La fourniture d'aliments, un bon indicateur de la croissance aquacole ?

La fourniture d'aliments, un bon indicateur de la croissance aquacole ?

L'alimentation peut représenter jusqu'à 60% du coût de production d'un poisson d'élevage. C'est le "gasoil" du pisciculteur ! L'aliment est de très loin l'intrant principal des piscicultures intensives, bien plus que le coût des larves de crevettes et alevins de poissons capturés par le pêcheur indonésien pour les élevages aquacoles de l'île de Java (sur la photo).

L'Indonésie se classe au 3e rang mondial de l'aquaculture avec une production de 4,697 millions de tonnes en 2009. L'aquaculture représente près de la moitié de la production halieutique totale du pays qui s'est élevée à 9,796 millions de tonnes (Pêche + Aquaculture).

Ce qui place l'Indonésie au 2e rang mondial, loin derrière la Chine avec ses 60 millions de tonnes.

« La demande d’aliments pour l’aquaculture est un bon indicateur de la « santé » de l’aquaculture en Indonésie », selon Denny Indradjaja de l’association indonésienne des fabricants d’aliments pour l’aquaculture (Indonesian Feed Mills Association – Aquaculture Division).

Les chiffres sont parlants. 1,026 million de tonnes d’aliment en 2010, 1,100 million de T en 2011 et une hausse prévue de 12% en 2012 pour atteindre 1,232 million de tonnes.


Ces aliments aquacoles qui font vivre une industrie de l'alimentation animale de plus en plus prospère, concernent essentiellement les piscicultures (Chanos chanos, carpes, mérous,...) et les crevetticultures….

Toutefois, la vente d’aliments aquacoles ne permet pas de connaitre toute la réalité de l’aquaculture d’un pays. Les fabricants d'aliments visent uniquement l’aquaculture dite de « Transformation » (les élevages qui transforment des aliments composés de farine/huile de poisson et de produits végétaux, en poisson ou crevette).

Les coquillages, les algues et l’agro-pisciculture ne sont pas concernés par les aliments aquacoles. On parle d’aquaculture de « Production » (qui "transforme" (ou valorise) la production primaire du milieu en coquillages, algues,...).

En Indonésie, l'algoculture et la rizipisciculture sont bien plus importantes en quantité que les élevages nourris avec des aliments aquacoles… Avec une production de 2,9 millions de tonnes, les algues (essentiellement des algues rouges pour l'industrie) représentent les 3/5 de l'aquaculture indonésienne.

Philippe Favrelière (à partir de l’article de Allaboutfeed : Aquafeed use in Indonesia shows continued growth

Autres articles :

Photographie : Java (Indonésie) : Pêcheur de larves de crevettes et d'alevins de Chanos chanos pour les élevages

Pour aller plus loin...

Enjeux et stratégies des fabricants d’aliments pour animaux

La compétitivité du maillon nutrition animale vue par ses acteurs et ses interlocuteurs

FranceAgriMer

Mars 2014

Dans un contexte économique difficile pour les filières animales, FranceAgriMer a réalisé une étude sur les stratégies mises en place par les fabricants d’aliments pour animaux, sur la compétitivité de ce maillon et son positionnement au sein des filières animales.

La démarche d’étude s’est organisée autour des trois questions classiques de la réflexion stratégique :

Quels sont les atouts et handicaps de ce secteur dans le contexte actuel ?

Quelles sont les opportunités et menaces pour demain ?

Quelles sont les perspectives stratégiques de ce maillon ?

Réalisée sur la base d’entretiens des fabricants d’aliments pour bétail et d’interlocuteurs gravitant autour de ce maillon, cette synthèse décrit les principaux enjeux pour demain de ce maillon.

Cliquer Ici pour télécharger cette étude de FranceAgriMer

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Le 30 novembre 2013

InVivo-Nutrition : "Nous sommes à la veille d'une révolution dans le domaine aquacole...."

Nous sommes à la veille d'une révolution dans le domaine aquacole. On s'attend à ce que la production aquacole soit cinq fois plus importante dans les prochaines années. Car produire du poisson revient moins cher que de produire de la viande. Et la planète n'a pas les moyens de faire du boeuf pour tout le monde.

