation. Créer une base nautique dans la zone ostréicole, pas de problème. Y ouvrir aussi une cabane de dégustation d'huîtres, très bien. Surélever et renforcer à la digue rocheuse en l'avançant (peut-être) sur la mer et créer une promenade jusqu'à la pointe de Roux, parfait. Mais alors les parkings et les accès à la mer…
Pour se garer, le petit parking de 12 places, situé au début du chemin de la Gigas, serait maintenu et un second de 100 places, verrait le jour sur l'emplacement du restaurant Les Mouettes (une partie du terrain deviendrait un espace vert).....
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Une semaine après le vote au Conseil Régional de Bretagne du programme Breizh’Alg, M Cuvillier a profité d’un déplacement en Bretagne pour venir visiter le CEVA et rencontrer aleor.
M Cuvillier a d’ores et déjà été un fervent soutien de projets visant à faciliter le développement d’initiatives en aquacultures. Il a notamment été l’un des artisans du Pôle de compétitivité Aquimer, installé à Boulogne sur Mer, pôle dont l’ambition affichée est de concilier raréfaction des ressources aquatiques et besoins alimentaires croissants en répondant aux impératifs du développement durable (plus d’info sur www.poleaquimer.com).
La visite de M le Ministre a été l’occasion de présenter le tissus de partenaires qui s’organisent en Bretagne autour de la thématique du développement de l’algoculture, et les principes du programme Breizh’Alg. Cela nous a permis de mettre en avant à la fois la démarche engagée par des professionnels dans cette voie, mais aussi d’attirer l’attention sur le besoin de facilitation dont la démarche a encore besoin, notamment en ce qui concerne une évolution nécessaire du volet réglementaire, aujourd’hui encore inadéquat avec un développement industriel solide. En effet, la filière algocole vivant aujourd’hui un vrai virage, et les outils réglementaires doivent évoluer pour permettre son essor dans un esprit strict de développement durable.
La structuration des producteurs en OP (Les Légumiers de la Mer), les résultats des études de marché, le vote du programme Breizh’Alg en Conseil Régional, la priorité faite pour le SCOT local (Document accessible ici), représenté lors de cette visite par M Jean-Yves de Chaisemartin, Maire de Paimpol et Vice Président en charge du développement économique de la CC Paimpol-Goëlo, mais surtout les volontés affichées de professionnels de s’engager dans cette voie, que ce soit pour la production ou la valorisation de cette nouvelle biomasse, sont autant de signaux positifs venant récompenser les travaux et actions menés par certains professionnels dont aleor pour construire de manière collective une nouvelle filière d’aquaculture.
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Les ostréiculteurs, pêcheurs et producteurs de caviar font de nouveau la promotion des produits du bassin d'Arcachon, le 22 novembre, à Paris, avec le soutien du Siba.
Le jeudi 22 novembre prochain, les ostréiculteurs, pêcheurs et producteurs de caviar du bassin d'Arcachon montent une nouvelle fois à Paris pour faire la promotion de leurs produits, et à travers eux, celle de tout le Bassin.
« Cette soirée à Paris est l'occasion, à la fois, de remercier tous ceux qui viennent sur le Bassin, et de lancer l'huître de Noël », résume Isabelle Galinier, directice du tourisme et de la communication du Siba, lors de la présentation de cette soirée, vendredi dernier, en préambule au conseil syndical (lire « Sud Ouest » de samedi).
Un choix dont le maire d'Andernos-les-Bains et président de la commission tourisme, Philippe Pérusat, se félicite.
Les chefs du Bassin
Ce « monde à part », cher au président du Siba, et maire de Lège-Cap-Ferret, Michel Sammarcelli, mérite bien une petite escapade parisienne, n'en déplaise à quelques esprits chagrins. « C'est justement parce que nos produits sont rares et en danger qu'il faut en parler », dit souvent le président des ostréiculteurs Olivier Laban.
Cette année, toutefois, petit changement par rapport aux deux précédentes éditions.
Certes, « l'esprit Bassin » s'articulera toujours autour d'une rencontre gourmande à laquelle sont conviés les trois lauréats du dernier concours culinaire du Siba, « huîtres, Bassin et fantaisie », organisé en février à l'occasion des rencontres du tourisme.
Ces trois lauréats sont Alexandre Massoudi du restaurant Le Bassano à Arcachon (huître d'or), Emmanuel Goncalvès de Pinasse Café au Cap-Ferret (huître d'argent), Stéphane Sore du Noroit à Arcachon (huître de bronze). Ils sont accompagnés de Stéphane Carrade, le chef étoilé de la Guérinière à Gujan-Mestras
Cinq terroirs en valeur
Mais, cette année, nouveauté, cinq terroirs du bassin d'Arcachon seront mis en valeur, et associés, chacun, à un produit, un chef et un vin.
Cette année, ce sont les vins de Bordeaux et Bordeaux Sup qui accompagnent le Bassin....
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Plus de doute possible, les pesticides sont des produits dangereux. Et il convient de protéger ceux qui les produisent et les utilisent. Telle est la principale conclusion du rapport publié, aujourd’hui 23 octobre, par le Sénat. Une franchise que n’avait pas osée, il y a deux ans, l’Office parlementaire des choix scientifiques et technologiques.
Il y a un peu plus de deux ans, l’Office parlementaire des choix scientifiques et technologiques (Opecst) publiait un rapport faisant le point sur les risques sanitaires des pesticides. Rédigé par le député de la Manche Claude Gatignol et le sénateur de la Marne Jean-Claude Etienne, le document n’a pas laissé un souvenir impérissable au Parlement. Et pour cause.
Faisant fi d’une importante littérature scientifique, les deux parlementaires UMP estimaient plus important le nombre d’incertitudes que de certitudes. Signe d’un certain malaise chez les parlementaires, seul le tiers des membres de l’Office avait voté les conclusions du rapport Etienne-Gatignol [JDLE].
Rien à voir donc avec le rapport qu’une mission de sénateurs a rendu public ce matin. Porté par Sophie Primas (UMP, Yvelines) et par Nicole Bonnefoy (PS Charente), le document de plus de 340 pages ne laisse pas de place au doute....
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23 octobre 2012 : Ostréiculture française au bord du chaos ! D'un côté, l'huître en voie de surproduction... De l'autre, l'huître en voie d'extinction....
Bientôt la fin de la mortalité ? De la Pénurie à la Surproduction !!! .
Observatoire ostréicole du Littoral charentais .
Bulletin 2012 - 2
Le point à la fin de l’été 2012
L’Observatoire suit des lots d’huîtres naturelles sur 14 parcs du littoral charentais dans des conditions d’élevage représentatives des pratiques professionnelles.
Depuis 2008, deux parcs de l’île de Ré et depuis 2009, les filières dans les deux pertuis charentais, ont été intégrés dans le suivi. En 2010, le suivi sur le parc à plat a été arrêté en raison de l’abandon progressif de ce mode d’élevage.
Ce qu’il faut retenir …
Une mortalité massive s’est déroulée à la fin du mois de mai et du début du mois de juin. Elle  a entraîné la disparition de la moitié des naissains naturels mis en élevage au printemps. Par la suite, les mortalités estivales ont été  faibles ce qui explique une  perte globale des huîtres de 1ère année légèrement plus faible que la moyenne calculée depuis 2008 pour cette période de l’année. Les deux classes d’âge supérieures  ont présenté  en moyenne,  des mortalités proches de leur valeur habituelle (- 7 % et + 7 % de variation respectivement  pour les deux ans et les trois ans).
L’année 2012 est pour le moment, caractérisée par  une croissance très importante pour toutes les classes d’âge.
Pour télécharger le document, cliquer CREAA
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Huîtres en voie d’extinction
Emmanuelle Jarry - Paris Match
Article paru dans l'édition du 18 octobre 2012 et mis en ligne le 23 octobre 2012
Julien Brizard, photographié dans la claire de sa cabane à Andernos-les-Bains devant des cageots d’huîtres mortes.
L’huître se consomme à présent toute l’année. Autrefois 100 % naturelle, elle est devenue un produit de laboratoire. Mais depuis 2008 les huîtres meurent par milliers. La production française a chuté de 60 %. Les scientifiques mettent en cause un virus et le réchauffe¬ment climatique. Des professionnels accusent la science d’avoir manipulé le vivant. Et si, pour vendre plus, on avait tué le coquillage aux œufs d’or ?
Au bout d’une bande de terre baignée par les eaux de la baie de Quiberon, l’entreprise ¬Cadoret se dresse fièrement face à la mer ¬depuis le milieu du XIXe siècle. Cette longue bâtisse de 40 mètres, dont les murs sont montés à la chaux, semble aujourd’hui abandonnée. C’est en fait veille de fête nationale, et l’activité a cessé plus tôt dans la journée. Mais si la crise ostréicole qui s’est abattue sur la France ne trouve pas rapidement de solution, l’huître bretonne pourrait disparaître.
Quatrième génération d’ostréiculteurs, François Cadoret est réputé pour son savoir. Il connaît l’histoire de l’huître par cœur. L’homme accueille dans un bureau situé au-dessus de l’entreprise avec vue sur la mer. Il a la barbe blanche et bien fournie, la diction lente et posée. « Nous sommes un peu traumatisés. Nous avons vécu tellement de crises ! J’ai commencé à travailler en 1951. J’ai assisté à la disparition des huîtres plates à la fin des années 70, et aujourd’hui je suis très pessimiste. Nous avions observé de fortes mortalités depuis longtemps, mais en 2008 cela a été foudroyant. Nous avons perdu entre 50 et 80 % de nos juvéniles. » Chaque région ostréicole a connu des crises plus ou moins importantes depuis près d’un siècle mais, cette fois, c’est l’ensemble du territoire qui est touché. Les ostréiculteurs attendent désormais le printemps avec anxiété. Et tous les ans, sans surprise, le phénomène se reproduit : de l’étang de Thau à la Normandie, en passant successivement par le bassin d’Arcachon, Marennes, la Bretagne Sud et Nord, les huîtres meurent. La production française a chuté de plus de 60 % en moins de quatre ans.
“On nous dit que c’est dû à la température de l’eau, 16 °C étant le point critique. Cette année, elles ont crevé à 13 °C”
L’Ifremer met en cause l’herpès virus conjugué à des facteurs environnementaux, notamment une élévation de la température de l’eau. Le réchauffement climatique, ça marche à tous les coups. Il a probablement sa part de responsabilité. De là à provoquer soudainement une crise cyclique presque sans précédent… Fort de ses propres observations, Yvon Madec, ostréiculteur sur la côte nord du Finistère, a une tout autre idée : « On nous dit que c’est une histoire de température de l’eau, 16 °C étant le point critique. Cette année, pas de chance, elles ont crevé à 13 °C. Vous savez comment on l’appelle par ici Ifremer ? Ifrémieux. » Malgré la gravité de la situation, les ostréiculteurs ne perdent pas leur humour et continuent de se battre.
Certains professionnels, regroupés en association sous le nom d’Ostréiculteur traditionnel, sont allés jusqu’à déposer une requête devant le tribunal administratif de Rennes contre l’Ifremer pour « développement de biotechnologies sans en mesurer les conséquences ». « Nous souhaitons que leur côté obscur soit mis au jour », lance Benoît Le Joubioux, le président de l’association. Leur bête noire : les huîtres ¬issues des écloseries.
A l’origine, l’huître est un produit naturel. Dans la mer, elle pond des larves qui, pour devenir adultes, se fixent sur un support. En période de reproduction, les ostréiculteurs placent des collecteurs (coupelles en plastique, tuiles…) dans l’eau pour les capter. Après six mois, les petits mollusques alors appelés naissains sont mis en poche et élevés sur des tables, dans des parcs marins, jusqu’à l’âge de 3 ans. Mais depuis une dizaine d’années, un tiers des huîtres produites sur le territoire est issu de naissains fabriqués en écloseries. Qu’est-ce donc que ces écloseries qui font si peur à certains professionnels ? Rien de plus qu’« une structure à terre où on copie la nature en l’optimisant », affirment les écloseurs. Des cuves de 2 à 10 mètres cubes sont remplies d’eau de mer préalablement filtrée et chauffée, où les spermatozoïdes des huîtres mâles fécondent les ovules des ¬femelles. On obtient ainsi des larves qui grandissent six mois en nurserie avant d’être vendues aux ostréiculteurs.
Au début des années 2000, une huître « triploïde » est arrivée sur le marché. Un mot qui fait peur pour qualifier une particularité génétique qui confère au mollusque un atout ¬majeur : il est stérile, donc jamais laiteux. 70 % des huîtres qui sortent des écloseries sont à présent triploïdes. Les amateurs sont ravis. Fini d’en manger uniquement « les mois en r » ; on s’en régale toute l’année. Ou presque. Car le prix a tellement augmenté depuis 2008 que ce coquillage tend à devenir un véritable produit de luxe.
Joliment appelée « huître des quatre-saisons » pour ne pas effrayer le consommateur, le mollusque triploïde serait-il à l’origine de cette crise affectant la France entière ? ¬Certains professionnels, comme Yvon Madec, en sont convaincus, d’autres imputent plus largement l’ensemble de la production des écloseries, que les huîtres soient ¬triploïdes ou non.
Le président des écloseries françaises et propriétaire d’une des plus importantes, Stéphane Angeri, s’insurge : « Nous faisons notre métier proprement. Les gens qui travaillent pour moi viennent de la filière aquacole, ils sont proches de la nature. Je ne pourrais pas leur laisser faire n’importe quoi. Nos détracteurs verront que la montagne qu’ils font accouchera d’une souris. » L’homme affirme que les huîtres d’écloserie sont plus résistantes. Selon lui, 50 % des entreprises auraient disparu sans cette offre.
«Il n'y a plus d'huîtres et les prix à la vente ont doublé. voilà le résultat de l'huître miracle!»
(.....)
Pourquoi manipuler le vivant?
(....)
L’huître est, avec le miel, un des seuls produits comestibles qui est 100 % naturel. Il serait dommage à l’avenir de devoir en parler au passé.
L’huître triploïde génétiquement manipulée
Captées en mer ou issues d’écloserie, diploïdes (les huîtres naturelles) ou triploïdes, impossible au goût de faire la différence. Si elles sont élevées et affinées correctement, les triploïdes sont délicieuses. Tout au plus peut-on les détecter à l’œil si l’on est expert. Les professionnels ont demandé un étiquetage qui distingue les naturelles de celles provenant d’une écloserie. La demande a été refusée. En général, les ostréiculteurs qui n’élèvent que des huîtres de mer le signalent explicitement. Il faut savoir, par ailleurs, que le virus de l’herpès n’est absolument pas nocif pour le consommateur. On peut donc en manger treize à la douzaine sans problème. Et en profiter, tant qu’il en reste ! A noter : l’huître triploïde n’est pas un OGM. Elle est génétiquement manipulée mais pas modifiée. Nuance !
Accès à l'intégralité de l'article, cliquer Match
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22 octobre 2012
Les huîtres de Basse-Normandie n'ont jamais été aussi belles que cette année et jamais en aussi faible quantité non plus. .
Reportage à Blainville-sur-Mer de Pierre-Marie Puaud et Stéphanie Vinot
Car la surmortalité reste d'actualité dans les parcs de la région depuis 2008.
Les huîtres commercialisées cette année ont survécu à cet étrange phénomène de la surmortalité des naissains qui frappe les élevage depuis quatre ans. Il en faut trois pour qu'une huître arrive à maturité et soit mise sur le marché. Ces huîtres sont donc la deuxième génération des huîtres malades.
Moralité, à Blainville-sur-Mer par exemple, là où les ostréiculteurs produisaient 12 000 tonnes en 2008, on est tombé entre 7 000 et 8 000 tonnes cette année.
Plus rares, et donc plus chères (les prix sont multipliés par deux), mais pour combien de temps ? Car la ressource s'épuise et les stocks sont au plus bas à deux mois des fêtes de fin d'année.
Ce qui inquiète les producteurs à présent, c'est que le phénomène atteint pour la première fois les huîtres juvéniles, celles qui ont 18 mois. Elles se mettent à mourir par endroit sans que l'on sache pourquoi.
Une situation qui entame le moral des ostréiculteurs. Cette année encore, 70% des naissains sont morts au printemps. L'huître serait-elle en voie de disparition ?
Le Centre de référence de l'huître
Depuis 2008, la production d'huîtres en Basse-Normandie, première région productrice en France, a chuté de 30 000 à 18 000 tonnes.
L'ostréiculture bas-normande c'est 350 entreprises pour moins de 2 000 emplois.
Les collectivités locales - la Région, les Conseils généraux de la Manche et du Calvados, le Comité régional conchylicole, le Syndicat mixte d'équipement du littoral et l'Ifremer ont créé, avec l'université de Caen et les laboratoires dont Frank-Duncombe à Caen, le Centre de référence de l'huître (CRH).
Objectif : tout mettre en oeuvre pour traiter le virus à l'origine de l'hécatombe.
Le pilote du CRH est le professeur Michel Mathieu, de l'université de Caen, qui se louait des moyens qui lui ont été attribués en janvier dernier lors de la création du Centre. "Nous sommes les seuls à disposer d'un séquençage du génome de l'huître. Il nous permet de voir comment le gène évolue".
Le CRH, qui travaille en étroite collaboration avec les producteurs, intervient notamment lors des transferts des naissains, opération délicate au cours de laquelle le virus se développe.
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Le saumon est un poisson très populaire et l'un des plus consommés au Canada. Depuis 2010, nous mangeons plus de poissons issus de l'élevage que de la pêche traditionnelle. Parmi eux : le saumon frais. Or, que le saumon d'élevage n'a pas que des amis. Certains accusent les éleveurs de polluer les océans; d'autres affirment que ce saumon est contaminé à divers polluants cancérigènes. Faisons le point. .
Pour en savoir plus, deux documents de Pêches Océans Canada :
Le Canada est le 4e producteur de saumon d'élevage dans le monde avec une production de plus de 120.000 tonnes chaque année.... 
4 entreprises "trustent" la salmoniculture canadienne...
  • Façade Atlantique : 1 société canadienne : Cooke Aquaculture (40.000 tonnes)
  • Façade Pacifique : 3 sociétés norvégiennes (80.000 tonnes) : Marine Harvest,  Grieg Seafood, Mainstream Canada (Groupe Cermaq)
Ajout de blogue par Sarah King - 15 octobre, 2012 à 9:29
Le gouvernement de la Première ministre de la C.-B. Christy Clark a donné son feu vert la semaine dernière à la création d’une autre ferme salmonicole à Clayoquot Sound, une réserve de biosphère de l’UNESCO. Si vous avez pris le temps de vous tenir au courant des derniers développements entourant l’élevage du saumon, cette démarche va sans doute vous sembler à l’encontre de l'intuition. Jusqu’à hier, Greenpeace et d’autres groupes espéraient encore un peu que les Fédéraux, qui n’avaient pas encore donné leur approbation finale, suivraient pour une fois une approche précautionneuse en suspendant toute nouvelle autorisation dans la région. Malheureusement, les Fédéraux ont comme d’habitude fait passer les intérêts de l’industrie salmonicole avant la santé précaire de nos écosystèmes marins et de nos stocks de saumons sauvages.
Le ministère des Pêches et des Océans du Canada a considéré hier qu’il valait la peine d’ajouter une 21e ferme dans la région malgré les risques potentiels encourus, l’état déplorable des stocks de saumons sauvages locaux, l’éclosion de diverses maladies dans les fermes existantes, sans attendre le dépôt prochain de la Commission Cohen portant sur le déclin des populations de saumon rouge du fleuve Fraser. De plus, le ministère des Pêches et des Océans a procédé en dépit de la nette opposition de la Première Nation Tla-o-qui-aht, de sept autres organisations environnementales bien connues dont Friends of Clayoquot Sound, de la Living Oceans Society, de la Fondation David Suzuki, de Georgia Strait Alliance, du Wilderness Committee, de la fondation T. Buck Suzuki et de Greenpeace.
Il est important de savoir qu'on n'a vu nulle part dans le monde une population de saumons sauvages prospérer à proximité immédiate de fermes d’élevage du saumon. Certains chercheurs établissent un lien entre la présence de nombreuses fermes aquacoles sur la côte est et le fait que le saumon sauvage de l’Atlantique apparaît dans la liste des espèces en voie de disparition. Cette dure réalité constitue un signal d’alarme pour les groupes de défense de l’environnement préoccupés par cette situation, dont il a été question précédemment. C’est pourquoi ceux-ci ont fait parvenir hier à la Première ministre Clark une lettre, la deuxième depuis que Mainstream Canada a proposé l’établissement d’une ferme salmonicole de 55 hectares à Meares Point, près de Plover Point. Dans cette missive, ils dénoncent l'autorisation et demandent des explications sur cette décision manifestement mal avisée. Parmi les principales raisons qui justifient notre opposition, il y a le fait que le gouvernement s'obstine à ne pas vouloir prendre en compte les préoccupations croissantes entourant les pathogènes décelés sur les fermes salmonicoles de la C.-B. Non seulement ces pathogènes rendent malades les saumons d'élevage, mais ils constituent une menace pour nos stocks de saumons sauvages.
Les remontes du saumon à Clayoquot Sound diminuent d'une manière spectaculaire, notamment pour le saumon Chinook, dont certaines remontes ne comportent que quelques dizaines de ces poissons, plutôt que des dizaines de milliers. On a par ailleurs signalé cette année la présence d'éclosions de maladies dans les fermes d’élevage de Clayoquot, ce qui, hélas, n'est pas un phénomène nouveau. On a en effet rapporté la présence de pathogènes hautement contagieux, dont le virus de la nécrose hématopoïétique infectieuse (NHI), le virus de l'anémie infectieuse du saumon (vAIS), et la nécrose pancréatique infectieuse (NPI). Pour cette raison, l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) a lancé un programme de surveillance des pathogènes de deux ans englobant toute la côte, dont le but est de dresser un tableau plus complet de la situation du saumon sauvage en Colombie-Britannique.
La situation est plus claire en ce qui concerne le marché canadien du détail. Les chaînes de supermarchés du Canada commencent à comprendre que la vente de produits de la mer très controversés et non durables comme le saumon élevé dans des piscicultures à enclos ouverts entre en contradiction avec leurs politiques d'approvisionnement durable, et l'une d'elles, Overwaitea Food Group, a même pris l'initiative audacieuse de cesser la vente de ces poissons dans ses magasins. Des entreprises innovatrices trouvent des façons nouvelles et plus intelligentes d'élever du poisson tandis que les consommateurs réalisent l'intérêt de conserver des stocks de poissons sauvages dans nos océans.
Il est honteux que le gouvernement provincial chargé de gérer nos côtes et les ministères fédéraux, dont le mandat est de préserver la vie marine de nos eaux, ont comme qui dirait la tête coincée dans des parcs à filet.
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Le 21 octobre 2012
Huîtres : En voie d'extinction
Source : Paris Match n°3309 Paru le 18 oct. 2012
Résumé :
Au bout d’une bande de terre baignée par les eaux de la baie de Quiberon, l’entreprise Cadoret se dresse fièrement face à la mer depuis le milieu du XIXe siècle. Cette longue bâtisse de 40 mètres, dont les murs sont montés à la chaux, semble aujourd’hui abandonnée. C’est en fait veille de fête na...
Pour connaitre la suite dans le Kiosk (payant)
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Des tonnes d’huîtres déjà à l’abri
Le lessivage des sols menace le milieu naturel. Comme la saturation des réseaux qui regroupent eaux usées et pluvial.
Des pluies de forte intensité sont annoncées sur le pays sétois. C’est chaque année la même chose : on les espère autant qu’on les craint, ces pluies d’automne, tant elles interviennent après des semaines de “sécheresse”. Elles s’abattent peu ou prou sur le bassin de Thau quand d’autres subissent leur épisode cévenol. À cette grosse différence qu’elles n’ont ici qu’un impact relatif en terme d’inondations.
Ce qui est bien logique : mer, canaux, étangs, zones humides (bien qu’elles se raréfient) absorbent tout ce que le ciel veut bien déverser sur le bassin versant. Eaux de ruissellement mais aussi hélas eaux usées, du fait de la surcharge des réseaux, se retrouvent alors dans le milieu naturel, en aval, et notamment dans la lagune. Avec pour conséquence directe, trop souvent, une “fermeture” de l’étang, à savoir l’interdiction temporaire faite aux producteurs de coquillages de prélever et vendre les produits dès qu’une pollution bactériologique (type escherichia-coli) est décelée....
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Le tribunal administratif s'est penché hier sur les filières de l'anse de la Maleconche. Réponse la semaine prochaine.
Le 21 septembre dernier, l'Aplimap (Association pour la protection du littoral) manifestait contre le projet de la Maleconche devant le Conseil général, à La Rochelle. (photo archives xavier léoty)

Tourisme et conchyliculture : les deux piliers de l'économie oléronnaise ne font pas toujours bon ménage. Porté par le Comité régional conchylicole (CRC), le projet d'implantation de filières à huîtres et à moules dans l'anse de la Maleconche, au large des Saumonards, rencontre depuis un an l'opposition farouche des mairies de Saint-Georges et Saint-Denis-d'Oléron et de quatre associations locales.
Les opposants ont déposé un recours devant le tribunal administratif de Poitiers. Ils réclament l'annulation de l'arrêté préfectoral du 2 décembre 2011 qui a autorisé l'opération. Ils ont saisi en parallèle le juge des référés pour qu'il ordonne sa suspension immédiate, arguant du « doute sérieux » quant à sa légalité et de l'urgence qu'il y a, selon eux, à stopper les travaux déjà engagés.
Le dossier a été plaidé hier matin. Pendant plus d'une heure et demie, Me Anne Meunier et Me Thomas Drouineau (Poitiers) pour les requérants, et Me Marie-Anne Bussières (société Fidal, La Rochelle) pour le comité régional, ont croisé le fer.
Le juge René Bousquet a mis sa décision en délibéré « dans le courant de la semaine prochaine. »
Oui, mais…
Des doutes sur l'arrêté préfectoral, Me Drouineau en a plus d'un dans sa manche. L'absence d'étude d'impact est le principal. Il y ajoute une enquête publique « tronquée », un dossier « incomplet », une information des habitants « insuffisante » et enfin, un vice de forme majeur à ses yeux : la CRC n'a aucune compétence pour entreprendre des travaux sur le domaine public maritime.
L'État peut accorder une concession aux seuls exploitants, mais sûrement pas à leur organisation professionnelle. Quant à l'urgence, le lancement des travaux en août dernier la justifie pleinement. Une quarantaine de filières sur les 364 prévues ont déjà été installées, « avec des atteintes graves et immédiates à l'environnement » dans ce site classé Natura 2000.
Il y a pourtant une pierre dans le jardin des requérants : l'avis favorable rendu par le commissaire enquêteur. Mais un avis assorti de telles réserves sur le fond qu'il en devient de facto défavorable, s'emploie à démontrer Me Meunier. Des réserves d'ailleurs partagées par les services de l'État, équipement, Ifremer, Direction régionale de l'environnement, qui n'ont pas été prises en compte.
La jurisprudence Yves....
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Le Maroc se lance dans l’aquaculture...
Objectif : 200.000 tonnes en 2020, soit 11% de la production halieutique totale (1,7 millions de tonnes)
1e appel à manifestation d’intérêt pour des élevages en Méditerranée : Huître, moule, bar et daurade...
Pour télécharger le document : Appel à Manifestation d'Intérêt: Projet de développement de l'aquaculture marine dans la zone méditerranéenne Cap Mazari - Cap Targha., cliquer Anda 
Akhannouch tente de relancer l’aquaculture (Ministre de l’Agriculture et de la Pêche)
Source : L’Economiste
Fnideq-Oued Laou, premier axe du projet
L’objectif de 200.000 tonnes d’Halieutis est-il réalisable?
Surexploitation des pêcheries, PIB halieutique en baisse et régression continue des ressources marines… Les experts sont unanimes: «L’aquaculture est une sérieuse alternative pour la préservation et la pérennisation des ressources halieutiques». Il est donc naturel qu’une place de choix y soit consacrée dans le cadre de la stratégie «Halieutis». Celle-ci ambitionne d’atteindre une production aquacole de 200.000 tonnes par an à l’horizon 2020. Ce qui peut sembler irréalisable au regard des niveaux actuels de cette production. Jusqu’ici, elle ne dépasse guère les 500 tonnes par an, soit près de 1% de la production halieutique. Un niveau jugé «embryonnaire» par le ministre de l’Agriculture et de la Pêche maritime, Aziz Akhannouch.
Pour remédier à cette paralysie, un appel à manifestation d’intérêt pour le projet de développement de l’aquaculture marine, dans la zone méditerranéenne Cap Mazari - Cap Targha, vient d’être lancé. Un projet mené par l’Agence nationale pour le développement de l’aquaculture (ANDA) en vue d’atteindre les objectifs fixés par la stratégie nationale.
Créée début 2011, l’ANDA n’a pas chômé depuis. En collaboration avec l’Institut national de recherche halieutique (INRH), l’agence a élaboré une cartographie des zones potentielles aquacoles sur la rive méditerranéenne. «Un travail très complexe vu que nous avions à étudier non seulement l’impact sur l’environnement, mais aussi le statut foncier,  et les espèces et techniques d’élevage pouvant faire l’objet de projets aquacoles dans cette région», affirme Majida Maârouf, directrice de l’ANDA. Finalement, l’agence a fini par porter son choix sur les ports méditerranéens de M’diq, Jebha, Al Hoceima, Nador, Ras Kebdana, Chmaala et Tibouda. L’exploitation de ces sites permettra d’atteindre dans quelques années une bonne partie des objectifs de la stratégie Halieutis qui vise à couvrir par la production aquacole 11% de l’ensemble de la production halieutique (1,7 million de tonnes).
Dans un premier temps, l’ANDA vise le développement de l’activité sur la zone Cap Mazari-Cap Targha (Région Fnideq-Oued Laou). 260 hectares répartis en 9 concessions. 5 de 20 hectares en conchyliculture qui intéressent les moules, les huîtres ainsi que d’autres coquillages. 4 autres concessions de 40 hectares en pisciculture concentrés sur le loup, la daurade et le maigre. «D’autres projets viendront durant les prochains mois», promet Aziz Akhannouch. Ceux-ci devraient drainer en total environ 300 millions de DH d’investissements qui permettront une production annuelle globale de 5.720 tonnes et un chiffre d’affaires total de 258 millions de DH.
Le processus de sélection des soumissionnaires se déroulera en une seule phase à l’issue de laquelle il sera procédé à une sélection des projets satisfaisants au mieux aux critères définis (maîtrise technique, impact du projet, redevance). L’ANDA prétend même que des incitations fiscales seront proposées aux futurs investisseurs. Ce projet permettra enfin au secteur aquacole de prendre son envol. Dans le début des années 2000, le Maroc a produit en moyenne environ 900 tonnes par an. Une production constituée jusqu’en 2005 essentiellement de daurades et de loups.  A parti de 2006, la production a chuté considérablement. Et pour cause, c’est cette année que la société Marost (société créée en 1985), opérant dans la région de Nador, a été liquidée. S’en est suivie une baisse drastique de la production passant de 1.400 tonnes à un peu plus de 400 tonnes, constituée principalement des huîtres.  Aujourd’hui, les principaux sites de culture se situent à Dakhla et M’Diq. Ayoub NAÏM
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Andernos-les-Bains : Cabanes en fête respecte la nature (Sud Ouest)
À l'occasion du Conseil municipal de lundi soir, Joël Clavé, adjoint au maire, a demandé aux élus de lui donner quitus pour solliciter un financement du Fonds européen agricole de développement rural (Feader), d'un montant de 5 000 euros. Explications.
Dans la somme totale de 30 000 euros consacrée par la Ville à la manifestation Cabanes en fête, 13 723 euros (soit 13 % du budget total des dépenses engagées) sont prévus au volet manifestation responsable. Et ce label permet d'obtenir des aides en provenance de l'Europe.
La Ville s'était engagée à intégrer progressivement le développement durable dans l'organisation de Cabanes en fête qui, cette année, se tiendra le 1er décembre, et clôturera le Congrès mondial de l'huître.
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Vannes vient d'être reconnue «commune d'intérêt touristique». De ce fait, les commerçants n'ont plus besoin de demander une dérogation pour faire travailler des salariés les dimanches et jours fériés.
En devenant commune d'intérêt touristique, Vannes rejoint la quarantaine de villes bretonnes (*) qui bénéficient de ce régime dérogatoire au droit du travail.
En s'appuyant sur l'intérêt économique et touristique de ces collectivités, la loi Mallié d'avril2009 permet, toute l'année, à tous les établissements de vente au détail autres que les commerces alimentaires, de fixer le repos hebdomadaire par roulement, à tout ou partie du personnel, sans avoir besoin d'une autorisation administrative. Ce classement «d'intérêt touristique» revient au préfet, sur proposition du maire après avis du comité départemental du tourisme, des syndicats d'employeurs et de salariés intéressés, ainsi que des communautés de communes.
Logique pour les villes de résidences secondaires
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Au niveau national, environ 600 communes sont reconnues d'intérêt touristique. La très grande majorité a moins de 1.000 habitants. Environ 10% des communes ont une population supérieure à 10.000 habitants.
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La surface maritime de la Polynésie lui ouvre de vastes possibilités d'exploitation aquacole, un secteur encore débutant, économiquement parlant. Mais porteur d'espoirs pour des professionnels soucieux de préserver les ressources, rapidement épuisables en cas de surexploitation. Le rori figure parmi les produits marins les plus prometteurs, mais aussi les plus exposés.
L'aquaculture connaît un développement à cause de la crise économique
L'exploitation du rori soulève des inquiétudes de la part des professionnels de l'aquaculture
L'assemblée examine aujourd'hui des textes permettant de soutenir l'aquaculture et de mieux réglementer l'exploitation de ressources marines, dont le rori
Les minerais ne portent pas seuls l'étiquette de potentiels revitalisants de l'économie locale, l'aquaculture pouvant prétendre à ce titre. Ignorée du temps du CEP et ses retombées financières radio-induites, la culture d'espèces marines reprend du poil de la bête. Si certaines ont disparu des radars (loup tropical, sunfish, moi, chevrettes), d'autres sont sorties de leur trou (paraha peue, rori)....
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En place depuis 2010, cette opération a déjà obtenu des résultats: le tonnage de mollusques dérobés est passé de 60 tonnes en 2011 à 12 tonnes en 2012.
Dans la nuit de lundi à mardi, la gendarmerie a mis en œuvre l'Opération H. « H » comme huîtres, puisque ce dispositif vise à surveiller claires et parc à huîtres, à l'approche des fêtes de fin d'année.
En place depuis 2010, cette opération a déjà obtenu des résultats, puisque le tonnage de mollusques dérobés a chuté, passant de 60 tonnes en 2011 à 12 tonnes en 2012.
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Des billes de soupe, fromage ou boisson, enrobées d'un emballage comestible ; un berlingot de yaourt ; des chips aux huîtres ; un spray de safran... Bon appétit.
Bizarroïdes, alléchants ou purement fantasques ?
Les nouveaux mets présentés cette semaine sur les étals du Sial, le salon international de l'alimentation, débarqueront bientôt dans nos assiettes. À table !
Un petit apéro pour commencer ?
Je vous laisse le choix des bulles. Côté grignotage, je vous suggère un brin d'exotisme iodé : Bret's, de Saint-Gérand (Morbihan), vous a concocté des chips... aux huîtres. Vous n'êtes pas emballé ? Craquez pour les Pop Corn sauce barbecue (Benenuts) ou les « Z'oeufs de caille » (Le Gaulois) : comme les traditionnelles mini-saucisses, ils sont déjà cuits, décortiqués et prêts à réchauffer. Ou tentez les graines de chanvre décortiquées : Good Seed vous promet un snack « sain, naturel, riche en Oméga 3 et en protéines ». Rien que ça. Manquerait plus que ce soit bon, en prime.
On passe à table ?
Rien de tel qu'une bonne soupe pour vous éveiller les papilles. Oubliez les sordides briques ou bouteilles : WikiCell Designs vous la sert... dans un emballage comestible. Cette enveloppe, similaire à la peau d'un grain de raisin et indissociable de son contenant, est conçue à base d'alginate (un gélifiant extrait des algues) et de chitine (extrait des carapaces de crustacés). Le tout décliné selon les goûts... Au curcuma pour une soupe, à la cannelle pour une glace, aux fines herbes pour du fromage. Ces grosses billes molles se passent sous l'eau, avant d'être gobées ou percées. Emballant, non ?
Vous êtes plutôt traditionnel ?
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Le 20 octobre 2012
L’huître « Pousse en claire » à l’honneur du mariage princier .
Le champion français des huitres au service du prince
Paris Match
A l'occasion de son mariage princier, le prince Guillaume va mettre à l'honneur sur la table des ses invités un produit noble : l'huitre de la variété de" Pousse en claire". Et pour les ouvrir, il s'est ni plus ni moins offert les services du recordman du monde d'ouverture d'huitres... et il est français ! Rencontre avec l'écailler du mariage princier au Luxembourg.
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Comme chaque année, Philippe Zeiger, le chef du « Pot d’Étain », invite ses collègues restaurateurs pour préparer un « repas des chefs ». Histoire de faire bouger la gastronomie locale. Trois étoilés et trois meilleurs ouvriers de France étaient au rendez-vous jeudi soir à Danjoutin.

