Revue de presse 2011 (4) : Conchyliculture, aquaculture, pisciculture, saliculture,...



Mortalité des huîtres 2011

Revue de presse à partir du 19 septembre 2011, cliquer Ici

===================

7e édition des Rencontres halieutiques de Rennes

7e édition des Rencontres halieutiques de Rennes

13 et 14 octobre 2011

Pêche et aquaculture : un atout pour l'aménagement des territoires côtiers

La rencontre des professionnels de l’halieutique

Depuis 1990, l’Association Agro-Halieutes et le Pôle halieutique d’Agrocampus Ouest (ex. Ensar) organisent périodiquement les Rencontres Halieutiques de Rennes. Cette manifestation se veut un lieu d'échange et de réflexion prospective entre les différents acteurs de la filière halieutique. Elle vise à rassembler l’ensemble des acteurs sociaux du domaine concerné : professionnels, administratifs, décideurs, scientifiques.

L’objectif est ainsi de faire œuvre utile, en analysant ensemble les contraintes et les atouts du secteur, en identifiant les évolutions possibles et en proposant des pistes d’actions à mettre en œuvre, en matière de gestion, de formation et de recherche

Placer les activités de pêche et d’aquaculture au cœur de l’aménagement des territoires côtiers

La 7ème édition de Rencontres Halieutiques de Rennes s’appuie sur une idée clé : les activités de pêche et d’aquaculture sont, et doivent être plus encore, un atout majeur pour l’aménagement des territoires côtiers. Ces activités primaires sont en effet le support d’un tissu économique et social essentiel pour le développement durable des territoires côtiers. Au-delà de leur poids économique, elles contribuent fortement à l’identité culturelle et à l’équilibre de ces territoires.

Pourtant, ces activités connaissent l’une et l’autre des difficultés et des contraintes de plus en plus fortes : limitation de la ressource et de l’effort en ce qui concerne les pêches ; disponibilité des sites, rentabilité, épizooties pour l’aquaculture ; concurrences des usages et internationalisation des marchés pour l’une comme pour l’autre. Face à ces nouveaux défis, replacer la pêche et l’aquaculture au cœur de l’aménagement des territoires est sans doute une condition sine qua none de leur survie et de leur développement. C’est aussi une chance pour ces territoires.

En ce début de 21ème siècle, il faut donc inventer de nouveaux modes de gestion des activités côtières et définir les outils qui doivent être mis en œuvre pour que la pêche et l’aquaculture prennent toute leur place dans une dynamique de développement durable des zones côtières.

En suscitant l’échange d’expériences et de points de vue, les Rencontres halieutiques de Rennes se donnent ainsi pour ambition de défricher des voies nouvelles pour que la pêche et l’aquaculture jouent pleinement leurs rôles dans la dynamique de ces territoires

Organisation

Les Rencontres seront organisées en quatre sessions, chacune introduite par un ou plusieurs exposés présentant la situation actuelle, cernant les problèmes rencontrés et traçant les perspectives possibles d'évolution. Il sera fait largement place à l'intervention de chacun, lors des débats des sessions animés par une personnalité et suivi par un rapporteur. Un espace "Tables Rondes" permettra des discussions en petits groupes sur des cas concrets ou certains aspects particuliers. La dernière session sera consacrée à la synthèse des débats.

Les rapports de la première journée seront édités et distribués à tous les participants de la deuxième journée. Les exposés introductifs, les synthèses des rapporteurs et un résumé des débats seront édités sous forme d'Actes des Rencontres, distribués aux participants qui en feront la demande et largement diffusés. Les résumés seront également disponibles sur le réseau Internet.

Pour plus de renseignements et inscription, cliquer Agrocampus

------ 16 septembre 2011 ------

Faire les yeux doux à des conchyliculteurs chinois englués dans le pétrole !

Une délégation de Charente-Maritime, deuxième département touristique de France, a séjourné quelques jours en Chine. Une mission de reconnaissance dans deux provinces au nord-est du pays : Jilin et Liaoning au nord de la mer de Bohai.

Aveuglée par le miroir aux alouettes du tourisme, la délégation charentaise, représentante du premier département halieutique français, est passée dans une région aquacole de toute première importance dans le monde avec la culture des algues (algoculture) et l'élevage de pétoncles (pectiniculture), sans probablement le remarquer !

« Nous ne voulions pas aller là où tout le monde va. Nous avons donc choisi cette région de tradition industrielle, la Ruhr chinoise », explique Dominique Bussereau, président du Conseil général de Charente-Maritime dans un article de Sud-Ouest : Faire les yeux doux aux Chinois, ici et là-bas

En effet, personne ne va dans cette région chinoise très industrielle et surtout très polluée !

Depuis plusieurs années, pêcheurs et aquaculteurs de la mer de Bohai subissent de plein fouet l'industrialisation sauvage de la Chine. Placés en première ligne, ils n'échappent pas aux différentes vagues de pollution qui secouent la mer de Bohai. Ils vivent continuellement dans la hantise de marées polluantes. Tantôt noires, tantôt rouges, tantôt vertes, tantôt invisibles... Ces marées déciment les ressources halieutiques et elles anéantissent leurs champs de pétoncles, produites par dizaines de milliers de tonnes dans cette région reconnue comme la première zone de pectiniculture au monde.

Mortalité massive de pétoncles d'élevage (lanterne)

Une production aquacole d'un million de tonnes de pétoncle !

La Chine est le premier pays producteur de pectinidés toutes espèces confondues (pétoncle, coquille saint-jacques,…) avec une production annuelle voisine de 1 million de tonnes de Pétoncle du Japon "Patinopecten yessoensis" (France : environ 30.000 tonnes de coquilles saint-jacques "Pecten maximus"). La production chinoise a connu une augmentation importante d'environ 147.000 tonnes en 1990 à 916.000 tonnes en 1995 et à plus de 1 million de tonnes en 1997. La production entre 1998 et 2003 a montré une grande variabilité (de 629.000 à 960.000 tonnes), qui peut être liée à la disponibilité de naissains (captage naturel ou écloserie).

Au japon, deuxième producteur mondial, la production a montré une augmentation régulière dès 1970 jusqu'à atteindre 200.000 tonnes en 1992, après, le niveau a été dépassé avec des fluctuations annuelles. La production maximale de 272.000 tonnes a été atteinte en 2002.

La production de Pétoncle du Japon est principalement absorbée par le marché local des pays producteurs. La durée courte de conservation des pétoncles vivants fait que le produit réfrigéré est disponible uniquement près des sites d'élevage. Autrement, on trouve sur le marché des noix de pétoncle congelés.

Des quantités s'élevant à quelques milliers de tonnes sont exportées, notamment en tant que chaire congelée. Les USA et la France sont les principaux importateurs de ces produits. Pour plus d’informations sur l’élevage de Pétoncle du Japon : FAO

Article intégral, cliquer Ici

====================

Un ostréiculteur japonais en visite sur le Bassin (Sud Ouest)

Yo Takahashi a rencontré, hier matin, les responsables du Comité régional conchylicole d'Arcachon-Cap-Ferret. Il a présenté la culture de l'huître au Japon

Voilà un ostréiculteur qui vient de très loin. Il s'appelle Yo Takahashi, il porte un costume, il a noué autour de son col de chemise une cravate, et sur sa carte de visite, on peut lire « executive director ». C'est en fait un ostréiculteur de Myagi (dans le nord-est du japon) et il est cette semaine en France pour voir de ses yeux comment se pratique l'ostréiculture dans le bassin d'Arcachon.

Ce jeudi matin, avant de faire un tour sur les parcs, Yo Takahashi est donc entouré d'ostréiculteurs arcachonnais dans la grande salle de réunion du Comité régional conchylicole à Gujan-Mestras. Et il est assailli de questions.

Japon : pas de fermeture

Et voici pourquoi : depuis trois ans, les jeunes huîtres françaises sont systématiquement décimées par un herpès-virus et de nombreux responsables ostréicoles avaient noué des contacts au Japon pour réintroduire de nouvelles espèces qui résisteraient à ces mortalités, comme dans les années 70 avec l'introduction de la gigas.

Sauf que le séisme, le tsunami qui a suivi et l'explosion de la centrale nucléaire de Fukushima ont tout mis par terre. Yo Takahashi raconte que le tsunami a ravagé tous les parcs de la baie de Sendaï, située juste un peu plus au nord que la centrale nucléaire, là où se situe son exploitation. « Mais le naissain a été protégé, parce qu'il se développe dans une baie à l'abri. » Et malgré les canalisations éventrées, et les interrogations sur la contamination radioactive, jamais la consommation d'huîtres n'a été interdite au Japon ! Voilà qui peut surprendre ici où l'on fermait la vente dès qu'une souris mourait… « L'État assure qu'il n'y a pas de problème de radioactivité avec les huîtres, insiste Yo Takahashi. Le problème, c'est la rumeur publique qui fait de la mauvaise publicité. »

Un captage régulier....

=======================

Perpignan : La pisciculture vandalisée (L’Indépendant)

297 femelles reproductrices ont été détruites.

C'est dans la nuit du vendredi 9 au samedi 10 septembre que l'alimentation en eau d'un bassin de la pisciculture de la Fédération de pêche et de protection du milieu aquatique, situé à Sahorre, a été, selon les responsables de la Fédération, volontairement coupée. Un acte de vandalisme qui aurait entraîné la chute du taux d'oxygène dans l'eau stagnante du bassin et provoqué l'asphyxie de l'essentiel de la population de truites. Seules deux fédérations de pêche élèvent des truites de souche méditerranéenne. Il s'agit ici de la souche Carança, truite autochtone des P.-O. d'une valeur patrimoniale remarquable. Un coup dur pour les pisciculteurs du département qui ont constaté au petit matin le fond du bassin recouvert de poissons morts ou agonisants. Si la remise en place du circuit a permis le sauvetage in extremis des survivantes, les pêcheurs déplorent la perte de 297 géniteurs femelles de truites Fario. Pour René Patau, président de la Fédération de pêche : "C'est du jamais vu. La destruction volontaire d'une grande partie des nouveaux géniteurs femelles de truites de souche Fario Carança est un acte inqualifiable. Il s'agit d'une perte pour la production équivalente à 200 000 oeufs et donc autant d'alevins, pour chacune des deux ou trois années à venir. C'est donc l'ensemble de nos 11 500 adhérents qui sont concernés par cette mauvaise nouvelle". Suite à cet acte de vandalisme la Fédération départementale a déposé plainte auprès de la gendarmerie de Prades.

------ 15 septembre 2011 ------

Chenal d’Arceau : Quand la vase monte (Sud Ouest)

Attaque frontale contre deux monuments de l'identité oléronnaise. La Société de protection des paysages leur reproche d'oublier la loi.

Jean-Marc Chailloleau écrira-t-il un conte de l'absurde inspiré des mésaventures du théâtre d'ardoises ?

Oléron, t'égares-tu ? Île Lumineuse, quel cap suis-tu pour laisser les tiens se battre sur ton sol ? Tous revendiquent leur identité insulaire. Rien ne devrait donc les opposer. Mais voilà que tout les sépare. Il est question de régler le droit d'usage du marais. Et c'est à l'autorité préfectorale qu'il appartient aujourd'hui de trancher le différend. Une enquête administrative a été déclenchée.

Sur cette scène tragique, ils sont trois protagonistes. Jean-Marc Chailloleau, l'« ostréiconteur » du chenal d'Arceau, commune de Dolus ; James Robert, l'ardent défenseur de la gastronomie du terroir, du Château-d'Oléron et la Société de protection des paysages et du patrimoine de l'île d'Oléron (SPPIO) qui, comme son nom l'indique, veille à ce que la ligne verte ne soit pas franchie.

Les premiers sont droits dans leurs bottes. L'association de protection, elle, est droite, pour ne pas dire rigide, sur l'application de la loi, toute la loi, rien que la loi. Et elle demande à Mme le Préfet de dire le droit à propos de l'implantation par Jean-Marc Chailloleau d'un (amphi) théâtre aux bancs dressés en pieux d'ardoises, ces capteurs de larves de naissain de l'ostréiculture de grand-papa. L'endroit est intime, au bord des claires qu'exploite le célèbre auteur du spectacle « La Vase monte », chenal d'Arceau. Il a creusé le marais, a fait un tas qu'il a laissé s'égoutter deux ans avant de l'étayer d'ardoises. La scène est ouverte au pied, entre marais, parterre de verveine citronnée, près de cabanes de dégustation de produits du terroir qui chantent le bonheur du bien vivre. Pour le stationnement ? Il y a les bosses du marais et un sens unique que l'équipe de bénévoles fait respecter les soirs de spectacle. Le théâtre d'ardoises peut ainsi accueillir jusqu'à 500 personnes. 14 dates l'été dernier. Quatre saisons pour se faire un nom.

L'idée de Jean-Marc Chailloleau a germé sur son marché parisien, là où il mesure plus qu'ailleurs le « décalage entre être ici et vivre là-bas ». Les huîtres et les autres gourmandises locales sont un prétexte pour toucher du doigt la notion de terroir. Lui qui, depuis 1998, conte à la face du monde le comique de situation du quotidien ostréicole, a poussé l'expérience jusqu'à suivre un stage pour décrocher la licence d'organisateur de spectacle. L'été venu, Jean-Marc Chailloleau ouvre la porte de son marais au public et « accessoirement, ajoute-t-il d'un trait d'humour qui le décrit, [je] fai [s] des huîtres. »

« Pas de précédent »

Pour accéder au Théâtre d’ardoises, cliquer Oléron

=======================

Gujan-Mestras : Un président inquiet (Sud Ouest)

Gérard Guarrigue, président du syndicat ostréicole de La Teste-de-Buch, constate que le captage est médiocre dans le Bassin alors que, dans d'autres centres français, il est normal. Il s'interroge : « Devant cet état de fait, je suis en droit de me demander si une surpopulation de bateaux, notamment durant l'été, ne perturbe pas le milieu marin. Je pense que les nuisances causées par les bateaux à moteur ont un impact sur le développement des larves d'huîtres et empêchent une bonne maturité. »

Le président évoque la peinture antifouling qui est une peinture dite antisalissure destinée à empêcher les organismes aquatiques de se fixer sur la coque des navires.

« Je propose un moratoire : que, durant trois ans, on interdise l'utilisation de peinture antifouling. C'est une mesure simple qui permettrait de vérifier l'impact réel de l'antifouling et qui aurait une retombée médiatique sur le désir de protection de l'environnement, dont bénéficierait l'ensemble du monde économique du Bassin. Il faut que nos élus soient déterminés. »

Gérard Guarrigue est inquiet, car il vient d'être informé des conditions de subventions liées aux calamités. Le Fonds national de gestion des risques en agriculture contribue....

================

Des parcs à huitres pour la culture de l'algue (Bretagne-innovation)

Les ostréiculteurs bretons vont cultiver des algues dans leurs parcs à huîtres. Cette diversification vise le développement de l'algoculture en Bretagne, explique Olivier Bourtourault, ingénieur en microbiologie et président de l’écloserie d'algues Aleor (basée à Lézardrieux - 6 salariés).

Le projet Breizh'Alg, soutenu par la Région Bretagne, vise à créer une filière «algue durable». Le développement des plantules d’algues nécessitant de l'espace, les parcs ostréicoles, en partie vidés par la mortalité des jeunes huîtres, représentent un champ de culture idéal.

Le revenu tiré des algues pourrait représenter 15 à 20% du CA dégagé par les huîtres, l'objectif étant d'atteindre 1000 hectares de cultures pour une récolte en 2015.

Saveol, le spécialiste brestois de la tomate, est également entré dans Breizh'Alg et a commencé des tests de cultures d'algues alimentaires sous serre, dans des bacs contenant de l'eau de mer reconstituée.

==================

La Teste-de-Buch : La première promotion de poissonniers (Sud Ouest)

Yves Herszfeld sera le parrain de la première promotion au CFA.

Quatorze personnes, âgées de 16 à 49 ans, de niveau quatrième à BTS, travaillant en poissonnerie ou en grande surface, ont fait leur entrée cette semaine au CFA de la Cobas à La Teste-de-Buch.

Ils font partie de la première promotion d'apprentis et stagiaires de CAP poissonnier, mis en place pour professionnaliser ce métier.

Selon le directeur, Vincent Coudert, cette première promotion est « représentative des profils de recrutement et des entreprises de la filière ».

Près de la moitié travaille dans des grandes surfaces. Sept sont extérieurs à la Gironde. Il y a même deux jeunes qui viennent d'une poissonnerie du bassin d'Arcachon.

« Nous souhaitons donner à cette formation une vraie connotation professionnelle avec une immersion dans la filière », expliquent le directeur et le directeur adjoint, Pascal Ganan, dans un courrier adressé à tous leurs interlocuteurs sur le bassin d'Arcachon.

Ils souhaitent ainsi que ces stagiaires puissent visiter la criée d'Arcachon, sortir en pêche, visiter la Maison de l'huître à Gujan-Mestras, des piscicultures, des ateliers filetage ou encore rencontrer des responsables des affaires maritimes, des services vétérinaires et d'autres administrations.

« L'aventure ne fait que commencer, c'est une première étape de lancement, nous continuons à travailler sur le développement de cette filière. »

=================

Arcachon : La cabane revient au pêcheur qui y travaille (Sud Ouest)

La justice a finalement tranché et David Lamourous a pu intégrer la cabane n° 26 que l'ancien concessionnaire refusait de quitter.

Ca y est. David Lamourous a intégré sa cabane. La n° 26, à la pointe de l'Aiguillon. Une cabane qui, depuis que l'autorisation temporaire d'occupation (AOT) lui a été délivrée en mai dernier, était pourtant occupée par un autre. En l'état, par le fils de feu l'ancien concessionnaire (notre édition du 21 juillet). Il a fallu pour cela que l'État s'en mêle.

C'est la Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM) qui a pris les choses en main. Sous son impulsion, le préfet a engagé un contentieux en référé. « Ce qui relève d'une contravention de grande voirie », précise Pierre Morin, responsable de la subdivision d'Arcachon.

Intervention rapide de l'État

La semaine dernière, le tribunal administratif a enjoint Michel Borel de quitter la cabane. « En lui laissant un délai pour le faire », stipule Pierre Morin qui se montre extrêmement prudent quant aux conclusions à donner.

Ce qui n'est pas le cas de Jean-Michel Labrousse, le président du Comité local des pêches qui crie victoire. « C'est une excellente chose que l'État ait pu intervenir rapidement et que David ait récupéré son AOT. » (...)

Les usages illégaux....

------ 14 septembre 2011 ------

Salon National de la Conchyliculture et des Cultures marines

27ème édition du Salon National de la Conchyliculture et des Cultures marines

Bretagne / Morbihan / Vannes (Parc des expositions CHORUS)

Mardi 20 et Mercredi 21 Septembre 2011 (entrée gratuite)

Venez visiter un lieu privilégié à votre disposition pour rencontrer les professionnels de votre secteur, et assister à des ateliers de qualité, pour vous tenir informés et vous présenter des thèmes d'actualité.

Trois ateliers sont programmés :

  • Mardi 20 - 15h : La diversification des activités en Conchyliculture
  • Mercredi 21 - 11h : La sécurité et l'organisation du travail dans l'entreprise conchylicole
  • Mercredi 21 - 15h : La sélection et les pratiques culturales : des pistes de sortie de la crise ostréicole ?

Par cet événement, le Chorus et l'ensemble des partenaires souhaitent aussi contribuer à la dynamique de ce secteur en difficulté et vous attendent nombreux sur ce salon avec plus de 60 exposants mobilisés pour vous présenter une offre de produits et services utiles auxconchyliculteurs...

Pour plus d'informations, cliquer Chorus

====================

Conchyliculture. La diversification s'invite au salon (Le Télégramme)

Le 27e Salon national de la conchyliculture et des cultures marines de Vannes se tiendra au parc Chorus le mardi 20 et le mercredi 21 septembre en présence d'une soixantaine d'exposants : fournisseurs de matériels, de naissain, banques, assurances, conseil en gestion, experts en comptabilité et organismes de formations... Plus de 1.500 visiteurs sont attendus.

Cap sur la diversification

Trois ateliers d'information sont programmés par le Comité régional conchylicole de Bretagne Sud. Le premier, sur le thème de la diversification des activités en conchyliculture, est au coeur de l'actualité car nombre d'ostréiculteurs, touchés de plein fouet par les problèmes de mortalité juvéniles, sont tentés par la diversification des activités ou des productions. De nombreuses solutions sont évoquées : tourisme, méthodes de captage différentes, autres productions de coquillages et production d'algues. Ainsi 36 ostréiculteurs bretons ont montré leur intérêt pour les essais conduits par Breizh Algues, que ce soit pour les débouchés alimentaires ou cosmétiques. «La diversification des cultures est un frein aux difficultés», n'hésite pas à dire Isabelle Thomas, conseillère régionale. Malgré la crise, et même si pour un tiers des entreprises bretonnes, l'année sera dure, Philippe Le Gal du CRC Bretagne Sud se veut optimiste: «On a l'impression que l'on rebondit. On a le sentiment que l'activité repart. Et si le choix a été amorti, c'est grâce à la solidarité des acteurs»....

------ 13 septembre 2011 ------

La fête de l’huître à Bercy village

Fête de l'huître

7 octobre 2011

Paris Bercy Village

Bercy Village vous invite à la Fête de l'Huître le 7 octobre prochain. Ne manquez pas ce rendez-vous convivial où l'huître sera à l'honneur pour ravir les fins gourmets. Au programme : des dégustations et des animations gratuites. De quoi vous faire découvrir les astuces et les différentes saveurs de l'huître.

Des huîtres ça vous dit ? Sachez que le 7 octobre 2011, la Fête de l'Huître battra son plein de 10h00 à 21h00 à Bercy Village.

C'est l'occasion pour vous, le temps d'une journée, de découvrir les différentes saveurs de ce fruit de mer naturel, raffiné et varié.

Vous y découvrirez des ostréiculteurs normands, bretons et marennais qui viendront à votre rencontre pour une balade gourmande à la découverte de l’huître du littoral français.

Au programme de cette journée d’exception :

- des dégustations,

- des animations,

- des conseils indispensables à la bonne dégustation de l'huître

- la finale du concours d’écaillers en deux épreuves : épreuve de vitesse et épreuve de présentation d’un plateau de fruits de mer.

Voici un événement gourmand et instructif qui mérite le détour !

Tentes installées Cour Saint-Emilion.

Dégustations gratuites

Source : Sortir à Paris

Site officiel : http://www.bercyvillage.com/

================

Algues, filières du futur

Algues, filières du futur

Livre turquoise

Édition Adebiotech – Romainville – Juillet 2011

Colloque Algues : filières du futur !

17-19 Novembre 2010

Auteur : Julie PERSON [Trimatec]

Coordinateurs : Danielle LANDO [Adebiotech] et Daniel MATHIEU [Trimatec]

Comité de rédaction du Livre Turquoise : Daniel MATHIEU [Trimatec], Jean-François SASSI [CEVA], Laura LECURIEUX-BELFOND [Trimatec], Robert GANDOLFO [Pôle Mer PACA], Catherine BOYEN [CNRS - SB Roscoff], Olivier LÉPINE [Alpha Biotech], Jérémy PRUVOST [CNRS - Université de Nantes], Philippe POTIN [CNRS - SB Roscoff], Éric DESLANDES [Pôle Mer Bretagne], Pierre CHAGVARDIEFF [CEA-DSV], Antoine FINDELING [Veolia Environnement], Jack LEGRAND [CNRS - Université de Nantes], Jean-Paul CADORET [IFREMER], Olivier BERNARD [INRIA]

Contributeurs financiers : DGCIS - Trimatec - Adebiotech

« Er mor ez eus danvez », « dans la mer il y a de la richesse » disent les Bretons

Les algues sont des végétaux beaucoup moins connus que les plantes terrestres, et beaucoup plus difficiles à appréhender. Elles occupent en grande partie les milieux aquatiques, en particulier marins et sous-marins et constituent un ensemble d’organismes extrêmementdivers qu’il est fort difficile de présenter de manière univoque. Un grand nombre d’entre elles, pour ne pas dire une large majorité, sont des formes unicellulaires (micro-algues) dont la reconnaissance nécessite des techniques microscopiques parfois très élaborées. Sur le plan de la systématique, les algues sont également très diversifiées ce qui témoigne de leur très longue histoire génétique. Elles ne constituent pas au sein des végétaux un ensemble homogène, mais se répartissent entre plusieurs lignées évolutives complètement indépendantes les unes des autres.

Ainsi, pour ce qui concerne les algues marines, on distingue essentiellement trois voies d’évolution : la lignée brun-jaunes avec les algues brunes, la lignée rouge avec les algues rouges et la lignée verte qui regroupe à la fois les algues vertes, les mousses, les fougères et les plantes à fleurs. Il y a en effet, malgré les convergences de forme, plus de différences génétiques entre une algue brune comme un Fucus (goémon de rive) et une algue verte de genre Ulva (laitue de mer), qu’entre cette dernière et un chêne !

Ce livre s’articule en deux parties majeures pour lesquelles deux méthodologies différentes ont été utilisées.

La première partie, l’état des lieux des filières algues en France (macro et micro-algues) est un recueil d’informations issues de diverses sources. Parmi celles-ci, on y retrouve les présentations faites par les acteurs lors du colloque « Algues : filières du futur ! », complétées par un travail de recherche, de sélection et, parfois, de traduction de documents et d’études tant français qu’internationaux. Il est à souligner que l’absence de citation des sources écrites tout au long de ce chapitre est volontaire. Toutes les sources sont répertoriées à la fin du document dans la bibliographie.

La partie « Analyses et perspectives » issues de l’identification des verrous scientifiques, technologiques et règlementaires s’est construite avec la participation active des différents acteurs et experts dans le domaine français.

La feuille de route a fait l’objet d’une réunion physique permettant sa rédaction, issue d’un travail consensuel, elle reflète la vision de tous.

Pour télécharger le document, cliquer Algues : Filières du futur

================

Voyage au pays des micro-algues où le business de la mer fait rage (Nouvelsobs)

ALGUES. Un bitume vert à base de micro-algues, un actif anti-cancer, un pigment pour colorer les huîtres... Bienvenue au pays de "l'or bleu" où les chercheurs de cette "filière du futur" rivalisent de promesses furieusement excitantes. La visite débute ici.

Des tubes jaunes, roses ou verts ornent les laboratoires de l’Ifremer à Saint-Nazaire. À mi-chemin entre la lampe psychédélique, le diabolo menthe et le granité citron. Ni décoratives ni comestibles, ces installations répondent au nom futuriste de "photobioréacteurs". Le prononcer demande un peu d’entrainement. Mais c’est le nerf de la guerre. Celle du "blue business", le business de la mer, qui fait rage actuellement.

La couleur des tubes vient de ce qui pousse dedans : des micro-algues. Spiruline, chlorelle,odontelle… Il s’agit d’organismes de quelques dizaines de microns qu’on bichonne comme de l’or bleu. Au Forum BioMarine, qui s’est tenu du 7 au 9 septembre à Nantes, on apprend que ces mini végétaux ont de méga vertus.

Une huile pour fabriquer du biofuel

Regorgeant d’oméga 3, de pigments dont les fameux carotènoïdes qui favorisent le bronzage, de protéines pour l’alimentation animale et humaine, et même d’huile à partir de laquelle fabriquer du biofuel. Voilà pour les algues qu’on maîtrise bien. Soit quelques dizaines sur… 40 à 60.000 espèces identifiées ! "On a 10.000 fois l’Amazonie en molécules disponibles, mais on ne les connaît pas, s’emballe Jean-Paul Cadoret, l’un des chercheurs de l’Ifremer les plus en vue sur le sujet. Le XXIe siècle sera micro-algues, par la porte ou par la fenêtre". Le bonhomme, fierté locale, fait la Une dePresse Océan ce jour là.....

================

Pierre Mollo. «L'homme va-t-il détruire la planète...» (Le Télégramme)

«L'homme va-t-il parvenir à détruire la planète au nom du progrès?» Le biologiste Pierre Mollo pose publiquement la question, ce soir, à 20 h, à la MPT de Kerfeunteun. Entrée gratuite.

L'homme va-t-il parvenir à détruire la planète au nom du progrès?

On parle de progrès, d'innovation et très souvent on va dans de mauvaises directions. Je ne suis pas contre le progrès, je l'utilise; ni contre l'innovation, j'ai créé une association qui s'appelle Plancton et Innovation. L'important, c'est de faire les bons choix. Pendant longtemps, tout le monde s'en foutait lorsqu'on parlait plancton, fragilité de la mer. D'un seul coup, il y a une espèce d'engouement pour les choses de la mer, l'accaparement des mers, la spéculation sur les biologies marines et les biotechnologies. Ça me fait un peu peur, car je pense que la mer est d'abord une ressource de protéines pour demain. Quand on protège le plancton, on est à peu près sûr que l'on protège les poissons, coquillages et crustacés. Or le plancton peut résoudre certaines carences alimentaires dans le monde. Mais, tout de suite, certains pensent biodiésel quand on parle culture de phytoplancton.

Quel risque y voyez-vous ?

------ 12 septembre 2011 ------

Pourquoi la Norvège communique sur une hausse des cours du saumon ?

En août 2011, le Centre des Produits de la mer de Norvège communique sur une hausse des cours du saumon au cours du premier trimestre 2011 alors que les prix du saumon frais se sont effondrés à partir du mois de mai 2011 ? (en rouge sur le graphique de la bourse du saumon Fishpool)

26 août 2011 - Envolée des prix des produits de la mer sur le premier semestre 2011 !

En un an, le prix du kilo de saumon frais est passé de 11,8 euros à 13,9 euros, soit une augmentation de 17,4%, comparativement à la même période de 2010. C’est le Centre des Produits de la mer de Norvège qui a annoncé cette information, expliquant qu’il en allait de même pour nombre d’autres produits de la mer, qui ont tous connus une envolée de leurs prix sur le premier trimestre de l’année. Et l’une des conséquences directes de cette hausse des prix est la baisse de la consommation des foyers français de ces produits, notamment pour le saumon frais dont les ventes accusent une baisse de 30%. En effet, en 2010, 26,6% des foyers français avaient acheté au moins une fois du saumon frais, contre 22,5% en 2011. Seule la consommation de saumon fumé tient la dragée haute, avec une augmentation de 3,7% des volumes vendus durant le premier trimestre 2011. Source : Agro-media

Un journal israélien nous donne une explication : Le prix du saumon a baissé de 40 %, mais pas pour les consommateurs…

Cette baisse inattendue des prix de gros du « poisson rose » résulte directement de la concurrence acharnée qui oppose deux exportateurs norvégiens, Marine Harvest et Leroy.

Pour s’adjuger une plus grande part du marché, Marine Harvest a ainsi décidé d’accroître considérablement les quantités de saumon à destination d’Israël. Selon un importateur interviewé par le magazine économique Globes, les prix de gros du saumon frais étaient, voilà quelques jours, de 40 % inférieurs à ceux pratiqués le mois précédent : « J’ai mis sur le marché le kilo de saumon frais à 28 shekels sans compter la TVA. Pour le détaillant qui doit répercuter les pertes et les coûts de transport, cela revient à 44 ou 45 shekels, TVA incluse ! Or, je constate que les prix affichés pour le public n’ont pas changé. Les supermarchés n’ont aucun respect des consommateurs ! »

Effectivement, poursuivant leur enquête, les journalistes de Globes ont relevé des prix assez exorbitants : 100 shekels le kilo de filet de saumon dans les magasins Supersal, 90 shekels à Mega Boul, et 89,90 shekels à 'Hatsi 'Hinam. Les prix les plus bas ont été relevés dans le quartier de Guéoula, à Jérusalem, chez Weinstein, où le kilo de filet de saumon est proposé à 84 shekels.

Selon les estimations les plus sérieuses, le marché de gros annuel du saumon frais représente en Israël 170 millions de shekels, mais le chiffre des ventes généré par les achats des consommateurs est proche du double ! Source : Hamodia

=============

Quiberon. Pêche à pied. Le coup de gueule des professionnels (Le Télégramme)

Les pêcheurs à pied professionnels en ont assez d'essuyer des remarques acerbes de vacanciers ou de résidants les accusant de piller les sites en ramassant les huîtres sur les roches de la presqu'île. Certains envisagent même de monter une association contre eux. Rencontre avec l'un d'eux dans la baie à proximité de Port-Haliguen.

Pourquoi votre profession de pêcheurs à pied est-elle décriée?

Les gens sont persuadés que nous faisons un carnage, alors qu'en sélectionnant les huîtres de taille conséquente, on permet aux plus petites de grossir. Il faut savoir que ces roches, il y a quelques années, n'étaient pas recouvertes par les huîtres, mais par des moules et du goémon, qui aujourd'hui ont complètement disparu. On pourrait dire qu'elles sont envahissantes.

Combien de kilos prélevez-vous lors d'une pêche?

On ramasse chacun 150 à 200 kilos par jour, depuis octobre, en fonction des marées bien sûr. Les grosses sont vendues à Cancale, les autres partent chez les ostréiculteurs du coin. On voit des particuliers ramasser plus qu'il n'en faut pour une consommation personnelle et sans vraiment sélectionner. Nous, nous avons une licence et nous payons des cotisations.

Quel est l'enjeu de la pêche aux huîtres?

=================

Saint-Malo fait découvrir les coulisses de la filière pêche (Ouest France)

L’Association de concertation et de communication économique de la terre et de la mer (Accetem) a organisé hier une visite du port de pêche, en présence de nombreux. Parmi eux, des maires de la baie du Mont-Saint-Michel, ainsi que François Lobit, le sous-préfet de Saint-Malo.

Tous ont arpenté les quais sous la conduite de Pascal Lecler, le président du comité local des pêches.

Créée en 2006, l’Accetem communique sur les métiers de la conchyliculture, de la pêche et de l’agriculture auprès des acteurs locaux, afin d’améliorer l’image de ces activités et de développer des échanges.

=================

Barfleur. Moules : pas de fermeture prévue pour le moment (Ouest France)

Alors que la saison de pêche aux moules sur le gisement de l'Est-Cotentin bat son plein, certains bruits courent, qui annoncent que la saison se clôturerait fin septembre. Afin de faire taire ces rumeurs, le président du comité local Alain Rigault explique : « Il n'a jamais été question de clôturer la campagne de pêche aux moules à fin septembre. Pour le moment, la ressource est correcte sur le gisement, et la qualité est toujours au rendez-vous avec une moule qui présente un taux de chair d'environ 34 %. »

Les pêcheurs comptent profiter encore quelque temps du gisement. « La ressource est là. Il ne nous faut que deux heures pour réaliser notre quota journalier, qui est de 1, 8 tonnes pour 5 hommes embarqués. C'est une très bonne saison avec un produit de très haute qualité », insiste Alain Rigault. « Avant d'envisager et décider une date de fermeture, poursuit-il, il faudra provoquer une réunion de la commission moules. C'est cette commission, composée de pêcheurs, qui décidera de la date de la fermeture. Mais rien n'est prévu pour l'instant. »

Les moules, qui se négocient aux environs de 1, 2 € le kg pour les moules triées et 0, 70 € pour les moules en vrac, sont actuellement un des produits phare des restaurateurs.