InVivo NSA (Nutrition Santé Animales) dépend du Groupe coopératif InVivo, le plus grand groupe agricole français avec un chiffre d'affaires de plus de 5 milliards d'euros... InVivo NSA investit actuellement dans l'alimentation aquacole notamment dans les pays du Sud-Est asiatique (Vietnam, Indonésie...) et au Brésil...

Morbihan. Après cinq usines et un laboratoire, InVivo NSA veut une Maison de l'innovation

Au cours de l'année, InVivo-Nutrition et Santé Animales a inauguré cinq usines dans le monde et un laboratoire d'analyses alimentaires à Saint-Nolff. InVivo NSA veut aller encore plus loin.
                         
Source : Ouest France  par Nathalie JAY

Entretien avec Hubert de Roquefeuil, directeur général d'InVivo NSA.

Votre groupe est surtout connu pour la production d'aliments pour animaux. Vos autres activités?

Outre l'alimentation animale, nous avons développé le médicament vétérinaire, les additifs alimentaires et les laboratoires d'analyse dans le domaine de l'alimentation.

Nous allons développer la recherche et production d'extraits de plantes destinés à améliorer la santé animale. Le but : réduire la consommation de médicaments. Enfin, notre grand projet est la création d'une Maison de l'innovation sur notre site de Saint-Nolff.

En quoi consiste ce projet ?

Cette Maison sera consacrée à la recherche et au développement. Le but est d'y rassembler une centaine de chercheurs dans des domaines différents, comme l'innovation industrielle, l'action scientifique, mais aussi le marketing.

Nous voulons en faire une vitrine mondiale. La construction démarrera au printemps. Nous investirons plusieurs millions d'euros. Pour le Morbihan, c'est une très grande chance. J'espère que nous aurons le soutien du Département.

Vos orientations économiques ?

Nous avons cédé plusieurs de nos usines françaises à des groupes coopératifs. Nous avons démarré ces transferts en 2010. Aucun emploi n'a été perdu. Cela nous a pris beaucoup de temps, mais c'était nécessaire. Car nous ne pouvons être concurrents de nos propres actionnaires.

Parallèlement, nous avons fortement développé notre activité internationale. Nous avons gardé 25 usines en France et nous en comptons une cinquantaine à l'étranger. Cela représente au total près de 5 700 salariés. Cette année, nous avons créé cinq usines à l'étranger. En France, nous avons racheté une usine du nord spécialisée dans les seaux à lécher. Il s'agit de seaux remplis de minéraux pour les ruminants et les chevaux. Nous sommes leader français dans ce domaine.

Où sont ces cinq nouvelles usines ?

Nous avons inauguré plusieurs usines dans le domaine de l'aquaculture depuis novembre, dont deux unités au Brésil, une à Saïgon, au Vietnam et, en juin dernier, une sur l'île de Java, en Indonésie.

Nous avons construit une usine de petfood (Ndlr. : aliments pour animaux de compagnie) au Mexique qui a démarré en février dernier. C'est une des plus modernes d'Amérique centrale. Entre 50 et 70 personnes travaillent dans chacune de ces usines.

Connaissez-vous des difficultés économiques ?

Nous progressons. Nous aurons même un meilleur résultat que l'an passé, malgré un contexte dégradé en Europe. Nous avons aussi subi la hausse des matières premières, notamment du soja. Nous nous battons pour ne pas faire un modèle à la Doux. Nous diversifions nos activités et nous voulons être présents sur plusieurs pays à la fois.

Enfin, notre chance : ne pas déprendre de banques ou de fonds de pensions. Notre actionnariat est coopératif. Cela permet donc d'avoir une vision à moyen et long terme.
Comment voyez-vous l'avenir de l'alimentation animale ?

Nous sommes à la veille d'une révolution dans le domaine aquacole. On s'attend à ce que la production aquacole soit cinq fois plus importante dans les prochaines années. Car produire du poisson revient moins cher que de produire de la viande. Et la planète n'a pas les moyens de faire du boeuf pour tout le monde.

