Durban. Danger sur les ressources mondiales en eau pour l'alimentation !

Durban. Avec le changement climatique, l'état des ressources mondiales en eau pour l’alimentation est en danger !

Avec la crise financière, la Conférence sur le changement climatique à Durban (Afrique du Sud) passe inaperçue. Après Copenhague, Cancun et avant Rio+20 ans, Durban devait sceller des avancées internationales dans la lutte contre le réchauffement climatique (selon le Protocole de Kyoto (*)).…

Les gros pollueurs devraient "rester chez eux"...

Selon Patrick Bond, économiste politique à la Faculté des études en développement à l'Université de KwaZulu-Natal, à Durban, « Ce qu’il faut, sur la base des résultats passés, est que les délégations venues de Washington, d’Ottawa, de Londres, de Bruxelles, de Tokyo, de Moscou, de New Delhi, de Beijing, de Brasilia et de Pretoria restent à la maison, et laissent les principales victimes des changements climatiques établir les règles par lesquelles les grands pollueurs arrêtent ce qu'ils font et paient des réparations à tout le monde - et créer aussi une Cour internationale des affaires climatiques pour imposer des sanctions et des pénalités à ceux qui ne respectent pas une solution pour sauver la planète. » Source : Les gros pollueurs devraient "rester chez eux" loin de la conférence sur le climat (IPS)

Le ralentissement économique et l’épuisement des ressources énergétiques fossiles auront probablement raison de la folle course au "Gaspillage" de ces gros polleurs. A l’image de l’Angleterre actuellement en phase de décroissance selon une étude de Chris Goodall, star environnementale au Royaume-Uni. Il a collecté toute une série de statistiques officielles montrant, sur la dernière décennie, l’évolution du prélèvement de ressources naturelles et de la consommation de produits et de biens. Et la tendance est à la baisse…. Pour plus d’explications lire l’article du journal de l’environnement : Londres découple consommation de ressources et PIB

Le changement climatique impactera les ressources en eau....

La production alimentaire devrait, d’ici à 2050, augmenter d’environ 70% à l’échelle mondiale et de près de 100% dans les pays en développement. Cette progression des besoins alimentaires, ajoutée à la demande d’autres utilisations concurrentielles, exercera une pression sans précédent sur de nombreux systèmes de production agricole et aquacole partout dans le monde. Ces «systèmes à risques» font face à une augmentation de la concurrence pour les ressources en terres et en eaux et sont souvent limités par des pratiques agricoles non durables. Il faut donc s’intéresser davantage à ces systèmes et définir les mesures qui remédieront à chacune de ces situations.

Aucune région n'est à l'abri d'un manque d'eau à vocation alimentaire comme le montre la carte ci-dessous. Les systèmes à risque se trouvent partout dans le monde, depuis les hauts plateaux des Andes jusqu'aux deltas du Nil et du Mékong, du bassin méditerranéen au centre des Etats-Unis et à l’Europe occidentale.

L’état des ressources en terres et en eaux pour l’alimentation et l’agriculture dans le monde (SOLAW) analyse un éventail d’options qui pourraient permettre de surmonter les difficultés et d’améliorer la gestion des ressources dans ces zones de risque accru. Il faudra, pour chaque situation, conjuguer un éventail de changements dans les mesures institutionnelles et stratégiques tout en améliorant l’accès aux technologies favorisant une meilleure gestion des ressources en terres et en eaux. L’augmentation des investissements et l’accès à de nouveaux mécanismes de financement, ainsi que la coopération internationale et l’aide au développement, permettront également de surmonter ces difficultés.