================

Saint Malo : Samedi, c'est la grande opération de nettoyage dans la baie (Ouest France)

L'association Hirel Force 5 organise, samedi, sa grande opération nettoyage de la grève, de Cancale à Cherrueix, à la limite de la chapelle Sainte-Anne. Parallèlement, une équipe de plongeurs, animée par Gérard Haveline, effectuera une opération de nettoyage sous-marin au large de Cancale pour remonter des tables, des casiers et toutes sortes de détritus trouvés au fond de l'eau.

Le but de Hirel force 5, créée en juin 1992, est la protection et la mise en valeur du littoral. « Elle est constituée d'adhérents provenant d'horizons divers, expliquent les responsables. Cette opération vient, bien entendu, s'ajouter en plus et ne saurait se substituer à l'action régulièrement menée par le chantier de réinsertion de l'Arep. »

Une démarche écocitoyenne

L'an dernier, cette initiative a permis de collecter près de 70 m 3 de déchets. Cette démarche écocitoyenne veut aussi sensibiliser le grand public sur l'importance de protéger le littoral. Elle fédère tous les acteurs de la baie : professionnels de la mer (ostréiculteurs, mytiliculteurs, pêche fraîche, pêcheurs à pieds), professionnels riverains (agriculteurs, tourisme), services de l'État, élus, riverains, bénévoles.

Des personnalités, comme le chef Olivier Roellinger, soutiennent cette opération. Sans oublier l'appui des collectivités locales comme Saint-Malo agglomération (mise à disposition de deux bennes), la communauté de communes du Pays de Dol-de-Bretagne (mise à disposition d'une benne), les communes de Cancale, Saint-Méloir, Saint-Benoît, La Fresnais, Le Vivier-sur-Mer, Mont-Dol et bien entendu Hirel totalement impliquée pour cette journée….

=====================

Auray. Un observatoire de l'eau (Le Télégramme)

C'est à Carnac, au bord des parcs à huîtres du Pô et devant une belle assiette de coquillages, que la convention liant le comité régional de conchyliculture à la Saur et au syndicat mixte Auray-Belz-Quiberon-Pluvigner, a été symboliquement signée pour un an, hier midi. Pour répondre à la demande des professionnels et dans le cadre d'une étude-qualité réalisée par Morgan Jouan, stagiaire au comité durant l'été, un observatoire de l'eau vient donc d'être mis en place. Il a pour but de cartographier de manière simplifiée la qualité microbiologique de l'eau dans le secteur d'Auray. Cet observatoire de l'eau, qui sera opérationnel fin septembre, permet de visualiser en temps réel les éléments bactériologiques contenus dans l'eau. Les professionnels peuvent donc s'adapter et agir en conséquence.

=====================

Les Parisiens s'initient à l'ouverture des huîtres à Bercy village (Le Parisien)

Les ostréiculteurs normands, marennais et bretons investiront le quartier de Bercy Village, dans le douzième arrondissement de la capitale, le 7 octobre prochain. Il s'agira pour les Franciliens d'apprécier les vertus gustatives des huîtres et d'apprendre à les ouvrir.

Vendredi 7 octobre, l'air marin soufflera sur le quartier de Bercy Village, à Paris, avec l'arrivée des huîtres bretonnes, normandes et marennaises.

Les ostréiculteurs apprendront aux Franciliens à ouvrir les mollusques correctement, sans déchirer la chair.

Au programme de cette journée gourmande : conseils et astuces pour choisir les huîtres. Animations et dégustations rythmeront la journée, de 10h à 21h.

=====================

Le picot est aux Calédoniens, ce que le paraha peue est aux Polynésiens (Tahiti-Infos)

Le Picot (Siganus lineatus) est une espèce herbivore de la famille des Siganidés (poissons lapin), il est présent dans l’océan indien et dans le Pacifique central mais pas en Polynésie française. Reconnaissable par sa couleur bleu-gris, avec une marque vive de couleur jaune, il peut mesurer entre 20 et 30 cm pour un poids compris entre 200 et 800 grammes. Principalement capturé au filet, le picot, est un poisson très prisé en Nouvelle Calédonie, qui malheureusement, se raréfie, en raison d’une surpêche, au point que l’on ne voit pratiquement plus de picots de plus de 30 cm.

Cependant, c’est l’un des meilleurs candidats à l’aquaculture, notamment grâce à sa facilité de recrutement pour l’élevage, assurant ainsi, l’économie de coûts d’achats d’alevins.

C’est avec l’idée de partager une expérience que Temauri Foster a visité la ferme Aqualagon, car cette société s’est lancée dans l’élevage de Picots, au regard d’une demande intérieure importante, comme en Polynésie, où l’on mise, pour les mêmes raisons, sur le fameux « paraha peue » dont la commercialisation des premières espèces issues de l’élevage, est en cours. Ainsi, la société Aqualagon, située dans la baie de N’GO, en province sud de la Nouvelle Calédonie est issue d’un projet initié en 2003, à l’université de Nouvelle Calédonie. Le directeur, Franck Legarrec a accueilli avec joie le ministre des ressources marines, Temauri Foster accompagné de Nicole Andrea-Song, conseillère de la province sud, afin de discuter du projet et des filières piscicoles….

------ 10 septembre 2011 ------

Aliment piscicole, « carburant » de l’aquaculteur !

Jean-Yves Le Drian, Président de la Région Bretagne, s’inquiète du peu de place accordé à l’ostréiculture dans la réforme de la politique commune de la pêche. Crise de l'ostréiculture : l'Association des Régions de France interpelle la Commission. Pourtant, la Commission Européenne fait de l’aquaculture, une priorité de sa politique halieutique.

A Bruxelles, la direction générale des affaires maritimes et de la pêche demande au secteur aquacole de s’organiser de manière à mieux faire entendre sa voix (1). Elle annonce la création d’un Comité Consultatif de l’Aquaculture qui sera la voix du secteur aquacole auprès des instances communautaires. Comment la conchyliculture délaissée par l’Union Européenne et la pisciculture portée par l’industrie agro-alimentaire peuvent-elles parler le même langage ? C’est comme si on demandait à un berger ariégeois à la tête d’un troupeau de moutons élevé en haute montagne, de parler la même langue (à ses animaux) qu’un porcher breton à la tête de plusieurs milliers de cochons élevés en batterie !….

Jean-Yves Le Drian a bien raison de s'interroger sur l’avenir de l’ostréiculture dans l’Europe Bleue... Après le désastre environnemental de près d’un demi-siècle de Politique Agricole Commune en Bretagne !

Après les porcheries à terre, l’industrie agro-alimentaire et tout particulièrement le secteur de l’alimentation animale visent les piscicultures marines ; elles verraient bien des cages à poisson dans toutes les baies protégées de nos côtes européennes. En Espagne, un programme de cages à saumons dans les rias galiciennes, première région conchylicole européenne, a le soutien des autorités régionales !

Le gasoil et l'aliment piscicole !

Pour plus de précisions et suite.... cliquer ICI

Une entreprise conchylicole française dans les 16 plus grandes sociétés aquacoles de l'Union Européenne....


================

Réflexions et recommandations pour la pisciculture de truites

Réflexions et recommandations pour la pisciculture de truites

UICN / DPMA

Septembre 2011

Le ministère chargé de l’agriculture, de la pêche et de l’aquaculture (MAAPRAT) par le biais de la Direction de la Pêche maritime et de l’Aquaculture (DPMA) a sollicité l’Union internationale de conservation de la Nature (UICN) pour organiser une réflexion (conduite lors d’un séminaire, Saint-Pée-sur-Nivelle, sept. 2010) puis rédiger ce guide, à partir des expériences respectives de tous les partenaires sur un thème porteur d’espoirs, tant pour les pisciculteurs que pour le ministère : Salmoniculture durable en France : enjeux et visions partagées entre les acteurs, indicateurs de durabilité et bonnes pratiques.

L’objet premier de ce guide est de proposer des réflexions et recommandations pour une aquaculture durable et responsable à l’intention des gestionnaires, des techniciens, des producteurs et des autres parties intéressées tels les élus ou les collectivités locales, et des représentants de la société civile. Il présente un caractère opérationnel et sa présentation facilite l’appropriation par tous, des recommandations formulées. En effet, le soutien financier apporté à l’UICN, par le ministère chargé de l’agriculture et de l’aquaculture, traduit également une volonté de toujours conforter le partenariat entre la profession et le monde de l’environnement. La démarche vise également à élargir à l’ensemble des acteurs intéressés, directement et indirectement, à la filière salmoniculture d’eau douce, la réflexion menée autour de la sélection d’indicateurs issus des différents projets connexes déjà réalisés, notamment IDAqua1 (Guéneuc et al. 2010) et EVAD (Rey-Valette et al.2008)2.

Il est utile de rappeler de façon lucide que dans un marché globalement porteur pour les produits aquatiques, l’élevage français de truite marque le pas depuis une décennie (production de l’ordre de 35 000 tonnes en 2008) sous la pression conjuguée de la montée en puissance des normes environnementales, de la concurrence étrangère, et d’un positionnement délicat dans l’esprit des consommateurs, facteurs entravant la reprise de son développement malgré un potentiel certain et toujours prometteur.

Pour télécharger le document, cliquer : Réflexions et recommandations pour la pisciculture de truites

================

Interactions entre l’aquaculture et l’environnement

Interactions entre l’aquaculture et l’environnement

Guide pour le développement durable de l’aquaculture méditerranéenne

UICN/FEAP

L’aquaculture est la culture d’organismes aquatiques. Elle englobe celle des Poissons, des Mollusques, des Crustacés et des Plantes aquatiques. Cette culture implique une forme d’intervention dans le processus d’élevage pour augmenter la production, par exemple l’alimentation, la protection contre les prédateurs, etc. La culture implique également la propriété individuelle ou juridique du stock cultivé.

Il est possible de gérer et de minimiser la majeure partie des impacts potentiels de l’aquaculture à condition de connaître les processus mis en œuvre, de pratiquer une gestion responsable et de déterminer correctement l’emplacement des installations d’aquaculture. En conséquence, les guides proposés pour une gestion durable sont des outils essentiels pour les gestionnaires politiques, les techniciens des administrations, les producteurs aquacoles et autres parties intéressées. Ce guide se centre sur les interactions entre les pratiques de l’aquaculture et l’environnement.

  • Guide A : Domestication
  • Guide B : Introduction d’Espèces Marines
  • Guide C : Capture des Stocks Sauvages pour l’Aquaculture
  • Guide D : Ingrédients des Aliments
  • Guide E : Matière Organique dans les Effluents
  • Guide F : Transfert de Pathogènes
  • Guide G : Produits Thérapeutiques et Autres
  • Guide H : Procédés Antifouling
  • Guide I : Effets sur la Faune et la Flore Locales

Pour télécharger le document, cliquer UICN

------ 9 septembre 2011 ------

France Haliotis sur France 3 vendredi soir (Ouest France)

Sylvain Huchette est un chercheur et un précurseur : après un doctorat sur les ormeaux obtenu en Australie, il installe à Plouguerneau le seul élevage d'ormeaux en pleine mer, France Haliotis, en 2004.

Le lieu a été soigneusement choisi pour la richesse de la ressource en algues (nourriture de l'ormeau) et pour la température idéale de l'eau. En 2011, après avoir essuyé une tempête dans l'Aber Wrac'h qui lui fera perdre une partie de sa production, et après avoir surmonté diverses difficultés d'ordre technique et économique, l'entreprise se porte plutôt bien, son carnet de commande, notamment auprès de restaurants étoilés, se remplit, son activité à l'export est en plein essor.

Le stress de l'ormeau...

Étiquetés et scrutés 24 h/24 par des caméras, les moindres déplacements des ormeaux, qui font preuve d'une intense activité nocturne, sont ainsi étudiés à la loupe.

Thalassa, dont la nouvelle émission de rentrée se fera en direct de l'Aber Wrac'h (lire par ailleurs en Landéda), est venu filmer Sylvain Huchette en juin dernier, ce sera l'un des trois reportages diffusés vendredi soir.

France Haliotis commercialise ses ormeaux d'élevage (4 cm) mais aussi des ormeaux de pêche (9 cm) pêchés par des pêcheurs professionnels.

===================

Crise de l'ostréiculture : l'ARF interpelle la Commission (Localtis)

Les mesures envisagées par la Commission européenne pour sauvegarder l'ostréiculture n'ont pas convaincu les régions. "Dans le projet de réforme de la PCP (Politique commune de la pêche, ndlr) que la Commission a fait paraître le 13 juillet 2011, la conchyliculture est noyée dans le vocable de l''aquaculture', derrière lequel il faut comprendre la plupart du temps la pisciculture", déplore Jean-Yves Le Drian, le président de la région Bretagne, cité dans un communiqué de l'Association des régions de France (ARF). "Il est primordial que les problématiques propres à la filière ostréicole soient prises en compte", poursuit le vice-président de l'ARF.

La filière traverse une crise majeure depuis quatre ans, avec un effondrement des cours suivi d'une surmortalité des naissains, les jeunes huîtres (certains bassins connaissent des taux de mortalité de 80%). L'ARF rappelle que la députée européenne Estelle Grelier avait soulevé le problème dans une question écrite du 6 juin dernier. Cette activité "pourvoyeuse d'emplois non délocalisables, pourrait disparaître si rien n'est fait par les pouvoirs publics pour l'aider à traverser cette crise", avait–elle alors alerté. Dans sa réponse, la Commission avait rappelé les mesures mises en place en 2011 et destinées à limiter la diffusion du virus et à protéger les régions non touchées, ainsi que les directives concernant la qualité de l'eau et le 7e programme-cadre de recherche et de développement technologique. Le projet de réforme de la PCP contient un volet dédié au développement d'une "aquaculture durable". Celui-ci prévoit que les Etats élaborent d'ici à 2014 des plans stratégiques nationaux "en vue d'éliminer les obstacles administratifs et d'assurer le respect des normes environnementales, sociales et économiques dans le secteur aquacole". Un nouveau "conseil consultatif de l'aquaculture" doit également être créé, "qui aura pour mission de formuler des avis sur les questions ayant trait au secteur". Mais le nouveau cadre législatif n'entrera en vigueur qu'au 1er janvier 2013. D'ici là, les ostréiculteurs ont encore des soucis à se faire.

===============

Jean-Louis Persine mise tout sur la moule de Dunkerque (La Voix du Nord)

Jean-Louis Persine, pêcheur à la coopérative maritime de Dunkerque, parie désormais sur la moule de Dunkerque. Depuis cette année, il s'est reconverti à 100 % dans la mytiliculture. Et il n'a « aucun regret ».

Il y a quelques mois, Jean-Louis Persine a décidé de raccrocher les filets de pêche, ne voyant plus aucune perspective dans cette filière. « Ça a commencé avec l'histoire des quotas de pêche. On a beaucoup plus de surveillance. Et puis, avec le projet Neptune, les éoliennes, quel avenir possible ? », s'interroge le marin.

Pour faire face aux difficultés rencontrées par la profession et se diversifier, Jean-Louis Persine investit il y a un peu moins d'un an et demi dans une barge entièrement refaite à neuf et équipée pour la culture sur fils. « Je suis allé jusqu'à Sète pour l'acheter », raconte-t-il.

Quelques mois plus tard, il revend son trémailleur, le Fannie Clément. Le bateau avec lequel il avait commencé à travailler à son propre compte en 1999, avec son fils Fabrice. Un petit pincement au coeur ? « Même pas. J'en aurais eu un si je n'étais pas fatigué des problèmes qu'on rencontre actuellement. J'en avais vraiment ras-le-bol. » Aujourd'hui, le mytiliculteur travaille toujours en famille. Sur le Loann (le prénom de sa petite-fille), le père tient la grue pendant que le fils ramasse les filières et dégrappe les moules pour les déposer dans la machine de traitement, qui permet d'effectuer brossage, nettoyage et calibrage directement sur l'embarcation. Bien aidé par l'ingénieuse invention du paternel.

Sa reconversion permet à Jean-Louis Persine de retrouver une certaine sérénité (....)

Cela demande du temps. Il faut disposer les blocs de béton, dérouler les filières, placer à nouveau les blocs de béton... Cela représente 5 à 7 tonnes à chaque extrémité d'une filière. Et des blocs de béton pesant deux tonnes. » Cette année, mise en place oblige, la production n'est que de vingt tonnes. Grâce à la vente de son bateau de pêche, Jean-Louis Persine peut voir venir. Mais il entend décupler sa production dès l'an prochain. « Je pense pouvoir produire entre 150 et 200 tonnes. » Une bonne nouvelle pour tous les inconditionnels de la nouvelle spécialité dunkerquoise.

====================

Finistère : Nouveau commerce. Éco-Miam du producteur au congélateur (Le Télégramme)

La société Éco-Miam est un réseau de distribution de produits surgelés qui propose un concept novateur. Le siège social est installé dans le nord du département et des magasins existent déjà à Brest et à Quimper. C'est donc dans la zone du Launay, que vient de s'ouvrir cet espace de vente. L'équipe, actuellement sous la direction de Franck Hamard, accueille la clientèle dans un joli magasin de 250m². Le credo de la marque consiste à proposer des produits de qualité à des prix raisonnés, grâce à la mise en place de circuits courts. En limitant les intermédiaires entre le producteur et le consommateur, en mettant en place des partenariats avec les groupements de producteurs et en simplifiant les systèmes de conditionnement et d'emballage, les concepteurs ont réussi à proposer un tarif bas au client tout en garantissant un prix de revient cohérent au producteur. Éco-Miam propose l'essentiel de l'alimentaire, c'est-à-dire en viandes, poulet, porc, boeuf, dinde; en produits de la mer, des filets de lieu, de merlu et des moules; des légumes et quelques desserts.

Pratique Éco-Miam. Zone du Launay. (face à Foir'Fouille). Tél.02.98.72.91.64. Ouvert du mardi au vendredi et le samedi en continu.

=================

Bourcefranc : Un nouveau proviseur au Lycée de la mer (Sud Ouest)

Pour cette rentrée scolaire, Daniel Chalon a pris ses fonctions de nouveau proviseur du Lycée de la mer et du littoral de Bourcefranc-le-Chapus. En poste quatre ans à Fontenay-le-Comte, puis seize ans à La Roche-sur-Yon, Daniel Chalon bénéficie déjà d'une « petite expérience » dans ce domaine, comme il l'explique modestement.

Cette année, le lycée accueille 450 élèves, 120 en seconde générale et technologique, 40 en seconde professionnelle culture marine et production aquatique, 20 en BTS aquaculture. Lors des derniers examens, les résultats obtenus étaient excellents, 100 % de réussite pour plusieurs filières.

Le nouveau proviseur envisage d'axer la pédagogie sur le savoir, les connaissances et l'éducation (sensibilisation aux problèmes de santé, sécurité routière…). « Il faut donner des repères et les parents doivent être partenaires », commente-t-il. L'établissement accueille également une nouvelle conseillère principale d'éducation, Françoise Richard, qui travaillera en concert avec M. Cunet.

Un établissement particulier

Comme le veut la tradition, le directeur régional de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt, Martin Gutton, s'est rendu dans ce lycée. Une petite visite a été réalisée en compagnie de Guy Lehay, adjoint pour la partie enseignement professionnel, et de Benoît Biteau, président du conseil d'administration et vice-président du Conseil régional.

Ils ont discuté un peu avec les élèves de plusieurs classes, notamment pour connaître leurs motivations. « Quand j'ai vu l'aquarium, ça m'a scotché », a répondu un élève.

« C'est important. Bourcefranc est l'un des seuls établissements à dépendre de l'Éducation nationale, du ministère chargé des transports et du ministère de l'Agriculture. Par ailleurs, chaque ministère apporte ses moyens selon ses formations », précise Martin Gutton, qui a félicité les responsables notamment pour leurs qualités d'organisateurs. Ici, l'idée est de créer une cohérence bénéfique à tous pour former une communauté de travail.

================

Sète : La sauvegarde des herbiers de l’étang se joue sur le bassin versant (Midi Libre)

Après de longs mois de travail sur toutes sortes de diagnostics, concernant notamment le bassin versant de l’étang, les ruisseaux qui l’irriguent, les pollutions, le Syndicat mixte du bassin de Thau (SMBT) passe à l’action. Derrière la protection par l’Europe des “zostères”, plantes aquatiques qui recouvrent un tiers des 7 500 hectares de l’étang (notre édition du 12 août), pointe en effet une batterie d’actions censées répondre à l’objectif d’amélioration de la qualité de l’eau dans la lagune. À cette fin, 55 mesures seront prises, sur six ans.

Dès le mois d’octobre, le document d’objectif Natura 2 000 réalisé par le SMBT en liaison avec les professionnels de la pêche, de la conchyliculture et les agriculteurs, deviendra opérationnel. Dès lors, deux actions seront mises en place : la diffusion d’un guide de bonnes intentions répondant à la charte Natura 2000 (mais n’ayant aucun caractère coercitif) et la mise en place, avec des professionnels du territoire, de véritables “contrats”. (...)

Ils impliqueront, notamment, des limites dans l’utilisation des produits phytosanitaires et des engrais qui, pour être répandus sur le bassin versant (par le jardinier amateur autant que par les agriculteurs, d’ailleurs) se retrouvent trop souvent, après lessivage par les pluies et ruissellement, dans l’étang....

====================

Petits et grands projets au lycée hôtelier de La Rochelle (L’Hôtellerie)

La Rochelle (17) Accorder une large place aux produits locaux et aux nouvelles demandes en restauration, sont les deux principaux axes de cette rentrée au lycée hôtelier.

Le lycée hôtelier de La Rochelle veut mettre en avant les produits locaux.

"L'air du temps, c'est le circuit court. Dans ce contexte, c'est encore plus dommage de ne pas valoriser d'abord et avant tout les produits locaux", estime Frédéric Péré, chef des travaux au lycée hôtelier de La Rochelle. Fort du même constat, le Groupement qualité huîtres Marennes Oléron a engagé un partenariat avec le lycée hôtelier dès l'année dernière. Les professeurs ont donc bénéficié de formations sur ce produit, avec visite des parcs à huîtres, rencontres avec les ostréiculteurs, cours théoriques et dégustations.

Cette année, c'est au tour des élèves de profiter d'un enseignement spécifique sur ce produit local. Cinq classes débutantes (3 classes de 1re année de bac pro et 2 classes de mise à niveau) vont elles aussi pouvoir suivre une formation identique dès le début d'année. Formation qui se terminera en beauté, lors d'une journée huîtres prévue en novembre prochain. Plusieurs opérations se dérouleront lors de cette semaine parmi lesquelles différentes dégustations (huîtres nature, huîtres et vins locaux, et préparations chaudes à base d'huîtres).

Cuisine nouvelle génération....

------- 8 septembre 2011 ------

Les ostréiculteurs normands désespérés (France 3 Caen Basse-Normandie)

Ils sont impuissants face à la disparition des jeunes huîtres, qui compromet l'avenir de la profession. La crise continue de frapper les producteurs, démunis face au virus qui décime les parcs.

Ambiance morose aujourd'hui à Gouville où se réunissait l'assemblée générale du comité régional de la conchyliculture Normandie-mer du Nord .

Joseph Costard, président de la section régionale conchyliculture Normandie-Mer du Nord, est l'invité du 19/20...

Par endroit, le taux de mortalité des naissains, les jeunes huîtres, peut dépasser 80%. Or, ce naissain a besoin de croître pendant 3 ans pour produire une huître commercialisable. Ifremer (Institut de recherche pour l'exploitation de la mer) avance plusieurs hypothèses, un virus ou une bactérie inconnus, des algues toxiques, ou encore le changement climatique.

Quoiqu'il en soit, les ostréiculteurs sont contraint d'acheter du naissain pour les prochaines années, ce qui grève lourdement leur budget. Ils répercutent une partie de ces dépenses sur le prix, ce qui a eu pour conséquence d'entraîner une chute de 30% sur les ventes.

En moins de 40 ans, la région est devenue le leader français et ses quatre bassins de production (Côte Est, Côte Ouest, Isigny et Côte de Nacre) génèrent un bon millier d'emplois directs, et plus de 6000 emplois indirects.

Crise de l’ostréiculture

Joseph Costard, le président de la section régionale de Conchyliculture Normandie et Mer-du-Nord était l'invité du 19/20 en direct de Gouville mercredi soir (7 septembre 2011). La crise de la mortalité des naissains d'huîtres n'est pas finie, mais il y a l'espoir.

Pour visualiser l’interview de Joseph Costard, cliquer Ici ou Ici

====================

Gouville-sur-Mer. Mortalité des naissains d’huîtres dans la Manche : bilan en demi-teinte (Ouest-France)

Les ostréiculteurs normands ne sont pas sortis de la crise. Le comité régional de la conchyliculture tenait son assemblée générale cet après-midi à Gouville-sur-Mer (Manche).

La mortalité des naissains en 2011, enregistrée selon les déclarations des producteurs, est moindre dans certains secteurs par rapport à 2010, comme le secteur Blainville - Gouville.

Mais d’autres chiffres constatés sur des poches témoins restent très élevés, aux alentours de 80 % de mortalité.

=================

Le rôle des océans dans l'approvisionnement alimentaire mondial (Cordis)

Une nouvelle recherche financée par l'UE montre que la mariculture pourrait jouer un rôle prépondérant dans l'approvisionnement alimentaire humain au cours des années à venir. Les résultats du projet SAMI («Synthesis of aquaculture and marine ecosystems interactions»), publiés dans la revue BioScience, indiquent que des changements seront nécessaires pour réduire notre dépendance à l'agriculture terrestre et aux autres ressources alimentaires externes. SAMI a reçu un soutien de près de 164.000 euros au titre de l'activité transversale «Recherche pour le soutien aux politiques» du sixième programme-cadre (6e PC).

Selon les estimations des Nations Unies, la population mondiale atteindra 9,2 millions d'individus d'ici 2050. La question est donc de savoir comment parvenir à augmenter la production alimentaire pour satisfaire la demande croissante d'une population en constante augmentation. Les études montrent que les pénuries d'eau et de ressources foncières bouleversent le secteur de l'agriculture, et les débarquements de produits de la pêche ne cessent de diminuer depuis deux décennies.

Le projet SAMI a étudié la façon dont la mariculture, le secteur de production alimentaire le moins dépendant des ressources d'eau douce, pourrait soutenir l'alimentation humaine. Les statistiques actuelles montrent que les aliments marins contribuent seulement à 2% de l'alimentation humaine bien qu'en termes d'ampleur, les productions terrestres et marines primaires soient plus ou moins égales.

Les partenaires du projet ont étudié les perspectives pour la mariculture de devenir une force dont il faudra tenir compte, notamment en termes de satisfaction aux besoins alimentaires croissants. Le consortium, mené par l'université Danemark-Sud, a également évalué les difficultés et les obstacles que la mariculture devra surmonter.

================

Vers un saumon végétarien !

Des poissons végétariens sains pour l'organisme (Cordis)

La consommation de légumes pour les stocks de poissons serait-il un bon moyen d'assurer leur qualité et sécurité alimentaires? Une étude soutenue par l'UE confirme cette hypothèse. Des scientifiques du projet AQUAMAX («Sustainable aquafeeds to maximise the health benefits of farmed fish for consumers») sont parvenus à remplacer l'alimentation marine de saumons et truites de mer d'élevage par des légumes tout en préservant les bénéfices sanitaires de ces produits de consommation intacts. AQUAMAX a été soutenu à hauteur de 10,5 millions d'euros au titre du domaine thématique «Qualité et sécurité alimentaires» du sixième programme-cadre (6e PC).

Mené par l'institut national norvégien de nutrition et de recherche sur les produits de la mer (NIFES), AQUAMAX a étudié les bénéfices nutritionnels des poissons nourris à base d'une alimentation contenant des ingrédients à base de légumes au lieu des ingrédients marins traditionnels. Ils ont évalué si le saumon d'élevage pouvait toujours être considéré comme un aliment sain si 50% de son alimentation était à base d'aliments végétaux. L'étude offre de nouvelles informations sur ce dont les poissons d'élevage ont besoin en terme de nutrition et apporte un nouvel éclairage sur les raisons qui les rendent sûrs et sains à la consommation humaine.

Les partenaires du projet AQUAMAX expliquent que les ingrédients végétaux peuvent remplacer jusqu'à 70% de l'huile de poisson et 80% des protéines marines contenues dans l'alimentation traditionnelle destinée aux poissons sans qu'il n'y ait aucun impact négatif sur la santé des poissons. Le saumon semble même conserver sa valeur en tant que source d'acides gras sains pour l'homme.

«La substitution des ingrédients végétaux aux huiles de poisson et protéines marines implique de prendre de nombreux composants alimentaires en compte», explique le directeur du NIFES, Øyvind Lie, coordinateur du projet AQUAMAX.....

------ 7 septembre 2011 ------

L’aquaculture : une priorité de la réforme de la Politique Commune de la Pêche

L’aquaculture : une priorité

Une fois de plus, la Commission européenne rappelle l’importance du développement d’une aquaculture européenne durable et performante. La Commission voudrait que les États membres s’engagent à lever les obstacles au développement de ce secteur. Pour cela, elle leur demande de développer leur stratégie aquacole au plus vite. Elle demande également au secteur de s’organiser de manière à mieux faire entendre sa voix.

L’aquaculture est essentielle pour rencontrer la demande grandissante de poissons et produits de la mer et représente déjà plus d’un tiers de la production totale des produits de la pêche. Elle est une source importante de croissance économique durable et d’emplois dans des zones rurales et côtières qui subissent de plein fouet les problèmes de réduction de la ressource et de la flotte.

Or, dès 2009, la Commission constatait que l’aquaculture européenne était en stagnation depuis le tournant du siècle, au moment où, au niveau mondial, le secteur connaissait une véritable explosion économique. Elle avait identifié une série d’obstacles à sa croissance et à sa compétitivité, entre autres: la concurrence spatiale sur la zone côtière, les coûts de la recherche et du développement, une image mitigée dans l’esprit du public, la complexité des différentes réglementations à prendre en compte, etc. Elle avait également appelé à une mobilisation des États membres et de tous les protagonistes du secteur pour travailler à lever ces obstacles. Le développement de l’aquaculture est donc clairement un des axes porteurs pour la stratégie 2020 de l’Union européenne: favoriser en Europe une croissance durable, inclusive, créatrice de nouveaux emplois et génératrice de qualité de vie.

Les mesures que la Commission propose dans sa réforme sont dans la droite ligne de la stratégie «Construire un avenir durable pour l’aquaculture européenne» (1) de 2009. Elle compte demander à chaque État membre d’élaborer pour 2014 son plan pluriannuel stratégique pour favoriser le développement des activités d’aquaculture sur son territoire. Ce plan devrait clairement s’inscrire dans une perspective de développement économique et de contribution à la durabilité, à la sécurité alimentaire et à la croissance de l’emploi. Et pour lever les obstacles identifiés en 2009, la Commission demande que ce plan vise une simplification administrative, une amélioration de l’accès à l’eau et à l’espace, la formulation d’indicateurs environnementaux, économiques et de durabilité, une étude d’impact du développement aquacole sur l’environnement et sur les éventuels effets transfrontaliers, etc.

Un conseil consultatif pour l’aquaculture

Une autre mesure annoncée dans ce projet de réforme est la création du conseil consultatif de l’aquaculture. Rappelons que le secteur aquacole est déjà représenté dans les institutions de gouvernance participative: au sein du comité consultatif de la pêche et de l’aquaculture (CCPA) et au sein de cinq des sept conseils consultatifs régionaux (CCR) – ceux de la pêche pélagique et de la pêche lointaine ne concernent en effet pas l’aquaculture. Afin de mieux tenir compte de l’avis des protagonistes concernés, la Commission a donc décidé de créer une instance consultative spécifiquement orientée sur l’aquaculture. Le conseil consultatif de l’aquaculture fonctionnera et sera financé de la même manière que les autres conseils consultatifs.

Il sera composé des représentants des associations professionnelles du secteur aquacole et de ceux des autres organisations concernées par l’aquaculture, comme la protection de l’environnement et des consommateurs, les syndicats, les associations de femmes. Ce conseil sera consulté sur la politique aquacole de l’Union européenne et pourra émettre des suggestions et des recommandations, soit de sa propre initiative soit à la demande de la Commission. Il devra également attirer l’attention de la Commission sur les problèmes qui empêchent le développement du secteur. La Commission devra tenir compte de ses avis et suggestions, et y répondre de manière circonstanciée dans un délai de trois mois. Source : Pêche & aquaculture en Europe n°52 Août 2011

Remarque personnelle : Ayant participé à plusieurs réunions du CCR Sud-Ouest (qui couvre les régions maritimes depuis la Bretagne Sud, jusqu'à Gibraltar en passant par l'Espagne (Galice) et le Portugal ainsi que les îles Madères et Canaries), j'ai pu constater qu'il n'y avait pas de commission aquaculture dans ce conseil alors que ce CCR "coiffe" la première zone aquacole de l'Union Européenne (et de très loin avec la mytiliculture et l'ostréiculture) !!!

Pêche & aquaculture en Europe

Magazine

Pêche & aquaculture en Europe est un magazine publié par la direction générale des affaires maritimes et de la pêche. Il est distribué gratuitement sur demande et paraît cinq fois par an dans toutes les langues officielles de l'Union européenne (vingt langues depuis le numéro 25, et vingt-trois depuis le numéro 33). La version en ligne est disponible ci-dessous en format PDF. Pour lire le magazine dans d'autres langues, y compris l'irlandais, il suffit de cliquer sur une des langues proposées en haut de cette page. Pour consulter les magazines, cliquer Europa

====================

Bourcefranc-Le-Chapus (17) : double peine pour quatre lycéens redoublants (Sud Ouest)

Pour éviter l'ouverture d'une seconde classe au lycée de la Mer, le rectorat de Poitiers a prié quatre redoublants de s'inscrire à Rochefort-sur-Mer à la rentrée

Le rectorat a trouvé une solution radicale pour éviter les ouvertures de classes : se débarrasser des redoublants. Quatre élèves de terminale S du lycée de la Mer, à Bourcefranc-le-Chapus, viennent d'en faire les frais. Aujourd'hui, ils ne feront pas leur rentrée dans leur établissement habituel mais au lycée Marcel -Dassault de Rochefort.