Démarrer un repas avec des huîtres Gillardeau et une mousse de pamplemousse rose vous met en appétit pour la suite des hostilités. Surtout que pour cette opération de promotion de la gastronomie française, Philippe Zeiger, le chef du Pot d’Étain de Danjoutin, s’est entouré de deux chefs étoilés, le Bourguignon Arnaud Magnier, qui aujourd’hui dirige le Clairefontaine au Luxembourg, et d’Olivier Prévôt-Carme, le chef du Saint-Martin à Montbéliard.
Pour ce repas, le chef luxembourgeois a mijoté une tarte fine de grosses saint-jacques, avec une garniture grand-mère à la truffe mélanosporum que l’on pouvait déguster après une bouillabaisse à… l’envers, préparée par Philippe Zeiger lui-même. Olivier Prévôt-Carme, dont le poisson est sa spécialité, a proposé, lui, un filet de féra du lac Léman, avec une sauce au vin jaune et morilles. Accompagné d’un savigny-lès-beaune, premier cru 2009 blanc, une rareté, servi par le sommelier de la soirée, Aurélien.
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Goûter de l'huile de homard ou boire un thé au bambou bio, c'est possible au Salon international de l'alimentation (Sial) qui se tiendra au parc des expositions de Villepinte (près de Paris) de dimanche à jeudi.
Près de 6000 exposants, venus de 100 pays, seront présents, France, Italie et Turquie en tête. L'occasion pour les distributeurs, exportateurs ou industriels de trouver de quoi étoffer leurs commerces: 140000 visiteurs - uniquement professionnels - sont attendus.
Parmi les tendances du moment, trois s'imposent: « Le chic et pas cher », « la transparence et la naturalité » et « je le fais moi-même », énumère Valérie Lobry, directrice de Sial Group.
Au sein du Pôle Innovation, les papilles seront en effervescence avec près de 400 innovations à découvrir, dont 18 sélectionnées par le jury du Sial.
Alors pourquoi ne pas passer au sel liquide? Ou utiliser des perles de vinaigre balsamique ou de l'eau de safran en spray pour l'assaisonnement? On pourra aussi grignoter des graines de chanvre décortiquées et manger jusqu'aux emballages avec des enrobages alimentaires consommables.....
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Le chef de la région Boeny affirme que la société Unima devrait payer 2,3 milliards d’ariary de ristourne à sa circonscription. Il se base sur une loi en date de 2004.
Jean Christophe Rasoloniaina, chef de la région Boeny, veut donner un coup de massue à la société Unima. Il réclame 2,3 milliards ariary à cette entreprise franche qui travaille dans la pêche et l’aquaculture de crevettes depuis le début des années 90. Des arriérés à titre de ristourne entre 2009 et 2011, selon lui et que la société devrait payer, profitant de l’inauguration du pensionnat du lycée les Mousque­taires du Boeny, mercredi, le chef de région affirme avoir déjà notifié per­son­nellement les responsables d’Unima sur son intention d’aller jusqu’au bout pour obtenir le paiement de cette somme.
« La loi de 2004 sur les régions prévoit les ristournes issues des produits de commerce et d’exportation sont parmi les sources de revenus des régions. Il est donc normal qu’Unima doive payer », soutien avec hargne Jean Christophe Rasoloniaina.
Aucune réaction pour l’instant, du côté de la société qui affirme simplement que le débat reste ouvert sur la légalité ou pas d’une telle démarche. Plusieurs points plaident cependant en leur faveur concernant la requête de la région. D’abord et surtout le principe la non rétroactivité de la loi qui devrait justifier la nullité de cette démarche. En effet, Unima déjà travaille sous le statut d’entreprise franche depuis 1994 alors que la loi sur les régions date de 2004. La société est donc régie par des conditions spécifiques prévues par la loi sur les zones franches.
« Il est impossible qu’au bout de presque 20 ans d’activités, la société soit obligée de payer une nouvelle taxe dont le montant en plus a été fixée unilatéralement par la région. Une telle démarche de la part de l’administration met en péril les investissements », analyse un économiste.
Difficultés
L’aquaculture soulève également des débats techniques vu que ce n’est pas un produit de pêche normal. Les crevettes produites à la ferme de Mahajamba sont des produits d’élevage au même titre que les autres animaux d’élevage. Ils ont, par ailleurs, nécessité un investissement lourd et très risqué, notamment à l’heure ou les virus comme le White spot constituent des menaces permanentes pouvant faire effondrer toute la filière et les milliers d’emplois qu’elle crée.
En tout cas, difficile, pour l’instant, de se prononcer sur l’issue de ce dossier. Le débat reste ouvert, non seulement pour le cas d’Unima, mais sur les responsabilités sociales des entreprises franches en général. Un dossier qui est certainement à suivre. Mahefa Rakotomalala

Intermarché : La franchise de poursuit son engagementhumanitaire à Madagascar (ac-franchise)    La franchise Intermarché continue de mener à bien son engagement grâce à l’opération «Crevette de Madagascar». Deux ans après sa première édition et la construction d’un lycée, l’enseigne a inauguré un pensionnat le 10 octobre à Besakoa. L’initiative de cette opération partage a été saluée par une mention spéciale du prix de la « Distribution Responsable » au Grand Prix Essec en février 2012. Une démarche respectueuse des hommes et de l’environnement Depuis 2009, le réseau de supermarché du Groupement des Mousquetaires cherche à s’associer à des partenaires qui reflètent ses valeurs en matière de respect des hommes et de l’environnement, de préservation des ressources naturelles et de recherche de qualité optimale. L’opération « Crevettes de Madagascar » est le fruit d’un partenariat responsable et durable depuis trois ans entre un producteur de crevettes exemplaire et un distributeur engagé, au profit de populations pauvres et qui vivent dans une zone enclavée de l’île de Madagascar<. Un pensionnat pour Besakoa De mai à novembre 2011, Intermarché a proposé à ses clients la vente de crevettes de Madagascar « Sélection les Mousquetaires » au profit d’un projet humanitaire mené par l’enseigne et Unima*. Les 55 000 € récoltés grâce à cette opération ont servi à construire un pensionnat dans la ville de Besakoa, inauguré mercredi 10 octobre. La construction de ce pensionnat permettra d’éviter la déscolarisation des enfants vivant dans les villages isolés....
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Le 19 octobre 2012
Les groupes agro-alimentaires agricoles s'intéressent de plus en plus aux produits aquatiques
Exemple de Delpeyrat, filiale de groupe coopératif maïsadour (coopérative de maïsiculteurs et d'éleveurs de canards)
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Organisée au profit des enfants de Madagascar, la 8e foire aux huîtres débute ce matin à Salouël. Au menu: 3 tonnes d'huîtres venues de Bretagne.
Avec plus de 5000 visiteurs chaque année, on peut dire que Jacques François, consul honoraire de Madagascar, a réussi son pari. C'est lui qui a lancé la grande foire aux huîtres de Salouël. «C'est vrai qu'elle a pris une certaine ampleur et j'en suis très fier, d'autant plus que l'on n'a jamais eu une seule réflexion sur la qualité de nos huîtres», sourit ce grand amateur qui les aime nature. Et depuis les débuts, il fait appel à des ostréiculteurs bretons pour animer ces trois jours de fête organisés à la salle des Évents.
«L'an passé, nous avions dû refuser du monde»
Les six professionnels présents, des fidèles de la manifestation qui ont fait le voyage hier après-midi, assureront le show durant tout le week-end, avec quelque 3 tonnes d'huîtres ouvertes en direct pour le plus grand plaisir des yeux et des papilles. Et, surtout, elles pourront être dégustées sur place (ou emportées) : «Nous avons déjà enregistré 230 réservations et l'an passé, pour la première fois, nous avons dû refuser du monde le dimanche, car on manquait d'huîtres. Mais ceux qui viennent une fois veulent toujours revenir.»
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La FAO et l’Union européenne ont signé un accord pour le renforcement de l’aquaculture dans les pays en voie de développement. Un moyen d’éliminer la famine et la pauvreté dans ces régions.
Le poisson reste la principale source de protéines dans les pays en voie de développement.
Ce projet baptisé AFSPAN (Aquaculture pour la sécurité alimentaire, la réduction de la pauvreté et la nutrition) et financé par l’UE à hauteur d’un million d’euros, ambitionne d’éradiquer la malnutrition dans les pays en voie de développement. D’après le dernier rapport sur  «  L’insécurité alimentaire dans le monde en 2012 » ces pays concentrent 852 millions d’affamés sur les 870 millions que compte la planète. Pour la FAO qui pilote le projet « l’initiative aidera les pays à faible revenu et à déficit vivrier d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine à élaborer des politiques durables pour améliorer les moyens d’existence de millions de pauvres». Le nouveau partenariat représente les régions du monde où l’aquaculture joue un rôle majeur et contribue aux moyens de subsistance de millions de petits pêcheurs. Il comprend également des institutions clés dotées d’une vaste expertise dans la recherche, la mise en œuvre des projets de développement et la vulgarisation.
Tout est bon dans le poisson…
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En juin, nous signalions dans nos colonnes la suspension de production des huîtres de l’île de Sein, annoncée par l’ostréiculteur Yann Le Berre.
L’entreprise a été également durement touchée par un fort taux de mortalité de naissains d’huîtres.
La liquidation judiciaire de la SARL ostréicole des frères Le Berre a été prononcée, ce vendredi, par le tribunal de commerce de Quimper. Elle concerne l’écloserie Goulenez à l’île de Sein ; achat et revente d’huîtres et coquillages quai Jean-Jade à Plouhinec.
L’entreprise compte trois employés.
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Pour empêcher les vols d'huîtres, la gendarmerie enclenche son Opération H, un dispositif de surveillance des claires et des parcs. Nous avons assisté à ce déploiement de moyens, dans la nuit de lundi à mardi. Récit d'une soirée sans accroc .
Chaque point de passage obligé est connu. En liaison avec des patrouilles mobiles chargées de repérer les véhicules suspects, les gendarmes s'y installent pour des contrôles systématiques.
Opportunément, La Tremblade évite les gouttes. Ce lundi soir, il est presque minuit lorsqu'un moteur de chaland se fait entendre. La modeste barge s'approche du ponton, des gendarmes à son bord. Depuis le port de la Grève, l'embarcation demeure invisible à plus de 30 mètres du ponton. Les militaires accostent, un sourire aux lèvres. Car ce soir-là, les voleurs d'huîtres sont manifestement restés au chaud.
Malgré un créneau d'intervention choisi en fonction du coefficient de marée (104) et du niveau d'obscurité - propice au flagrant délit -, la pêche aux pillards restera donc improductive. Rien de très excitant. Mais tel est le but de la manœuvre : dissuader les pillards.
« La mer n'est pas assez descendue , explique Aurélien Ardillier, le commandant de la compagnie de gendarmerie de Rochefort. Par conséquent, la surface disponible est réduite et peu propice aux vols. Les rôdeurs ne peuvent pas accéder aux tables d'huîtres, à moins de plonger. » Depuis deux semaines, la gendarmerie, les Affaires maritimes et la sous-préfecture de Rochefort ont ainsi enclenché la vitesse supérieure. Ils mènent l'Opération H, pilotée par le capitaine Ardillier, tandis que l'huître prend de la valeur à l'approche des fêtes.
L'hélicoptère cloué au sol
Pas moins de 3 000 hectares de claires et autant de parcs d'élevage sont concernés par cette surveillance accrue. « Au-delà de la vigilance quotidienne des gendarmes, au moins une dizaine d'opérations de ce type seront menées jusqu'à la fin de l'année », indique le sous-préfet François Proisy, qui a chaussé ses bottes pour l'occasion. Sur l'eau, trois hommes de la brigade nautique veillent, équipés de monoculaires à vision nocturne. Sur terre, quatre patrouilles sillonnent les marais. Et dans le ciel, rien ne bouge, car cette nuit-là, l'hélicoptère prévu dans le dispositif ne jouit pas de conditions idéales.
Au total, une quinzaine de personnels sont mobilisés. Ils ratissent large mais s'ennuient ferme. Les huîtres peuvent dormir sans crainte. « Tant mieux, note Aurélien Ardillier. Depuis quinze jours, les opérations menées ont permis d'éviter tous les vols. » Ainsi ce carrefour de Chatressac (commune de Chaillevette), où patientent les hommes de la patrouille trembladaise. « C'est un point de passage obligé », glisse le commandant. Vers 2 heures du matin, le maraudeur s'y montre pourtant aussi actif qu'un mollusque. Et pendant ce temps-là, le Longford Irish Pub est tristement fermé, achevant d'anesthésier Chatressac.
Un contrôle pour la forme....
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Les Rencontres d'automne du Pays de Seudre auront lieu samedi prochain. Organisée par les dynamiques bénévoles de l'association L'Huître pédagogique, cette journée sur « Le milieu côtier source de vie » est ouverte à tous.
À travers visites, démonstrations et débats illustrés, ces Rencontres d'automne vont mettre l'accent sur trois aspects touchant aux réalités vivantes du marais. La vie humaine (loisirs et santé), la vie économique (cultures marines, ostréiculture et aquaculture nouvelle), enfin sera évoquée la vie culturelle de plus en plus présente autour d'éléments du petit patrimoine côtier.
Démonstrations
La journée se déroulera en deux temps. Le matin, découverte du milieu (les plantes salées du marais et explications sur la biodiversité du milieu, véritable nurserie de la faune marine, ainsi que sur la maîtrise des eaux et l'entretien du marais).
Suivra une démonstration sur la reconstruction d'une « grave », ces petites cales rudimentaires faites de bois et de pierres de lest, pour l'accès au fond des chenaux de Seudre. Après un déjeuner en commun, des illustrations en film vidéo seront projetées, permettant d'alimenter les débats.
Ces Rencontres d'automne, suivies de l'assemblée générale de L'Huître pédagogique, sont ouvertes à tous. L'objectif est de toujours mieux faire comprendre le milieu côtier et ses enjeux.
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La première conférence maritime s'est tenue hier matin au Conseil général
846 marins, 250 navires, 6 900 ostréiculteurs pour 896 entreprises ostréicoles, 12 000 personnes vivant indirectement de l'ostréiculture : les chiffres parlent d'eux-mêmes. Si notre Charente n'est plus inférieure mais maritime, c'est que les activités liées à la mer y sont essentielles pour l'économie et la vie des gens.
C'est pourtant la première fois qu'une conférence maritime, regroupant tous les acteurs des filières agricoles, artisanales ou industrielles liées à la façade, était organisée. Cette conférence, initiée par le Conseil général à l'hôtel du Département, était animée hier matin par le spécialiste de la mer à « Sud Ouest », Philippe Baroux. Après avoir rappelé le rôle qu'a toujours joué la Charente-Maritime dans l'imaginaire marin (Jules Verne a « créé » son « Nautilus » à partir d'une invention rochefortaise), Philippe Baroux lança le débat autour des grandes questions qui préoccupent aujourd'hui les professionnels : la surmortalité des huîtres, la préservation des ressources halieutiques, la vitalité des industries nautiques, les infrastructures portuaires.
Sur ces thèmes, un débat enrichissant devait rebondir de responsables administratifs (Olivier Lallemand, Kristell Siret-Jolive) en acteurs économiques (Martin Lepoutre, Mathieu Desiderio) ou syndicaux (Gérard Viaud, Michel Crochet) et en élus (Jean-Pierre Tallieu, Michel Parent, Lionel Quillet) avant que le président du Conseil général, Dominique Bussereau, ne donne sa conclusion à une conférence qui en appelle d'autres.
 
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L'Agefos-PME est agréé comme fonds d'assurance formation (FAF de non salariés) pour collecter les cotisations et prendre en charge les formations des travailleurs indépendants et chefs d'entreprise de la pêche maritime et de cultures marines occupant moins de 10 salariés et de leurs conjoints, s'ils sont leurs collaborateurs ou leurs associés.
Cet agrément complémentaire de l'Agefos-PME, déjà agréé comme OPCA pour les salariés de ce secteur, fait suite à la disparition du FAF pêche et cultures marines dans le cadre de la réforme des organismes collecteurs.
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Parmi les préoccupations des maires de communes littorales, réunis jusqu'à ce soir à Perros-Guirec (22), figure la maîtrise du prix du m². Objectif: attirer les jeunes ménages. Quitte à y mettre le prix.
«J'ai un indicateur simple: aujourd'hui, il n'y a presque plus de personnel communal qui habite à Binic (22). Les terrains sont trop chers, 150€ en moyenne lem²». Comme bon nombre d'élus de communes littorales, le constat de Christian Urvoy, maire de Binic, est sans appel. La solution? «La maîtrise du sol pour attirer des jeunes ménages avec enfants afin de stabiliser les effectifs des écoles». Même combat pour Jean-Yves Lebas, à Pléneuf-Val-André (22), ville qui compte plus de résidences secondaires (2.400) que de résidences principales (2.200). «Le prix du foncier est à la limite du supportable. Il peut atteindre 350€ le m² avec une vue sur mer, 150 à 200€ autrement. C'est un frein au développement». À Perros-Guirec, le maire, Yvon Bonnot, a su anticiper. «Il y a plus de quinze ans, nous avions acheté des terres à un agriculteur. Et nous avons pu les revendre le tiers ou la moitié du prix du marché, entre 55 et 62€ le m². Pour éviter la spéculation, c'était des petites parcelles avec interdiction de vendre le bien avant dix ans et obligation d'en faire sa résidence principale».
Technique ploemeuroise
À Ploemeur, des chiffres inquiètent: «Sur les dix dernières années, nous avons constaté une augmentation de 19% du nombre de créations d'emploi sur la ville mais une baisse de 6% du nombre de Ploemeurois...». Toujours la faute au prix du m², selon le maire, Loïc Le Meur. Pour acquérir du foncier, l'élu a sa technique: «Nous sommes à 10% de logements sociaux dans la ville, au lieu des 20% obligatoires. Nous devrions, en théorie, payer pas loin de 200.000€ de pénalités chaque année. Sauf qu'en achetant du foncier et en montrant notre volonté d'investir, les pénalités sont défalquées...». En rendant la collectivité propriétaire, le maire espère bien casser un peu la spéculation.
«Le prix à payer» à Arzon....
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En direct de la mer, Benjamin apporte ses huîtres au marché
C'est un nouveau venu qui arrive avec la belle saison des huîtres. Le vendredi au marché c'est une vague bleue qui apporte la richesse de la mer. «Plus frais, plus naturel, ce n'est pas possible explique Benjamin Lefèvre le producteur, je suis sur l'eau le matin, ma production est sur le marché le soir». Ce paysan de la mer régale avec des huîtres produites à Gujan-Mestras dans le bassin d'Arcachon et des bretonnes du golfe du Morbihan. Lorsqu'en plus du goût, du plaisir de la dégustation, l'on sait que l'huître apporte des oligo-éléments, du sélénium recommandés pour la santé, pourquoi s'en priver ? Voilà une des rares denrées excellentes à pouvoir consommer sans modération. Et qui invite en fermant les yeux à rêver, voyager vers des étendues de sable blanc balayées par les cris des mouettes. Vendredi soir, ce sera fête au marché avec une animation où chaque commerçant fera goûter les spécialités de sa production. Une belle auberge espagnole où tous défendent leurs bons produits dans la convivialité. Encouragée par la municipalité, ce sera aussi une occasion de fêter la rentrée et de formuler des vœux pour la continuité de ce marché d'excellence qui se tient tous les vendredis de 16 heures à 20 heures.
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Le 18 octobre 2012   L'huître japonaise au secours de la France ? (20 Minutes) Les ostréiculteurs veulent régénérer leurs parcs avec des coquillages nippons
Elle les a sauvé une fois. Du coup, les ostréiculteurs du bassin d'Arcachon (Gironde) sont prêts à miser à nouveau sur l'huître japonaise pour remédier à leurs problèmes de production. Face à une mortalité des naissains, jeunes huîtres, due à l'herpès virus, Olivier Laban, président de la section conchylicole d'Aquitaine, de retour du Japon, pense à importer le coquillage nippon pour rebooster la souche.
« Un dossier très sensible »
Jusque dans les années 1970, les huîtres du Bassin étaient d'origine portugaise. Affaiblies par des maladies, elles sont remplacée avec succès par des souches japonaises. Il y a eu un réensemencement des huîtres de Charente et d'Arcachon, puis elles ont été dispatchées en France. Cette fois, la profession est consciente que la souche ne pourrait pas être importée directement dans le milieu. Les naissains, après une mise en quarantaine, seraient placés en écloserie et seule la deuxième génération serait plongée dans le Bassin. Si le projet aboutit, les deux principales régions ostréicoles du Japon : Miyagi et Hiroshima pourraient servir de viviers au Bassin. « C'est un dossier très sensible, il y a notamment un volet diplomatique qu'il ne faut pas ignorer. Ce n'est pas demain qu'on vendra des huîtres d'Hiroshima », avertit Olivier Laban. Pour Jean-Pierre Baud, biologiste et coordinateur transversal conchylicole à l'Ifremer, l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer « on n'a pas démontré d'insuffisance génétique » qui justifierait l'importation. Les scientifiques redoutent aussi l'apport de bactéries dans le milieu. L'Anses, Agence nationale de sécurité sanitaire, a d'ailleurs rendu un avis défavorable au sujet de l'importation. C'est la raison pour laquelle l'Ifremer travaille essentiellement sur des pistes de sélections génétiques pour rendre les huîtres plus tolérantes à l'herpès virus. Le programme Score, sélection collective de l'huître creuse, chapeauté par la région, a été lancé au printemps. Les résultats de ces études ne seront exploitables que dans quatre à cinq ans. Reste à savoir si les ostréiculteurs pourront patienter.
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Olivier Laban pense que les huîtres japonaises peuvent de nouveau aider l'ostréiculture française.
Le président des ostréiculteurs, de retour d'une mission au Japon, estime que les huîtres nipponnes pourraient de nouveau aider la France.
Une carte du Japon dépliée devant lui, Olivier Laban montre les deux grandes régions ostréicoles du Japon, la préfecture de Miyagi à l'est (et la ville de Sendai), en partie dévastée l'an dernier par le tsunami, et celle d'Hiroshima, tout à l'ouest, toujours marquée par le souvenir de la bombe atomique, où il vient de passer onze jours.
Le président des ostréiculteurs du bassin d'Arcachon participait à une mission d'échanges et d'entraide entre les pêcheurs et les ostréiculteurs des deux pays, autour de conférences, ateliers et visites sur le terrain.
Un premier sauvetage
Olivier Laban a notamment séjourné chez Satoru Urabe, ostréiculteur dans la région d'Hiroshima, et propriétaire de deux usines de transformation de l'huître que les Japonais achètent surtout décoquillées. Il a ramené quelques souvenirs comme des sucettes d'huîtres (le mollusque empalé au bout d'un bâtonnet, dans un sachet sous vide) et deux livres écrits par son hôte, dont « Des huîtres japonaises au secours de la France », où figure même une photo d'Alain Descot, ostréiculteur à La Teste-de-Buch.
Olivier Laban est très attaché au souvenir de cette opération Resur dans les années 70, où des ostréiculteurs français sont allés chercher des huîtres au Japon, dans la région de Miyagi, pour remplacer la portugaise en fin de vie, et sauver ainsi leurs productions.
Le Dr Koike retracera d'ailleurs cette épopée au cours du 1er Mondial de l'huître, organisé du 28 au 30 novembre prochain, sur le bassin d'Arcachon.
L'an dernier, Olivier Laban avait prévu de revenir à Sendai pour lancer une nouvelle opération Resur, afin d'enrayer la baisse du naissain et la surmortalité des huîtres, deux phénomènes qui n'affectent pas les huîtres japonaises. Le tsunami l'en a empêché. Au cours du Mondial de l'huître, toujours, un autre Japonais, le Dr Tetsuo Seki, évoquera les épizooties dans le monde et la prévention des maladies.
Deuxième génération
Cette année, la mission initiée par la Société franco-japonaise d'océanographie (SFJO) a convaincu Olivier Laban de relancer ce projet de « ramener des souches du Japon pour améliorer la production en France », mais cette fois-ci avec des huîtres d'Hiroshima.
« Contrairement aux années 70, on ne les plongerait pas dans les bassins. On les laisserait en quarantaine, et si leur statut sanitaire s'avère bon, on les multiplie en écloserie et on crée une génération qu'on sème dans le milieu. Ce serait la seconde génération qui pourrait se retrouver dans le Bassin », explique Olivier Laban, qui va solliciter les instances nationales pour lancer cette étude.
En attendant, Satoru Urabe représentera les ostréiculteurs japonais au Mondial de l'huître.
 
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Un quart du saumon fumé français à marque de distributeur, est produit par MerAlliance, à Quimper.
MerAlliance, l'entreprise dont Charles Duval est directeur de production, transforme 10 000 tonnes de saumon chaque année, soit un quart de la production française.
S'il pouvait parler, voici comment le saumon nous raconterait son voyage, de la Norvège à l'usine quimpéroise.
« Saumon, je suis né en Norvège. C'est là-bas que j'ai grandi. Quand je suis devenu un smolt, j'ai été placé dans une cage immergée dans l'océan. Au bout d'un an minimum, j'ai été pêché. Béatrice Bozec, une acheteuse du groupe breton MerAlliance qui travaille à Bergen, m'avait repéré chez l'éleveur. Elle a suivi toute ma croissance et a vérifié que les bonnes pratiques d'élevage étaient respectées. À peine pêché, une fois vidé, j'ai été placé dans une caisse remplie de glace. Direction la Bretagne dans un camion frigo. Quatre jours de route.
« De la mer à l'assiette en 10 jours »
À peine arrivé à Quimper, on me donne un numéro. On contrôle mon état. Je subis des prélèvements, des analyses. Même la couleur de ma chair est scrutée. On me lave, on me coupe la tête et la queue. Je suis ouvert en deux. On enlève ma peau. Les machines se chargent d'une bonne part du travail. Parfois aidées par des caméras. Mais à chaque étape, des hommes et des femmes interviennent, vérifiant la qualité de l'opération. Ça va vite, très vite. Jusqu'à 40 filets à la minute. Dans l'usine, 280 personnes travaillent. Fin novembre, elles sont 500 : on m'attend dans les rayons de la grande distribution.
Je suis recouvert de sel pour assurer la conservation et le goût. Du sel au gramme près !... (...)
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Les deux concurrents de Merralliance sur le saumon fumé à bas prix Les polonais : Morpol et Suempol
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Dix ans après la catastrophe maritime qui avait souillé le littoral du Sud-Ouest, le procès s'ouvre demain à La Corogne en Espagne. Dans la région, on se souvient...
Les souvenirs sont comme ces traces de pétrole qui ressurgissent parfois lors de l'effondrement d'un pan de la dune grignotée par la marée. Ils affleurent. Dix ans déjà, et pourtant les flaques noires héritées du « Prestige » sont aux portes de la mémoire. « J'ai ce flash dans les yeux de l'arrivée des premières boulettes. Et de la mise en place des barrages, dans le port et à l'entrée du chenal d'Hossegor. Les conditions météo étaient dantesques : la pluie diluvienne et le froid », attaque Jean-Pierre Dufau, le maire de Capbreton, dans les Landes...
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Bienvenue sur le 1er « drive-fermier » français !
Ce site a l’ambition de rendre accessible aux consommateurs de la région Bordelaise, des produits locaux de qualité, en accord avec les grands principes du Développement Durable et des Agendas 21. Il doit vous permettre de gagner du temps, de connaître l’origine de vos achats, de tisser des liens avec les paysans locaux, de ne pas manipuler de produits lourds et de contrôler vos dépenses !
Il s’agit d’une action innovante portée par les Chambres d’Agricultures, dans une logique « gagnant/gagnant », de vente directe. Tous les produits sont issus de ferme locales et sont vendus directement par le producteur : aux prix pratiqués sur sa ferme !
Cette formule a l’ambition de créer du développement économique local, en vous permettant de découvrir et apprécier les produits du moment, au moindre coût. Et au rythme des saisons, sur les lieux de retraits qui se situeront tous autour de la rocade (sur votre trajet travail/domicile), vous pourrez profiter si le cœur vous en dit, d’une dégustation avec les agriculteurs présents ! Plus de kilomètres superflus, de temps perdu, de caddies, d’impatience aux caisses et de mal aux reins ….
Ensuite, vous n’aurez plus qu’à remplir votre frigo, cuisiner et déguster en famille ou entre amis, les VRAIS « Produits de Gironde » !
Attention !
S’agissant de produits locaux et saisonniers, vous ne trouverez jamais sur ce site des agrumes, du café, du chocolat ou des ananas ! Chaque semaine, les agriculteurs ne vous proposeront que les quantités qu’ils sont capables de produire ! Si vous commandez trop tard, il se peut que tout soit déjà vendu ! Auquel cas, nous comptons sur votre compréhension pour être plus réactifs. Le site fonctionne comme une place de marché. Celle-ci est ouverte tous les mardis à 12 h et chaque fois vous serez prévenus par un message personnel …. Si vous nous laissez bien évidemment, votre adresse mail !
Enfin, nous comptons sur vous, pour communiquer notre lien à vos amis et … faire du buzz autour de notre communauté et des agriculteurs girondins !
Liste des Producteurs actuels :
- Jean Paul et Florence ALOIRD, viticulteurs à Lesparre Médoc
- Bernard et Antoine ARTIGUE, viticulteur à Loupes
- Thierry BURNEREAU, Arboriculteur et viticulteur à Saint Jean de Blaignac
- Bernard CHASTEL, Viticulteur Bio à Vayres
- Nicolas CHASTEL, Maraîcher Bio à Vayres
- Denis CHAUSSIE, viticulteur à Saint Germain de Grave
- La Coopérative Palmagri, canards et foies gras à Auros
- Noémie DE GRENIER, canards, foies gras et viande à Rimons
- Nathalie et Hubert DARON, viticulteurs à Camblanes et Meynac
- Benoit DIMA, Herbes aromatiques Bio à Landiras
- Claire DUBOURG, lait et produits laitiers à Pessac
- Le Groupement des Eleveurs Girondins, à Gironde sur Dropt
- Bertrand et Maryse HAZERA, éleveurs de volailles à Camarsac
- Bernard LAFON, Oh! Légumes Oubliés, légumes, fruits et viande Bio à Sadirac
- Jean-Michel LAPLAGNE, Producteur d'Escargots à l'Isle Saint Georges
- Jean-Louis MANZINELLO, maraîcher Bio à Saint André de Cubzac
- Chantal et Jean-Noel PELETTE, producteurs de Safran à Ambarès et Lagrave
- Dominique PELLET, Apicultrice à Saint Sève
- Marlène SERRANO, éleveuse caprins et fromages à Courpiac
- SICA Maraîchère Bordelaise à Eysines
- Guillaume YON, viticulteur à Mauriac
Mais cette liste se complète de semaines en semaines ...
Et pour votre plaisir, nous espérons être beaucoup plus nombreux pour les Fêtes de Fin d’Année
Pour en savoir plus... Drive Fermier
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Le 17 octobre 2012
Tohoku. Le japon conchylicole de l'après tsunami
Synthèse des échanges franco-japonais sur le devenir des filières de l’ostréiculture et de l’algoculture en France et au Japon
Rapport de la mission Japon-Tohoku
30 septembre au 6 octobre 2012
UBO / Idealg / AMURE 2012
Une délégation de professionnels de la conchyliculture et de chercheurs de l’Unité Mixte de Recherche AMURE de l’université de Brest s’est rendue dans la région du Tohoku au Japon du 30 septembre au 6 octobre 2012. L’objet de cette mission, financée par le programme de recherche IDEALG, était de réaliser une série d’échanges avec les professionnels et les chercheurs impliqués dans la reconstruction des activités de conchyliculture et d’algoculture suite aux destructions causées par le Tsunami du 11 mars 2011. Elle fait suite à l’accueil d’une délégation japonaise de cette région à l’occasion du salon national de la conchyliculture de Vannes, 11 et 12 septembre 2012.
Ces échanges ont permis de faire le point sur un certain nombre de questions et d’enjeux en débat au Japon et en France par rapport à l’avenir de ces filières.
Ce rapport présente une synthèse des discussions menées en France et au Japon. Une première partie explicite le contexte de la mission Japon - Tohoku. La seconde partie présente le contenu des échanges sur les thématiques de l’algoculture, de la culture des ascidies et de l’ostréiculture. Les participants souhaitent que ce travail contribue positivement aux débats en cours et, en particulier, qu’il suscite des initiatives pour poursuivre les collaborations avec le Japon tant au niveau des professionnels que de la recherche.
Un certain nombre de pistes sont proposées ici pour télécharger le document
Dans la région du Tohoku, l'ostréiculture demeure une activité traditionnelle et familiale

Mise en place sur corde de jeunes huîtres captées sur coquilles saint- jacques dans la baie de Matsushima
Images d'Olivier Mahé, ostréiculteur dans le Morbihan
Remarque personnelle :
Ce rapport est fort intéressant du point de vue technique... Ce voyage d’une semaine au Japon après la visite d’un groupe de conchyliculteurs japonais au moment du salon conchylicole de Vannes, peut déboucher sur des échanges techniques entre professionnels français et japonais...
Toutefois...
Le rapport n'aborde pas les questions d'organisations... Rien sur la gestion du domaine public maritime et l’après tsunami
Au Japon, ce sont les coopératives de pêcheurs (conchyliculteurs / algoculteurs) qui gèrent en direct la plus grande partie du domaine public... C’est une force notamment vis-à-vis des autres usagers de l’espace côtier. Ces coopératives ont permis de maintenir un tissus très dense de petites entreprises conchylicoles et de pêche dans cette région du Tohoku, très rurale et traditionnelle... Elles interviennent aussi sur les aspects techniques d'élevage, possédant des écloseries (ormeau, saumon, oursin,...), installant des récifs artificiels, réglementant les transferts d'animaux (ou plutôt les interdisant...)
Après le tsunami, il semblerait que certaines coopératives ne se soient pas relevées... Laissant la place à des opérateurs privés aux dents longues ?
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Sanriku. Miyagi et Iwate : Une grande région aquacole sinistrée
Miyagi et Iwate, les deux préfectures les plus touchées par les catastrophes du 11 mars 2011, sont de très grandes zones aquacoles localisées dans la région de Tohoku au nord-est du Japon. 
Elles produisaient l'équivalent de l'aquaculture marine française, soit près de 200.000 tonnes chaque année (principalement, huîtres, coquilles saint-jacques, algues et ascidies...)
La zone côtière de ces 2 préfectures qui est très découpée, porte le nom de Sanriku. Elle équivaut au "territoire" du Comité Régional de la Conchyliculture Bretagne Sud, (soit 1/2 Bretagne !).
Avant le tsunami du 11 mars 2011, le Sanriku fournissait 15% de la production aquacole du Japon avec une quantité de 188.000 tonnes (*) sur un total de 1,242 million de tonnes au niveau national (Chiffres 2007)
  • 57.000 tonnes d'huîtres sur un total de 204.000 tonnes au Japon,
  • 21.000 tonnes de coquilles saint-jacques sur un total de 248.000 tonnes (produites exclusivement dans deux autres préfectures sinistrées : Aomori, 101.000 tonnes, et Hokkaïdo, 126.000 tonnes),
  • 42.000 tonnes de Wakamé (algue) sur un total de 54.000 tonnes,
  • 16.000 tonnes de Kombu (algue) sur un total de 41.000 tonnes,
  • 30.000 tonnes de Nori (algue) sur un total de 396.000 tonnes,
  • 9.000 tonnes d'ascidie sur un total de 10.000 tonnes au Japon.
(*) Le Ministère des pêches japonais n'indique pas dans ses statistiques aquacoles les productions en écloserie/nurserie de saumon, oursin et ormeau dans le cadre de l'aquaculture de repeuplement. Dans cette région, des coopératives de pêcheurs et des centres techniques gèrent des écloseries de saumon , d'oursin ou d'ormeau pour repeupler la mer... Plusieurs milliards de smolts (petits saumons) sont lâchés tous les ans dans les baies et les rivières de la côte nord-est du Japon....
En volume, ces deux préfectures d'Iwate et Miyagi atteignent une production aquacole marine équivalente à celle de la France, alors qu'elles ne représentent qu'une demi Bretagne !
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Le grand port de pêche de Kesennuma au nord de la préfecture de Miyagi toujours en attente de reconstruction...
A la suite de la catastrophe du 11 mars 2011 qui aura vu le tremblement de terre le plus puissant jamais enregistré au Japon et un puissant tsunami, la région côtière se situant au Nord-Est de la capitale a été dévastée. A la suite de cette catastrophe, le gouvernement japonais a établi une agence de reconstruction qui supervise les efforts dans ce domaine.
Les efforts de reconstruction n'émanent pas uniquement du public puisque de nombreuses initiatives privées apparaissent périodiquement, à l'image du procédé mis au point par une alliance entre deux grands groupes japonais : Nippon Steel&Sumitomo Metal Corporation (NSSMC). Les deux groupes, qui ont fusionné en octobre 2012 pour donner naissance au numéro deux mondial de l'acier, ont développé une méthode de construction innovante qui permettra d'accélérer la reconstruction d'une zone encore fragile à l'approche de l'hiver.
Cette méthode est basée sur l'utilisation de panneaux faits de feuilles métalliques de faible épaisseur et de bois pour les murs et les plafonds. Cette technique permet d'économiser substantiellement tout usage de béton et implique un nombre réduit d'étapes de construction ; c'est-à-dire qu'une maison peut ainsi être construite en 5 mois, soit les deux tiers de la durée requise pour une maison habituelle.
Les travaux pour construire 4 groupes de maisons, soit un total de 54 structures près de son usine de Kamaishi (ville côtière de la préfecture d'Iwate) ont débuté le 9 octobre 2012 pour une livraison prévue en mars 2013, avant la fin de l'année fiscale japonaise 2012. Le projet devrait s'achever avec la construction de 156 maisons supplémentaires, toutes destinées à être rachetées par la ville afin d'héberger la population déplacée par les événements du 11 mars
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Le déficit de captage est reconnu pour 2011
La commission nationale des calamités agricoles reconnait l’état de calamités pour les ostréiculteurs du bassin d'Arcachon en 2011
Après trois refus consécutifs, la commission nationale des calamités agricoles a accepté de reconnaître l’état de calamités pour les ostréiculteurs du bassin d'Arcachon en 2011 sur le dossier de “déficit de captage”.
Elle a, en effet, retenu le dernier rapport d‘Ifremer sur “le lien entre le déficit de captage et les conditions climatiques”.
Le député-maire d’Arcachon, Yves Foulon, qui était intervenu auprès du cabinet du ministre de l’agriculture pour appuyer cette demande du président des ostréiculteurs du bassin d'Arcachon, Olivier Laban, se félicite, ce matin, d'avoir "pu apporter cette aide aux ostréiculteurs qui en ont bien besoin, c’est une profession fragilisée".
"Je serai heureux de les retrouver au congrès mondial de l’huître (fin novembre à Gujan-Mestras et Arcachon) qui mettra à l’honneur les produits nationaux et internationaux” ajoute le député.
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Le programme Score de sélection, lancé avec des écloseurs et Ifremer pour répondre à la surmortalité des naissains d'huîtres, a perdu le soutien financier de la région Poitou-Charentes. Pour Goulven Brest, président du Comité national conchylicole, l’amertume et la colère sont grandes. Il a même qualifié la récente décision de la présidente de la région Poitou-Charentes “d’irresponsable”.
Au motif que “l’implantation de naissains issus d’un programme de sélection génétique pourrait affecter la qualité des écosystèmes, des pertuis charentais et de l’estuaire de la Gironde”, la région Poitou-Charentes retire donc sa contribution financière au programme Score. La décision a été votée le 17 septembre dernier. Une subvention qui devait tout de même s’élever à 750 000 euros, puisque la région  représente le plus gros bassin ostréicole de France. Sa participation  financière au programme de recherches devait être proportionnelle au poids économique du bassin ostréicole charentais-maritime par rapport aux autres lieux de production en France. Ségolène Royal a également justifié qu’elle s’était rapprochée des ostréiculteurs de Charente-Maritime pendant l’été et que ce programme de recherches ne répondait pas forcément à leurs préoccupations.
La région Poitou-Charentes avait été sollicitée, comme cinq autres régions littorales, pour financer une partie du programme Score, avec l’Europe et le Comité national conchylicole. L’addition totale du programme de recherches est tout de même de 6,5 millions d’euros. Le programme Score a été lancé pour répondre à la surmortalité des naissains d’huîtres. Il vise à trouver une huître résistante au virus qui décime les bassins ostréicoles français depuis maintenant quatre ans.
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Conférence maritime
La première conférence maritime sur le thème de l'innovation a été organisée vendredi 12 octobre au Conseil général. Des professionnels et des élus y ont dressé un état des lieux dans les domaines de la pêche, la conchyliculture, la plaisance et les ports. Une étape importante avant le vote du budget du Département pour 2013.
La mer sous toutes les coutures, les enjeux du futur
La polémique, née de l’installation de filières ostréicoles dans l’anse de la Maleconche, au large d’Oléron, résume à elle seule les objectifs parfois contradictoires, voire opposés, que peuvent avoir les usagers de la mer. Les objectifs des plaisanciers, des pratiquants du nautisme et des acteurs du tourisme se heurtant à ceux des professionnels de l’océan, pêcheurs ou ostréiculteurs, qui veulent améliorer leurs conditions de travail et leur productivité, ou qui se plaignent du développement des ports. Si Oléron a sa polémique Maleconche, Ré a celle du développement du Grand Port Maritime et d’Holcim.
Pour un peu, on dirait, à chacun sa “casserole”... Même si les problématiques sont différentes, elles ont en filigrane le même motif : comment se partage-t-on l’océan sans se nuire les uns les autres ?
À l’occasion de la première conférence maritime organisée par le Conseil général de Charente-Maritime, le président Dominique Bussereau a bien rappelé en préambule que l’heure n’était pas aux polémiques, mais plutôt à l’exposé de données chiffrées et au débat. Il justifiait l’organisation de cette conférence, “une conférence que nous organisons tous les ans sur l’agriculture”, avant le vote du budget 2013 de la collectivité, qui interviendra dès cette session débutant à la fin de semaine. Après cet exposé précis dans des domaines aussi variés que les ports, la conchyliculture, la plaisance et la pêche, les élus pourront arbitrer certains choix, en parfaite connaissance de cause.
L’innovation des différentes filières
Le nombreux auditoire présent retiendra les interventions de Gérald Viaud, président du Comité régional conchylicole en Poitou-Charentes, qui a bien évidement présenté l’intérêt d’installation des filières de production d’huîtres en eau profonde : “un équipement nécessaire pour le développement et l’avenir de la profession”. Michel Crochet, une autre figure, a lui évoqué les difficultés rencontrées par les pêcheurs professionnels et leurs légitimes inquiétudes quant à des réglementations européennes encore plus drastiques et, surtout, “une politique des quotas qui est défavorable à la pêche artisanale”. Le président du Comité régional des pêches maritimes et d’élevage a par ailleurs souligné que les travaux à la criée de La Cotinière étaient attendus, mais indispensables pour la profession.
Martin Lepoutre, représentant la Fédération des industries nautiques, gérant du chantier Fora marine qui fabrique des monocoques (les RM), a fait un exposé percutant sur les difficultés rencontrées dans la filière nautique et les solutions pour trouver des nouvelles parts de marché. Fort de l’expérience à la tête de son entreprise : le maintien passe par l’innovation. “Et ça passe ou ça casse, nous n’avons pas le choix”, dit-il en avouant les très grandes inquiétudes de la profession à la vue d’un avenir plus qu’incertain.....
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2014 à 2020 : 6 milliards d'euros de fonds européens pour la pêche. Combien pour l'aquaculture ? Combien pour la conchyliculture ?
Ce sont aussi des ports de pêche actifs, comme Le Guilvinec, que défend Pierre Maille à Bruxelles. Vincent Mouchel
La pêche côtière existera-t-elle encore demain ? Vers où iront les six milliards d'euros du Fonds européen de la pêche qui courra de 2014 à 2020 ?
Dossier
Les six milliards d'euros du Fonds européen
En Finistère, un pêcheur crée 3,5 emplois à terre. En Cornouaille, on parle de 10 000 emplois directement liés à la pêche. Mais l'avenir des ports bretons se décide dans les travées des assemblées européennes de Bruxelles : à la Commission, au Parlement et au Comité des régions, qui donne un avis consultatif aux propositions (libérales) de la commissaire européenne Maria Damanaki (Grèce).
La Politique commune de la pêche (PCP) représente un petit budget par rapport à celui de la politique agricole commune, qui s'élève à 48 milliards d'euros. Mais, les six milliards d'euros du Fonds européen des affaires maritimes et de la pêche (Féamp) pèsent très lourd pour les 120 000 pêcheurs de l'Europe à 27.
Le contexte : entre ultra-libéraux et moins libéraux....
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Le ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie a récompensé, hier, neuf sites Natura 2000 pour la réalisation d'actions remarquables en2010 et2011. Le Syndicat mixte du grand site Gâvres-Quiberon a été récompensé d'un prix spécial du jury, pour la préservation et la réhabilitation du site d'échouement du cargo TKBremen, sur une plage d'Erdeven le 16décembre 2011, qui avait été découpé sur place. Sur place, les gardes littoraux, qui ont oeuvré pour la réhabilitation sont satisfaits: «Côté mer, sur la dune blanche, la végétation a très bien repris, et ça se présente très bien pour la dune grise, grâce à la pose des grosses plaques pour l'accès au site. C'est une recommandation qu'on avait faite et qui a été imposée par la Dreal (Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement). Ça a permis que le système racinaire ne soit pas touché».
La nature a repris ses droits
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110 coopératives maritimes, 2 000 entreprises liées au monde de la pêche et 1 500 navires... Elle est présente à Douarnenez via la CMCS.
 