Cette première parution du SOLAW, qui complète d’autres rapports sur «l’état du monde» publiés régulièrement par la FAO, vise à informer le débat public et les décideurs aux niveaux national et international. Source : Appauvrissement et dégradation des terres et des eaux : menace grandissante pour la sécurité alimentaire (FAO)

Philippe Favrelière (modifié le 2 décembre 2011)

(*) La planète tient sa grand-messe climatique annuelle. A partir du lundi 28 novembre et jusqu'au 9 décembre, 193 Etats, plus ou moins vulnérables et pressés d'agir, sont réunis à Durban (Afrique du Sud) pour la 17e conférence de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC). Officiellement, l'ordre du jour est ambitieux : dessiner un avenir au protocole de Kyoto, traité juridique obligeant les pays développés à réduire leurs émissions de CO2, afin de limiter l'augmentation de la température mondiale à 2 °C d'ici à la fin du siècle. Mais nombre d'acteurs s'interrogent déjà sur la capacité à s'arrêter sur le principe d'un traité global contraignant. Car tous restent échaudés par l'échec du sommet de Copenhague, le manque d'ambition et de volonté politiques et la crise de la dette qui occulte les préoccupations climatiques. Source : Le Monde : A quoi servent les conférences sur le climat ?

Autres articles :

Pour plus d'informations :

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L’état des ressources en terres et en eau pour l’alimentation et l’agriculture dans le monde

L’état des ressources en terres et en eau pour l’alimentation et l’agriculture dans le monde

Gérer les systèmes en danger

FAO 2011

L’Etat des ressources en terres et en eaux (SOLAW) est la première publication phare de la FAO sur l’état des ressources en terres et en eaux dans le monde. C’est un rapport de sensibilisation qui doit être publié tous les trois à cinq ans et qui s’adresse aux décideurs de haut rang dans le domaine de l’agriculture aussi bien que dans d’autres secteurs. Le SOLAW aspire à sensibiliser l’audience visée à l’état des ressources en terres et en eaux aux niveaux mondial et régional, ainsi qu’au point de vue de la FAO sur les recommandations utiles pour l’élaboration des politiques. Le SOLAW s’intéresse particulièrement aux aspects suivants de l’analyse: (i) quantité et qualité des ressources en terres et en eaux et (ii) taux d’utilisation et gestion durable de ces ressources dans le cadre des éléments moteurs et problématiques pertinents relevant du domaine socio-économique, dont la sécurité alimentaire et la pauvreté, ainsi que du changement climatique.

C’est la première fois qu’un rapport de situation de référence portant sur les ressources en terres et en eaux est établi à l’échelle mondiale. Il s’inspire de plusieurs bases de données mondiales à références spatiales (ex.: aptitude des terres pour l’agriculture, occupation des sols et gestion des terres, dégradation et épuisement des terres et des eaux) pour lesquelles il est reconnu dans le monde entier que la FAO est la principale source de données. Les questions thématiques et les nouveaux problèmes qui se posent sur les ressources en terres et en eaux y sont traités de manière intégrée plutôt que sectorielle. Les implications de l’état des ressources et des tendances servent à définir des interventions correctives adaptées aux principaux systèmes agricoles des différentes régions géographiques.

FAO. 2011. The state of the world's land and water resources for food and agriculture (SOLAW) - Managing systems at risk. Food and Agriculture Organization of the United Nations, Rome and Earthscan, London.

Pour télécharger le document, cliquer FAO

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Afrique. Atlas de l’eau


Afrique. Atlas de l’eau : Résumé pour les décideurs (en Français)

Africa Water Atlas : Document intégral (en anglais)

Pnue 2010




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Le WWF France publie son indicateur Empreinte Eau de la France

Alors que s’est ouvert en début de semaine le 6e Forum Mondial de l’eau, le WWF France engagé depuis 20 ans maintenant sur les questions de l’eau, renforce sa lutte contre la perte de biodiversité des écosystèmes aquatiques et la promotion de gestions plus responsables de la ressource eau, en publiant son indicateur Empreinte Eau.

L’Eau : une ressource naturelle extrêmement fragile

Alors que 70 % de la surface de la planète est couverte par les océans, seulement 3% de l’eau sur terre est douce, sans compter que cette eau douce est répartie de façon très inégale selon les pays. En effet, 23 pays s’accaparent aujourd’hui les 2/3 des ressources mondiales tandis que 26 autres, soit 250 millions d’habitants, souffrent de pénuries graves. Les cours d’eau ne représentent aujourd’hui que 0,001 % environ du volume total de l’eau douce sur terre.