Leur tort : être redoublant. Ils l'ont appris début juillet devant les panneaux d'affichage des résultats du bac. « L'ancien proviseur est venu nous dire que nous ne pouvions plus être inscrits à Bourcefranc. Ça s'est fait comme ça, de manière orale. Nous n'avons jamais reçu de papier officiel. Quelques jours après, nous recevions un coup de téléphone du lycée Dassault qui nous demandait de déposer notre dossier. Il y avait des places vacantes », explique Anthony, l'un des quatre élèves concernés.....

==============

Pêche des coquillages. Interdiction en baie de Morlaix (Le Télégramme)

Les dernières analyses effectuées par Ifremer, dans le cadre du réseau de surveillance microbiologique, montrent une contamination bactériologique des coquillages en baie de Morlaix, dans la zone de production «Anse de Térénez», située sur les communes de Plougasnou et de Plouezoc'h. Le préfet du Finistère a donc interdit la pêche professionnelle et récréative ainsi que le ramassage des coquillages de la zone située au sud d'une ligne reliant la pointe de Térénez à la pointe au nord de la presqu'île de Barnénez.

===================

Léon de Bruxelles : travail à volonté au menu (L’Humanité)

Une opération commerciale organisée cette semaine dans les restaurants Léon de Bruxelles est perturbée en région parisienne par un mouvement de grève lancé par la CGT.

Affirmant que l'opération commerciale, qui propose des moules à volonté, dégrade les conditions de travail des salariés, la CGT, dans un communiqué, réclame des "contreparties salariales" et des "mesures pour préserver la santé au travail". Cinq restaurants de la région parisienne sont touchés par le mouvement, dont celui situé près de l'Opéra qui a dû fermer ses portes lundi soir, information confirmée par la direction de l'entreprise.

Plus généralement, la CGT réclame une augmentation de salaire de 4% au lieu des 2% accordés par l'entreprise en contrepartie de la baisse de la TVA dans la restauration.

Le syndicat FO, majoritaire dans l'entreprise, s'est désolidarisé de la CGT, en estimant, dans un communiqué publié mardi, que "ce n'est pas le moment opportun" de menacer d'une grève une entreprise qui est l'une des rares à avoir respecté et tenu les engagements liés à la baisse de la TVA dans la restauration.

Léon de Bruxelles compte 64 restaurants en France employant 1.350 salariés.

==================

Arrêté du 27 mai 2011 relatif à la délivrance des titres de formation professionnelle maritime pour des fonctions sur les navires armés en cultures marines

Art. 1er

. − Le certificat de marin-ouvrier aux cultures marines, niveau 1, est délivré aux candidats âgés de 16 ans au moins qui satisfont aux normes d’aptitude physique requises pour l’exercice de la profession de marin fixées dans l’arrêté du 16 avril 1986 susvisé et qui ont validé le module 1 de la formation figurant en annexe au présent arrêté (1).

Art. 2. − Le certificat de marin-ouvrier aux cultures marines, niveau 2, est délivré aux candidats âgés de 16 ans au moins qui satisfont aux normes d’aptitude physique requises pour l’exercice de la profession de marin fixées dans l’arrêté du 16 avril 1986 susvisé et qui ont validé les modules 1 et 2 de la formation figurant en annexe au présent arrêté (1).

Art. 3. − Le certificat de patron de navire aux cultures marines, niveau 1, est délivré aux candidats âgés de 18 ans au moins qui satisfont aux normes d’aptitude physique requises pour l’exercice de la profession de marin fixées dans l’arrêté du 16 avril 1986 susvisé et qui ont validé les modules 1, 2 et 3 de la formation figurant en annexe au présent arrêté (1).

Art. 4. − Le certificat de patron de navire aux cultures marines, niveau 2, est délivré aux candidats âgés de 18 ans au moins qui satisfont aux normes d’aptitude physique requises pour l’exercice de la profession de marin fixées dans l’arrêté du 16 avril 1986 susvisé et qui ont validé les modules 1, 2, 3 et 4 de la formation figurant en annexe au présent arrêté (1).

Art. 5. − Les conditions de validation des modules sont précisées en annexe au présent arrêté et seront omplétées par une instruction de l’inspecteur général de l’enseignement maritime.

Art. 6. − A titre transitoire, jusqu’au 30 juin 2012, les personnes, exploitants en cultures marines ou mployés dans une entreprise de cultures marines qui exercent, sur des navires conchylicoles, depuis au moins rois ans l’une des fonctions mentionnées au a ou au b ou depuis cinq ans l’une des fonctions mentionnées au c ou au d du tableau ci-dessous, se voient délivrer les titres mentionnés dans le présent arrêté dans les conditions ci-après :

Pour télécharger le document du Journal Officiel du 17 juin 2011 : cliquer légifrance

------ 6 septembre 2011 ------

Le lycée maritime d'Etel garde le pied marin (Ouest France)

Les élèves houatais, groisillons ou belle-ilois doivent gagner le continent pour leurs études. Au lycée professionnel maritime d'Etel, ils sont à bonne école.

Rentrée scolaire. Pas si simple de vivre dans une île et de suivre des études. Avant d'être pêcheur ou marin de commerce et de vivre du métier, il faut gagner le large au plus près : à Etel et pas ailleurs.

Luc Percelay, directeur du lycée maritime d'Etel, a le sourire. La filière pêche, après avoir été sous la menace de fermeture l'an passé, redémarre cette année pied au plancher. Après le gros temps, le lycée voit déferler une vague de nouveaux élèves.

Les chiffres de la rentrée parlent d'eux-mêmes : +32 %, soit 70 élèves en plus par rapport à l'année passée. « Avec un secteur pêche qui se maintient. Comme quoi, il n'y avait donc aucune raison pour qu'il soit déménagé ailleurs ».

Les enseignants, rejoints par les professionnels de la pêche s'étaient battus bec et ongle et jusqu'à Paris pour sauver les acquis. Bien leur en a fait. La filière a repris du poil de la bête et redonné la pêche à tous.

Si le lycée maritime et aquacole accueille une majorité d'élèves du plancher des vaches, il faut aussi compter très sérieusement sur les îles. En cette nouvelle rentrée, le lycée embarque à nouveau à son bord une poignée de jeunes de Houat, Belle-Ile et Groix. Il y a Brendan, Erwan, Morvan, Gaël, Jean, Cédric et Lloyd, parés pour la plupart à reprendre la barre du petit bateau de pêche familial ou à embarquer à bord de navires hauturiers. « C'est important que des jeunes reprennent le flambeau, estime Luc Percelay, si l'on veut continuer à parler de vie dans les îles et de continuité territoriale ».....

------ 5 septembre 2011 ------

Affronter la crise à grandes louches de moules frites (Corse Matin)

Vendu en moyenne entre 9 et 12 euros, le plat est proposé dans de plus en plus d'établissements. La production de moules est en augmentation régulière dans l'île....

Pizza et panini connaissent un succès indéniable mais cet été, la tendance est aux moules frites. Une option très économique pour le client, comme le souligne cette famille attablée sur le port de plaisance : « C'est frais, c'est copieux et économique ! ».

« C'est le produit de la mer le plus accessible »

La fourchette varie en moyenne de neuf à douze euros. De plus en plus de restaurants les proposent sur leur carte ou en plat du jour. C'est le cas de Gérard Zebidi, responsable de La Réserve, un établissement du port de plaisance de Toga : « Nous passons en moyenne une vingtaine de kilos chaque vendredi. C'est un produit qui n'est pas trop cher à l'achat et que nous pouvons donc proposer à un prix tout à fait abordable ».

En cuisine, un tel plat ne réclame pas un temps de préparation considérable, ce qui en réduit évidemment son coût. Un engouement que les conchyliculteurs ont également constaté au cours des dernières années. Entre 500 et 700 tonnes sont produites annuellement en Corse. « Depuis trois ou quatre saisons, nous avons remarqué une hausse de la consommation. Étant donné la situation économique, c'est le produit de la mer le plus accessible. Nous avons d'ailleurs anticipé cette augmentation en réalisant un ensemencement plus conséquent cet hiver », expliquent les professionnels de l'étang de Diana, les plus importants producteurs de l'île.

Ce sont majoritairement les moules nustrale qui se retrouvent sur les tables des restaurants. Un goût inimitable que le coquillage hispanique, également présent sur le marché, parvient difficilement à concurrencer.

Plus facile de les cuisiner fraîches que surgelées

Enfin, rares sont les cuisiniers qui se servent d'un produit surgelé.« Nous n'avons aucun intérêt à les utiliser dans la mesure où nous sommes fournis en moules de l'étang de Diana, via nos grossistes dès que nous en avons besoin. En plus, elles arrivent pratiquement nettoyées. Par ailleurs, le produit surgelé réclame un temps de préparation plus important »,précise encore l'équipe du restaurant La Réserve....

====================

La mer est-elle l’avenir de l’homme ? (Cdurable)

Espace infini mais méconnu, l’univers marin suscite aujourd’hui nombre d’espérances, alors que nourriture, eau, énergies, matières premières commencent à manquer. Dans ce contexte, « La mer est-elle l’avenir de l’homme ? ». C’est sur ce thème que le grand public est invité à échanger et à débattre à l’occasion d’une conférence ouverte à tous (entrée gratuite), organisée le mercredi 7 septembre 2011, de 16h00 à 18h00, à la Cité des Congrès de Nantes dans le cadre de BioMarine Business Convention 2011.

Animée par David SOLON, Cofondateur et Directeur de la Rédaction de Terra Eco, la conférence donnera la parole à :

  • Roland JOURDAIN, navigateur
  • Catherine CHABAUD, navigatrice, journaliste, chargée de mission dans le cadre du Grenelle de la mer
  • Tarik CHEKCHAK, Directeur Science et Environnement de l’Equipe Cousteau, en Europe, et de la Cousteau Society, aux Etats-Unis
  • Philippe GOULLETQUER, en charge des questions liées à la biodiversité marine et côtière au sein de la Direction Scientifique de l’Ifremer.
  • Patrice Guillotreau, économiste à l’Université de Nantes, directeur-adjoint de l’IUML
  • Jean-François MINSTER, Directeur Scientifique de Total

=================

Morbihan : Au large de Damgan, plus d’une tonne de moules pêchée illégalement (Ouest France)

Le jeudi 1er septembre, au large de Damgan, une patrouille de la brigade de surveillance du littoral de la gendarmerie maritime a contrôlé l’équipage d’un chaland en action de pêche sur les parcs à moules. Le chaland ne disposait pas de droits de pêche. Les gendarmes ont récupéré 56 paniers de 20 kg de moules. Soit le joli total d’1,12 tonne de moules. Également en infraction sur la sécurité, l’équipage sera convoqué prochainement en justice.

================

Saint-Christophe-du-Bois : les Japonaises Lika et Sola aident à effacer les traces du tsunami (Ouest France)

Sur ce littoral, ce sont en particulier des pêcheurs et ostréiculteurs qui ont été particulièrement touchés par la vague. « Ils ont tout perdu, racontent Lika et Sola. Nous avons participé à la reconstruction des parcs à huîtres. »

Cinq mois après le tsunami, Lika, une habitante de Saint-Christophe-du-Bois, près de Cholet, est allée, avec sa fille Sola, retrouver sa famille au Japon. Comme elle le souhaitait, elles ont pu participer aux travaux de nettoyage dans la partie sinistrée. « Nous étions dans deux groupes différents formés de la centaine de bénévoles qui, comme nous, venaient proposer leur aide. Nos frais de déplacement étaient à notre charge et nous avions apporté notre nourriture. »

=================

Le projet POLYPERL, coordonné par l'Ifremer, a été sélectionné par l'ANR (Ifremer)

Le projet POLYPERL, soumis dans le cadre de l’appel à projets AGROBIOSPHERE "Viabilité et adaptation des écosystèmes productifs, territoires et ressources face aux changements globaux 2011" et coordonné par l'Ifremer, a été sélectionné par l'ANR.

Le titre exact du projet POLYPERL est : "Gestion intégrée et adaptation de la perliculture en Polynésie française dans le contexte du changement global : approche environnementale, économique et sociale". Sur les 23 dossiers proposés, seuls 6 ont été retenus en liste principale et 4 en liste complémentaire.

En 30 ans, la perliculture est devenue une activité essentielle à l’économie de la Polynésie française (80% des exportations). Or ce secteur, qui repose sur l’exploitation d’une seule espèce cultivée, l’huître perlière Pinctada margaritifera, traverse actuellement une crise sans précédent dont les causes semblent autant structurelles que conjoncturelles.

Dans ce contexte, POLYPERL est un projet intégré prenant en compte un ensemble de thématiques de recherche appliquées à la perliculture, de la compréhension des phénomènes biologiques aux aspects socio-économiques relatifs à l’activité de perliculture, et intégrant la gestion des risques (anthropique, sanitaire et climatique). Il a vocation à améliorer notre connaissance de ce système productif à l’échelle de la Polynésie française, à travers une approche systémique de l’activité, en favorisant le développement de connaissances interdisciplinaires (écologie, physiologie, zootechnie, génétique, physique, modélisation, économie, sciences sociales, épidémiologie….).

Une autre originalité de ce projet concerne la mise en oeuvre d’une démarche de recherche-action, associant scientifiques, perliculteurs et autorités de gestion pour la construction de scénarios. Enfin, ce projet présente un double intérêt : scientifique d’une part, puisqu’il permettra l’acquisition d’avancées concernant la biologie de l’espèce et son exploitation, et opérationnel d’autre part, en proposant des innovations techniques et des outils d’aide à la décision....

=================

Huîtres et perles (Ina)

Vidéo INA Caméra en Asie - 11/01/1961 - 13mn 51s

id="Visionneuse" width="425" height="319"

codebase="http://fpdownload.macromedia.com/get/flashplayer/current/swflash.cab">

width="425" height="319" name="Visionneuse" align="middle"

quality="high"

allowScriptAccess="always"

allowFullScreen="true"

type="application/x-shockwave-flash"

pluginspage="http://www.adobe.com/go/getflashplayer"

flashvars="">

Série documentaire consacrée aux rites en Asie. Aujourd'hui, Michaëla et Armand Denis sont en bord de mer sur la côte japonaise. Ils observent des jeunes femmes, en bas de maillot et munie d'un masque de plongée, venues pêcher des algues à l'aide d'une sorte de filet. Ils découvrent ensuite la première industrie du Japon qui est celle des huitres perlières pour récolter les perles japonaises appelées "larmes de lune". La technique consiste à introduire un fragment de corps étranger et d'extrait de manteau d'huitre à l'intérieur de chaque huitre afin que la réaction de celle-ci soit de le recouvrir de nacre couche par couche. Dans les ateliers, les perles sont ensuite perforées, puis triées par tailles et teintes et vérifiées de nombreuses fois afin de satisfaire aux exigences ancestrales de Mikimoto. Enfin, ils assistent à la fête traditionnelle de Gion à Kyoto avec son défilé de palanquins rappelant l'épidémie de peste vaincue en 869.

------ 4 septembre 2011 ------

Spécial braderie : La moule de Zélande, de la mer à l'assiette (Nord Eclair)

C'est la reine de la braderie. Sur les 500 tonnes de moules ingurgitées ce week end, la majorité vient des Pays-Bas. Et plus précisément de la province de Zélande et de la ville de Yerseke où elle fait vivre plusieurs métiers.

Suivons-la...

À Lille, c'est une institution. Depuis plus de 30 ans, la brasserie Aux Moules a fait de ce mollusque sa spécialité. Et, ici, on ne jure que par la moule de Hollande, avec sa couleur blanc-jaune si caractéristique et son goût pas trop marqué, qui en fait un produit idéal en casserole. « Ce sont nos cousins ! C'est culturel. À Toulouse, on mange de la saucisse de Toulouse. À Lille, on mange de la moule de Hollande », explique Benoît Gardes, de la Brasserie.

Une moule sauvage. Son nom scientifique est Mytilus edulis, comme la bouchot. Moule sauvage, elle naît par fécondation dans l'eau. Lorsque les coquilles commencent à se former, elles coulent au fond de la mer. Avec des milliers d'autres moules, elles se regroupent en grappes appelées naissains, pour résister aux prédateurs naturels et aux tempêtes.

Le travail du mytiliculteur. Ils sont environ 70 en Hollande, à bénéficier de concessions en mer et de quotas de pêche de naissains.

Le mytiliculteur pêche les moules deux fois par an puis les dépose sur des parcelles. Pendant la croissance, qui dure environ 2 ans, le mytiliculteur va jongler entre les parcelles, plus ou moins exposées aux risques naturels, plus ou moins favorables à une forte croissance. Ces parcelles sont situées dans l'Escaut oriental et la mer de Wadden, riches en plancton très nutritif pour les moules.

La criée de Yerseke. C'est un système unique au monde pour les moules. « C'est faisable car nous avons un produit très homogène », explique Olivier Camelot, directeur commercial, originaire de... Wambrechies, chez Delta Mossel, négociant en moules. Lorsqu'elles arrivent à maturité, un employé de la criée vient en prélever quelques kilos pour fixer un prix. La vente s'apparente à une vente par adjudication. La saison dernière (de juillet 2010 à avril 2011, ndlr), la production a ainsi atteint 55.000 tonnes.

Le travail du négociant. Ils sont 7 à se partager le marché,....

------ 2 septembre 2011 ------

3 700 élèves attendus lundi dans les lycées de Saint-Malo (Ouest France)

Le lycée professionnel maritime est le seul du département, il propose un BTS aquaculture pour cette rentrée.

Lundi matin, les 3 700 lycéens des cinq établissements privés et publics de Saint-Malo découvriront ou retrouveront leurs salles de classe. Un effectif en légère baisse par rapport à l’an passé, avec une centaine d’élèves en moins. Particularité malouine, la ville abrite le seul lycée professionnel maritime d’Ille-et-Vilaine, avec 210 élèves et l’ouverture d’un BTS aquaculture....

------ 1 septembre 2011 ------

Dans la vague des mytiliculteurs (lepharedunkerquois)

Après des débuts difficiles, la moule de Dunkerque fait de plus en plus d'adeptes

Cette année, l'Epaulard est passé d'une récolte de 100 à 150 tonnes de moules de pleine mer.

Troisième année de commercialisation pour le bivalve estampillé " Dunkerque", et c'est l'engouement. Les amateurs de coquillages semblent tous reconnaître des qualités au produit. Les producteurs, eux, sont sur le pont jour et nuit pour les satisfaire

Au large de Zuydcoote, le téléphone sonne. Bernard Tabeling décroche, « 250 ? Non, c'est trop, c'est bientôt la fin de la saison.

On avait plafonné, on ne peut pas plus... » Avec Aymar Tared, son collègue sur l'Epaulard, c'est un peu la surprise à chaque coup de fil. Ils sont obligés de renégocier en mer les commandes effectuées plus tôt dans la matinée.

Après trois ans d'exploitation seulement, la moule de Dunkerque continue de séduire des adeptes de plus en plus gourmands. La barge est pourtant au maximum de son activité, « on a une capacité optimale de 150 sacs de 15 kilos, et on nous en demande chaque jour entre 300 et 400, on est submergé à ce niveau », concède Bernard Tabeling. A quatre sur le pont, les hommes enchaînent les postes - remontée des filières, tri des calibres, empaquetage, étiquetage - aussi vite que les cafés. Pas réellement le temps de se poser, il faut tenir douze heures sur l'eau avant de retourner vers le port.

Malgré le travail qui abonde, l'ambiance est conviviale. Ça parle famille, pêche, avenir... Ou plutôt cela crie, parce qu'avec le bruit des derniers investissements réalisés, il n'est pas évident de s'entendre. L'achat d'une brosseuse et d'une débisuceuse s'avérait cependant plus que nécessaire : « On n'a plus à porter les caisses pleines comme avant, c'était tellement pénible », remarque Bernard Tabeling.

Trois barges sur six seulement ont résisté au métier.....

------ 31 août 2011 ------

Résumé des règlements européens relatifs aux pesticides

Mise à jour : juin 2011.

Source : PIP (financé par le Fonds Européen de Développement)

Pour accéder aux sites internet pertinents de l’Union européenne, cliquer Europa

Les règlements européens concernant l’utilisation des produits phytopharmaceutiques couvrent deux domaines principaux :

1- l’évaluation, la commercialisation et l’utilisation des pesticides;

2- les limites maximales des résidus de pesticides présents dans les produits d’origine végétale et animale.

Évaluation, commerce et utilisation des pesticides

Les règlements européens que nous présentons ici concernent l’évaluation, la commercialisation et l’utilisation des produits phytopharmaceutiques uniquement à l’intérieur de l’Union européenne (UE).

Ils ne s’appliquent pas aux pesticides destinés à être exportés vers des pays tiers, par exemple les pays ACP, qui disposent en général de leur propre réglementation.

Jusqu’au 14 juin 2011, l’évaluation, la commercialisation et l’utilisation des pesticides dans l’Union européenne étaient régies par la directive 91/414/CEE. A partir de cette date, elle sera remplacée par le règlement sur les produits phytopharmaceutiques (Règlement CE N°1107/2009).

La Commission européenne a publié tous les règlements relatifs à cette nouvelle législation le 11 juin 2011.

Veuillez consulter la page :

http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2011:153:0001:0186:FR:PDF

Règlement d’exécution (UE) N°540/2011 de la commission du 25 mai 2011 portant application du règlement (CE) no 1107/2009 du Parlement européen et du Conseil, en ce qui concerne la liste des substances actives approuvées (Texte présentant de l'intérêt pour l'EEE)

Directive 91/414/CEE

Jusqu’au 14 juin 2011, l’évaluation, le commerce et l’utilisation des pesticides (herbicides, insecticides, fongicides, etc.) à des fins phytopharmaceutiques dans l’UE étaient régis par la Directive la Directive 91/414/CEE du Conseil.

Cette directive fixe la procédure à suivre pour l’évaluation des risques et pour l’approbation de nouvelles substances actives et des substances existantes, et des produits contenant ces substances.

Avant qu’une substance active pesticide ne puisse être commercialisée et utilisée dans l’UE, elle doit être soumise à une procédure d’autorisation et son utilisation doit être approuvée officiellement. Pour qu’une substance active soit approuvée, sa sécurité sur le plan de la santé humaine, des résidus présents dans la chaîne alimentaire, de la santé animale et de l’environnement doit être démontrée. Il incombe au secteur phytopharmaceutique d’apporter la preuve de la sécurité de chaque substance.

La première étape du processus d’évaluation est réalisée par un État membre rapporteur. Les résultats de cette première évaluation sont transmis à l’Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (EFSA), qui procède à son tour à une évaluation scientifique plus détaillée des risques, impliquant la participation de tous les Etats membres. Si ces évaluations indiquent que la substance n’exerce aucun effet nocif sur la santé humaine ou animale et qu’elle n’exerce aucun effet inacceptable sur l’environnement, elle peut alors être approuvée. Les produits contenant ces substances actives sont ensuite évalués et autorisés au niveau des Etats membres, selon les principes décrits dans cette Directive.

Le processus d’examen

Avant la Directive 91/414/CEE, les substances actives et les produits étaient évalués et autorisés au niveau national avec des exigences et des procédures propres à chaque Etat membre. Une fois que la Directive 91/414/CEE est entrée en vigueur, en vue d’harmoniser les évaluations et les autorisations octroyées selon l’ancien système, il était stipulé qu’une révision de toutes les substances actives existantes au sein de l’UE devait être entreprise.

Lors de l’adoption de la Directive, on comptait quelque 1 000 substances actives (et des dizaines de milliers de produits contenant ces substances) sur le marché. Une période d’examen de 12 ans a été programmée, à compter de deux ans après la notification de la Directive. Cette période a été prolongée et s’est achevée officiellement le 31 décembre 2008. Les substances qui n’avaient pas fait l’objet d’une décision définitive à cette date devaient être présentées à nouveau et évaluées pour le 31 Décembre 2010 au plus tard. Cette période de décision a été prolongée jusqu’à fin 2012.

Cet examen a débouché sur le retrait de nombreux pesticides anciens ou obsolètes, Parmi les substances actives commercialisées dans au moins un État membre avant 1993, seuls 26 % (environ 250 substances) ont passé le cap de l’évaluation. La majorité des substances existantes (67 %) ont été éliminées parce que les dossiers y afférents soit n’avaient pas été soumis, soit étaient incomplets, ou avaient été retirés par l’industrie. Quelque 70 substances n’ont pas réussi l’examen et ont été retirées du marché parce que l’évaluation n’a pas indiqué que leur utilisation était sûre sur le plan de la santé humaine et de l’environnement….

Suite Ici

===================

L’EFSA envisage d’arrêter les tests sur certains produits chimiques (Univers Nature)

Le comité scientifique de l’Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (EFSA) a lancé une consultation publique quant à la possibilité de substituer le système de test actuel relatif aux produits chimiques par une dose d’exposition tolérée fixe. Dite « Seuil de Préoccupation Toxicologique » (SPT) (1), cette dernière s’appuie ainsi sur la tolérance a priori de quantités fixes définies de polluants, sans évaluation du risque spécifique. L’EFSA utilise actuellement l’approche SPT pour évaluer des substances aromatisantes et des métabolites de pesticides dans les eaux souterraines. Visant l’ensemble des impuretés chimiques et des métabolites, l’extension proposée par l’agence a suscité l’indignation de l’association Générations Futures. Celle-ci qualifie cette approche de « construction artificielle pour laquelle l'industrie a fait pression à tous les niveaux dans les 15 dernières années pour garantir l'accès au marché à un large éventail de produits chimiques ».

Outre son application pour le moins contestable, l’approche SPT se base sur des données issues d’études très anciennes, voire égarées, majoritairement parrainées par l’industrie. A l’inverse, les études scientifiques indépendantes sont mises de côté. Selon Générations Futures, concernant les produits chimiques perturbateurs du système endocrinien, des doses 10, 100, 1000, et même jusqu'à 7500 fois plus faibles que la valeur de la SPT se sont révélées toxiques dans des études indépendantes.....

=======================

Difficile saison pour les conchyliculteurs du Croisic (Ouest France)

Le premier centre d'élevage de coques en France connaît une production en nette baisse,sans doute à cause de la mauvaise météo.

Il est 13 h 30 au Croisic et dans l'entreprise Chellet, on trie la pêche du jour. Des palettes entières de coques trop petites sont tombées à travers les grilles de la machine de calibrage des coquillages. Cette année, la production de coques tourne au ralenti. Seuls 20 % des coquillages sont arrivés à maturité à la fin du mois d'août.

Le Traict du Croisic est pourtant un paradis pour les conchyliculteurs. Grâce à l'abondance du phytoplancton, les coques se nourrissent plus vite et mettent un an et demi à arriver à maturité contre trois ans ailleurs en moyenne. Le Croisic est devenu le premier centre d'élevage en France. Plus de 2000 tonnes de coques sont produites par an par les 15 entreprises du port de pêche.

Seulement cet été, « l'eau est abominablement claire », commente Pascal Chellet, président du syndicat des conchyliculteurs du Croisic. Le phytoplancton est presque absent du Traict. Un régal pour les plongeurs, un cauchemar pour les éleveurs de coquillages.

Une tonne de coques trop petites....

Pour autant, Pascal Chellet ne s'inquiète pas outre mesure : « Il ne va pas avoir de licenciements économiques car la filière se porte bien et on pourra peut-être pêcher les coques trop petites qui ont été semées une deuxième fois ».

Météo ou dégradation du milieu ?

=================

Saint-Vaast-la-Hougue : Une vraie nounou pour ses huîtres (Manche Libre)

Pour limiter la mortalité de ses huîtres, un ostréiculteur de Lestre les élève en nurserie. Une première dans la région.

Sébastien Lejeune n'est pas un ostréiculteur comme les autres. Il suffit de pénétrer dans son exploitation de Lestre, à une dizaine de kilomètres au sud de Saint-Vaast-la-Hougue pour s'en rendre compte. Tout au fond, une petite salle ne paye pas de mine. Et pourtant lorsque l'on y pénètre, on est saisi par le froid qui y règne et la multitude de fioles bouillonnantes d'un liquide saumâtre qui y sont entreposées. On se croirait dans l'antre d'un chercheur un peu azimuté tout droit sorti d'un film. Mais ici, point d'expérience interdite.

"80 % à 90 % de la population d’huîtres décimées par un virus"

Dans son laboratoire, Sébastien Lejeune, 39 ans, élève du phytoplancton. Et chaque flacon contient des millions d’individus. Cette petite plante, invisible à l’oeil nu, sert de nourriture de base aux huîtres. Car cet ostréiculteur s’est lancé dans l’élevage d’huîtres en nurserie. Et dès leur plus jeune âge, les naissains ont un sacré appétit. "Pour 1 million d’individus d’un millimètre, il faut 70 litres de nourriture par jour. Un chiffre à multiplier par 10 quand elles atteignent la taille de deux millimètres", explique-t-il. Dans la région, il est le seul à pratiquer l’élevage en écloserie. Un choix avant tout économique. Depuis plusieurs années, un virus particulièrement virulent décime les huîtres élevées en pleine mer. "Entre 80 % et 90 % de la production en meurt", déplore-t-il. "Cette année, je n’ai produit que 85 tonnes d’huîtres, contre 220 tonnes auparavant. Mais, je n’ai augmenté le prix de vente que d’un euro à 5 euros le kilo. Au-delà, impossible de les écouler".

24 mois d’attente....

==================

BioMarine 2011: la métropole répond à l’appel du large (nantesmetropole.fr)

L’océan Atlantique sera en haut de l’affiche de BioMarine 2011 du 7 au 9 septembre à Nantes et à Saint-Nazaire. Trois jours au cours desquels vont se rencontrer des experts en bio-ressources marines, des chefs d’entreprise, des investisseurs et des chercheurs scientifiques d’ici et du monde entier.

Nous sommes déjà près de sept milliards d’habitants sur terre et chaque jour nous sommes 200000 de plus. Combien seront-nous en 2030 ? Comment ferons-nous pour nous soigner, nous alimenter, nous chauffer et nous éclairer ? Et si les solutions étaient au fond de l’océan Atlantique? « La mer est-elle l’avenir de l’homme ? », telle est la conférence à laquelle nous sommes tous invités, que l’on vive à Nantes ou à Saint-Nazaire, dès le premier jour de BioMarine 2011.

Des «mariages» inédits

Qu’est-ce que BioMarine 2011 ? Un forum mondial de la mer qui voit le jour pour la première fois sur la métropole Nantes-Saint-Nazaire, un deuxième épisode, après BioMarine 2008 à Marseille et à Toulon, et avant que BioMarine ne s’ancre aux États-Unis et en Asie. Son credo ? Organiser des « mariages » inédits entre jeunes entrepreneurs, grandes entreprises, investisseurs et chercheurs scientifiques. Des responsables d’entreprises spécialisées en biotechnologies marines, implantées au Royaume-Uni, par exemple Aquapharm, en Italie, en France, comme Phosphotech à Saint-Herblain, seront présents pour animer des conférences-débats ou se présenter en dix minutes top chrono. Des experts en océanographie arriveront tout droit des États-Unis ou de Suisse, tel Sven Gohla, directeur de la recherche et du développent du groupe de produits cosmétiques La Prairie…

Site de BioMarine 2011 : http://convention.biomarine.org/

------ 30 août 2011 ------

Coupe du Monde de Rugby : Saison des huîtres Bluff prolongée

En Nouvelle Zélande, Phil Heatley, ministre de la pêche et l'aquaculture, veut prolonger la saison de récolte des huîtres Bluff afin que les supporters de la Coupe du Monde de Rugby puissent déguster l'un des plats les plus chères du pays.

Bluff Oyster Management Company est chargé de la gestion de la pêche des huîtres Bluff dont la saison se termine normalement le 31 août - juste avant le lancement de la Coupe du monde. « Nous avons un délai relativement court pour présenter le meilleur de la Nouvelle-Zélande aux milliers de visiteurs qui se rendront sur nos côtes pendant la Coupe du Monde de Rugby. La délivrance d'un permis spécial aux pêcheurs pour la période du 5 septembre au 23 octobre permettra aux visiteurs de goûter quelques-unes des meilleures huîtres du monde », a annoncé Heatley. FIS : Bluff oyster season extended

====================

Pierre Mollo, chercheur en aquaculture (bretagne.fr)

Chaque semaine : le portrait vidéo d’un personnage connu ou anonyme évoque son itinéraire personnel et sa vision de la Bretagne. Et, au fil des semaines, recrée une galerie de portraits de « Gens de Bretagne » offrant une multiplicité de points de vue sur la Bretagne.

================

Signature d'un protole d'accord entre le Kenya et Israel au sujet de la pisciculture (BE)

L'industrie de la pisciculture (élevage de poissons dans des bassins clos) est en rapide expansion; elle devrait fournir plus de 60% des poissons consommés dans le monde en 2024. Bien qu'environ 40% du continent Africain soit propice à la construction de fermes d'élevage de poissons, cette activité est encore très limitée dans cette région du monde. Située à l'extrémité nord-est de l'Afrique, Israël maintient depuis son indépendance une grande tradition de recherche agronomique au plus haut niveau mondial. Récemment, plusieurs compagnies Israéliennes se sont distinguées par leurs découvertes dans le domaine de la pisciculture rendant possible, par exemple, d'élever des poissons dans des fermes situées sur la terre ferme.

Dans ce contexte, le développement de la pisciculture en Afrique représente une opportunité économique attrayante dans laquelle le gouvernement Israélien a décidé d'investir. Jacob Keidar (ambassadeur Israélien au Kenya) a signé le 31 mars 2011 un protocole d'accord avec Amason Kingi, le ministre Kenyan de la Pêche. L'événement a eu lieu au centre national de fermes d'élevage de poissons situé à Sagana dans le centre rural du pays à environ 100km au nord de Nairobi en présence de nombreux hommes d'affaires et de scientifiques Israéliens qui resteront sur place de manière à conseiller leurs homologues Kenyais. En plus de continuer à accroître la coopération entre le Kenya et Israel, cet accord devrait aussi rapidement se traduire en retombées économiques dans la lutte contre la pauvreté en Afrique Subsaharienne.

Laurent BOUE, VI Chercheur

------ 29 août 2011 ------

Mortalité brutale et massive de naissains d'huîtres à Noirmoutier (Ouest France)

L’entreprise France Turbot, installée à l'Épine sur l'île de Noirmoutier, spécialisée dans l’élevage de naissains d’huîtres, a subi une mortalité importante et brutale d’une grande partie de sa production.

2,5 millions d'euros de préjudice

Cette mortalité concerne aussi bien les élevages en écloserie que les élevages en nurseries en bassins extérieurs. Le préjudice est de plus de 2,5 millions d’euros, pour une perte de 460 millions de naissains d’huîtres sur les 600 millions que comptait l’exploitation à cette époque.

