Ce poisson « made in France » qui plombe la balance commerciale française...

Le poisson « made in France » qui plombe la balance commerciale française...

Lire aussi : Poisson made in France (Poisson frais avec le "Pavillon France" lancé le 13 septembre 2012 par France Filière Pêche - FFP)

Mardi 7 février 2012, le secrétaire d'Etat chargé du commerce extérieur, Pierre Lellouche, a annoncé un déficit commercial de 69,9 milliards d'euros en 2011, plus que le précédent record de 2008 de 56,2 milliards… Malgré tout, il s’est félicité des bons résultats de l’agro-alimentaire, « nous pouvons être satisfaits de la bonne marche de certains secteurs : l'agroalimentaire connaît un excédent historique de 11,4 milliards…. »

Dans l’agro-alimentaire excédentaire, les produits de la pêche et de l’aquaculture font exception avec un déficit du commerce extérieur qui se creuse d'année en année (voir tableau ci-dessous : Un déficit de plus de 3 milliards d'euros en 2010)….

Heureusement, il y a le « made in France » pour relever le défi du déficit « Poisson » dans le pays qui dispose du deuxième espace maritime dans le monde….

Il y a « made in France » et « made in France » !

Le 30 décembre 2011, Le Marin n°3362 titrait : Une marque pour le poisson made in France...

Quelques jours plus tard, Findus communiquait sur le made in France à partir de son usine de Boulogne-sur-Mer. Puis, le leader des surgelés en GMS lançait une campagne TV pour vendre son poisson pané et autre Croustibat, des produits estampillés “3S”, cuisinés sans colorant, sans conservateur, sans huile de palme.

D’un côté, Le Marin parle de la création d’une association interprofessionnelle France Filière Pêche (FFP) dans le but de promouvoir les produits pêchés sous pavillon français par une marque commerciale. Cette annonce s’est concrétisée depuis par la naissance d’un écolabel officiel pour une pêche durable à la française qui accompagnera à n'en point douter la démarche responsable des pêcheurs adhérents à FFP. (Légifrance : Décret n° 2012-104 du 27 janvier 2012 relatif à l'écolabel des produits de la pêche maritime)





De l’autre, Findus surfe sur la vague actuelle du « made in France » en mettant au devant de la scène les ouvrières et les ouvriers de son usine boulonnaise dans un clip vidéo tout voué à l'honneur d'une société et de ses produits (1). Cependant, ces ouvriers et ces ouvrières bien que travaillant à deux pas de la halle à marée du plus grand port de pêche de l’hexagone, n'auront pas l'honneur de préparer dans leurs ateliers du poisson capturé par des pêcheurs français.

Le poisson surgelé « made in France » élaboré par Findus est issu de pêcheries des quatre coins de la planète comme le colin d’Alaska, le cabillaud du Pacifique ou le saumon de Norvège… Contrairement au poisson « made in France » capturé par les pêcheurs français et défendu prochainement par France Filière Pêche (FFP).

Matthieu Lambeaux, directeur de Findus France s’explique dans La Voix du Nord au moment du lancement de la grande campagne pour promouvoir le « made in Boulogne » puisque Findus va au-delà du « made in France » !

Voix du Nord : Vous faites du « made in Boulogne », mais pourriez-vous produire avec du poisson local ?

Matthieu Lambeaux : « Notre colin vient d'Alaska et le cabillaud du Pacifique. À Boulogne, il y a la pêcherie Euronor (2) avec laquelle je voulais absolument travailler.

Mais je n'ai pas réussi car les prix étaient trop élevés et à cause de la façon dont les blocs de poisson étaient surgelés à bord. Le produit est de qualité mais ne correspond pas à la taille et au fonctionnement de nos machines. »

Casser la spirale déficitaire de la France

Vers une politique d’auto-approvisionnement en poisson par une augmentation de la production halieutique....

L'Avis du Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE) va dans ce sens : La future politique commune des pêches.


Dans l'ambiance restrictive de la réforme de la PCP, cet Avis du CESE redonne la pêche au secteur halieutique français et européen en replaçant le pêcheur et sa communauté au coeur du développement....

Philippe Favrelière (modifié le 17 février 2012)

(1) Les salariés sont les otages d'une lutte fraticide entre Findus et Iglo pour le leadership sur le marché français du poisson pané. En arrière plan, deux fonds d’investissement, d’un côté Lion Capital qui détient Findus et de l'autre Permira, Iglo.... D’après Challenges : Pourquoi Findus fait sa promo sur le "Made in France"
(2) Euronor est le dernier armement industriel du port de Boulogne. Cette société qui est passée sous contrôle étranger fin 2010, cible principalement lieu noir, cabillaud, églefin en mer du nord jusqu'à la mer de Barents...

Autres articles :


Pour aller plus loin....


