Les poissons d’Avril de consoGlobe...

Les poissons d’Avril de consoGlobe...

Merlu, Seiche, Anchois, Cabillaud, Lieu noir, Lieu jaune, voilà autant de poissons d’Avril de consoGlobe. Toutes ces espèces sont inscrites dans « Les poissons qu'il faut épargner et ne pas consommer » du Guide d’achat poissons de consoGlobe, l’un des sites les plus référencés sur le net et qui vient de s’associer avec l’une de nos sirènes des Grands Fonds, Maude Fontenoy.

Parmi les plus gros poissons d’avril de consoGlobe : Seiche et Merlu

En pleine saison de Seiche, et en plein marasme du commerce du Merlu, consoGlobe, le site du "consommer mieux - vivre mieux" déconseille ces deux espèces aux consommateurs…

La Seiche Sauvage du NE Atlantique (Sepia Officinalis, Sepia (Sepiola) spp)

Méthode de capture : Chaluts de fond. La seiche se reproduit tôt, est très féconde et a une durée de vie limitée. Elle est donc relativement résistante. La pêche au chalut de fond abîme les fonds marins et entraîne de nombreuses prises accidentelles. Aucune information disponible relative à l'état des stocks.

Le merlu (Merluccius merluccius), aussi appelé « colin » selon la région, colinot ou crayon selon la taille. Le merlu est un poisson riche en calcium, phosphore et potassium. Facile à préparer, le merlu est un poisson qui comporte peu d’arêtes. Aujourd'hui accessible à tous, c'est un poisson très savoureux en court-bouillon ou à la vapeur, ou encore en coquille avec une béchamel légère. Si vous en achetez sur le marché du frais, préférez le merlu européen Merluccius merluccius de taille égale ou supérieure à 60 cm (>1,4 kg poids éviscéré, soit de taille 1 ou 2). Peut se consommer toute l’année.

Les produits issus de la pêcherie d’Afrique du Sud, vendus principalement surgelés en Europe, sont écolabellisés MSC.

Sauvage : Côte Espagne, Portugal/ Méditerranée.

Méthode de capture : chaluts, pêche traditionnelle. A vu le nombre de poissons géniteurs divisé par 2 en 20 ans.

Merlu (colin), merluche : Vulnérable à la surpêche. Le stock de l'Atlantique sud est victime de la surpêche. La pêche au merlu entraîne la prise accidentelle de plus petites espèces de dauphins dans la baie de Biscaye. Les taux de rejets sont élevés (jusqu'à 50%) et les trop petits maillages conduisent à la capture de nombreux jeunes poissons. Une gestion est en place, mais les mesures sont inefficaces. Un plan de reconstitution des stocks a été élaboré en janvier 2006, mais des doutes ont été émis quant à son efficacité potentielle.

Autres articles :

Toujours en avril

Le cabillaud d’Atlantique, bientôt un souvenir ?


Un autre poisson d’Avril de consoGlobe pinsé cette fois-ci sur le cabillaud de l’Atlantique…

Se basant sur les études de deux pêcheries de cabillaud de l’Atlantique, Georges Bank (côte est des USA) et Islande, le journal en ligne consoGlobe mise sur l’extinction du cabillaud dans l’Atlantique !

Lire l’article de consoGlobe (qui classe le cabillaud de l’Atlantique dans sa liste rouge) : Pêche au cabillaud, des quotas en Amérique aussi

Norvégiens et russes qui se partagent la plus grande pêcherie de cabillaud de l’Atlantique en mer de Barents ne sont pas tombés dans le panneau avec leurs captures annuelles qui dépassent 700.000 tonnes. Des quantités équivalentes aux captures historiques des bancs de Terre-Neuve ! Une pêcherie dont les quotas augmentent d’année en année et qui est reconnue comme un exemple de pêche durable (label MSC).

Peut-on croire alors aux prédictions alarmistes de consoGlobe avec l’extinction du cabillaud de l’Atlantique ?

Le cabillaud de l’Atlantique n’est pas mort !

La chute de 48% des prises à Georges Bank dont parle consoGlobe, est largement compensée par les hausses régulières de quotas en mer de Barents… Quelques milliers de tonnes de baisse contre des centaines de milliers de hausse….

Que représente pour les états-uniens cette pêcherie de cabillaud de Georges Bank de moins de 10.000 tonnes ? Une espérance depuis l’effondrement des captures de morue dans les années 1980 en atlantique nord-ouest avec les fameux bancs de Terre-Neuve.

La principale source de cabillaud étatsunienne se situe dorénavant de la grande pêcherie du Pacifique Nord avec des captures de près ½ million de tonnes chaque année réparties entre Alaska, Russie et Japon.

Commentaires

Anonyme a dit…
Il faut arrêter les contre-vérités ou approximations sur ces histoires de Morues. Au large de la Nouvelle Angleterre, après un niveau de stocks très bas dans les années 1995-2005, on assiste à un redressement spectaculaire des stocks de poissons de fond, mais la morue ne revient pas, elle est remplacée par une explosion des stocks d'églefin qui occupent la même niche écologique, mais on continue à fonder la gestion sur l'idée d'un retour rapide des morues, les quotas sont donc très faibles, à peine 100000T pour une biomasse de 800 à 900 000tonnes, et à 35 000 t on arrête la pêche pour protéger la morue, c'est incohérent et absurde, mais ce niveau très bas du stock de morue fait fantasmer tous les intégristes équipées de belles oeillères.