Gros plan sur ce mastodonte du monde maritime français.
Quel est son rôle ?
Association loi 1901, la Coopération maritime fédère toutes les branches de la filière maritime française. Sa mission ? Défendre les intérêts de ses adhérents d'une part ainsi que les structures coopératives. Point important : chaque société adhérente verse une cotisation à la Coopération maritime mais reste autonome dans son fonctionnement. 1 800 salariés sont comptabilisés en additionnant les effectifs de chaque entreprise adhérente. Le chiffre d'affaires cumulé en 2011 atteint les 800 millions d'euros, dont 400 concernent les navires affiliés à la Coopération. Elle est présidée par Philippe Mérabet depuis 2007, Jean-Loup Velut en est le secrétaire général.
La grosse part de l'avitaillement
La Coopération maritime se répartit en six domaines (voir ci-contre). Le plus important étant l'avitaillement, représentant à lui seul 53 % de ses activités. Cecomer, centrale de référencement basée à Couëron, en Loire-Atlantique, est une centrale d'achats pour les 48 coopératives maritimes et 53 Comptoirs de la mer. Les premières fournissent les professionnels, les seconds étant une vitrine « grand public » : vente de vêtements, décoration, alimentaire, cosmétique...
Les Comptoirs ont été créés afin de respecter l'obligation de réserver une part du chiffre d'affaires de la coopérative à des activités extérieures à ses sociétaires. Statut coopératif oblige. Le développement des Comptoirs a également pour objectif de pallier la baisse de l'activité « pêche professionnelle ».
Petit rappel : au printemps dernier, la Coopération maritime est entrée dans le capital de la Société bretonne d'avitaillement et de distribution (Sobad) à hauteur de 49 %, 51 % des parts étant détenues par Total.
Trois structures spécifiques...
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L'Economie bleue en Europe
Energie marine, tourisme (côtier et croisière), exploitation minière, biotechnologies et aquaculture sont les 5 priorités de la politique maritime intégrée de l'Europe
Quel type d'aquaculture fait partie de ces 5 priorités de l'Union Européenne ?
Le nouveau programme pour la croissance et l’emploi dans le secteur maritime est adopté.
Un programme européen visant à créer de la croissance et de l’emploi dans les secteurs marin et maritime a été adopté aujourd’hui par les ministres européens chargés de la politique maritime et par la Commission européenne, représentée par son président, M. José Manuel Barroso, et par la commissaire Maria Damanaki, lors d’une conférence organisée à Limassol par la présidence chypriote. Cinq ans après le lancement de la politique maritime intégrée de l’Union européenne, les États membres et la Commission ont réaffirmé qu’une approche dynamique et coordonnée des affaires maritimes permettait de stimuler le développement de l’«économie bleue» de l’Union tout en garantissant le bon état de santé des mers et des océans.
La déclaration propose un programme dans les domaines marin et maritime pour appuyer la stratégie Europe 2020. Comme l’a souligné la Commission dans la récente initiative relative aux perspectives de croissance durable offertes par les secteurs marin et maritime dans le cadre de la croissance bleue (IP/12/955), le programme est axé sur les secteurs maritimes prometteurs, dans lesquels le potentiel de croissance et de création d’emplois est considérable. Il s’agit des secteurs suivants: la production d’énergie renouvelable en mer, l’aquaculture, la biotechnologie bleue, le tourisme côtier et l’exploitation minière marine.
Les ministres ont également engagé les États membres et les institutions européennes à mettre en place les conditions qui permettront à l’économie bleue de porter tous ses fruits: appui à la recherche et à la connaissance du milieu marin, formation dans le domaine maritime, coopération efficace sur le plan des coûts dans le domaine de la surveillance maritime, amélioration de la planification de l’espace maritime et poursuite de la mise en œuvre de la directive-cadre «Stratégie pour le milieu marin».
José Manuel Barroso, président de la Commission européenne, a déclaré à ce propos: «Les mers et les océans peuvent jouer un rôle décisif dans la reprise économique en Europe. Le message qui est transmis par la déclaration d’aujourd’hui est clair: nous devons saisir le potentiel qu’offre l’"économie bleue" de l’Europe».
Maria Damanaki, commissaire chargée des affaires maritimes et de la pêche, a souligné que «pour traduire dans les faits les perspectives et possibilités de croissance de l’économie maritime, nous avons besoin de la participation de tous, qu’il s’agisse des institutions, des États membres et des régions, du secteur, des PME ou de la société civile. Être capable de travailler ensemble pour obtenir les meilleurs résultats possibles est un signe de maturité; la politique maritime est l’outil idéal pour stimuler l’économie bleue en Europe.»
Contexte
Pourquoi l’Union européenne a-t-elle besoin d’un programme pour la croissance et l’emploi dans le secteur maritime? Pourquoi maintenant?
L’économie bleue est importante pour l’Europe. Sa valeur ajoutée brute est estimée à environ 500 milliards € et pourrait atteindre près de 600 milliards € en 2020. Sur la même période, le nombre de personnes travaillant dans l’économie bleue devrait passer de 5,4 millions à 7 millions. À cela s’ajoute que 75 % du commerce extérieur de l’Europe et 37 % des échanges au sein de l’Union se font par voie maritime. Les océans, les mers et les côtes de l’Europe sont et continueront d’être le poumon économique de l’Europe.
L’Europe doit saisir toutes les occasions qui s’offrent à elle pour générer une croissance et des emplois durables et sortir ainsi de la crise financière et économique qu’elle connaît aujourd’hui. La mer offre un grand nombre de possibilités. L’UE dispose de plusieurs instruments de nature à apporter une valeur ajoutée aux actions déjà menées par les États membres et le secteur.
Comment les cinq secteurs maritimes ciblés ont-ils été sélectionnés ?
La Commission a dressé un tableau complet de la dimension économique des secteurs marin et maritime en Europe, y compris en termes d’emploi; elle a aussi analysé dans une perspective réaliste la direction que pourraient prendre ces secteurs au cours des prochaines années et s’est attachée à déterminer où se trouvent en particulier les gisements potentiels d’innovation et de création d’emplois.
Il ressort de l’analyse de la Commission que le tourisme côtier et maritime est le plus gros secteur maritime, au niveau de la valeur ajoutée brute et de l’emploi, et qu’il devrait croître de 2 à 3 % d’ici à 2020, tandis que le tourisme de croisière créera selon toute vraisemblance 100 000 emplois supplémentaires d’ici à 2020 par rapport à 2010. La puissance installée d’énergie marine devant doubler tous les ans au niveau mondial dans un avenir proche, la réduction du coût des technologies utilisées favorisera la commercialisation des technologies houlomotrices et marémotrices. D’après certaines estimations, le chiffre d’affaires annuel mondial de l’exploitation minière marine devrait passer de pratiquement zéro à 5 milliards € au cours des 10 prochaines années et atteindre jusqu’à 10 milliards € d’ici à 2030. L’aquaculture de l’UE pourrait contribuer à un régime alimentaire sain si elle était en mesure de progresser au même rythme qu’en dehors de l’UE. Au cours de la prochaine décennie, le secteur de la biotechnologie bleue devrait approvisionner des marchés de produits de masse, dont les produits cosmétiques, les produits alimentaires, les produits pharmaceutiques, les produits chimiques et les biocarburants.
Quelle est la prochaine étape?
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Offshore Mariculture 2012

4e conférence internationale sur la mariculture au large
17 - 19 octobre 2012
Izmir / Turquie
Offshore Mariculture 2012, c’est deux jours de conférence internationale avec une journée de visite, sur la pisciculture au large : situation et perspective de développement dans le monde et en Europe.
Après les succès de Malta 2006, Alicante 2008 and Dubrovnik, Croatia 2010, la 4e conférence de mariculture au large se tiendra : Hilton Hotel Izmir, Turkey du 17 au 19 octobre 2012.
Pour plus d’informations : Offshore Mariculture 2012
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Face à la surpêche qui menace les stocks de poissons, l’aquaculture semble promise à un bel avenir mais l'impact sur le littoral et sur les eaux côtières pose problème. Pour s’en affranchir, un nouveau concept de ferme aquacole a été développé : l’Aquapod, sorte de cage sphérique à poissons, exploitable en haute mer. Mangerons-nous bientôt plus de poissons grâce à lui ?
Le poisson, un aliment riche en protéines, est régulièrement consommé par des centaines de millions de personnes dans le monde. Malheureusement, les stocks de cette ressource alimentaire tendraient à diminuer d’année en année et pourraient à terme manquer pour de nombreuses populations. La surpêche est bien évidemment en cause. L’une des solutions envisagées consiste à élever les poissons. À ce jour, seuls 2,8 % des organismes marins consommés seraient produits en aquaculture.
Le développement de cette filière présente de nombreux avantages, mais aussi des inconvénients logistiques et environnementaux. Les fermes aquacoles actuelles ont besoin d’eaux calmes, car les vagues et les courants forts les fragilisent, et doivent idéalement se situer à proximité du littoral, donc dans des eaux peu profondes. Cette situation est problématique. Les excès de médicaments et de nourriture fournis aux poissons participeraient activement à la pollution des eaux côtières. Par ailleurs, les cas d’animaux exotiques, malades ou blessés ayant réussi à s’échapper ne sont pas rares. Or, ils peuvent entrer en compétition avec la faune locale ou transmettre leurs pathologies.
L’entreprise Ocean Farm Technologies, créée par des biologistes marins en 2005, prétend détenir une solution : l’Aquapod. Cette cage à poissons sphérique peut être emportée en haute mer, puis être fixée sur des sites profonds voire dériver au gré des courants, tout en nécessitant peu d’interventions humaines. Ce système novateur permettrait une importante production de poissons sains, d’une manière durable et non polluante.
Une fois en mer, l'Aquapod peut dériver au gré des courants. Durant différents essais, des engins motorisés ont parfois dû être utilisés pour le replacer sur une bonne trajectoire. Cependant, ces opérations ont nécessité moins de carburant que la gestion classique d’une ferme aquacole située à proximité du littoral, permettant ainsi de faire de précieuses économies.
L’Aquapod, une alliance entre métal et plastique
Les cages se composent d’un grand nombre de cadres triangulaires en acier galvanisé. Leur assemblage permet d’obtenir des sphères mesurant à 8 à 28 m de diamètre (contenance de 115 à 11.000 m3). Le traitement du métal réduit la fixation d’organismes marins benthiques, limitant ainsi l’utilisation de peintures antifouling particulièrement polluantes.
Chaque triangle est constitué d’un cadre renfermant un filet en polyéthylène, fabriqué à 80 % à partir de produits recyclés, recouvert d’un treillis métallique. Cette double protection évite les fuites de poissons et les attaques de prédateurs. Certains panneaux sont adaptables afin de recevoir, entre autres, un système d’alimentation automatique ou une trappe d’accès....
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À l'occasion de «l'automne fermier» organisé par le réseau «Bienvenue à la ferme», les Huîtrières du château de Bélon, sur la rive droite du port, organisent, samedi et dimanche, une randonnée de neuf kilomètres sur le GR 34, le long du Belon. 
Au programme: découverte dela nature et des sites qui ont servi de modèles aux peintres de l'école de Pont-Aven; visite des huîtrières de Belon, animée par François de Solminihac, qui racontera l'histoire de l'ostréiculture ; et dégustation de six huîtres, accompagnées de vin blanc, de pain et de beurre. 
Tél. 06.09.27.30.30.
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Le stock de palourdes estimé cette année est en hausse. En revanche, le nombre d'espèces commercialisables est en baisse. Ce qui entraîne des mesures de gestion.
Depuis 2000, tous les deux ans, des campagnes d'évaluation du stock de palourdes dans le bassin d'Arcachon sont menées par l'Ifremer (Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer). Portée par le Comité départemental des pêches maritimes et des élevages marins de la Gironde (CDPEMM33), l'étude de l'année 2012, réalisée en juin et ce durant dix-huit jours, a été communiquée la semaine dernière aux professionnels.
Que dit-elle ? Principalement deux choses. La première étant que la plupart des paramètres suivis (biomasse, abondance et densité) sont à la hausse par rapport à 2010 (année de la dernière étude). La biomasse totale s'élevant à 7 177 tonnes ce qui représente plus de 23 % par rapport au dernier recensement. Il y a clairement plus de palourdes. En revanche, et c'est le second point, il y en a moins à commercialiser.
La taille et l'âge en cause
Les palourdes doivent mesurer plus de 35 millimètres pour pouvoir être vendues. L'estimation 2012 montre que moins de coquillages atteignent cette taille (721 tonnes au total). Elle met aussi en exergue un autre facteur : il y a peu de juvéniles issues des pontes de 2011. Les juvéniles étant les palourdes de moins de 17 mm. La taille de maturation oscillant, quant à elle, entre 1,7 et 4,4 années.
« Au bout d'un moment, elles stagnent et on ne sait pas pourquoi. Nous n'avons pas non plus d'explication pour le manque de naissain », résume Jean-Michel Labrousse, le président du comité qui note que malgré tout « le stock est là ». Et de rappeler avoir « toujours demandé » à passer à une taille commercialisable de 32 mm.
Règle franco-française...
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Un atelier international sur l’aquaculture de crevette aura lieu à la mi-novembre, selon le Groupement des Aquaculteurs et Pêcheurs de Crevettes de Madagascar (GAPCM). Une étude d’évaluation des stratégies et du coût de restructuration de la filière crevette du Mozambique et de Madagascar précèdera toutefois l’atelier, note ce groupement. Le « white spot » sera parmi les sujets traités durant cet atelier. 
Notons que le comité exécutif du GAPCM s’est déjà réuni en septembre dernier pour voir de près cette maladie, ainsi que la restructuration de l’Agence portuaire maritime et fluviale (APMF) et la marque collective des crevettes de Madagascar. Lors de cette même journée, une vidéoconférence avait réuni autour du thème de l’organisation d’un atelier international sur le « white spot », des experts en aquaculture du siège de la Banque mondiale (Washington), des représentants de l’« Associação de Produtores de Camarão de Moçambique » (APCM) et de l’Agence française de Développement (AFD) du Mozambique et des représentants du GAPCM (Madagascar).
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Le 16 octobre 2012
Bercy Village. D8 à la fête de l’huître du 28 septembre 2012
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Plusieurs ostréiculteurs constatent une mortalité anormale et importante chez les adultes.
En fin de semaine dernière, des ostréiculteurs ont constaté que des huîtres adultes avaient péri dans les claires. « Chez moi aussi, je m'en suis aperçu, commente Gérald Viaud, président de la section régionale conchylicole, ostréiculteur à Chaillevette. Et aujourd'hui (hier, NDLR), ça continue. Il y a une mortalité anormale dans les claires et elle est assez importante. »
En Bretagne aussi
Selon Gérard Viaud qui a discuté avec le président du Comité national de la conchyliculture, cette surmortalité a également été remarquée en Bretagne.
« Je ne sais pas ce qu'il faut en penser, dit-il. L'an dernier, nous avions eu une petite alerte mais c'était vraiment local. J'espère que cela ne va pas continuer, parce que sinon cela commencerait à faire beaucoup. La mortalité du naissain et maintenant celle des huîtres adultes ! »
« C'est peut-être lié au manque d'eau douce, le taux de salinité dans les claires est largement au-dessus de la moyenne, poursuit Gérald Viaud. C'était le cas jusqu'à cette semaine. Et quand il pleut, ce sont de forts abats d'eau, ce n'est pas mieux. L'arrière-saison a été assez chaude également...
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Dans les différentes réflexions  en vue de la réforme de la Politique Commune des Pêches, les avis et recommandations pour l’avenir de la pisciculture sont quasi absents et ne concernent que l’aquaculture marine1. Si l’élevage des poissons d’eau de mer est l’objet d’attentions, il n’en va pas de même pour les autres filières de la pisciculture d’eau douce.
Plusieurs raisons peuvent expliquer ce constat. Tout d’abord, le potentiel piscicole français n’est considéré qu’au regard de ses 1 500 kilomètres de côtes métropolitaines ; les rivières et les étangs restent totalement méconnus. Ensuite, on notera peut-être une certaine prudence des organismes de recherche qui ont conscience, à juste titre, qu’il n’est pas soutenable de vulgariser et d’encourager le développement des schémas d’élevage actuels. En effet, le problème de l’impact des élevages piscicoles sur la qualité de l’eau des rivières n’est pas résolu, de même que les conséquences de l’alimentation des poissons d’élevage sur la diminution des stocks mondiaux ne sont pas clairement évaluées. Car, pour élever selon les process actuels, en dépit de l’ajout récent de protéines végétales, il faut d’abord pêcher en mer; truites  et autres carnassiers d’eau douce sont nourris avec des granulés fabriqués à partir de farine de poisson.
Alternative ?
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La banque bleue veut réduire ses charges. Des points de vente vont disparaître en Finistère et Côtes-d'Armor.
Le courrier de la direction générale du Crédit Maritime, daté du 11 octobre, est sans appel. « Il est nécessaire de fermer sept points de vente, au plus tard fin 2013. Nous conduirons cela de manière progressive, écrit Patrick Dufour, directeur général, afin de gérer au mieux ces fermetures vis-à-vis de nos clients et de réaliser sereinement les mobilités des salariés. » Sont visés : Plérin, Saint-Quay-Portrieux, Perros-Guirec (Côtes-d'Armor), Plouescat, Plouarzel, Sainte-Marine (Finistère) et Granville (Manche). Pourquoi ces points de vente ? « Ce sont ceux dont la dimension, le nombre de clients et la rentabilité sont les plus faibles. Ceux qui posent le plus de difficultés en termes d'organisation », explique Patrick Dufour.
Le Crédit Maritime Bretagne-Normandie navigue dans un « contexte financier et économique difficile, une concurrence exacerbée ». Pour y faire face, un récent conseil d'administration a validé un plan de restructuration des charges. Objectif : « Diminuer de 15 % les effectifs à horizon 2013. Le plan s'appuie, pour l'essentiel, sur le non-remplacement de tout départ de salarié. Il n'y aura en conséquence aucun plan de départ organisé », précise le courrier. Un ajustement qui concerne tous les métiers.
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Le 15 octobre 2012
La Fédération des poissonniers de Bretagne organise, le 18 octobre 2012, le premier Trophée du plateau de fruits de mer breton. Les poissonniers des quatre départements sont invités à participer.
Les modalités de participation sont les suivantes : les concurrents devront présenter un plateau de fruits de mer pour quatre personnes composé de fruits de mer de saison. Le plateau devra comporter 90% de produits issus de la pêche ou de la conchyliculture de la région Bretagne. Aucune mention commerciale ne devra y figurer. Les réalisations devront être déposées au Centre de formation des apprentis de la chambre de métiers et de l'artisanat des Côtes-d'Armor, à Ploufragan. Le jury réunira huit personnes reconnues pour leurs aptitudes professionnelles. Trois trophées - d'or, d'argent et de bronze - seront remis aux vainqueurs. À ce jour, environ 300 poissonneries sont recensées en Bretagne, dont 28% exercent une activité de vente sur les marchés et/ou ambulant. 39,5% de ces entreprises sont situées dans le Finistère, 27% dans le Morbihan, 19% dans les Côtes-d'Armor et 14% en Ille-et-Vilaine. Elles représentent un total de près de 1.200emplois. L'âge moyen des chefs d'entreprise est de 47 ans et trois mois. En Bretagne, on compte ainsi une poissonnerie pour 10.000 habitants en moyenne.
Le détail du 1e Trophée de plateau des fruits de mer bretons le 18 octobre 2012
La première édition du Trophée de plateau de fruits de mer breton se déroulera le 18 octobre 2012 à Ploufragan.
Pourquoi un trophée de plateau de fruits de mer breton ?
Les raisons qui conduisent la profession à mettre en place le trophée breton des produits de la mer s’inscrivent dans la logique de la mise en place de la charte qualité poissonnerie dont l’objectif est de promouvoir les produits de la mer issus de nos côtes.
Ce trophée qui se déroulera chaque année en automne se donne pour objectifs :
La promotion des savoirs- faire des entreprises de poissonneries,
La promotion des produits de la mer d’origine régionale,
La volonté de renforcer les relations et le dialogue avec les professionnels amont de la mer,
La volonté de promouvoir auprès des consommateurs produits de la mer d’origine régionale,
La volonté de promouvoir les relations entre les membres de la filière.
Présentation du trophée du plateau de fruits de mer breton
Départements concernés : Côtes d’Armor, Finistère, Ille et Vilaine, Morbihan.
Date et lieu du concours : Le jury délibérera le 18 Octobre à partir de 16 heures  au Centre de formation des Apprentis de k Chambre de Métiers et de l’Artisanat des Côtes d’Armor, le Tertre de la Motte, 22440 Ploufragan
Entreprises concernées : Artisans Poissonniers  aux codes APE suivants : 4723 Z et 4781 Z 4638 A) et leurs ayant droits des départements 22, 29, 35, 56
Contenu du concours : Les concurrents devront présenter un plateau de fruits de mer pour 4 personnes composé de fruits de mer de saisons. Le plateau devra compter obligatoirement 90% de produits issus  de la pêche ou de  la conchyliculture  de la région Bretagne.
Le plateau  ne devra comporter aucune mention commerciale.
Le candidat devra fournir selon le document, la liste de l’origine des produits composant le plateau de fruits de mer. Le non-respect est considéré comme un facteur éliminatoire.
Lieux de dépôt des plateaux de fruits de mer : Centre de formation des Apprentis de k Chambre de Métiers et de l’Artisanat des Côtes d’Armor, le Tertre de la Motte, 22440 Ploufragan.
Composition du jury : Le jury est constitué sous la responsabilité de la Fédération Régionale de la Poissonnerie de Bretagne. Il devra être majoritairement constitué de professionnels. Le jury sera composé de 8 personnes maximum reconnues pour leurs aptitudes professionnelles. Il examinera l'ensemble des produits des concurrents.
Les critères de jugement des plateaux de fruits de mer  :
Critère n° 1 : Présentation et aspect du plateau : 40/100
Critère n° 2 : Aspect des produits crus à leur ouverture : 15/100
Critère n° 3 : Aspect des produits cuits après ouverture : 15/100
Critère n° 4 : Dégustation des produits : 30/100
Préalablement au jugement des critères ci-dessus, le jury examinera les critères éliminatoires à savoir, produit hors taille, non-présentation du plateau de façon anonyme, non-respect de la traçabilité.
Pour toutes informations, cliquer Ici
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Le président des ostréiculteurs, de retour d'une mission au Japon, estime que les huîtres nipponnes pourraient de nouveau aider la France.
Une carte du Japon dépliée devant lui, Olivier Laban montre les deux grandes régions ostréicoles du Japon, la préfecture de Miyagi à l'est (et la ville de Sendai), en partie dévastée l'an dernier par le tsunami, et celle d'Hiroshima, tout à l'ouest, toujours marquée par le souvenir de la bombe atomique, où il vient de passer onze jours.
Le président des ostréiculteurs du bassin d'Arcachon participait à une mission d'échanges et d'entraide entre les pêcheurs et les ostréiculteurs des deux pays, autour de conférences, ateliers et visites sur le terrain.
Un premier sauvetage
Olivier Laban a notamment séjourné chez Satoru Urabe, ostréiculteur dans la région d'Hiroshima, et propriétaire de deux usines de transformation de l'huître que les Japonais achètent surtout décoquillées. Il a ramené quelques souvenirs comme des sucettes d'huîtres (le mollusque empalé au bout d'un bâtonnet, dans un sachet sous vide) et deux livres écrits par son hôte, dont « Des huîtres japonaises au secours de la France », où figure même une photo d'Alain Descot, ostréiculteur à La Teste-de-Buch.
Olivier Laban est très attaché au souvenir de cette opération Resur dans les années 70, où des ostréiculteurs français sont allés chercher des huîtres au Japon, dans la région de Miyagi, pour remplacer la portugaise en fin de vie, et sauver ainsi leurs productions.
Le Dr Koike retracera d'ailleurs cette épopée au cours du 1er Mondial de l'huître, organisé du 28 au 30 novembre prochain, sur le bassin d'Arcachon.
L'an dernier, Olivier Laban avait prévu de revenir à Sendai pour lancer une nouvelle opération Resur, afin d'enrayer la baisse du naissain et la surmortalité des huîtres, deux phénomènes qui n'affectent pas les huîtres japonaises. Le tsunami l'en a empêché. Au cours du Mondial de l'huître, toujours, un autre Japonais, le Dr Tetsuo Seki, évoquera les épizooties dans le monde et la prévention des maladies.
Deuxième génération
Cette année, la mission initiée par la Société franco-japonaise d'océanographie (SFJO) a convaincu Olivier Laban de relancer ce projet de « ramener des souches du Japon pour améliorer la production en France », mais cette fois-ci avec des huîtres d'Hiroshima.....
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20 ans du réseau Natura 2000 : 10 lauréats pour les Grands Prix 2012
Dont 3 projets en lien avec la mer
Prix spécial du jury
Syndicat mixte du grand site Gavres-Quiberon (Bretagne)
Préservation et réhabilitation du site d’échouement du TK Bremen (page 43)
Mise en cohérence des politiques publiques
Syndicat mixte des étangs littoraux, Siel (Languedoc-Roussillon)
Mise en oeuvre et animation d’un schéma d’intervention foncière sur les communes des sites Natura 2000 Étangs palavasiens et Étang de l’Estagnol (page 44)
Services de l’État
Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement de Basse-Normandie
Film documentaire Natura 2000 : quand biodiversité rime avec démarche partagée (page 25)
Pour en savoir plus, télécharger le document Grands Prix Natura 2012
Natura 2000 en quelques chiffres
Le réseau français de sites Natura 2000 compte 1 753 sites et couvre désormais 6,9 millions d’hectares terrestres, soit 12,5 % du territoire métropolitain et 4 millions d’hectares marins. 1369 sites d'intérêt communautaire sont proposés au titre de la directive habitats, faune et flore, soit 4,6 millions d’hectares terrestres et 2,7 millions d’hectares marins. 384 zones de protection spéciales (ZPS) au titre de la directive oiseaux représentent 4,3 millions d’hectares terrestres et 3,4 millions d’hectares marins.
Des plans de gestion (document d’objectifs) sont actuellement opérationnels sur plus de 1 160 sites ou en cours de concertation sur plus de 400 sites, avec une implication forte des collectivités (75 % des nouveaux comités de pilotage bénéficient d’une présidence assurée par des élus, et 58 % des documents d’objectifs sont portés par des collectivités).
Plus de 2 100 contrats Natura 2000 financés par le ministère du Développement durable et l’Europe ont été signés depuis 2002 (605 sur le plan de développement rural national 2002-2006 et plus de 1 500 depuis 2007) avec les différents acteurs locaux (collectivités territoriales, agriculteurs, forestiers…).
Par ailleurs, plus de 10 % des terrains agricoles en sites Natura 2000 ont fait l'objet de mesures agro-environnementales territorialisées dédiées à la gestion des sites.
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Le 13 octobre 2012  La mer, les coquillages et les hommes (Développement durable)

