Panga. La guerre du poisson blanc sur le marché européen !

Panga. La guerre des filets de poisson blanc sur le marché européen !

D’un côté, cabillaud, merlu, églefin, lieu noir, sébaste, hoki, colin d’Alaska… De l’autre, tilapia, perche du Nil et surtout panga… Des poissons du Nord face à l’émigration massive de panga, un poisson venu du Sud…

Début des hostilités fin 2009 : Tout a commencé avec la notation en rouge du panga dans le guide du poisson de l'ONG WWF Allemagne. (Lire : WWF. Guide d'achat des poissons : Le scandale !)

Panga, un trublion sur le marché européen du poisson blanc

Inconnu des européens il y a 15 ans, le panga du delta du Mékong a su tirer profit du développement aquacole et s’imposer sur le marché d’excellence du poisson blanc. Dans l’Union Européenne, sur le plus grand marché mondial aux poissons, le panga vietnamien est même devenu le numéro 3 sur le créneau des filets de poisson blanc, derrière le cabillaud et le colin d’Alaska, devançant merlu, lieu noir, églefin, sébaste et hoki. Dorénavant, le Vietnam est le premier fournisseur de filets de poisson surclassant dans l'ordre Chine, USA, Norvège….

Mais, cette réussite tant aquacole que commerciale d’un pays du sud semble agacer certains acteurs européens dans un marché du poisson blanc contrôlé traditionnellement par les pays du nord.

Depuis 2009, le panga vietnamien fait l’objet d’attaques virulentes et répétées de la part d’Ong et de politiciens. Ceux-ci mettent en doute ses caractéristiques environnementales, sociales et éthiques.

Des qualités mises en doute, mais des manquements excusables....

Des chercheurs de plusieurs universités renommées (*) ont voulu en savoir plus sur ce panga qui a redistribué les cartes du marché mondial du poisson blanc. Ils viennent de rendre leur verdict : Le panga est sûr, sain et bon pour le marché européen même s’il peut encore améliorer ses performances. Dans une étude (publiée en ligne sur Sciencedirect), au titre évocateur « Guerre du poisson blanc. Panga, politique et confusion des consommateurs en Europe » (« Whitefish wars - Pangasius, politics and consumer confusion in Europe ») car il s’agit bien d’une guerre commerciale que se livrent les différentes filières de poissons blancs sur le marché européen…

Derrière l’avant-garde représentée par les Ong avec le WWF Allemagne comme porte-drapeau et par les politiciens avec l’eurodéputé écossais, Struan Stevenson, en chef de file, il y a l’industrie de la pêche des pays du nord et communautaire en particulier :

  • L’industrie espagnole qui défend ses merlus issus des mers du sud,
  • L’industrie écossaise qui défend son cabillaud, son églefin, son lieu noir,...
  • L’industrie norvégienne, son cabillaud et son églefin,…
  • Et même l’industrie étatsunienne, son colin d’Alaska et son cabillaud du pacifique qui transitent par les usines à poisson chinoises avant d'atterrir sur le marché européen...
Poissons sauvages dans les filets du Panga d'élevage !!!
(cliquer sur les graphiques pour agrandir)

Avec son panga, le vietnam est le 1e pays fournisseur de poisson blanc de l’UE

Toutefois, le panga vietnamien a un allié de poids avec l’industrie halio-alimentaire européenne. Dans son rapport annuel, l’Association européenne des importateurs et transformateurs de poisson, AIPCE-CEP explique qu’avec la crise économique et la diminution du pouvoir d’achat, le filet de panga a toute sa place sur le marché européen. (Lire l’article d’Agritrade : Les importateurs et transformateurs européens publient leur étude annuelle FinFish et télécharger le document de l'AIPCE-CEP : Finfish study 2011)

Avec son panga, le vietnam est devenu le 1e pays fournisseur de poissons blancs de l’UE qui importe 91% de ses besoins dans cette catégorie de poisson :

  • Cabillaud : Norvège, Islande, USA (Alaska),...
  • Eglefin : Norvège, Islande, Féroé,...
  • Merlu : Argentine, Chili, Uruguay, Namibie, Afrique du Sud, Pérou,...
  • Hoki : Nouvelle-Zélande,...
  • Colin d’Alaska : Chine, Russie, USA,...