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Le 15 Juillet 2015

Déficit croissant des produits de la pêche et de l’aquaculture

douane.gouv.fr - Etudes et éclairages – juillet 2015

La France affiche un déficit croissant pour les produits de la pêche et de l’aquaculture (-3,6 milliards en 2014, après  -2,2 milliards  en  2004).  La  production  s’avère  en  effet  insuffisante  pour  couvrir  la  consommation nationale,  d’où  un  surcroît  d’importations  en valeur.  Ces  dernières  concernent  surtout  des  produits  de  grande consommation (saumons,  thons,  crevettes)  sur  lesquels  se  concentrent  les  déficits.  Leur  creusement  s’observe notamment avec la Norvège et les pays émergents d’Asie et d’Amérique, qui dégagent des excédents en hausse, grâce au développement de l’aquaculture.

Cliquer ici pour télécharger l'étude des Douanes
 
http://lekiosque.finances.gouv.fr/fichiers/etudes/tableaux/ee_59.pdf

Commerce extérieur : la France importe de plus en plus son poisson

Deuxième puissance maritime mondiale, la France et ses 5.500 kilomètres de façade maritime affiche un déficit commercial croissant pour les produits de la pêche et de l'aquaculture. Explications.

Source : La Tribune Par Fabien Piliu

Si le territoire tricolore ne représente que 0,43% de la surface terrestre du globe, la France possède le deuxième domaine maritime mondial. Grâce à ses 5.500 kilomètres de façade maritime et surtout à ses territoires ultra-marins, elle possède 11 millions de kilomètres carrés de domaine maritime, tout juste devancée par les Etats-Unis qui règnent sur 300.000 kilomètres carrés de plus !

Un déficit croissant depuis 2004

En dépit de ces atouts, contrairement à la plupart des produits agro-alimentaires pour lesquels la France affiche un net excédent commercial, le pays affiche une balance commerciale déficitaire pour les produits de la pêche et de l'aquaculture. Il s'élevait à 3,6 milliards d'euros en 2014 constate une étude de l'Insee, contre 2,2 milliards d'euros en 2004, ce qui représente une augmentation de 63% !

De nombreux éléments permettent d'expliquer cette dégradation des comptes.

Alors que la consommation des ménages se stabilise à 2,2 millions de tonnes en équivalent poids vif, avec une consommation par tête de l'ordre de 35 kg/an/habitant - soit l'une des plus élevée d'Europe, la moyenne s'élevant à 23 kilos, la production française des produits de la pêche et de l'aquaculture recule tendanciellement de 2,1 % par an depuis 2003 constate la FAO, l' Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture.

C'est notamment le cas de la pêche de capture qui représente les deux tiers de la production nationale, mais aussi de l'aquaculture, qui représente l'autre tiers. De fait, parce que la production couvre seulement le tiers de la consommation, les importations en valeur progressent en moyenne de 3,8 % par an pour s'élever à 4,9 milliards d'euros en 2014 alors que, sans surprise, les exportations ont stagné à 1,2 milliard d'euros. Selon le rapport « Fish dependence » de la New economic foundation, un think tank britannique, la France cesse d'être autosuffisante dans ce domaine à partir du 25 mai. Elle n'est pas le seul pays européen dans ce cas ; L'autosuffisance prend fin le 27 avril au Portugal et le 9 mai en Espagne.

Deuxième point, si les volumes importés restent stables (+0,1 % par an) et ceux exportés se contractent (-0,8 %), les prix grimpent en flèche en raison du déséquilibre entre " d'une part, une offre concurrencée par des pays tiers et freinée par certaines contraintes (existence de quotas de pêche, normes environnementales et sanitaires limitant le développement de l'aquaculture, etc.), et d'autre part une demande mondiale en hausse ", observent les Douanes, qui évoquent la consommation croissante dans les pays émergents et les nouveaux modes alimentaires.

La flotte de pêche se réduit

Le boom de la consommation de sushis et de sashimis est-elle en cause ? Toujours est-il que cette détérioration du solde porte essentiellement sur trois espèces, le saumon, le thon et les crevettes. Ces espèces, qui sont les plus échangées, représentent la moitié des importations et expliquent les trois quarts de la détérioration du solde de la pêche et de l'aquaculture entre 2004 et 2014 estiment les Douanes.

Quant à l'impact des quotas de pêches imposés par l'Union européenne pour éviter l'épuisement des stocks, il ne peut être ignoré. Ils ont conduit à la chute continue des bâtiments de la flotte de pêche depuis 1995. En 2013, la France comptait 4.537 navires contre 6.593 en 1995, soit une baisse de 31%.



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Le 12 avril 2014

L'Europe, plus grand importateur mondial du poisson


L'Union Européenne est le plus grand marché mondial des produits de la pêche et de l'aquaculture. D'une valeur de 52 milliards d'euros pour une consommation de plus de 12 millions de tonnes de poissons, coquillages, crustacés et autres produits aquatiques. L'UE devance le Japon (2e) et les USA (3e)...