Le problème sera de trouver des solutions pour ne pas polluer l'eau. Nous avons créé des centres de recherches dans ce domaine au Mexique, Brésil et Vietnam. 

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Le 18 juin 2012


Avec une production d’environ 120 000 t par an, l’alimentation aquacole représente une goutte d’eau dans le marché de l’alimentation animale, qui s’établit à 22 millions de tonnes. Une petite taille qui n’empêche pas la profession d’être structurée autour du SPPA. François Loubère, directeur général de Biomar et président du Syndicat Professionnel des Producteurs d’Aliments Aquacoles, fait un point sur la filière.

La Revue de l’Alimentation Animale : Que représente la filière d’aliments aquacoles en France ?

François Loubère : L’alimentation aquacole est une petite filière puisque nous produisons environ 120 000 tonnes d’aliments par an, dont 55 000 pour le marché français et le reste pour l’export. C’est vraiment peu par rapport au total des aliments pour animaux fabriqués en France, qui est de l’ordre de 22 millions de tonnes (1).

Néanmoins, depuis 2005, nous arrivons à stabiliser les volumes de production alors que, dans le début des années 2000, nous avons dû faire face à une véritable crise. En effet, nos clients ont été impactés par des conditions météorologiques très mauvaises en été (canicule) et des prix de marché en dessous des coûts de production, ce qui a provoqué de nombreuses fermetures d’élevage.

RAA : Comment se structure la filière ?

François Loubère : « Depuis 2005, nous arrivons à stabiliser les volumes de production. »

FL : Nous sommes trois fabricants principaux en France. Biomar et Skretting sont deux entreprises avec des profils de groupes internationaux et plusieurs usines. Chaque entreprise a deux usines dédiées à l’alimentation aquacole (2). Enfin, Le Gouessant, en Bretagne, est une coopérative qui fabrique de l’aliment, commercialise des productions animales et produit des céréales. L’alimentation aquacole n’est qu’une partie de son activité. 
Sur 6 usines du groupe, une seule est consacrée à l’alimentation aquacole. (...)

RAA : Quels sont vos facteurs de croissance ?

FL : Malheureusement, ils sont peu nombreux puisque la production d’aliments aquacoles est directement indexée sur la santé économique de l’aquaculture. En France, c’est une activité qui se développe peu du fait d’une réglementation lourde et contraignante et d’une méconnaissance de la profession. En effet, à chaque fois qu’un projet est lancé, on assiste à une levée de bouclier systématique de la part des pouvoirs publics et des riverains.

L’autre levier de croissance pour nos entreprises est l’exportation. En effet, la consommation mondiale de poisson ne cesse d’augmenter. Il y a donc des marchés à prendre à l’international.

RAA : La filière souffre-t-elle de l’augmentation du prix des matières premières ?

FL : Le prix des matières premières est la principale problématique de notre profession. Celles-ci représentent 80 % du prix final de l’aliment pour poisson et elles n’ont cessé d’augmenter ces dernières années. La farine de poisson, par exemple, est passée de 800 €/tonne à 1 200 €/T en 4 ans. Nos entreprises ne peuvent pas absorber entièrement ces hausses de prix, nous sommes donc contraints de les répercuter sur le prix de nos produits et, malheureusement, cela ne fait que contribuer à la fragilité de la filière aquacole. Mais le niveau élevé de recherche dans notre métier nous permet de trouver des solutions de substitutions de matières premières et d’optimisation des formules qui contribuent largement à adoucir l’impact économique auprès de l’éleveur tout en préservant les performances d’élevage. (...)

RAA : Quels sont les enjeux de demain pour les producteurs d’aliments ?

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Le 9 mai 2014

Les algues. Atout d'avenir pour la nutrition et la société Olmix


Elles peuvent aussi être une source innovante pour la santé. Le point sur les recherches, avec le CCSTI, lundi à Lorient. La société Olmix présentera le groupement baptisé Ulvans.

Source : Ouest France

Une fois par mois, le CCSTI/Maison de la Mer propose un rendez-vous au public pour débattre avec des chercheurs ou des experts de questions relatives à la pêche, à l'industrie navale et au littoral.