Marion, apprentie conchylicultrice, nous parle de sa passion pour l'élevage des coquillages et de sa formation au lycée maritime Paul Bousquet à Sète.
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Campagne Nationale Huitres 2012
Le Comité National de la Conchyliculture lance une nouvelle campagne de communication des huitres pour 2012.
"Les huîtres naturellement inimitables"
Celle-ci se déroulera du 15 octobre au 30 décembre 2012 et comprend :
- une campagne TV sur France Télévision et la TNT du 15 au 28 octobre, du 5 au 11 novembre, du 19 au 25 novembre et du 3 au 30 décembre 2012.
- une campagne radio sur France Inter du 17 au 30 décembre 2012.
- une campagne internet du 19 novembre au 30 décembre 2012 sur les sites Doctissimo, Pluzz (France Télévision) et Canal+.
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Avec le CRC Poitou-Charentes, passez des annonces "gratuites" Le Comité Régional de la Conchyliculture Poitou-Charentes propose une nouveau service sur son site Web  : Annonces gratuites.... Des annonces regroupées en 4 rubriques :
  • Coquillages (huîtres, moules, palourdes,...)
  • Emplois (offre et demande d'emploi), 
  • Divers (matériel, établissement,...)
  • Offres / demandes commerciales dans un espace sécurisé pour les adhérents CRCPC
Cliquer Ici pour en savoir plus....
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Zones humides et tourisme
Onzième rencontre du Conseil des Marais
Zones humides et tourisme
Bordeaux / Hémicycle du Conseil régional d’Aquitaine
19 octobre 2012
L’intérêt croissant pour le développement du tourisme durable à l’échelle mondiale a été souligné par l’élaboration récente, dans le cadre de la Convention sur la Diversité Biologique, des « Lignes Directrices Internationales » pour les activités relatives au développement touristique durable. 
L’activité touristique est génératrice de richesses (12 % du PIB mondial, 8 % de l’emploi mondial) mais elle peut aussi être à l’origine de grands déséquilibres économiques et d’impacts sociétaux et environnementaux inquiétants.
Le Conseil régional d’Aquitaine, associé au Forum des Marais Atlantiques dans l’organisation de ce 11ème Conseil des Marais, vous propose de partager l’expérience acquise par des gestionnaires, des propriétaires et usagers d’espaces naturels pour concilier l’activité touristique et la préservation des zones humides.
Cette rencontre sera aussi l’occasion de débattre des perspectives d’amélioration de cette offre touristique dans le respect des populations locales, de l’équilibre des écosystèmes et de l’utilisation rationnelle des zones humides.
Pour plus d’informations et programme : Forum des Marais Atlantiques
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La Baule * Presqu'île de Guérande : Saveurs d'Octobre
1 au 31 octobre 2012
Un nombre important d'animations mettent en valeur les richesses de la mer (poisson, moule, huître, sel...) de la presqu'île guérandaise et de ses ports...
 Pour connaitre le programme complet, cliquer Mairie de La Turballe
Extraits choisis....
Samedi 27 et dimanche 28 octobre
Pénestin : Les mouclades d’automne
Week-end de festivités à Pénestin : Marché Délice, exposition « Couleurs Gourmandes » des peintures de Corinne Poplimont et Maguy Bourzeix, ateliers peinture ou oenologique, animations musicales et gourmandes, démonstrations de cuisine, découverte des champignons, pêche à pied, chapitre annuel de la Confrérie des Bouchoteurs de Pénestin…
Les animations sont gratuites et se déroulent à la salle des fêtes de Pénestin, rue du Calvaire, sauf indication contraire.
Samedi 27 octobre
Récolte d’automne
• 9 h 30 • Durée 1 h 30
Partez à la pêche à pied en compagnie du CPIE Loire-Océane ou préférez la découverte des champignons. Dans les deux cas, munissez-vous de bottes et d’un panier ! RDV Salle des fêtes
Un homme, un chef, un produit
• 16 h15 • Durée 1 h30
Le rendez-vous incontournable des passionnés de cuisine délocalisé pour l’occasion à Pénestin. Démonstrations et astuces culinaires dévoilés par des chefs du Site Remarquable du Goût des marais salants de Guérande.
Concours culinaire de Moules de bouchot
• 17 h 30 • Durée 1 h 30
Orchestré par la Confrérie des Bouchoteurs, ce concours vise à sublimer la savoureuse coquille bleue. Quelle recette originale réveillera cette année les papilles gustatives du jury ?
Renseignements et Inscription préalable en mairie - Tél. 02 23 100 300.
Dimanche 28 octobre
Assérac – Pointe de Pen Be
Une femme, un métier, une passion
• 9 h • Durée 1 h 30
RDV avec Brigitte Métayer qui vous fera partager son métier, sa passion : mytilicultrice. Visite guidée (dans le cadre de l’association pénestinoise Mer et Nature) des bouchots à marée basse. Vous découvrirez les activités « coquillages » de notre région : pêche à pied, élevage d’huîtres, de moules, de palourdes.
Sur réservation au 06 08 52 53 50. RDV sur le parking 50 m à gauche après le restaurant « La ferme marine ». Bottes indispensables -Jumelles conseillées - Tarif : Adulte 4 € - Enfant (6 à 14 ans) 2,5 €.
Mesquer - Mouillage de Lanséria
La pêche aux saveurs
Au son de l’orgue de barbarie, coquillages et crustacés seront de la fête pour cette 5ème édition de la Pêche aux Saveurs. Au menu : Pêche à pied
• 10 h 30 • Durée 1 h 30
Pêche aux algues et coquillages de l’estran en compagnie du CPIE Loire Océane du Pouliguen suivie d’un atelier cuisine d’algues au retour de pêche. Sur inscription.
Cuisine et dégustation de coquillages
• A partir de 12 h
Démonstration de cuisine et dégustation de coquillages avec l’Association Cuisine loisirs. « Quels vins servir avec des Coquillages ? » proposé par la Cave Saint Michel de Guérande.
Jeux et ateliers seront également de la fête: atelier vannerie et panier de pêche, pesée de paniers, concours de chateaux de sable en famille... Renseignements : Office de Tourisme Mesquer-Quimiac
Tél. 02 40 42 64 37. Gratuit.
Dimanche 28 octobre
La Turballe
Laissez-vous conter... La Turballe
• 11 h • Durée 1 h 30
Circuit découverte « Comme des sardines en boîtes » de l’histoire de la ville de La Turballe et de ses conserveries.
RDV devant l’Office de Tourisme. Réservation au Musée « La Maison de la Pêche » - Tél. 02 40 11 71 31. Tarif : Adulte 4, 5 € - Enfant gratuit.
La Turballe
Visite du sardinier Au gré des vents
• 14 h • Durée 1 h
Ce bateau de 24 tonneaux a pratiqué la pêche jusqu’en 1992. Sauvé de la destruction par quelques passionnés, restauré et conservé à flot, embarquez à son bord, pour y découvrir les outils et techniques de pêche, le travail des marins à bord. La visite se fait à quai.
RDV au bateau (2e ponton Pêche). Réservation au Musée « La Maison de la Pêche » - Tél. 02 40 11 71 31. Tarif : Adulte 4, 5 € - Enfant 3, 5 €
Guérande
Laissez-vous conter...
Guérande au temps des Ducs
• 15 h • Durée 2 h
Cette visite théâtralisée vous emmène vers d’autres temps et d’autres lieux. De la porte Saint-Michel à la Collégiale, des personnages historiques croisent votre chemin et vous révèlent la véritable histoire de Guérande au temps des ducs de Bretagne. La visite se terminera par une dégustation de taillis aux épices accompagné de vin d’Hypocras.
RDV et réservation : Office de Tourisme de Guérande - Tél. 0 820 150 044.
Tarif : Adulte 3 € - Enfant (6 à12 ans) 1 €
Dimanche 28 octobre
Mesquer - Salorge de Rostu
Un homme, un métier, une passion
• 15 h 30 • Durée 1 h 30
RDV avec Nicolas Arnould qui vous fera partager son métier, sa passion : Paludier, dans le bassin du Mès. Visite guidée de sa saline et de la salorge de Rostu.
Réservation à l’Office de Tourisme de Mesquer-Quimiac - Tél. 02 40 42 64 37.
Tarif : Adulte 4 € - Enfant (6 à 15 ans) 2 €
Lundi 29 octobre
Haut Pénestin
A la rencontre des paysans de la mer
• 18 h • Durée 1 h 30
Brigitte Métayer, de l’association Mer et nature anime une conférence (suivie d’une dégustation) au cours de laquelle elle présentera la vie de l’estran, le travail des mytiliculteurs et des ostréiculteurs et donnera également des informations sur la pêche à pied.
RDV Café librairie « Le bateau Livre ». Réservation au 06 08 52 53 50
Gratuit
Mardi 30 octobre
Mesquer - Kercabellec
Un homme, un métier, une passion
• 10 h 30 • Durée 1 h
RDV avec Jean-Luc Retailleau qui vous fera partager son métier, sa passion : Conchyliculteur dans le traict de Mesquer. Visite de son exploitation : découverte des métiers d’ostréiculteur et de mytiliculteur, suivie d’une dégustation de 6 huîtres et d’un verre de muscadet.
Réservation à l’Office de Tourisme de Mesquer-Quimiac - Tél. 02 40 42 64 37.
Tarif : 7 €.
Mercredi 31 octobre
La Turballe - Musée « La Maison de la pêche »
Atelier éducatif « Techniques de pêche »
• 17 h • Durée 1 h
Chaluts, hameçons, casiers… quels sont les outils utilisés par les marins pêcheurs ? les différentes espèces capturées par les marins de La Turballe ?
Réservé aux enfants de 6 à 12 ans. Renseignements et réservation:
Musée « La Maison de la Pêche » - Tél. 02 40 11 71 31.
Tarif : Enfant 3,50 €
La Turballe
Film : Le poisson, de la mer à l’assiette
• 18 h 30 • Durée 2 h
La soirée débutera par la projection d’un film « Le poisson, de la mer à l’assiette » et sera suivi d’un échange avec des professionnels de la mer.
Le poisson, de la mer à l'assiette est un film de mise en valeur de la filière halieutique. Il comporte des séquences de pêche en mer de différentes flottilles Turballaises qui ne peuvent être montrées en direct au public. En HD d'une durée approximative d'une heure, il a été commandité par l'office de tourisme auprès d'une société de production.
Ce film montrera pêche pélagique en boeuf, pêche à la palangre, pêche au chalut de fond.
Ensuite, le circuit du poisson conduira les spectateurs à la vente à la criée jusqu'au mareyage et expédition.
Ce film se terminera par la proposition du poisson par des restaurateurs de La Turballe.
Après la projection, un échange avec les pêcheurs et une dégustation de préparations locales clôturera la soirée.
Une dégustation de spécialités turballaise clôturera cette rencontre.
Renseignements et réservation au Musée « La Maison de la Pêche »
Tél. 02 40 11 71 31. Lieu à préciser. Gratuit.
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La science au cœur de la société
Les conférences grand public du Centre Ifremer Bretagne
Conférences Centre Ifremer Brest Plouzané
Salle de conférences Lucien Laubier (216 places)
1625 route de Sainte-Anne, 29 280 Plouzané
Chaque année, le Centre Ifremer Bretagne organise d’octobre à juin, un cycle de conférences destinées au grand public et qui attirent également de nombreux étudiants en sciences marines. Le thème retenu pour ce cycle, qui débutera le 17 octobre prochain, est « la science au cœur de la société ».
Le public pourra découvrir et approfondir ses connaissances sur de nombreux sujets liés aux activités de l’Ifremer et au cœur des préoccupations sociétales : les microalgues : ennemies ou ennemies ?, l’huître face au climat, les marées vertes en Bretagne, les nouveaux enjeux des ressources minérales marines profondes ou encore la compréhension des séismes et tsunamis… A l’issue des présentations, le public est invité à échanger et à débattre avec le conférencier.
 > Les conférences ont lieu un mercredi par mois à 15h30 (durée : environ 1h).
Entrée libre et gratuite
> Adresse : Centre Ifremer Bretagne - salle de conférences Lucien Laubier (216 places)
1625 route de Sainte-Anne, 29 280 Plouzané
> Les conférences sont filmées et mises en ligne sur la web TV de l’Ifremer
Pour toutes informations, cliquer Ifremer
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Le 12 octobre 2012
Pour Joël Gicquel, conchyliculteur et mytiliculteur au sillon de Talbert, et ses associés, Philippe et Vincent Le Moullec, chaque grande marée est un moment important dans la mesure où ils peuvent venir travailler sur les bouchots situés au large du sillon de Talbert.
3 à 5 kg de moules par poteau au lieu de 30
Les moules, qui grandissent au large, bénéficient d'un espace naturel pour grandir mais, et ce n'est pas la première fois, la récolte a été gravement endommagée par les bans de daurades qui ont dévoré les moules en grande quantité. «C'est encore pire cette année», affirme Joël Gicquel. Cette fois, plus de la moitié de la production a disparu, les daurades ont arraché les filets et il ne reste quasiment rien sur les piquets. En effet, sur 30 kg de moules que devrait produire un poteau, 3 à 5 kg sont récupérés seulement. Le réchauffement climatique est-il responsable de cette situation? La question est posée et le mytiliculteur est inquiet. «L'année est catastrophique, le début de l'été trop froid n'a pas permis aux moules de grossir correctement, faute de nourriture suffisante, et voilà à présent que la récolte que nous aurions dû faire lors de la marée d'équinoxe est ravagée par les daurades. Heureusement que nous avons une activité diversifiée, avec les huîtres, mais là aussi nous devons faire face à la mortalité des juvéniles et subir une forte baisse de production.»
Des laminaires envahissantes....
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Politique Maritime Intégrée (PMI)
Les 5 priorités de l'Europe : les énergies marines renouvelables, l'aquaculture, la biotechnologie, l'exploitation des ressources du sous-sol et le tourisme côtier
Les ministres européens en charge des questions maritimes, réunis à Limassol à l'initiative de la présidence chypriote de l'Union européenne, ont adopté une déclaration commune sur la politique maritime intégrée. ils ont décidé de donner un nouvel élan à l'ambition maritime européenne, dans la suite du Livre Bleu de 2007 qui fixait les grands contours des politiques maritimes pouvant être coordonnées au niveau européen. Cette nouvelle déclaration fixe cinq secteurs prioritaires de travail pour l'action à venir : les énergies marines renouvelables, l'aquaculture, la biotechnologie, l'exploitation des ressources du sous-sol et le tourisme côtier.
Une nouvelle donne saluée par le ministre Frédéric Cuvillier, qui souligne qu' « il faut libérer le potentiel économique de nos mers, littoraux et territoires d'outre-mer. La France plaide pour une croissance bleue, créatrice de richesses durables, autour de la construction navale, du transport maritime, de la recherche, des énergies marines renouvelables, de la pêche durable et des ports, en promouvant l'enseignement et la formation aux métiers de la mer ». 
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Comment concilier 2 priorités européennes qui s'opposent en France : aquaculture et tourisme côtier !!!
L'association Difenn (défense du Fret et de ses environs) créée le 26 juillet de cette année pour défendre l'espace maritime, veut empêcher l'extension du parc à huîtres à Rostellec et la création de trois parcs de captage au Zorn d'une surface de 7 167 m 2 sur la commune du Fret. Des courriers ont été envoyés à différents organismes (mairie, DDTM (Direction départementale des territoires de la mer)...), des tracts et des pétitions distribués. Michel Diverrès, ostréiculteur, sera présent avec un représentant de la DDTM et le maire, Daniel Moysan, sur le site le 19 octobre. Les adhérents préparent une motion avant cette rencontre. Ils se sont rencontrés vendredi soir pour échanger les actions à venir.
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L'association Difenn (défense des intérêts en breton) a vu le jour le 28 juillet dernier. Son objectif : défendre la qualité de vie dans les secteurs du Fret, du Zorn, de Rostellec, de Saint-Driec, de Saint-Fiacre et de ses environs.
1.100 signatures
Forte de 110 adhérents, elle a lancé une pétition contre l'implantation de parcs à huîtres à Rostellec et au Fret. Près de 1.100signatures ont été collectées à ce jour. Ce projet contre l'implantation de parcs à huîtres est le premier combat de l'association, qui entend mener d'autres actions : intervention auprès des autorités compétentes pour provoquer ou suggérer les mesures susceptibles d'assurer la propreté, la sécurité et le bien-être des résidants, ainsi que la sauvegarde et l'amélioration de l'environnement, du cadre de vie, de la nature et du littoral; opposition à toute dégradation du site, notamment à l'octroi de permis de construire ou de concessions modifiant le cadre de vie et la qualité environnementale du site à toutes nuisances, pollutions ou perturbations.
Rassemblement le 19 octobre
Vendredi soir, une réunion a été organisée à la Maison Ursule, au Fret en présence d'une trentaine de membres. Dans un premier temps, la présidente a énuméré les actions entreprises par le bureau, dont l'envoi de courriers et de dossiers aux différents organismes: Direction départementale des territoires maritimes (DDTM), préfecture du Finistère, mairie de Crozon, etc. La préparation du rassemblement prévu le 19 octobre sur la grève du Zorn était également à l'ordre du jour. Une motion est en cours de validation par les membres et son conseil d'administration avant de rencontrer les officiels. «L'association est battante. Elle bouge grâce à tous les gens intéressés et concernés par ce projet de parcs à huîtres», a précisé la présidente qui rappelle, à l'occasion, que le Zorn est un lieu de pêche remarquable avec dorades et bars qui viennent agrémenter le menu des habitants de ce quartier. Le bureaude l'association est ainsi composé : présidente, Marie-Françoise Mérour; secrétaire, Caroline Fabien; trésorière, Bénédicte Duigou.
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Le 11 octobre 2012 3e Rencontre nationale des acteurs du monde de la pêche et de l’aquaculture
10 au 12 octobre 2012
Etaples sur mer et en Baie de Somme
Le ministère de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie organise avec l’appui de l’Agence des Services et Paiement (ASP) et du groupe « Trois Estuaires de la Canche, l’Authie et de la Somme », une rencontre nationale des acteurs du monde de la pêche et de l’aquaculture qui se déroulera du 10 au 12 octobre 2012 à Etaples sur Mer et en Baie de Somme.
Cette troisième rencontre est l’occasion d’un échange entre tous les acteurs sur la mise en œuvre du fonds européen pour la pêche (FEP) et les retombées des projets qu’il a permis de financer pour les territoires depuis 2010.
Les représentants des 11 territoires impliqués viendront présenter les projets financés sur leur périmètre comme par exemple : développer des circuits courts de commercialisation, organiser une offre de pescatourisme, mettre en place un réseau de surveillance de la qualité des eaux…
Enfin, le bilan des réalisations de l’axe 4 (voir ci-dessous) du fonds ainsi que son évaluation à mi-parcours permettront de se projeter dans la programmation du fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche (FEAMP).
Télécharger Ici pour voir les projets financés
Qu’est-ce que le FEP ?
Mis en place depuis 2007, le FEP a pour but d’améliorer la compétitivité du secteur pêche et aquaculture et de conforter sa durabilité sur les plans environnemental, social et économique. Il est doté d’un budget global européen de 3,8 milliards d’euros pour la période 2007-2013, la dotation pour la France s’élevant à 216 millions d’euros.
Parmi les axes majeurs du FEP , l’axe 4 est un programme innovant lancé en 2010, chargé de financer des stratégies locales en faveur du développement durable des zones dépendantes de la pêche et de l’aquaculture.
Avec un mode de gouvernance original qui invite professionnels, élus et autres acteurs à élaborer une stratégie de développement pour leur territoire, la France a sélectionné 11 groupes répartis sur l’ensemble de la façade littorale métropolitaine.
L’axe 4 du fonds européen pour la pêche dédié au développement durable des zones côtières dépendantes de la pêche et de l’aquaculture c’est :
  • 11 territoires impliqués dans la démarche : Bassin d’Arcachon – Val de l’Eyre ; Pays d’Auray ; Groupe FEP Cornouaille ; Côte Basque – Sud Landes ; Mer et Terroirs du Cotentin et du Bessin ;Etang de Thau et sa bande côtière de Frontignan à Agde ; Pays Marennes Oléron ; Rivage méditerranéen des Pyrénées ; Trois Estuaires de la Canche, l´Authie et la Somme ; Groupe FEP Varois ; Groupe FEP Corse ; 
  • 8 régions et 13 départements partenaires ; 
  • près de 200 projets programmés pour 5,8 millions d’euros de crédits publics à ce jour ; 
  • près de 11 millions d’euros de crédits européens et nationaux disponibles ; 
Programme de la 3e rencontre nationale des acteurs du monde de pêche et de l’aquaculture du 10 au 12 octobre 2012 à Etaples sur mer et en Baie de Somme
Mercredi 10 octobre 2012 
19h : Accueil des participants au Centre Maréis (ouvert à la presse)
19h30 : Ouverture de la rencontre avec : (ouvert à la presse)
M. Gérard MONTASSINE, Président du groupe Fonds européen pour la pêche (FEP) Trois Estuaires
Mme Cécile BIGOT, directrice des pêches maritimes et de l’aquaculture au ministère de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie 
M. Jean-Claude BAHEUX, Maire d’Etaples sur Mer
20h00 : Inauguration de l’exposition photos « l’axe 4 du FEP et ses projets» (ouvert à la presse)
Attention l’ensemble de la rencontre les 11 et 12 octobre est fermée à la presse
Jeudi 11 octobre 2012
9h30 – 13h :   Forum de discussion des acteurs de l’axe 4 du FEP
Ateliers, mini-conférences et visites en simultané, au choix des participants
13h15 – 14h30 : déjeuner
-  14h30 – 18h30 : évaluation de l’axe 4 et perspectives dans le Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche (FEAMP)
-  14H30 – 15h00 : Plénière : « Les principales tendances de l’évaluation nationale de l’axe 4 » ; Présentation par le bureau d’étude en charge de l’évaluation
-  15H00 – 16h30 : Ateliers simultanés» -  17H00 – 18h30 : Table ronde : « Les enseignements de l’évaluation et les perspectives de dans le futur FEAMP », avec : 
Isabelle GARZON, Commission européenne, Chef de l’unité actions structurelles atlantiques de la DG Mare
Cécile BIGOT, directrice des pêches maritimes et de l’aquaculture au ministère de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie
Vincent LENA, Conseil Régional du Nord Pas de Calais, Conseiller régional, membre de la Commission Mer de la Région
Jean LEPETIT, Conseil Général de la Manche, Conseiller général
Goulven Brest, Président du Comité National de la Conchyliculture
Gérard ROMITI, Président du Comité National des Pêches Maritimes et Elevages Marins
Jean Michel Labrousse, Président du groupe FEP Arcachon-Val de l’Eyre
18h30 :   Conclusion des échanges par Cécile Bigot
20h30:   Dîner au Touquet
Vendredi 12 octobre 2012 : visites de terrain
9h15 – 10h30 :   Saint Valéry sur Somme - Visite commentée en bateau de la Baie de
Somme
11h00 – 12h30 :   Le Crotoy - visite du centre conchylicole et entretiens avec des pêcheurs à pied
Pour plus d'informations, cliquer Ministère de l'Ecologie
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Domestication in Finfish Aquaculture
Olsztyn (Poland)
23-25 octobre 2012
Innovations dans l'aquaculture des poissons avec une référence particulière à la reproduction. Projet financé par l'Union européenne par le Fond européen pour la pêche (FEP), qui prévoit des fonds pour l'industrie de la pêche et les communautés côtières pour les aider à s'adapter aux conditions changeantes du secteur et devenir économiquement et écologiquement durable.
Pour plus d’informations, cliquer Innovafish
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Du développement durable à la croissance verte : Quels impacts sur l’emploi, les métiers et les formations ?
Synthèse Inter Carif-Oref réalisée par le Groupe Info
Carif : Centre d’animation, de ressources et d’information sur la formation
Oref : Observatoire régionaux emploi formation
MAJ 05/09/2012
Remarque personnelle : Les professionnels de la mer, pêcheurs, conchyliculteurs et aquaculteurs, les grands oubliés des métiers et des formations de la croissance verte !!!
Notion introduite en 1987 par le rapport Brundtland de l’ONU, le développement durable s’inscrit, depuis lors, dans les politiques de développement au niveau mondial : de nouvelles façons de consommer et de produire se  sont  développées pour prendre en compte la protection de la planète.
D’un point de vue économique, pour beaucoup, le développement durable concerne des filières dont on présume qu’elles sont créatrices d’emplois nouveaux dans le domaine de la protection de l’environnement. Or, il s’avère que le développement durable n’est pas restreint à ce seul domaine.
En effet, s’il apparaît que le développement durable  va créer des emplois dans le domaine de l’environnement, il va aussi et surtout impacter d’autres secteurs ainsi que des métiers traditionnels qui vont devoir s’adapter et faire évoluer leurs compétences.
Réalisée à la demande des directeurs des Carif-Oref, cette synthèse, fruit du travail collaboratif du réseau des documentalistes, fait un état des lieux de la prise en compte du développement durable dans l’économie française en tant que facteur influençant les secteurs économiques, et avec eux, l’emploi, les métiers et la formation.
Elle s’attache tout d’abord à définir les termes récurrents liés à cette problématique.
Elle décrit ensuite l’évolution de cette prise en compte dans les politiques internationales et européennes, et sa déclinaison au niveau national, concrétisée par le Grenelle de  l’environnement.
Puis elle aborde les recommandations sur l’emploi et la formation, formulées, pour chaque filière, par les comités de filières, dans le cadre du Grenelle.
Les perspectives d’emploi présentées dans ce cadre, sont mises en regard des différents rapports publiés.
De même, les conséquences  des politiques menées en faveur de la formation et des "métiers verts" sont analysées et les réalisations en matière de formation supérieure sont décrites.
Un état des lieux de l’avancée de la prise en compte du développement durable dans les onze filières définies par le  Grenelle est réalisé, présentant également les nouvelles perspectives et orientations spécifiques.
Enfin, la synthèse est  complétée d'informations régionales, présentant les enjeux du développement durable dans les territoires.
Pour télécharger le document, cliquer Carif
En Poitou-Charentes, la croissance verte se fera sans les métiers de la mer ?
La région Poitou-Charentes tourne le dos à ses professionnels de la mer, des métiers considérés comme des sentinelles de l'environnement côtier... Pourtant, la Charente-Maritime se classe parmi les plus grands départements halieutiques de l'hexagone (dans le peloton de tête avec les départements bretons et normands) 
Catalogue de formations des métiers de la croissance verte
L'ARFTLV et l'Onisep Poitou-Charentes ont mis à jour le catalogue de formations, initiales, continues et en apprentissage, des métiers de la croissance verte.
Les secteurs concernés : Agriculture, aquaculture, sylviculture, Energies renouvelables, Gestion et traitement des déchets, Gestion et traitement de l’eau, Génie de l’environnement, Eco-construction, Management environnemental, Achats - logistique – transport – vente.
L’aquaculture n’apparaît que dans les titres, mais aucun lien avec une formation ou un établissement de formation...
Consulter le catalogue.
Pour en savoir plus sur les métiers et les formations de la croissance verte en Poitou-Charentes, cliquer Ici
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Frédéric Cuvillier a participé dimanche 7 et lundi 8 octobre à une réunion informelle des ministres européens en charge des questions maritimes, à Limassol, à l’initiative de la présidence chypriote de l’Union européenne.
Les ministres ont adopté une déclaration politique qui donne un nouvel élan à l’ambition maritime européenne. La mer est un levier de croissance et d’emploi, autour des énergies bleues, de l’aquaculture, des biotechnologies, de l’exploitation des ressources minérales et du tourisme. L'océan génère en Europe 495 milliards d'euros de richesse, et fait vivre 5,4 millions d'Européennes et d'Européens.
Pour Frédéric Cuvillier, cette démarche, qui avait été introduite dans le débat électoral par le Président de la République, marque une approche globale et intégrée, seule à même de créer de nouveaux emplois et de défendre ceux qui existent. « Il faut libérer le potentiel économique de nos mers, littoraux et territoires d’outre-mer », indique Frédéric Cuvillier, rappelant que la France possède la deuxième façade maritime mondiale. « La France plaide pour une croissance bleue, créatrice de richesses durables, autour de la construction navale (300.000 emplois), du transport maritime, de la recherche, des énergies marines renouvelables, de la pêche durable (24.000 marins embarqués) et des ports, en promouvant l’enseignement et la formation aux métiers de la mer ».
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Le 10 octobre 2012
Mardi dernier, à la récréation de 15 h, les élèves du collège Saint-Joseph de Cancale ont eu la surprise d'avoir une délégation Japonaise qui souhaitait les rencontrer.
M. Shigeatsu Hatakeyama, ostréiculteur, victime du Tsunami, accompagné par Yuko Larcher, épouse de Bertrand Larcher gérant du Breizh café, qui faisait la coordination entre les hommes de la mer, Bretons et les Japonais suite au terrible tremblement de terre.
Remercier les élèves
Il y a eu un séisme au Japon il y a quelque temps, une ancienne élève du collège Saint-Joseph, Fostine Allaume, avait organisé une vente de galettes et de crêpes dans l'établissement pour envoyer les dons au Japon, une partie de ces dons a servi à reconstruire un lycée maritime au Japon.
« M. Shigeatsu Hatakeyama vient ici pour vous remercier de ce qui a été fait là-bas », commente Marc le Saint, directeur de l'établissement. « Cette action n'est pas insignifiante, le Japon n'est pas la porte à côté. »
Jusqu'alors, les actions humanitaires, faites de temps en temps par le collège, ont eu très rarement des retours. « M. Hatakeyama a souhaité intervenir pour remercier les élèves. C'est très important et très respectueux. »
Les huîtres en commun
M. Shigeatsu Hatakeyama est ostréiculteur, mais Il est également un professeur de l'université de Kyoto, lauréat de « Héros des forets de l'ONU », spécialiste dans le domaine de la recherche de la relation entre la mer et la rivière. Afin d'honorer le geste des élèves, M. Hatakeyama a chanté en Japonais, l'histoire d'une petite plante qui poussait dans la mer et qui servait à nourrir les huîtres. « On l'appelle le plancton et, ce que nous avons en commun chez vous, dans vôtre beau pays tout comme chez nous, ce sont les huîtres », a-t-il précisé sous les applaudissements de près de 180 élèves avant de partir mercredi faire une conférence au lycée maritime de Saint-Malo (filière de Cancale) et rencontrer les producteurs.
Ce périple s'est poursuivi par une visite à la mairie du Vivier-sur-Mer pour échanger les idées sur l'écosystème de la terre et la mer avant de s'achever par un programme de visites « Mytili-Bouchots » mytiliculture dans la baie du Mont-Saint-Michel. Lire aussi : Tsunami. Shigeatsu  Hatakeyama, ostréiculteur à Kesennuma, témoigne....
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En déplacement hier sur le bassin d'Arcachon (lire ci dessous), le préfet Michel Delpuech, nouvellement en poste, a consacré la fin de journée à la rencontre des professionnels au siège du Comité régional conchylicole (CRC). Dommage que cette visite, qui fut longue à établir auprès des ostréiculteurs, survienne alors que le président, Olivier Laban, est en déplacement au Japon (il rentre aujourd'hui).
Ainsi, c'est Jean-Charles Mauviau, le directeur du CRC, qui a, aux côtés d'ostréiculteurs, accueilli le représentant de l'État à Gujan-Mestras. Après une présentation didactique et chiffrée de l'activité, il en est vite venu à parler de la mortalité. « Quelle en est la cause ? », a demandé Michel Delpuech qui, dès le départ, a confessé son ignorance en la matière.
Le Mondial de l'huître
Le préfet a ainsi été mis à jour des problèmes d'herpès virus et de bactéries vibrio existant depuis quatre ans. « Pourquoi cette date de 2008 ? », a-t-il voulu savoir. Ce à quoi Jean-Charles Mauviau a répondu en parlant de l'émergence d'un variant, venu d'ailleurs et qui, d'après l'approche épidémiologique de l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer, proviendrait d'un centre.
« Où ? » a voulu savoir le préfet. « Au centre ouest de la France… Ce qui ne change rien », a répondu le directeur du CRC. « Le virus est là, en France et dans le monde et c'est pourquoi notre président a voulu échanger et voir comment d'autres pays producteurs ayant connu des épizooties ont réagi. »
Et de présenter au préfet et au sous-préfet, Jean-Pierre Hamon, le prochain et premier Mondial de l'huître, qui se tiendra du 28 novembre au 2 décembre, autour d'une vingtaine de pays. Un «carrefour mondial » réunissant producteurs et scientifiques.
La fermeture de Smurfit
Après cela, Jean-Charles Mauviau a parlé de la « double peine » du bassin d'Arcachon depuis trois ans : la mortalité associée à l'absence de captage. L'occasion pour l'ostréicultrice Angelika Hermann de présenter à Michel Delpuech des collecteurs, afin que ce dernier visualise des fixations de bébés huîtres. « Merci de me montrer tout cela, je ne connaissais absolument pas », a-t-il dit. Ont ensuite été évoquées les solutions envisagées pour sortir de cette « ornière », dont les recherches de souches étrangères résistantes et les programmes de repeuplement des bassins naisseurs. L'objet d'ailleurs du déplacement d'Olivier Laban. « Il y a aussi la question de la qualité de l'eau », a enfin posé Jean-Charles Mauviau, en évoquant l'accident survenu cet été à l'usine Smurfit. « Si l'on en croit les pouvoirs publics tout est rentré dans l'ordre. Si on écoute radio cabanes, l'arrêt de l'activité de l'usine correspond à la reprise du naissain. »
« C'est à nous de l'imposer »
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Mardi 9 octobre, à Angers, une délégation du syndicat Jeunes agriculteurs a protesté contre la baisse des crédits à l’installation, devant la Direction départementale des territoires (DDT).
Selon le syndicat agricole, le projet de loi de finances prévoit une baisse de 30 % des crédits à l’installation en 2013. « Les JA ne cautionnent pas les soldes sur l’installation », ont écrit les agriculteurs sur une bâche.
6 000 agriculteurs par an
Pierre Bessin, directeur départemental des territoires, est venu à la rencontre des manifestants. Il dément les chiffres du syndicat : « Selon le cabinet du ministère, 294 millions d’euros seront affectés à l’installation en 2013. Cela sera suffisant pour répondre à l’objectif d’installer 6 000 agriculteurs par an. »
Des actions similaires ont eu lieu dans une quarantaine de départements en France....
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Richesses ou déchets ? Alors que des industriels convoitent le gisement d'algues vertes en baie de Lannion, l'agglo dénonce des «pressions». Et refuse d'hypothéquer le plan de lutte au nom de l'emploi.
Voir également
«Est-ce la mort du Plan algues vertes ?». Jean-Claude Lamandé, vice-président de Lannion-Trégor agglomération, ne mâche pas ses mots. La semaine dernière, au conseil communautaire, l'élu de Plestin-les-Grèves a dénoncé des «pressions» dont serait victime la collectivité.
Pointés du doigt, des industriels, empressés de vouloir transformer le fléau en filon. Également dans le collimateur, les services de l'État, suspectés de vouloir forcer la main de l'agglo (*). Pour Jean-Claude Lamandé, envisager «une filière sur un déchet» ne tient pas la route. Primo, parce que les algues vertes «ne sont pas une richesse». Secundo, parce que confier leur ramassage et leur exploitation au privé revient, «quelque part, à encourager la pollution. C'est l'éradication des algues vertes qu'on vise, non leur prolifération».
250 emplois à la clé
Un «problème majeur de déontologie» que Jean-Claude Lamandé étaye en évoquant la dangerosité de l'ulve, comparée à un «produit chimique. Tant qu'il n'y aura pas de réglementation sur letransport, le stockage et lamanipulation de ces algues, cen'est pas acceptable», estime l'élu qui rappelle que la responsabilité des maires peut être engagée en cas de pépin.
Et ce ne sont pas «les 150 emplois» promis au printemps dernier «par un groupe européenqui ne nous a pas dit son nom (il recherche 70.000 tonnes annuelles pour pouvoir produire un emballage, ndlr) qui vont changer la donne», précise Jean-Claude Lamandé. Lequel n'est pas davantage séduit par le projet d'Ulvans, groupement qui associe l'entreprise Olmix (56) et la Sica de Saint-Pol-de-Léon (29). Un projet qui vise à extraire des molécules stimulant les défenses des plantes ainsi que des protéines très nutritives pour les poissons.
Avec ces protéines, «on pourra nourrir des poissons en Asie», s'enthousiasme Hervé Balusson, P-DG d'Olmix. À la clé, une centaine d'emplois, à Plouénan (29).
«C'est un comble ! Plus on sera pollué et plus on créera de l'emploi, c'est ça ?», s'étrangle René Ropartz, maire de Saint-Michel-en-Grève, qui renvoie au préjudice subi par l'industrie touristique. «On ne demande d'avoir accès qu'à 2.000 ou 3.000 tonnes d'algues (sur 20.000 échouées chaque année), pour valider ces technologies et faire démarrer notre usine», répond le patron d'Olmix, qui rejette tout risque sanitaire dans le process.
«Le principe de précaution ne doit pas devenir une précaution de principe», prévient Éric Perchais, chargé d'affaires d'Oseo, établissement public financier qui soutient le projet Ulvans. «Les algues ne sont pas une pollution quand elles ne sont pas encore échouées. On peut en tirer des produits qui améliorent l'environnement. Je connais Olmix depuis une douzaine d'années et c'est l'une des entreprises les plus vertes de Bretagne.»
Hervé Balusson regrette «ce dogmatisme, selon lequel on doit faire disparaître les algues. En Bretagne, on connaît les algues et on sait les valoriser. C'est une technologie qui peut s'exporter ». Et qu'il ne veut pas laisser à d'autres.
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Le coût économique des catastrophes naturelles à plus que triplé au cours des trente dernières années pour atteindre 3.500 milliards de dollars, ont évalué mercredi la Banque mondiale et le gouvernement du Japon qui ont appelé les Etats à agir.
"Nous avons besoin d'une culture de prévention", a déclaré le président de la Banque mondiale, Jim Yong Kim, cité dans un communiqué commun avec le gouvernement japonais.
Il a souligné que si "aucun pays ne peut s'isoler du risque de catastrophe naturelle, tous peuvent réduire leur vulnérabilité".
"La prévention peut s'avérer beaucoup moins coûteuse que la réponse apportée à une catastrophe naturelle", a-t-il ajouté, en marge de l'assemblée annuelle de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international, qui se tient cette semaine à Tokyo.
Au cours des dix dernières années, la Banque mondiale a financé près de 18 milliards de dollars d'activités liées à des catastrophes naturelles, qui ont permis de protéger des vies dans quelque 92 pays....
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Des chercheurs de l'Institut de Nanosciences du Conseil national des recherches (Nano-Cnr) de Lecce, en collaboration avec des collègues de l'Université de Mainz en Allemagne, ont démontré comment produire en laboratoire des microfibres de dioxyde de silicium en s'inspirant des éponges marines qui synthétisent ce matériau. Ce procédé est déjà en phase de brevetage, et pourrait devenir une véritable technologie alternative aux méthodes actuelles de production industrielle, en étant plus économique et écologique.
"La silice ou dioxyde de silicium est le minéral le plus courant dans la nature, et il est le composant principale du verre, des céramiques et de la plus grande partie des fibres optiques. Il est également utilisé dans les processus de catalyse, les dispositifs électroniques et dans beaucoup de technologies médicales", explique Dario Pisignano du Nano-Cnr qui a coordonné les chercheurs. "Dans la nature il existe différents organismes capables de synthétiser la silice : de nombreux types d'éponges de mer par exemple, utilisent une protéine, la silicatéine, pour déclencher la synthèse de la silice et en guider la croissance en une structure ordonnée qui deviendra l'échafaudage de leur squelette".
L'équipe du Nano-Cnr, qui travaille au sein des Laboratoires de 'l'université du Salento, dont font partie Alessandro Polini, Stefano Pagliara et Andrea Camposeo, a reproduit en laboratoire ce mécanisme biologique complexe. "En utilisant une variante synthétique de la silicatéine et des techniques lithographiques, nous avons orienté la croissance de la silice pour obtenir la géométrie désirée. Les microfibres artificielles obtenues sont similaires à la structure microscopique du squelette d'une éponge naturelle", poursuit le chercheur. "Des structures de ce type pourraient être intégrées comme guide optique pour la lumière dans des microdispositifs portables, les lab-on-a-chip, qui nécessitent de transporter des signaux lumineux sur des distances réduites avec une extrême précision. Nous travaillons encore sur les applications potentielles de la bio-silice synthétique afin de réaliser des couches électriquement isolées pour l'électronique".
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Dès aujourd'hui, quiconque sillonne la mer, pour des raisons professionnelles ou personnelles, pourra signaler les déversements effectués par les bateaux grâce à Argo Sentinel, une application de téléphone portable téléchargeable gratuitement chez Google Play. Cette application a été développée par le Laboratoire des signaux et images (Si-Lab) de l'Institut de science et technologies de l'information du Conseil national des recherches de Pise (Isti-Cnr).
"Grâce à cette technologie permettant de signaler les taches d'hydrocarbures, il sera plus simple et plus rapide d'en informer la capitainerie du port le plus proche", explique Massimo Martinelli de l'Isti-Cnr. "L'utilisateur de l'application a le choix entre deux boutons pour avertir de la présence d'un déversement de taille inferieure ou bien supérieure à 20 mètres. Un champ à texte permet de compléter la description par des observations. La latitude et longitude seront transmises automatiquement grâce au positionnement GPS du téléphone".
L'application est née dans le contexte du projet Argomarine, financé par l'Union Européenne pour la sauvegarde de l'écosystème marin des zones protégées, tel que le Parc National de l'Archipel Toscan et le Parc National Maritime grec de Zakhymos, coordinateurs du projet.
"Les signaux envoyés avec cette application sont transmis au Marine Information System, le centre névralgique du réseau Argomarine mis au point par l'Isti-Cnr. Les informations sont ensuite analysées et intégrées à des modèles mathématiques permettant de prévoir l'évolution de la pollution, grâce à des données météorologiques fournies par des satellites, des véhicules sous marin, des bouées et des systèmes embarqués sur bateaux. Les informations que nous recevrons contribueront ensuite à donner vie à la première carte de l'état de santé de la mer". La version Ios pour iPhone sera bientôt disponible.
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Le 9 octobre 2012
"Effet Récif artificiel" : Les cages d’élevage attirent les poissons sauvages !