Dans l'UE, la France représente le deuxième marché avec 9,9 milliards d'euros de dépenses en produits de la pêche et de l'aquaculture en 2012, derrière l'Espagne (11,3 milliards d'euros), devant l'Italie (9,6 milliards d'euros), l'Allemagne (4,8 milliards d'euros), Royaume-Uni (4 milliards d'euros) et Portugal (2,8 milliards d'euros)...

A cette consommation directe, il conviendrait d'ajouter la consommation indirecte des produits de la pêche minotière (anchois, chinchard,...) à travers les produits issus de l'aquaculture, consommateurs d'huile et de farine de poisson...

Le marché européen du poisson

Un rapport de l’Eumofa (observatoire du marché européen de la pêche et de l’aquaculture)

Édition 2014

Cliquer Ici pour télécharger le rapport "Le marché européen du poisson"

Faits saillants

L’UE est un important marché de consommation de produits de la mer avec 12,3 millions de tonnes représentant 52,2 milliards d’euros en 2011. Elle est le premier importateur de produits de la mer, absorbant 24 % de la valeur totale des échanges mondiaux.

Contraction de la consommation par habitant

La consommation par habitant de l’UE est de 24,5 kg (2011). Elle a diminué de 5 % entre 2008 et 2010 et est restée stable entre 2010 et 2011. Il s'agit d'un changement de tendance après une forte croissance de la consommation par habitant depuis 2000. La consommation des produits de la mer varie beaucoup d'un État membre à l'autre. Les États membres du Nord sont davantage axés sur le poisson transformé alors que les États membres du Sud préfèrent les produits frais et consacrent une plus grande part des dépenses des ménages au poisson. Les pays de l’Europe centrale et orientale se situent en dessous de la moyenne de l’UE, mais enregistrent une augmentation de la consommation.

3 produits de la mer consommés dans l’UE sur 4 proviennent de la pêche. La part de marché des produits d’aquaculture a diminué

La consommation de produits d’aquaculture, qui représente 24 % de la consommation totale de produits de la mer de l’UE, a diminué de 5 % en 2011, conséquence à la fois de la réduction de la production aquacole de l’UE et de la diminution des importations de produits d’élevage, notamment du pangasius

Une croissance constante et dynamique des importations, en valeur, entraînée par les crevettes et le saumon

La valeur des importations extra-UE a augmenté à un rythme élevé de 3 % entre 2011 et 2012 et a atteint 19,2 milliards d'euros.

La Norvège et la Chine sont les principaux fournisseurs de l’UE. Les volumes des produits de la mer exportés vers l’UE par la Norvège ont affiché d’importantes augmentations – principalement le saumon et le cabillaud. La Chine confirme son rôle de leader en tant que pays de transformation des poissons blancs. Les importations de crevettes (principalement destinées à l’Espagne) ont grimpé de 20 % entre 2011 et 2012, après trois années de baisse.

En 2012, la valeur des exportations extra-UE a augmenté de 24 % si on la compare à 2011, pour atteindre 4,1 milliards d'euros. Ce chiffre inclut une forte prépondérance des exportations en provenance de l'Espagne, des Pays-Bas et du Danemark. Les principaux clients sont les États-Unis, la Norvège et la Suisse, en valeur, et le Nigeria, la Norvège, la Russie et l'Égypte en volume.

Rôle prépondérant du commerce intra-UE

En 2012, les exportations entre les États membres de l’UE ont été 4 fois plus importantes que les exportations vers les pays tiers. Le commerce intra-UE a enregistré un volume d’échanges de plus de 5,1 millions de tonnes (poids net), soit une augmentation de plus de 270 000 tonnes (+5,6 %) par rapport à 2011. En termes de valeur, cela représente 17,9 milliards d’euros (+8,5 %).


Chute des débarquements de l’UE

En 2011, les débarquements UE ont atteint leur volume le plus bas des six dernières années, baissant de 12 % par rapport à l’année précédente. Les petits pélagiques et les poissons de fond ont subi la plus forte baisse entre 2010 et 2011. Au niveau des États membres, le Danemark, l’Espagne et le Royaume-Uni ont affiché les baisses les plus importantes.

La consommation de produits de la mer par habitant dans l'UE semble avoir atteint un plafond après une décennie de croissance dynamique.

Tendances et dynamiques principales du marché

Les dépenses en produits de la mer à l’échelle de l'UE a augmenté de 1 % entre 2011 et 2012 et a presque atteint le niveau de 2007. Toutefois, elles ont diminué dans les pays de l'UE les plus touchés par la crise économique.

Les prix à la consommation des produits de la mer ont augmenté plus vite que les autres produits alimentaires depuis 2010.

Le thon, le cabillaud et le saumon sont les principales espèces consommées dans l'UE en volume.

Les importations sont caractérisées par une forte augmentation de la valeur (+15 % ou +3 milliards d'euros) entre 2009 et 2012. En ce qui concerne le volume, elles demeurent au-dessous des niveaux enregistrés entre 2007 et 2009, malgré une hausse de 1,8 % entre 2011 et 2012.