Une pollution chimique envisagée

Le résultat des analyses écarte toute anomalie sur les eaux d’élevages, ni bactérie, ni virus. Une explication est avancée : une pollution chimique.

Interrogé le Pdg de l'entreprise Michel Adrien déclare que : « Nous sommes dans un environnement très fragile et nous saisissons cette occasion pour alerter les pouvoirs publics et leur dire que les étiers ne sont pas des égouts à ciel ouvert. »

Les conséquences immédiates sont très graves pour l’entreprise : « S’il n’y avait pas le Groupe Adrien derrière France Turbot, l’entreprise ne pourrait survivre. Nous avons perdu toute notre production de l’été et nous ne pourrons livrer de nombreux ostréiculteurs. » L’inquiétude est grande pour l’entreprise, bien qu’aucune menace ne pèse sur le personnel.

====================

Morsalines : les huîtres en eaux troubles (France 3 Basse-Normandie)

Les huîtres de Morsalines doivent être purifiées 48h00 avant d'être commercialisées

Une bactérie non identifiée pollue les eaux de cette baie de la Manche depuis la mi-août.

Du coup, la préfecture de la Manche, par arrêté, a décidé de déclassifier les huîtres produites dans ce secteur du Val-de-Saire. Les ostréiculteurs ne peuvent les commercilaiser que si elles séjournent 48 heures dans des bassins de purification.

Morsalines (50) : des huîtres en eaux troubles Voir cette vidéo

------ 26 août 2011 ------

Culture des algues. Parcs à huîtres et serres recherchés! (Le Télégramme)

Cultiver des algues dans des parcs à huîtres et des serres légumières. Une diversification insolite mais porteuse d'espoir pour les paysans et les ostréiculteurs bretons, confrontés à une conjoncture difficile.

Derrière ces expérimentations discrètes se cache une grande ambition : le développement de l'algoculture en Bretagne. «Nous voulons combler le déficit français et passer de l'âge de la cueillette sauvage des algues à celui de leur culture, indique Olivier Bourtourault, ingénieur en microbiologie et président de la société Aleor à Lézardrieux (22), une écloserie d'algues de six salariés. Le projet Breizh'Alg, rassemblant chercheurs et professionnels (*), et soutenu par la Région Bretagne, vise à créer une filière «algue durable» dans la région.

Un revenu complémentaire

Les résultats de la première récolte, portant sur deux espèces d'algues alimentaires, dans des parcs en pleine mer, sont encourageants. Olivier Bourtourault et Marc Danjon, directeur général adjoint du Centre d'études et de valorisation des algues (Ceva) de Pleubian (22), deux des pionniers de Breizh'Alg, travaillent d'arrache-pied sur le sujet depuis deux ans. «Nous maîtrisons la culture de plusieurs espèces d'algues et leur reproduction en laboratoire, expliquent-ils. Mais nous avons besoin d'espace pour la phase suivante, le développement des plantules». Les parcs ostréicoles, en partie vidés par la mortalité des jeunes huîtres, représentent un champ de culture idéal. Le Comité national conchylicole (CNC) de Bretagne-Nord et le Comité régional (CRC) de Bretagne-Sud ont saisi la perche. «Si le projet s'avère fiable, la culture des algues pourra apporter un complément de revenu, qui ferait du bien aux trésoreries des professionnels», estime Benoît Salaun, du CNC Bretagne-Nord. Le revenu tiré des algues pourrait représenter 15 à 20% du chiffre d'affaires dégagé par les huîtres.

Le marché asiatique très demandeur....

===============

La filière russe (Sud Ouest)

Depuis Rochefort, Eléna crée son agence touristique pour le marché russe

Quand elle parle du pineau, des fines de claires ou de la couleur d'un vieux cognac, Eléna a les yeux qui brillent comme les coupoles de la cathédrale de Saint-Pétersbourg. Installée depuis deux ans en Pays rochefortais, cette jeune Russe d'origine kazakh a appris à apprécier la gastronomie de notre région. « Normal, quand j'étais à Moscou, j'étais ambassadrice pour les foies gras Rougié en Russie. C'est là-bas que j'ai commencé à avoir le goût des bonnes choses. J'ai toujours été passionnée de voyages et de gastronomie. » Et puis elle s'est mariée à un Charentais-Maritime et a quitté la place Rouge pour la place Colbert (….)

Elle s'appuie pour ça sur sa parfaite connaissance de la Russie et des produits du terroir des Charentes. « J'ai déjà mon circuit en tête : deux jours à Rochefort avec visite dans l'île d'Oléron, deux jours à La Rochelle avec l'île de Ré, deux jours à Saintes avec Cognac et la Roche-Courbon. Je veux leur faire visiter avec les yeux et l'estomac. » Le public visé : « Les classes moyennes assez cultivées. Je pense pouvoir leur boucler un séjour d'une semaine pour 1 500 euros, tout compris. On les accueille à Paris, on les met dans le train pour Surgères, où je les prends en charge pour la semaine. »

S'il a tendance à progresser, le tourisme russe est encore embryonnaire en Charente-Maritime. Mais il y a un marché énorme à conquérir, celui de la Russie et des anciens États de l'URSS. « Jusqu'en Sibérie orientale. Savez-vous que là-bas ils sont très demandeurs d'huîtres de Marennes ? Mais, évidemment, vu le coût de transport, cela devient un vrai produit de luxe à l'arrivée. J'en ai négocié de 10 à 12 euros l'huître pour la ville de Krasnoyarsk. »

------ 25 août 2011 ------

Gironde : Un kama-sutra touristique avec les 33 positions du plaisir


Kama-sutra touristique avec les 33 positions du plaisir

Afin de valoriser ses atouts, le comité départemental du tourisme présente sur son site internet les 33 positions du plaisir..."pour prendre du bon temps" en Gironde.

Un kama-sutra touristique lié à chaque fois à une activité à faire dans le département. "Avec humour et une grande ouverture d’esprit, elles vous invitent à découvrir la Gironde autrement" explique le comité départemental…

Position n°21 - L'huître

Dans cette position, la respiration est essentielle. Ouvrez bien grand les narines et gonflez vos poumons de l’air iodé du Bassin d’Arcachon. La lumière fait vibrer les eaux qui montent et descendent quotidiennement pour nourrir les huîtres qui y grandissent. Pour en savoir plus….

Tourisme en Gironde : après le point G, les 33 positions du plaisir

En 2009, à travers une campagne astucieuse, le comité départemental de Gironde (CDT) invitait les vacanciers à venir trouver leur "Point G". Une manière de valoriser la destination plaisir que constitue la Gironde, une communication efficace qui avait connu sa petite heure de gloire.

Deux ans plus tard, le CDT remet le couvert en déclinant à nouveau cette thématique autour de la sexualité. Sur son site internet, ce ne sont pas moins de 33 positions du plaisir qui sont déclinées, "pour passer du bon temps en Gironde" souligne le slogan. Suite dans Sud Ouest

===================

Huîtres Marennes Oléron : Une longue colère sourde (Sud Ouest)

La pression des surmortalités d'huîtres donne toujours le tempo des réunions publiques. Ce fut le cas hier après-midi.

Actualité ostréicole dense, hier à Marennes, où le Comité régional conchylicole organisait une réunion publique. La tension qui avait marqué les précédentes assemblées professionnelles estivales était retombée, comme l'affluence (environ 200 personnes), d'ailleurs. Mais, le problème de la surmortalité des jeunes huîtres reste la préoccupation majeure de la profession.

Le sujet a été le départ d'une prise de bec entre l'actuel président du comité régional, Gérald Viaud, et son prédécesseur Bernard Laugraud. Point de friction : la pêche des bancs sauvages d'huîtres pour regarnir les parcs des professionnels. L'interprofession a donné son feu vert à cette pratique, mais des voix professionnelles, dont celle du Port-Barquais, s'élèvent pour dénoncer ce qu'ils considèrent en substance comme un pillage autorisé. Il y aura, disent-ils, de lourdes conséquences sur l'émission des larves d'huîtres dans le milieu naturel. Parce que, dans cette logique, la pêche de ces souches sauvages prive le secteur de ses géniteurs.

Hors cette passe d'arme de courte durée, la réunion autorisa l'ouverture d'autres chapitres.

En arrière-plan des mortalités juvéniles, il y a l'aide de l'État aux exploitants. Ces versements au titre des calamités agricoles sont plafonnés à 12 % du chiffre d'affaires des entreprises. Le point statistique a été dressé. L'administration maritime a reçu 435 dossiers au titre des sinistres de 2010. À ce jour, 161 entreprises ont reçu une avance, ou la totalité du montant de leur indemnité. 111 dossiers en cours de traitement « seront en principe bouclés à la fin de la semaine prochaine », promet le représentant de l'administration. Et les 34 derniers dossiers ne seront pas instruits avant réception de pièces complémentaires. L'enveloppe était de 16 millions d'euros l'année dernière. Pour l'instant, 3 millions ont été versés cette année, et l'enveloppe totale sur laquelle la profession peut compter n'excède pas plus de 13 millions. Le président Gérald Viaud déplore les restrictions budgétaires qui, traduites au niveau de l'entreprise, « divisent par deux ou trois le montant de l'aide ».

Schéma de développement....

Un autre sujet va éclairer le prochain trimestre : les propositions de la profession sur les sites qu'elle estime propices à son développement. À terre et en mer....

===================

Parc naturel marin : des attentes et encore beaucoup de questions (Semaine dans le boulonnais)

L'enquête publique a commencé

Le futur Parc naturel marin s'étend désormais de la Baie de Somme jusqu'à Ambleteuse, ce qui n'est pas forcément du goût des élus locaux concernés, ainsi que des professionnels ou utilisateurs occasionnels de la mer.

Jusqu'au 16 septembre, vous pouvez vous rendre dans une mairie du littoral et donner votre avis sur le futur parc naturel marin, qui s'étend de la baie de Somme jusqu'à la Slack, à Ambleteuse

L'idée est nouvelle et donc, forcément, fait un peu peur. Parc naturel marin : trois mots qui suscitent interrogations et inquiétudes chez bon nombre de professionnels de la mer, usagers occasionnels mais aussi élus locaux.

De quoi s'agit-il ? La loi du 14 avril 2006 a créé un nouveau type d'aire marine protégée : le parc naturel marin. Cet outil innove par son approche intégrée de l'espace et des activités. En clair : il s'agit de concilier biodiversité et activités humaines. Le parc naturel marin est censé ouvrir la voie à une nouvelle gouvernance, où tous les usagers et professionnels de la mer seront associés. La France a prévu de se doter de dix parcs naturels marins d'ici 2012 (à ce jour, deux sont effectivement en place : le Parc naturel marin d'Iroise et le Parc naturel marin de Mayotte).

Scepticisme à Ambleteuse

Et justement, le site des estuaires picards (Somme-Authie-Canche) a été choisi en 2008 pour devenir un parc naturel marin. Début 2011, une mission d'étude basée à Boulogne a proposé un tracé aux préfets concernés, qui ont retenu un périmètre de 2 290 km² allant du Tréport... à Ambleteuse. Plus précisément, le périmètre retenu comprend l'espace marin incluant les sept estuaires du secteur d'étude : les estuaires de la Bresle, de la Somme, de l'Authie, de la Canche, de la Liane, du Wimereux et de la Slack, et s'étend au large jusqu'au dispositif de séparation du trafic.

Le projet vient d'entrer dans la phase "enquête publique",....

------ 24 août 2011 ------

Aquaculture : Les poissons bio du Frioul (agriculture.gouv.fr)

Si près de Marseille, et si loin à la fois ! Sur l’archipel du Frioul, à cinq kilomètres du vieux port, la société Provence Aquaculture exploite, dans une anse abritée des vents dominants, la première ferme aquacole marine bio de France. Pratiques durables, marchés prometteurs... L’aquaculture marine souhaite vaincre les préjugés qui freinaient jusqu’ici son développement.

Au large, les ferries à destination de Porto Vecchio, Tunis ou Alger affrontent une mer démontée. C’est jour de mistral à Marseille. Mais dans l’anse de Pomegues, sur l’île la plus au sud de l’archipel du Frioul, tout est calme…..

En ligne, un client Suisse qui souhaite commander des dorades et des bars – ici on les appelle « loups » - pour les magasins qu’il fournit. Si certains poissons partent à l’export, la majorité des débouchés se situe en France, dans la région de Marseille. « Nous sommes référencés dans la grande distribution au niveau national, mais on vend surtout dans le Sud-Est. On fournit aussi des brasseries et des restaurants. Pour moi, il faut limiter le transport. Si on envoie trop loin, le poisson est moins frais et ce n’est plus vraiment la philosophie du bio », précise Emmanuel Briquet.

Une première mondiale

C’est en 1986 que prend forme l’aventure « Provence Aquaculture ». La ville de Marseille projette alors de créer dans cette calanque un centre pédagogique de la mer, en partenariat avec des professionnels de l’aquaculture. Deux ans plus tard, une convention est signée entre la ville de Marseille et la jeune société. « J’avais suivi une formation de technicien en ressources littorales mais les premières années, nous avons appris sur le tas. Il a fallu énormément travailler pour maitriser la production de poissons, équiper le site et le mettre au normes », se souvient-il. Le virage vers le bio s’opère à la fin des années 90. Un cahier des charges est alors rédigé en France pour l’aquaculture marine biologique et le premier organisme certificateur de la filière commence ses contrôles. A l’époque, c’est la toute première fois dans le Monde que des produits d’aquaculture marine bio sont certifiés par un cahier des charges officiel. Au delà du sur-coût dû à l’achat d’aliments bios pour les poissons, la démarche présente de réelles contraintes, comme le souligne M. Briquet : « Nous devons apporter une attention particulière à la gestion de la qualité. Avec le bio, il faut toujours raisonner en préventif. Et puis aujourd’hui, un nouveau cahier des charges européen vient remplacer celui mis en place par la France en 1999. Cela représente du travail administratif en plus »….

Provence Aquaculture en chiffres :

  • Lancement en 1989
  • 5 employés (équivalents temps plein)
  • 60 tonnes de poisson produites par an, dont 40 tonnes de bars et 20 tonnes de dorades
  • Près de 250 000 alevins achetés chaque année à Sète et Oléron
  • 130 tonnes d’aliment bio consommées par an
  • Un poisson vendu entre 10 et 15 euros le kilo, selon la taille et la qualité (prix grossiste, hors taxes)

======================

Quels sont les produits bio les plus demandés en France? (agriculture.gouv.fr)

En 2010, tous circuits confondus, les produits bio les plus proposés sur le marché étaient les produits d’épicerie (20 % du marché), suivis des fruits et légumes (17 %), du lait et produits laitiers (15 %), les pain et farine (10 %) et le vin (10 %).

Le reste du marché était composé des viandes bovine, ovine et procine (7 %), des œufs (6 %), des boissons (5 %), des produits traiteurs-surgelés (4 %), des volailles (3 %), de la charcuterie (2 %) et des produits de la mer (1 %).

Le marché des produits bio a progressé de 32 % en 2 ans. Le marché des produits alimentaires issus de l’agriculture biologique atteint 3,4 milliards d’euros TTC en 2010 (+ 10,8 % par rapport à 2009), avec des prix quasiment aussi stables que l’an passé.

En 2010, les achats par le consommateur final ont progressé de 10,8 % par rapport à 2009.....

=============

Atlas de la restauration bio

La FNAB, fédération nationale de l'agriculture biologique (en partenariat avec le ministère en charge de l'agriculture) vient de lancer un atlas de la restauration bio, espace de recueil d'expériences. Son objectif est de faciliter les démarches pour manger bio local en restauration collective, en permettant à tout porteur de projet d'accéder à une fiche d'expérience correspondant le plus possible à ses caractéristiques propres. Ce projet vise à refléter la diversité des projets mis en œuvre sur les territoires. Cette base peut être enrichie directement par les internautes.

L’introduction de produits bio locaux en restauration collective se développe depuis plusieurs années, via des projets portés par des collectivités territoriales pour l’approvisionnement de leurs cantines, souvent dans le cadre de politiques transversales de développement durable, et des restaurants administratifs et inter-administratifs à la suite du Grenelle de l’environnement et de la circulaire Etat exemplaire de 2008.

Les élus et agents sont aujourd’hui en demande d’information et d’échanges sur les expériences réussies menées localement, afin de s’engager dans une démarche similaire.

Dans une logique de valorisation, de mutualisation et d’essaimage, la FNAB, en partenariat avec le Ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation, de la Pêche, de la Ruralité et de l’Aménagement du Territoire (MAAPRAT) et avec l’Agence Bio a initié cet espace de recueil d’expériences. Son objectif est de faciliter les démarches pour manger bio local en restauration collective, en permettant à tout porteur de projet d’accéder à une fiche d’expérience correspondant le plus possible à ses caractéristiques propres.

Cet outil de mutualisation et d’essaimage ne se veut pas exhaustif mais vise à refléter la diversité des projets mis en œuvre sur les territoires. (Source : L'Esprit Village)

==================

Royaume-Uni : Infection à Marteilia refringens

OIE : Information reçue le 17/08/2011 de Dr Nigel Gibbens, Chief Veterinary Officer, Department for Environment, Food and Rural Affairs, Department for Environment, Food and Rural Affairs, London, Royaume-Uni

Date de début : 29/07/2011

Date de première confirmation de l´événement : 10/08/2011

Raison de notification : Apparition pour la première fois d’une maladie appartenant à la liste de l'OIE

Agent causal : Marteilia refringens (type M)

Foyer : Torpoint Ferry – River Tamar, Cornwall, England

Population atteinte : Moules sauvages de Mytilus edulis.

Des mesures de restriction de déplacements ont été appliquées à toutes les espèces de mollusques de la rivière Tamar. La règlementation actuelle interdit tous les déplacements de mollusques vers, à partir et au sein de la zone de contrôle et prévoit que les mollusques morts soient éliminés en utilisant une méthode approuvée pour l'élimination des déchets de produits dérivés d’animaux de Catégorie 2.

Nom du laboratoire et type : Centre pour les sciences de l’environnement, de la pisciculture et de l’aquaculture (CEFAS) (Laboratoire national)

Pour plus d'informations, cliquer OIE

=============

Cherbourg : La pollution sévit toujours sur les bivalves de la baie de Morsalines (Ouest France)

Suite à l'analyse de l'eau de mer menée par Ifremer le 11 août, le préfet de la Manche avait décidé de déclasser la baie de Morsalines en catégorie B pour les coquillages bivalves non fouisseurs. Les dernières analyses réalisées par Ifremer jeudi démontrent une pollution persistante.

Bivalves sous surveillance. L'arrêté promulgué par le préfet le 11 août était clair.....

Des ostréiculteurs inquiets. Le déclassement inquiète les ostréiculteurs de la baie où se situent de nombreux parcs à huîtres et des tonnes de bivalves. « Pour la vente et la consommation des huîtres, il n'y a pas de problème car tous les ostréiculteurs ici possèdent des bassins de purification », explique Joseph Costard, président de la section régionale de conchyliculture, qui insiste : « Il y a obligatoirement des sources de pollution immédiates sur le versant. »

Des analyses le 28 août. Le prochain prélèvement et les prochaines analyses auront lieu le 28 août tout en sachant qu'il faudra 2 analyses positives avant que la baie et les bivalves retrouvent leur statut de catégorie A. « Cette pollution temporaire va avoir un impact quant au prochain classement de la zone pour le parc ostréicole. Cette déclassification temporaire sera prise en compte par le préfet », poursuit le président de la section régionale. « Je demande aux maires concernés de trouver ces sources de pollution.»

------ 23 août 2011 ------

Kush Shellfish : Des moules bio distinguées....


L'irlandais Kush Shellfish est la première entreprise de produits de la mer en Irlande et au Royaume-Uni à obtenir le Carbon Trust Standard.

Ce titre distingue les entreprises qui font des efforts pour diminuer leur émission de carbone.

Kush Shellfish qui élève des moules bio sur filières, vend ses produits en Irlande, mais aussi en France, Suisse et ailleurs. Source : First seafood firm in Ireland and Britain to achieve the Carbon Trust Standard

Pour commander ces moules bio à faible carbone : Kush Shellfish (Vu que le transport "émet" beaucoup de carbone, il vaut peut-être mieux acheter les moules près de chez soi !)

==================

Arcachon-Cap-Ferret. Fruits de mer en majesté (Figaro)

Autrefois prisé pour son climat vivifiant, le bassin d'Arcachon soigne aujourd'hui les appétits, qu'ils s'aiguisent au marché ou devant une douzaine d'huîtres.

C'est d'abord une odeur balsamique, ce parfum caractéristique de pin, qui cueille le voyageur à la descente du train. Puis vient l'air marin qui vous mène par le bout du nez, directement vers la plage. C'est, bien sûr, la vogue des bains de mer qui est à l'origine de la naissance d'Arcachon sous la Restauration. Les quelques cabanes de pêcheurs vont vite voir se construire chalets et villas sur le front de mer, tandis que le prolongement de la ligne de chemin de fer Bordeaux-La Teste jusqu'à Arcachon, en 1857, signe le début de l'édification des superbes propriétés de la Ville d'Hiver. Si la cité semble parfois assoupie, tandis qu'en face le Cap-Ferret voit, non sans agacement, sa notoriété grandir, c'est peut-être parce que ses rues sont toujours vides en journée. Et pour cause, d'un coup de vélo, on se rend facilement dans le quartier de l'Aiguillon se fournir en poisson, avant de faire demi-tour pour rejoindre la plage Pereire, puis le quartier du Moulleau pour s'offrir un apéro-tapas sur la terrasse du Bar de l'Oubli. Les plus courageux poursuivent jusqu'au pied de la dune du Pyla, spectaculaire montagne de sable haute de 105 mètres. Quand le temps n'est pas de la partie, qu'une excursion sur l'île aux Oiseaux n'est pas envisageable... on déguste. Au pied des cabanes d'ostréiculteurs le plus souvent - plus l'endroit est nature et décontracté, mieux c'est -, ou en s'invitant les uns les autres. Même si, à Arcachon, les halles couvertes, situées au pied du chemin de fer, sont vouées à disparaître. A la fin de l'année, les producteurs emménageront dans le centre-ville, dans un espace flambant neuf construit sur le modèle des pavillons Baltard. Il suffit de « prendre la pinasse pour en face » (emprunter la navette entre Arcachon et le Cap-Ferret) pour se rendre sur le très couru marché du Ferret. Un spectacle à lui tout seul. Les étals, des modèles du genre, sont rangés au cordeau. Les stands maraîchers comme Cocotte ou Torres ont des allures de bijouterie pour fruits et légumes et, si l'on en croit un habitué accoudé au comptoir de chez Peyo, «les poissonneries sont probablement les plus chères de France». Qu'importe, puisqu'on se fournit directement auprès des pêcheurs du quartier ostréicole et qu'on dînera, quoi qu'il en soit, Chez Hortense, l'incontournable restaurant de La Pointe.

Produits de la pêche Poissonnerie de l'Aiguillon

La première chose qui marque lorsqu'on entre dans la superbe poissonnerie tenue par Stéphane Le Tortorec, dans le quartier de l'Aiguillon, ce sont les plateaux de fruits de mer composés avec dextérité au fond de la boutique. Puis les étals de poissons rutilants, livrés chaque jour en direct de son bateau de pêche ou de la criée d'Arcachon, attirent l'attention. Ici, pas de produits d'élevage ni d'importation. Bars et soles du bassin, turbots, lottes et rougets sont en vedette, les homards et les langoustes vivants proviennent de leur vivier. Politique maison : l'ultra-fraîcheur. Raison pour laquelle l'endroit, pourtant situé dans une rue peu passante, ne désemplit pas.

51, boulevard Mestrezat (05.56.83.70.53). Tous les jours de 8h30 à 12h45 et de 15h30 à 19h30.

A Arcachon. Huîtres Olivier Laban

A l'entrée du marché, c'est bien simple, on ne voit que le stand d'Olivier Laban, producteur et éleveur d'huîtres dans le bassin d'Arcachon et président de la section régionale conchylicole. Le large banc teinté de noir et blanc, évoquant une rangée de cabines de plage, est décoré ici de casiers, là de divers oiseaux marins en bois, comme posés sur le rivage attendant un vent favorable. A l'heure du marché, c'est la blonde Sandrine Laban qui fait découvrir une huître pas comme les autres, fruit de croisements naturels : l'huître des quatre saisons, «parce qu'elle n'est jamais laiteuse, même entre juin et septembre». Inutile de chercher Olivier sur le stand : le matin, il travaille sur ses parcs. Car le métier d'ostréiculteur reste particulièrement physique et prenant. Raison pour laquelle on surnomme les ostréiculteurs « paysans de la mer ». Pour mieux faire comprendre ce métier et sensibiliser à la sauvegarde de l'environnement naturel exceptionnel du bassin, notre homme serait d'ailleurs assez favorable au pescatourisme. Embarquer, au sens propre du terme, des touristes sur les bateaux de pêche et dans les parcs permettrait aux visiteurs d'un jour de découvrir qu'en plus de produire entre 8.000 et 10.000 tonnes d'huîtres par an, le parc ostréicole du bassin est également une vaste pouponnière marine. De par la qualité de ses eaux et la douceur de son climat, le site fournit plus de 60 % des jeunes huîtres nécessaires à la production française. Mais l'équilibre reste fragile. Alors, en attendant de pouvoir visiter les parcs d'Olivier Laban, offrez-vous une douzaine de n° 1 sur son stand (6 €).

Banc n°17, sur le marché d'Arcachon, toute l'année (05.56.66.05.81; www.huitres-laban.com).

------ 22 août 2011 ------

Ifremer : Observatoire conchylicole

Bulletin n°8 du 22 août 2011 : Stabilisation des mortalités de petites huîtres sur l’ensemble du littoral français,

cliquer Ifremer

===================

Hollande : Les moules de Zélande en sursis (Belga)

Des craintes concernant l'avenir des moules de Zélande (sud-ouest des Pays-Bas) ont été exprimées samedi par le président de l'organisation des producteurs, Daan van Doorn, lors de la journée annuelle des moules, a rapporté la radio Omroep Zeeland. Le secteur fait face cette année à plusieurs problèmes importants.

L'une des plus grandes préoccupations est qu’aucun naissain, l'ensemble des larves nageuses, n'a été trouvé pour la deuxième année consécutive dans l'Escaut oriental et les stocks diminuent. La croissance des moules est également décevante, avec en conséquence une baisse de la qualité. De plus, le prix des moules a atteint cette semaine un creux de 65 cents le kilo. Ces problèmes ont pour conséquence qu'il y a moins de travail dans le secteur, aussi bien sur les chalutiers que lors du traitement des coquillages ramenés à terre, selon M. van Doorn. (belga)

===================

CRC Poitou-Charentes : Réunion publique

Marennes

Le 24 août 2011

15 heures / salle des fêtes de Marennes


==================

Mercredi 17 août 2011 vers 16h30, un témoin signale au Centre opérationnel départemental d'incendie et de secours (CODIS) 50 avoir vu un Ultra-léger motorisé (ULM) s'écraser à Lingreville.

Le CODIS alerte alors le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS) de Jobourg qui dépêchent immédiatement sur zone :.....

Rapidement, Dragon 50 hélitreuille la première victime qui a été repêchée par une embarcation de plaisance puis la seconde, avant de les déposer sur la plage où, malheureusement, malgré toutes les tentatives de réanimation opérées par le Service mobile d'urgence et de réanimation (SMUR) et les pompiers elles n'ont pu être réanimées.

==================

Le ramassage de coquillages filtreurs interdit (France 3 Normandie)

L'arrêté préfectoral pris ce vendredi concerne une zone allant de l'Estuaire de la Seine à Veulettes-sur-Mer

Ce beau week-end qui s'annonce ne sera pas celui de la pêche à pied sur une partie du littoral haut-normand. Le ramassage et la consommation de coquillages filtreurs (notamment les moules et les bigorneaux) sont interdits jusqu'à nouvel ordre des autorités sanitaires.

Une algue toxique, le dinophysis a été détectée par les scientifiques de l'IFREMER. Cette algue qui n'est pas visible à l'oeil nu n'est pas détruite par la cuisson. Elle peut provoquer diarrhées, vomissements et maux de ventre.

L'interdiction concerne la zone comprise entre l'estuaire de la Seine et Veulettes-sur-Mer (lieu dit de la Butte du Catelier)

====================

Faiblesse génétique du cabillaud

Le séquençage du génome du cabillaud révèle des défaillances en matière de défense immunitaire (comparé à des espèces voisines), ce qui pourrait causer de sérieux problèmes pour le développement de l’élevage de cette espèce.

Science : Cod Genome Reveals Stunning Gap in Immune System

=================

Locmariaquer : 18 e fête de l'huître sur le port dimanche (Ouest France)

L'été est presque fini et comme le veut la tradition, la fête de l'huître vient clôturer une saison estivale riche en événements dans la commune. La 18 e édition est très attendue par les vacanciers et les estivants, qui auront le privilège de déguster des huîtres creuses sous forme de plateaux-repas, dans un superbe cadre maritime face au Golfe.

« Il fallait un événement festif lié à l'ostréiculture et c'est notre façon de promouvoir l'économie de notre commune, à travers une fête gourmande qui met à l'honneur les huîtres creuses. Près d'1,2 tonnes vont être consommées tout au long de la journée. Cela montre tout l'intérêt de la fête de l'huître à Locmariaquer », expliquent Patrick Goven, président de l'office de tourisme et Alain Le Mat son homologue du comité des fêtes, les deux associations organisatrices de cet événement avec le soutien du syndicat ostréicole et de la municipalité.

=================

Des huîtres et des lions (Sud Ouest)

La caravane Pinder débarque ce soir pour quatre représentations à Andernos-les-Bains avant de rejoindre La Teste-de-Buch, les 25, 26, 27 et 28 août.

Même les lions dressés par Frédéric Edelstein mangent des huîtres du bassin d'Arcachon.

Huîtrade partie

Voilà quelques années, en 2004, les tigres et lions de Frédéric Edelstein avaient dégusté un plateau d'huîtres du bassin, sur invitation de son père Gilbert, grand amoureux d'Arcachon où il possède une résidence secondaire. Puis il y eut la crise et le fameux test de la souris… Le patron du cirque prend alors les choses en mains ; les éléphants Pinder sont invités à manger des huîtres, histoire de tourner en dérision ce test souris.

Le fameux test n'existe plus, mais Gilbert Edelstein tient toujours à rendre hommages aux huîtres du Bassin. Une huîtrade partie sera organisée sur le site où s'installe le cirque, plaine Bonneval, à La Teste-de-Buch, le jeudi 25 août, à 13 heures. Tout le monde est invité. Les enfants déguisés en souris auront droit à une place gratuite au cirque.

=================

Charente-Maritime : la cité de l'huître et la fête de la Cayenne à Marennes, dimanche 28 août 2011 (Ubacto)

À la cité de l'huître de Marennes : les "ostréales", mercredi 24 et jeudi 25 août ; la "Fête de la Cayenne", dimanche 28 août 2011

C'est dans le cadre d'un partenariat entre le comité des fêtes de la commune ostréicole et la Cité de l'huître que revient, après une parenthèse de plusieurs années, la fête de La Cayenne qui tient son nom du chenal le long duquel ont installées les "cabanes" des ostréiculteurs.

Sur réservation et au départ de la cité de l'huître : promenades à bords des chalands, dégustations d'huîtres et de moules sur le chenal.

===================

Canada : Pour stabiliser la pêche à l'huître à Charlottetown (Radio Canada)

Le ministre des Pêches de l'Île du Prince-Édouard cherche une solution à court terme pour les pêcheurs d'huîtres qui voient leurs activités perturbées dans les environs du port de Charlottetown.

La pêche a été interdite à plusieurs reprises dans ces eaux en raison de débordements à l'usine d'épuration des eaux.

Le ministre Neil LeClair indique qu'une solution de rechange est nécessaire puisque les améliorations qui doivent être apportées à l'usine vont prendre du temps à réaliser.

L'eau sera notamment testée plus souvent pour réduire le nombre et la durée des interdictions.

------ 20 août 2011 ------

Pêcheurs et conchyliculteurs, tous ensemble, tous ensemble....

En cette période d'incertitude quant à l'avenir de la pêche et de la conchyliculture françaises dans une Europe Bleue de plus en plus libérale (avec la privatisation de la ressource halieutique "QIT" et le renforcement des multinationales de la pêche et de l'aquaculture), les professionnels de la mer, pêcheurs et conchyliculteurs, ne doivent pas s'opposer... Sans quoi c'est toute la filière halieutique française qui serait fragilisée !!!

D’un côté, le Comité National des Pêches Maritimes et des Elevages Marins, de l’autre, le Comité National de la Conchyliculture. Deux organisations pour deux métiers de plus en plus proches. CNPEM pour les marins-pêcheurs (et les pisciculteurs en mer). CNC pour les conchyliculteurs ou tout éleveur de coquillages.

Nous pouvons nous interroger sur le clivage structurel qui existe encore entre les deux principaux métiers de la mer en France.

Deux métiers de plus en plus proches….

Pouvez-vous me dire la différence entre un ostréiculteur de la baie de Quiberon et un pêcheur de Saint-Jacques de la baie de Granville ? Le premier est concessionnaire de parcs en eau profonde, le deuxième est "licencié" à la coquille. Le premier gère personnellement son stock d’huîtres, le second gère en commun un stock de Saint-Jacques. Tous les deux ensemencent leurs parcelles de naissains d’huîtres ou de coquilles Saint-jacques. Quelques mois (ou années) plus tard, ils récoltent à la drague les coquillages à taille marchande....

Suite Ici

===================

L’aquaculture prévoit son développement au large (CLPM Le Guilvinec)

C’est une constante européenne : « l’aquaculture va remplacer la pêche. La pêche ne sait pas gérer ses stocks ». C’est entre autre la ritournelle de Madame Damanaki. Une nouvelle directive demande que chaque État se penche sur le développement de l’aquaculture off shore. La France a entrepris de réaliser des Schémas Régionaux de Développement. Celui de la Bretagne devait être terminé en août 2011.

Cette ambition n’a rien de scandaleux en soi, mais la façon dont elle est menée pose question. Les pêcheurs qui occupent tous les espaces côtiers et hauturiers jusqu’aux 200 milles, sont encore une fois mis sur la touche. Seule la conchyliculture avance ses ambitions en mer ouverte estimant qu’elle est capable de produire dans le futur à peu près toutes les espèces commerciales. Dans les projets qui tournent aux niveaux des départements bretons il est question de pratiquer dans les 12 milles, à une date non encore déterminée, de l’ostréiculture, de la mytiliculture, de la vénériculture, de la cérastoculture (coques), de la pectiniculture (coquille Saint-Jacques, pétoncle), de l’héliciculture (ormeaux, buccins, patelles, crépidules), de l’algoculture (wakame, laminaire, himanthale,dulse, ulve, porphyra), de produire des échinodermes (oursins), des violets, sans compter toutes sortes de poissons. Bref, à terme la place des occupants historiques de ces zones, les pêcheurs, risque d’être très convoitée. Pour le moment seul les 12 milles sont concernés, mais plus tard rien n’empêche d’imaginer une occupation des 200 milles.