En Norvège, il y a une abondance de lieu noir et de cabillaud autour des fermes de poissons, mais les pêcheurs ne sont pas autorisés à exercer leurs activités à moins de 100 m des cages d'élevage....
Les scientifiques norvégiens de Nofima et de l'Institut de recherche marine étudient comment les pêcheurs pourraient tirer profit de l’« effet récif artificiel » des cages d’élevage de saumon...
Des nasses de grandes dimensions seraient une solution....
Pour plus d’informations sur Nofima : Better utilization of wild fish around fish farms
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Professeur à l'université de Kyoto, au Japon, Shigeatsu Hatakeyama était, mercredi, à Cancale (35). Aux ostréiculteurs bretons, il a donné une surprenante recette pour lutter contre la mortalité des huîtres: planter des arbres!
Âgé de 70 ans, Shigeatsu Hatakeyama a consacré sa vie à l'ostréiculture et à étudier, avec d'autres scientifiques japonais et américains, les interactions entre la terre et la mer. Notamment quand, en 1980, le Japon a connu une baisse importante de sa production d'huîtres. À la suite de ses recherches, ce professeur au centre de pédagogie et de recherche en sciences du terrain à l'université de Kyoto a entrepris, en 1989, avec d'autres pêcheurs, de reboiser les forêts, initiative qui lui a valu une reconnaissance officielle de l'ONU. Car ses travaux ont, en effet, abouti au résultat suivant : le fer et l'acide fulvique que contient l'humus permettent à la chlorophylle de se fixer sur le phytoplancton et d'oeuvrer à la photosynthèse. Les remous des rivières et le brassage de la mer activent ensuite ce processus. Et les coquillages ont alors de quoi se nourrir. Depuis 2004, Shigeatsu Hatakeyama présente inlassablement les résultats de ses études à travers le monde. «Depuis le big-bang, le fer est présent sur terre. Mais, pour l'acide fulvique, il faut de l'humus en amont, donc des arbres», a-t-il expliqué à ses amis français.
Soigner l'environnement de la mer
Or, l'activité humaine interfère entre la forêt et la mer: barrage, eaux usées, rejets d'usines, agriculture et déforestation, contribuent à la mortalité des huîtres. Pour le professeur et ostréiculteur, «le plus important pour l'aquaculture, c'est de faire attention à l'environnement de la mer». Mais ce n'est pas que pour présenter ses travaux que Shigeatsu Hatakeyama se trouvait, mercredi dernier, à Cancale....
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Un médecin des crevettes
Tout comme son père et son grand-père, le Rochois Jean-François Le Bitoux est devenu docteur vétérinaire mais c'est auprès des crevettes d'élevage qu'il a perfectionné ses compétences à Tahiti, puis en Équateur avant de s'installer en France, à Leucate (Aude). Il a contribué à maîtriser les techniques de ponte et la prévention de maladies résultant de pollutions environnementales. Aujourd'hui, il promène un regard critique sur la gestion des élevages aquatiques intensifs tout en assurant ponctuellement des missions d'expertise de terrain en aquaculture.
Le mauvais exemple des huîtres
« Avec l'expérience, on sait maintenant gérer l'aquaculture des crevettes, neutraliser et prévenir les dérives pathologiques, entretenir les bassins et y maintenir une eau de qualité grâce à une zootechnie d'élevage adaptée aux conditions locales », précise-t-il en dénonçant les eaux glauques de certains parcs ostréicoles du littoral breton. « On y élève trop intensivement la triploïde, une huître commerciale au développement rapide, qui bouffe et défèque deux fois plus vite, nécessitant un nettoyage régulier efficace pour éviter l'accumulation des matières organiques sur le site. Cette surcharge induit une anoxie et donc une toxicité des sédiments responsable de la surmortalité des naissains et des huîtres qui vont alors devenir plus sensibles à n'importe quelle infection bactérienne ou virale » explique-t-il.
Que faire pour les algues vertes, rouges et bleues ?
Les proliférations d'algues vertes, rouges ou bleues qui interdisent les baignades en eau douce, sont elles aussi le plus souvent dues à des pollutions locales. « En Bretagne, des proliférations d'algues vertes s'accumulent dans certaines baies. Certes, l'azote a sa responsabilité. Mais il existe différentes manières écologiques d'en ralentir l'apparition : minorer l'arrivée dans les cours d'eau en reconstruisant des talus, des bocages, des bassins de rétention pour piéger les nitrates excédentaires... Mais cela risque de ne pas suffire, les déchets accumulés dans les sédiments mettront des années à être digérés par la mer. Il serait donc plus rationnel d'intervenir en hiver quand la productivité naturelle est moindre », explique-t-il.
Pas très optimiste
« Qu'il s'agisse de mortalité d'huîtres en France ou de crevettes en Nouvelle-Calédonie, ou de proliférations d'algues, cela fait plus de 30 ans que cela dure alors que la recherche française était en pointe dans ces domaines dans les années 1980. La manière dont les programmes scientifiques sont découpés et les relations entre scientifiques de laboratoire et éleveurs de terrain ne permettent pas d'être optimistes. Le fait de sélectionner génétiquement des huîtres pour les élever de manière plus intensive dans des sites de plus en plus pollués, au lieu de mieux gérer l'écosystème, me laisse pantois », conclut-il.
Un traitement contre les algues bleues ou rouges
Jean-François Le Bitoux souhaite voir utiliser en ostréiculture son expérience de la « crevetticulture ». Il continue ses recherches pour définir un traitement d'usage simple contre les algues bleues et rouges, en attendant de consigner son expérience dans un livre « car les mécanismes biochimiques qui régulent les écosystèmes sont effectivement complexes, une synthèse vétérinaire pourrait aider à y voir plus clair » rappelle-t-il. Contact au 06 98 32 90 50.
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L'installation de l'Établissement national des invalides de la Marine (Enim) dans l'agglomération faisait partie des compensations à la dissolution du 519e Régiment du train.
L'Établissement national des invalides de la Marine (Enim) dispose désormais de locaux spacieux dans l'agglomération rochelaise. Le 15 septembre, l'Enim a en effet posé ses valises dans 2000 mètres carrés de bureaux flambant neufs, dans la zone industrielle de Périgny, pour reloger son siège social. Des bureaux loués à la Semdas (Société d'économie mixte d'Aunis et Saintonge) qui les a construits sur mesure.
L'installation à La Rochelle de cette structure qui gère le régime spécial de sécurité sociale des marins et des gens de mer du commerce, de la pêche, la plaisance et des cultures marines faisait partie des compensations promises par l'État en 2008, au lendemain de l'annonce de la dissolution prochaine du 519e Régiment du train. Le président du Conseil général de Charente-Maritime, Dominique Bussereau, était alors concerné au premier chef en tant que ministre de tutelle, aux Transports.
Concrètement, les 70 salariés installés depuis un an dans des locaux provisoires, à Fétilly, ont déménagé il y a quelques jours....
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Face à la surpêche, qui met en péril les populations de poissons, des solutions sont proposées par les ONG...
Bientôt plus de poissons dans les mers mais des élevages géants pour alimenter les étals des poissonniers? Pour éviter une situation contre nature, les associations se mobilisent et proposent des solutions simples permettant de concilier respect de la biodiversité et exploitation des ressources marines.
Cinq organisations, Green Cross, Nausicaa, SeaOrbiter, Tara Expéditions et le Réseau Mondial Océan se sont ainsi réunies dans une Alliance pour les mers et les océans, créée lors du sommet des Nations unies sur le climat à Rio, en juin dernier. Dans un rapport intitulé «Quelles conditionspour faire émerger une Blue society?», elles s’interrogent sur les manières d’exploiter durablement les océans. Une nécessité, alors qu’une étude scientifique internationale vient de démontrer que les pêcheurs européens capturaient jusqu’à 28 fois leurs quotas annuels de poissons.
L’aquaculture, une alternative à risques
«L’aquaculture, censée représenter une solution alternative à l’épuisement des populations de poissons sauvages, rencontre deux limites fortes dont les effets amplifient le phénomène d’appauvrissement des océans, écrivent les associations. Elle est incapable de mettre en place des chaînes de nourrissage adéquat ni de proposer des espèces alternatives qui ne soient pas des espèces carnivores en haut de chaîne.» Sachant qu’il faut en moyenne 4 kilos de poissons sauvages pour produire un kilo de poisson d’élevage, le poids de l’aquaculture sur les ressources naturelles pourrait être insoutenable. Or, un poisson sur deux consommé dans le monde provient aujourd’hui de l’aquaculture.
Une solution pourrait cependant permettre de concilier élevage et respect des  écosystèmes. L’aquaculture multi-spécifique a prouvé son efficacité, rappelle l’Alliance pour les mers et les océans, notamment dans les rizières asiatiques. Elle consiste à élever ensemble plusieurs espèces qui interagissent positivement: des systèmes riz-poissons ont déjà fait leurs preuves et des tests mariant saumons et moules bleues sont menés au Canada.
Cabillauds, harengs et sprats, un équilibre naturel
La pêche elle-même pourrait s’inspirer du fonctionnement de la nature: en mer Baltique, cabillauds, harengs et sprats représentent la majorité des captures. «Ces trois espèces interagissent les unes par rapport aux autres, écrivent les associations. Il est donc nécessaire de préserver ce fragile équilibre, car la prolifération d’une de ces trois espèces se ferait au détriment des deux autres. D’où  l’idée d’élaborer un plan pluriannuel multi-spécifique, afin de concevoir la pêche de ces trois espèces de façon écosystémique.» Comprendre, ne pas pêcher que des cabillauds, sous peine de voir la population de harengs et de sprats dont ils se nourrissent exploser, ce qui entraînerait une forte pression sur les œufs des cabillauds, mangés par les sprats et les harengs.
Le rapport de l’Alliance pour les mers et les océans vise à «mobiliser les acteurs privés», explique Nicolas Imbert, directeur de Green Cross France. Pêcheurs et industries agro-alimentaires pourraient s’inspirer des techniques proposées. Avant qu’il ne soit trop tard pour sauver les poissons.
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Le 8 octobre 2012

Un projet d'élevage de moules de bouchots en baie de Vilaine soulève une grosse opposition sur la côte, particulièrement à Damgan. Les mytiliculteurs s'expliquaient, hier.
L'estuaire de la Vilaine est l'un des grands bassins de production de moules en Bretagne. Mais l'envasement du secteur et la crise de l'huître font que ces professionnels morbihannais cherchent de nouveaux champs d'exploitation. Ils ont déjà obtenu l'autorisation d'étendre, à la fin des années 90, leurs parcs de la baie de Kervoyal, entre Damgan, Ambon et Billiers et ils souhaitent à présent pouvoir installer quatorze hectares de bouchots sur le plateau des Mats, à deux milles (3,6 kilomètre) de la côte de Damgan. Six conchyliculteurs sont associés dans un GIE: quatre de Pénestin et deux du Tour-du-Parc. La technique d'élevage est celle des bouchots. On installe des jeunes moules sur des pieux de bois et on laisse la mer les nourrir. Les13.500 pieux prévus seront enfoncés à une profondeur de4,5 à 5 mètres et ils ne devront pas dépasser de plus de3 mètres. La zone n'a pas été choisie par hasard. On est là sur des hauts fonds où les moules seront à l'abri des roches avec un bon potentiel de nourriture.
La crainte de l'envasement
Bernard Tobie, de Pénestin, à la tête du GIE, est venu expliquer le projet, hier, à Férel, devant le Comité d'estuaire de la Vilaine. Le risque? C'est que les pieux modifient les courants et provoquent un envasement. «Il n'y en aura pas. La même crainte s'était exprimée à Kervoyal etçane s'est pas envasé», déclare Bernard Tobie. Pour l'heure, aucune étude de courantologie n'a été réalisée. L'IAV (Institution d'aménagement de la Vilaine) sera sollicitée, de son côté, pour faire tourner son modèle numérique, mis au point pour faire des prévisions de sédimentologie. Une seule autorisation est actuellement tombée. Celle de la Commission nautique locale, en juillet dernier. Les mytiliculteurs vont devoir maintenant s'engager dans l'enquête administrative, d'ici à deux mois. Suivront l'avis de la Commission des sites, l'enquête publique et l'avis de la Commission cultures marines. Ce sera alors au préfet du Morbihan de décider. Mais au-delà de cette procédure, les mytiliculteurs vont devoir rassurer les riverains. Et ce n'est pas gagné.
Une station touristique....
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Le Moule Shop propose des moules à emporter, dans l'agglomération rochelaise
L'Angleterre a son fish and chips, New York a son hot-dog, le Mexique a sa tortas, Paris a son sandwich-baguette et La Rochelle a désormais ses moules-frites. Dans plusieurs pays ou villes du monde entier, le street food - ou cuisine de rue - surfe sur ces plats devenus emblèmes nationaux depuis de nombreuses années.
Sortie des rares camions pizzas répartis de-ci de-là sur l'agglomération rochelaise, la cuisine de rue n'avait pas, jusque-là, vraiment pignon sur rue. Un manque désormais comblé par l'arrivée sur le marché d'un Moule Shop, un concept de vente ambulante de moules.
« Nous avons lancé notre commerce ambulant en juillet et nous avons passé tout l'été sur l'île de Ré, essentiellement dans des campings, où notre concept a très bien fonctionné », expliquent d'une même voix Guillaume Bouyer et Benoît Darbin, à l'initiative du projet.
Des produits frais
Un succès qui s'explique en partie par la qualité des produits proposés. « Nous n'avons pas de stock, que des produits frais. Nos moules viennent de la baie de l'Aiguillon. Nous allons les chercher tous les matins à l'arrivée de la pêche chez un producteur de Marsilly », assure Benoît Darbin.
Forts de ce succès, les deux compères ont donc décidé de poursuivre l'aventure. Grâce à leur remorque itinérante, ils sillonnent désormais l'agglomération midi et soir avec leurs recettes de moules. « Nous proposons sept recettes différentes de moules préparées, de la traditionnelle moule marinière à la moule charentaise ou espagnole. » La cuisson s'effectue dans un four à pizza. « Notre méthode permet de cuire les moules avec les ingrédients en papillote, ce qui procure au plat un goût riche en saveurs. »
Pas possible à La Rochelle
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Le concours du meilleur écailler s'est déroulé hier, à la Cité de l'huître à Marennes. Il a été remporté par Jordan Goube.
Voici leur défi : ouvrir 30 huîtres en moins de dix minutes, sans saccager le mollusque. Tandis que le commun des mortels peinerait à exhiber ces fines de claire n° 3 dans les délais, les plus experts ont le temps de déballer l'animal, de le déguster, puis de se rincer les doigts. Ainsi Jordan Goube a-t-il disposé de ces 30 huîtres en à peine 3 min 47 s.
Il fait partie des dix étudiants conviés au concours du meilleur écailler de Marennes-Oléron (1), organisé hier à la Cité de l'huître. Pour cette deuxième édition, qu'il a remportée, les jeunes concurrents représentaient cinq établissements dédiés aux produits de la mer (2).
Rungis en force
Leur menu (sans dégustation) comportait trois épreuves : un test écrit, l'ouverture d'huîtres et la réalisation d'un plateau de fruits de mer. « Ils doivent élaborer ce plateau avec une soixantaine de pièces », explique Christine Vermoeren, enseignante au lycée hôtelier de La Rochelle. « L'esthétique, la qualité de l'ouverture des produits et l'aspect pratique de la dégustation sont notés. » De l'araignée au bulot, en passant par le clam, la langoustine ou la palourde, l'ensemble doit mettre en appétit.
Toutefois, le régal des papilles attendra. Car, pour l'heure, les élèves privilégient la performance. Ce samedi après-midi, il faut donc dépoter et dépiauter. Un art dans lequel Jordan Goube, du CFA de la poissonnerie (à Rungis), est donc passé maître, puisqu'il est reparti avec la Bourriche d'or. L'argent revient à son camarade de Rungis, Romain Beneytout, tandis que le bronze est attribué à Quentin Avril, du lycée de la Mer de Bourcefranc.
Bon pour le CV
(....)
Jordan Goube, lui, tourne à 480 à l'heure....
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Le 5 octobre 2012
L'industrie européenne des algues - état actuel et perspectives
Netalgae. Séminaire sur les macro-algues
6 et 7 novembre 2012
Donostia / San Sebastian / Gipuzkoa / Pays Basque - Espagne.
Le projet Netalgae vise à créer un réseau européen des acteurs concernés par le secteur des macroalgues marines. La compilation d'informations issues de différentes régions se traduira par une étude de la politique allant jusqu’à l’éventail des pratiques existantes au sein de l'industrie des macroalgues. L'analyse des résultats permettront d'établir un modèle de bonnes pratiques et de proposer des politiques pour la pérennité et le succès commercial des ressources marines en macroalgues.
Actuellement, l'industrie européenne des algues comprend une grande variété d’entreprises répartie sur un territoire très vaste. Ce réseau va permettre d’améliorer les relations entre les entreprises tout le long de la côte atlantique depuis la Norvège jusqu’au Portugal. Le réseau va permettre également l’accès aux dernières informations concernant les meilleures pratiques dans l'industrie des macroalgues.
Ce congrès de deux jours à San Sebastien (6 et 7 Novembre 2012) aura 4 sessions thématiques et des présentations par des experts internationaux de l’industrie et de la recherche. Les séances comprennent :
  • Récolte des algues marines en Europe - les tendances actuelles et les principes d'une exploitation durable
  • Culture d'algues en Europe - vers le développement durable de l'algoculture
  • Certification biologique des algues : les réussites
  • Algues marines - marchés actuels et nouvelles applications
Pour plus d’informations et inscription, cliquer Netalgae
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Mortalités des huîtres : solutions et avenir
Conférences, exposition, découverte 
CCSTI de Lorient
19/11/2012
Mortalités des huîtres : solutions et avenir
Conférence et débat avec Jean-Pierre BAUD, biologiste de la qualité des procédés aquacoles à l'Ifremer Nantes, responsable du programme national Ifremer "Aquaculture durable" et Alain DREANO, secrétaire général de la section régionale conchylicole de Bretagne Sud.
De 18h30 à 20h dans la salle des conférences
Gratuit, entrée libre
CCSTI
1, boulevard Adolphe Pierre
56100 LORIENT
Alors ne manquez pas le 19/11/2012 "Mortalités des huîtres : solutions et avenir" à Lorient!
Dates & Lieux
Le 19/11/2012
C.C.S.T.I.
1 boulevard Adolphe Pierre
56100 Lorient - Situer sur une carte
En savoir plus sur les conférences du lundi : CCSTI Lorient
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Pour un bon état écologique du milieu marin.... Donnez votre avis jusqu'au 16 octobre 2012 !
Consultation publique sur les plans d'action pour le milieu marin pour les sous-régions marines Manche – mer du Nord, Mers celtiques et Golfe de Gascogne
La consultation publique est organisée du 16 juillet au 16 octobre 2012
Le milieu marin est un patrimoine à préserver. La directive européenne « stratégie pour le milieu marin » (2008/56/CE du 17 juin 2008) établit un cadre d'action communautaire dans le but d'atteindre le bon état écologique des eaux marines d'ici à 2020. Son objectif est ainsi de maintenir la diversité et la productivité des écosystèmes marins, ainsi que la durabilité des activités.
À ce titre, chaque État membre de l'Union européenne élabore une stratégie qui se décline en plans d'action pour le milieu marin.
Les trois premiers éléments du plan d'action pour le milieu marin sont :
  • l'évaluation initiale de l'état écologique des eaux marines et de l'impact environnemental des activités humaines sur ces eaux ;
  • la définition du bon état écologique pour ces mêmes eaux ;
  • la définition d'objectifs environnementaux et d'indicateurs associés en vue de parvenir à un bon état écologique du milieu marin.
Des projets de ces éléments ont été élaborés, au niveau national, sous l'autorité du ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie, et au niveau des sous-régions marines :
  • Manche-mer du Nord, sous l'autorité du préfet maritime de la Manche et de la mer du Nord et du préfet de la région Haute-Normandie,
  • Mers Celtiques et Golfe de Gascogne, sous l'autorité du préfet maritime de l'Atlantique et du préfet de la région Pays de la Loire, après une phase d'association des acteurs du monde maritime et littoral.
Participez à la consultation publique en répondant au questionnaire en ligne jusqu'au 16 octobre 2012, cliquer bretagne.pref.gouv.fr
Les résumés des documents produits, accompagnés d'un questionnaire en ligne, sont consultables sur le site Internet du ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie, à l'adresse suivante : Consultations publiques
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Le 4 octobre 2012
Oceana contre le chalut et la drague dans toutes les aires marines protégées
L’ONGE étatsunienne Oceana, s’est dit « ulcérée » quand elle a appris que le gouvernement danois avait approuvé l’utilisation de la drague dans la pêcherie de moule à l’intérieur de deux sites Natura 2000.
Oceana recommande au Danemark et à tous les Etats-membres de l’UE d’interdire toutes les méthodes de pêche destructrices telles que le dragage et le chalutage de fond dans toutes les aires marines protégées. D’après l’article de The Fishsite : Denmark Criticised for Allowing Dredging in Marine Protected Areas
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Aucun commentaire n'a filtré, hier, auprès des autorités, à propos du cambriolage qui a récemment visé les locaux des Affaires maritimes à Auray, situés non loin du port de Saint-Goustan. Des armes de service et des balles auraient été dérobées au cours de cette effraction. Une voiture aurait également été incendiée. Le silence du parquet serait lié au caractère «trop sensible» de l'affaire. Ces dernières semaines, de nombreux cambriolages, visant notamment les commerces, ont été constatés à Auray et dans le pays d'Auray, sans que cette série de faits et le cambriolage des Affaires maritimes ne puissent pour autant être liés. 
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Entretien avec Stéphane Angeri, PDG de Vendée-Naissain.
Votre écloserie s'agrandit-elle sérieusement ?
Oui, de manière significative. Notre PME de près de 40 salariés passe à près de 60 salariés. C'est le choix que nous avons fait. Dans le contexte de crise que traversait l'ostréiculture, soit on ne se développait plus, soit on mettait la machine en avant toute !
La réflexion avait été entamée dès 2007, mais après les crises successives, il nous a fallu, comme tout le monde, prendre du recul et comprendre ce qui nous arrivait. Mais la filière était à un tournant et nous prenons ce virage. Nous avons un véritable service de recherche et de développement pour étudier la problématique de ce virus pathogène. L'Ifremer est là, mais nous privés, aussi, nous essayons d'avoir notre approche du terrain en fonction de notre expérience, de notre proximité, de notre écoute aussi.
En chiffres, nous passons de cinq à huit nurseries et changeons de siège (en octobre), qui reste sur le polder des Champs. Nous avons produit près d'un milliard de naissains en 2012 et tablons sur 1, 2 à 1,3 milliard pour 2013.
La fronde qui a pu exister entre producteurs et écloseurs est-elle aujourd'hui éteinte ?
Effectivement, ça s'est calmé, estompée même. En 2008, le réflexe humain était de chercher des responsables sur ces surmortalités. Depuis, le captage naturel est de plus en plus aléatoire. Des années, il y en a peu, des années trop. Et donc il en meurt aussi beaucoup. Aujourd'hui, c'est toujours la course effrénée aux collecteurs, mais plus on en met, plus ça meurt. Le système est vicieux. Car ces bébés huîtres qui meurent créent des foyers infectieux, entraînent d'autres mortalités, touchant d'autres animaux, notamment les juvéniles, avec, cette année, une recrudescence de mortalités sur les adultes. Ça, ça fait très mal !
La profession doit aussi évoluer vers de nouvelles techniques pour enregistrer moins de mortalités. Mais je peux dire qu'aujourd'hui, on compte énormément sur les écloseries et si nous n'avions pas été là, là il y aurait eu un séisme !
Poursuivez-vous vos recherches contre le virus qui décime les huîtres ?
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La sélection d'une souche résistante fait-elle, elle aussi, toujours l'objet de recherches ?
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Depuis le mois de juin, ce sont pas moins de 5 tonnes d’huîtres qui ont été volées dans les parcs de l’étang de Thau. 
La profession a demandé un renforcement des patrouilles de gendarmerie.
A cause de la raréfaction de ce coquillage (frappé de plein fouet par l’herpès-virus), les prix des huîtres ne cessent de monter.
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Avec plus de 5500 Kilomètres de côtes, le secteur des pêches maritimes et de l’aquaculture est essentiel dans la vie et l’alimentation des français, nous dit le Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie. Le chiffre d’affaire du secteur était d’un milliard d’euros en 2010....
L’Atlantique Nord-Est
Le problème c’est qu’elle sert aussi de référence obligatoire pour la traçabilité des produits et qu’elle ne permet pas de valoriser le « territoire » des productions. Les captures totales de 2010 (fraîches, congelées et transformées) ont représenté 440.000 tonnes. L’aquaculture, avec le secteur traditionnel de la conchyliculture représentait 236.000 tonnes la même année. La consommation moyenne globale des produits de la mer par habitant en France, en constante augmentation, atteignait 36 kilos en 2010. Il suffit donc de multiplier cette consommation « per capita » par le nombre d’habitants théorique en France pour se rendre compte de l’importance des flux d’importation des produits de la mer chaque année. Les flottes de camions concernées par la pêche maritime européenne et française pourraient donner une idée de ces flux commerciaux.
Pour en savoir plus cliquer sur le lien en surbrillance.
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La Politique Commune de la Pêche nous mène tout droit vers ce modèle d'aquaculture. Avec une production de 44.000 tonnes de saumon chaque année, Novasea se classe parmi les sociétés aquacoles de taille moyenne en Norvège !!!
La Norvège est le deuxième exportateur mondial de produits de la mer après la Chine. Ses deux marchés principaux sont la Russie et la France. Visite en amont de la filière boulonnaise dans la région de Helgeland où l'aquaculture est reine et les ressources en produits de la mer encore abondantes.
Un drapeau flotte au-dessus du port. « Le saumon est important pour Lovund », proclame-t-il. Effectivement, sans l'élevage de ce pays, cette île de 440 habitants située au large des côtes de Norvège, juste au-dessous du cercle polaire arctique, ne connaîtrait pas une telle prospérité. «  Ici, le chômage est un mot que l'on ne connaît pas », souligne Odd Strøm, Pdg de Novasea. Cette société fête cette année ses quarante ans. En 1972, un instituteur au caractère bien trempé, Steinar Olaisen, a eu l'idée de démarrer une activité d'élevage de saumon et de persévérer malgré des débuts difficiles. Avec une timide production de 5 tonnes transportée dans des sacs en plastique par des hydravions. «  Aujourd'hui, Novasea c'est 44 000 tonnes par an, 35 fermes affiliées et 220 employés dont une centaine en mer », comptabilise Odd Strøm.
Sur l'un de ces sites, dans les eaux claires et froides d'un petit fjord de cette côte du Halligoland, une dizaine de cages flottantes sont alignées. De gros tuyaux les relient à une barge. Ils servent à envoyer la nourriture par saccades très régulières. « Le saumon fait 50 à 60 grammes quand il est mis en eau de mer, explique Kristin Ottesen, vétérinaire de la compagnie. Ils sont vaccinés avant contre les maladies communes.
Ça évite d'avoir recours par la suite à des antibiotiques. Ça fait quinze ans que je travaille et je n'ai jamais eu besoin d'en utiliser. » Reste le souci des poux de mer, ces crustacés dont il faut éviter la prolifération. Les producteurs testent une solution alternative aux produits chimiques en utilisant des poissons nettoyeurs (lire ci-contre).
Dans cette ferme aquacole qui compte une dizaine de cages, sont élevés un million de saumons. Il suffit de jeter des granulés pour en voir bondir au-dessus de la surface. Que contiennent-ils ? Le menu dépend du client. Certains veulent des saumons plus ou moins gras. Il y a 35 à 45 % de protéines de diverses sources. Mais de plus en plus d'origine végétale, indique Novasea. Ajoutons à cela 30 à 38 % de matières grasses dont la moitié en oméga 3, plus des vitamines, des minéraux et des pigments pour donner à la chair sa couleur... saumon.
Une usine d'abattage et bientôt de filetage
Quand le saumon atteint les cinq à six kilos, il est transporté jusqu'à Lovund où Novasea a installé une usine d'abattage. Elle emploie 110 personnes. Une main d'oeuvre locale pour la moitié, un petit tiers de Suédois et le reste de salariés d'origines diverses. « Nous avons deux lignes de production, explique Bjørn Roger Thomassen, directeur de l'usine. Elles peuvent traiter 150 tonnes de saumon.» Quand la barge amène le poisson des cages, il est mis dans un réservoir d'attente dans une eau à la même température que celle du fjord. «  La législation norvégienne impose que le saumon doive être tué avant d'être saigné. » Une machine placée en début de chaîne leur donne un coup sur la tête puis le poisson est vidé de son sang pendant une quarantaine de minutes. « Tout ce processus, jusqu'à la mise en boîte, prend une heure trente », précise Bjørn Roger Thomassen. Les caisses au logo de Novasea sont chargées dans les camions qui quittent la petite île par le ferry. Certains pour une très longue route jusqu'à Boulogne. Il faut compter 5000 euros pour acheminer vingt tonnes à Capécure.
Dans quelques mois, Novasea agrandira son usine de Lovung. Une unité de filetage doit en effet ouvrir en avril prochain. Les Norvégiens investissent dans la transformation du saumon. Parallèlement, à Boulogne, capitale du filetage, on voit émerger un projet de ferme aquacole. Le saumon continue d'ouvrir bien des appétits. •
La Voix Du Nord
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La Cour a rendu un rapport satisfaisant concernant la transparence financière de l'association. Reste qu'elle demande à Greenpeace de modifier l'allocation de certaines dépenses pour mieux faire ressortir la part dédiée aux campagnes.
"La Cour a constaté que [Greenpeace France] respecte globalement la réglementation qui s'applique à la construction des comptes d'emploi des ressources collectées par les organismes qui font appel à la générosité du public." Tel est le constat dressé par la Cour des comptes dans un rapport intitulé L'emploi des fonds collectés par l'association Greenpeace France, remis le 2 octobre 2012.
Le contrôle de la Cour des comptes sur Greenpeace s'exerce au titre de l'emploi des dons collectés par appel à la générosité publique au cours des exercices 2007 à 2010. Au-delà du respect global de la règlementation relative à l'usage des dons publics, le rapport pointe certaines améliorations possibles.
Des ressources en très forte hausse....
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Plus que le Plan algues vertes de cet été, ce sont les faibles pluies de l'hiver 2011 et l'ensoleillement minimum qui expliquent le faible échouage d'algues, cette année, en Bretagne.
L'État et la Région poursuivent cependant leur dialogue avec les acteurs de terrain pour finaliser le Plan algues vertes.
L'année 2012 serait l'année la plus basse en termes d'échouage d'algues vertes depuis le début des suivis en 2002. Avec environ 52.000 m³ d'algues ramassées cet été, le taux est inférieur de 40 % à la moyenne pluriannuelle, bien loin du pic de 2009. Pour le préfet de région et le vice-président de la Région Bretagne, c'est une bonne nouvelle, même si cela est dû principalement à une météo défavorable à la prolifération des algues.
Résultats contrastés dans le Finistère
En revanche, la situation est variable suivant les baies. Au nord, les baies de Lancieux, Saint-Brieuc et Saint-Michel-en-Grève ont eu une présence d'algues particulièrement faible, voire inexistante à certains endroits. Dans le Finistère, les résultats sont plus contrastés, avec des moyennes inférieures à l'est (Santec, Locquirec) mais largement supérieures aux années précédentes en baie de Douarnenez ou de La Forêt-Fouesnant.
Huit baies, huit projets à valider....
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Le 3 octobre 2012
L’univers de la mode s’infiltre partout y compris lorsqu’il s’agit de promouvoir des produits régionaux tels que des huîtres Marennes Oléron.
Un défilé se déroulera le 8 octobre à Paris
Une idée originale pour promouvoir l'huître
L’agence Gulfstream Communication a eu l’idée originale d’organiser deux défilés au cours d’une "Fashion huître" - en référence aux Fashion weeks - afin de présenter une nouvelle collection de prêt-à-porter ou de haute-couture.
L’un des deux défilés se déroulera le 8 octobre à Paris, plaque tournante de la mode. 
Les créations mises en avant ne seront donc pas le tailleur ou la robe de soirée mais bel et bien les différentes variétés d’huîtres comme les Fines de claire ou Spéciales de claire, aux côtés d’autres coquillages.
Gagnez vos places pour la première Fashion Huitre
Le 8 Octobre 2012, les Huîtres Marennes Oléron débarquent à Paris et vous invitent à la dégustation de leur nouvelle collection.
Fine de Claire, Pousse en Claire, Fine de Claire Verte et Spéciale de Claire vous attendent à bord d’une péniche au cœur de la capitale pour un véritable défilé de saveurs.
Jouez et venez découvrir les Huîtres Marennes-Oléron "clairement uniques" lors d'une dégustation !
Source : Metro France
La Fashion Week va bientôt rameuter tous les people, mannequins et créateurs à Paris. Clin d’œil au grand événement, les huîtres de Marennes-Oléron aussi montent sur les podiums pour le lancement de leur saison automne-hiver. Lundi 8 octobre, les belles...
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La profession ostréicole va mieux. En tout cas mieux que prévu. On se souvient de la première crise de surmortalités des bébés huîtres qui avait touché non seulement les 300 professionnels du littoral vendéen et ligérien (avec la plus grosse concentration autour de la baie de Bourgneuf), mais aussi tout le littoral français (et européen).
Cette première surmortalité (50 % du cheptel naissain) était survenue en 2008 et est depuis répétitive chaque été.
Mais s’il y a eu baisse de tonnage du bivalve, son prix a augmenté, assez nettement ; sans que le consommateur ne se détourne. Les aides Calamités ont également apporté une bouffée d’oxygène aux trésoreries.
Évidemment, la situation reste fragile.
(...)
Lire dans Ouest-France ce jeudi notre dossier consacré à l’ostréiculture avec notamment une interview complète de Stépjhane Angeri.
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Découverte de l'Aquaculture biologique
10 octobre 2012
RDV au Château d'Oléron à 14h
Dans le cadre du mois de la Conversion, l'IRQUA et le GAB 17 vous invitent à une visite de découverte de l'Aquaculture Biologique.
La ferme aquacole de M. et Mme Montauzier conduite en Agriculture Biologique produit des salicornes, des crevettes impériales, des palourdes et des huitres. Jérémy Billy de l'IRQUA présentera la filière ainsi que le cadre réglementaire de l'aquaculture biologique.
Source : Plein Champ
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Hier, pour la première fois, Atlanpole blue cluster organisait un forum à La Baule, en Loire-Atlantique, en collaboration avec le Pôle mer Bretagne. Des bio-ressources créatrices d'emplois.
Atlanpole, une centaine de partenaires
Atlanpole blue cluster, né en 2008 de la volonté d'Atlanpole, du Feder et de l'Etat, est un pôle de compétitivité spécialisé dans la valorisation des bio-ressources marines. Il regroupe une centaine de partenaires. Hier, pour la première fois, Atlanpole blue cluster organisait un forum à La Baule, sur le territoire de Cap Atlantique, et en collaboration avec le Pôle mer Bretagne.
148 projets en Bretagne
Ce pôle breton regroupe 335 adhérents, a labellisé 148 projets et investi 500 M€ en recherche-développement. Il a comme axe majeur la recherche biologique marine dans les secteurs de la pêche, l'aquaculture et les biotechnologies. Le pôle accompagne des projets innovants et aide à la recherche de financements, dans le respect du développement durable. Les participants à ce forum de La Baule étaient de quatre ordres : principalement des entreprises (des Pays-de-la-Loire et de Bretagne), des laboratoires de recherche, des collectivités et des organismes de formation.
Culture de spiruline
La valorisation des bio-ressources marines, notamment les micro-algues, représente une filière économique à fort potentiel. Un tiers des acteurs nationaux développant la recherche et l'exploitation des micro-algues sont implantés en Pays de la Loire (Loire-Atlantique et Vendée). L'entreprise Alpha biotech, installée depuis déjà près de 20 ans à Assérac, a été la première en France à se lancer sur ce créneau avec, dès 1996, la culture de la spiruline.
Parmi les projets locaux, il y a celui de créer une formation professionnelle dédiée aux procédés de production de micro-algues au lycée professionnel Olivier-Guichard à Guérande. Olivier Lépine, responsable d'Alpha biotech, estime qu'« on manque de gens formés à ces techniques, la production de spiruline par exemple » pour passer à une production industrielle.
Projet d'extension
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Lauréat du prix Pierre Potier 2012 dans la catégorie procédé innovant, Fermentalg a mis au point une technologie de rupture qui permet d'exploiter industriellement le potentiel des microalgues à un coût compétitif. Nutrition humaine, chimie verte et biocarburants constituent ses marchés prioritaires.
1 L'idée
Après un cursus de biologie à la faculté des sciences de Montpellier, puis une spécialisation en aquaculture marine à Sète, Pierre Calleja a dirigé, au début des années 1980, la première ferme marine créée en France sous un nom évocateur : Les Poissons du Soleil. En 1989, il devient directeur technique chez France Aquaculture, filiale de l'Ifremer, pour lancer ce concept en Turquie, en Tunisie et en Grèce. En 1992, il crée sa première société, Kurios, spécialisée dans la production concentrée de microalgues et nourritures consommables pour l'élevage larvaire de poissons marins et de crevettes. C'est dans ce contexte qu'il teste diverses technologies pour produire de la biomasse de microalgues à faibles coûts. Après avoir vendu Kurios au néerlandais Inve, il lance en 2000 avec sa cagnotte et une aide de l'Anvar (devenu Oséo), au sein de l'Ifremer de Nantes, un projet de R&D destiné à explorer une technique de production massive de microalgues. Ces travaux vont bâtir le socle technologique de Fermentalg, avec deux premiers brevets déposés en 2007.
2 Le financement
Dès sa création en 2009, la jeune société girondine lève 2,2 millions d'euros auprès d'Emertec et CEA Valorisation (devenu CEA Investissement), accompagnés par Aquitaine Création Innovation et Picoty Développement. La région Aquitaine lui donne un coup de pouce complémentaire de 500.000 euros. «  Nous n'en serions pas arrivés là sans le soutien quotidien des responsables locaux  », tient à dire PierreCalleja. Fin 2010, la start-up accueille deux nouveaux investisseurs : Demeter Partners et ACE Management, pour boucler son second tour de table à 5,3 millions d'euros. En tant que chef de file du projet d'exploitation industrielle des microalgues Eima, qui implique des industriels (Rhodia, Lactalis...) et des laboratoires (CNRS, CEA, CRITT Bio-Industries...), Fermentalg a décroché 4,1 millions d'euros d'Oséo, l'an dernier.
3 La stratégie
«  Face aux Américains et aux Asiatiques, nous sommes les seuls Européens à maîtriser cette technologie...
(...)
Fiche technique
Date de création : 2009.
Président fondateur : Pierre Calleja.
Chiffre d'affaires : 140.000 euros en 2011.
Effectif : 38 personnes.
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L’aquaculture au Canada
L'aquaculture au Canada représente maintenant environ deux milliards de dollars de l'activité économique totale, plus d'un milliard de dollars du produit intérieur brut et environ un demi-milliard de dollars en revenus du travail. 
La valeur de la production aquacole au Canada est demeurée relativement stable depuis 2005 et a enregistré une progression de l'ordre de 4,5 % en 2010, portant ainsi la valeur des extrants à 926 504 $ par rapport aux 912 983 $ enregistrés en 2006. En termes de tonnage des prises, la production du Canada n'a guère augmenté au cours de la dernière décennie....
En 2010, la Colombie-Britannique représentait près de 58 % de la valeur totale de la production, suivie du Nouveau-Brunswick (18 %) et de Terre-Neuve-et-Labrador (13 %).... Le saumon représentait, en termes de volume, la plus grande production, avec 68 % en 2010, suivi des moules (17 %), des huîtres (7 %) et de la truite (5 %).
En ce qui concerne certaines espèces de poissons, de mollusques et de crustacés marins, les opérations d’aquaculture sont bien établies sur les côtes est et ouest, tandis que l’élevage de la truite d’eau douce se fait dans presque toutes les provinces. En outre, l'aquaculture canadienne des poissons à nageoires comprend un petit nombre d'activités liées au tilapia, à l'esturgeon, au flétan et à d'autres espèces. L’envergure des opérations aquacoles varie dans le pays en fonction des espèces élevées, de l’environnement (milieu marin, eau douce) et des technologies de culture utilisées....
Points saillants dans les régions
Colombie-Britannique
Il existe actuellement, en Colombie-Britannique, des fermes d'élevage de saumon, de truite, d'huîtres creuses du Pacifique, de palourdes, de moules et de pétoncles au nord et à l'est de l’île de Vancouver (Port Hardy, Port MacNeil, Campbell River, Tofino, Baynes Sound), qui sont les principaux centres d’activités de la province. La valeur totale des poissons d'élevage produits en 2010 se chiffrait à 512 millions de dollars, le saumon comptant pour 98 % des ventes. La Colombie-Britannique exporte 70 % de sa production aquacole, principalement aux États-Unis.
Provinces atlantiques
Au Canada atlantique, l'élevage de saumon de l'Atlantique en parcs en filet est bien implanté au Nouveau-Brunswick, en Nouvelle-Écosse et à Terre-Neuve-et-Labrador. La production de saumon de l'Atlantique dans le Canada atlantique est passée de 78 tonnes en 1981 à 297 tonnes en 1986, pour atteindre 32 000 tonnes en 2010 (soit l’équivalent de 192 millions de dollars).
La culture de moules bleues, principalement à l'Île-du-Prince-Édouard, a également pris de l'ampleur au cours des 30 dernières années. En 1981, la culture de la moule était à peu près inexistante. En 1986, la production était passée à 1 800 tonnes, pour une valeur estimée à 2,7 millions de dollars, pour ensuite atteindre, en 2010, 24 000 tonnes, soit une valeur de plus de 33 millions de dollars. Terre-Neuve-et-Labrador est aussi devenue une importante région pour la production de moules et de saumons. De plus, l'élevage du saumon a connu une croissance importante à Terre–Neuve–et–Labrador au cours des cinq dernières années. En effet, la masse au débarquement est 2,5 fois plus élevée et la valeur au débarquement est 3,5 fois plus élevée.
Les provinces de l'Atlantique exportent 60 % de leur production aquacole, dont 90 % vers les États-Unis.
Nord de l’Ontario
Au Canada, la production dans les eaux intérieures compte pour environ 4 % du volume national total de l'aquaculture et représente une valeur totale de 32,6 millions de dollars. Au pays, la première entreprise privée d'aquaculture en eau douce en parcs en filet a fait ses débuts dans la baie Georgienne (Parry Sound) en 1982 et est toujours en activité. Près de 60 % de la production totale de truites arc-en-ciel provient des eaux de la baie Georgienne au large de l’île Manitoulin, en Ontario.
Autres régions
Diverses activités aquacoles sont exercées dans d'autres régions du Canada. L'aquaculture d'eau douce est d'ailleurs une composante de la structure rurale de toutes les provinces, dont les provinces des Prairies (le Manitoba, la Saskatchewan et l'Alberta), le Québec et toutes les provinces mentionnées ci-dessus. L'aquaculture est également pratiquée au Yukon...
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Maëva, Amélie, Camille, Sophie, Sandrine, Coralie, Emma, Marjorie, Julien, Dean, William sont élèves au lycée des métiers de la Mer. Tous ont la particularité de fréquenter, hors temps scolaire, l'atelier scientifique animé par Annie Carrasset et Patrice Boudey.
L'an dernier, ils ont mené une étude sur l'influence des variations du milieu sur la mortalité des huîtres du bassin d'Arcachon. Présenté lors du concours Argonautica, en mai dernier à La Rochelle, le projet des lycéens gujanais a été lauréat du jury, ce qui leur a valu d'être sélectionnés pour participer au Congrès d'altimétrie de Venise. Ce dernier s'est déroulé du 21 au 28 septembre. Dès leur retour à Gujan-Mestras, les lycéens ont bien voulu livrer leurs premières impressions. « Elles sont toutes très positives, c'est une très belle expérience que nous avons vécue là », lancent-ils de concert, en visionnant sur l'écran de la salle de cours, les nombreuses photos prises lors du séjour.
Devant 800 scientifiques
C'est dans la grande salle du Palais des congrès, qu'ils ont présenté, en anglais, les résultats de leur travail devant 800 scientifiques du monde entier. « Nous avions fait du "lobbying" pendant la pause de midi en distribuant des flyers », précise Amélie avec un brin de fierté toute légitime. « Nous avons eu de très bons échos, des retours très positifs. Les scientifiques étaient heureux de cette belle présentation faite par des jeunes lycéens », expliquent les lycéens à peine remis de leur aventure dans la Sérénissime.
« Nous avons même noué des contacts avec des gens de la Nasa et du Noaa (National Océanic and Atmosphéric Administration) », précise Julien. Si leur travail a été salué par l'ensemble des scientifiques présents, les lycéens gujanais ont aussi profité de leur séjour pour faire du tourisme et découvrir Venise. « Nous avons découvert de nombreux monuments, des musées, des églises, visité les îles, Murano et Burano, et participé à un rallye photo dans Venise. C'était magnifique ! »
La fierté du proviseur...
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Des centaines d'huîtres s'apprêtent à coloniser l'esplanade de la Croix-Montamette à Cognac. Samedi et dimanche, le conseil de quartier de Saint-Martin organise sa 62e foire dédiée au célèbre mollusque. Quatre producteurs de Charente-Maritime amèneront leurs bourriches d'huîtres pour des dégustations et de la vente.
«À l'époque, cette animation a été créée pour financer un repas gratuit pour tous les anciens du quartier, explique Albert Guet, président du conseil de quartier, aujourd'hui c'est toujours le cas, il suffit d'habiter Saint-Martin et d'être âgé de 70 ans, ou que l'un des conjoints ait 70 ans, pour être invité». Ceux qui ont longtemps vécu dans le quartier et qui ont depuis déménagé sont aussi conviés au repas, qui se tiendra le 2 décembre à La Salamandre. L'an dernier, les 3.400 euros récoltés avaient permis de régaler 170 personnes. Une brocante, ouverte aux professionnels comme aux particuliers, se tiendra les deux jours. Un concours de pétanque le samedi et des randonnées cycliste et pédestre le dimanche rythmeront également le week-end. Thierry Avinio et le groupe «Folk Danse» se chargeront de l'animation. Une quinzaine de bénévoles se relaieront à la buvette.
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Je suis tombé dessus par un peu hasard et ce fut une belle surprise : les sushi de Carrefour à BAB2  sont une tuerie ! Le chef cuisinier japonais Naoki -qui s'y connaît en sushi et autres maki- m'en avait parlé, et j'ai donc testé. Le stand Sushi Daily trône au milieu du rayon poissonnerie, à côté des fruits et légumes, et des petites mains asiatiques confectionnent les sushis devant vous, ce qui est rare dans les autres échoppes de la ville soit-disant spécialisées, où tout se fait dans l'arrière-cuisine. 
  Là, c'est super frais, et c'est vraiment très bon : la salade d'algues (certes chère, 40€ le kilo, vendue 3€) est un délice, il y a aussi de petites salades de choux, les sushi (thon, saumon), maki, et autres rouleaux californiens sont impeccables. On est loin des bouchées made in Japan tristes et sans goût que l'on peut trouver ailleurs, dans les emballages de sushis de grandes surfaces ou de restos asiatiques. Rien d'industriel, de chimique ici, et c'est ce qui fait la force de ces Sushi Daily. 
En plus, c'est simple à l'achat : on choisi sa petite boîte et on va payer à la caisse. Comme en ce moment, il n'y a pas trop de monde à Carrefour, le "service" est rapide : on attend moins que dans les fast sushi ou lorsque le livreur pointe le bout de son scoot à la maison ou au bureau...
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Spécialistes de l'eau, élus et scientifiques seront réunis dès demain pour trois jours d'échanges.
Le forum sur l'eau aura lieu à Jarnac, ville traversée par le fleuve Charente, une des ressources essentielles à la vie économique et sociale de la région.
À partir de demain et jusqu'à samedi, la Ville de Jarnac organise un forum sur l'eau, en partenariat avec l'Espace Mendès-France de Poitiers. Objectif : favoriser les échanges entre spécialistes, scientifiques et élus.
Ce forum sera l'occasion de mieux comprendre les enjeux de la répartition, de la gestion et de la distribution de l'eau dans le monde et dans le bassin-versant de la Charente. « La gestion de l'eau est une problématique locale et mondiale, appuie Jérôme Royer, maire de Jarnac. Elle va devenir un enjeu pour nos sociétés. Il s'agit d'un bien commun, mais il est inégalement réparti. » Très impliqué sur ces questions, l'édile jarnacais a notamment participé au groupe de réflexion intitulé « L'eau, bien public, bien commun, pour une gestion démocratique et durable ».
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Certaines espèces pourraient avoir perdu en 2050 un quart de leur poids moyen actuel.
Les poissons paient déjà un très lourd tribut à la surpêche. Dans de nombreuses régions des océans, les «stocks» sont surexploités depuis des décennies. Mais le réchauffement climatique dû à l'augmentation des émissions de gaz à effet de serre pourrait aussi avoir un impact sur leur développement. Des chercheurs de l'université de Vancouver (Canada) ont calculé qu'ils pourraient perdre d'ici à 2050 entre 14 % et 24 % de leur poids moyen maximum actuel. L'étude publiée en ligne le 29 septembre par la revue Nature Climate Change porte sur 600 espèces. Pour leurs calculs, ils se sont basés sur le scénario le plus pessimiste du Giec (Groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat).
«Nous avons été surpris de trouver une diminution aussi importante, confie William Cheung, qui a piloté l'étude. Les poissons marins sont généralement connus pour réagir au changement climatique en modifiant leur distribution et leur saisonnalité. Mais, visiblement, il manquait une grosse pièce au puzzle.»
L'impact du changement climatique sur les poissons est complexe. En effet, le réchauffement entraîne une augmentation de la température de la surface des océans ainsi qu'une diminution de la teneur en oxygène de l'eau de mer. Or l'élévation de la température de l'eau active le métabolisme des poissons qui, du coup, ont besoin de plus d'oxygène. Faute d'en trouver suffisamment, ils ne vont pas grossir.
Au milieu du siècle, on devrait donc trouver des poissons tropicaux vers les hautes latitudes mais ils seront moins gros que leurs congénères actuels. Ils pondront moins d'œufs, qui seront aussi plus petits, ce qui pourrait avoir des conséquences sur leur survie.
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Le 2 octobre 2012
           