Sur le plan de la valeur, les crevettes occupent la première place des espèces importées devant le saumon, le thon et le cabillaud.

L’autosuffisance de l'UE pour les produits de la mer (à savoir, la production par rapport à sa consommation interne) est stable à environ 45 % entre 2008 et 2011. Alors que l'UE couvre entièrement ses besoins en poissons plats et petits pélagiques (et même produit des excédents), elle est de plus en plus dépendante de l'approvisionnement de sources externes pour les poissons de fond, les salmonidés et le thon.

Lire aussi :

Le Marin : L’Europe, plus grand importateur mondial de produits de la mer
Le Marin : Le prix du poisson a augmenté moins vite que celui de l’alimentation

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L'industrie halio-alimentaire s'appuie exclusivement sur l'import...

Marché européen du poisson blancs. L'AIPCE publie son étude Finfish 2013

L’Association européenne des négociants et transformateurs de poisson (AIPCE–CEP) a publié son rapport annuel Finfish en décembre 2013. Il montre que l’offre totale de poissons vers l’UE en 2012 a baissé de 3 %, pour atteindre 13,7 millions de tonnes. La consommation de poisson a chuté de près de 4 % en 2012, enregistrant son niveau le plus bas depuis la formation de l’UE25. Les exportations ont baissé de 13,7 % pour atteindre 1,870 million de tonnes. La dépendance à l’égard des importations de poissons est restée stable, à un peu plus de 64 % (8,8 millions de tonnes).

Source : Agritrade

L’AIPCE avertit que la concurrence pour le poisson et les produits de la mer est maintenant mondiale. Les marchés tels que la Chine continuent de se développer et exportent moins en raison d’une demande interne croissante. Les nouveaux marchés, tels que le Brésil, ne sont pas encore totalement développés : « à long terme, nous devons garder à l’esprit que l’amélioration des revenus et du niveau de vie dans ces pays débouchera très probablement sur une consommation de poisson plus importante et la concurrence pour le poisson s’intensifiera à mesure que les bons produits s’établiront dans ces marchés ».

Le thon est devenu une des principales espèces consommées et le cabillaud reste le poisson blanc préféré. Il apparaît qu’une part importante du thon est capturée par les navires de l’UE débarquant le thon pour transformation et mise en conserve dans les unités de transformation locales des pays tiers avant que les produits ne soient exportés vers l’UE. Les conserveries de l’UE (principalement l’Espagne et l’Italie) dépendent de plus en plus des importations de thon surgelé (entier et en filets) en tant que matière première.


Le rapport conclut que les « importations sont le pilier de l’industrie européenne de la transformation. Dans le contexte d’un environnement réglementaire complexe (…) un marché florissant pour le poisson et les produits de la mer dans l’UE est mieux desservi par un secteur de la pêche dynamique et durable dans l’UE et autorisant en parallèle l’utilisation de ressources bien gérées d’un peu partout dans le monde ».

Cliquer Ici pour télécharger l'étude "AIPCE Finfish Study 2013, 23 décembre 2013"

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Le 15 juin 2012

La première marque nationale de pêche est lancée (LSA)

Pavillon France flottera au rayon marée

L’Association France Filière Pêche, qui dispose du joli budget de 30 millions d’euros, et qui intègre toute la filière depuis la pêche jusqu’au commerce de détail, a dévoilé hier sa nouvelle marque nationale « Pavillon France ». Elle devrait apparaître dans les rayons à partir de septembre prochain. Créée en 2010, l’association a pour vocation de promouvoir la consommation de produits issus de la pêche française et d’accompagner les bonnes pratiques, notamment en soutenant une pêche sélective et économe en énergie. Elle vise aussi à valoriser la diversité, la saisonnalité et la qualité des produits de la pêche française. Mais aussi de mettre en avant les poissons, coquillages et crustacés pêchés par les navires battant pavillon français, avec une exigence de fraîcheur optimale. Une campagne télévision de grande ampleur est prévue pour soutenir ce dispositif. Les membres de l’Association France Filière Pêche sont : la FCD (les distributeurs financent pour l’essentiel la filière, notamment Intermarché et Leclerc), les grossistes de la CGI (Confédération Française du Commerce Interentreprises), les unions d’armateurs, de mareyeurs, les syndicats de poissonniers. L'idée de la création de France Filière Pêche est née à l'issue de négociations avec les pouvoirs publics qui ont renoncé, en l'échange de ces actions de promotion pour les pêcheurs, à prélever une "taxe poisson" qui ne touchait que les grandes surfaces.

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Bilan du commerce extérieur pêche et aquaculture pour 2011


FranceAgriMer

Données statistiques 2011

Ce document présente les résultats du commerce extérieur des produits de la pêche et de l'aquaculture pour l'année 2011, obtenu à partir des données de la DNSCE.