L’eau est une ressource naturelle fragile. Elle est la base de toute forme de vie et nous l’exploitons au quotidien dans nos modes de vie : besoins vitaux, habitat, alimentation, production de biens et de services, culture et agriculture, moyens de transport et de biens marchands…

L’Empreinte Eau, un indicateur permettant à tous de mesurer son impact sur la ressource eau

Destiné à tous, entreprises, collectivités, particuliers…, l’étude sur l’Empreinte Eau, initiée et financée par le WWF France, et menée par l’Université de Twente (Pays-Bas), révèle pour la première fois les caractéristiques de l’empreinte eau de la France.

Cet indicateur fait prendre conscience de façon simple des impacts des modes de vie et donc des pressions exercées par les activités humaines sur la ressource eau, qu’elles soient domestiques, industrielles ou agricoles.

Qu’est ce que l’empreinte eau ?

L’empreinte eau d’un individu, d’une communauté ou d’une entreprise est définie comme le volume total d’eau douce utilisé pour produire les biens et services consommés par l’individu ou la communauté, ou produits par l’entreprise (ou le producteur agricole).

L’empreinte eau a trois composantes :

  • l’empreinte eau bleue : c’est la consommation des eaux de surface et des eaux souterraines ;
  • l’empreinte eau verte : c’est la consommation des eaux de pluie, notamment par évaporation dans les cultures agricoles ;
  • l’empreinte eau grise : c’est le volume d’eau douce requis pour diluer les polluants.

On distingue l’empreinte eau de production, l’empreinte eau virtuelle et l’empreinte eau de consommation.

Le saviez-vous ? Une tasse de café, c’est 140 litres !

Ces chiffres comprennent l’eau utilisée pour faire pousser le plan de café, le récolter, le transporter, l’emballer, le vendre et le préparer. Ce chiffre comprend également le volume d’eau nécessaire à la fabrication de la tasse dans laquelle il sera but.

L’empreinte Eau de la France en quelques chiffres :

Empreinte eau virtuelle d’importation : 47 % de l’empreinte eau française est liée aux importations. (Eau utilisée à l’étranger pour la fabrication de produits importés pour être consommés en France) : la France dépend donc presque de moitié de l’étranger pour son approvisionnement en eau.

Empreinte eau de consommation nationale : 53 % de l’empreinte eau de consommation nationale est interne (Eau utilisée en France pour la fabrication et la consommation de produit en France).

L’empreinte eau de production de la France (l’eau utilisée sur le territoire français pour la production de biens et services) est de 90 milliards de m3 par an . Les cultures agricoles représentent 86 % de cette empreinte eau, les céréales représentent 50 % de cette empreinte eau de production de la France (principalement sous forme l’empreinte eau verte), sachant que le maïs représente à lui seul 50% de l’empreinte eau bleue agricole.

Le Midi-Pyrénées et l’Aquitaine sont les deux régions françaises ayant la plus forte empreinte eau bleue, en raison des besoins en irrigation notamment pour le maïs.

L’empreinte eau d’un consommateur français est de 1.786 m3 par an, soit l’équivalent du volume intérieur de deux Boeing 747 . 36% de cette empreinte correspond à la consommation de viande (via le maïs et le soja pour le bétail), et 10% le lait (via les fourrages).

Pour accéder au rapport : Empreinte Eau de la France

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L'AFD finance l'adaptation au changement climatique dans les pays du Sud...

Quel engagement pour une agence de coopération en matière d’adaptation au changement climatique

AFD – Agence française de développement

L’AFD renforce ses financements de lutte contre le changement climatique

Le Conseil d’Administration de l’Agence Française de Développement confirme son positionnement ambitieux en matière de financement pour le climat en approuvant son plan d’action 2012-2016.

Parce que la lutte contre le changement climatique et le développement économique et social sont intrinsèquement liés, tous les pays sont aujourd’hui concernés par cet enjeu planétaire. Les négociations mondiales en cours devraient conduire à définir un cadre d’action à long terme et établir des moyens plus structurants. De nombreux acteurs comme l’AFD sont d’ores et déjà mobilisés.