L’Union européenne, chef de file d’une initiative triennale
Reconnaître le rôle de l'aquaculture dans la sécurité alimentaire
1er octobre 2012, Rome - Une grande initiative internationale a été lancée afin de mieux comprendre le rôle de l'aquaculture dans la sécurité alimentaire des pays pauvres.
Le projet, financé par l'Union européenne (UE) à hauteur d'un million d'euros, est géré par la FAO en partenariat avec une alliance mondiale de vingt organismes de développement, gouvernements et universités.
L'initiative aidera les pays à faible revenu et à déficit vivrier d'Afrique, d'Asie et d'Amérique latine à élaborer des politiques durables pour améliorer les moyens d'existence de millions de pauvres.
Rôle central
Le poisson représente la principale source de protéines pour 17 pour cent de la population mondiale - et pour près de 25 pour cent des habitants des PFRDV. Il est aussi une source importante d'acides gras oméga-3 qui contribuent au développement du cœur et du cerveau et protègent des risques de maladies cardiovasculaires. Près de 50 pour cent du poisson que nous consommons aujourd'hui est issu de l'aquaculture.
Bien que l'aquaculture soit considérée comme ayant un rôle central dans la lutte contre la faim, on ne connaît pas exactement son impact sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle et sur la réduction de la pauvreté dans les pays en développement.
Compte tenu des projections de croissance démographique, des demandes croissantes de produits de la pêche et de la production stable des pêches de capture, l'aquaculture devra être développée pour satisfaire la demande future de poisson.
Impact sur la sécurité alimentaire
Le nouveau partenariat représente les régions du monde où l'aquaculture joue un rôle majeur et contribue aux moyens de subsistance de millions de petits pêcheurs. Il comprend également des institutions clés dotées d'une vaste expertise dans la recherche, la mise en œuvre des projets de développement et la vulgarisation.
Le projet baptisé AFSPAN (Aquaculture pour la sécurité alimentaire, la réduction de la pauvreté et la nutrition) mettra au point de nouveaux moyens de mesurer la contribution de l'aquaculture grâce à de meilleurs outils et à des évaluations plus systématiques et quantitatives. Il élaborera en outre des stratégies visant à améliorer l'impact de l'aquaculture sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle et la réduction de la pauvreté.
"Le projet travaillera en étroite collaboration avec les communautés de pêcheurs et se concentrera sur la recherche sur le terrain dans de nombreux pays en développement où l'aquaculture est un secteur porteur. Il élaborera des outils et des méthodologies visant à aider les partenaires à élaborer des politiques axées sur une meilleure contribution de l'aquaculture à la sécurité alimentaire et nutritionnelle", a déclaré Rohana Subasinghe, expert de la FAO en aquaculture et coordonnateur du projet.
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Les équipes de scientifiques du centre de référence de l’huître travaillent aussi bien dans leurs laboratoires que sur le terrain, comme ici à Cricqueville-en-Bessin, en présence du professeur Michel Mathieu, de l’Université de Caen.
Spécialiste en biologie marine, Aude Jouaux, une Caennaise, s'est fixée pour mission de découvrir ce qui tue les naissains...
Dans le vaste espace qu’il occupe sur le site de la foire internationale de Caen, le Conseil régional affiche, portraits à l'appui, les noms d’une centaine de Bas-Normands qui font à ses yeux la fierté de la région. Sur la liste de ces "talents normands" qui symbolisent le dynamisme de la Basse-Normandie et ses espoirs pour l’avenir figure le nom d’Aude Jouaux. "Quand j’ai constaté que j’avais été ainsi mise à l’honneur, j’ai été à la fois surprise et flattée", sourit la jeune femme de 28 ans, qui n’en garde pas moins la tête froide.
Spécialiste de biologie marine, elle est l’une des principales chevilles ouvrières du récent Centre de référence de l’huître, créé avec l’appui du Conseil régional et des Conseils généraux de la Manche et du Calvados en vue d’associer les efforts des scientifiques et des ostréiculteurs face au phénomène des mortalités successives des jeunes huîtres. "Ces soutiens sont une belle reconnaissance pour le travail que nous menons".
"C’est une chance de travailler avec les ostréiculteurs"
Au sein de ce Centre dont les travaux sont coordonnés par le professeur Michel Mathieu, de l’Université de Caen, elle travaille en qualité d’ingénieur de recherche. La jeune femme partage son temps entre le terrain et le laboratoire caennais dirigé par le professeur Pascal Sourdaine où elle a réalisé sa thèse de doctorat sur les relations entre l’huître, son environnement et les agents responsables des maladies qui l’affectent. "C’est une chance de travailler ainsi, en collaboration avec les ostréiculteurs, à cause des échanges fructueux que nous avons."
Sur le littoral, Aude Jouaux est basée à Cricqueville-en-Bessin, non loin de Grandcamp-Maisy dans le Calvados, où le centre de référence de l’huître a implanté un parc expérimental. Elle reconnaît être passionnée par son activité actuelle, d’autant que le défi à relever est de taille : comprendre le plus précisément possible les mécanismes biologiques d’action du virus en cause dans la mortalité des huîtres. "C’est un travail qui promet d’être long, même si les travaux de chercheurs étrangers, américains et chinois notamment que nous avons accueillis récemment sur les gènes de l’huître sont d’une grande utilité..."
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Le 10e festival des coquillages et crustacés : "Toute la mer sur un plateau", se tenait à Granville le week-end du 29 et 30 septembre. Une nouvelle fois, des dizaines de milliers de visiteurs n’ont résisté à la tentation de déguster des fruits de mer…
Quelle effervescence pour le festival des coquillages et crustacés ! En plus, dans la capitale du coquillage, le soleil était au rendez-vous et, en ce 10e anniversaire, c’est encore des milliers de visiteurs qui se sont amassés sur les quais de Granville pour déguster fruits de mer à toutes les sauces.
C’est d’ailleurs non sans mal, jouant parfois des coudes, qu’il fallait se frayer un chemin jusqu’au stand des coquillages et poissons frais ! Une poissonnerie géante avec ses montagnes de crustacés à n’en plus finir… C’est par pelletée que les bénévoles remplissaient les sacs des visiteurs…
Les plus gourmands, eux, pouvaient, sans plus attendre, déguster une assiette de fruits de mer sur place et s’attabler au milieu d’une marée humaine, où convivialité et bonne humeur étaient maîtres-mots.
D’autres encore pouvaient choisir de parfaire leurs connaissances culinaires en suivant les précieux conseils de 10 chefs normands, qui se sont relayés tout au long du week-end sous le chapiteau "Cuisinez la mer".
Une nouvelle fois, le port de commerce de Granville a parfaitement su mettre en valeur un savoir-faire séculaire, où l’on déguste coquillages et crustacés avec toujours autant de saveur…
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Forums « eau » à Jarnac
Deux grandes manifestations consacrées à l’eau sont organisées à Jarnac puis à Poitiers par le pôle Science, innovation et territoires de l’Espace Mendès France à la demande des collectivités locales, respectivement la Ville de Jarnac, la Ville de Poitiers et Grand Poitiers.
Jarnac / Charente
4 au 6 octobre 2012
La Ville de Jarnac, parce qu’elle est traversée par le fleuve Charente, ressource essentielle à la vie économique et sociale de sa région, et l’Espace Mendès-France de Poitiers, parce qu’il a, depuis déjà plusieurs années, mobilisé la communauté scientifique sur ces questions, se sont associés pour organiser ces journées forum sur l’eau et offrir ainsi aux habitants de ce territoire, jeunes et moins jeunes, acteurs économiques et sociaux, responsables politiques ou éducateurs, la possibilité de s’informer, de débattre et de mieux comprendre les enjeux de la répartition, de la gestion et de la distribution de l’eau dans le monde et dans le bassin versant de la Charente.
Conférences, tables rondes, projections, expositions et animations seront l’occasion, au cours de ces trois journées, d’aller à la rencontre de chercheurs, d’experts ou de décideurs pour échanger avec eux sur une question majeure pour le devenir de nos sociétés.
Retrouvez le programme complet du forum eau de Jarnac.
Extrait...
Jeudi 4 octobre
A l’auditorium – salle des fêtes Maurice Ravel
18h / Conférence
Le fleuve, entre histoire et enjeux contemporains
Conférence inaugurale de Bernard Le Sueur, docteur en histoire contemporaine et spécialiste de l’eau, avec Gilles Bernard, président du Groupement de recherches et d’études sur l’histoire de la Charente.
Présentation par Gilles Bernard d’une carte du bassin versant, mise à disposition par l’établissement public territorial de Bassin.
20h / Regards croisés
Administration territoriale et politique sociale de l’eau
Avec la participation de Emmanuel Poilâne directeur de France Liberté – Fondation Danielle Mitterrand ; Didier Louis, président de l’établissement public territorial de Bassin, conseiller général de la Charente ; Jérôme Royer, maire de Jarnac, et des élus locaux.
Vendredi 5 octobre
A l’auditorium – salle des fêtes Maurice Ravel
17h / Conférence
Les moulins
Par Alain Braastad, historien spécialiste de l’histoire locale.
18h/ Forum-débat
Les usages de l’eau
Animé par Pascal Chauchefoin, maître de conférences en économie à l’université de Poitiers. Avec la participation de Jean-Christophe Maystre, chef d’agence Aquitaine gestion urbaine et rurale ; Célia Levinet, directrice de l’établissement public territorial de Bassin ; Jean-Louis Durand, Institut national de la recherche agronomique et un représentant de la Chambre d’agriculture de la Charente.
20h / Regards croisés
Les politiques locales de l’eau
Comment peut-on agir au niveau local pour la préservation de cette ressource en tant que patrimoine commun ? Avec Jérôme Royer, maire de Jarnac, Benoît Biteau, vice président du Conseil régional Poitou-Charentes et des élus locaux.
Samedi 6 octobre
15h. Projections/débats
A l’auditorium – salle des fêtes Maurice Ravel
Projections suivies de débats animés par Marc Laimé, conseiller en politiques publiques de l’eau et de l’assainissement auprès des collectivités locales et Bernard Legube, professeur des universités, directeur du Laboratoire chimie et microbiologie de l’eau de l’école nationale supérieure d’ingénieurs de Poitiers.
15h/16h30
H2O, un enjeu planétaire
Réalisateur Laurence Scarbonchi, 52mn, 2008.
Pourquoi l’eau, ressource naturelle et renouvelable qui occupe 70% de la Terre, est-elle rare et en danger ? Partant de ce paradoxe, ce film suit le cycle de l’eau pour soulever des questionnements.
17h/18h30
Le hold-up de l’eau
Réalisateur Neil Docherty, 52mn, 2006.
Aujourd’hui, une personne sur quatre n’a pas accès à l’eau potable… Ces dernières années, de grosses entreprises ont vu dans la crise l’occasion de faire de lucratives affaires en tentant de privatiser cette ressource essentielle à la vie… La guerre de l’eau débute…
Prix du meilleur long métrage canadien, Festival international de films et vidéos environnementaux, Toronto, Canada.
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Le 1 octobre 2012
Schéma régional de développement de l’Aquaculture marine (SRDAM)
La mise en place des schémas régionaux de développement de l’Aquaculture marine (SRDAM) est une décision de la Loi de modernisation de l'agriculture et de la pêche du  27  juillet  2010...
Le premier projet de SDRAM concerne l'Aquitaine, il a été présenté au siège de l’association du grand littoral Atlantique (AGLIA) à Rochefort le lundi 25 septembre 2012. 
Préambule
Depuis  le  début  des  années  80,  dans  un  contexte  de  diminution  continue  de  l'exploitation  des  ressources  marines,  la  production  totale  de  l'aquaculture  a  connu  une  croissance  considérable. A l'échelle mondiale, la production aquacole est devenue le  secteur de production alimentaire animal qui   connait  la  plus  forte  croissance. L'aquaculture  fournit  aujourd'hui  43 %  de  tout  le  poisson  consommé  par  les  humains  et le  nombre  d'espèces aquatiques domestiquées ne cesse d'augmenter. 
En France,  si  la  conchyliculture  fait,  depuis  longtemps,  partie  intégrante  du  paysage  littoral  et  maritime  national,  ce  n'est  pas  le  cas  de  la  pisciculture  qui  y  est  moins  développée  que  dans  beaucoup de pays voisins (Espagne et Italie notamment). 
Les  freins  identifiés  sont  principalement  la  concurrence  pour  l’accès  à  l'espace  littoral  (pression foncière  notamment)  et  les  craintes  d'impacts  négatifs sur  l'environnement  de  la  part  des  riverains et de certaines associations environnementales. 
C'est la raison pour laquelle, face à cette concurrence dont l'espace maritime et côtier est l'objet, la  commission européenne préconise d'adopter une politique  volontariste de planification  spatiale des  activité  de  cultures  marines  (cf  feuille  de route  de  la  commission  européenne  pour  le  développement   durable  de  l'aquaculture  marine).  Elle  invite  ainsi  tous  les  États  membres à développer des systèmes  de  planification  de  l'espace  tenant  pleinement  compte  de  l'importance  stratégique  de  l'aquaculture. 
C'est  dans  cette  même  logique  que  s'inscrit  l'engagement  61  du   « Grenelle  de  la  mer »  de  juillet  2009  qui  conclut  à  la  nécessité  de confier  aux  aquaculteurs  les espaces  nécessaires,  et  de  prévenir  les  conflits  d'usages  et  d'objectifs  en  développant  une  approche  de  planification  stratégique. 
Ainsi,  c'est  dans  le  but  d’assurer   le développement  des activités  aquacoles marines,  en  harmonie avec  les  autres  activités  littorales,  que  l'article  85  de  la  loi  n°2010­874  du  27  juillet  2010  de modernisation  de  l'agriculture  et  de  la  pêche  a  inséré  l'article  L923­1­1  dans  le  code  rural  et  de  la  pêche  maritime  qui  prévoit  l'élaboration, par  les  préfets  des  régions littorales, de schémas régionaux de développement  de  l'aquaculture  marine  (SRDAM). 
Le décret du 26 juillet 2011 précise les modalités d'élaboration des SRDAM et la circulaire DPMA du  2  août  2011  en  organise  le  cadre  général  (périmètre  géographique,  répertoire  des  sites  existants, sites propices). 
A  l'issu  d'une    longue  consultation  inter­service,  le  présent  schéma  a  donc  été  présenté  à  la concertation  de  tous  les  acteurs  concernés.  Il  a  ensuite  fait  l'objet  d'une  consultation  du  conseil  maritime  de  façade  (CMF)  avant  d'être  soumis  au  grand  public  par mise en ligne internet. Source : DIRM Sud-Atlantique
Direction InterRégionale de la Mer Sud-Atlantique - 28 septembre 2012
Vous êtes invité à consulter, et si nécessaire à faire des observations, sur le projet de schéma régional de développement de l’aquaculture marine (SDRAM) en Aquitaine, qui a fait l’objet d’une présentation publique officielle au siège de l’association du grand littoral Atlantique (AGLIA) à Rochefort le lundi 25 septembre 2012.
Projet de rapport sur le schéma régional de développement de l’aquaculture marine en Aquitaine de septembre 2012, à télécharger Ici
Si vous souhaitez réagir à ce rapport (date limite : le 15 novembre 2012) : Cliquer ici
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La HabCam permet de compter poissons et coquillages sans les déranger !
Des chercheurs étatsuniens de la Woods Hole Oceanographic Institution (WHOI), ont mis au point un appareil capable de photographier et cartographier l’ensemble du fond marin.
Actuellement, HabCam est impliquée dans deux programmes de recherche : un projet consistant à compter les coquilles Saint-Jacques de manière beaucoup plus rigoureuse, et une étude sur l’évolution des écosystèmes.
Un pas en avant pour l’exploration et la cartographie des océans. La Woods Hole Oceanographic Institution (WHOI) a mis en place un dispositif d’imagerie unique en son genre, HabCam, fournissant aux chercheurs un aperçu remarquable des fonds marins. Le principe est le suivant : l’appareil, tracté par un bateau le long de la côte Est des États-Unis, capture six images par seconde. Au total, un demi-million de clichés sont ainsi chaque jour récoltés, traités et assemblés pour créer un panorama géant d’environ 185 kilomètres des profondeurs océaniques...
Désormais, l’étude de la biodiversité des océans dispose d’un protocole non invasif permettant d’observer les espèces directement dans leur milieu. Une avancée remarquable pour les biologistes qui, dans le passé, étaient obligés de se servir de chalutier pour prélever les organismes à analyser. "Le problème, explique Amber York, c'est que les créatures présentent un aspect différent quand ils sont extraits de leur habitat naturel. Ils peuvent changer de couleur comme ils viennent, ou se fragmenter dans le processus".
Les images récoltées devraient permettre d’en apprendre davantage sur l'évolution des écosystèmes à différentes échelles temporelles et spatiales en documentant avec précision la biodiversité et les habitats. De précieuses données qui permettront d’accentuer l’intérêt et la conscience publique sur l’importance de protéger les écosystèmes océaniques. Actuellement, HabCam est impliquée dans deux programmes de recherche : un projet consistant à compter les coquilles Saint-Jacques de manière beaucoup plus rigoureuse, et une étude sur l’évolution des écosystèmes.
Appel auprès des internautes : Afin d’accélérer de manière instructive le travail d’identification des espèces, la Citizen Science Alliance a lancé le site web participatif « Sea Floor Explorer » (Explorateur des fonds marins). Le principe est de convier les passionnés d’océanographie à documenter les différents organismes visibles sur 100.000 images prises par la HabCam. 
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Le 29 septembre 2012
The TerraMar Project : Après la privatisation des plages et des ressources halieutiques...
Après la privatisation des plages et des ressources halieutiques (avec la mise en place des Quotas Individuels Transférables dans la pêche), nous allons vers la privatisation de grandes zones marines...
Qui se cachent derrière ces projets ? De richissimes US foundations, entre autres magnats du pétrole...
A bon entendeur, le projet TerraMar est un satellite de ces fondations qui veulent s'accaparer notre patrimoine commun !!!
L’Océan n’appartient à personne. Et donc, par définition, a tout le monde ! Et donc aussi à vous ! Pour que chacun se penche sur l’avenir de l’océan et lui porte un regard nouveau, le tout nouveau projet TerraMar, fondé par Ghislaine Maxwell, fille de l’ancien magnat de la presse Robert Maxwel, vous propose d‘acheter un bout d’Océan !
Né il y a deux ans de la rencontre d’ONG dont l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), le Marine Conservation Institute ou encore la Blue Marine Foundation, TerraMar part du constat que 64% de l'espace marin du globe ne sont placés sous aucune juridiction. Résultat : n'appartenant à aucun pays, aucune nation ne désire s'impliquer dans la protection de ces eaux « abandonnées », soit un territoire marin représentant 45% de notre planète.
Création d’une nouvelle « Nation » virtuelle
Que faire ? Pour prendre (ou en redistribuer le contrôle à tous) le contrôle des eaux internationales en vue d’assurer leur survie, le TerraMar frappe fort et lance la création d’une nation virtuelle et digitale autoproclamée « Huitième merveille du monde ». Objectif : compter 1 million de « citoyens » avant 2013. « Nous sommes la seule initiative permettant de faire prendre conscience à tous qu'il faut donner une identité tangible aux eaux les moins protégées de la Terre. Sans un océan plus sain, notre planète souffrira », indique Samantha Harris, directrice de développement du projet.
Dans un instant, l’océan vous appartient ! suite sur Clicandsea
Pour en savoir plus : The TerraMar Project
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La conchyliculture participe à la défense de l’environnement
Sa présence contribue au maintien d’une bonne qualité des eaux.
Le coquillage reste indéniablement la sentinelle la plus efficiente de la qualité sanitaire des milieux. (mise en œuvre par l’Etat de réseaux de surveillance REMI, REPHY, définition d’objectifs prioritaires de contrats de bassins)
Elle rend des services écosystémiques en augmentant la biodiversité locale :
  • en constituant des cantonnements salutaires qui protègent et favorisent le développement des espèces indigènes marines animales ou végétales (nourriceries, nurseries)
  • en constituant des garde manger pour de nombreuses espèces protégées (huîtrier pie, macreuses, eiders, goélands…)
Elle exerce un effet modérateur sur l’eutrophisation des milieux :
Source : Rencontre halieutiques de Rennes – Présentation de Goulven Brest
Pêche et aquaculture : un atout pour l’aménagement des territoires côtiers
Une gestion nouvelle de la pêche et de l’aquaculture pour le développement des territoires : La conchyliculture... Pour télécharger le document cliquer Agrocampus
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Des manifestants déterminés malgré la pluie.
À la fin du dernier conseil communautaire, au cours duquel 44 délibérations ont été votées, la parole a été donnée aux représentants de l'APLM 17 (Activités pêches et loisirs maritimes), de l'Aplima (Association pour la préservation du littoral de la Malconche et des pertuis charentais) et de l'Unan (Union nationale des associations de navigateurs) présents dans la salle.
Échanges tendus
Il faut dire qu'avant que ne débute la séance, environ 120 manifestants avaient clairement indiqué leur intention de se faire entendre. Patrick Moquay, le maire de Saint-Pierre-d'Oléron, leur a donné son accord, à la demande du maire de Saint-Georges-d'Oléron, Éric Proust....
(....)
Chacun sur ses positions
C'est tout d'abord le maire de Saint-Georges-d'Oléron, alors que la séance n'était pas encore interrompue, qui a exprimé son opposition aux filières, regrettant que la Communauté de communes ne soit pas contre ce projet comme le sont les maires de Saint-Denis-d'Oléron et de La Brée. Il a par ailleurs indiqué qu'ils avaient déposé un référé pour stopper les travaux.
... Michel Parent, pour sa part, a dit son soutien à ce projet, évoquant l'avenir difficile de la profession. Quoi qu'il en soit, chacun a regretté le manque de concertation avec les services de l'État.
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Les étudiants en BTS aquaculture du lycée de Bréhoulou ont repris activement la rentrée 2012-2013, par la découverte pédestre du territoire fouesnantais en compagnie de Géraldine, animatrice nature de la commune. L'excursion au coeur de la zone naturelle de Penfoulic et la découverte des activités conchylicoles ont permis à ces jeunes, nombreux à venir d'autres régions, de découvrir Fouesnant. 50 % de l'effectif est originaire d'autres régions. Les étudiants ont également participé au SPACE, le salon agricole de Rennes, début septembre.
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Séminaire "Surveillance de la qualité sanitaire des aliments"
Anses
22 novembre 2012
Maisons-Alfort
En 2002, une nouvelle réglementation européenne ayant pour objectif de garantir la sécurité et la salubrité des aliments est mise en application. Le règlement n°178/2002 en constitue le socle. Il s'étoffe, jusqu'en 2005, de textes complémentaires qui s'adressent tant aux professionnels qu'aux services de contrôle (« paquet hygiène »). Ces textes modifient en profondeur l'approche de la sécurité sanitaire et de la salubrité des aliments. En effet, c'est le fournisseur de l'aliment qui doit dorénavant s'assurer que le produit n'est ni préjudiciable à la santé ni impropre à la consommation. L'obligation de moyens devient une obligation de résultats.
Afin d'apporter aux acteurs de la filière agro-alimentaire certaines connaissances scientifiques qui les aideront à mettre en application la réglementation européenne relative à l'hygiène des aliments (le « paquet hygiène »), l'Anses organise un cycle de séminaires sur la période 2009-2012. Il a un double objectif : permettre aux professionnels de répondre aux exigences du « paquet hygiène », mais aussi faciliter le partage d'expériences en matière de guides de bonnes pratiques d'hygiène et d'élaboration des plans de maîtrise sanitaire (GBPH, HACCP, traçabilité, gestion).
Le dernier séminaire de ce cycle traitera de la surveillance de la qualité sanitaire des aliments. La première partie permettra de faire le point sur les différents systèmes de veille et de surveillance. Les exposés aborderont l'alerte et le contrôle sanitaire, tout en conservant la santé du consommateur comme fil conducteur. Les problématiques de qualité et de coût du plan d'échantillonnage, ainsi que les méthodes d'analyse mises en œuvre, seront également abordées.
La seconde partie s'intéressera à la surveillance et aux actions correctives en entreprise. Des professionnels issus de différentes filières partageront leurs expériences.
Ce séminaire se tiendra le 22 novembre 2012 à Maisons-Alfort, au siège de l'Anses.
Pour s'inscrire, cliquer Anses
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Le 28 septembre 2012
2ème édition du forum recrutement Clicandsea Bretagne
Salon Rencontres Emploi Maritime Lorient
Mardi 2 octobre 2012
Lorient, Palais des Congrès
Horaires : 09h00 - 18h00
Evénement unique dans le recrutement et la formation de la filière mer dans l'ouest de la France, le salon de Lorient propose un échange direct entre professionnels du maritime, sur des offres au niveau régional et national !
Pour plus d’informations, cliquer Clicandsea
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La deuxième édition du salon Clic & Sea à Lorient le 2 octobre intervient dans un contexte économique difficile.
Le conflit au sein de la Brittany Ferries est symbolique d’un malaise économique sérieux dans le maritime. Directrice de La Touline, l’association de placement des marins, Anne Le Page n’a pas une vision très optimiste pour les mois à venir. « Les signaux que nous percevons ne sont pas favorables. Les flux d’offres sont plutôt dans le rouge pour la marine marchande. »...
La situation ne semble pas plus brillante côté construction navale. « Elle n’est pas au mieux de sa forme », commente Anne Le Page. Les craintes d’une année 2012 « pas mirobolante », exprimées par La Touline au printemps « sont, hélas, confirmées ». Seul petit coin de ciel bleu, « la pêche qui recherche toujours du personnel ». Mais dans ce secteur aussi, l’équilibre est précaire. Lors de l’assemblée générale de la Coopération maritime, plusieurs intervenants ont estimé « que les armements avaient atteint les limites de leur capacité d’adaptation à la hausse du carburant ».
C’est dans ce contexte économique tendu que se tient la deuxième édition du salon de l’emploi « Clic & Sea » à Lorient le 2 octobre à partir de 9 h. En partenariat avec la Bretagne, la Marque Bretagne, Pôle Emploi, Bretagne Pôle Naval et le Bureau de promotion du shortsea shipping (BP2S), la société privée, créée par Younnick Guillôme, avait accueilli neuf cents visiteurs lors de sa première édition...
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Le meeting se tient au muséum d'histoire naturelle jusqu'à dimanche
Quelque 70 scientifiques ou amateurs éclairés spécialisés dans les cônes et mollusques marins carnivores sont réunis à partir de ce vendredi jusqu'à dimanche au muséum d'histoire naturelle de La Rochelle pour le deuxième meeting international.
Ils sont notamment accueillis par Georges Richard, universitaire à la retraite, qui possède l'une des plus grandes collections au monde de ces mollusques tropicaux particulièrement venimeux et méconnus.
L'un des thèmes de ces deux jours de réflexion tournera autour des perspectives d'utilisation du venin pour l'industrie pharmaceutique.
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Vers une nouvelle conception des aires marines protégées ?
Une étude de l'administration américaine (Noaa) ouvre la voie à de nouvelles politiques de protection des espèces marines. Face aux changements à venir, il pourrait être intéressant de ne plus penser une zone protégée comme une zone stationnaire, généralement établie autour d'un parc naturel ou de récifs coralliens, mais plutôt comme un espace amovible, construit autour d'espèces particulièrement sensibles, qu'il convient de protéger, tout en autorisant la pêche ou le transport dans les autres zones. Les nouvelles technologies utilisées notamment par le Tagging of Pacific Predators project permettent d'envisager de telles politiques de protection des espèces, assurant une gestion plus précise et plus efficace.
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Les élus de la Coban ont approuvé à la majorité le projet du Schéma de cohérence territoriale (Scot). Mais des réserves ont été faites.
Les élus de la Coban ont débattu du projet de Scot mardi soir à Lanton.
Certes, les élus de la Coban (communauté de communes du Nord-Bassin) ont donné mardi soir leur aval au projet de Scot (Schéma de cohérence territoriale). Mais la délibération proposée par le président Bruno Lafon a été adoptée à la seule majorité, les élus de Lanton votant contre. Et le dossier a fait débat. Explications.
Sur les seules compétences...
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Après le départ, fort discret, de Gérald Evin au printemps, Jean-Loup Velut vient de prendre les fonctions de secrétaire général de la Coopération maritime.
Jusqu’au 1er août, il était commissaire général de la marine, adjoint du préfet maritime de la Méditerranée. Sa carrière a été consacrée pour l’essentiel à l’action de l’État en mer, comme directeur de l’école des officiers du commissariat de la Marine (Lanveoc-Poulmic), ou encore conseiller maritime près l’ambassade de France à Rabat (Maroc). Jean-Loup Velut est diplômé de l’Institut d’études politiques de Strasbourg, titulaire d’une maîtrise de droit privé de Paris V et breveté de l’École supérieure de guerre navale.
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Le 27 septembre 2012
Pendant toute la durée du festival, coquillages et crustacés sont proposés aux amateurs.
Samedi 29 et dimanche 30 septembre, coquillages et crustacés sont à l'honneur pour la 10e édition du festival "toute la mer sur un plateau" de Granville.
Pêcheur et président de l’association de pêcheurs et mareyeurs qui participe au festival, Guy Montreuil veut à cette occasion mettre en avant le travail des pêcheurs et conchyliculteurs manchois, ainsi que la qualité de leurs produits.
Une tâche d’autant mieux venue que dans la mer de la Manche, la ressource en coquillages et crustacés est abondante du fait de la faible profondeur des eaux et du bon état écologique de ce milieu. Mais, précise Guy Montreuil, "le bon niveau de la ressource est dû avant tout à sa bonne gestion : la production est très réglementée, à l’image de la taille des bulots pêchés, qui est allée en augmentant pour faciliter leur renouvellement."
Dégustations gratuites...
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Comité national des pêches maritimes et des élevages marins
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Aimer son métier et en suivreles évolutions, deux conditions indispensables pour Patrick Baudit, ostréiculteur, afin de poursuivre son activité et survivre aux différentes crises qu'elle a toujours traversées.
Inscrit maritime à l'âge de 15ans, il a appris le métier avec son père, qui l'avait lui-même appris du sien, qui pratiquait aussi la pêche. Patrick Baudit a retrouvé un cahier sanitaire de prélèvements faits par l'Institut de mer de l'époque, datant de 1892, et appartenant à son arrière-grand-père. Il s'agit donc bien d'une tradition ancestrale, et qui se perpétue encore à l'heure actuelle, puisque ses quatre enfants travaillent avec lui, deux en Charente-Maritime et deux à Plouézec. Quand on sait que les premières expériences d'huîtrières artificielles ont été faites à Arcachon en 1859 par Victor Coste et que la culture d'huîtres s'est développée sous le Second Empire, on peut affirmer que l'arrière-grand-père de Patrick Baudit était un précurseur en la matière.
Pas de zone ostréicole
L'entreprise familiale est basée en Charente-Maritime et Patrick Baudit est venu à Plouézec dans les années 1980. «Le captage se fait en Charentes, on les emmène ici toutes petites, on les cultive pendant un, deux ou trois ans et on les ramène en Charente pour finir la croissance. On ne peut pas le faire ici parce qu'il n'y a pas de zone ostréicole. Et cela fait trente ans que ça dure! Des projets, on en a connu sur tout le littoral du secteur! Aucun n'a abouti jusqu'à ce jour. Qu'en sera-t-il de celui qui est en cours?», s'interroge-t-il.
Se battre pour survivre...
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Petite algue précieuse, la spiruline est un complément alimentaire aux propriétés nutritionnelles rares, bénéfiques pour la santé humaine. Véritable concentré d'énergie, les populations des Andes en consommaient pour faire face à la rudesse de leurs activités. Actuellement, la France ne produit que 5 à 10 % de ses besoins en la matière, grâce à une centaine de producteurs artisanaux répartis sur le territoire national. Le reste vient d'Asie pour la plus grande part.
Démarche de développement durable
C'est le créneau qu'a choisi Corinne Malardé, biochimiste de formation, devenue ingénieure chef de projet informatique après une incursion dans l'électronique. À 42 ans, cette Bretonne au profil atypique a quitté le monde de l'entreprise pour revenir à ses premières amours. Elle vient de se lancer dans une production de spiruline à Cuves, sur un espace contigu au centre d'enfouissement de la SAS Les Champs Jouault. Et pour cause : « Je m'inscris avant tout dans une démarche de développement durable, précise t-elle. En créant cette écoferme ici, j'utilise le procédé de cogénération qui permet de valoriser la chaleur provenant de la transformation en électricité du biogaz produit par les déchets. Mon eau de culture est ainsi chauffée à 35 %, une température optimale. »...
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Le 26 septembre 2012
Après la surmortalité des jeunes huîtres, les conchyliculteurs de l'étang de Thau font face à un nouveau fléau : les vols de coquillages dans les parcs la nuit.
Voir le reportage de Daniel De Barros et Nicolas Chatail.
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Ostréiculture. « L’État va accompagner les ostréiculteurs »
« L’État va accompagner les ostréiculteurs », affirme Cécile Bigot, la nouvelle directrice des pêches maritimes et aquacoles (DPMA), saluant le développement « du programme emblématique Score » (Sélection collective de l’huître creuse à des fins de captage orienté). Lire l’intégralité de l’article d’Ouest France : Cécile Bigot : « La pêche a de l’avenir »
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Le chenal d'Ors, haut lieu ostréicole et festif, reste dans le giron de la commune.
Depuis quelques semaines, élus et professionnels de l'ostréiculture et de la pêche étaient dans l'expectative. L'accord entre le Conseil général et la commune pour la gestion du chenal d'Ors arrivait à terme, courant septembre, et le Département était tenu, par la loi, de lancer un nouvel appel d'offres.
À la mairie, on rappelait que la commune du Château avait été l'une des premières à prendre la gestion des zones portuaires. Confrontés à cette mise en concurrence avec le secteur privé, élus et professionnels ne cachaient pas, par ailleurs, leur inquiétude de voir la commune ne plus être maîtres, éventuellement, de son destin. Mais il y a quelques jours, la question a été tranchée. Sans suspense. En dehors de la commune, personne n'a en effet fait acte de candidature pour cette délégation de service public (DSP) de cinq ans.
« C'est une très bonne nouvelle qui rassure tout le monde », commente le maire, Michel Parent. On souffle aussi dans la quarantaine de cabanes qui abritent encore une activité ostréicole.
Un dossier solide
« Nous avions monté un solide dossier, en cas de concurrence, mais seulement avec des projets que nous étions capables de réaliser », indique aussi André Massé, adjoint au maire en charge des installations portuaires. « Nous évoquions, notamment, l'entretien des voiries, l'entretien du chenal avec le dévasage et le déroctage, pour faciliter l'accès des pontons ostréicoles ; nous avons aussi programmé l'allongement des pontons flottants ».... 
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Le 25 septembre 2012
Le gouvernement écossais nous livre les statistiques détaillées du Saumon d'Ecosse
En Ecosse, le saumon d'élevage est contrôlé par 9 sociétés qui cumulent 97% de la production, soit 153.465 tonnes sur un total de 158.018 en 2011....
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Dans le cadre d’une étude sur les gisements de moules de l’ouest de la Baie de Seine, l’Ifremer et le Comité Régional des Pêches de Basse-Normandie vont lâcher 6 bouées dérivantes entre Luc-sur-Mer et Grandcamp-Maisy.
Les bouées seront lâchées la semaine prochaine (mardi 25 ou mercredi 26 septembre sous réserve des conditions météo) et suivies en temps réel par satellite (Iridium) durant un mois environ. Les objectifs de cette opération, qui a lieu pour la première fois, sont d’améliorer la connaissance de la circulation des masses d’eau de ce secteur et la compréhension des facteurs influençant la dérive larvaire des moules, afin de répondre à la question : d’où viennent les larves qui colonisent les gisements mouliers en eau profonde de l’Est Cotentin ?
La Basse-Normandie est dotée de gisements mouliers découvrants, disséminés le long des côtes du Calvados, et de gisements en eau profonde, plus importants, situés au large de la côte Est du Cotentin, et exploités par une flottille de 30 à 40 chalutiers. Ces gisements tels que celui de Barfleur, le plus étendu, connaissent une forte variabilité interannuelle d’abondance. Le cycle biologique de la moule, Mytilus edulis, possède une phase larvaire au cours de laquelle les larves sont transportées par les courants. La modélisation et l’estimation des trajectoires des larves de moules vont permettre d’acquérir de nouvelles connaissances sur le fonctionnement de ces gisements et ainsi contribuer à l’amélioration de la gestion de cette ressource économiquement importante pour les pêcheries de Basse-Normandie.
Pour la réussite de cette opération, il est demandé à toute personne observant ces bouées de ne pas y toucher (perturbation de la mesure) et de signaler tout incident observé : échouage accidentel, collision avec un bateau, prise dans un engin de pêche, etc.
Contacts : Station Ifremer de Port-en-Bessin : 02 31 51 56 00 - Comité Régional des Pêches : 02 33 44 35 82
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Depuis quelques jours, à Rennes, l'eau de la Vilaine, à l'est de la ville, est envahie par des traînées de couleur verte en surface. Ce phénomène est lié à la présence de micro-algues, les cyanophycées, qui profiteraient de la combinaison d'éléments -à savoir la température, l'ensoleillement et la présence de matières nutritives dans l'eau- pour se développer. Plus connues sous le nom «d'algues bleues», elles sont à l'origine de l'émission de toxines pouvant entraîner des troubles intestinaux, neurologiques ou encore dermatologiques. Suivant l'avis de l'Agence régionale de santé (ARS), la municipalité rennaise vient donc d'interdire la consommation des poissons pêchés dans la Vilaine. Cette interdiction visant à écarter tout risque sanitaire éventuel devrait être levée avec la disparition de ces algues.
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L'augmentation de la production globale passe par l'augmentation des surfaces exploitées et la création de nouvelles structures de production en Guadeloupe.
La recherche de nouveaux aquaculteurs reste une priorité et le SYPAGUA (SYndicat des Producteurs Aquacoles de GUAdeloupe) propose une assistance aux porteurs de projets et aux candidats à l'installation en Guadeloupe.
En aquaculture continentale, c’est le développement d’ateliers intégrés visant à diversifier la production d’exploitation de polyculture/élevage, qui doit être privilégié.  Le principal frein au développement de l’aquaculture continentale demeure les conditions d’accès difficile au foncier, difficulté encore amplifiée par la problématique chlordécone.  Pour l’élevage du ouassous la surface requise est un handicap. La pisciculture par contre offre des possibilités d’intensification à ne pas négliger.
Pour l’aquaculture marine, c’est la création d’ateliers de production artisanale (<20Tonnes/an) qui parait la plus adaptée au contexte Antilles. Des porteurs de projets se sont déclarés.  Une clarification des aspects règlementaires liés aux procédures d’installation apparait aujourd’hui nécessaire notamment en ce qui concerne les attributions de concession de cultures marines. L’élaboration du SRDAM devrait permettre de disposer d’un outil de planification efficace.
Pour tout projet d'installation en aquaculture, contactez le Sypagua.
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Les microplastiques présents en masse dans les océans donnent naissance, en se dégradant, à des nanoplastiques. Leur impact sur la vie marine, qui reste méconnu, ne serait pas négligeable selon une nouvelle étude réalisée sur des moules. Rien d’alarmant pour le moment, mais il serait temps d’en savoir plus…
Les océans abritent d’impressionnantes quantités de déchets principalement composés de microplastiques (moins de 1 mm de diamètre). L’existence de la plaque d’ordures du Pacifique s’étendant sur 3,43 millions de km², parfois jusqu’à 30 m de profondeur, peut en témoigner. À la suite de leur dégradation, ces déchets se transforment progressivement en nanoplastiques, c’est-à-dire en particules ne mesurant que quelques dizaines de nanomètres de diamètre. Ils s’ajoutent alors aux nanomatériaux produits par l’industrie, par exemple en cosmétique, et qui finissent eux aussi leur vie en mer.
Les conséquences de cette pollution sur la vie aquatique sont peu connues, notamment chez les organismes filtrant tels que les moules. Or, fait déjà observé, ces animaux sont capables de saisir de la nourriture mesurant 100 nm de diamètre. Ils peuvent donc aussi capturer des nanodéchets. Des chercheurs de la Wageningen University et de l’Institute for Marine Resources and Ecosystem Studies (Imares), menés par Bart Koelmans, viennent d’utiliser cette espèce, Mytilus edulis, pour observer la réaction de la vie marine face aux nanoplastiques.
Mises en présence de concentrations variables de billes en polystyrènemesurant seulement 30 nm de diamètre, les moules ont montré un manque d’appétit, un comportement pouvant être dommageable pour leur croissance. La pollution invisible par les nanoplastiques n’est donc pas sans conséquences sur la vie. Plus important encore, l’Homme pourrait également être impacté. Ce résultat a été publié dans la revue Environmental Toxicology and Chemistry.
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Suite aux arrêtés préfectoraux interdisant la pêche, la purification et la commercialisation des coquillages fouisseurs (coques et pallourdes) dans la rivière de Daoulas ainsi que dans l'anse de penfoul (commune de Loperhet et Plougastel Daoulas ), le syndicat ostréicole de la rade de Brest a déposé plainte contre X ce vendredi 21 septembre à la gendarmerie de Daoulas pour pollution microbiologique.
L'activité des entreprises se trouvent impactée après chaque fermeture, l'image de la profession et des coquillages de la rade de Brest également" estime le syndicat. A ce jour, la cause de la pollution est inconnue, station d'épuration défaillante ou déversement clandestin... Reste que le syndicat estime que la multiplication des fermetures temporaires risque d'entraîner un déclassement de certains secteurs de production et donc une interdiction définitive de la pêche professionnelle et de l'élevage des coquillages.
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Moules du sillon. Les bouchots ravagés par les daurades
Pour Joël Gicquel, conchyliculteur et mytiliculteur au sillon de Talbert, et ses associés, Philippe et Vincent Le Moullec, chaque grande marée est un moment important dans...
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Les opposants aux filières d'huîtres dans l'anse de Maleconche (île d'Oléron) ont manifesté devant le Conseil général.
Ils ne veulent pas de filières ostréicoles tout près des plages de l'île d'Oléron.
La Maison de la Charente-Maritime avait baissé sa lourde grille hier après-midi. Des policiers quadrillaient les alentours par petits groupes. Sur le parvis, quelque 160 manifestants étaient réunis à l'appel de diverses associations. « Nous avons profité du Grand Pavois pour venir manifester à La Rochelle, disait l'un d'eux. Après le Conseil général, nous avons prévu de nous rendre à la préfecture. »
Le vœu d'un compromis
Plaisanciers, pêcheurs, riverains, élus locaux, ils protestent contre l'installation de filières ostréicoles dans l'anse de Maleconche, au large de l'île d'Oléron. Ils redoutent l'impact d'un champ de câbles de 387 hectares sur l'environnement et sur le tourisme, « la principale ressource économique de l'île ».
Une délégation a été reçue par Jean-Louis Frot, premier vice-président du Conseil général, entouré de Michel Parent et Jean-Pierre Tallieu. Elle était composée des responsables des associations, encadrés par les maires de Saint-Denis, Saint-Georges et La Brée-les-Bains, opposés au projet. « Un compromis doit être possible, confiait un manifestant. Il suffirait de réduire la surface et de mener des cultures d'essai, le temps d'en analyser les conséquences sur l'environnement. »
La mairie de Saint-Georges a introduit un recours devant le tribunal administratif de Poitiers, pour obtenir l'annulation de l'arrêté préfectoral autorisant ces cultures sur filières.
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Il n'y a pas que l'éolien qui produit des emplois. La valorisation des déchets a aussi un avenir. Un projet est en cours à Cherbourg. L'usine devrait fabriquer des gélules d'oméga 3.
La nouvelle directive européenne sur les rejets incite les collectivités et entreprises à valoriser leurs déchets. C'est précisément l'objet de cette nouvelle usine qui verrait le jour à Cherbourg.
Pharmacie ou cosmétique
Nutrifish serait dédiée à la fabrication de gélules d'oméga 3, un acide gras essentiel pour l'homme, mais qui n'est pas présent dans notre organisme. On le trouve dans le poisson. Particulièrement dans des poissons gras comme le saumon. Ses utilisations sont multiples dans l'industrie pharmaceutique ou le cosmétique.
En dehors de cette filière naissante, les déchets de poisson ne peuvent être utilisés que dans l'industrie minotière. Mais pas question de développer la fabrication de farine de poisson, alors que l'on dénonce ses ravages sur l'environnement.
Processus simple
Plusieurs partenaires sont impliqués dans cette affaire. Au premier chef, les actionnaires de Saumon de France, qui élèvent des animaux en rade de Cherbourg. Et qui disposent d'une quantité de déchets non valorisés, une fois les filets prélevés.
Le processus de fabrication des gélules d'oméga 3 est relativement simple. Il s'agit de presser à froid les restes de poisson pour en sortir une huile. Celle-ci est ensuite transformée et conditionnée.
Affaire bien engagée...
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Hervé Lucien-Brun, spécialiste dans le domaine de l’aquaculture et plus précisément de la crevetticulture, est sur le territoire depuis quelques jours afin de réaliser une étude du domaine de Faratea pour l’accueil d’un site d’élevage de crevettes.
Ainsi, après quatre jours d’investigation, cet expert a procédé à un bilan d’étape avec le ministre des ressources marines, Temauri Foster.  Ses premières conclusions tendent à démontrer que le site de Faratea est favorable au développement d’une exploitation crevetticole.
Pour rappel, le ministre des ressources marines, Temauri Foster avait présenté en juillet 2011, lors d’un conseil des ministres, sa stratégie de redynamisation et de développement du secteur aquacole.  Ce projet visait à affecter une partie du domaine de Faratea (13 hectares) à l’exploitation d’un élevage de crevettes. 
Une affectation conditionnée à la réalisation d’une étude de faisabilité technique.
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A l’initiative du ministre des ressources marines, Temauri Foster, Hervé Lucien-Brun, spécialiste dans le domaine de l’aquaculture et plus précisément, dans celui de la crevetticulture, a été missionné par le Pays afin de réalisé une étude de faisabilité relatif à la réalisation d’un projet aquacole (crevetticulture) envisagé sur le domaine de Faratea.
Profitant de sa présence et de son expérience, en tant qu’expert de la crevetticulture reconnu internationalement, une rencontre entre ce dernier et les professionnels de la filière ainsi que les techniciens du Pays, s’est tenue au sein de la direction des ressources marines. Au travers d’une présentation de la filière « crevette » à l’échelle mondiale, Hervé Lucien-Brun s’est attaché à présenter les perspectives de développement de cette filière au regard du développement de ces dernières à l’échelle international. Des échanges qui ont permis aux professionnels d’appréhender de nouvelles techniques d’élevage spécifiques à chaque région et de nouveaux systèmes de production.....
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Suite à un dépassement des critères microbiologiques réglementaires, le préfet de l’Aude avait pris, à titre préventif, des mesures de restriction concernant les huîtres et moules en provenance de la zone 11-14 “Étang de Leucate - Parc ostréicole”.
Les résultats des prélèvements réalisés le 17 septembre par l’Ifremer sont favorables et conformes aux critères réglementaires. En conséquence, il n’y a donc plus, depuis aujourd’hui, de mesures de restriction concernant la pêche, la commercialisation et la mise à la consommation des huîtres et moules en provenance de l’étang de Leucate.
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Cet ancrage fort et historique du Crédit Maritime au littoral existe depuis 1906, date de création de la banque.
Son modèle de banque affinitaire et universelle se traduit à travers son engagement auprès d’associations du littoral (Société Nationale de Sauvetage en Mer, Fédération Nationale des Pêcheurs Plaisanciers Sportifs de France etc.), son accompagnement d’entreprises locales et le soutien de la filière pêche et culture marine.
Son ambition porte sur la conquête d’une clientèle de proximité, dans un contexte de prévision de forte croissance de la population du littoral dans les années à venir (+ 50 % en 2040*).... (...)
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 Le 24 septembre 2012
État des lieux et perspectives de la filière des macro-algues en France
Atelier de travail du projet Netalgae
Océanopolis / Brest
25 septembre 2012
État des lieux et perspectives de la filière des macro-algues en France
L’objectif de cette journée est d’analyser ensemble les contraintes et les atouts du secteur et d’identifier les perspectives d’évolutions de la filière.
Cette manifestation se veut un lieu d’échanges et de réflexion entre les différents acteurs de la filière des algues en France : professionnels, administratifs, décideurs et scientifiques.
La matinée sera consacrée à une présentation de cette filière dans les différents pays partenaires du programme NETALGAE alors que l'après-midi se tiendra deux tables rondes sur les thèmes de la pêche des algues d'une part et de l'algoculture d'autre part.
Extrait du programme :
Présentation du programme NETALGAE
Etat des lieux du secteur européen des macro-algues : quelques exemples
Organisation et gestion de la filière des algues en Espagne (I. Gallestegi, Mutrikuko)
Organisation et gestion de la filière des algues au Portugal (A. Marques, Université d'Algarve)
Organisation et gestion de la filière des algues en Écosse (J. Dunningham, Viking Fish Farms Ltd)
Organisation et gestion de la filière des algues en Irlande (M. Walsh, Bord Iascaigh Mhara)
Organisation et gestion de la filière des algues en Norvège (C. Rebours, Bioforsk)
Tables rondes : quel avenir pour la filière française des macro-algues ?
  • Enjeux, projets et perspectives.
  • L'objectif principal de ces tables rondes  est d'identifier les projets en cours et les enjeux de la     filière des algues en France, dans le domaine de la pêche et de l'algoculture.
Ces tables rondes réuniront des producteurs, des responsables d'organisations professionnelles, des scientifiques et des responsables administratifs.
La première table ronde réunira les acteurs de la filière de la récolte des algues
La seconde, les acteurs de l'algoculture :
  •  Animation : Olivier Richard (SMEL)
  • Chantal Deschamps : Bretagne Développement Innovation (Animatrice Breizh'Alg)
  • Jean-Marc Deslous-Paoli : CEPRALMAR (Projet cultures d'algues en Languedoc-Roussillon)
  • Sébastien Goupil : DPMA (Chargé de mission pisciculture et algoculture marine)
  • Katia Marie : SMEL / Université de Caen (Projet NORMAND'ALG)
  • Philippe Potin : CNRS (Projet IDEALG)
Plus de détails sur le dépliant à télécharger ci-dessous ou sur la page : http://netalgaefrance.blogspot.fr/
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 Le 22 septembre 2012
Maïsadour goûte au meilleur du saumon fumé !!!
Dans le Sud-Ouest, les coopératives agricoles ont les dents longues...
En prenant exemple sur sa voisine basque, du groupe coopératif Lur Berri (qui en janvier 2012 avait mis la main sur Labeyrie et son saumon fumé), la coopérative landaise, Maïsadour, vient d'entrer dans la filière « Saumon ».
MVVH (Maïsadour, Vivadour, Val de Sèvre holding), la holding financière du groupe agroalimentaire Maïsadour (plus d’1,2 milliard d’euros de chiffres d’affaires) vient de prendre le contrôle de la Saumonerie Saint-Ferréol de Brioude, connue par ses saumons fumés label Rouge de la marque Robert Delmas.... Auparavant, la plus grande coopérative de maïsiculteurs de l'hexagone avait repris la société Delpeyrat (foie gras, jambon de Bayonne, plat cuisiné,...) et La Comtesse du Barry (foie gras et boutique)...
Implantée depuis 1892 à Brioude (Haute Loire), cœur historique de la pêche au saumon, la Saumonerie Saint Ferréol est la première entreprise, en 1994, à obtenir la certification Label Rouge pour du saumon fumé. Cette entreprise familiale est spécialisée dans une production haut de gamme, façonnée à la main. Face depuis plusieurs mois à d'importantes difficultés économiques, elle était placée en redressement judiciaire. La reprise par le groupe Delpeyrat va permettre la poursuite de l'activité et la sauvegarde de nombreux emplois.
« Fidèle au modèle de développement de nos filières canard à foie gras, jambon de Bayonne et caviar, nous inscrivons cette reprise d'activité dans un projet de production-transformation valorisée. Nous souhaitons développer une gamme de saumon très haut de gamme en nous appuyant sur un savoir-faire traditionnel. Cette production premium n'est pas vouée à développer une activité cœur de marché mais à être commercialisée sous la marque Comtesse du Barry, ou dans le réseau de la restauration haut de gamme en France et à l'international » précise Thierry Blandinières, Directeur général de MVVH, Président de Delpeyrat et de Comtesse du Barry.
C'est donc un vrai projet de valorisation de filière au savoir-faire unique que propose le groupe Delpeyrat assorti de perspectives à moyen et long termes. Après le caviar, et grâce à Comtesse du Barry, le groupe Delpeyrat  poursuit son développement en s'appuyant sur des produits festifs et haut de gamme. D'après le communiqué de presse du 18 septembre 2012, cliquer MVVH
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En Algérie, la région d'Aïn Temouchent mise sur l'élevage de soles, bars et daurades...
Ces espèces doivent relever le déficit de production halieutique dans le pays ! 
On peut se demander si l'Algérie a fait le bon choix... 
De l'autre côté de la Méditerranée, l'Egypte a fait le choix du Tilapia. 
Avec une production annuelle de plus de 700.000 tonnes de poisson d'élevage, le pays du Nil est devenu l'un des plus grands pays aquacoles dans le monde (en moins d'une décennie)....
Algérie - L’aquaculture booste le secteur de la pêche à Aïn Temouchent
Avec l’entrée en production, début juin 2012, de la ferme aquacole "Aquasol" de Sbiaât, dans la commune de M’said, la wilaya d’Aïn Temouchent a amorcé une nouvelle étape de développement du secteur de la pêche et de l’aquaculture.
Avec une capacité de production théorique de 1.000 tonnes/an de soles et quatre millions d’alevins, cette ferme contribuera à l’augmentation sensible de la production des ressources halieutiques ayant atteint quelque 11.000 tonnes en 2011, a-t-on souligné à la direction de la pêche et de l’aquaculture.
Cette production sera davantage renforcée avec la réception prochaine de la deuxième ferme aquacole dénommée "Aqua-Tafna" à Rachegoune dans la daïra de Oulhaça, d’une capacité de 600 tonnes/an de loups de mer et dorades royales, a-t-on ajouté.
A l’arrêt pour un problème de financement, cette dernière a enregistré, cette semaine, la reprise des travaux de réalisation à la suite du déblocage d’une rallonge financière, a-t-on précisé de même source.
Les quelque 400 embarcations en exploitation actuellement au niveau de la wilaya, ont enregistré, en 2010, une production de 10.000 tonnes de poissons contre 19.000 tonnes en 2009 et 21.000 tonnes en 2008. Cette régression est due à plusieurs facteurs dont les mauvaises conditions climatiques et la période l’Aid El Adha où la consommation de poissons est réduite (2 à 3 semaines), nonobstant l’utilisation d’explosifs, de filets de pêche non réglementaire et le non respect de la période de repos biologique, a-t-on soulevé.
Cela contribue à la raréfaction de la ressource halieutique, d’où son prix élevé au niveau des marchés, a-t-on encore souligné ajoutant que d’autres causes sont liés aux difficultés d’acquisition de pièces détachées pour les propriétaires d’embarcations en panne.
Il faut remonter à l’année 2007 où la production de poissons à Ain Temouchent a été la plus élevée, soit 31.061 tonnes. En 2006, la wilaya avait produit une quantité de 27.886 tonnes, a-t-on rappelé. Avec la raréfaction de la sardine, principalement, dans cette production, cette baisse de production était inéluctable, a-t-on signalé.
La direction du secteur enregistrera, par ailleurs, l’entrée en exploitation de des bassins agricoles ensemencés. Entamée en 2009 avec la contribution de la direction des services agricoles, cette opération qui a commencé à donner ses fruits, sera généralisée à l’ensemble des bassins d’irrigation agricole de la wilaya.
La wilaya d’Aïn Témouchent renferme 623 bassins d’irrigation agricole totalisant un volume de 73.128 mètres cubes d’eau. Ce potentiel contribuera, également, au développement de la production halieutique dans la wilaya, a-t-on prévu.
L’action d’ensemencement concernera tous les plans d’eau de la wilaya d’Ain Temouchent, retenues collinaires et barrages entre autres, où de nouvelles espèces de poissons d’eau douce adaptables aux conditions climatiques de la région seront introduites. Il s’agit notamment de la Carpe, la Sandre et le Mulet qui s’ajouteront au Tilapia, a-t-on cité entre autres. (Source : Maghreb émergent)
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21 septembre 2012
Le génome de l'huître creuse, la plus cultivée sur la planète, a été décrypté par une équipe internationale majoritairement composée de chercheurs chinois.
Le généticien Guofan Zhang, de l'académie chinoise des sciences, et ses collègues ont aussi analysé les caractéristiques de la Crassostrea gigas, comme sa réponse au stress ou la formation de la coquille.
Cette huître originaire du Pacifique du nord-ouest est considérée comme invasive dans plusieurs régions du monde. Selon les chercheurs, dont les travaux sont publiés dans le magazine Nature, elle a développé plusieurs traits nécessaires à la survie d'un organisme pris en permanence entre marée haute et marée basse, parfois aussi entre eau douce et salée, et condamné à filtrer des fluides souvent douteux pour s'alimenter.
Les chercheurs ont comparé son génome à celui de sept autres espèces séquencées. Ils ont ainsi pu identifier plus de 8600 gènes spécifiques "qui sont probablement importants dans l'évolution et l'adaptation des huîtres et d'autres mollusques".
Ils ont notamment découvert que le génome de la Crassostrea gigas comportait 88 gènes HSP70 (pour "heat shock proteins") qui jouent un rôle crucial dans la protection des cellules contre la chaleur et d'autres agressions, en particulier les substances toxiques tels les métaux lourds (arsenic, cadmium, mercure, etc.). L'huître creuse est également bourrée de gènes associés à l'anti-oxydation et au blocage de la mort cellulaire. D'autres gènes qui ont un rôle de défense contre les bactéries et les agents pathogènes, sont "fortement exprimés dans la glande digestive" du mollusque. Cela indique que le système digestif de ce filtreur est l'une de ses premières lignes de défense avec sa coquille, dont "la formation est bien plus complexe" que l'actuel état de la connaissance que nous en avons, relève l'équipe dirigée par Guofan Zhang.
Par comparaison, les oursins ont 39 gènes HSP70 et les humains seulement 17.
Voir l’étude publiée dans la revue scientifique Nature : The oyster genome reveals stress adaptation and complexity of shell formation (en anglais)
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La Rolls de l'huître Gillardeau ne sera pas reproduite en Chine
Pour régénérer la race des lapins chinois, devenue moins productive et moins charnue, Pékin a fait appel à une société française, qui vient de lui fournir une cargaison de femelles génétiquement modifiées.
Pour nourrir son 1,3 milliard d'habitants, la Chine a fait appel à… des lapins quasi parfaits importés de France. Hycole, une société hexagonale basée dans le nord et spécialisée dans la reproduction et la sélection génétique, vient d'expédier 15.000 femelles modifiées et triées sur le volet, par avion-cargo et pour la modique somme de 82.000 euros. Après onze heures d'un voyage tout confort, les 15.000 lapines - et leur matériel de fécondation sous haute surveillance - ont atterri dans le Sichuan, à Chongqing et ses 36 millions d'habitants, la plus grande mégalopole du pays. L'objectif ? Régénérer la race des lapins chinois devenue moins productive et moins charnue. «Hycole a croisé des centaines de lapins pour obtenir une espèce plus résistante aux maladies et dotée d'un quart de viande supplémentaire», se félicite Éric Martin, président d'ASP (Agro Stratégies & Prospectives), l'intermédiaire qui a rendu possible ce transfert technologique...
Avant le lapin, c'est un canard génétiquement transformé qui avait essuyé les plâtres d'un premier transfert de technologie. Résultat, l'animal qui sert de base au canard laqué en Chine est… d'origine vendéenne, issu de l'entreprise Grimaud. Un nouveau projet, portant sur le porc, est en cours. Peu de chances en revanche de voir un jour la Rolls de l'huître Gillardeau reproduite au sein de l'empire du Milieu, l'entreprise charentaise a refusé… d’après : Le Figaro
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Tenir compte du bien-être animal du poisson !!! Il est relativement nouveau de prendre en compte le bien-être animal dans le domaine de la pêche. On constate cependant de plus en plus que les poissons ressentent le stress et la douleur. La Sea First Foundation et le « Department of Animal Physiology » de la Radboud Universiteit Nijmegen ont effectué des recherches sur l’influence de chaque technique de pêche sur les animaux. La durée de la pêche joue un grand rôle dans le stress subi par les poissons ; plus rapide est la prise, moins le poisson souffre. Nous vous communiquons déjà ici les premiers résultats en fonction de la durée de la pêche. En nous appuyant sur ceux-ci, nous pouvons maintenant chercher, avec nos fournisseurs, des techniques de pêche présentant un impact moins important sur le bien-être animal (ou plus respectueuses des animaux). Outre la durée de la pêche, d’autres facteurs ont une influence, comme le temps durant lequel les poissons sont entreposés vivants dans de la glace sur le bateau.
Avec les mêmes partenaires, nous travaillons sur une évaluation de cet aspect et nous recherchons des techniques qui pourraient contribuer à améliorer le bien-être des poissons durant la pêche. 
Colruyt a fait évaluer à la loupe la durabilité de son assortiment de poisson sauvage. Pour la première fois le critère du ‘bien-être’ animal a été pris en compte lors de cette analyse. Colruyt est la première chaîne de magasins à intégrer ce critère.
Deux évaluations indépendantes
Ces derniers mois Colruyt a fait analyser son assortiment de poisson sauvage par deux organisations indépendantes : l’ILVO (Institut de Recherche sur la Pêche et l’Agriculture, à Ostende) et la Sea First Foundation. Celles-ci lors de l’évaluation ont été particulièrement attentives à quatre critères : les populations de poissons, l’impact écologique, la politique de pêche et donc également le bien-être animal. « Car les poissons ressentent la douleur et le stress, tout comme les autres animaux », explique Tony De Bock, Manager de Division Produits frais et surgelés au journal de Standaard. « Donc nous trouvons important d’en tenir compte. »
L’étude révèle des scores assez satisfaisants quant à la durabilité de l‘assortiment de poisson du distributeur de Hal : 96 % des poissons vendus ne sont pas des espèces menacées, 91 % du poisson obtient un score très bon à acceptable au niveau de l’impact écologique et pour 95 % du poisson la politique de pêche est considérée comme très bonne à acceptable.
« Ces scores nous stimulent à continuer sur cette voie », affirme-t-on au siège principal de Hal. « Pour les poissons obtenant de moins bons scores en termes de durabilité, nous prendrons progressivement dans les prochains mois les initiatives nécessaires pour trouver des alternatives plus durables. D’ici mars 2013 Colruyt veut que toutes les espèces de poisson menacées soient bannies de son assortiment. »
Véritable primeur
Colruyt est la première chaîne de magasins à intégrer le bien-être animal dans ses critères d’évaluation en matière de durabilité. Sea First Foundation et le Department of Animal Physiology de la Radboud Universiteit de Nijmegem ont étudié l’influence des différentes techniques de pêche sur le bien-être des poissons. La durée de la pêche semble un facteur important : au plus rapide la pêche, moins les poissons souffrent. Début de la semaine prochaine tous les clients enregistrés de Colruyt recevront avec leurs bons de réduction un folder détaillé concernant l’assortiment de poisson, avec pour chaque sorte de poisson les quatre scores obtenus à l’issue de l’audit de durabilité quant à la population de l’espèce, l’impact écologique, la politique de pêche et le bien-être animal.
L’évaluation de l’assortiment de poisson sauvage chez Colruyt et Okay n’est qu’une première étape vers un assortiment de poisson plus durable. Colruyt envisage également de faire évaluer son assortiment de poisson d’élevage et de crustacés et même le poisson en conserve. « Ceux-ci nécessitent une autre méthode d’évaluation et seront analysés d’ici peu », annonce le groupe.
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L'Agence BIO organise les assises nationales de la bio le 10 octobre à Paris.
Avec la participation de M. Stéphane Le Foll, Ministre de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt Salle Gambetta, Ministère de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt, 78 bis rue de Varenne, Paris 7ème
Diversité et spécificités des filières bio – situation et perspectives d'évolution / Avec la participation des acteurs du secteur, ainsi que de Jacques Creyssel, Délégué Général de la FCD et des représentants des circuits spécialisés bio
Dynamiques territoriales / Avec la participation de représentants des collectivités territoriales, en particulier de Françoise Bigotte, Conseillère régionale de Languedoc-Roussillon, déléguée à l'Agriculture Biologique auprès du Vice-Président délégué à la Viticulture et à l'Agriculture et représentante de l'ARF
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L’agence Gulfstream Communication a été sélectionnée pour accompagner le groupement qualité des huîtres Marennes Oléron dans la conception et la mise en œuvre d’un évènement de lancement de la saison 2012 des Huîtres Marennes Oléron de retour sur les étals. Pour mettre en valeur les quatre « égéries » (Fine de Claire, Spéciale de Claire, Fine de Claire Verte, Pousse en Claire), l’agence a imaginé un dispositif de communication évènementielle autour d’un concept « La Fashion Huître » (nouvelle collection et défilé de saveurs) en clin d’œil à l’univers de la mode et à sa fameuse « Fashion Week », période des défilés au mois d’Octobre. Pour cette 1ère édition, « la Fashion Huître » débutera par deux soirées début octobre, à Marennes Oléron et à Paris.
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La Côte d’Opale s’ouvre à la conchyliculture
“Made in Dunkerque” : après les moules, des huîtres ?
De plus en plus, la Côte d’Opale, terre de pêche historique au même titre que la Bretagne, s’ouvre à l’élevage marin (comme Aquanor à Gravelines) et à la conchyliculture. A Audinghen et à Oye-Plage, un mytiliculteur élève des moules sur bouchots. A Dunkerque, des marins pêcheurs poursuivent leur diversification, voire leur reconversion. Après la mytiliculture, deux d’entre eux misent désormais sur l’ostréiculture. Source : La Gazette du Nord-Pas-de-Calais
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21 septembre : Journée mondiale de lutte contre la monoculture d’arbres
Ce que les peuples indigènes appellent « sacré » n’a pas de prix, et il faut le défendre !
Forêts et mangroves agissent sur la richesse halieutique... "La mer a besoin de la forêt...", selon Shigeatsu Hatakeyama, ostréiculteur japonais et lauréat des Héros des forêts de l'ONU.
Communiqué du World Rainforest Movement, organisation basée en Uruguay qui défend la forêt et la mangrove et, surtout les communautés villageoises qui en vivent... Cliquer WRM
L’humanité est confrontée à une crise environnementale, économique et climatique qui menace sa survie. La destruction des écosystèmes met en danger non seulement les communautés qui en dépendent directement, mais aussi la planète entière. Les centres de pouvoir ne mettent pas en question les impératifs de production et de consommation qui en sont responsables. En revanche, ils proposent des solutions fausses qui permettent à ceux qui ont provoqué la crise de continuer à accumuler des richesses, tandis que la plupart des habitants du monde voient leur niveau de vie se détériorer.
Aujourd’hui, nous sommes témoins de deux processus confluents : l’introduction de nouveaux aspects de la vie dans l’économie de marché, et la financiarisation de l’économie elle-même, qui inclut la spéculation sur de nouveaux produits « verts ». Suite... dans WRM
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Bercy Village : Fête de l’huître
Paris
28 septembre 2012
Place des vins de France, Bercy Village, Paris XIIe
Organisateur de la 3e Fête de l’Huître et de la 12e édition du Championnat de France des écaillers, le Comité National de la Conchyliculture (C.N.C), met l’huître à l’honneur le temps d’une journée pleine de saveurs, placée sous le signe de la convivialité, du partage et de la gastronomie !
Le C.N.C part à la rencontre du grand public et notamment des franciliens, l’occasion de présenter un métier et un univers parfois méconnu, celui des écaillers.
Au programme :
Dégustations gratuites d’huîtres du littoral français et vente de produits à emporter, proposées par des ostréiculteurs.
Démonstrations et pédagogie autour de l’ouverture des huîtres par des écaillers professionnels, Point d’orgue de la journée : Championnat de France des écaillers qui aura lieu de 15h30 à 18h.
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Le 20 septembre 2012
Espagne : vers une aquaculture durable