Et depuis moins de 10 ans

  • Panga du Vietnam auquel s’ajoutent tilapia et perche du Nil

L’analyse de l’Association européenne des importateurs et transformateurs de poisson, AIPCE-CEP, rejoint en quelque sorte celle des chercheurs (*) : Carton rouge au WWF Allemagne et aux politiciens pour leur manque d'impartialité envers le Vietnam ; ils ne donnaient aucune chance à ce pays du Sud qui ne demande qu’à être aidé dans ses objectifs environnementaux, sociaux et éthiques…

Philippe Favrelière (modifié le 12 janvier 2012)

(*) Les auteurs de Whitefish wars: Pangasius, politics and consumer confusion in Europe : David C. Little a,n, Simon R. Bush b, Ben Belton c, Nguyen Thanh Phuong d, James A. Young e, Francis J. Murray a

  • a Institute of Aquaculture, University of Stirling, Stirling FK9 4LA, UK
  • b Environmental Policy Group, Wageningen University, P.O. Box 8130, 6700 EW, The Netherlands
  • c World Fish Center, House 22B, Road 7, Block-F, Banani, Dhaka 1213, Bangladesh
  • d College of Fisheries, Can Tho University, Can Tho, Vietnam
  • e Stirling Management School, University of Stirling, Stirling FK9 4LA, UK

Autres articles :

Pour aller plus loin....

Les dernières nouvelles sur le marché du Panga avec :

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Radio Canada : Du Mékong à nos assiettes

Une heure sur terre

Reportage de Radio Canada

Le pangasius, un poisson à chair blanche, est très populaire depuis quelques années dans nos épiceries. Mais, saviez-vous qu'il provient du Vietnam? Son coût d'élevage minime en fait une espèce très rentable dans le delta du Mékong....


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Le 27 février 2012

Panga. De belles perspectives pour le poisson tra (Courrier du Vietnam)

Cette année, le ministère de l’Agriculture et du Développement rural prévoit deux milliards de dollars d’exportations de poisson tra (Pangasius), soit une croissance annuelle de 200 millions de dollars.

La qualité du poisson tra vietnamien est de plus en plus reconnue par les organisations de certification internationale comme GlobalGap, ASC ou WWF...

En 2011, la crise de la dette publique en Europe a eu une nette incidence sur la consommation de produits aquatiques vietnamiens, et notamment de poissons tra et basa (pangasius). Compte tenu de la situation, les États-Unis et les pays d’Amérique latine sont d’autant plus considérés comme des marchés prometteurs pour ces poissons. La plupart des entreprises de ce secteur estiment en effet que ces deux marchés vont prendre davantage d’importance que l’Union européenne au cours de cette année.

Selon Nguyên Van Ky, directeur de la Compagnie d'import-export de produits aquatiques de An Giang (Agifish), cette dernière a reçu après le Têt de nombreuses commandes des États-Unis, du Mexique, du Brésil et de plusieurs marchés asiatiques. Un représentant de la compagnie d'import-export de produits aquatiques Hung Ca a annoncé expédier 150 conteneurs de poissons tra et basa durant ce 1er trimestre, dont 70 en Amérique latine, soit 40 de plus que lors de la même période de l'année précédante.

Le chiffre d’affaires à l’exportation de poissons tra et basa aux États-Unis s’est élevé l’année dernière à 331,6 millions de dollars, représentant 18% des exportations nationales de ces produits, celles en Amérique latine en représentant 15%. La croissance en montant des exportations de poisson tra dans les pays d'Amérique du Sud fait mieux que suivre sa lancée. D'après les spécialistes, le Brésil est le marché le plus prometteur pour ce produit. La commercialisation du tra vietnamien au sein des pays membres de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN) comme Singapour, la Thaïlande et les Philippines est également en croissance.

Cette année, le ministère de l’Agriculture et du Développement rural prévoit deux milliards de dollars d’exportations de poisson tra, soit une croissance annuelle de 200 millions de dollars. Pour 2012, selon l’Association vietnamienne des producteurs de poisson tra (VASEP), les marchés traditionnels comme l’Union européenne et les États-Unis vont maintenir une croissance stable. Les entreprises vietnamiennes comptent bien par ailleurs faire une percée sur de nouveaux marchés tels que le Mexique, le Brésil, le Chili, le Pérou, l’Algérie, l’Angola... En particulier, la qualité du poisson tra vietnamien est de plus en plus reconnue par les organisations de certification internationale comme GlobalGap, ASC ou WWF...