Financer l’adaptation dans le secteur de l’agriculture et de la pêche

L’agriculture et la pêche sont des secteurs très dépendants des conditions climatiques puisque les températures et les précipitations sont des facteurs déterminants pour la croissance des cultures, le développement des parasites et donc le volume des récoltes, tandis que la température est le facteur critique de la reproduction et de l’alimentation des espèces halieutiques. Cela a des conséquences immédiates sur le revenu des agriculteurs, des répercussions sur la variabilité des prix des marchés locaux, souvent déconnectés des marchés internationaux. Les variations de ces conditions liées au changement climatique induiront donc des modifications des conditions de production agricole et halieutique rendant nécessaires des actions d’adaptation.

Contexte général

Les impacts du changement climatique sur le secteur agricole sont nombreux et se déclinent sous plusieurs formes : disponibilité de la ressource en eau, fertilité des sols, productivité de l’élevage, maladies et ravageurs…

Concernant le secteur de la pêche, le réchauffement des mers et des océans a de fortes probabilités d’induire à court et moyen-terme une localisation spatio-temporelle différente des espèces marines, ainsi que de leurs migrations, cette nouvelle répartition des espèces (en particulier pour celles qui ont une forte valeur commerciale) fragilisant les économies de certains pays. Par ailleurs, l’assèchement des lacs et cours d’eaux internes conduira à une raréfaction des ressources, et donc des captures, entrainant donc une augmentation du risque d’insécurité alimentaire et nutritionnelle. L’apport en protéines animales d’origine halieutique, qui reste majeur dans bon nombre de pays d’Afrique subsaharienne, pourrait également être modifié dans la diète alimentaire

Dans les pays en développement, presque 70 % de la population vit en zone rurale et dépend directement ou indirectement de l’agriculture et de la pêche pour ses revenus et son alimentation. La baisse des rendements agricoles aura donc de sérieuses conséquences qu’il est important d’anticiper. Il s’agit dès lors d’intégrer les impacts du changement climatique dans les politiques agricoles afin d’être mieux à même de faire face à ces nouveaux enjeux.

D’un montant de 2,8 milliards d’euros en 2010, les projets de développement contribuant à la lutte contre le réchauffement climatique ont pris une part croissante dans l’activité de l’AFD ces dernières années. Ils représentent aujourd’hui 40% des octrois annuels du groupe. Avec 10% des financements publics internationaux, l’Agence est devenue l’un des acteurs majeurs du financement « climat » dans les pays en développement.

Pour la période 2012-2016, l’AFD entend poursuivre ce rôle d’acteur pivot de la mise en œuvre des engagements français sur le climat vis-à-vis des pays en développement. Elle entend aussi jouer un rôle majeur dans la mobilisation des financements internationaux en faveur de la lutte contre le changement climatique… Suite Cdurable

Pour télécharger le document "Quel engagement pour une agence de coopération en matière d’adaptation au changement climatique" de cliquer AFD

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Le 10 février 2012

Géopolitique de l'eau : vingt propositions pour un meilleur partage de la ressource (Actu-Environnement)

Pour tenter de répondre aux besoins grandissants en eau, un rapport d'information préconise avant tout de favoriser la gestion locale de cette ressource, tout en améliorant la gouvernance internationale.

"Les prochaines guerres seront conduites pour l'eau", avait annoncé en 1995 Ismail Serageldin, alors président de la Banque mondiale. Depuis plus de deux décennies, la rareté hydrique est en effet devenue un sujet de conflit comme l'illustre la situation du bassin du Jourdain ou plus récemment celle du bassin de la mer d'Aral. Les tensions autour de l'accès à l'eau pour satisfaire les différents usages sont ainsi en forte expansion et ne risquent pas de diminuer.