ARTE Reportage
Vendredi 21 septembre 2012 à 10:25
Michael Unger, Eric Bergeron et Caterina Morelli – ARTE GEIE – France 2012
France, 2012, 52mn
Actuellement, la consommation mondiale de poisson s’élève à 150 millions de tonnes par an, selon la FAO. Des poissons issus de la pêche en mer, mais aussi de la pisciculture intensive.
Dans une ferme piscicole intensive, la récolte d’un kilo de poisson destiné à la vente nécessite deux à quatre kilos de nourriture sous forme de poissons pêchés en haute mer... A ce rythme, les ressources naturelles s’épuisent rapidement : de nombreuses espèces ont totalement disparu, d’autres sont en voie d’extinction.
Dans un élevage intensif, on compte environ quarante poissons par mètre cube. Une population soumise à un maximum de stress, aux risques de maladie et de blessures.
Soignée à coup d’antibiotiques, la répercussion sur la chair des poissons et leur qualité gustative ne se fait pas attendre.
Pourtant, l’alternative existe, soutenue par les mouvements écologistes. Moins coûteuse, plus lente et surtout, respectueuse de l’écosystème : la pisciculture extensive. Les bassins, alimentés par l’eau des marées, produisent des algues et du plancton qui nourrissent les crevettes dont se nourrissent les poissons… Une dynamique naturelle, une chaîne alimentaire complète.
Michael Unger et Eric Bergeron se sont rendus en Andalousie, dans une ferme piscicole d’un nouveau genre, une exploitation qui prouve que pisciculture et développement durable ne sont pas incompatibles.
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Des protocoles expérimentaux vont bientôt commencer dans deux fermes aquacoles dans les marais de l'estuaire, situées à Saint-Vivien et au Verdon...
Le taux de cadmium est-il à jamais rédhibitoire pour le Médoc et l'affinage des huîtres ? Bertrand Iung est prêt, comme son collègue aquaculteur Jean-Marie Bertet, à tenter l'expérience. Leurs fermes aquacoles - respectivement Eau Médoc à Saint-Vivien et Facem au Verdon - ont été choisies pour leurs situations dans les marais de l'estuaire comme site d'expérimentation de plusieurs protocoles scientifiques dans le but d'une éventuelle relance de l'activité ostréicole en Médoc.
Sur la qualité, le sérieux de leur travail et de leur collaboration avec la communauté scientifique de l'université de Bordeaux, la CdC Pointe du Médoc et le Comité régional conchylicole reposent d'énormes espoirs. Bérénice Lapouyade, du CPIE Médoc (Centre permanent d'initiatives pour l'environnement)- Curuma du Verdon, est chargée d'établir des liens entre les différents rouages. Dans quelques jours, les opérations commenceront.
Financement
La Communauté de communes Pointe du Médoc se charge des volets financier (environ 100.000 euros) et administratif.
L'approbation des protocoles expérimentaux, de leur plan de financement et les signatures des conventions entre partenaires ont été entérinés le 28 juin dernier en réunion plénière de la CdC, présidée par le maire de Soulac Xavier Pintat.
Participent au plan de financement, outre la CdC, l'Europe, l'État, le Grand Port maritime de Bordeaux, le CRC Arcachon, la Région et le Département.
Avec le soutien des élus
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Trois protocoles sont menés simultanément avec Bordeaux 1 et un autre à titre privé.
L'affinage
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La récolte de sel sur l'île de Noirmoutier se présente bien. La coopérative veut augmenter la productivité des oeillets.
Avant le coloï, moment où le sel est ramassé et acheminé vers la coopérative de sel de Noirmoutier, Patrice Rigoult, son trésorier, et producteur, dresse le bilan « d'une saison plus que satisfaisante, quand on sait que c'était plutôt mal parti jusqu'à mi-juillet ».
1000 tonnes de plus que l'an dernier
Puis la chaleur et le vent sont arrivés, les mulons (tas de sel) « ont grossi rapidement et on attend environ 2 100 t de gros sel selon nos premières estimations, contre 1 100 t l'année dernière ».
Les estimations pour la fleur de sel sont plus précises, « car les livraisons ont lieu toutes les semaines pendant la saison. On tourne entre 90 t et 95 t de fleur, contre 70 en 2011 ». Le résultat du travail de plus d'une centaine de sauniers-coopérateurs et le produit de 2 400 oeillets répartis sur le territoire de l'île de Noirmoutier.
« L'objectif reste d'améliorer cette productivité. Aujourd'hui, la moyenne est de 700 kg de sel par oeillet et je pense qu'on peut atteindre 1 à 1,3 tonne. Pour ça, il faut que les marais soient prêts le tôt plus possible dans la saison, maintenir des niveaux corrects et avoir une bonne surface de chauffe », servant à alimenter les marais....
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L'interdiction de consommer et de vendre les coquillages de l'étang de Thau a été levée. Les analyses sanitaires de l'eau sont de nouveau normales. Ifremer a donné son feu vert à l'exploitation du bassin ostréicole.
Le 7 septembre, le Préfet de l'Hérault, en accord avec les professionnels, avait décidé de suspendre la récolte et la commercialisation des huîtres et des moules en provenance du bassin de Thau.
La surveillance des zones de production de coquillages effectuée par l'Ifremer sur des huîtres et des moules en provenance de l'étang de Thau avait mis en évidence des résultats d'analyses microbiologiques supérieurs à la norme autorisée dans l'étang.
Cette mesure temporaire a été levée, les résultats des analyses étant pleinement satisfaisants.
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L’annonce de la fermeture de la ferme aquacole a crée la surprise cette semaine. Une communication sur fond de difficultés économiques, selon Colette Caderby, présidente de l’ARDA (association réunionnaise de développement de l’aquaculture), qui jette l’éponge face à une opinion qui accuse la ferme d’attirer les requins.
Vous annoncez la fermeture de la ferme marine pour raisons économiques, ce n’est pas au tribunal de commerce de décider ?
On verra bien. Mais on a décidé de fermer cette ferme pour des raisons économiques car la société perd aujourd’hui de l’argent (NDLR : 70 000 € par an depuis trois ans). La société aquacole des Mascareignes (SAM) a été crée en 2007. Elle avait trouvé son point d ‘équilibre financier, en réalisant même des bénéfices, mais depuis 2010, en raison de la hausse du coût des matières premières, entrant dans la fabrication des aliments pour poissons, combiné à la baisse de la consommation des ménages, la société s’est retrouvée fragilisée.
 