On peut se demander où se trouve le schéma régional du développement de la pêche ?...

================

Oléron. Filières à huîtres : Le « non » des marins pêcheurs (Sud Ouest)

Le projet des conchyliculteurs n'est pas du goût des pêcheurs, qui expriment leur opposition. Jean-Marie Berbudeau : « Cette pratique d'empiétement n'est pas tolérable ».

Après les plaisanciers, ce sont les marins pêcheurs professionnels qui expriment leur opposition au projet de champ de filières conchylicole de la Maleconche, entre fort Boyard et l'île d'Oléron.

Dans un communiqué co-signé du président du comité régional des pêches maritimes, Michel Crochet, et de Jean-Marie Berbudeau, président du comité local des pêches de Marennes-Oléron, ils expriment s'être rapproché du commissaire enquêteur, le 4 mai dernier, pour l'informer de leurs arguments qu'ils rappellent ici.

« De nombreux professionnels dépendant des coureaux se verraient amputer d'une zone de pêche non négligeable, si le projet devait voir le jour. Si nous sommes solidaires des conchyliculteurs, vues les difficultés qu'ils rencontrent, ce projet ne viendrait cependant que renforcer la fragilité des pêcheurs charentais. Cette pratique d'empiétement n'est pas tolérable, de surcroît lorsqu'elle est le fait de collègues qui ne savent que trop bien la dureté de nos métiers, les restrictions européennes. Il est tout simplement hors de question d'accepter cette conquête maritime ! » Le message adressé à ses porteurs, au comité régional conchylicole Poitou-Charentes est clair.

« Concertation biaisée ? »....

======================

Houat. Éclosarium. À la découverte du phytoplancton (Le Télégramme)

Près du fort, au coeur d'un vallon donnant sur l'océan, l'éclosarium s'est parfaitement intégré au paysage. À l'origine, ce lieu était une écloserie, la première de France, destinée à l'élevage et la réimplantation du homard dans son milieu naturel. Depuis 1994, c'est devenu un centre de recherche sur les biotechnologies marines.

La vie secrète des océans

Des études sur le monde microscopique ainsi que la culture de phytoplancton utilisé pour la production de produits cosmétique y sont réalisées. L'éclosarium est également le seul musée d'Houat. Chaque année, il attire plus de 5.000 visiteurs qui peuvent découvrir la vie secrète des océans et de l'infiniment petit. Il propose une visite au coeur du plancton. C'est le «poumon bleu» de la planète qui produit près de 70% de l'oxygène que nous respirons. On voyage au coeur de ce monde tout en découvrant ces méthodes de cultures. Le musée offre aussi une découverte de l'île, de son histoire, de ses habitants. «De nouveaux panneaux ont été installés cette année, afin de faire une synthèse historique de l'île, explique Joël Lorec, le directeur de l'éclosarium......

==============

Dragage et clapage. FNE réclame le retrait de l'arrêté préfectoral (Le Télégramme)

Comme annoncé courant juin, l'association France Nature Environnement vient d'envoyer une lettre à la préfecture du Finistère, demandant le retrait de l'arrêté préfectoral en date du 16juin, qui autorise le dragage dans les ports de Lesconil et Loctudy ainsi que le clapage des boues en mer.

Évaluation d'incidence Natura 2000 insuffisante

Cette lettre, datée du 12août, succède à trois autres lettres de recours gracieux adressées par le Comité local des pêches du Guilvinec, Bretagne Vivante et Eaux et Rivières de Bretagne. La lettre argue que «la violation de la Directive Habitats, de l'article L.414-4 ainsi que de l'article R.414-21 du Code de l'environnement entache cette décision d'une irrégularité flagrante. L'article6 paragraphes2 à4 de la Directive Habitats et l'article L.414-4 du Code de l'environnement imposent de procéder à une évaluation environnementale du projet dès lors que celui-ci est susceptible d'affecter un site Natura2000 (...). Trois sites Natura2000 sont concernés par le projet autorisé par l'arrêté litigieux. (...) En l'espèce, il s'avère que l'évaluation d'incidence Natura2000 est insuffisante.»

Une plainte auprès de la Commission Européenne...

------ 19 août 2011 ------

Les trente plus beaux ports de pêche de France (France Soir)

Sur la route des vacances, pourquoi ne pas faire une halte dans un charmant petit port de pêche. France-Soir a sélectionné trente ports parmi les plus pittoresques de France.

Entre terre et mer, les ports ont toujours été des lieux de grande effervescence. Le cri des mouettes, les amas de filets de pêche, le ballet incessant des chalutiers qui entrent et sortent du port, les clameurs de la traditionnelle criée aux poissons… Ces havres de paix, empreints d’authenticité, presque hors du temps, sont avant tout des lieux d’histoire. Depuis toujours, artistes et bons vivants y séjournaient, côtoyant marins pêcheurs et voyageurs du bout du monde. Aujourd’hui encore, de nombreux ports témoignent de ce passé. Chaque été, de petites fêtes de villages ravivent l’histoire de ces lieux, toujours animés d’une atmosphère si particulière.

Avec plus de 5.500 km de côtes, la France bénéficie du plus grand espace nautique européen. Chacun de nos ports a ses propres spécificités. Un bateau qui a su faire sa réputation, une technique de pêche typique, un produit de la mer bien particulier…

D’abord petit port de pêche, puis de commerce, la plupart accueillent dorénavant des plaisanciers. L’an dernier, près de 5 millions de Français ont opté pour ce mode de vacances. Sur fleuve comme sur mer, des lieux d’évasion à découvrir sans plus attendre.

Les trente plus beaux ports de pêche de France

Sur la route des vacances, pourquoi ne pas faire une halte dans un charmant petit port de pêche. France-Soir a sélectionné 30 villages maritimes parmi les plus pittoresques de France.

Pour connaitre les 30 ports de pêche, cliquer Suite….

================

10 bonnes raisons d’aimer les huîtres Marennes Oléron (Blog.aufeminin)

Sur plus de 3 000 hectares, les huîtres Marennes Oléron bénéficient d’une technique d’élevage et d’affinage particulière : elles sont affinées et élevées en claire. Ancien marais salant reconverti, les claires sont des bassins en argile qui se remplissent à marée montante et conservent l’eau quand la mer se retire. Après deux ans passés dans les parcs, les huîtres passent en claire, ce qui leur confère une saveur particulière attachée au terroir. Fine de claire, spéciale claire, fine de claire verte ou encore pousse en claire, voici les dix bonnes raisons d’aimer les huîtres Marennes Oléron.

1. L’affinage en claire leur confère une saveur incomparable. Peu profonds, les bassins sont exposés aux rayons du soleil qui permettent le développement rapide du phytoplancton, dont les huîtres se nourrissent.

Zoom sur … les fines de claire

Il existe deux sortes de fines : la fine de claire verte et la fine de claire. Toutes deux sont affinées de la même façon, en bassin 28 jours minimum à raison de 3 kg par m² de novembre à Mars ; à la différence que la première se nourrit d’une micro-algue qui lui confère sa couleur verte, tant appréciée des consommateurs.

2. Le terroir dont elles dépendent les rend uniques : plus de 3 000 hectares des rives de la Seudre à la côte Est de l’île d’Oléron, en passant par la côte de Bourcefranc-Le-Chapus au Port des Barques.

Zoom sur … La spéciale de claire

------ 18 août 2011 ------

Réchauffement climatique: les huîtres du Pacifique menacées (AFP)

Amérique du Nord. A cause de la marée noire de 2010, les fruits de mer de la côte Pacifique ont gagné en popularité. Mais leur production est rendue difficile par l'acidification de l'océan. Un bouleversement de la qualité de l'eau que les scientifiques attribuent au changement climatique.

======================

Par conviction, la famille Madec ne se pliera pas à l’huître triploïde (24 heures)

Dans leur vivier de Prat-ar-Coum, dans le pays des Abers en Bretagne, les Madec élèvent traditionnellement leurs huîtres depuis 1898. Gardienne de la tradition à Prat-ar-Coum, Caroline Madec est, comme son père, opposée à la triploïde.

Voir la vidéo, cliquer 24 heures

La petite route plonge soudain et dévoile l’exploitation de Prat-ar-Coum, au bord de l’Aber-Benoît, ce bras de mer qui vient lécher les terres du 29 (le Finistère). Devant nos yeux, une rade de carte postale où mouillent voiliers et bateaux de pêche. Une odeur de mer, mélange d’iode et de poisson, saisit les narines.

Pourtant, ici, l’eau douce vient embrasser celle de l’océan. C’est cette particularité qui a incité les Madec à choisir l’endroit. La mèche en bataille, Caroline Madec vient à notre rencontre. L’œil brillant des gens passionnés, elle raconte le métier qui, depuis 1898, a déjà nourri quatre générations. Aux commandes depuis 1985, son père, Yvon Madec, transmet gentiment le flambeau à la cinquième.

«C’est avec le grand-père de mon père, instituteur, que tout a commencé», raconte celle qui, prédisposition naturelle, s’occupe du marketing de l’entreprise. «Nous étions les premiers à nous implanter, on a eu le choix des meilleurs endroits, poursuit-elle. L’huître s’imprègne du calcaire qu’il y a dans le sol pour faire sa coquille, et de l’eau qu’elle filtre pour faire son poisson.»

100 hectares de parc

Les débuts en amateur sont bien loin. Aujourd’hui, l’entreprise produit 450 tonnes d’huîtres par an, emploie 25 salariés à l’année mais jusqu’à 80 personnes à Noël, et gère quelque 100 hectares de parc. Ils sont répartis entre la rade de Brest pour le captage naturel, la baie de Morlaix pour l’élevage et, enfin, les Abers où les produits sont finalisés et marqués gustativement.

Non sans fierté, Caroline Madec précise: «On fait un élevage au sol, à l’ancienne. Et puis, on est revenu des écloseries, on s’en méfie même.» Une méfiance nourrie par les fortes mortalités qui touchent les naissains depuis trois ans. La faute à qui? «On ne sait pas! Les scientifiques n’ont toujours aucun résultat.»

Mais les Madec ont bien leur idée, qu’ils partagent avec de nombreux confrères. «On subodore que cela vient des écloseries. L’introduction des triploïdes (voir ci-dessous) en production, cela date d’il y a cinq ans environ. Dès le départ, les gens qui produisaient ces huîtres-là acceptaient des taux de mortalité jusqu’à 50%, compensés par une croissance plus rapide. L’herpès virus est là aussi, on ne peut pas le nier.»

Un produit modifié par l'homme

Alors que, derrière elle, la chaîne de mise en bourriches tourne, saison oblige, au ralenti, ne lui parlez pas de produire une triploïde. «Mon père est farouchement opposé à leur élevage! Cela va à l’encontre de l’idée de naturalité. Par l’action de l’homme, on a joué sur ce produit pour le commercialiser toute l’année. Nous, on joue de cette saisonnalité: les choses qui sont rares sont appréciées.»

A Prat-ar-Coum, la tradition restera reine. Des hauts et des bas, il y en aura d’autres: ils ont survécu à l’épizootie qui, en 1910, a décimé les huîtres plates (l’huître endémique), puis les creuses dans les années 70. Survécu aussi à la marée noire de l’Amoco-Cadiz. Dans leurs viviers, la plate, dite huître des rois de France, est de retour. Moins courue que la creuse (avec moins de 1% de la production nationale), elle est d’une incomparable finesse. Ce jour-là, en bout de chaîne, les étiquettes indiquent qu’elle a des amateurs à Bruxelles, mais aussi aux Emirats arabes.

La naissance de la triploïde...

Une huître qui grandit vite et de goût constant.....

Il est difficile pour le consommateur de savoir à laquelle il goûte. Des ostréiculteurs ayant fait le choix d’une huître née et élevée en mer ont choisi le label «Ostréiculteur traditionnel». Mais tous ceux qui n’élèvent pas de triploïdes n’y adhèrent pas.

==================

Dégustez des huîtres au coeur des parcs du Golfe ! (Ouest France)

En haut. Au milieu des parcs, les touristes immortalisent cette découverte des huîtres au plus près, sous la conduite de l'ostréiculteur Yvan Selo après avoir enfilé des cuissardes pour aller « travailler » sur les tables. En bas. Deux fois par jour, le chaland transporte 25 passagers pour une balade originale depuis Baden. Les visiteurs dégustent les huîtres au milieu des parcs, entre deux explications sur les méthodes de culture.

Pour faire connaître son métier en crise, l'ostréiculteur Yvan Selo invite les visiteurs à « travailler » avec lui. Avant de les faire goûter aux mollusques, les pieds dans l'eau...

Reportage

A bâbord, l'obélisque érigé sur l'île du Petit Vezit pour baliser l'entrée du Golfe du Morbihan ; à tribord, le clocher de l'église de Locmariaquer : le panorama est insolite pour un apéritif sur l'eau. Au menu : pain bis, beurre salé et bien sûr huîtres du cru, arrosées d'un blanc de Loire. Les vingt-cinq touristes qui savourent cet instant privilégié, ne sont pas les passagers de ces vedettes qui parcourent sans relâche la Petite mer avec une escale minutée à l'Ile d'Arz et l'Ile-aux Moines. Non, eux ont choisi de prendre leur temps. Au rythme de la marée, en naviguant sur le pont du chaland d'un ostréiculteur et découvrir les parcs à huîtres au plus près.

Un regard différent....

===============

Ecomusée des Salins de Gruissan : Les défenseurs du tourisme durable (La Dépêche)

Le drapeau occitan flotte sur le site de l'écomusée des Salins de Gruissan. Offert l'an dernier par l'association Pais Nostre, il souligne le travail et parfois le combat que mènent les sauniers des Salins pour préserver ce site depuis la fermeture par la compagnie des Salins du Midi et pour valoriser le patrimoine et l'économie locale. Ils ont redonné vie au site en ouvrant l'écomusée des Salins et en s'associant avec des ostréiculteurs de Sète pour y développer l'élevage des huîtres. Créé dans les années 80, le mouvement Pais Nostre est une association loi 1901 qui se veut de défendre l'adage « Vivre et travailler au pays ». Cet objectif ne peut être atteint qu'en développant de manière responsable et durable l'économie locale. Le tourisme est l'un des outils majeur de cette volonté. Pais Nostre organise régulièrement des soirées occitanes en partenariat avec des producteurs et des restaurateurs locaux pour faire découvrir aux vacanciers la culture locale mais aussi les produits et la gastronomie du terroir. Le 7 août, près de 200 personnes ont goûté les vins du château Haut-Fabrègues à Cabrerolles tout en écoutant le groupe de musiciens languedociens Bersoux, Fages, Lhubac, et leurs chansons sur la vigne et le vin. Tout le monde s'est quitté en chantant le « Se Canto ». Quelques jours après, ce sont 150 personnes qui ont apprécié les huîtres et toutes les productions des Salins de l'île Saint-Martin à Gruissan. La soirée était animée par Patrice Gabanou et Jean-Pierre Laval. Après le repas, le chanteur Mans de Breish a interprété ses dernières créations « La Guerra Bartassiera ». Par ce genre d'initiatives, Pais Nostre et les producteurs locaux militent pour un tourisme responsable source d'un développement économique durable. Parmi les combats à venir, Pais Nostre entend défendre le dernier représentant de la vraie gastronomie et de la qualité audoise sur les autoroutes, le restaurant La Dînée sur l'aire de repos de Port-Lauragais. La Dînée propose à ses clients une cuisine de terroir élaborée avec les produits frais de la région. A la fin de la concession en décembre 2012, le groupe Vinci ne souhaite pas la renouveler. Le grand maître de la confrérie du cassoulet est « furax » et avec lui tous les vrais gastronomes.

=======================

Cargill acquiert Provimi pour 1,5md € (Le Figaro)

Le groupe américain Cargill va racheter le spécialiste français de l'alimentation animale Provimi pour 1,5 milliard d'euros, ont annoncé lundi les deux entreprises.

La transaction permettra au fonds de capital investissement Permira, propriétaire de Provimi depuis 2007, de gagner plus de 2,3 fois son investissement initial. La société a publié un Ebitda de 86 millions d'euros au premier semestre, soit une hausse de 20,3%.

"Cargill nous a proposé un dossier clair et convaincant et nous pensons que l'association de son activité d'alimentation animale avec Provimi créera une plus forte activité", a déclaré le PDG de Provimi, Ton van der Laan.

Provimi avait attiré les convoitises en juin dernier de DSM, Nutreco et du chinois New Hope.

=====================

Maïs, nitrate et eutrophisation....

Maïs, nitrate et zone morte...

Aux USA, le lobby du maïs nie sa contribution à la pollution azotée qui crée une zone morte (ou eutrophisation) dans le golfe du Mexique à l’embouchure du Mississipi….

EWG : Corn Lobby Offers Flawed Data To Deflect Blame for Dead Zone




=====================

A Gouville-sur-Mer (Manche – Normandie), des parcs à huîtres en voiture hippomobile

Visiter des parcs à huîtres à Gouville-sur-Mer, entre Lessay et Agon-Coutainville, sur les bords ouest de la Manche (Normandie) : une idée originale qui s’appuie sur un moyen de transport hors du commun, une voiture hippomobile. Un rapide retour vers l’Antiquité… Les Gallo-romains dégustaient des huîtres de Normandie. Aujourd’hui, cette culture ostréicole se révèle naturellement plus importante. Et le département de la Manche, avec ses nombreuses côtes, recèle de véritables atouts. De plus, le climat tempéré et une mer, qui poursuit inlassablement ses va-et-vient toutes les six heures, apportent une plus value précieuse à cette perle. Tiré de front par trois cobs normands, un attelage de 25 places emmène donc les visiteurs sur les plages des plus grandes marées d’Europe. La voiture hippomobile est entièrement repensée afin d’accueillir les amateurs pour un voyage en toute sécurité. Chaque véhicule conduit les visiteurs au cœur des moulières et des parcs à huîtres. Si les huîtres grandissent dans des poches posées sur des tables au ras du sable, les moules sont accrochées en grappes à leurs poteaux. A l’issue de ces découvertes, une escale gourmande permet d’apprécier et de déguster un produit sain qui a conservé toute sa fraîcheur et toute sa saveur. Du côté de Gouville-sur-Mer, le mouvement de la mer est particulièrement puissant. Elle se retire à plusieurs kilomètres de la côte, disparaissant même à la vue du promeneur. Dans cet univers, la vie des professionnels est rythmée au gré de ces marées, entre des pêcheurs spécialisés dans la recherche des coques et des ormeaux et celle des ostréiculteurs…

------ 17 août 2011 ------

La chanson de geste de l'affineur (Sud Ouest)

Outil de bonification, les claires d'affinage sont à l'huître ce qu'une barrique est à un grand cru. Seul le bassin de Marennes-Oléron maîtrise ce terroir. Solitaire dans la beauté du marais de la Pointe aux herbes, Daniel Conseil sème ses huîtres au vent.

Cela fait cinquante ans qu'il arpente le marais de la Pointe aux herbes. Ici, les salicornes et les lavandes de mer composent un doux tableau impressionniste, parcouru du lacis de chenaux endormis, souligné de bruyères folles. Un désert où l'unique relief est un murmure de vie. Quelques rares sons s'élèvent de ce lit de végétation basse. Le cri d'alarme d'une alouette que l'on dérange. Le plongeon mou de la pagaie d'un kayakiste assez hardi pour s'aventurer dans le labyrinthe de nature.

Depuis la route de Mornac-sur-Seudre, il faut hésiter longtemps sur un long chemin blanc pour gagner le paradis des claires. Géométrie improbable où le ciel, la terre et l'eau rencontrent le destin de l'huître de Marennes-Oléron. Ce sont d'anciens marais salants que des générations d'ostréiculteurs ont façonnés en dédale de bassins argileux. Ces claires d'affinage sont à l'huître ce qu'une bonne vieille barrique est à un grand cru : l'écrin où s'apaise la vie sauvage des grands parcs en mer, et où débute le temps de la sagesse, des saveurs arrondies et des teintes profondes. Celle de l'huître de Marennes-Oléron, lorsqu'elle répond aux canons, est un vert tendre comme une coupe d'herbe sur la bosse du marais.

Un geste qui se perd....

Tout a débuté par la mise à l'eau, une fin d'été, des collecteurs de naissains : 10.000 tubes mis à l'eau. Trois années plus tard, les huîtres arriveront dans le marais. L'établissement en produit un petit volume (25 tonnes) à l'aune des productions du secteur. Un choix, pour privilégier l'excellence.

Ce que Daniel sait de l'affinage, son père le lui a appris, qui lui-même tenait ce savoir-faire de son père, qui lui-même… Dans la famille Conseil, on maîtrise l'art de l'affinage depuis quatre générations....

C'est à Marennes-Oléron et nulle part ailleurs que l'on parle aujourd'hui de 3 000 hectares de marais (soit une surface en eau de 2 000 hectares), sur le territoire des vingt-sept communes du périmètre de l'indication géographique protégée Marennes-Oléron. Quand Bruxelles a accordé cette IGP en 2007, ce fut la reconnaissance réglementaire européenne d'une pratique ancestrale.

Un produit, un terroir, un paysage. L'huître affinée, le marais, ses claires. Ce triptyque, comme la composition d'un chef-d'œuvre, répond à des règles académiques. Sur la densité des huîtres immergées, sur la durée d'affinage aussi, suivant que l'on déclare à la vente une huître fine de claires (sorte de tête de gondole), une spéciale de claires, plus généreuse et charnue ou, produit d'excellence cher à Daniel Conseil, une pousse en claires. La Rolls des huîtres dont seulement 2.000 kilos sont produits chaque année, pour un tonnage global d'huîtres du bassin qui est de 60.000 tonnes.....

La magie des générations

Une magie où se croisent les générations. Dany et Coco, son père, Arnaud, le petit-fils qui, tout près de là, teste l'élevage complémentaire des gambas en marais. Comme seuls les Conseil peuvent le faire, c'est-à-dire sans aucun apport d'aliment, fut-il certifié bio. Simplement en prélevant ce que le milieu veut bien leur donner pour nourrir les gambas. En l'occurrence de petits crabes qu'il écrase avant de les donner en pitance. Ces gambas seront pêchées aux premières fraîcheurs de l'automne. Et, assurément, ce sera jour de fête dans le marais de la Pointe aux herbes. Philippe Baroux

====================

Les moules, star de la poissonnerie de la coopérative des pêcheurs étaplois

Les moules : la star de l'été dans les assiettes des touristes et des locaux (La Voix du Nord)

Près de 200 kg de moules sont vendues chaque jour à la poissonnerie Aux pêcheurs d'Étaples.

Au menu de tous les restaurants (ou presque !), les moules sont le plat traditionnel sur la côte. À la marinière, au curry, à la provençale, au roquefort... Le mollusque se décline à toutes les sauces, pour le plus grand plaisir des touristes mais aussi des locaux, qui connaissent les meilleurs coins pour la cueillette. Amateurs de grand air et de moules pas chères, suivez le guide.

Dans la poissonnerie Aux pêcheurs d'Étaples, les moules sont, sans conteste, les stars de l'été : « En période estivale, nous en vendons entre 150 et 200 kg par jour, confie le responsable du magasin, les moules-frites, c'est le plat typique que les touristes veulent manger ! » Pour une des vendeuses : « C'est la meilleure période pour en consommer, c'est en ce moment qu'elles sont les meilleures. » De quoi faire mentir l'adage selon lequel les moules se consomment durant les mois en « R ».

=================

Saint-Brieuc : Les mytiliculteurs de la Baie travaillent 7 jours sur 7 (Ouest France)

Camille, saisonnier chez les mytiliculteurs Desbois, coupe les cordes de moules reçues au mois de mai pour les installer sur les bouchots.

La baie de Saint-Brieuc produit 4 500 tonnes de moules chaque année.Rencontre avec ceux qui la bichonnent. Un travail physique.

Reportage

Les moules sont une spécialité méconnue de la baie de Saint-Brieuc, baie davantage réputée pour ses coquilles Saint-Jacques. Et pourtant, il existe entre Hillion et Planguenoual, toute une filière qui s'active 7 jours sur 7, l'été, à fournir les restaurateurs.

Ici, environ 4 500 tonnes de moules sont récoltées chaque année, soit 10 % de la production nationale. Quatre-vingt-treize kilomètres de bouchots sont exploités par les 16 entreprises que compte la Baie. Parmi eux, l'EARL Desbois, mytiliculteurs de père en fils, depuis 20 ans à la pointe de Jospinet.

« Chez nous, la journée commence dès 5 h 30....

Avec une grue, en deux, trois manoeuvres, David récolte une trentaine de kilos de moules par pieu. Passé 16 h 30, c'est la course contre la marée. La mer remonte, il faut se dépêcher. « Ça donne un peu d'adrénaline à la fin, j'aime bien travailler comme ça », témoigne Camille, 22 ans, saisonnier depuis plusieurs années.

On peut apercevoir les mytiliculteurs au travail, chaque jour, du côté de la pointe de Jospinet, à Planguenoual. Ils vendent le kilo de moules à moins de trois euros.

================

Le Vivier-sur-Mer : Les moules de la baie sur les étals avec l'appellation européenne (Ouest France)

Une assemblée générale importante des mytiliculteurs de la baie s'est déroulée à la fin du mois dernier. Stéphane Hesry, président du comité de défense des moules de bouchots AOC, était présent, tout comme Gilles Boyaval, représentant de l'Institut national des appellations d'origine (Inao), que l'on appelle désormais l'Institut national de l'origine et de la qualité.

Lors de cette réunion, les professionnels devaient voter, pour cette saison, la date officielle de la vente de leurs moules sous l'appellation d'origine.

Ils l'ont fait à la majorité des voix, représentées en mytiliculture par le tonnage des ventes déclaré par chacun des producteurs.

Un label européen

Et donc, depuis le 31 juillet et jusqu'à la fin de la saison de leur pêche, les moules de la baie du Mont Saint-Michel peuvent de nouveau être vendues partout sous cette appellation d'origine contrôlée (AOC), décrochée en 2006. Depuis quatre semaines, cette AOC valable pour la France a obtenu l'Appellation d'origine protégée (AOP), label européen qui reconnaît la qualité de ce produit répondant aux critères exigés par l'union européenne.

Désormais sur les étals dans les grandes surfaces et aux restaurants, c'est sous l'appellation AOP (ou encore AOC ou les deux : AOC et AOP) que les moules de bouchots, en provenance de la baie du Mont Saint-Michel, peuvent désormais être proposées en toute légalité aux vendeurs et consommateurs. Le cahier des charges garantissant la qualité exceptionnelle et l'origine du produit reste le même.

Cette année, le mollusque a pris plus de temps que d'habitude pour atteindre la qualité requise en grosseur et couleur de chair en coquilles. Plus de quinze jours de retard par rapport à l'an dernier. Selon les mytiliculteurs, « la méthode d'ensemencement, le climat et le manque de planctons ont fait que cette année ne sera pas du meilleur cru ».

9 000 tonnes prévues

On prévoit ici une production de 9 000 tonnes au lieu des 12 000 les meilleures années. Mais, assure-t-on : « Malgré sa taille plus petite, la chair rose due au carotène contenu dans les planctons de la baie garantit le goût unique de nos moules ». Dans les restaurants de la baie, il s'avère que la moule « plus petite que les autres années » est toujours savoureuse et reste de loin le produit de la mer le plus consommé dans le secteur.

====================

La Plaine-sur-Mer : une affaire de famille (Presse Océan)

Hugo Baudet reçoit régulièrement les bons conseils du père, Patrick.

À l'occasion de la traditionnelle Fête de la moule de St-Michel-Chef-Chef, l'entreprise Baudet s'active pour fournir les 2,3 tonnes du bivalve qui seront dégustées à Tharon ce samedi soir. Créée en 1966, l'affaire familiale de mytiliculture se transmet de génération en génération. Un passage de témoin qui était loin d'être acquis. Plus d'informations ce samedi 13 août dans Presse Océan.

======================

À Tréhiguier, on découvre la moule de bouchot de Pénestin (Ouest France)

Une pièce bleutée, dans l'ancien phare de Tréhiguier. Appuyé sur sa canne, Pascal Metayer explique aux familles présentes ce qu'est la mytiliculture et comment on élève des moules. Les adultes écoutent attentivement, pendant que leurs enfants s'amusent des planctons, accrochés aux murs.

Pascal Metayer, mytiliculteur toute sa vie et aujourd'hui à la retraite, montre des coquillages à la vingtaine de personnes présentes : « Tenez, devinez ce que c'est ! » La moule, facile. L'huître, aussi. Mais personne ne reconnaît la palourde. « Ah, vous, vous n'êtes pas d'ici ! » fait remarquer Pascal Metayer. Tranquillement, on en vient au principal sujet de cette journée de la mytiliculture : la moule de Pénestin.

L'étoile de mer, redoutable prédateur.....

La moule de bouchot, c'est une institution à Pénestin, qui compte près de 30 mytiliculteurs. D'où ces Journées découverte de la mytiliculture, organisées cet été en plus des traditionnelles visites de la Maison de la mytiliculture de Tréhiguier. « En tout, on a presque 1 500 visiteurs à l'année, dans ce lieu », indique Dominique Guihard. La prochaine journée découverte, accompagnée du concours culinaire de moules de bouchot de Pénestin, se déroulera le 19 août.

====================

Symposium sur les proliférations phytoplanctoniques dans les écosystèmes côtiers tempérés

Symposium sur les proliférations phytoplanctoniques dans les écosystèmes côtiers tempérés

19-21 Septembre 2011

Laboratoire d'Océanologie et Géosciences de Wimereux

Wimereux (Boulogne) / Pas-de-Calais

Rôle des blooms de phytoplancton dans le fonctionnement des écosystèmes marins côtiers tempérés: exemple de la Manche et d'autres pays européens de l'Atlantique systèmes côtiers.

Ce colloque sur proliférations phytoplanctoniques aura lieu le 19-21 Septembre, 2011 (commençant le 19 Septembre matin) et vise à rassembler des scientifiques qui travaillent actuellement sur blooms de phytoplancton dans les systèmes côtiers de l'Atlantique en Europe afin de dicuster sur les orientations de recherche actuelles et Prospectives dans ce domaine.

Nous nous concentrerons sur l'influence des blooms de phytoplancton dans la structuration et à influencer le fonctionnement des écosystèmes côtiers ainsi que leur rôle dans la détermination de la qualité des eaux marines. Nous allons évaluer la signification et l'impact de chacune des fleurs différentes considérées en termes de :

  • entrées massives de biomasse et de matière organique dérivée de la chaîne alimentaire marine, l'accumulation de particules potentiellement nocifs et / ou de matière organique dissoute, la prolifération de substances toxiques, potentiellement toxiques et / ou espèces nuisibles et l'impact sur les organismes marins, le développement d'espèces toxiques menant à la contamination des espèces exploitées et sanitaires (santé humaine) des problèmes.

Pour plus d’informations et inscription, cliquer Bloom

====================

Marché d’été : Plus poisson que pêche !

Le marché n'a pas trop la pêche cet été (Ouest France)

Les stands des poissonniers sont plus prisés que les vendeurs de légumes cet été sur le marché à Challans.

À cause du mauvais temps, les clients ne se ruent pas sur les produits de saison comme les tomates ou les courgettes. Ce qui ne fait pas l'affaire des marchands de fruits et légumes.

Reportage

Comme chaque mardi, la circulation est difficile entre les étalages du marché des halles de Challans, place Aristide-Briand. Odeurs estivales de fraises, d'olives ou de melons côtoient les traditionnelles odeurs de poissons, charcuteries et autres pâtisseries.

Les centaines de clients présents dès le début de la matinée se comportent comme dans une foire. Chacun se faufile pour dénicher la bonne affaire du matin, ou essaye de grappiller quelques secondes pour ne pas avoir à poireauter pour acheter ses carottes.

Cependant, les commerçants ne se réjouissent pas tous de la fréquentation. « Il n'y a personne cet été ! », s'exclame un homme depuis son stand de spécialités corses. Les habitants n'auraient-ils pas un radis ? « Les gens se serrent la ceinture. Ils achètent le nécessaire. Les petits « plaisirs » comme on propose ici, ça se vend moins en temps de crise », ajoute le commerçant.

Les poissonniers prennent le melon

Difficile de croire que personne n'achète. Avec le monde présent sous les halles, la fréquentation autorisée du bâtiment ne doit pas être loin de son maximum. De quoi tomber dans les pommes !

En fait, tout le monde semble se diriger vers le même coin, celui du poisson. « Je pense que nous sommes ceux qui nous en tirons le mieux cet été. Nos ventes ne sont quasiment pas en baisse », raconte une employée d'une des poissonneries. Fruits de mer, poissons frais, tout semble partir comme des petits pains. Et pas besoin de chanter comme une patate pour les vendeurs. « On n'a pas besoin d'amadouer les clients, les files d'attentes sont tellement longues que nous n'avons pas besoin d'en faire venir plus », rigole l'employée....

==================

Des oursins d’élevage bientôt dans nos assiettes ? (Maxisciences)

Pour obtenir des oursins pleins et donc comestibles, un partenariat s’est mis en place dans le Var afin de faire grossir ces crustacés en bassin. Un projet inédit qui permettrait notamment de préserver cette espèce très convoitée, en réduisant sa pêche.

Pour la première fois, une ferme aquacole d’affinage d’oursins doit voir le jour. Prévu pour 2013, ce projet dont le comité local des pêches du Var et l'institut océanographique Paul-Ricard sont à l’origine, devrait être implanté sur l’île privée des Embiez, au large des côtes varoises. Le Fonds européen pour la pêche apporte également son soutien financier à cette entreprise....

===================

Cabanes : « Nous, l'État ne nous dérange pas » (Sud ouest)

Alain Argelas, représentant du Syndicat arcachonnais des marins rappelle que de nombreux jeunes professionnels sont sans logement sur la presqu'île.

Le retour de l'État, via la sous-préfecture et les Affaires maritimes dans la gestion des cabanes ostréicoles des villages de Lège-Cap-Ferret a provoqué une prévisible levée de boucliers des plaisanciers (nos éditions des 3 et 8 août). Ces derniers craignent que l'on ne revienne progressivement à la configuration d'avant 2002, date où cette gestion a été déléguée par convention à la commune, validant une mixité entre transmission à des professionnels ou au descendant direct d'un titulaire.