Pour favoriser davantage cette industrie, les spécialistes proposent au gouvernement d'introduire le poisson tra dans la liste des produits stratégiques afin qu'il bénéficie d'une meilleure gestion de son développement sur le long terme. En outre, la Banque d'État du Vietnam va collaborer avec le Département des produits aquatiques et autres services concernés dans l’étude des besoins financier des éleveurs et entreprises de transformation afin de leur ouvrir davantage l’accès au crédit bancaire.

Les aliments pour poissons sont aussi et toujours un problème majeur. Le ministère de l'Agriculture et du Développement rural va prochainement proposer au gouvernement de compléter la réglementation afin d’obliger les éleveurs à industrialiser leur élevage et l'emploi d’aliments industriels en vue d'améliorer la qualité de leur production et de limiter la pollution.

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Aquaculture : mesures pour réduire le coût de production (Courrier du Vietnam)

En 2012, le ministère de l’Agriculture et du Développement rural table sur 6,5 milliards de dollars d'exportations de produits aquatiques, soit 800 millions de plus en un an.

«Malgré les difficultés actuelles, les entreprises du secteur aquicole doivent se montrer plus solidaires entre elles et éviter tout acte nuisant à l’image de ce secteur, tels que dumping ou concurrence déloyale...», a souligné le ministre de l’Agriculture et du Développement rural Cao Duc Phat lors d’une récente rencontre avec les responsables de ces entreprises.

En 2012, le ministère de l’Agriculture et du Développement rural prévoit des exportations de 6,5 milliards de dollars, soit 800 millions de plus en un an. Selon l'Association de transformation et d'exportation de produits aquatiques du Vietnam (VASEP), le prévisionnel pour la crevette est de 2,5 milliards de dollars, et pour le pangasius, de deux milliards. La République de Corée, la Chine, le Japon et les États-Unis demeurant considérés comme des marchés prometteurs pour les produits aquatiques du Vietnam.

En 2012, les exportations de crevettes sont estimées à 2,5 milliards de dollars.

«Ces deux derniers mois, les entreprises font face à d’importantes difficultés que sont une augmentation du coût de production, un déficit de matières premières et un accès restreint au crédit» a indiqué le directeur de la compagnie de produits aquatiques de Hùng Vuong, Duong Minh Ngoc.

Les dirigeants d’entreprise ont avancé quatre propositions en vue d’améliorer coût de production et compétitivité : simplifier les procédures de contrôle d’hygiène alimentaire et contrôler strictement les conditions d’élevage, exempter de certification les entreprises sur les marchés n’en demandant pas, généraliser les contrôles de qualité et, enfin, améliorer les contrôles de l'emploi d’antibiotiques.

«L’augmentation des frais de certification ainsi que des amendes trop lourdes élèvent également le coût de production des entreprises», a souligné de son côté le président de la VASEP, Trân Thiên Hai.

Répondant aux questions, le ministre Cao Duc Phat a souligné que le gouvernement continuera de soutenir au mieux les entreprises aquicoles que ce soit sur le plan de la production, de la création d’emploi ou des exportations. Le ministère accélérera la réforme du système de contrôle d’hygiène alimentaire ainsi que l’application de modèles plus efficients d’élevage aquicole.

Pour améliorer la qualité des produits, le ministère a coopéré avec 15 multinationales qui transmettront aux aquiculteurs les techniques d’élevage moderne. Quant au système de contrôle et la généralisation des contrôles de qualité, M. Phat a répondu que «le ministère a modifié celui-ci en cinq points et agréé 17 laboratoires privés en vue d’assurer un minimum de concurrence entre ces professionnels afin que les entreprises puissent diminuer leurs coûts de production.»

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Le 2 avril 2012

Union Européenne. Changements potentiels pour les marchés des poissons blancs, vers plus de durabilité (Agritrade)

Dans son édition de février, Globefish rapporte que les importations de perche du Nil sont en déclin. En 2010, la perche du Nil a été le deuxième poisson d’eau douce le plus importé dans l'Union européenne, après le pangasius, mais il est devenu plus coûteux pour les importateurs de l'UE en 2011 en raison de la réduction de l'approvisionnement. Cela peut conduire à des changements dans les marchés de poissons blancs dans l'UE : en particulier, les producteurs de tilapia cherchent des occasions d'entrer sur ce segment de marché.