Lundi, il sera question du traitement et de la valorisation des algues pour la nutrition et la santé animale et végétale. Et ce, avec François Gallissot, coordinateur du projet Ulvans pour la valorisation des algues, du Dr Pi Nyvall-Collen, responsable recherche et développement du groupe Olmix et du Dr Gilles Bedoux, maître de conférences, enseignant-chercheur à l'UBS.

Olmix réunit quatre PME bretonnes et deux laboratoires universitaires dont celui de biotechnologie et chimie marines de l'Université de Bretagne-Sud. Ils sont regroupés pour créer une nouvelle filière de valorisation des algues et ouvrir de nouveaux marchés à l'export.
Des enjeux

Avec ce groupement baptisé Ulvans, Olmix et ses partenaires entendent valoriser les algues vertes en Bretagne, depuis la récolte jusqu'à leur transformation en produits innovants pour les secteurs de la nutrition et de la santé animale et végétale et leur commercialisation dans le monde entier.

Cet ambitieux projet régional répond aux enjeux de demain, dans une période où l'innovation, l'écologie, l'emploi et l'exportation sont au coeur de toutes les préoccupations en France. La conférence a pour objet le montage de cette nouvelle filière et les premiers résultats obtenus.

Lundi 12 mai, à 18 h 30, dans l'amphithéâtre de la station Ifremer 8, rue François-Toullec. Entrée libre. Renseignements : CCSTI/Maison de la Mer, tél. 02 97 84 87 37 ou www.ccstilorient.org

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Des poulets bourrés d'algues plutôt que d'antibiotiques

La laitue de mer contient des antioxydants, des protéines, des minéraux. Une PME bretonne, Olmix, extrait des composants de cette algue pour renforcer le système immunitaire des animaux, et réduire ainsi l'usage des antibiotiques dans les élevages.

Source : Marine et Océans

En mars, l'association de défense des consommateurs UFC Que Choisir poussait un cri d'alarme, estimant, après analyse, qu'un quart des volailles présentent des bactéries résistantes à un ou plusieurs antibiotiques.

Une antibiorésistance qui peut être transmise à l'homme par la consommation de cette viande. Le gouvernement a beau avoir lancé un plan EcoAntibio 2012-2017 qui prévoit de réduire de 25% en cinq ans l'usage vétérinaire d'antibiotiques, le recours à ces substances est encore trop "automatique", surtout en traitement préventif.

A la naissance, l'éleveur peut injecter un antibiotique à un veau, au cas où il développerait une maladie. En élevage de volailles, c'est pire car l'éleveur doit agir vite compte tenu de la courte vie des animaux (30 jours pour un poulet standard). Dans certains pays, les éleveurs peuvent même rajouter encore des antibiotiques dans les gamelles.

Pour réduire cette consommation, il faut avant tout améliorer la conduite des élevages: bien-être animal, bâtiments sains et de tailles suffisantes, la proximité favorisant la propagation d'une maladie. Mais les éleveurs peuvent aussi doper les gamelles avec des biostimulants.

"On récolte la laitue de mer pour en extraire des antioxydants, des protéines, des minéraux. Ensuite, selon les besoins de l'animal, on ajoute sous forme de poudre ces molécules à son alimentation afin de renforcer son système immunitaire, ce qui lui permet de résister à l'attaque des bactéries", explique Alain Reocreux, responsable du développement international chez Olmix.

Résultats: des éleveurs qui réduisent de 40 à 80% leur utilisation d'antibiotiques, selon lui.

- Des plantes pour neutraliser les symptômes -

La PME bretonne, qui emploie 250 personnes, est présente dans 64 pays et réalise 80% de ses 60 millions d'euros de chiffre d'affaires à l'export. Car dans les pays en développement, comme le Nigeria, ces compléments alimentaires permettent en outre de baisse les coûts de production.

Une autre entreprise française, Biodevas, propose ce type de solutions naturelles mais à partir de 120 plantes dont elle extrait les actifs. Le laboratoire sarthois utilise la technologie de gestion du stress oxydatif, qui permet de réduire la sensibilité des êtres vivants aux agressions extérieures.