Avec l'augmentation de la population mondiale, le développement de l'urbanisation, l'évolution des modes de vies ou encore l'industrialisation, les besoins en eau ne cessent de croître. En 2025, la demande d'eau pourrait être de 56 % supérieure à ce qu'elle est actuellement. Ce risque de conflit de l'eau est d'autant plus fort que la répartition de cette ressource est inégale. Près de 40 Etats dépendent ainsi pour plus de la moitié de leurs ressources en eau de pays voisins, avec en haut de l'échelle l'Egypte, le Turkménistan et la Mauritanie. A l'inverse, neuf pays seulement concentrent 60 % des ressources d'eau douce mondiale.

Vingt réponses pour gérer la ressource en eau

Face à ce constat et à la possible aggravation de la situation, la Commission des affaires étrangères française avait lancé, le 5 octobre 2010, une mission d'information sur la géopolitique de l'eau. Cette dernière vient de rendre son rapport qui, après avoir dressé un état des lieux de l'eau dans le monde, tente de définir plusieurs réponses afin de mieux protéger et partager cette ressource. Au nombre de vingt, ces solutions institutionnelles, techniques et financières à l'échelle des Etats et des bassins devraient, selon les auteurs de ce rapport, répondre aux besoins d'adaptation à l'insuffisance et à la baisse de la disponibilité de cette ressource, tout en assurant au mieux le respect des écosystèmes aujourd'hui menacés.

"Il ne s'agit pas seulement de prévenir ou résoudre des conflits ouverts liés à l'eau, mais d'élaborer des gouvernances qui permettent de restituer l'eau à l'homme et à la planète", précise le rapport qui souligne que "l'absence de conflits n'est pas nécessairement réjouissante lorsqu'elle laisse place à une distribution inégale pour ne pas dire scandaleuse de la ressource".

Une gestion locale à l'échelle du bassin versant....

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Forum Alternatif Mondial de l’eau : l’eau, source de vie pas de profit


FAME. Forum Alternatif Mondial de l’eau


Du 14 au 17 mars 2012

aux Docks des Suds à Marseille

A quelques semaines de l’élection présidentielle, la question de l’eau va s’inviter avec force dans le débat public à l’occasion de la tenue du 6ème Forum mondial de l’eau (à Marseille du 12 au 17 mars 2012). Un Forum alternatif mondial de l’eau (FAME) est organisé en parallèle aux Docks des Suds à Marseille, porteur d’une autre vision du monde. Cet événement est organisé par des associations, mouvements, syndicats et ONG, citoyens et autorités locales du monde entier.

Ces nombreuses voix dénoncent depuis des années l’emprise qu’exercent les multinationales françaises sur l’agenda mondial de l’eau, et l’échec de la libéralisation des services hydriques, engagée à l’orée des années 1990. "Cet échec est patent : les « grands contrats » de partenariat public-privé (PPP), signés par Veolia et Suez avec des collectivités locales des cinq continents n’ont pas tenu leurs promesses. Nombre d’entre eux ont été annulés, face à des mobilisations populaires qui dénonçaient la mise en coupe réglée des « marchés de l’eau » au profit des actionnaires des entreprises multinationales" rappelle Marc Laimé sur son blog Carnets d’eau [1].

"Le FAME sera donc le rendez-vous de toutes celles et ceux qui se battent pour l’eau : contre l’accaparement des terres et de l’eau ; contre l’exploitation des gaz de schistes qui pollue les nappes souterraines et les fleuves ; contre les privatisations de l’eau sous la houlette des multinationales, un peu partout dans le monde" résume les organisateurs.

En parallèle du 6ème Forum mondial de l’eau, événement co-organisé par le gouvernement français, la ville de Marseille et le Conseil mondial de l’eau (une association dirigée par le président de la Société des eaux de Marseille, une filiale de Veolia, l’un des deux leaders mondiaux des services à l’environnement note Marc Laimé), le Forum Alternatif mondial de l’Eau (FAME) proposera ainsi de construire une alternative concrète. A propos du Conseil Mondial de l’Eau, Danièle Mitterrand, créatrice de la Fondation France Libertés déclarait souvent : "C’est une supercherie, c’est un club business, c’est une place de marché, c’est une foire commerciale. Ils s’arrogent une légitimité qu’ils n’ont pas, veulent donner leur avis et gérer l’eau dans le monde entier, laissant notamment penser qu’ils sont une émanation de l’ONU, ce qui est faux. Il faut rétablir la vérité"....