Représentant des marins (pêcheurs et ostréiculteurs à travers la Samap (1) du Bassin et siégeant à la commission d'attribution des cabanes depuis 2002, Alain Argelas défend avec vigueur la priorité sur les cabanes pour ses collègues. « Cela ne me gêne pas du tout que l'État soit présent à la commission », explique-t-il. « Je me demande d'ailleurs pourquoi il n'y est pas depuis 2002. Il s'agit quand même d'un territoire d'État, c'est-à-dire inaliénable. » À bon entendeur plaisancier se qualifiant de « propriétaire », salut…

Où se logent les jeunes ?

Le pêcheur retraité veut avant tout plaider la cause des jeunes générations d'inscrits maritimes, incapables aujourd'hui de résider sur la presqu'île. « Un salaire de marin sur le Bassin aujourd'hui oscille entre 2 000 et 4 000 euros, ce qui n'est pas négligeable », détaille-t-il. « Et même avec ces revenus, les jeunes n'arrivent pas à se loger : les maisons sont hors de prix à l'achat, et la location 10 mois sur 12 n'est pas satisfaisante (2). Des matelots viennent de la Teste chaque matin pour embarquer ici : ce n'est pas normal. »....

=================

Maroc. Oualidia : Un plan d'action pour les huîtres (Les Echos)

Comment organiser des activités conchylicoles respectueuses des milieux et des habitats naturels marins ? C’est dans ce contexte que le département de la Pêche maritime a décidé de réaliser une étude au niveau de la lagune de Oualidia. Réalisée en trois phases par la société «Chanakya Corporation», l’objectif de cette étude est de faire un «diagnostic et un état des lieux des activités» pour sa première partie, pour ensuite passer à la «définition des aspects biologiques et cartographiques» et finir avec «l’étude d'impact sur l'environnement». Selon l’étude, les installations ostréicoles dans l’eau occupent près de 16 ha, sans compter les aménagements des locaux administratifs et techniques sur les berges de la lagune. La production des parcs varie entre 15 et 120 tonnes d’huîtres, dont seulement deux parcs principaux réalisent des productions annuelles comprises entre 80 et 120 tonnes. Le potentiel total de production est estimé à 500 tonnes par an.

Pour l’heure, la production des huîtres est destinée au marché local et national. Globalement, le rapport conclut que les impacts potentiels, liés aux activités d’élevage des huîtres ainsi que des palourdes dans la lagune de Oualidia, sont négligeables. La dégradation du système lagunaire est plutôt reliée aux rejets domestiques dans la zone, qui connaît ces dernières années une augmentation des projets immobiliers et touristiques. Les activités agricoles ont également contribué à fragiliser la lagune.

Intérêt socioéconomique.....

=================

Finistère Sud : Conchyliculture dans le Ster. Le préfet dit non (Le Télégramme)

Le projet conchylicole dans le Ster ne se fera pas. Le préfet a rendu un avis défavorable.

Dans notre édition du 24 juin nous évoquions les remous provoqués dans le Ster à propos d'un projet conchylicole. Un conchyliculteur de la rivière de Pont-l'Abbé souhaitait installer dans le Ster des tables ostréicoles. Un projet qui avait fait réagir l'association pour la défense et la réhabilitation du Ster. Laquelle, par la voix de son président, Denis Boucher, s'en était émue auprès de la municipalité et de la préfecture. Préfecture qui, par courrier en date du 28juillet, vient de donner réponse à l'association lui confirmant le refus d'installation.

Affichage réglementaire effectué.....

======================

Gargantua se promène et se régale sur le Bassin (Sud Ouest)

3 000 livrets sur les péripéties de Gargantua à travers le Bassin ont été distribués gratuitement dans neuf communes. Rencontre avec l'auteur Charles Daney.

Du Cap-Ferret à Audenge et de Biganos à La Teste, 3 000 livrets romanesques ont été distribués gratuitement par l'association L'Académie du Bassin, dans les offices de tourisme et certains lieux touristiques de neuf communes du bassin d'Arcachon (1). Il reste encore 2 000 livrets dans les cartons et, depuis hier, certains ont été déposés dans des hôtels. Cette initiative a été soutenue financièrement par des privés, notamment un ostréiculteur, un ébéniste, un caviste et une société de communication. Les textes sont de Charles Daney et sont accompagnés d'illustrations signées Pascal Nino.

Gargantua en guide du Bassin

Ces petits fascicules racontent les péripéties culinaires et pédestres du géant Gargantua à travers le bassin d'Arcachon en trois histoires courtes. L'auteur a adapté la célèbre œuvre de Rabelais, écrivain français du XVIe siècle. « J'ai écrit trois aventures de Gargantua, il s'agit d'une découverte humoristique et ironique du bassin d'Arcachon. On espère qu'il permettra aux visiteurs de découvrir et d'aimer le pays », confie Charles Daney, secrétaire perpétuel de L'Académie du Bassin…

=====================

Le deuxième cirqu’huitres à Andernos et La Teste avec Pinder (Bordeaux gazette)

Suite à l’association du cirque Pinder Jean Richard et des Ostréiculture du Bassin d’Arcachon et de Lège Cap-Ferret, après la victoire qu’avait obtenu les ostréiculteurs par l’abandon du "test de la souris" et, la façon dont le cirque Pinder Jean Richard avait tourné ce test en dérision, l’idée est venue de pérenniser cette association. Ainsi en août aura lieu le 2ème cirqu’huitre pendant le séjour du cirque Pinder à Andernos et La teste.

Il a été décidé par Olivier Laban Président des Ostréiculteurs, les maires du Bassin et Gilbert Edelstein d’organiser un festival ou le public sera juge et désignera l’artiste méritant le Cirqu’Huitre. Cette sympathique manifestation aura lieu à Andernos les bains et La Teste de Buch, les deux villes étapes du cirque Pinder Jean Richard sur le Bassin, et le public votera pour les 3 numéros du spectacle qu’il préfère.

En effet, le Public pourra voter pour son numéro préféré pendant toutes les séances d’Andernos les Bains (2) et celle du jeudi 25 à La teste de Buch. Des bulletins de vote seront mis à leur disposition. Ensuite, la remise des lots sera faite le vendredi 26 août à la Teste sur la piste à la fin de la séance de 20 Heures.

=================

La profession ostréicole montre sa bonne volonté et nettoie des parcs en déshérence (Sud Ouest)

« L'Estey », le bateau de la profession ostréicole, a nettoyé vendredi deux parcs en déshérence sur la conche nord d'Arguin, juste avant le grand rush du 15 août.

Cet après-midi, les sternes battront des ailes et n'en croiront pas leurs yeux : tant de bateaux sur leur banc d'Arguin, est-ce possible ? Oui, c'est le week-end du 15 août et Arguin accueille (presque) tout ce que le Bassin compte d'embarcations qui flottent. Arguin sera l'un des endroits les plus courus de la côte atlantique. Voilà pourquoi, entre autres raisons, Olivier Laban, le président du Comité régional conchylicole d'Arcachon-Cap-Ferret, voulait que les choses soient vite faites.

Vendredi matin, « L'Estey », le bateau de la profession ostréicole, a été dépêché sur deux parcs à huîtres de la conche nord du Banc d'Arguin pour nettoyer des concessions visiblement laissées à l'abandon. Le sujet est épineux et Olivier Laban « en a marre que les parcs mal entretenus d'Arguin ou du Ferret soient, chaque année, le feuilleton de l'été à cause d'une petite minorité d'ostréiculteurs qui entretiennent mal leur concession ».

Une marée de travail.....

------ 16 août 2011 ------

Ifremer : Observatoire conchylicole

Bulletin n°7 du 8 août 2011

Stabilisation des mortalités sur l'ensemble du littoral à l'exception de la baie de Quiberon... Pour télécharger le bulletin cliquer Ifremer

===================

Ostréiculture : la récolte se présente mal sur le bassin d'Arcachon (Sud Ouest)

Alors que 80 % des collecteurs ont été posés dans les eaux du Bassin, les indicateurs (salinité, température de l'eau, nombre de larves) n'incitent pas à l'optimisme .

Au cours de ce mois d'août où l'insouciance estivale domine, la santé d'une profession se joue. C'est maintenant que les ostréiculteurs plongent dans les eaux du Bassin leurs collecteurs, supports destinés à accueillir les larves d'huîtres qui viennent s'y coller et ensuite y pousser pour donner, finalement, de vraies et belles huîtres que les estivants dégustent.

Le captage de l'année dessine les contours du stock d'huîtres dans trois ans (c'est-à-dire quand les huîtres auront grandi et seront vendues). Or, depuis deux ans, les choses ne se passent vraiment pas bien. Le captage est qualifié de moyen voire de pas terrible et les jeunes huîtres sont décimées (parfois jusqu'à 80 % du cheptel) par un herpès virus dès que la température de l'eau est aux alentours de 16 degrés, une fois au printemps et une seconde fois à l'automne.

Résultat, les huîtres se font rares et la réussite de chaque campagne de captage devient vitale.

80 % des collecteurs posés

Cette année, les choses ne se présentent pas sous les meilleurs auspices. « Non, c'est moyen, soupire Olivier Laban, le président du Comité régional conchylicole d'Arcachon-Cap-Ferret. Il n'y a pas de fraie massive. Les cohortes sont peu nombreuses et petites. »....

====================

Des pêcheurs varois se lancent dans l'aquaculture de repeuplement

Var : A la recherche d'oursins de haute qualité pour régaler le palais des gourmets (AFP)

Las de traquer les oursins dans les fonds marins pendant des heures pour être sûr d'en trouver des pleins, Franck Ravez, pêcheur depuis 20 ans, a eu une idée: pourquoi ne pas les faire grossir en bassin, gage de qualité pour les gourmets ?

Ainsi est né un partenariat entre le comité local des pêches du Var et l'institut océanographique Paul-Ricard, installé sur l'île privée des Embiez, au large des côtes varoises, pour mettre sur pied d'ici 2013 une ferme aquacole d'affinage d'oursins. Un projet inédit en Méditerranée, avec le souci de préserver une ressource très convoitée.

"Au lieu de pêcher des oursins et de les vendre en l'état, l'idée est de parvenir à faire des oursins matures aux gonades parfaites, dans l'intérêt du consommateur" qui se régalera d'autant plus et "du vendeur qui pourra les vendre à un prix supérieur", explique Yvan Martin, directeur de la recherche à l'institut.

Après prélèvement dans le milieu naturel, ces boules de piquants seraient placées pendant deux à trois mois dans des bacs, dans des conditions optimales de développement. Le défi étant de trouver l'algue la plus adaptée à l'oursin pour sa croissance en bassin.

Au-delà de son intérêt commercial, cette initiative, soutenue financièrement par le Fonds européen pour la pêche, vise à protéger une ressource "très fluctuante, qui n'est pas en danger mais est à surveiller", souligne M. Ravez qui, du 1er novembre au 15 avril, plonge de six à huit heures par jour pour dénicher les perles rares au large de La-Seyne-sur-Mer (Var).

La saison de pêche a d'ailleurs été réduite récemment et les "oursinades" bannies des festivités de la région.

"D'un point de vue écologique, comme l'oursin se vendra plus cher, on en pêchera moins pour le même bénéfice", assure le biologiste marin Sylvain Couvray. Autre avantage: bien pleins, ces échinodermes, qui se vendent aujourd'hui à la douzaine au prix de six euros, pourraient être dégustés en moindre quantité.

Christian Decugis, président du comité local des pêches, se veut toutefois très prudent face à un projet qui pourrait paradoxalement signer "la fin de l'oursin" en incitant à les ramasser en grand nombre pour les commercialiser tout au long de l'année, et non seulement pendant la période de pêche comme c'est le cas actuellement.

En parallèle, pêcheurs et scientifiques testent depuis plusieurs années une autre technique pour parvenir à une "activité durable": les lâchers en mer de jeunes oursins d'à peine 1 mm, nés dans l'écloserie polyvalente de l'institut océanographique.

Inaugurée en 2009, c'est la première du genre, assure son responsable Philippe Aublanc qui veille jalousement sur ses larves d'oursins nées par fécondation in vitro, ses cultures d'algues destinées à les nourrir et ses minuscules hippocampes étudiées dans le cadre de recherches sur cette espèce menacée.....

=================

Manche : La baie de Morsalines touchée par une pollution (Ouest France)

Les ostréiculteurs de la baie de Morsalines vont suivre de près les prochaines analyses effectuées par Ifremer. Les bivalves de la baie ne peuvent être mis sur le marché de la consommation qu'après purification de 48 heures minimum en centre agrée.

Suite à une analyse de l'eau de mer et des bivalves non fouisseurs, effectuée par le laboratoire Ifremer de Port-en-Bessin jeudi 11 août, le préfet de la Manche a décidé vendredi de déclasser provisoirement la baie de Morsalines, dans le Val-de-Saire, en catégorie B pour les coquillages bivalves non fouisseurs. Une déclassification qui a des impacts.

« Cela nous inquiète... »

« Les coquillages issus de cette zone ne peuvent être mis sur le marché de la consommation humaine qu'après purification de 48 heures minimum en centre agrée », stipule l'arrêté préfectoral qui poursuit. « Ce classement provisoire en catégorie B doit être mentionné sur les bons de transports des coquillages. » Une décision qui n'est pas faite pour arranger les nombreux ostréiculteurs de cette zone.....

La baie de Morsalines reste un site où sont concentrés plusieurs hectares de parcs à huîtres et plusieurs tonnes de mollusques. « Cela nous inquiète car il y a eu une pollution temporaire due à un dysfonctionnement de l'assainissement. Le problème peu également être dû à une vidange effectuée par un camping-car ou à une habitation dont les évacuations seraient défaillantes. Il va falloir étudier le problème », explique Joseph Costard, président de la section régionale de conchyliculture Manche Mer du Nord.....

===================

Pollution à Camaret : baignade, collecte d’eau et pêche à pied interdites jusqu’à nouvel ordre (Ouest-France)

En raison d’une fuite dans un réservoir de la station d’épuration, lundi après-midi, ayant entraîné une pollution de matière organique constatée au port et sur les plages, un arrêté municipal vient d’être rédigé ce mardi matin par le maire Nadine Servant afin d’interdire la baignade et les prélèvements d’eau de mer sur la commune de Camaret. Une mesure prise par précaution dans l’attention des résultats d’analyses effectuées par Ifremer. Résultats qui devraient être connus ce soir ou demain mercredi.

Dans l’attente, la baignade est interdite sur les plages du Correjou, Lotinau et Trez-Rouz. Pour cette dernière, en grande partie sur la commune de Crozon, le maire Daniel Moysan a également rédigé un arrêté municipal. Les prélèvements d’eau de mer et la pêche à pied sont également interdits jusqu’à nouvel ordre....

===================

Ariège : La truite bio, un goût naturel (La Dépêche)

A la pisciculture de Montferrier, Emilie et Sébastien Eychenne ont créé un parc de loisir pêche. La truite est «bio» et peut se déguster à peine sortie de l'eau.

Juste à l'entrée de Montferrier il existe un lieu de tranquillité pour grands et petits. C'est le parc de pêche loisir qu'ont ouvert récemment Emilie et Sébastien Eychenne. Ils ont ajouté cette activité à celle de leur pisciculture, ouverte il y a plus d'un an. Une idée suggérée par des amis pisciculteurs qui satisfait particulièrement Emilie : « J'ai toujours voulu travailler dans le tourisme ». Effectivement, comme le souligne Sébastien, cette activité permet à des gens qui ne peuvent pas faire de grosses excursions de venir se détendre une heure ou deux. Ils peuvent même pique niquer et faire cuire sur place, à la plancha, les truites qu'ils auront attrapées eux-mêmes dans les bassins du parcours de pêche. Les enfants ne sont pas les derniers à jeter une ligne à l'eau sous la houlette d'un papy, ravi d'initier ses petits enfants aux plaisirs de la pêche. Le parcours est en fait une dérivation du Touyre qui coule à quelques mètres de là, et les truites sont des poissons « bio ». Une appellation que Sébastien détaille ainsi : « C'est fini le temps des farines animales et les poissons évoluent en concentrations réduites, dans des bassins naturels. L'eau du Touyre, exempte de pesticides, renouvelle l'eau en permanence. Nous avons accepté aussi le cycle de reproduction des poissons et nous les laissons grossir naturellement. » C'est dans ce milieu qu'évoluent truites arcs-en-ciel ou farios ainsi que des ombles. Une partie est réservée aux restaurateurs du coin ou de plus loin, comme le Carré de l'Ange à Saint-Lizier. Une autre sera vendue sur les marchés ariégeois par Sébastien et une autre encore sera prise à la ligne par les touristes ou les gens du coin qui viennent faire leur marché directement à la pisciculture. Sébastien insiste sur le côté convivial : «Je veux que les gens s'amusent, que ça reste populaire. On fait des petits prix. Ce n'est pas parce qu'on est « bio » qu'on ne peut pas être abordable. »....

------ 12 août 2011 ------

Découvrir les petits métiers de la pêche (1) et la conchyliculture (2) de l’Etang de Thau

Gens de Thau, notre étang (Dailymotion)

Laurence Kirsch est une réalisatrice mézoise. En 1996, elle a réalisé un documentaire en 2 parties, intitulé "Gens de Thau". Aujourd'hui, elle autorise Thau Tv à le diffuser sur son site. Une occasion offerte à tous ceux qui désirent découvrir ou redécouvrir ce film.


Gens de Thau, notre étang par Thautv

Gens de Thau, quand l'étang se partage

2 eme volet du documentaire de Laurence Kirsch : Conchyliculture


Gens de Thau, quand l'étang se partage par Thautv

=============

Pérou, la face cachée du saumon d'élevage

Andrew Wasley et Jim Wickens in L’écologiste (juillet-septembre 2009)

Extrait

Les communautés humaines et animales sont menacées par l'industrie de fabrication de farine de poisson. La farine de poisson est fabriquée dans des usines où les conditions de travail sont laborieuses. Les familles qui y travaillent (vivent dans les villes minotières ndlr) accusent ces usines d'être à l'origine de l'asthme et de problèmes respiratoires et dermathologiques de leurs enfants. Ces usines ne respectent pas les zones tampons pour les séparer des habitations. En outre, les effluents non traités des usines contaminent certaines baies avec des impacts graves sur la biodiversité. Ces rejets forment des couches de matière organique dans la mer jusqu'à 1m d'épaisseur créant des "zones mortes". La pêche excessive d'anchois (permettant la production de farine), a un impact fort sur certaines populations d'oiseaux comme Le Cormoran de Bougainville, le Pélican Péruvien et le Fou Varié. Le Guano pourrait disparitre d'ici 20 ans si la surpêche se produit. La pèche étant la nourriture de base des péruvien, la diminution des bancs de poissons a un impact sur les populations locales.

Mais alors pourquoi produire de la farine de poisson ???

La farine de poisson produite mondialement va à 46% à l'aquaculture, 24% à l'alimentation des porcs, 22% aux ruminants, animaux domestiques et produits pharmaceutiques.


Source : L'âge de faire n°45 Septembre 2010, cliquer Ici

Remarque : Remettons le saumon à sa juste place !

Si le saumon atlantique d'élevage est bien l'espèce de poisson la plus consommée en France, il n'est pas le deuxième produit aquacole dans le monde après la crevette d'aquaculture.... Au niveau international, les carpes, les tilapias, les algues et les huîtres devancent largement les saumons et les crevettes dans le classement mondial des productions aquacoles....


------ 11 août 2011 ------

Le délicat partage (Sud Ouest)

Le projet de culture d'huîtres et de moules en eau profonde dans l'anse de la Maleconche nourrit les tensions avec les plaisanciers.

Entre fort Boyard et les bouchots des Saumonards, l'anse de la Maleconche, où la conchyliculture rêve d'un champ de production d'huîtres sur filières immergées de 426 hectares.

On tousse au port du Douhet, on s'irrite au bassin de Saint-Denis-d'Oléron. Pendant ce temps-là, Boyardville gronde, le Comité régional des pêches maritimes est contre, et la commune de Saint-Georges-d'Oléron a, elle aussi, voté son opposition. Cela n'a pas suffi !

À l'issue de l'enquête publique, le commissaire a rendu un avis favorable au projet de champs de filières pour l'élevage d'huîtres et de moules dans l'anse de Maleconche. Avis certes assorti de quelques réserves, mais avis favorable quand même. C'est désormais à Madame le préfet de trancher dans ce dossier qui adopte les contours d'un énième conflit d'usage dans les pertuis.

La Maleconche, c'est un berceau du littoral oléronnais. Calé entre la pointe des Saumonards, sentinelle du chenal de Boyardville, et la pointe des Normands, gardienne du port du Douhet. Bordée en mer, par la monumentale carte postale du fort Boyard. Et à terre, par la dune, avec au-delà, la grande pinède des Saumonards. Le vacancier chérit ce vaste lit de sable blond. Le plaisancier aime ces eaux. Et les conchyliculteurs, aussi.

Il y a des lustres que ces derniers ont aligné leurs pieux de bouchots en bord de plage pour élever les moules. Un peu plus au large, ils cultivent aussi depuis une décennie un champ de soixante filières. C'est le projet d'étendre le secteur réservé à cette technique consistant en un maillage d'installations immergées reliées au fond, et maintenues en suspension par des bouées, qui attise les tensions.

Les ostréiculteurs attendent de cet élevage sur filières des vitesses de croissance supérieures aux techniques traditionnelles de production sur l'estran.

« Trois fois l'île d'Aix »

Impressionnante poussée de croissance en vérité, puisque ce champ étendrait ses limites sur 426 hectares. La zone proposée à la délimitation préfectorale forme ainsi un triangle imparfait dont l'un des segments, relativement parallèle au littoral, s'étire sur 3,9 km dans sa plus grande longueur, puis se brise en direction de la côte sur une distance de 1,8 km. « C'est plus de trois fois la surface de l'île d'Aix ! », peste le président de l'Unan, la Fédération départementale des associations de plaisanciers. Philippe Grand n'est donc pas près de céder un pouce de terrain. Il l'a fait savoir au commissaire enquêteur en noircissant d'observations deux feuillets et demi....

=====================


Face à la pénurie des naissains, l’ostréiculture s’accroche. À quel prix?

Les temps sont durs pour la quinzaine d'ostréiculteurs installés au bord du littoral d'Asnelles-Meuvaines, sur la côte de Nacre. Chaque été depuis plus de trois ans, une hécatombe touche les parcs de jeunes huîtres. Tout a commencé en 2008. Un mal alors mystérieux a emporté la quasi-totalité des naissains, frappant de stupeur "les paysans de la mer". Marc Vivier, propriétaire de l'un des plus importants parcs ostréicoles d'Asnelles, se rappelle cette "sinistre année": "J'ai perdu près de 80 % de mes naissains en quelques mois"”. L'ensemble des producteurs français, et d'une grande partie de la planète, avait alors été touché simultanément. Partout, les parcs de naissains étaient décimés. Aujourd'hui encore, le problème persiste. "Depuis le mois de mars, mes pertes vont de 50 à 90 % selon les lots", indique Marc Vivier. Mais les causes de l'hécatombe sont désormais connues. "La pénurie de 2008 va se ressentir cette année." Un virus, nommé OsHV1 par les scientifiques, a été identifié (...)

Mais c'est au prix de lourds sacrifices. "On achète deux fois plus de petites huîtres pour compenser", explique Marc Vivier. Cette solution a un coût. D'autant que le prix des naissains a augmenté: "Pour mille jeunes huîtres, il faut actuellement compter près de 14 euros, contre 5 ou 6 euros il y a trois ans". Une hausse que le consommateur retrouve sur les étales: le kilo d'huîtres a augmenté de 40 % en deux ans. Une surmortalité précoce Mais l'augmentation des prix à la vente ne suffit pas. Les ostréiculteurs compensent leurs pertes en réduisant les investissements et en restreignant la main d'oeuvre. Sur les dix employés que comptait l'entreprise de Marc Vivier en 2010, deux sont partis, et les postes libérés n'ont pas été renouvelés. Une étude de l'Espace régional de ressources sur l'emploi, la formation et les métiers (Errefom) estime que 85 emplois sont actuellement menacés en Basse-Normandie. La situation est d'autant plus alarmante que les huîtres mettent 3 à 4 ans pour arriver à maturité: "C'est donc cette année que la pénurie de 2008 va se ressentir", s'inquiète Marc Vivier.

Un centre de référence sur l’huître

Pour répondre à la détresse des ostréiculteurs, l’État, la région et le département ont créé un Centre de référence sur l’huître, en partenariat avec l’Université de Caen, l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer) et le Comité régional de la conchylicutlure Normandie-Mer du Nord. Ce centre a pour vocation de chercher des solutions face à la surmortalité des naissains, qui met en péril la profession ostréicole. Ce projet devrait aboutir à court terme à la construction à Blanvillesur- Mer d’une micro écloserie nurserie, où de nombreuses expérimentations seront effectuées. Pour Marc Vivier, “le centre est une grande chance. Bien-sûr, on ne s’attend pas à un miracle du jour au lendemain. Mais, au moins, des recherches sont faites pour trouver des solutions”. L’enjeu du centre de référence sur l’huître est de maintenir la capacité de production ostréicole de la région.

=================

Plan national d’adaptation de la France aux effets du changement climatique 2011 - 2015

La lutte contre le changement climatique est une priorité nationale et les mesures nécessaires pour limiter son ampleur, par la baisse de nos émissions de gaz à effet de serre (i.e. l’atténuation du changement climatique), font l’objet du Plan climat de la France, adopté en 2004 et actualisé régulièrement.

L’adaptation de notre territoire au changement climatique est devenue également un enjeu majeur qui appelle une mobilisation nationale. Cette adaptation doit être envisagée comme un complément désormais indispensable aux actions d’atténuation déjà engagées.

La loi 2009-967 du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle

Environnement, prévoit, dans son article 42, qu’un « Plan national d’adaptation pour les différents secteurs d'activité devra être préparé pour 2011 ».

Le Plan couvrira une période de 5 années. Une revue à mi-parcours sera effectuée en 2013, ce qui permettra de vérifier l’articulation entre le Plan national et les orientations et actions territoriales définies dans les Schémas régionaux du climat, de l’air et de l’énergie et les Plans climat-énergie territoriaux prévus par la loi 2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l'environnement.

La France sera l’un des premiers pays parmi les Etats membres de l’UE à se doter d’un plan d’adaptation au changement climatique. L’Allemagne devrait publier son plan à l’été 2011 et le Royaume-Uni produira son premier plan d’action quinquennal en 2012. L’Union Européenne a publié un Livre blanc sur l’adaptation en 2009 et devrait élaborer une stratégie européenne à partir de 2013.

Source et plus de renseignements : Ministère du Développement Durable

Pour télécharger le Plan national d’adaptation au changement climatique, cliquer Développement durable

Un train de 230 mesures pour s'adapter aux changements climatiques

La ministre de l'écologie, Nathalie Kosciusko-Morizet a présenté mercredi 20 juillet 2011 un plan national d'adaptation au changement climatique. Ce projet, décliné en plus de deux cent trente mesures, concerne une vingtaine de secteurs. Révisé tous les cinq ans, il doit permettre à la France d'anticiper les effets inéluctables de la modification du climat. "Le changement climatique ne faisant aucun doute, l'incertitude qui plane encore sur son ampleur ne doit pas empêcher l'action", souligne-t-on au ministère. Source : Le Monde

Une mesure concerne la conchyliculture

Adapter la filière conchylicole française à la problématique du changement climatique

Fiche Pêche et Aquaculture

(extrait du Plan national d’adaptation au changement climatique)

Présentation générale du contexte :

Le changement climatique impacte les pêches et l’aquaculture par l’accroissement des températures de l’eau et du niveau des mers, la fonte des glaciers, les modifications de la salinité et de l’acidité des océans, la recrudescence de cyclones dans certaines régions, la diminution des pluies dans d’autres et les changements de répartition et d’abondance des stocks ichtyologiques. Le changement climatique met en danger la durabilité et la productivité d’une ressource économique et environnementale fondamentale, mais il peut offrir aussi des opportunités, en particulier dans l’aquaculture.

La réponse au changement climatique du secteur des pêches maritimes et de l’aquaculture marine ou d’eau douce est largement dépendante des stratégies d’adaptation qui seront mises en place. Les politiques des pêches sont fondées sur une approche éco-systémique, en tenant compte de tous les changements écologiques, en évaluant toute la gamme des conséquences et en élaborant des réponses de gestion appropriées. A l’appui de cette approche, l’étude des phénomènes du changement climatique et de leur impact sur l’écosystème des pêches sera cruciale et contribuera à la renforcer.

Les ressources utilisées par la pêche seront affectées par les conséquences du changement climatique sur les océans. Toutefois, cet impact sur les océans et leur biodiversité reste à préciser. En premier lieu, il convient de travailler à mieux définir les conséquences possibles notamment pour les espèces commercialisées.

En fonction des résultats de ces travaux, la question des conséquences à prendre en compte par les outils de gestion des pêches devra être analysée (modifications possibles des zones de pêche, accroissement de la dangerosité du métier par suite d’événements extrêmes, modification envisageable des disponibilités relatives des stocks, etc.).

Action n°1 : Adapter la filière conchylicole française à la problématique du changement climatique

Contexte :

Le changement climatique est susceptible d’impacter le secteur conchylicole par une évolution des techniques ou modalités d’élevage. D’ores et déjà apparaissent de nouvelles zones de captage de naissains d’huîtres initialement concentrées sur les bassins d’Arcachon et dans une moindre part de Marennes-Oléron. La mise en œuvre de travaux sur les capacités d’adaptation des huîtres et moules (principales productions conchylicoles françaises) à une élévation des températures et une vigilance renforcée quant à des maladies émergentes sont les premiers enjeux auxquels doit répondre le secteur en vue de s’adapter aux effets du changement climatique.

Objectifs :

  • Veille sanitaire sur l’émergence de maladies affectant les différentes filières du secteur conchylicole ;
  • Evaluation du potentiel génétique des huîtres et des moules à s’adapter à une élévation de température.

Descriptif de l’action :

a) Veille sanitaire :

- évaluer les moyens à mettre en œuvre pour assurer une veille sanitaire visant à détecter l’émergence de nouvelles pathologies affectant les coquillages ;

- définir un réseau de surveillance (acteurs, protocoles de suivi, etc.).

b) Mise en place du suivi sanitaire :

- optimiser le système de collecte des données (grilles de mesures, périodicité, coûts)

c) Bilan de la veille sanitaire :

- synthèse de l’évolution des données de suivi sur le littoral français ;

- mise en regard des résultats avec les évolutions des écosystèmes durant le même temps, éléments d’évolution à mettre en relation avec le changement climatique (indicateurs régionaux ou mondiaux) ;

- proposition d’un schéma de suivi intégré.

d) Potentiel génétique d’adaptation à une élévation de température :

- mise en œuvre d’expérimentations en laboratoire visant à déterminer le potentiel génétique des huîtres et des moules à s’adapter à une élévation de température ;

- rédaction d’une publication pour diffusion des résultats.

Pilote pour cette action : DPMA/SDAEP/BCEL - DGAL

Partenaires : DGAL, Ifremer, SYSAAF, autres instituts publics et privés, collaborations avec des instituts étrangers

Outils : modèles développés cartographie 2D et 3D relevé des moyens réguliers d’observationdes pathologies affectant les coquillages et synthèse indicateurs permettant de suivre l’état et la dynamique du système sous différents angles (environnement physico-chimique, productivité biologique, état sanitaire, etc.) indicateurs de suivi : mise en place de séries historiques de données mise à disposition du public rapport de veille sanitaire et publication scientifique

Calendrier de mise en œuvre :

2012-2013 : état des lieux

2013-2014 : dégager des éléments pour permettre un suivi et une mise en place du suivi

2014-2015 : bilan des observations et diffusion de la publication

=================

La flotte-en-Ré : Les huîtres livrent leurs secrets le vendredi (Sud-Ouest)

Chaque semaine, l'établissement flottais organise des visites ostréicoles.

« Depuis quand les hommes consomment-ils des huîtres ? » Après un silence perplexe, la guide donne la réponse. « Si les archéologues ont trouvé des coquilles ouvertes datant de la préhistoire, la consommation d'huître telle qu'on la connaît aujourd'hui a commencé à l'Antiquité. »

Face à une quinzaine de vacanciers, Claire Bernard raconte comment ces coquillages ont d'abord disparu des côtes françaises du fait de la surconsommation, pour être ensuite importés du Portugal. « Aujourd'hui, les huîtres que nous mangeons proviennent d'une race japonaise réintroduite sur nos côtes », détaille la guide. (…)

Des vacanciers ravis

Devant le bassin artificiel où dégorgent les huîtres, la guide propose aux volontaires de goûter. Julie, 7 ans, teste pour la première fois mais n'apprécie pas tellement. Pendant la dégustation, Claire Bernard évoque ce virus qui contamine les huîtres depuis trois ans entraînant une forte mortalité. Cette année, Eric Le Corre a produit entre 60 et 70 tonnes, contre 90 avant l'apparition de cette maladie. Si la profession est pessimiste, les vacanciers repartent ravis de leur visite. « C'était vraiment complet, nous avons appris l'essentiel en peu de temps », sourit Barbara.

Visite ostréicole tous les vendredis à 11 heures. 5 € pour les adultes, 3 € pour les 6-14 ans, gratuit pour les moins de 6 ans. Renseignements et réservations, auprès du Musée du Platin, au 05 46 09 61 39.

================

Vendée. Bouin fête ses huîtres et ses gobeurs (Ouest France)

Bouin est le fief régional de l'ostréiculture. La fête des gobeurs n'est pas qu'un concours de plus gros mangeurs, c'est aussi une vraie animation autour de ce beau métier de « jardinier de l'estran ».

Depuis plusieurs décennies, l'événement marquant de la commune est la fête des gobeurs d'huîtres et son concours de gobage d'huîtres qui se déroule au complexe sportif. Entre animations et dégustations, la fête attire plusieurs milliers de personnes amusées de voir disparaître les mollusques aussi rapidement dans le gosier des candidats.

« Au signal, il faut vite enfiler les cuissardes, cirés et gants, puis courir chercher une huître. L'ouvrir, la gober et ainsi de suite, devant un jury qui vérifie que les prétendants au titre de meilleur gobeur décollent bien toute la chair et avalent le mollusque, souligne Tristan Mares, président, et puis on descend un escalier et on pioche des huîtres dans une manne puis il faut revenir jusqu'à la table pour avaler le mollusque. À ce petit jeu, Luc Clavier, de Loire-Atlantique, a remporté la finale l'an dernier. » Voici le décor planté et les règles du concours des gobeurs d'huîtres, célèbre attraction de la fête du même nom, qui affiche sereinement cette année ses 48 printemps.

Pas le temps d'apprécier le mollusque...