Le pangasius reste le poisson blanc le plus populaire sur les marchés de l'UE, mais Globefish souligne le fait que l'Association espagnole des aquaculteurs marins, Apromar, estime que l'aquaculture espagnole subit de plus en plus la pression des importations de poissons blancs d’élevage, tels que le pangasius, et dénonce la concurrence déloyale des importations de produits d’origine animale, y compris les produits de la mer, nourris avec des aliments interdits dans l'Union européenne. Globefish relève que, « récemment, les importations en provenance de pays où les exigences sanitaires ou en matière de conditions de travail sont moins rigoureuses que celles de l'UE ont également été critiquées ». Cela concerne aussi les pays ACP : en Ouganda, trois alertes rouges, résultant de la mauvaise qualité du poisson exporté, ont été lancées. L'UE a menacé d'interdire les poissons provenant de ce pays.

Globefish affirme que les pays africains devront de plus en plus montrer qu'ils se conforment aux normes élevées de qualité et de durabilité, à la fois pour la perche du Nil et le pangasius, s’ils veulent maintenir leurs parts sur des marchés clés comme l’UE. Certains producteurs, transformateurs et exportateurs prennent d’ores et déjà en compte ces aspects, et passent de la quantité à une production de qualité.

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Le 28 avril 2012

Pêche : le Vietnam apprécie l'aide du Parlement européen (Vietnamplus)

Le Vietnam apprécie l'aide de la Commission de la pêche du Parlement européen (PE) qui a créé des conditions favorables aux exportations de produits aquatiques du pays.

C'est ce qu'a affirmé le vice-ministre de l'Agriculture et du Développement rural Vu Van Tam, lors d'une séance de travail mercredi avec Mato Adrover, président de la Commission de la pêche du PE, dans le cadre de sa visite à Bruxelles (Belgique).

A cette occasion, Vu Van Tam a émis son souhait de voir l'Union europénne (UE) devenir le plus grand débouché des produits aquatiques du Vietnam. Il a par ailleurs insisté sur les défis auxquels fait face le secteur aquatique du Vietnam avant d'affirmer que le pays s'attache actuellement à généraliser le respect de normes de certification modernes.

Le vice-ministre Vu Van Tam a avancé des propositions en vue de renforcer la coopération entre le Vietnam et la Commission de la pêche du PE, souhaitant bénéficier de ses conseils et de son assistance technique.

Il a demandé à ce qu'elle copréside avec le Vietnam en 2013 un séminaire sur l'évaluation des impacts du règlement 1005/2008 sur le secteur aquatique qui devrait réunir neuf pays membres de l'ASEAN ainsi que l'Australie et la Nouvelle-Guinée.

Il a souhaité voir un renforcement de la coordination des actions entre la Commission de la pêche du PE et le Vietnam afin que les produits aquatiques, et plus globalement les produits agricoles du Vietnam, puissent être exportés sur le marché de l'UE aux coûts les plus faibles possibles.

Mato Adrover a affirmé que le Vietnam et l'UE ont des méthodes similaires en terme de gestion et de développement de ce secteur. Selon lui, l'application du règlement 1005/2008 profitera à toutes les parties, et il est nécessaire de régler les difficultés rencontrées lors de l'application de celui-ci.

Il a enfin insisté sur la nécessité de multiplier les dialogues pour améliorer la compréhension mutuelle et renforcer les échanges d'expériences entre l'UE, le PE et le Vietnam, avant de se déclarer prêt à accorder son assistance technique au Vietnam, et de coorganiser en 2013 le séminaire proposé par ce dernier.-AVI

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Le Vietnam à une foire de produits aquacoles en Belgique (Vietnam+)

Le Vietnam participe à la 5e foire européenne des produits aquacoles, qui s'est ouverte le 24 avril à Bruxelles, Belgique, et durera jusqu'au 26 avril.

Cette manifestation, la plus grande du genre en Europe, est organisée annuellement depuis avril 1993. Elle regroupe cette année 1.600 compagnies de plus de 70 pays et territoires.

L'ambassadeur du Vietnam en Belgique, Pham Sanh Chau, et le vice-ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Vu Van Tam, ont participé à la cérémonie d'ouverture de cette foire, où le Vietnam compte près de 40 stands.

Dans le stand de l'Association vietnamienne de transformation et d'exportation des produits aquatiques (VASEP), a eu lieu le 25 avril une rencontre entre Struan Stevenson, vice-président de la Commission de la pêche du Parlement européen, la mission du ministère de l'Agriculture et du Développement rural en visite à Bruxelles, et des représentants de la VASEP.

Les deux parties ont abordé la capacité de renforcer la coopération et l'assistance dans de nombreux secteurs, en vue d'améliorer la qualité des produits aquacoles d'exportation du Vietnam, ce qui permettra d'augmenter la présence de ces produits sur le marché de l'Union européenne (UE).