Les choix stratégiques de cette société ont-ils été bons ?
Je pense que oui. Mais dès 2010 la société s’est retrouvée fragilisé à cause de ses pertes, et des vols de poissons pour un montant de 70 000 € qui sont liés à des erreurs humaines.
 
Mais toutes les sociétés traversent une crise depuis 2010, finalement n’est ce pas plutôt la crise requin qui vous pousse à fermer ?
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Le challenge Espoirs de l'économie récompense les plus belles réussites parmi les entreprises finistériennes créées ou reprises récemment.
Il est organisé par la CCI 29, l'association des chambres de commerce et d'industrie du Finistère, en partenariat avec le conseil général. Toute personne ayant créé ou repris une entreprise entre le 1er janvier 2009 et le 31 décembre 2010, inscrite au registre du commerce et des sociétés de Brest, Morlaix ou Quimper, peut concourir au challenge.
Pour les candidats repreneurs, la reprise doit avoir été effectuée depuis un an au minimum. Les candidats doivent justifier d'une année de bilan écoulée, soit 12 mois effectifs d'activité. Tous les secteurs d'activité sont concernés : le commerce, les services à la personne, l'industrie, les services aux entreprises. Cinq prix « Entreprise » seront décernés pour une valeur totale de 20 000 € : créateur, repreneur, jeune entreprise innovante, une entreprise - un emploi, jeune créateur.
À l'occasion de la remise des prix le 6 décembre prochain, chaque lauréat recevra 4 000 € dont 3 000 € en chèque et 1 000 € sous la forme d'une formation à choisir parmi celles proposées par les CCI du Finistère.
Pour concourir, le dossier de candidature est à retirer auprès des Espace entreprendre des CCI du Finistère et déposer avant le 30 octobre. Cliquer Ici
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Christian Thomas dévoile une étape de son processus de fabrication : le séchage des poissons en chambre froide.
L’entreprise artisanale le Fumet du Viking a ouvert ses portes à l’extrémité sud du hameau la Judée à Fermanville. Une initiative originale de fumage de poisson, mise en œuvre par Christian Thomas, un passionné de cuisine pratiquant le fumage depuis longtemps en amateur et qui vient tout récemment de franchir le pas vers la professionnalisation de son activité.
Les poissons entiers, saumons, truites, aiglefins (haddocks) proviennent uniquement d’élevages comme celui de Saumon de France dans la grande rade de Cherbourg, ou Salmo à Gonneville. Ils peuvent aussi venir d’Ecosse, mais avec un label rouge, qui garantit pour l’artisan une qualité équivalente à celle du saumon de Cherbourg.
Vente sur place tous les jours de 14 h à 19 h (sauf dimanche après-midi) ; vente sur les marchés de Saint-Pierre-Eglise (mercredi), Valognes (vendredi), Saint-Vaast-La-Hougue (samedi).
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Le 6e concours de photos organisé par le Comité d'animation de Saint-Augustin aura pour thème « L'ostréiculture ». L'exposition se tiendra les samedi 22 et dimanche 23 septembre, de 9 heures à 19 heures sans interruption, à la salle des fêtes. La remise des prix se fera le dimanche à 16 heures. Parallèlement, l'exposition « Art et artisanats » permettra de découvrir les créateurs locaux et de partager leur savoir-faire.
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Le 19 septembre 2012 Ecosse : L’écloserie de Machrihanish recherche son biologiste
L’écloserie de Machrihanish (*), près de Campbeltown (Ecosse) recherche un biologiste à temps plein (40 heures par semaine)
Cette écloserie se concentre sur le développement du labre nettoyeur, un poisson de la famille des labridés dont le rôle est de limiter la propagation de pou du saumon dans le cadre d’une aquaculture durable...
Le candidat retenu sera directement rattaché au directeur de l’écloserie et il sera responsable de toutes les tâches biologiques sur place. Les principales responsabilités comprendront la surveillance bactérienne du site, la biosécurité, les essais en matière d’alimentation et d’incubation des géniteurs, l'entretien de tout l'équipement scientifique, la recherche sur le labre et la responsabilité des reproducteurs du site.... Pour plus de renseignement : Fishupdate
(*) il s’agit de Machrihanish Marine Farm ltd qui dépend du groupe norvégien Marine Harvest
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Saumon sauvage : Des prises record en Norvège
La Norvège n'est pas seulement le plus grand producteur mondial de saumon d'élevage - il est également le producteur des plus gros saumons sauvages.
C’est la fin de la saison... Les pêcheurs ont signalé des captures record de gros saumons ce qui n’était pas arrivé depuis de nombreuses années, avec un saumon de plus de sept kilos. L'année dernière, 173.000 saumons sauvages ont été capturés dans les rivières norvégiennes et la zone côtière dont 21.400 ont été renvoyés à l’eau. Chaque année, la Norvège attire environ 70.000 pêcheurs, du pays et de l'étranger. D’après Fishupdate : Norway reports super sized wild salmon
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18 septembre 2012
Les partenaires publics et privés du festival Toute la mer sur un plateau s'attendent à un nouveau record de fréquentation pour cette 10e édition. Pour satisfaire les gourmands, 15 tonnes de coquillages et crustacés sont prévus pendant le festival.
Il fait partie des rendez-vous estivaux devenus incontournables à Granville. Pour clôturer la saison touristique, métiers et produits de la mer seront à l'honneur le week-end des 29 et 30 septembre à l'occasion du festival Toute la mer sur un plateau.
Cette année encore, la CCI centre et sud manche et ses partenaires publics et privés s'attendent à une forte affluence côté du public. « En 2003, le 1er festival avait attiré 11 000 visiteurs sur les deux jours et nous étions déjà très contents. L'année dernière, ce sont 55 000 visiteurs qui sont venus, rappelle Loïc Houssard, président de la chambre de commerce. Il est presque naturel d'organiser ce festival compte tenu de l'importance de la pêche et des produits de la mer pour Granville, premier port coquillier de France et premier port de pêche normand avec 12 000 tonnes de produits. »
Les stands et animations qui ont fait le succès des précédentes éditions sont reconduits. Compte tenu du contexte de crise, la CCI et ses partenaires publics et privés ont investi 90 000 € dans l'événement, budget équivalent aux précédentes éditions.
15 tonnes de coquillages et crustacés...
(....)
Pêcheurs et conchyliculteurs, organismes professionnels et scientifiques, ainsi que les instituts de formation seront présents pour présenter les différentes facettes de la mer et ses métiers. Le public pourra également satisfaire sa curiosité avec le ciné marin, le stand des artisans et commerçants de produits marins ainsi que des visites à bord du Marité ou dans son village.
Samedi 29 et dimanche 30 septembre, de 10 h à 19 h, halle à marée et quai ouest. Gratuit.
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«Partir vers des choses nouvelles et modernes qui nous amènent de la mortalité et de la surproduction, ça va à l'encontre du bon sens». Jean-Noël Yvon, ostréiculteur
Depuis la rentrée, cinq jeunes journalistes en herbe participent au projet «Devenir reporter en Bretagne et en Europe». Le but: réaliser des films afin de valoriser les métiers de la pêche et de la mer en pays d'Auray.
Chantier ostréicole de Jean-Noël Yvon, à Locoal-Mendon. «Je tutoie tout le monde», précise l'ostréiculteur. Mélisandre et Léna, reportrices d'un jour, sont en confiance. Visite des parcs à huître, échanges, premières prises de vue, installation de la perche. Et c'est parti: moteur! Depuis la rentrée, les deux filles, avec Quentin, Cédric et Thomas, participent à l'opération «Devenir reporter en Bretagne et en Europe», qui réunit des jeunes du Pays d'Auray de 16 ans à 25ans, curieux, motivés. Le but est simple: valoriser les métiers de la mer et de la pêche dans le pays d'Auray à travers des films à la rencontre de professionnels. Ce projet a été mis en place par l'association Savoir-faire et découvertes en partenariat avec le lycée maritime d'Etel, le conseil régional, le Département et le Pays d'Auray. Pas forcément évident de se lancer puisque les jeunes ne sont pas journalistes de formation.
Savoir-faire artisanal à l'honneur
Léna est en terminale ES au lycée de Questembert, Mélisandre, 18ans, prépare son concours pompiers après un bac Sciences et technologies de l'agronomie et du vivant. Les trois garçons, eux, sont en terminale au lycée maritime d'Etel et sont partis en mer pendant un mois. Mais les cinq jeunes ont suivi un week-end de formation aux techniques journalistiques, aux métiers du son et de l'image, avec dix autres jeunes de la région Normandie qui participent au même projet. Et ils sont encadrés par Jean-Luc Page, de l'association Savoir-faire et découverte, qui valorise les métiers de la pêche et de la mer dans le pays d'Auray. «Le but de ces films, c'est de donner envie aux gens d'aller vers des métiers qu'ils ne connaissent pas forcément. Mais attention: nous n'allons pas chez des industriels de la mer, nous nous tournons vers les techniques et le savoir-faire artisanal». Ce que Jean-Noël Yvon, ostréiculteur passionné, explique à Mélisandre et Léna: «J'ai des idées particulières sur mon métier qui ne sont pas forcément reprises par l'ensemble des professionnels. Partir vers des choses nouvelles et modernes qui nous amènent de la mortalité et de la surproduction, ça va à l'encontre du bon sens». Et de donner des exemples concrets: «Je me base sur le respect des traditions. Quand je vais sur les parcs, j'écoute chanter les huîtres et en remuant les poches, je sais si elles sont en pousse, fatiguées...».
Films projetés lors de débats...
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L’été est terminé mais les cigales n’ont pas fini de chanter dans la belle ville de Marseille. Le bruit des mats qui s’entrechoquent sur le Vieux port, l’accent chantant de ses habitants, son poisson frais et ses coquillages savoureux. Ce sont autant de plaisirs que vous offre Marseille, que vous y habitiez où que vous y soyez en vacances. Les coquillages marseillais vous tentent ? Et bien profitez c’est la saison ! Des huîtres et moules de toutes tailles, des oursins savoureux et autres crevettes et gambas, sans oublier l’indispensable vinaigre d’échalotes en accompagnement ou un peu d’aïoli : dès aujourd’hui vous pouvez accédez à tous ces produits frais en ligne.
Commander ses coquillages en ligne et se faire livrer chez soi.....
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Le 17 septembre 2012 Éoliennes : les entreprises attendent les jeunes diplômés (Ouest France)
C'est le bon plan de la rentrée à l'IUT de Saint-Nazaire (44) : la nouvelle licence en maintenance des éoliennes. Emploi quasi garanti.
La formation ce n'est pas du vent. En voici une qui peut répondre aux attentes des jeunes issus de formations scientifiques, en quête de sensations fortes. Elle est porteuse d'emplois dans les prochaines années. D'une part parce que le marché va se développer du côté des industriels, d'autre part parce que l'IUT de Saint-Nazaire est le premier à lancer cette filière.
Parmi les quatre nouvelles licences professionnelles qui prennent leurs quartiers cette rentrée à l'IUT de Saint-Nazaire, celle qui forme au métier de chef d'opération en maintenance pour l'éolien offshore ne fait pas encore le plein.
Les entreprises en attente
Cette filière est ouverte au regard du champ de 80 éoliennes qui va émerger des flots au large de Guérande d'ici 2015. Des monstres capables de produire 6 mégawatts chacune, quand une éolienne terrestre en produit tout juste 3. Plusieurs autres champs sont déjà prévus en Manche et un deuxième site va faire l'objet d'un prochain appel d'offres en Vendée.
La France a pris un engagement stratégique en faveur de l'éolien en mer, comme source de diversification de son bouquet énergétique. L'objectif est de créer une nouvelle filière industrielle capable ensuite d'aller s'imposer sur d'autres marchés à l'étranger. Une filière qui pourrait créer 10 000 emplois.
Technicité et sécurité
Dans le bassin de Saint-Nazaire, le géant Alstom, le constructeur naval STX, beaucoup de sous-traitants et de spécialistes de la maintenance entendent jouer leur partition sur ce nouveau créneau. Il leur faudra des personnels très compétents techniquement : une éolienne ce n'est pas que des pales qui tournent, mais aussi une nacelle bourrée d'électronique qui transforme le mouvement rotatif en énergie électrique. La formation consacrera aussi une large place à la sécurité, car il faut accéder aux installations quelles que soient les conditions, et intervenir à plus de cent mètres au-dessus des flots !
Il reste des places...
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Deux Normands proposent aux conchyliculteurs d'employer des saisonniers de l'Est sur des périodes d'un à deux mois.
« Agri tempo », c'est le nom de la jeune société d'intérim que viennent de créer Guillaume Gautier-Lair et Laurent Vigneau, à Nonant, dans le Calvados. « Nous avons constaté qu'il existait une carence en emplois temporaires dans le secteur rural et conchylicole », expliquent les cogérants
« Dans le milieu ostréicole, nous avons rencontré des chefs d'entreprises qui ne trouvent pas de saisonniers localement, notamment pour la période de pointe de fin d'année. » Associé à une société polonaise de placement, « Agri Tempo » leur propose de faire appel à des salariés de l'Est.
« Ces intérimaires sont payés comme des salariés français, sur la base du Smic. Une rémunération qui équivaut à celle d'un cadre en Pologne. »
En revanche, ils cotisent sur le système de protection sociale de leur pays. « L'avantage, pour l'employeur, c'est leur disponibilité pendant leur présence en France », argumente Guillaume Gautier-Lair.
Ces salariés importés ne risquent-ils pas de pénaliser l'emploi local déjà fragilisé par la crise de surmortalité des naissains d'huîtres ? « Non, car nous n'intervenons que dans les périodes où les recrutements de saisonniers sont difficiles. »
Pour démarrer leur entreprise, les deux associés ont loué un stand sur le salon de la conchyliculture de Vannes. « Nous avons déjà deux contrats en cours de signature en Bretagne nord et dans le Cotentin ». Ils concernent six personnes. « Nous demandons que les embauches portent au minimum sur un temps plein d'un mois. »
Pour faciliter le dialogue entre l'employé et l'employeur, « une fiche de poste est établie à l'avance dans les deux langues. En cas d'incompréhension, un interprète peut être contacté. »
Économiste agricole et expert comptable, Guillaume Gautier-Lair et...
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La fête nationale "Tous au restaurant" commence aujourd'hui (Var Matin) Initiée par le chef Alain Ducasse en 2010, l'opération "Tous au restaurant" démarre ce lundi partout en France.
Le principe ? Il se résume en une phrase : "Votre invité est Notre invité". Durant cette semaine où la gourmandise est à l'honneur, vous verrez votre addition divisée de moitié !
Pour ce faire, rendez-vous dans l'un des 1 000 restaurants participants. Au menu ? Dégustation d'une formule complète comprenant entrée, plat et dessert et concoctée tout spécialement pour l'occasion.
Déjeuner entre collègues ou dîner en amoureux, toutes les raisons sont bonnes pour organiser une sortie au restaurant cette semaine !
Faites vite car l'opération ne dure que sept jours ! Et en exclusivité sur maville.com, profitez de cet événement pour participer à notre grand jeu concours en déposant un avis sur le restaurant de votre choix et tentez de remporter un dîner gastronomique pour 2 dans l'un des 160 restaurants du Guide Michelin !
++ Informations et conditions sur http://www.tousaurestaurant.com/fr/
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Truite d’élevage. Le FLA est passé à l’action en Suède
FLA, le Front de libération des animaux a libéré près de ½ million de truite arc-en-ciel dans un élevage au nord de la Suède
Voir le site du Front de Libération des Animaux avec la liste des actions menées par cette organisation !!!
Voir la mine dépitée de l'éleveur de truite, cliquer Ici De utförde fisksabotaget i Umgransele
Traduction Google sans correction...
Ils ont effectué sabotage poisson dans Umgransele
Publié le 13 septembre 2012 à 18:13 , mis à jour le 13 septembre 2012 à 18:26
Animal Liberation Front assume la responsabilité du sabotage de la pisciculture dans Umgransele.
"Avec l'obscurité et un tas de couteaux coupent jusqu'à 18 sacs de grandes", écrivent-ils sur un site Web.
C'était la nuit du 27 Août à 28 sous des sacs en filet à poissons Umgranseles a été abattu - Umlax perdu 131 tonnes de saumon. Dommages. Pour 4-5 millions de billets ont coûté la Umlax sabotage que peu de temps après obligé de licencier deux employés
sur le site Bite Back prend Animal Liberation Front a revendiqué la responsabilité du sabotage - dans une déclaration anonyme vous indique comment vous êtes allé à ce sujet et pourquoi.
"Nous ne pensons pas les soins de poissons sur la ferme n'était pas assuré, les gens perdent leur emploi, ou que l'agriculteur a déclaré une récompense de 100 000 SEK pour le jugement qui a placé les pêcheurs," la lecture sur le site.
11 COMMENTAIRES
Bertil Lundin Septembre 13 2012 à 20:46
Je pense que le poisson ne se soucient pas de la DBF -. Ils sont probablement plus préoccupés par la faim et d'autres problèmes maintenant que l'écosystème local inondé de poissons bien sûr, je crois que ce genre de crime doit être considéré comme plus grave, parce qu'ils ont une dimension politique . Il semble maintenant que nous voulons dire que certains types de points de vue extrêmes peuvent imposer leur volonté en dehors du processus démocratique. bien-être animal, la production industrielle des aliments et l'environnement doivent améliorer la réglementation, je suis d'accord. Mais si vous devez utiliser le vandalisme et les menaces (garage) devrait vous demander si vous êtes vraiment bon.
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La Direction des ressources aquacoles et l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) cherchent à capitaliser les expériences réussies pour soutenir la montée en puissance d’un secteur rentable et créateur d’emplois.
La pêche maritime est en eaux troubles depuis quelques années. Elle est marquée par un effondrement des captures laissant ainsi planer des conséquences écologiques, économiques et sanitaires sur des millions d’Africains. Selon la Fao, la production mondiale de poissons d’élevage destinée à la consommation a été multipliée par près de 12 avec un taux de croissance annuel moyen de 8,8 %. Le tableau peu reluisant met en exergue les enjeux de la promotion d’une vraie politique aquacole dans l’espace Uemoa. Un atelier a réuni, à Dakar, plusieurs acteurs pour une réflexion sur le thème «l’aquaculture : coopération et stratégie de croissance dans l’espace Uemoa». «Au plan économique, l’activité aquacole peut procurer davantage de recettes fiscales, créer des emplois, améliorer les revenus au travail, accroître les bénéfices des producteurs et des commerçants et augmenter les recettes fiscales et d’exportation au profit de nos comptabilités nationales», souligne la représentante du président de la Commission de l’Uemoa, Fatimata Sawadogo. L’aquaculture reste une alternative non seulement à la baisse des captures, mais aussi une source sûre de fourniture de protéines animales à des millions de personnes à travers le monde. «L’offre mondiale de poisson de consommation a progressé à un rythme supérieur à la croissance démographique et le poisson constitue une source importante d’aliments nutritifs et de protéines pour une grande partie de la population mondiale», estime le directeur de cabinet du ministère de l’Écologie et de la Protection de la nature, Ismaëla Diop.
Les spécialistes prévoient une montée en puissance de l’aquaculture face à l’appauvrissement des fleuves, des mers et des océans. «La communauté mondiale est de plus en plus persuadée qu’en raison de la croissance attendue de la population et des revenus, de l’urbanisation et d’une préférence de plus en plus marquée des consommateurs pour une nourriture saine, la demande mondiale de poissons et de fruits de mer continuera d’augmenter», indique Mme Sawadogo.
Pour toutes ces raisons, l’Union économique et monétaire ouest-africaine s’est engagée à soutenir ce sous-secteur porteur de croissance et d’emplois...
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Les écrevisses ont envahi les cours d'eau pour le plus grand plaisir des pêcheurs.
Il fut un temps où les rivières du Perche étaient fréquentées par quelques passionnés et spécialistes de la pêche à l’écrevisse. Il s’agissait d’une race autochtone, dite à pattes blanches, plutôt rares et difficile à pêcher. Une maladie spécifique a décimé la race et elle est devenue de plus en plus rare pour les pêcheurs. Pour préserver l’espèce sa pêche est désormais interdite.
Pêches miraculeuses
Pour la remplacer, des « esprits malins » ont introduit dans les rivières une race d’écrevisses américaines, plus grosses et plus résistantes. Ils ne se doutaient pas que quelques années plus tard, les belles écrevisses pulluleraient autant, à un point qu’elles sont considérées aujourd’hui comme nuisibles, affublées du terrible surnom de « peste rouge ».
Cette année, encore plus que les autres, les pêcheurs sont légions, tout le monde s’y met tant les pêches sont miraculeuses. Il n’est pas rare de pêcher 200 ou 300 écrevisses en deux heures. Rivières, étangs, tout est bon, il y en a partout et pour tout le monde, surtout de puis que le bruit s’est répandu, qu’il fallait en pêcher le plus possible tant elle est nuisible. Cyrille, pêcheur passionné s’étonne : « Il n’y a jamais autant de pêcheurs au bord des rivières et tout le monde en capture sans difficulté ».
Recette
Une balance, un morceau de maquereau ou de viande de mouton, dix minutes dans l’eau et on relève trois quatre, dix spécimens de belle taille. Ceux qui ne pêchent pas en profitent aussi, les prises sont tellement nombreuses qu’on en offre aux voisins et aux amis.
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Pour les pêcher, il faut être titulaire d’une carte de pêche. La pêche est autorisée toute l’année en 2e catégorie, et pendant les dates d’ouverture de la truite en 1re catégorie (2e samedi de mars au 3e dimanche de septembre). Pas de taille légale de capture. Il est interdit de les relâcher ou de les introduire dans un autre milieu. La pêche se fait à la balance. 6 balances autorisées par titulaire de carte. Le diamètre doit être au maximum de 30 cm. La taille des mailles doit être au minimum de 10 mm.
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Quel lien avec l’ISO 26000
Petit historique
A propos d’AFNOR
A propos de Coop de France
A propos de l’ANIA
18 mois après la publication de la norme ISO 26000 permettant à toute organisation de s’engager en matière de responsabilité sociétale, AFNOR publie un guide dédié au secteur agroalimentaire. Le 1er employeur industriel français [1] dispose désormais d’un outil adapté à ses spécificités pour permettre à chaque entreprise d’initier une dynamique en faveur du développement durable.
Face à la multiplication des démarches en matière de responsabilité sociétale, Coop de France, Coop de France Aquitaine et l’Association Nationale des Industries Alimentaires (ANIA) ont sollicité AFNOR afin de créer un outil de référence, pédagogique et accessible à tout professionnel du secteur agroalimentaire. Il s’inscrit dans la continuité d’actions innovantes en faveur du développement durable engagées de manière structurée depuis 2005 par le secteur. Ce guide formule des recommandations permettant aux entreprises de l’agroalimentaire, dans le cadre d’une démarche de progrès, de tendre vers un niveau de responsabilité sociétale exemplaire.
Quel lien avec l’ISO 26000 ?
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Le ministère de l'Agriculture et de la pêche maritime organise la huitième édition du Grand prix Hassan II pour l'invention et la recherche dans le domaine agricole, au titre de l'année 2013.
Selon un communiqué du ministère, l'éligibilité concerne tous les Marocains résidant au Maroc et à l'étranger ainsi que les chercheurs et étudiants étrangers installés au Maroc.
A cet effet, les candidats intéressés peuvent retirer le formulaire de candidature auprès de la Direction de l'enseignement, de la formation et de la recherche ou le télécharger sur le site web du ministère, ajoute la même source.
Organisé depuis 2003, le Grand prix Hassan II pour l'invention et la recherche dans le domaine agricole vise à récompenser les meilleures inventions et travaux de recherche dans les domaines agricole et para-agricole, conformément au décret du 3 décembre 1999, tel qu'il a été modifié et complété par le décret du 26 octobre 2006.
MAP
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La vente directe vue par l'Union de la Poissonnerie
Source : L’Info - Novembre 2011 - Le journal d’information de l’Union Nationale de la Poissonnerie Française (UNPF), cliquer Ici pour télécharger le journal
La vente directe
Surnommée plus prosaïquement « circuit court », la vente directe est un dossier qui sent le souffre au sein de la filière.
Illustration de cette situation, en mars 2010, les  chambres d’agriculture publiaient dans leur n° 991 un dossier complet (à télécharger sur : www.chambres-agriculture.fr/fileadmin/user_upload/thematiques/Consommer_autrement/Circuits_courts/991_dossier_circuitscourts.pdf. ce dossier qui fait l’apologie d’une nouvelle gouvernance des approvisionnements par « les circuits courts », ne fait aucune mention des produits de la mer, à croire qu’ils n’existent pas.
Pour mieux comprendre les enjeux qui se jouent au quotidien pour les professionnels sur le littoral, penchons-nous sur la base réglementaire minimale.
La base réglementaire minimale
Les pêcheurs qui se livrent à la vente directe (plus précisément, se livrent à la vente au détail de leurs productions) sont soumis à la réglementation de droit commun applicable en matière d’hygiène, de salubrité, de manutention et de transport du poisson.
Ainsi, selon les textes, l’exercice des ventes directes par les pêcheurs ou conchyliculteurs doit respecter les conditions minimales suivantes :
Sur le plan Sanitaire
Des règles sont en vigueur sur le commerce de détail qui réclame un étal d’exposition adapté à la bonne conservation des produits, les prescriptions hygiène à la manipulation, en sachant que les produits ne peuvent être transformés sur place (découpe/tranchage) sauf à disposer d’équipements spécifiques répondant aux normes agrées par les services vétérinaires (application de l’arrêté ministériel du 9 mai 1995 article 14) le déconditionnement des produits au tranchage ou au service doit s’effectuer au fur et à mesure des besoins dans les conditions d’hygiène évitant leur contamination. les informations concernant l’identification du produit et sa durée de vie doivent être conservées durant toute la détention ; toutes les précautions d’hygiène doivent être prises lors du tranchage des denrées ; les produits tranchés sur place doivent être présentés en quantité aussi réduites que possible au fur et à mesure des besoins du service.
Sur le plan pratique de notre métier
Il faut faire également référence au  décret n° 986 246 du 2 avril 1998 relatif à la qualification professionnelle. l’exercice de notre métier doit être effectué par des personnes titulaires d’un cap ou d’un bep. a défaut de diplôme ces personnes doivent justifier d’une expérience professionnelle de 3 années effectives sur le territoire de la communauté européenne acquise en qualité de travailleur indépendant ou de salarié.
Sur les lieux de ventes
Le site d’implantation ne doit pas être subordonné à une autorisation d’occupation préalable et doit permettre l’exercice du commerce ambulant (commune pour les terrains et voieries municipales, autorités portuaires dans le périmètre du port. Toute occupation sur le domaine public est conditionné à une autorité concernée ; une autorisation est également requise si la vente s’effectue sur un terrain privé, (voire dont le vendeur est propriétaire), dès lors que l’accotement de la voie publique est utilisé par les acheteurs.
Par ailleurs le pêcheur doit se conformer aux exigences du règlement  n° 2065/2001 relatif à l’étiquetage (indication de la méthode de production, zone de capture,…).
La vente au détail sous halles à marée est réglementairement prohibée s’agissant d’installations de la criée exclusivement consacrées au commerce de gros.
Lieu géographique et quantité
JORF n°0301 du 29 décembre 2009 - Texte n°29 arrêté du 18 décembre 2009 relatif aux règles sanitaires applicables aux produits d’origine animale et aux denrées alimentaires en contenant, article 2 (plus annexe I ci-contre) pour l’application du présent arrêté, on entend par :
1. « région de production » : un ensemble de zones naturelles restreintes de production caractérisées par une homogénéité ou de grandes similitudes des facteurs naturels, géographiques, humains ou agricoles locaux, situé à une distance inférieure ou égale à 80 km du site de production.
2. « marché proche » ou « marché public local » : marché situé dans la région de production, dont l’accès est réservé au consommateur final en qualité d’acheteur.
3. « commerce de détail local » : commerce de détail situé à une distance inférieure ou égale à 80 km de l’établissement de production.
4. « vente par correspondance » : vente effectuée à l’issue de démarches actives de prospection de clients, à l’exclusion du suivi de clientèle.
5. « vente par colportage » : vente de denrées alimentaires faite par le producteur au domicile du consommateur final.
Le personnel
Les ventes directes des produits de la pêche artisanale au consommateur sont permises pour autant qu’elles soient opérées exclusivement par le producteur chef d’exploitation ou sa famille proche.
Les membres de la famille rattachés au foyer fiscal (circulaire ministérielle du 11 aout 1981 qui encadre la vente au détail).
La transaction
L’information sur les prix et la nature des produits doit répondre au code de la consommation avec obligation d’étiquetage envers le consommateur et les ventes réalisées vers des professionnels (restaurateurs, mareyeurs, poissonniers et autres commerçants) les ventes réalisées aux professionnels doivent donner lieu à une facturation.
La redevance sanitaire
L’article 302 bis wa du code général des impôts précise « que toute personne qui procède au premier achat ou à la première réception de produits de la pêche ou de l’aquaculture acquitte une redevance sanitaire de remise sur le marché au profit de l’état ». cette redevance est assise sur le poids des produits. le fait générateur de la redevance est constitué par la première réception ou de première vente.
La redevance n’est pas perçue :
Lors de la vente ou la cession directe sur le marché par un pêcheur au détaillant, ou au consommateur, d’une quantité n’excédant pas celle prévue par l’article 3 du règlement cee n°3703/85 de la commission du 23 décembre 1985 (c’est-à-dire 100 kg) établissant les modalités d’application relatives aux normes communes de commercialisation pour poissons frais ou réfrigérés.
La publicité
Est interdite toute forme de publicité directe ou indirecte présentant un véhicule en situation d’infraction (article 12 loi n° 1991 du 3 janvier 1991 relative à la circulation des véhicules terrestres dans les espaces naturels et portant modification du code des communes.
Annexe 1
Dispositions applicables à l’approvisionnement direct par le producteur du consommateur final ou du commerce de détail local fournissant directement le consommateur final en petites quantités de produits de la pêche
1 Conformément au c du 2 de l’article 1er du règlement (ce) n° 852/2004 et au c du 3 de l’article 1er du règlement (ce) n° 853/2004 et sans préjudice des dispositions prévues aux articles r. 231-13 à r. 231-15 du code rural, l’approvisionnement direct par le producteur du consommateur final ou du commerce de détail local fournissant directement le consommateur final en petites quantités de produits primaires de la pêche est soumis aux conditions définies ci-après :
a) les quantités maximales pouvant être fournies par le producteur ne dépassent pas :
100 kg de produits par débarquement et par navire de pêche pour les produits de la pêche capturés dans le milieu naturel, hors coquillages ; 100 kg par jour pour les produits d’aquaculture.
b) la distance de distribution vers le commerce de détail n’excède pas les 50 km à partir du point de débarquement.
2 Le transport, le stockage et, pour autant qu’elles soient effectuées à bord du navire de pêche, les manipulations de ces produits (abattage, saignée, étêtage, éviscération, enlèvement des nageoires, réfrigération et conditionnement) sont réalisés dans des conditions d’hygiène satisfaisantes, permettant de les prévenir de toute contamination.
L’eau utilisée pour la manipulation ou la conservation de ces produits doit être de l’eau potable conforme aux dispositions de l’article r. 1321 du code de la santé publique ou de l’eau propre, au sens du i de l’article 2 du règlement (ce) n° 853/2004 du 29 avril 2004.
le plus rapidement possible après la capture, les produits primaires de la pêche, qui ne sont pas conservés vivants, doivent être conservés à une température approchant celle de la glace fondante. la glace utilisée doit être fabriquée à partir d’eau potable ou propre, manipulée et entreposée dans des conditions prévenant toute contamination. l’eau de fusion ne doit pas rester en contact avec les produits.

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