Sommaire

Répartition des principales catégories de produits et des principales espèces en 2011

Evolution des importations, des exportations et du déficit du commerce extérieur de 1980 à 2011 (tableau 1)

Evolution des importations, des exportations et du déficit du commerce extérieur 1997 à 2011 en poids vif (tableau 1bis)

Répartition des importations et exportations en 2011 par groupe d'espèces (tableau 2) et évolution par rapport à 2010 (tableau 2bis)

Evolution des échanges de 2009 à 2011

Evolution des échanges intra et extra communautaires de 2009 à 2011 (tableau 3)

Importations : principaux pays fournisseurs (tableaux 4 et 5).

Exportations : principaux pays destinataires (tableaux 6 et 7).

Importations, exportations et balance générale par espèce en 2011

Evolution des importations et exportations par espèce 2011/2010

Annexes par espèce

Evolution des importations et exportations de 2000 à 2011 pour les espèces principales

Pour télécharger le document, cliquer FranceAgriMer

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Le 25 mai 2013

Findus. Poisson importé à la sauce made in France

Boulogne retrouve le poisson en sauce

Source : La Semaine dans le Boulonnais

Soucieux de redorer son image, Findus, par la voix de son directeur général Matthieu Lambeaux, a annoncé le rapatriement sur le site boulonnais de sa production de poisson en sauce. Rien de vraiment nouveau selon les syndicats, cette décision étant déjà a Soucieux de redorer son image, Findus, par la voix de son directeur général Matthieu Lambeaux, a annoncé le rapatriement sur le site boulonnais de sa production de poisson en sauce. Rien de vraiment nouveau selon les syndicats, cette décision étant déjà annoncée depuis 2011...

Après avoir vu son image malmenée par la crise de la viande de cheval, Findus mise plus que jamais sur le made in France pour regagner la confiance des consommateurs.

Le groupe va rapatrier cette année ses productions de poisson en sauce pour le marché français sur son usine de Boulogne-sur-Mer. Un processus qui fait suite au transfert de quelque 3.000 tonnes de production de poisson nature en 2012 et qui devrait coûter au total 12 millions d'euros à Findus.

C'est la société Findus qui, la première, a annoncé, le 8 février dernier, le retrait de trois de ses plats préparés contenant du cheval, à la suite de la découverte au Royaume-Uni d'importantes quantités de viande de cheval dans des recettes censées contenir 11 à 18 % de viande de boeuf uniquement. Leur point commun : ils avaient été fabriqués dans l'usine luxembourgeoise de la société Comagel, basée à Metz... Le scandale de la viande de cheval était né.

Après des ventes en repli de 3 % en février - début de l'affaire du cheval - et des ventes stables en mars, la branche française du groupe suédois mise désormais sur un chiffre d'affaires en hausse de 4 % à 5 % en 2013, contre une hausse de 10 % attendue précédemment, a annoncé lors d'une conférence de presse le directeur général de Findus France, Matthieu Lambeaux. Le dirigeant a aussi rappelé que les produits à base de viande ne représentaient que 5 % du chiffre d'affaires et les plats préparés seulement 10 %.

Et de rappeler que ses deux produits phare sont le poisson et les épinards surgelés.
Justement, la direction, dans sa volonté de redorer son image, a également annoncé une série de décisions. D'abord, celle de "relocaliser" une partie de sa production à Boulogne. Findus va en effet rapatrier en 2013 la production de poissons en sauce destinés au marché français, après avoir déjà "relocalisé" les lignes de production de poisson nature l'an dernier.

Rien de vraiment nouveau pour les syndicats...

Une bonne nouvelle pour le site boulonnais (200 salariés), même si, du côté syndical, on tempère cette annonce. Ainsi, la CFTC fait remarquer que cette décision de rapatriement à Boulogne d'une ligne poisson sauce n'est qu'une étape des accords de compétitivité qui ont été signés en 2011 et qui consistent à injecter au total 12 millions d'Euros d'ici 2015 à Boulogne. Rien de nouveau en somme... En échange d'une diminution des jours de RTT et de nouveaux horaires de travail, la direction consentait à certains efforts. Elle a aujourd'hui réalisé la mise aux normes des installations frigorifiques, installé la nouvelle ligne de production et rapatrié certaines productions de l'étranger.

Mais la question de l'emploi fait toujours débat. En effet, il était question d'embaucher 50 nouveaux collaborateurs pour faire face à ce regain d'activités. 40 auraient été créés, selon l'intersyndicale CGT-CFTC, mais exclusivement en intérim.

Et les syndicats de demander à la direction d'embaucher rapidement une vingtaine de postes. De même, côté investissements, la CFTC estime qu'il manque aujourd'hui 4 millions sur les 12 millions annoncés pour améliorer les zones de stockage, la gestion informatisée et les investissements en bout de ligne.

Enfin, les salariés craignent toujours que Permira Iglo rachète Findus France pour le marché qu'il représente, mais pas pour ses unités de production...le marché européen étant déjà en surproduction

Les syndicats demandent l'embauche rapide de 20 salariés pour faire face au surplus d'activités

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Le 27 août 2012

Comment développer les activités halieutiques si l'Europe est une passoire !