Le même jour, M. Stevenson et l'ambassadeur Pham Sanh Chau se sont rendus au stand de Vinh Hoan, une entreprise florissante dont les produits répondent aux normes de sécurité etd'hygiène alimentaires, de respect de l'environnement...

A noter que lors de l'édition précédente, Vinh Hoan avait remporté le prix des "Meilleurs produits de vente au détail", un des prix importants de cette foire. -AVI


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Le 24 novembre 2012

La famille Pinault mise sur le Panga du Vietnam

La holding Artémis de l'homme d'affaires François Pinault - 3e fortune française - dispose d’un fonds d'investissement d'un montant de 225 millions de dollars au Vietnam.

Nommé « Red River Holding » - comme Rivière Rouge Holding, du petit nom du fleuve Mékong, royaume aquatique du Panga vietnamien - ce fonds d’investissement cible tout naturellement le Pangasius du Mékong.

En effet, le fonds d’investissement « Red River Holding » dirigé par Jean Eric Jacquemin, vient de porter sa participation à 18,15% dans la société Vinh Hoan, leader dans la production de Panga au Vietnam. 

Cet engagement de la famille Pinault dans le panga intervient au moment où Vinh Hoan et 5 autres entreprises viennent d'obtenir pour la première fois au Vietnam la certification ASC portée par le WWF... L'écolabel ASC (Aquaculture Stewardship Council) est le gage de qualité pour affronter le marché mondial...




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Le 21 décembre 2012

Le Danemark contribue activement au développement de l’aquaculture du Vietnam 

Helle Thorning-Schmidt, Première ministre du Danemark, en visite officielle au Vietnam au mois de novembre

Une conférence destinée à dresser le bilan du programme danois d’assistance à l’aquaculture vietnamienne a eu lieu ce vendredi matin au siège du Département général de l’aquaculture du Vietnam. Le programme a engendré une croissance annuelle de 9% et a rapporté une valeur d’exportation estimée à 6 milliards de dollars. Vu Van Tam, vice-Ministre de l’Agriculture et du Développement rural, a indiqué: « Notre ministère prend en haute considération les aides danoises en faveur de l’aquaculture vietnamienne grâce auxquelles la valeur d’exportation du Vietnam a atteint 6 milliards de dollars, tandis que sa productivité a été portée à 5 millions de tonnes par an. Nous continuerons de profiter des initiatives danoises pour faire en sorte que l’aquaculture devienne un secteur de pointe du pays. »

Totalisant 86 millions de dollars, ce programme a été mis en oeuvre en l’an 2000. Après une douzaine d’années, l’aquaculture du Vietnam a fait peau neuve. Les institutions centrales et locales ont été réformées, la compétence du personnel s’est améliorée et quelque 40 mille pêcheurs démunis ont pu enfin sortir de la pauvreté.


Intensification des coopérations de développement multiforme Vietnam - Danemark

Le Vietnam et le Danemark sont deux pays ayant des relations traditionnelles et sont des partenaires stratégiques dans le domaine du changement climatique, de l'énergie, de l'environnement et de la croissance verte. Sur la base du potentiel existant, lors de cette visite, les deux parties ont échangé leurs points de vue et des priorités convenues pour renforcer la coopération multiforme. Y compris le déploiement des relations de partenariat stratégique dans les domaines du changement climatique, de l'environnement, de l'énergie et la croissance verte, se concentrer sur la promotion de la coopération économique, commerciale, doubler les chiffre d'affaires à 1 milliard de dollars dans un proche avenir encourager les entreprises danoises à accroître l'investissement au Vietnam.

Lors de l’entretien avec son homologue danoise Helle Thorning-Schmidt, le Premier ministre Nguyên Tân Dung a demandé au Danemark de continuer de soutenir le Vietnam dans l’intensification des relations tous-azimuts avec l’Union européenne (UE)) et a affirmé que le Vietnam, en tant que coordinateur des relations ASEAN-UE, impulsera les relations ASEAN-UE en général et celles de l’ASEAN-Danemark en particulier. Sources : Vietnamplus et Parlervietnam

Pour plus d'informations sur le secteur halieutique du Vietnam :

The Fisheries Sector in Vietnam : A Strategic Economic Analysis Development Economics Research Group, University of Copenhagen and Central Institute for Economic Management, Ministry of Planning and Investment of Vietnam
Report commissioned by Royal Embassy of Denmark in Vietnam
Fisheries Sector Programme Support (FSPS) II
December 2010

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