"On ne vas pas tuer la maladie mais on va neutraliser les symptômes, et empêcher sa déclaration à l'état clinique", explique François Blua, son directeur général.

Les producteurs des poulets de la célèbre coopérative locale, Loué, utilisent massivement leurs produits. "Sur les poulets, on a à gérer tout un tas de parasites, les vers plats, les vers longs: l'utilisation de ces produits nous permet de les réguler et c'est très efficace", explique Yves de la Fouchardière, son directeur général.

Dans la coopérative, ils testent des plantes, des huiles essentielles, de l'argile, tout ce qui pourrait réduire l'usage de produits de synthèse. "On est même devenu le premier consommateur de sirop de grenadine en France, qu'on rajoute dans l'eau pour faire boire à nos poulets une plante qui sent mauvais", plaisante à moitié Yves de la Fouchardière.

Biodevas, créée en 2005 par François Blua et son père Jean-Louis, docteur en pharmacie, affiche des taux de croissance de 20 à 30% par an. Elle emploie 25 personnes et espère bien monter à 40 d'ici deux ans.

Pour eux, leurs produits sont plus pointus qu'une simple tisane car ils prélèvent les actifs naturels scientifiquement, avec un taux d'efficacité certifié à chaque fois.

Olmix comme Biodevas participeront au "Forum biocontrôle" organisé par le ministère de l'Agriculture mardi à Paris. Ce grand rendez-vous vise à consolider cette industrie des bio-alternatives aux pesticides et aux antibiotiques, en plein développement. Les deux entreprises proposent d'ailleurs le même type de solution pour les végétaux.

Mais si beaucoup d'alternatives sont déjà proposées en production végétale, peu le sont encore dans les élevages. Tant que la demande des éleveurs ne sera pas là, l'offre tardera à grossir, fait valoir le directeur général de Loué.

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Le traitement des algues pour la nutrition et la santé animale et végétale

Le lundi 12 mai 2014, conférence organisée dans le cadre des "lundis de la mer" à la Maison de la Mer : CCSTI de Lorient

Olmix, 4 PME bretonnes et 2 laboratoires universitaires, dont le Laboratoire de Biotechnologie et Chimie Marines de l'Université de Bretagne-Sud, se sont regroupés pour créer une nouvelle filière de valorisation des algues et ouvrir de nouveaux marchés à l'export.

Avec ce groupement baptisé ULVANS, Olmix et ses partenaires souhaitent valoriser les algues vertes en Bretagne, depuis la récolte jusqu’à leur transformation en produits innovants pour les secteurs de la nutrition et de la santé animale et végétale et leur commercialisation dans le monde entier.

Cet ambitieux projet régional répond parfaitement aux enjeux de demain, dans une période où l’innovation, l’écologie, l’emploi et l’exportation sont au cœur de toutes les préoccupations en France.
La mise au point de nouveaux produits pour les secteurs de la santé, de la nutrition animale et végétale vise plusieurs objectifs principaux :
  • Le développement de nouveaux produits pour le secteur de la santé animale en substituant les molécules chimiques par des molécules bio-sourcées bénéfiques notamment pour le développement des défenses immunitaires,
  • Le remplacement de protéines animales utilisées dans l’alimentation animale et l’élevage aquacole,
  • La substitution de certains herbicides, insecticides et fongicides par des produits naturels issus de matières algales, solutions phytopharmaceutiques durables,
  • La commercialisation de ces produits naturels et innovants en France mais surtout à l'exportation sur des marchés à fort potentiel comme en Asie du Sud Est et en Chine.

La conférence a pour objet le montage de cette nouvelle filière et les premiers résultats obtenus.

Par François GALLISSOT, coordonnateur du Projet ULVANS, valorisation des algues, Dr Pi NYVALL-COLLEN, PhD, responsable Recherche et Développement Groupe OLMIX, Dr Gilles BEDOUX, maitre de conférences, enseignant-chercheur à l’Université de Bretagne Sud.

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