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Le triple B des produits de la pêche "Made in France" (Corse matin /AFP)

Alors que le secteur de la pêche française est en déclin sensible, jamais les produits transformés dans l'Hexagone n'ont autant été plébiscités par les consommateurs français qui lui attribuent le triple B du "bon pour la santé, bon pour l'environnement et bon pour l'emploi".

Gourmets gourmands, les Français en majorité se disent conquis par les produits de la pêche transformés sur le territoire, selon une enquête réalisée par le groupe français Delpierre, spécialiste de la transformation du poisson. L'achat d'un produit fabriqué en France "selon des normes sociales respectueuses pour les salariés" permet de soutenir l'industrie et l'emploi français et assure une meilleure garantie de qualité, tout en favorisant le respect de l'environnement par une optimisation des transports, selon cette étude.

De son côté, Eric Mezrich, du Cipa (Comité interprofessionnel des produits de l'aquaculture) s'efforce de rapprocher lieux de production et de consommation pour répondre à l'attente des consommateurs "très sensibles sur la provenance des produits de la pêche".

Pourtant ce "made in France" a-t-il vraiment un sens alors que la France est obligée d'importer 80% du poisson qu'elle consomme ? Oui, répondent les responsables de l'industrie du poisson, chiffres à l'appui.

Ce sont près de 300 entreprises en France, 15.650 emplois, un chiffre d'affaires de plus de 3,7 milliards d'euros et quelque 50 entreprises leader qui drainent 88% du chiffre d'affaires, selon FranceAgriMer.

Un réel poids économique donc, puisque la valeur des ventes pour la pêche et l'aquaculture (hors coquillages) ne représente que 1.200 millions d'euros pour moins de 13.100 emplois.

"Savoir-faire"

Pour Pierre Commère, directeur de l'Association des entreprises de produits alimentaires élaborés (Adepale), ce "made in France", outre son poids économique et social, est un "savoir-faire avant tout".

Depuis la découverte de la conserve par Nicolas Appert sous la Révolution, les techniques de transformation du poisson se sont diversifiées. Dans les années 1980 et 1990 de nouveaux métiers sont apparus, celui du saumon fumé et du surimi, tandis que le deuxième millénaire a industrialisé l'activité traiteur de la mer, déclinée aujourd'hui en marbrés, mousses et terrines, méli-mélo, marinades, carpaccio et autres spécialités.

L'Institut Appert, l'école technique de la conserve de Paris, a formé des générations de conserveurs espagnols, portugais et marocains et le savoir-faire français a constitué des références pour les règlements européens relatifs notamment aux conserves de sardines et de thon.

Quinze labels rouges

"Il est considéré comme moteur dans les nouveaux métiers de la fabrication du saumon fumé, du surimi ou encore pour l'activité traiteur de la mer", précise Pierre Commère.

Normes AFNOR, guides de bonnes pratiques et d'hygiène, la qualité est validée et se déploie au travers de quinze labels rouges pour les produits fumés, marinées ou les conserves.

"La France est le plus gros producteur de saumon fumé dans le monde", explique Alain Lepreux, directeur général de l'entreprise fécampoise Pêcheurs d'Islande.

Si les matières premières sont importées de Norvège, d'Ecosse et d'Irlande, l'élaboration du saumon est confiée à des mains expertes en filetage, salaison et fumaison lente, qui utilisent depuis des décennies de la sciure de bois de hêtre propice à une combustion lente pour une fumaison à point.

L'industrie française du poisson pourra-t-elle sauvegarder longtemps encore son leadership et son avance ?

L'entrée en masse de produits étrangers, comme les saumons fumés polonais ou les harengs fumés lithuaniens à des prix de vente toujours plus bas constitue un véritable danger pour la profession.

Eric Mezrich se dit pourtant confiant, car le consommateur adopte un comportement plus citoyen, plus respectueux de l'environnement et des ressources. "Leurs attentes sur l'élaboration et la traçabilité des produits consommés sont fortes". "Le made in France" devrait continuer à faire durablement la différence, espère-t-il.



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Le 21 Mars 2014

La croissance de Findus stoppée net par le scandale de la viande de cheval

Il y a plus d'un an, la marque de surgelés Findus était dans la tourmente. La révélation, début février 2013, de la présence de viande de cheval substituée à celle de boeuf dans des lasagnes commercialisées par l'entreprise levait un voile sur un scandale alimentaire qui secouait l'Europe.

Source : Le Monde | 18.03.2014 | Par Laurence Girard

L'affaire a coûté cher à Findus France. Selon les chiffres publiés mardi 18 mars, sa croissance a été stoppée net en 2013, son chiffre d'affaires restant stable à 210 millions d'euros. En cause, le plongeon de 17 % des ventes de plats cuisinés surgelés, dont les fameuses lasagnes, sur cette période.