Pour en savoir plus sur CDurable et FAME

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Marseille 2012. Forum Mondial de l’Eau


6ème Forum Mondial de l’Eau.

Marseille

12 au 17 mars 2012

Le plus grand rendez-vous mondial de l’eau

Avec plus de 300 conférences, plus de 800 heures d’échanges et de débats, une vingtaine de réunions politiques de haut niveau, 180 projets labellisés, plus de 1 200 solutions en ligne publiées sur la plateforme des solutions et un Village des Solutions, le 6ème Forum Mondial de l’eau qui se tiendra à Marseille du 12 au 17 mars 2012 constitue un événement majeur dans l’agenda politique et environnemental en France et à l’international.

Tous les trois ans depuis 1997, le Forum Mondial de l'Eau mobilise les imaginations, les innovations, les compétences et les savoir-faire, pour faire avancer la cause de l’eau. Il rassemble tous les acteurs autour des enjeux actuels - aussi bien locaux que régionaux ou mondiaux - qui ne peuvent se traiter qu’avec toutes les parties prenantes réunies dans un cadre commun, avec des objectifs partagés.

L'objectif du 6ème Forum Mondial de l'Eau est de relever les défis auxquels notre monde est confronté, et d’agir afin que l’eau se retrouve en tête des agendas politiques. Il n'y aura pas de développement durable tant que les questions de l'eau resteront non résolues. Partout sur la planète, pour toutes et pour tous, le droit à l'eau (reconnu par 189 États au sein de l'ONU, il y a un an) doit être garanti et mis en œuvre.

Ceci est notre première priorité. Mais au total, notre Commission thématique a développé 12 priorités d’action et 3 conditions de succès. Notre Commission régionale a également défini des priorités et objectifs pour l'Afrique, l’Amérique, l’Asie-Pacifique, l’Europe et 2 régions intercontinentales.

Pour plus de renseignements, cliquer Marseille

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Measuring Water use in a Green Economy

Measuring Water use in a Green Economy

Year of Publication: 2012

Author: UNEP

Number of Pages: 92

Water is an essential resource for virtually all aspects of human enterprise, from agriculture via urbanization to energy and industrial production. Equally, the many uses for water create pressures on the natural systems. In this context, enhanced water productivity and management is a major challenge not only for direct water users, water managers and policy makers but also for businesses and final consumers. In most parts of the world, however, the development of consistent water accounting systems both from the production and consumption perspective is in its infancy.

This report analyses the different ways for quantifying and accounting for water flows and productivity within the economy (including environmental needs). Based on data from the literature, the report provides the current state of knowledge of the different indicators and tools for quantifying water productivity and highlights why this is important for developing robust allocation and management systems that preserve the natural capital. It is therefore an important piece of work to inform the discussions on decoupling economic growth from water use and impacts and the debate on resource productivity indicators going beyond GDP and carbon that underpin a green economy.

The report focuses on two main elements: 1) the conceptual background and knowledge on how water use puts pressure on the environment; 2) methodologies to quantify water availability and use and how this influences ecosystems.

Pour télécharger le document, cliquer Pnue

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28 août 2012

La semaine mondiale de l'eau : "L'eau et la sécurité alimentaire"

Stockholm / Suède

26 au 31 août 2012

"L'eau et la sécurité alimentaire" tel est le thème central de l'édition 2012 de la semaine mondiale de l'eau organisée tous les ans par "l'Institut International de l'Eau à Stockholm" (SIWI).

Cette semaine est le rendez-vous central pour aborder les problématiques globales liées à l'eau. Cet évènement aura lieu du 26 au 31 Août 2012, à l'Institut International de l'Eau à Stockholm / Suède

Plus d'informations sur le site de la semaine mondiale de l'eau

La Semaine mondiale de l'eau s'ouvre avec un appel à la réduction du gaspillage alimentaire

Les dirigeants de pays du monde entier, réunis aujourd'hui à Stockholm dans le cadre de la séance d'ouverture de la Semaine mondiale de l'Eau 2012, ont appelé à une augmentation substantielle des investissements des secteurs publics et privés mondiaux pour réduire les pertes de nourriture dans la chaîne logistique, améliorer l'efficience en eau dans l'agriculture et réduire le gaspillage des consommateurs.