------ 10 août 2011 ------

Oléron : Dimanche, le chenal d'Ors sera en fête (Sud-Ouest)

Dimanche 14 août, à partir de 13 heures, la centaine de bénévoles de l'association du chenal d'Ors sera prête à accueillir les milliers de visiteurs qui viennent traditionnellement se plonger dans l'authentique.

Dès 15 heures, ils pourront embarquer sur la quinzaine de pontons ostréicoles pour une balade commentée le long du plus long chenal ostréicole d'Oléron qui serpente entre les cabanes multicolores dont une vingtaine sera, pour l'occasion, transformée en salle d'exposition (SNSM, photos, maquettes, matelotage, ostréiculture, peintures…).

Depuis le pied du viaduc jusqu'au pont d'Ors, sur plus d'1,5 km, les visiteurs découvriront l'une des facettes de l'outil de travail du monde de l'ostréiculture. Vers 17 heures, les vieux gréements s'associeront à la fête dans un défilé de voiles majestueux.

Ostréiculture et gastronomie

Moules façon chenal d'Ors, éclade, mouclade et huîtres seront aussi au menu de la soirée qui se terminera, comme à l'accoutumée par un feu d'artifice, les plus courageux pouvant entraîner leurs partenaires dans des pasos et tangos lors du bal sur l'esplanade.

=================

Arès : La perle du Bassin se fête samedi (Sud Ouest)

La 40e Fête de l'huître d'Arès aura lieu du 13 au 15 août inclus dans un cadre exceptionnel, en bordure du Bassin. C'est la plus traditionnelle du bassin d'Arcachon, elle est parmi l'une des plus appréciées des alentours pour son ambiance familiale et conviviale.

Le programme

Dès l'inauguration, le samedi 13 à 11 h 30, lâcher de parachutistes en partenariat avec Wafou. Les animations s'enchaîneront ensuite, avec notamment, à 21 heures, la traditionnelle élection de Miss Vacances. Puis à partir de 23 heures, place au DJ Ellipse, qui assurera l'animation musicale de fin de soirée.

Le dimanche 14 dès 21 h 30, ce sera au tour du sosie de Johnny Hallyday de faire danser et chanter la foule sur des répertoires connus de tous, avant de laisser la place au DJ de Melody music qui se produira à partir de 23 heures......

================

Royaume-Uni : Des ventes record d'huîtres à Waitrose

Le distributeur Waitrose a annoncé des ventes record d'huîtres le mois dernier.

Les ventes d'huîtres ont progressé de 87% la semaine dernière (+42% au cours des 4 dernières semaines en comparaison avec 2010).

Jeremy Langley, responsable des achats en poissonnerie, a expliqué : "Les ventes huîtres à Waitrose sont à des niveaux record. La popularité actuelle de nos huîtres écossaises est liée au fait que les consommateurs veulent retrouver à la maison le romantisme d'un dîner au restaurant."

"Il n'y a pas de meilleur choix que les huîtres pour créer le romantisme chez eux.... De plus, les huîtres sont considérées comme un aliment aphrodisiaque. " 



Autres fruits de mer qui évoquent des souvenirs romantiques de repas au restaurant : coquilles Saint-Jacques qui ont augmenté de 32% la semaine dernière et 36% au cours des 4 dernières semaines. Queues de homard et de crevettes tigrées malgaches.... Fishnewseu : Record breaking oyster sales at Waitrose

=================

Basse Normandie : La Région finance 65 % du Centre de l'huître (Ouest France)

Stéphane Travert, conseiller régional en charge de la pêche, de l'aquaculture et des ressources marines, apporte des précisions sur le Centre de référence de l'huître (CRH). « La Région Basse-Normandie se félicite de la délibération du conseil général du Calvados tendant à approuver la création du Centre de référence de l'huître. Elle tient cependant à préciser que la recherche est de compétence régionale et qu'à ce titre la Région finance 65 % de ce programme. »

Le conseil régional rappelle son « soutien aux ostréiculteurs qui traversent une crise sans précédent liée à la mortalité des huîtres juvéniles. Ce dispositif ambitieux qu'est le CRH est une porte ouverte pour la recherche, afin de permettre d'endiguer ce fléau qui accroît les difficultés des entreprises ostréicoles. »

Et l'élu régional d'insister : « Ce centre n'a pu voir le jour que grâce au travail partenarial de la Région et de l'université de Caen. »

==================

Le 11 août 2011

Japon. Stocks d'ormeaux balayés par le tsunami

Des chercheurs ont constaté que le nombre de jeunes ormeaux sauvages au large des côtes de la préfecture de Miyagi a diminué de plus de 90% à la suite de l'énorme tsunami déclenché par le tremblement de terre du 11 Mars dans le Grand Est du Japon.

Les scientifiques soupçonnent que la plupart des ormeaux ont été balayés de leurs aires d'alimentation par le tsunami.

"Nous craignons que le niveau de capture ne se rétablira pas aux niveaux d'avant la catastrophe avant trois à cinq ans à partir de maintenant", explique Hideki Takami, chercheur principal à l'Institut de recherche de la pêche du Tohoku et de l'Agence gouvernementale de recherche des pêches (FRA) .

En juin, les chercheurs ont plongé sur des fonds de 2 à 7 mètres, entre 10 et 50 mètres au large du district de Tomarihama à Ishinomaki et du district d'Iwaisaki à Kesennuma pour vérifier le nombre de jeunes ormeaux sauvages. Chaque plongeur a comptabilisé une moyenne de 2,8 spécimens en 1 heure à Tomarihama, alors qu'en février (juste avant le tsunami), une moyenne de 28,6 avait été constatée. A Iwaisaki, pas un ormeau en juin, contre 10,3 en moyenne par plongeur en février.

Les chercheurs ont également confirmé que le nombre d'oursin (Strongylocentrotus nudus) a fortement diminué (+ 90%) au large de Tomarihama depuis la catastrophe, passant de 3,2/m2 en novembre 2010 à 0,2/m2 en juin 2011. Toutefois, le nombre d'oursin n'a pas diminué au large d'Iwaisaki.

Selon les statistiques du Ministère de l'agriculture, des forêts et de la pêche, la Préfecture de Miyagi se classe au deuxième rang national pour la production d'ormeaux et à la quatrième place pour la production d'oursins en 2008.

L'Agence des pêches prévoit de mener une enquête similaire au large de la préfecture d'Iwate.

(NDT : L'ormeau (ou abalone) fait partie de la cuisine japonaise ; cet excellent coquillage est recherché à la fois pour ses qualités gustatives et sa nacre. Photo wikipedia : Sashimi d'ormeaux

Source : The Mainichi Daily News (via Scoop.it) : Le nombre de jeunes ormeaux s'effrondre dans la préfecture de Miyagi après le tsunami | The Mainichi Daily News

=================

Paris : Les huîtres s'emparent de Bercy Village cet automne

Deux mois et demi avant les fêtes de fin d'année, les huîtres françaises débarqueront à Paris. Les ostréiculteurs normands, marennais et bretons investiront le quartier de Bercy Village, dans le douzième arrondissement de la capitale, pour apprendre aux Franciliens les vertus gustatives de ce mollusque très prisé. Le rendez-vous est programmé le vendredi 7 octobre.

Vendredi 7 octobre, l'air marin soufflera sur le quartier de Bercy Village, à Paris, avec l'arrivée des huîtres bretonnes, normandes et marennaises.

Les ostréiculteurs apprendront aux Franciliens à ouvrir les mollusques correctement, sans déchirer la chair.

Au programme de cette journée gourmande : conseils et astuces pour choisir les huîtres. Animations et dégustations rythmeront la journée, de 10h à 21h.

==================

Comment se faire la main pour ouvrir les huîtres sans y laisser la sienne?

Sur les rives du bassin d'Arcachon (Gironde), Sylvie Latrille, ostréicultrice depuis une dizaine d'années, invite les estivants à apprendre à ouvrir les huîtres, pour que la dégustation de ce mets prisé reste un plaisir jusqu'au bout.

Dans son cabanon de bois, sur le port de Piraillan, à quelques encablures de la pointe du Cap-Ferret, l'ostréicultrice accueille une demi-douzaine de vacanciers venus écouter ses conseils à l'occasion des ateliers d'apprentissage qu'elle organise deux fois par semaine pendant l'été.

"Tenter d'ouvrir une huître c'est comme tenter d'ouvrir un coffre avec un trésor à l'intérieur: soit vous trouvez la clé et vous préservez le trésor, soit vous y allez au pied de biche au risque de le détruire", glisse avec malice l'ostréicultrice pour ouvrir la séance et détendre l'atmosphère un brin studieuse.

Après quelques rudiments théoriques, pour expliquer notamment comment l'animal est traversé par un muscle qui le rattache dans le tiers haut à la coquille, viennent les conseils pratiques. Car il faut non seulement "éviter de se blesser", mais aussi "éviter de réduire l'huître en charpie ou d'y laisser des morceaux de coquille" pour qu'elle puisse être joliment présentée à table.

"Beaucoup de gens aiment manger des huîtres, mais ne savent pas les ouvrir. Ou sinon, ils les massacrent, enlevant le bénéfice de notre travail", raconte l'ostréicultrice, qui a choisi ce métier par passion après avoir travaillé dans la biotechnologie pharmaceutique à Bordeaux.

Même à l'ouverture, "on essaie de respecter l'huître" qui nécessite deux à trois ans de travail, explique l'éleveuse, dont les parcs à huîtres creuses sont situés à l'entrée du bassin d'Arcachon.

Comme un vigneron qui parle de son raisin… Source : NouvelObs

================

Bénitier : Le pahua, du pain bénit (La Dépêche de Tahiti)

À l’occasion du Congrès des communes, le président du Pays et le ministre des Ressources marines ont accompagné les maires, lundi, lors de la visite de Tahiti Marine Aquaculture, à Papara.

Il est l’une des stars du petit déjeuner dominical. Cuisiné au curry ou au taioro et même cru avec du citron, le bénitier est avant tout synonyme de ma’a tahiti. La demande locale serait équivalente à 70 tonnes par an. Le crustacé s’étant fait rare sur le littoral tahitien, ce sont les îles qui fournissent les étals des marchés. Raivavae, Tubuai et Tatakoto sont les premières d’entre elles. Les ressources peuvent sembler inépuisables, particulièrement sur l’atoll Paumotu, où des montagnes de coquilles jalonnent le lagon et où il suffit de se baisser et d’ouvrir les mains pour s’assurer une récolte miraculeuse.

Le Ministère souhaite tout de même aider la nature en favorisant le collectage. Une technique similaire à celle connue pour les nacres perlières qui permet d’augmenter les chances de survie des naissains. Pour le ministre des Ressources marines, Temauri Foster : “l’exploitation de nos ressources marines passe obligatoirement par la maîtrise des stocks. C’est à travers les études et les actions menées par le service de la pêche, et notamment, le collectage, que nous pourrons affirmer notre intérêt à développer des méthodes de gestion durable. Si le Pays doit intervenir par le biais de la réglementation, tant au niveau de la préservation de nos ressources, qu’au niveau de l’exploitation de ces dernières, nous nous y attellerons”. Des règles existent déjà. Localement, la taille minimale d’exploitation est fixée à 12 cm et les activités de collectage, d’élevage et de repeuplement des bénitiers sont bien encadrées. Comme pour les perliculteurs, les personnes souhaitant collecter puis élever des bénitiers doivent obtenir une concession à cet effet. Par ailleurs, la mise en place de zones de pêche réglementées ont été initiées à Tubuai et Tatakoto.

===============

Avec les moules, faites le plein de vitamines ! (Le Télégramme)

Vous êtes au bord de la mer pour les vacances ? Pourquoi ne pas en profiter pour cuisiner les produits de l'océan. Et parmi eux, les moules constituent un aliment santé et diététique à la fois délicieux? et très économique. Extrêmement riches en éléments essentiels sans être grasses pour autant, les moules se cuisinent facilement sous diverses formes. Jetez-vous à l'eau !

« Les moules est des aliments diététiques car peu caloriques. Pauvres en glucides et en lipides, elles sont en revanche riches en protéines, en fer, en calcium, en iode et en phosphore, ainsi qu'en vitamine B12 », souligne le Dr Laurence Benedetti, médecin nutritionniste et expert auprès de la Fondation d'entreprise PiLeJe. Cette forte teneur en fer contribue à lutter contre la fatigue et l'anémie si vous êtes sportif. Surtout si vous poursuivez votre footing quotidien sur la plage. Même chose si vous profitez de vos congés pour faire un petit tennis ou une balade à vélo.

Les moules constituent en outre, une excellente source de protéines animales maigres. Elles apportent beaucoup d'acides aminés essentiels, avec l'atout d'être particulièrement riches en oligo-éléments. Et elles participent à l'enrichissement de l'alimentation en antioxydants, grâce à de fortes teneurs en vitamine E et en sélénium. D'où un impact positif sur la récupération, après l'effort. Enfin, leur forte teneur en vitamine A contribue à l'entretien de la fonction visuelle. Si vous appréciez ce petit fruit de mer, n'hésitez pas à le cuisiner de mille façons, sans modération, et pour toute la famille.

------ 9 août 2011 ------

Saint-Pol-de-Léon : Trois sorties originales en mer (Ouest France)

Les visites économiques font partie du paysage terrestre depuis plusieurs années grâce à Michèle François-Guivarch, guide pour les Visites du Léon. Mais cette année, elles s'inscrivent aussi en mer, avec trois premières visites prévues en août. Il s'agit de découvrir la baie de Morlaix (les îles, le château du Taureau), avec accostage dans une entreprise ostréicole à Carantec puis dégustation d'huîtres dans la vedette au large avant le retour à Pempoul.

« Voilà une façon originale de découvrir la Bretagne. En baie de Morlaix, la qualité de l'huître est valorisée entre autre par le mélange d'eau douce et salée », indique la guide. « Vivipare, ovipare, hermaphrodite ? On saura tout sur les huîtres. Si la production de naissains connaît des difficultés actuellement, les naissances ont toujours été fragilisées par des contextes économiques ou sanitaires. » Au-delà de la promenade maritime, invitation était faite à approcher l'économie ostréicole de la région, une trentaine d'entreprises employant 150 personnes environ.

Accuelli dans l'exploitation de M. Madec à Carantec, le groupe a interrogé sans relâche sur le savoir-faire complexe des ostréiculteurs: la récolte du naissain d'huîtres, l'élevage, l'affinage ou engraissement... Il faut savoir que les naissains viennent d'Oléron et, qu'ensuite, ils sont semés, soit sur le parc en mai, soit placés dans des poches de février à avril. (Le Télégramme)

Les huîtres ont toujours joué un rôle considérable dans l'alimentation humaine. Les Romains s'en nourrissaient et déjà imaginaient de les parquer. L'échouage du bateau le Morlaisien en 1868 en Gironde a changé la donne sur les variétés d'huîtres.

Celui-ci était chargé d'huîtres portugaises qu'il a fallu jeter par-dessus bord. Les colonies de ses huîtres creuses affamèrent les huîtres plates qui disparurent petit à petit. Aujourd'hui, il subsiste une petite production bretonne.

Mercredi 10 août, de 14 h à 17 h ; vendredi 19 août, de 9 h à 12 h ; jeudi 25 août, de 14 h 30 à 17 h 30. Durée 2 h. Départ de Pempoul. Inscriptions la veille à l'office de tourisme au 02 98 69 05 69. Tarif : 14,50 € adultes, gratuit jusqu'à 13 ans.

====================

Ifremer. Observatoire conchylicole

Bulletin des mortalités n°6 du 22 juillet 2011

Stabilisation globale des taux de mortalité avec une légère augmentation en Bretagne nord et Normandie depuis le bulletin n°5 (du 11 juillet 2011) et une reprise de la mortalité en baie de Quiberon.

Quelques indications sur les taux de mortalités :

  • Baie de Bourgneuf, Ré, Marennes-Oléron, Arcachon : 42% à 86%
  • Etang de Thau : 68% à 83%
  • Rade de Brest, rivière de Pénerf et Golfe du Morbihan : 23% à 72% (moyenne : 51%)
  • Baie de Morlaix, Baie du Mont-Saint-Michel, Côte Ouest Cotentine et Baie des Veys : 12% à 60% (moyenne : 43%)

Pour plus d’information, cliquer Bulletin n°6 du 22 juillet 2011

================

Moule : Filière qui rit.... Bouchot qui pleure....

Les consommateurs commencent à s'accrocher à la moule de Dunkerque (Voix du Nord)

La moule de Dunkerque trône désormais en bonne place dans toutes les poissonneries du littoral. « Ça fait vingt ans que j'achète des moules du Mont-Saint-Michel, et je n'ai jamais été déçu. Donc je reste fidèle. » ...

Ce consommateur-là existe toujours, mais il est en voie de disparition. Dans les poissonneries dunkerquoises, en tout cas, ils sont de plus en plus nombreux à faire le « test des papilles » et à acheter, pour la goûter, la moule de Dunkerque. Une appellation qui désigne en réalité une production sur fils réalisée depuis 2007 en pleine mer, au large de Zuydcoote, par des marins-pêcheurs en cours de diversification ou de reconversion.

Suffirait-il de les goûter ?

« On ne savait pas qu'il existait une production locale, témoignent Daniel et Brigitte, mais depuis qu'on les a goûtées, on n'achète plus qu'elles. Elles sont excellentes ! » Marie acquiesce : « Et en plus, pas besoin de les nettoyer, elles sont déjà propres. Et on a rarement des coquilles vides. » Pour Cathy Vanfockenberghe, vendeuse dans les aubettes du Minck pour la barge Epaulard, goûté c'est gagné. « On n'entend que des éloges. Les gens reviennent parce qu'elles sont bonnes, pas parce qu'elles sont locales, estime-t-elle. Et c'est valable aussi pour les restaurateurs. Mais l'engouement avait déjà commencé l'année dernière. » C'était sans doute le temps nécessaire pour faire de la pédagogie auprès du grand public et faire taire les rumeurs de pollution liées à la proximité des industries portuaires, et celles liées à leur qualité. « Si les moules de Dunkerque sont ouvertes, c'est normal, ça ne veut pas dire qu'elles sont mortes, rappelle Laurent, de la poissonnerie MacDuf, rue du Sud. Elles grandissent en pleine mer et ne sont jamais à l'air, contrairement aux moules de Bouchot dont la vie est rythmée par les marées. Elles s'ouvrent donc au moment d'être ramassées mais il suffit de les remuer un peu dans l'eau pour qu'elles se referment....

Tous les poissonniers de Dunkerque s'y sont mis, y compris certains rayons spécialisés de grandes surfaces comme Leclerc. Les moules de Bouchot tiennent toujours la corde dans les enseignes où les deux variétés cohabitent. « Mais cette année, la saison des Bouchot a débuté avec plusieurs semaines de retard et nombreux sont ceux qui se sont "retournés" vers la moule de Dunkerque et en ont été agréablement surpris », raconte un poissonnier.

À la coopérative maritime, Johnny Prudhomme a en effet constaté un mois de juillet exceptionnel avec « plus de 100 tonnes de moules vendues, soit 50 à 75 % de plus que l'an dernier ». Les moules de Dunkerque se vendent désormais sur le marché national grâce à des grossistes boulonnais et bretons notamment, et même en Belgique. « Les restaurateurs ont déjà pris des commandes pour la braderie de Lille et pour le 15 août à Dunkerque », se félicite le mytiliculteur Bernard Tabeling. Voilà un signe qui ne trompe pas... • E. J.

=================

À la pêche aux moules de bouchot (Phare de Ré)

La saison bat son plein, mais les moules de bouchot n'ont pas atteint leur croissance maximale ni leur taux de remplissage. En dépit de cette situation, les mytiliculteurs n'ont guère le choix : ils doivent aller à la pêche aux moules. Comment cela se passe-t-il concrètement ?

“Qu’il fasse beau ou mauvais, il faut y aller. Il n’y a jamais ni samedi, ni dimanche”, annonce d’entrée de jeu Éric Ferrand, patron de la EARL Ferrand-Genauzeau. Bienvenue à bord du chaland mytilicole, le Pace in Terris, amarré au port de Chef de Baie à La Rochelle. Nous sommes le 28 juillet, en pleine saison des moules. Il est 6h30 du matin. Les quatre membres de l’équipage enfilent leur tenue de pêche, avalent rapidement un café et commencent à s’activer sur le ponton. Aucun n’a un rôle défini, mais chacun sait ce qu’il doit faire. Et, surtout, chacun est à même de réaliser toutes les tâches à accomplir sur le bateau. Éric Ferrand, aux commandes, donne les gaz. C’est parti. La mission du jour est la suivante : ramener trois tonnes et demie de moules pour satisfaire les besoins de trois clients de ce jour. Qui dit trois tonnes et demie, dit près de 120 pieux à visiter, soit un dixième des concessions d’Éric Ferrand.

La pêche aux moules de bouchot

7 h du matin : cap est donné sur Marsilly pour atteindre les concessions de moules de bouchot du mytiliculteur. Les pieux, piqués sur le fond de la mer et sur lesquels croissent les moules, n’apparaissent pas encore. Impossible de les atteindre. Il faut attendre la venue de la marée basse. Changement de plan. Le chaland prend la direction de la pointe de l’Aiguillon. Les pieux de la concession d’Éric Ferrand émergent à la surface, semblables à des sculptures quasi abstraites ou à une forêt en pleine mer. Le “ballet” des hommes à bord débute. Il va se décliner sur un mode identique tout au long de la pêche de ce jour.

Une pêcheuse, de forme cylindrique, est accrochée à une grue. Aux manettes, l’un des hommes ouvre les trappes de la pêcheuse qu’il fait plonger sur le pieu pour qu’elle décroche les moules, toutes agglutinées dessus. Puis, il referme les trappes et remonte tout doucement ce drôle de bras métallique. Une fois à l’air libre, la pêcheuse est dirigée au-­dessus d’un dégrappeur - sorte de grand entonnoir - dans lequel sont déversées les moules. À l’intérieur, la machine dégrappe toutes les moules avant de les relâcher dans un grand bac, placé sous ses pieds. Un autre pêcheur, muni d’une pelle, pousse les moules vers un tapis qui mène à la chaîne de lavage. Une fois nettoyées, elles ressortent sur un autre tapis où deux autres pêcheurs les trient avant de les laisser glisser dans des bacs qui peuvent accueillir entre 400 et 500 kg de moules. L’opération se termine à la pointe de l’Aiguillon. Il est 8h30. On quitte les lieux.

9h06 : arrivée sur Marsilly.....

(....)

“Je n’ai jamais vu ça”

Depuis presque quatre ans, les mytiliculteurs essuient les reproches de leurs clients. Les moules sont de plus en plus petites et pas pleines. “C’est “impêchable”, mais nous n’y pouvons rien. Ce n’est pas nous qui commandons la nature. Depuis que je travaille à mon compte, je n’ai jamais vu ça. Si, l’année prochaine, on repart dans la même situation, des entreprises mytilicoles seront amenées à fermer”, s’inquiète Éric Ferrand. Avec des rendements en baisse d’une année à l’autre, les bilans annuels ne sont pas fameux. Il deviendra de plus en plus difficile pour ces professionnels, autour d’une soixantaine en Charente-Maritime, de rembourser les prêts et conserver le personnel permanent. Et Éric Ferrand d’espérer que sur les 300 tonnes en moyenne qu’il fait par an, il en fera au moins pour 2011, près de 211 pour s’en sortir. “Au jour d’aujourd’hui, on commence trop tôt la saison. Mais il est difficile de faire autrement, car la France est le premier pays à avoir des moules correctes. Autrement dit, on est le premier centre sollicité. Et, en plus, ici, on fournit en naissain la Bretagne. Conclusion : on ne peut pas commencer plus tard”, poursuit le mytiliculteur.

Face à cette situation critique, le syndicat des mytiliculteurs du pertuis breton s’interroge sérieusement. “Il y a trois jours, on a créé des petites commissions de travail pour que tout le monde planche sur la sortie de crise. Mais, des solutions, pour l’heure, on n’en a pas trouvées”, précise Éric Ferrand. Supprimer les pieux les moins rentables pourrait être une solution, selon lui. Mais cela ne suffira pas. Lancer des recherches pour voir si la mortalité des naissains d’huîtres a une incidence sur l’arrêt de la croissance des moules est impératif. En attendant, il faut serrer les poings et essayer de répondre aux demandes des clients. Et croiser les doigts pour ne pas revivre les quinze derniers jours où le mytiliculteur et son équipage ne sont pas sortis en mer, faute de moules.

================

Coques et palourdes : la pêche à nouveau autorisée à Fouesnant (Finistère) (Ouest France)

Pascal Mailhos, préfet du Finistère, vient d’autoriser à nouveau, ce lundi, la reprise des activités de pêche, ramassage, purification et expédition des coquillages fouisseurs (coques, palourdes…) dans la zone des rivières de Penfoulic et de la Forêt à Fouesnant et La Forêt-Fouesnant. Les dernières analyses de l’Ifremer n’ont en effet pas confirmé la persistance d’une contamination bactériologique. Des limites ont toutefois été fixées pour la zone de pêche : en amont, jusqu’à la digue de Penfoulic, d’une part, et jusqu’à l’écluse au nord de Port la Forêt, d’autre part ; en aval, jusqu’à la ligne reliant l’extrémité de la jetée du Cap Coz à l’extrémité de la jetée de la pointe de Kerleven.

Présence de toxines

Le préfet du Finistère rappelle que des interdictions de ramasser tout coquillage sont maintenues à cause de présence de toxines lipophiles : dans le secteur des Blancs Sablons (Le Conquet) ; dans les anses de Pen Hir et de Dinan (Crozon, Camaret-sur-Mer) ; et dans l’estran de la Baie de Douarnenez. Des interdictions de pêcher les mollusques bivalves (pectinidés) à cause de présence de toxines amnésiantes sont également en vigueur au large de Concarneau et dans les secteurs des Glénan, Les Moutons et le Corven de Trévignon.

------ 8 août 2011 ------

Japon : L'art des pêcheuses amas en péril (Aujourd'hui le Japon)

A Kuji, dans le nord du Japon, les dégâts causés par la catastrophe du 11 mars menacent une technique de pêche traditionnelle: la pêche des amas.

On les appelle « Ama » littéralement « femmes » de « la mer ». Au Japon, ces plongeuses pêchent en apnée depuis plus de 2000 ans, une tradition.

Elles sont surtout connues pour les perles qu'elles ramassent, mais les amas plongent aussi, et surtout, à la recherche d'aliments: algues, homards, pieuvres, oursins, ormeaux et huîtres (renfermant parfois des perles).

Chaque année, dans la région de Kuji, au nord du Japon, les spectacles de plongeuses organisés pour les touristes ont lieu entre juillet et septembre. Cette année, ils ont démarré avec deux semaines de retard.

Les dommages causés par le tremblement de terre et le tsunami ont été moins importants à Kuji que dans d'autres villes côtières. Toutes les plongeuses ont été épargnées mais une grande partie de leurs costumes et de leurs accessoirestraditionnels a été perdue et le centre dédié à leur art, le Centre Ama Kosode, a été détruit.

La volonté de continuer....

=================

Coquillages contaminés et pêche interdite à Fouesnant (Ouest France)

Les dernières analyses effectuées par l'Ifremer montrent une contamination bactériologique des coquillages fouisseurs (coque, palourdes, etc.) dans la rivière de Penfoulic située à Fouesnant et La Forêt-Fouesnant. Le préfet du Finistère a interdit la pêche professionnelle et récréative ainsi que le ramassage, la purification et l'expédition en vue de la mise à la consommation humaine de ces coquillages.

================

Soorts-Hossegor : L'amour des huîtres de père en filles (Sud Ouest)

Henri Labarthe est fier de passer le flambeau. Ses filles, Aurélie, 29 ans, et Florine, 28 ans, vont continuer de faire évoluer le parc à huîtres sur le lac, la première en bottes à s'occuper des naissains dans la parcelle de 45 ares, et la seconde, plus apprêtée, va accueillir le public au coin dégustation « Lou casaou de le Ma » (le jardin de la mer en gascon), cabane rénovée au fond du lac.

En guise de préambule, il faut dire qu'Henri a eu la chance de vivre au bord du lac, tout comme les cinq générations qui l'ont précédé. « Mon arrière-grand-père était ostréiculteur dans les années 1900. Mon grand-père pratiquait aussi la pêche, aux coquillages notamment », se rappelle l'ostréiculteur.

L'introduction ne serait pas complète sans l'évocation de « Dédé », le père d'Henri et le grand-père des filles, encore vaillant dans le parc et au marché d'Hossegor à l'âge de 87 ans !

Succession assurée

Forcément, Florine et Aurélie ont passé leur enfance dans le parc, apprenant tous les rouages du métier. Pour autant, Aurélie s'est rendu compte de sa véritable passion pour les huîtres il y a seulement un an. « Je prenais plus de plaisir à venir au parc qu'à aller travailler ailleurs », explique-t-elle. Elle prend la succession de la gestion du parc et les marchés (à Hossegor, à Anglet et à l'Epi gaulois à Dax le dimanche) et délègue à Florine, la partie dégustation.

Deux métiers différents correspondant bien aux personnalités de chacune. Aurélie se plaît à l'air libre, dans l'action....

Quant à Florine, auparavant serveuse dans un restaurant, l'ouverture du coin dégustation lui permet de retrouver cet univers si familier....

=================

Etang de Thau : manif contre les rejets des péniches de plaisance (Midi Libre)

Le tourisme fluvial se porte bien. On estime que plus de 10 000 petites péniches naviguent chaque année sur le canal du Midi, le canal du Rhône à Sète, et, entre les deux, sur l’étang de Thau.

Seulement voilà : faute de stations de vidange au fil de leur parcours, les plaisanciers y rejettent la plupart de leurs eaux usées (WC, toilettes, douches). Ce qui pose de sérieux soucis aux producteurs d’huîtres, de coquillages et aux pêcheurs.

D’où les barrages organisés hier, en fin d’après-midi, durant une heure, à La Peyrade et Marseillan, aux débouchés des canaux sur l’étang, par les professionnels, de plus en plus confrontés à la pollution organique de ces rejets. Ils en appellent à la création urgente de stations d’évacuation tout au long de l’itinéraire des péniches.

=================

Sète. Manif : "Les canaux ne sont pas des égouts !" (Midi Libre)

"Les canaux ne sont pas des égouts ! L’étang de Thau n’est pas un bassin de décantation !". C’est le double-message martelé hier, en fin d’après-midi, aux embouchures de l’étang, à Marseillan d’un côté, à La Peyrade de l’autre. Parqueurs et petits-métiers avaient décidé de bloquer les accès durant une heure pour sensibiliser les touristes louant des petites péniches à la pollution engendrée par leurs rejets sanitaires et domestiques (WC, douche, vaiselle...). Une soixantaine de professionnels s’étaient donné rendez-vous sous le pont de la Peyrade, rejoints par plusieurs élus et politiques (André Lubrano pour la Région, Christophe Morgo et François Liberti pour le Conseil général, Philippe Sans de Force citoyenne) ainsi qu’Alain Combes, président de l’Observatoire du Pays de Thau.

"Pour nos toilettes, pas d’autre solution que de les rejeter dans le canal"

Des touristes belges A la vue des barrages, la plupart des plaisanciers arrivant de Frontignan ou de l’étang ont fait demi-tour ou se sont arrêtés à bonne distance... Certains, tout de même, sont allés à la rencontre de professionnels en colère. Comme Martine et Jan, un couple de Belges, qui a loué une petite péniche pour une semaine de vacances, avec leurs deux enfants, sur le canal du Rhône à Sète. "Nos eaux de vaisselle ou de douche, nous essayons de les vider dans les ports, mais pour les toilettes, nous n’avons pas d’autre solution que de les rejeter dans le canal", ont-ils reconnu.

C’est bien le problème : la plupart des loueurs de péniches “court-circuitent” les cuves qui permettent de stocker les eaux usées à bord, faute de stations de vidange sur le parcours....

===================

Mais aussi, beaucoup d'animations estivales (Quelques exemples en Bretagne)

Moëlan-sur-mer (56) : Ostréiculture. Pascal Kermagoret transmet sa passion (Le Télégramme)

Dans le cadre de l'animation «Àla découverte de nos métiers» proposée par l'Office du tourisme, l'ostréiculture, ancrée dans la région depuis fort longtemps, suscite la curiosité des vacanciers. Et, c'est tout naturellement qu'ils profitent de ces visites guidées d'entreprise. Sur le port de Merrien mardi après-midi, le soleil illuminait la rivière. Passionné par son métier d'ostréiculteur, Pascal Kermagoret explique la vie de l'huître du captage du naissain à sa dégustation sur les meilleures tables. Unepassion transmise de père en fils dans la famille Kermagoret comme chez les autres ostréiculteurs du secteur.

L'épizootie de l'huître et ses conséquences....

================

Saint-Cast-Le-Guildo : Grandes marées. Découverte de la conchyliculture (Le Télégramme)

Aujourd'hui, à 14h30, rendez-vous sur les bouchots et parcs àhuîtres de la Baie de l'Arguenon, au départ de la plage desQuatreVaulx. Cette balade sur l'estran, d'environ 2h, se terminera par une visite d'une entreprise conchylicole et une dégustation d'huîtres. Un livret pédagogique permettra de se remémorer toutes les connaissances acquises lors de cette visite pédagogique. Deux autres départs programmés: demain, à 15h15 et mercredi, à16h.

Inscriptions Office de tourisme; 5 €, gratuit pour les moins de 10 ans (places limitées); tél. 02.96.41.81.52

====================

Plouézec : Park An Istr. Vidéo et visite en calèche pour les enfants (Le Télégramme)

Vendredi, depuis la cale de Port Lazo, une trentaine de vacanciers et de locaux sont partis à la découverte du parc à huîtres, Park An Istr, avec Yvon Simon, guide. Après avoir donné l'historique de l'arrivée des ostréiculteurs dans le secteur, il a tout expliqué sur l'huître, de sa reproduction à sa consommation. La photographe Jackie Bergeon a fait une vidéo de la sortie. Pendant ce temps, les enfants se sont promenés dans la calèche de Gérard Le Guilcher, tirée par Roanne.

================

Cap Sizum : Ostréiculture. Visites guidées du parc du Goyen (Le Télégramme)

Les frères Ronan et Yann Le Berre, ostréiculteurs dans la rivière le Goyen et à Sein, et le centre nautique de Plouhinec veulent sensibiliser les visiteurs à l'activité ostréicole en utilisant comme support un canoë-kayak motorisé du centre ACK. La première visite aura lieu samedi matin au départ du terre-plein de Poulgoazec, à Plouhinec (centre nautique). Sous la conduite d'Hugues Termeau, permanent du centre nautique et moniteur, les visiteurs pourront découvrir différentes thématiques au coeur du parc à huîtres, la vie des coquillages et la chaîne alimentaire sur la vasière et déguster des huîtres.