Pourtant, début 2013, Matthieu Lambeaux, PDG de Findus France, était optimiste, espérant une progression de près de 10 % du chiffre d'affaires, après une hausse de 7,6 % en 2012. C'était avant le scandale de la viande de cheval.

« Entre le retrait des plats cuisinés incriminés et le temps de mise sur le marché de notre nouvelle gamme 100 % viande bovine française, nous avons été absents quatre mois des rayons avec cette catégorie de produits », explique M. Lambeaux. Les nouveaux produits ont été présentés en mai 2013. Les gratins et autres poêlées Findus contenant des éléments carnés sont désormais fabriqués par la société bretonne Celtigel à Plelo (Côtes-d'Armor). Et non plus par le français Comigel dont l'usine luxembourgeoise avait produit les lasagnes à la viande de cheval.

Diversité des produits

En présentant sa nouvelle offre, le PDG misait encore sur une croissance de l'activité de 4 % à 5 %. Mais les consommateurs français ont continué à bouder les plats cuisinés et conserves à base de viande de boeuf. M. Lambeaux estime que la chaleur de l'été a aussi joué en défaveur des ventes. Globalement, le manque à gagner se chiffre donc à près de 20 millions d'euros.

Le PDG de Findus veut relativiser l'impact de la crise sur son entreprise. « Les plats cuisinés ne représentent que 10 % de notre chiffre d'affaires. » Et de mettre en exergue la progression de 12 % de ses ventes de légumes en 2013. L'entreprise a, il est vrai, investi 2 millions d'euros auprès de son partenaire industriel breton Gelagri à Loudéac (Côtes-d'Armor), pour renouveler les emballages de ses épinards. Et l'activité poisson, qui représente 60 % de ses ventes, a progressé de 3 %.

La diversité des produits commercialisés sous la marque Findus lui a permis d'amortir le choc. D'autres entreprises, également atteintes par le scandale de la viande de cheval, ont été plus durement touchées encore.

A commencer par Spanghero, installée à Castelnaudary (Aude). La filiale de la coopérative Lur Berri, qui avait vendu à Comigel de la viande de cheval étiquetée boeuf, mais avait aussi importé du mouton britannique, interdit à la commercialisation en Europe, a été placée en liquidation judiciaire.

Rebaptisée La Lauragaise et reprise, en juillet 2013, par son fondateur, Laurent Spanghero, elle tente de se redresser.

La pêche en Alaska



Fleury Michon, le 20 mars 2014

Venez vérifier comment les pêcheurs de « l'Arcturus » ramènent les poissons qui servent à la préparation du surimi.
 
Étendre le territoire de la marque

Comigel a aussi choisi de changer de nom pour se refaire une virginité et s'est rebaptisée, début 2014, CookUp Solutions.

Le fabricant de lasagnes Fraisnor, installé à Feuchy (Pas-de-Calais), lui, n'a pas résisté à la chute de ses ventes. La liquidation judiciaire a été prononcée en mai 2013. Et fin janvier 2014, la société JB Viande a annoncé la reconversion du site en une unité de transformation de viande de porc.

Enfin, le trou d'air des ventes a précipité la fermeture de l'usine Nestlé de Beauvais, qui fabriquait lasagnes et hachis parmentier pour la marque Maggi.

Findus France espère, dès 2014, renouer avec la croissance, avec une progression de ses ventes de 5 %. Au-delà, l'entreprise s'est fixé comme objectif de doubler son chiffre d'affaires, à 400 millions d'euros d'ici à 2018. L'idée est d'étendre le territoire de la marque Findus. « Déjà présents dans le poisson, les épinards, les pommes de terre, les snacks, les plats cuisinés, nous allons entrer dans quatre nouvelles catégories d'ici à 2015-2016 », affirme M. Lambeaux.

 « Made in France »

Croustibat de Findus soutient Alaska Seafood "sauvage, naturel et durable" dans Findus communique ses engagements !

Au programme, un nouvel investissement de 10 millions d'euros dans l'usine de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais). Un temps, les 200 salariés du site ont été inquiets pour leur avenir. Mais l'usine a été confortée par un investissement de 10 millions d'euros entre 2012 et 2014. De quoi réintégrer la production des poissons en sauce, en plus des poissons panés ou en filets. Mais aussi pour Findus de communiquer autour du « made in France ». Un dossier suivi de près par le ministre de la mer, Frédéric Cuvillier, tête de liste (PS) aux élections municipales de Boulogne-sur-Mer.

Ce nouvel investissement industriel doit être approuvé par les financiers qui pilotent maintenant le groupe Findus. En effet, Findus France, Royaume-Uni et Scandinavie ont été rachetés, en 2008, par le fonds d'investissement Lion Capital qui, écrasé par la dette, a tenté, en vain, de revendre en 2011. En 2012, les principaux créanciers, la banque JPMorgan et son fonds spéculatif High Bridge, ont pris 70 % du capital, Lion Capital détenant les 30 % restants.