Plus de deux milles politiciens, PDG, scientifiques et dirigeants de grandes organisations venant de plus de 100 pays se sont rassemblés à Stockholm, en Suède, pour la Semaine mondiale de l'Eau, dont le thème cette année est «Sécurité de l'eau et sécurité alimentaire»

Actuellement, plus de 900 millions de personnes souffrent de la faim, et deux milliards de plus sont confrontées à des risques graves liés à la sous-alimentation. Parallèlement, 1,5 milliard de personnes mangent trop et plus d'un tiers de toute la nourriture est perdue ou gaspillée.

«Plus d'un quart de toute l'eau que nous utilisons à travers le monde sert à faire pousser plus d'un milliard de tonnes d'aliments que personne ne mange. Cette eau, associée aux milliards de dollars dépensés pour cultiver, expédier, emballer et acheter les aliments, finit à la poubelle», a déclaré M. Torgny Holmgren, Directeur exécutif du Stockholm International Water Institute (SIWI, Institut International de l'Eau de Stockholm), qui organise la Semaine mondiale de l'Eau à Stockholm.

«Réduire le gaspillage alimentaire est la manière la plus intelligente et la plus directe d'alléger la pression qui pèse sur les ressources en eau et en terre. C'est une opportunité que nous ne pouvons pas dédaigner», a-t-il ajouté.

Au cours des plus de 100 séances qui auront lieu pendant la semaine, les experts débattront et présenteront des solutions pour assurer que les ressources limitées en eau de la planète puissent répondre aux besoins des économies en pleine croissance et contribuer à la bonne santé de la population mondiale.

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Le 14 septembre 2012

La préservation des eaux des grands lacs : un enjeu majeur suite à la canicule (BE USA)

Les Grands Lacs, présents sur les territoires américain et canadien, sont composés de cinq lacs : Supérieur, Michigan, Huron, Erié et Ontario. Ils occupent une superficie de plus de 240.000 km2 pour un volume d'eau douce de près de 23.000 km3 ce qui représente 18% des réserves d'eau douce mondiales. Ces lacs sont une véritable ressource aquacole mais représentent également d'importantes voies de communication fluviale.

Comme nous l'évoquions dans notre précédent communiqué en date du 7 septembre dernier, des chaleurs extrêmes, avec des températures supérieures à 100°F (soit 37,8°C), ont frappé les Etats-Unis durant cet été. Celles-ci ont entrainé de lourdes conséquences sur l'activité agricole mais devraient également en engendrer sur l'économie liée aux Grands Lacs.

La baisse du niveau des lacs et l'augmentation des températures

Le Service National Océanique (National Ocean Service), sous tutelle de l'Administration Nationale des Océans et de l'Atmosphère (National Oceanic and Atmospheric Administration) est en charge de la mesure et du contrôle du niveau des Grands Lacs sur le territoire américain au travers de 31 points de contrôle. Selon les projections des Ingénieurs de l'US Army (U.S. Army Corps of Engineers), les Grands Lacs, et notamment les lacs Huron et Michigan, devraient atteindre, d'ici le mois de novembre, le niveau le plus bas jamais atteint. Les précédents records de niveau atteints avaient été relevés en 1964 et 1965, avec un déficit de 42 cm en deçà du niveau annuel moyen qui est de 176 m au-dessus du niveau de la mer. D'après les derniers relevés, les lacs Huron et Michigan devraient perdre 61cm par rapport au niveau annuel moyen, le lac Supérieur 28 cm, et les lacs Erié et Ontario 20 cm. Les données indiquent une baisse notable, visible sur le graphique ci-dessous, des niveaux des eaux des lacs Michigan/Huron et Erié entre septembre 2011, septembre 2012, et les prévisions pour octobre 2012....

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