Le groupe Findus, qui pèse 1,4 milliard d'euros, s'est étendu à l'Espagne et, depuis février, à la Belgique, avec le rachat de Lutosa. Un spécialiste de la frite belge qui affiche un chiffre d'affaires de 10 millions. Les salariés de Findus France restent vigilants sur les intentions des actionnaires, alors que le marché des surgelés pourrait subir une vague de consolidation.

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Le 16 Juillet 2014

« Je souhaite m’assurer que les générations futures auront du poisson dans leur assiette »

Entretien exclusif. 

Maria Damanaki, Commissaire européen aux Affaires maritimes et à la Pêche, confirme son souhait de rester à la Commission pour un second mandat de cinq ans. Elle se montre toujours aussi ferme sur les filets dérivants et la fin du chalutage en eau profonde.

Source : Ouest France par Lionel Changeur

Quel bilan dressez-vous de ces cinq années ?

 Nous avons une nouvelle politique commune de la pêche (fin des rejets en mer et de la surpêche entre 2015 et 2020). Avec des stocks en bonne santé, les pêcheurs européens pourront capturer par an plus de 2 millions de tonnes de plus de poissons. Lorsque je suis arrivée à la Commission, en 2009, 5 stocks de poissons étaient pêchés à des niveaux durables en Atlantique. Nous en avons maintenant 27, et peut-être 30 l’an prochain.

Souhaitez-vous rester au sein de la Commission ?

Oui, je souhaite exercer un second mandat de commissaire (à la pêche ou ailleurs), mais c’est au gouvernement grec d’en décider. Il n’a pas encore désigné son futur commissaire.

En France, les professionnels vous reprochent d’être proches de certaines ONG. Que répondez-vous ?

Mon rôle est de trouver un équilibre entre les différents intérêts. Je souhaite m’assurer que les générations futures auront du poisson dans leur assiette. Je n’ai pas un intérêt particulier à interdire telle pêcherie ou tel engin. Un exemple : entre 2005 et 2009, la pêche à l’anchois a été fermée dans le golfe de Gascogne car il n’y avait plus de poisson. La ressource est revenue et nous proposons pour 2014/2015 une hausse de 18% des quotas ! Mais je comprends les difficultés que connaissent nos pêcheurs. C’est pourquoi nous voulons les aider.

Les Etats membres auront-ils suffisamment de fonds européens pour moderniser les bateaux de pêche ?

L’interdiction des rejets pose des problèmes aux pêcheurs. Comment les aider à s’adapter ?

Des quotas plus élevés ?

Vous avez proposé en avril d'interdire en 2015 les filets maillants dérivants. Accepteriez-vous une dérogation pour la petite pêche ?

L’interdiction des chaluts en eau profonde est toujours sur la table. Comment voyez-vous l’évolution du dossier ?

La France demande une mise sous quota du bar ? Des données scientifiques montrent que le stock ne va pas bien. Que préconisez-vous ?

Allez-vous proposer de modifier le plan anguille, depuis le retour des civelles dans les estuaires en France ?

L’Espagne a été sanctionnée pour avoir dépassé son quota de maquereaux. La Commission enquête-t-elle sur d’autres cas similaires ?

Toutes les réponses de Maria Damanaki aux questions de Lionel Changeur dans : Ouest France

Remarque : Une question que Lionel Changeur aurait pu poser à Maria Damanaki qui a dit un jour que la pêche illégale était un crime... Pourquoi la Commission européenne s'attaque-t-elle à une multitude de petits pays : Belize, Fidji, Togo, Panama, Vanuatu, Sri Lanka, Cambodge, Guinée, Philippines, Papouasie,... Et laisse agir en toute impunité tous ces gros trafiquants internationaux qui "déversent" des produits défiant toute concurrence sur le premier marché des produits de la mer dans le monde qu'est l'UE (des importations qui tirent vers le bas le prix des poissons issus des pêcheries françaises et européennes) ?..

Une analyse de l'expert Francisco Blaha : Is the EU IUU Regulation working?

A partir de cette étude de Gilles Hosch and Shelley Clarke (2013) sur le trafic de Saumon et de Colin d’Alaska entre la Russie et la Chine avant exportation sur le marché européen : “Traceability, legal provenance & the EU IUU Regulation” et de l'étude du Parlement européen (2013) : Compliance of imports of fishery and aquaculture products with EU legislation

Le marché du Colin d'Alaska serait tellement "pourri" que dans son dossier "Pêches françaises 2014", Le Marin passe sous silence cette espèce du Pacifique Nord, alors que le Colin d'Alaska (ou Lieu d'Alaska) fait partie du Top 5 des espèces les plus consommées en France. C'est le poisson phare de l'industrie halio-alimentaire, espèce consommée essentiellement sous forme de panés, plats cuisinés, surimi et autres préparations...



Sinon, cliquer Ici pour accéder au dossier du Marin "Pêches Françaises 2014" 

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