Le pari gagné des frères Le Berre

Après avoir réintroduit l'ostréiculture (semi-élevage) dans le Goyen en 2007, les frères Le Berre avaient annoncé leur volonté de produire une huître adulte à Sein. C'est désormais chose faite avec 27 tonnes produites en 2010-2011 et 40 tonnes pressenties pour 2011-2012. L'huître de Sein qu'ils produisent est goûteuse et iodée à point. Sous la criée de Poulgoazec, à Plouhinec, ils ont installé un point de vente où l'on peut trouver leurs huîtres, moules et d'autres crustacés. Les moules acquises auprès de leurs collègues, sont brossées, lavées, vont en bassin, conditionnées à la demande, en aucun cas elles ne connaissent les frigos. «Mais, si tout semble au mieux, une inquiétude légitime n'a cessé de grandir chez les ostréiculteurs toujours pessimistes. La mortalité des juvéniles est toujours importante, la situation est catastrophique et beaucoup d'entreprises ne passeront pas l'année 2011-2012», relève Yann Le Berre, rencontré mercredi matin....

===============

Saint-Philibert : Huîtres et fruits de mer. Dégustation à La Perle de Quehan (Le Télégramme)

Installées depuis 50 ans sur les bords de la rivière de Crac'h, les établissements Quintin viennent d'ouvrir une dégustation d'huîtres et de fruits de mer. Huîtres, palourdes, bigorneaux, bulots, crevettes, homards, langoustines, tourteaux, araignées de mer. On retrouve dans l'assiette les coquillages et crustacés proposés tout au long de l'année dans le chantier attenant. Dans la salle au milieu de photos anciennes retraçant l'histoire de l'ostréiculture, ou sur la terrasse, on déguste des plateaux ou assiettes de fruits de mer, une soupe de poisson, des terrines, des rillettes ou du saumon fumé, en profitant de la vue imprenable sur la rivière de Crac'h.

Pratique La Perle de Quehan est située route de Quehan à Saint-Philibert (en face des tennis). Dégustation tous les jours, sauf le dimanche soir, de 11h à 14h et de 18h à 21, sans réservation sauf pour les plateaux de fruits de mer à déguster sur place ou à emporter. Contact: 02.97.55.01.94.

==============

Saint-Armel (56) : Le championnat de lancer de bourriche d'huîtres, c'est du sérieux (Ouest France)

Sur l'aire de lancer, tout se joue dans un carré d'un mètre de côté, délimité par une corde. Mine sérieuse et concentrée, la posture est comme qui dirait... originale. Jambes légèrement fléchies, pied d'appui bien ancré au sol, un bras courbé et l'autre faisant contre poids : tout l'art de ce sport est dans sa gestuelle.

Lancer de javelot, ou de poids me direz-vous. Que nenni messieurs dames ! Vous voilà débarqués à la 8 e , et néanmoins très sérieuse, édition du championnat du monde de lancer de bourriche d'huîtres de Saint-Armel. Non, ce n'est pas une blague, croyez-moi.

Une idée toute bretonne

Mais comment a bien pu naître cette idée farfelue que celle de lancer des bourriches d'huîtres le plus loin possible ? « Tout a commencé il y a 8 ans. Alors que nous nous ennuyions avec un ami, nous avions eu l'idée de lancer de vieux téléphones portables, explique Hervé Guyot, membre de l'association des musiciens itinérants, à l'origine de ce championnat du monde. Après vérification dans le Guinness book, le concept existait déjà au Japon. » En bons Bretons qu'ils sont, les deux amis se sont finalement rabattus sur les bourriches d'huîtres, « plus sportif que les palourdes », s'amuse Hervé Guyot.....

================

Plougrescant : Sortie ostréicole. Une vingtaine de participants (Le Télégramme)

Un groupe d'une vingtaine de personnes venant des Côtes-d'Armor, de Savoie, de Paris et d'Allemagne, ont participé à la sortie ostréicole de vendredi. Après une balade dans les parcs pour observer les différentes tailles d'huîtres: du nessaim, du demi-élevage et de la marchande, la sortie s'est terminée par une dégustation au Vivier du Trégor, où les huîtres ont été fortement appréciées par le groupe. Aujourd'hui, sortie algue avec Pierrick Leroux. Au menu: makis, toast aux algues et moules aux algues. Rendez-vous à 14h, au Point d'accueil de Plougrescant. Réservation conseillée, 13 € par personne. Prévoir des chaussures adaptées au milieu marin. Durée: trois heures environ. Il reste une douzaine de places.

==============

Hérault. L'étang de Thau, une pelouse sous-marine sous surveillance (Midilibre.fr)

Un homme regarde depuis une barque un herbier, sorte de pelouse sous-marine, dans l'étang de Thau, le 29 juillet 2011. A côté des activités conchylicoles, l'étang de Thau, classé site d'intérêt européen pour son herbier de 2.400 hectares et ses magnifiques hippocampes, va bénéficier à partir de septembre d'une protection rapprochée.

A côté des activités conchylicoles, l'étang de Thau, classé site d'intérêt européen pour son herbier de 2.400 hectares et ses magnifiques hippocampes, va bénéficier à partir de septembre d'une protection rapprochée.

Sur les 19,5 km de cet étang entre Balaruc et Marseillan, l'étang de Thau, large de 4 km, est surtout connu pour la qualité de ses huîtres, de Bouzigues. Mais cette réserve naturelle, mélange d'eau douce et d'eau de mer, est aussi un écrin. Sous les vaguelettes se balancent paisiblement des herbes "zostères". "Il y en a deux sortes. Les marines, les plus grandes, qui peuvent aller jusqu'à 1,2 m, et les naines de 0,3 à 0,5 cm", explique Muriel Alexandre, en charge du programme de protection Natura 2000 débuté en 2009. Cet herbier, sorte de pelouse sous-marine, est d'un intérêt majeur pour la biodiversité.

"Avec les nutriments qui s'y trouvent, les plantes aquatiques et une multitude d'espèces se développent parfois de façon disproportionnée", constate le président des plongeurs héraultais Emmanuel Serval. "Les daurades et d'autres poissons y viennent pour se gaver", ajoute ce passionné.

"Une huître s'y développe deux fois plus vite que dans l'Atlantique", complète le président du syndicat mixte du bassin et maire UMP de Sète François Commeinhes. Au total, une vingtaine d'espèces d'oiseaux comme les flamants roses, sternes ou aigrettes, 88 espèces de poissons, 70 de mollusques et 200 d'algues se côtoient sur les 7.500 hectares de cet étang peu profond (2 à 11 mètres avec un petit gouffre à 26 mètres). Hippocampes craintifs Parmi les poissons, les plus étonnants sont les hippocampes.

Les herbiers servent d'habitat aux adultes et de nursery aux plus jeunes de ces petits chevaux de mer très craintifs. Qui filent se cacher au moindre mouvement suspect d'eau. On en compterait, selon une estimation, entre 5.000 et 30.000. "On a la chance d'avoir deux espèces rares d'hippocampes, le moucheté et celui à museau court", précise Mme Alexandre. "Les plus gros vont jusqu'à 20 cm", complète M. Serval.

Et d'en attraper un d'une douzaine de centimètres qu'il montre mais ne sort pas de l'eau car ce "n'est pas une bête de foire". L'enjeu à terme est de préserver un équilibre particulièrement fragile. Déjà des mesures ont été prises. Et d'ici un mois d'autres vont entrer en vigueur comme la limitation de l'usage de produits phytosanitaires ou des restrictions suuplémentaires de navigation et de mouillage.

"Il faut protéger sans atteindre les quelque 2.000 emplois induits par l'étang", note Mme Alexandre, notamment la conchyliculture qui concerne 1.500 hectares du bassin avec 13 à 20.000 tonnes d'huîtres et 3 à 4.000 tonnes de moules par an. Les villes côtières respectant des normes très strictes de rejet des eaux, le danger vient du ruissellement des eaux pluviales.

D'où la nécessité de bassins de rétention. "Cela va avec notre projet d'intercommunalité. On les construira dans les 3 à 5 ans", promet M. Commeinhes. L'autre pollution vient de l'irrespect d'une partie des 10.000 plaisanciers chaque année sur l'étang après avoir descendu le Canal du Midi: ils vidangent. Insupportable pour les habitants.

Dans la semaine, une soixantaine de professionnels ont encore manifesté sous la bannière "Thau n'est pas un bassin de décantation".

==================

Aude : La production de micro-algues expérimentée à Gruissan (Midi Libre)

Le projet “Salinalgue” étudie la rentabilité des bioénergies et bioproduits : colorants, Oméga 3, bêta-carotène...

Le projet “Salinalgue” étudie la rentabilité des bioénergies et bioproduits : colorants, Oméga 3, bêta-carotène... La Someval (1) fourmille d’idées ! On le sait. Après l’affinage et le grossissement des huîtres, voici que les membres de cette petite société se lancent dans la culture de micro-algues.

La filière est très dynamique dans le monde, avec près de 1,5 milliard de dollars investis, principalement aux États-Unis. La France se distingue par son excellence scientifique, puisqu’elle figure parmi les premiers déposants de brevets et publications scientifiques.

Les salins de Gruissan accueillent le projet “Salinalgue” (2) qui a été sélectionné pour décrocher des fonds européens. 5 M€ seront investis sur 5 ans.

Objectif : démontrer la faisabilité technico-économique de la filière. Pour cela, la Someval et ses partenaires étudient la culture des micro-algues sur des surfaces allant de 1 500 m² à 10 hectares. Afin, après extraction du produit sec et du principe actif, de les valoriser en bioénergies (biométhane, biodiésel, biogaz) et en bioproduits (colorants, oméga 3, bêta-carotène, protéines pour l’alimentation aquacole).....

================

Sarzeau : À 80 ans, le golfe du Morbihan c'est toute sa vie (Ouest France)

Né à Bénance un 17 mai 1931, dans une famille de six enfants, René Surzur, marin pêcheur de son état, a comme qui dirait son village natal dans le sang : la mère de ses enfants y est née, sa fille a épousé un garçon de Bénance, tout comme son fils y a trouvé son amie. « Je ne pourrais pas quitter le coin. Et de toute façon je ne le veux pas. Le Golfe fait partie de moi-même », avoue-t-il.

Une enfance en famille nombreuse

Comme beaucoup de familles de l'époque, René Surzur a vu le jour aux côtés de 5 frères et soeurs. Il n'était pas rare que les familles comptent entre 6 et 12 enfants en moyenne. « Mais mes parents nous aimaient. Nous recevions quelques coups de bâtons, mais il faut dire que l'on obéissait peu. C'était comme ça à l'époque. »

Mis à part la cheminée, il n'y avait pas de chauffage dans la maison du jeune homme d'alors. Seulement deux pièces pour huit personnes : une cuisine et une chambre avec deux lits. « Nous dormions même à deux par lit. Il y avait aussi l'écurie ou le grenier à foin, pour se réchauffer », se souvient René.

Si, comme à l'époque, le village de Bénance compte toujours autant de maisons, « la population a progressivement changé pour être remplacée par des retraités. Plus de marins, ni de paysans », constate René, un peu amer. La dernière ferme a disparu il y a 5 ans environ. Chaque famille avait un petit parc où pratiquer la pêche à pied, pour les palourdes, les coques, les bigorneaux ou les huîtres plates. « Il fallait y aller en bateau. Il y avait un port d'une bonne trentaine de plates à avirons et petite voile. »

« Tout le monde vivait de la côte »

Installé en 1949 à Bénance, René avait alors 18 ans. « Je pêchais des huîtres plates et des moules, comme tout le monde. » En effet, ce sont entre cinquante et soixante pêcheurs à pied qui, chaque jour, arpentaient les vasières et se rendaient au dépôt de Bénance.

Pendant la guerre, « tout le monde vivait de la côte. Tout était autorisé, même si je me souviens que nuit et jour, une gabarre surveillait les lieux. Mais aujourd'hui, il faut des licences et il y a de plus en plus de zones protégées pour les oiseaux », note le marin. L'estran du golfe de son enfance était, en effet, deux fois plus vaste qu'aujourd'hui.

Quoi qu'il en soit, René Surzur savoure chaque jour son « bonheur de vivre dans le Golfe. Même lorsque je m'en irai, je ne serai qu'à quelques centaines de mètres de chez moi, au cimetière de Sarzeau. Ma place est prévue. Mais pour l'instant, rien ne presse. »

============

Mèze. Fête de l'huître : Les bénévoles mettent les petits plats dans les grands (Midi Libre)

4300 moules farcies, 600 kg de marinières, 500 kg d'huîtres, 80 kg de seiches préparées à la rouille, 500 kg de frites et deux palettes de picpoul pour arroser le tout : telle est la recette impressionnante concoctée par l'équipe de la fête de l'huître pour cette édition 2011. Dès 18h vendredi soir, le service de restauration ouvrira ses portes sur l'aire des festivités avec à la clé plus de 2000 repas servis.

Entièrement gratuit, le spectacle devrait quant à lui attirer près de 4000 visiteurs. À 20h, la troupe «Ioran Tahiti» ouvrira le bal avec ses danseurs et danseuses. Puis à 21h, la scène fera place au cabaret suivi à 22h de l'orchestre «Jo Allan» avec musiciens et DJ pour danser jusqu'au bout de la nuit.

====================

Etaules (17) : L'ostréiculture à l'honneur (Sud Ouest)

Environ 80 personnes étaient présentes lors de la soirée terroir animée par Piqthiu à la cabane d'Éric Louis au port ostréicole d'Orivol, à Étaules, mercredi dernier.

Piqthiu, chroniqueur à France Bleu La Rochelle, a commencé par souhaiter la bienvenue en patois saintongeais dans « le plus beau département, unique au monde » en revendiquant son amour du lieu, des produits issus de ce terroir, des « gars de la côte » et des « femmes de cabanes » assurant un travail colossal avant l'arrivée des huîtres dans l'assiette.

Éric Louis, propriétaire de la cabane, a ensuite pris la parole devant une première claire, expliquant les huîtres : la spéciale, la verte (colorée par la navicule bleue champignon microscopique), la fine de claire, les huîtres des îles. Et Piqthiu de définir la charte qualité attribuée aux ostréiculteurs adhérents des 27 communes du bassin de Marennes Oléron et l'Indication géographique protégée (IGP) faisant ressortir ainsi les deux labels rouges des huîtres de ce site.

Huîtres portugaises

Devant une deuxième claire, Éric Louis a expliqué le nettoyage des bassins d'argile, à vide, représentant trois mois de labeur dans la vase, puis aussi la liaison Seudre-chenal-marais pour bien comprendre l'influence des marées sur le travail ostréicole.

Piqthiu, devant une troisième claire, s'est fait plus technique : fabrication et fonction des collecteurs, des tables, des poches, sans oublier d'évoquer l'arrivée des huîtres portugaises lors du naufrage du « Morlaisien » commandé par Hector Patoiseau en 1868, et japonaises actuellement dans nos assiettes. Mais qu'en sera-t-il de ces dernières depuis le tsunami ?

=================

Sète. Les prairies immergées de l’étang de Thau sous haute protection (Midi Libre)

En langage technique, on appelle ça les herbiers de zostères. De vastes prairies immergées (parmi les plus grandes d’Europe), en fait, qui couvrent un tiers des 7 500 hectares de l’étang de Thau. Et leur rôle est loin d’être négligeable.

D’abord, ils indiquent la bonne qualité des eaux du bassin. Mais ils servent surtout de nurseries et de lieu de résidence pour de nombreux animaux marins. Dans ces vastes étendues de plantes vivaces aquatiques, qui se développent très rapidement, d’innombrables espèces ont trouvé refuge, et protection. Et notamment la star de l’étang, le fameux hippocampe de Thau.

Ces herbiers, s’ils ne sont pas réellement menacés, vont prochainement toucher une belle assurance-vie en décrochant le titre européen de Site d’importance communautaire, avec à la clé un classement en zone Natura 2000.

Ce classement, pour lequel le Syndicat mixte du bassin de Thau travaille depuis 2009, sera officialisé en septembre. Et permettra de protéger le milieu sans toutefois tirer un trait sur les activités économiques du bassin. Ainsi, l’usage des produits phytosanitaires et des engrais synthétiques sera limité pour les agriculteurs du bassin versant. Et les zones protégées seront exclusivement réservées aux pêcheurs professionnels. Plus question pour les touristes embarqués sur des péniches de plaisance de venir y mouiller (et parfois vider leurs cuves !).

Bref, il s’agit surtout ici de trouver le bon équilibre entre protection du milieu et préservation des activités humaines. Autrement dit, de vivre en harmonie.

------ 7 août 2011 ------

La moule à la fête dimanche, à Hillion

La marée risque de monter très haut dans les bouchots de Bon-Abri à Hillion, dimanche pour la neuvième édition de la Fête de la moule. Depuis la première édition en 2001, l'événement qui rassemble les amoureux du mollusque ne cesse de voir sa côte de popularité grimper.

3.5 t de moules...

Activité. À la pêche aux moules, moules... (Le Télégramme)

L'espace mytilicole de Bon-Abri à Hillion est la deuxième plus importante zone de bouchots de Bretagne. Entre élevage et récolte, plongée dans le métier de mytiliculteur avec l'entreprise Bailly.

6h. Les moules n'attendent pas

Le jour se lève sur la zone mytilicole de Bon-Abri, à Hillion. C'est le début de la journée pour l'entreprise Bailly qui élève et récolte les moules. En ce mois d'août, l'activité est chargée pour les neuf employés, dont quatre saisonniers, car c'est la période où la récolte est la plus importante. La journée commence dans le hangar, où chacun s'affaire autour du mollusque dans les bassins. «Les matinées sont consacrées à l'expédition de la récolte de la veille. Les machines tournent afin de trier, retirer le surplus, les moules trop petites et mettre le produit dans les sacs pour la vente», explique Éric Bailly, 33 ans.

10h. La pause et les commandes (…)

.....

«La grue mécanique a remplacé le couteau»

C'est la fin de la journée dans l'espace mytilicole de Bon-Abri, au large d'Hillion, au volant de l'amphibie qui le ramène à l'entreprise Éric Bailly, 33 ans, mytiliculteur depuis quatorze ans, s'exclame: «Quand mon père nous voit faire plus de quatre tonnes de moules par jour, il râle un peu sur les quantités. Avant, avec son tracteur, il n'en faisait même pas la moitié par semaine. Mais à la fin de la journée, il est bien content tout de même!» L'entreprise Bailly est présente depuis 1964 sur la zone mytilicole d'Hillion. Le grand-père est arrivé de la Rochelle où les bouchots étaient déjà présents. «Dès son arrivée, il a dû partir faire son service militaire pendant quinze mois. Dès son retour, il plantait son premier pieux en bois! Après à chaque vacances, mes deux frères et moi, nous lui donnions un coup de main à la récolte. On se disait "Le père va à la marée, on fonce avec lui". Depuis, ce n'est plus les vacances, c'est toute l'année que nous travaillons ensemble avec mes frères!», note Éric Bailly.

450 t de moules par an

Aujourd'hui, l'entreprise compte cinq salariés, avec l'apport de quatre saisonniers pour l'élevage et la récolte en mer. «Nous travaillons essentiellement de mai à décembre mais la grosse période, c'est de juin à septembre. Il ne faut pas se louper à ce moment-là», explique Christophe Bailly, 24 ans. À l'année, l'entreprise récolte 450 tonnes de moules sur les 9km de bouchots que les Bailly possèdent.

La zone de Bon-Abri est la deuxième plus importante de Bretagne après celle du Mont-Saint-Michel.

La mécanisation change l'activité

À Bon-Abri depuis 1964, les habitudes de récolte ont évolué. L'entreprise est devenue la deuxième exploitation de la baie et a fait l'acquisition depuis un an et demi d'un amphibie avec une grue pour la récolte. «Avec la cueilleuse de moules, c'est un gain de temps, un confort et une sécurité supplémentaire. Avant, nous avions deux tracteurs et avec les marées, c'étaient pas facile. Presque tous les mytiliculteurs possèdent un amphibie maintenant. La mécanisation a clairement changé notre activité», poursuit Christophe, le jeune mytiliculteur. Un nouvel équipement qui a fait oublier les anciennes pratiques. «Avant, le père récoltait les moules avec un couteau et un panier ou au râteau. C'était fatiguant et usant. Faire les quatre tonnes de moules que l'on fait en une journée aujourd'hui, c'était un exploit pour lui en une semaine avant!» souligne, amusé, Éric Bailly. Maxime Turberville

=================

Morbihan : Ils manifestent contre la vitesse dans le Golfe (Ouest France)

Hier après-midi à Berder, à l'initiative de l'association Golfe clair, les manifestants ont interpellé les pilotes des vedettes trop rapides. Ils dénoncent les dangers et nuisances.

Reportage

Dimanche après-midi, entre les îles de Berder et de la Jument, sur le pont des vedettes touristiques qui sillonnent le Golfe, les passagers ouvrent grand leurs yeux et oreilles. Interpellés depuis la rive par un porte-voix, des cornes de brume et des pancartes sur lesquelles ils peuvent lire « Moins de bruit », « Moins de vagues » ou encore « Cinq noeuds ».

(….)

Sont particulièrement visés dans le collimateur de ces défenseurs de l'environnement, les bateaux rapides mais aussi les jetskis, la pratique du ski nautique et les vedettes à passagers « dont les carènes ne sont pas adaptées à cette mer fermée et très fréquentée ». « Les déplacements de toutes ces embarcations provoquent des vagues dangereuses pour les petits voiliers, canots et kayaks mais aussi pour la biodiversité. En effet, les vagues cassent notamment les petites huîtres dans les parcs quand ceux-ci sont découverts à mi-marée. Or, l'ostréiculture est déjà en crise avec une forte mortalité des jeunes espèces », s'indigne une mère de famille qui a sensibilisé ses enfants pour la manifestation.

Coup d'épée dans l'eau ou premiers jalons avant de nouvelles opérations ? Les membres de Golfe clair sont persuadés que « les plaisanciers finiront par prendre conscience que gagner cinq minutes sur l'eau lors de petits trajets, ça ne sert pas à grand-chose. Surtout quand le prix des carburants sera encore plus élevé. On ira alors inévitablement vers le moteur électrique ».

------ 5 août 2011 ------

France : Mortalité des huîtres 2011

France : Détection d'Herpès virus OsHV-1

Rapport envoyé à l’OIE (Organisation mondiale de la santé animale)

Information reçue le 25/07/2011 de Dr Jean Luc Angot, Directeur Général Adjoint, Direction Générale de l'Alimentation, Ministère de l'Agriculture et de la Pêche, Paris, France

Type de rapport : Rapport de suivi nº4 (rapport final)

Foyer 1 : Cotentin Ouest (Manche) / Date de début du foyer : 03/05/2011

Foyer 2 : Rivière de Morlaix (Finistère) / Date de début du foyer : 14/06/2011

Foyer 3 : Rivière de la Seudre (Charente-Maritime) / Date de début du foyer : 26/04/2011

Foyer 4 : Bassin d'Arcachon (Gironde) / Date de début du foyer : 21/04/2011

Foyer 5 : Côte du Bessin (Calvados) / Date de début du foyer : 31/05/2011

Foyer 6 : Pertuis d'Antioche (Charente-Maritime) / Date de début du foyer : 06/05/2011

Foyer 7 : Lac d'Hossegor (Landes) / Date de début du foyer : 12/05/2011

Foyer 8 : Marennes Oléron (Charente-Maritime) / Date de début du foyer : 05/05/2011

Foyer 9 : Etang de Thau (Hérault) / Date de début du foyer : 26/04/2011

Foyer 10 : Baie de L'aiguillon (Vendée) / Date de début du foyer : 27/05/2011

Foyer 11 : Etang de Salses-Leucate (Aude) / Date de début du foyer : 31/05/2011

Foyer 12 : Etang de Diana (Haute-Corse) / Date de début du foyer : 09/05/2011

Foyer 13 : Rivière de la Charente, (Charente-Maritime) / Date de début du foyer : 06/05/2011

Foyer 14 : Pays de Caux Sud (Seine-Maritime) / Date de début du foyer : 18/06/2011

Foyer 15 : Baie des Veys (Calvados) / Date de début du foyer : 09/05/2011

Foyer 16 : Baie du Mont St-Michel (Ille-et-Vilaine) / Date de début du foyer : 16/05/2011

Foyer 17 : Loix en Ré (Charente-Maritime) / Date de début du foyer : 18/05/2011

Récapitulatif des foyers. Nombre total de foyers : 17

Rapports futurs : Il est peu probable que cet évènement soit circonscrit mais il est maintenant considéré comme endémique. Il n´y aura pas d´autres rapports de suivi. Toute l'information concernant cette maladie se fera à travers les prochains rapports semestriels.

Pour plus d’informations, cliquer OIE

=================

La surmortalité des jeunes huîtres a commencé à diminuer (Les Echos)

Le ministère de l'Agriculture et de la Pêche a bon espoir de reconstituer l'offre d'huîtres en France d'ici à quatre ou cinq ans. Bruno Le Maire compte sur la sélection génétique pour rendre les coquillages résistants à la maladie qui décime les naissains depuis 2008. Les projets seront examinés cet automne. La production d'huîtres a chuté de 30 % en raison d'un virus désormais identifié, une forme d'herpès très agressive.

Le vent de panique qui soufflait sur les parcs à huîtres depuis 2008 avec les premiers pics de mortalité observée sur les jeunes huîtres commence à retomber. « Nous sommes plus optimistes aujourd'hui, car on connaît désormais l'origine du problème », dit-on à la Direction des pêches du ministère de l'Agriculture....

Une fois le virus identifié par l'AFSSA (Agence française de sécurité sanitaire des aliments), les scientifiques de l'Ifremer et les réseaux nationaux de conchyliculture ont pu sélectionner des souches génétiques particulières permettant de produire des huîtres plus résistantes. Les résultats sont impressionnants dans certains bassins, beaucoup moins dans d'autres toutefois. « Nous avons pu réduire la mortalité des jeunes huîtres de 70 % dans certains endroits », précise la Direction des Pêches....

Souches sélectionnées

Afin de gagner du temps et d'apporter des solutions opérationnelles à la filière ostréicole, Bruno Le Maire, ministre de l'Agriculture, a lancé un appel à projets pour la production de souches sélectionnées. Les travaux de l'Ifremer ne peuvent pas en effet servir de base au développement d'une production massive d'huîtres résistantes. Un groupe de scientifiques donnera son feu vert aux projets ayant retenu l'attention du Comité de pilotage réunissant le Comité national de la conchyliculture, l'Association des régions de France et les ministères de l'Agriculture et de la Recherche. Ils devraient bénéficier de soutiens publics de l'Etat et des régions pour la plus grande part, le reste devant venir des fonds européens. Le développement des huîtres se faisant sur au moins trois ans, la vie des parcs à huîtres devrait avoir retrouvé un cours normal d'ici à quatre ou cinq ans.

Les entreprises ostréicoles devraient quant à elles se voir octroyer une nouvelle enveloppe d'environ 40 millions d'euros pour la période allant d'octobre 2010 à octobre 2011. Le niveau des pertes ne sera connu que dans quelques semaines. Sur 2009-2010, la production a chuté de 30 % par rapport à l'année antérieure, de 130.000 tonnes à 80.000 tonnes. Et les prix ont grimpé d'autant. Les huîtres demeurent le coquillage favori des Français, qui en consomment normalement deux fois plus que de moules et y consacrent trois fois plus de dépenses.

=================

La moule, un produit naturel avec un excellent Bilan carbone®

C’est la divine surprise de ce bilan, la moule est un produit naturel qui a un excellent Bilan carbone®. C’est une très bonne source de protéines qui génère 40 fois moins de CO2 qu’un kilo de bœuf et 100 fois moins qu’un kilo de veau. Tout aussi diététique, son impact est comparable à celui des légumes. Elle se nourrit de phytoplancton, des micro-algues marines produites naturellement dans le milieu où elle vit et ne nécessite aucun traitement chimique. La moule est facile à cultiver, très résistante aux maladies, les mytiliculteurs doivent simplement éviter de trop intensifier leurs parcs, parce qu’elle est très vorace. Source : L’Hotellerie : Faites le Bilan carbone® de votre restaurant / Un exemple très instructif : Léon de Bruxelles

====================

L'Etat veut remettre un pied dans les cabanes (Sud Ouest)

Un projet de nouvelle convention de gestion proposée par les Affaires maritimes provoque la bronca des propriétaires et fait grogner le maire de la commune.

Avec Line Renaud, c'était plus tranquille, et sa cabane au Canada n'a jamais fait trop de vagues. Mais elle était tapie au fond des bois, tandis que les ostréicoles sont sur un bord de l'eau qui vaut de l'or. Historiquement bâties par des professionnels de la mer comme des haltes utilitaires, les cabanes du bassin sont aussi devenues au fil des décennies, du tourisme croissant et d'une activité en baisse, des endroits très prisés par tous.

À Lège Cap-Ferret, le transfert de gestion à la commune de ces secteurs relevant du domaine public maritime avait en 2001 « normalisé » la place prise par les non-professionnels dans ces charmantes cabanes qui essaiment le littoral de la presqu'île des Jacquets au Cap. L'État semble clairement avoir l'intention de reprendre place dans cette gestion, réaffirmant le caractère public du terrain sur lesquelles elles se trouvent et leur vocation professionnelle.

« Sens strict du droit »

La nouvelle convention proposée par l'État fait d'abord suite à une sollicitation de la commune cet hiver : intégrer enfin les cabanes du Four, village oublié en 2001, et rouvrir avec cet avenant une nouvelle période de 18 ans d'AOT (1). Lège-Cap-Ferret et son maire Michel Sammarcelli en ont besoin pour que les banques les suivent dans la refonte du port de Piraillan, projet serpent de mer qui peut enfin voir le jour.

« L'État a souhaité par ce biais réaffirmer le sens strict du droit », déclare Pascal Gauci, sous-préfet d'Arcachon. Lorsqu'une cabane se libère aujourd'hui, elle peut être transmise à un conjoint ou héritier direct, ou à un « inscrit maritime ». En confiant la gestion ainsi conçue à la commune il y a dix ans, l'État actait cette double dimension (2). Mais de proposer aujourd'hui une nouvelle convention avec un représentant de l'État dans la commission d'attribution des cabanes, et un « véto » après la validation en conseil municipal de ces attributions. « La transmission à des ayant-droit est illégale », veut encore rappeler le sous-préfet qui ajoute : « La nouvelle convention permet toujours cette transmission, mais elle réaffirme la priorité des professionnels. »

« Pourquoi changer ? »

==================

L'huître, sport de combat (Sud Ouest)

L'ostréicultrice Sylvie Latrille tient des ateliers d'écaillage dans sa cabane. Elle apprend aux néophytes à ouvrir les huîtres, sans s'ouvrir la main. Reportage.

Ils sont arrivés en short et baskets, sautillant d'un pied sur l'autre, tels des sportifs de haut niveau. Prêts à en découdre. Cécile, Laurent, Jérôme, Jean-Marc, Romain… des Niçois en vacances. Avant, ils ne mangeaient des huîtres qu'à Noël et au Premier de l'An. Déjà ouvertes. Des néophytes de l'huître en somme. Ceux-là, Sylvie Latrille, ostréicultrice à Piraillan les aime bien. Ils ne savent rien, ne prétendent rien enfin presque « euh les huîtres, il paraît que c'est aphrodisiaque » et… ont tout à apprendre.

Sylvie Latrille donne des cours d'écaillage deux fois par semaine. 9 euros le cours, avec dégustation offerte juste après. « Nous n'avons jamais ouvert une huître, admet Romain. Mais, depuis ces vacances au Cap-Ferret, on a très envie d'en manger davantage et d'être autonomes ».

Ceux qui le souhaitent peuvent découvrir à pied les parcs ostréicoles, aux côtés d'une ostréicultrice pédagogue. On peut ainsi observer les parcs, le métier, les gestes et techniques du métier. La visite dure 1 h 30.

On peut aussi visiter le quartier ostréicole de Piraillan, afin de comprendre les différentes phases de la culture de l'huître. Les réservations sont obligatoires à l'Office du tourisme, tout comme pour les ateliers d'écaillage qui se tiennent le mardi et le vendredi à 10 h.....

Contacts : à l'Office de tourisme au 05 5603 94 49 ou auprès de Sylvie Latrille, Cabane 57, au port de Piraillan : 05 56 60 54 76 ou 06 13 29 87 60.

===================

Nouveau classement des zones de production de coquillages dans le Finistère (CLMP Le Guilvinec)

Le préfet du Finistère vient de prendre un arrêté (N° 2011-1102 du 22 juillet 2011) portant classement de salubrité et surveillance sanitaire des zones de production de coquillages vivants dans le département du Finistère. Cet arrêté met à jour le classement établit en 2004, en s’appuyant sur les études menées depuis cette période par l’IFREMER sur le littoral. Il prend en compte l’évolution de la règlementation européenne sur la classification des zones de production. Il intègre également une nouvelle nomenclature qui devient unique et harmonisée pour l’ensemble du littoral français.

=================

123 tonnes de déchets collectés dans deux ports (Sud Ouest)

Entre le 23 et le 27 mai derniers, les ports de La Teste-de-Buch et de Gujan-Mestras ont été nettoyés. Le bilan de l'opération pilote a été présenté lundi.

Les ports ostréicoles du Rocher et de Meyrand, situés respectivement sur les communes de La Teste-de-Buch et de Gujan-Mestras ont retrouvé une fière allure depuis la fin du mois de mai dernier. Entre le 23 et le 27 mai, 73,84 t de déchets ont été ramassées au port de Meyran ouest en deux jours, et 49,41 t sur le port du Rocher en trois jours. 80 % des déchets récoltés ont été recyclés.

Pour arriver à un tel résultat, il a fallu pas moins de 576 heures travaillées. Le coût de l'opération s'élève à 38 700 euros. Vieilles ferrailles rouillées, bois pourris, déchets ménagers, bidons ont été collectés par une trentaine d'ostréiculteurs et les agents communaux des espaces verts.

Les deux instigateurs du projet, Yves Foulon, président de la communauté du bassin d'Arcachon Sud (Cobas) et maire UMP d'Arcachon, et Olivier Laban, président du comité régional conchylicole d'Arcachon Cap-Ferret (CRC), ont affiché, lundi, leur satisfaction.

Un lieu touristique…

=====================

Coup d’œil sur l’aquaculture chinoise (Bulletin des agriculteurs)

Pays à la population la plus élevée de la planète, la Chine connaît un boom économique spectaculaire. L’aquaculture n’y échappe pas. Voici quelques chiffres éloquents :

• La production est passée de 1,212 million de tonnes en 1978 à 36,217 millions de tonnes en 2009.

• La proportion de produits aquatiques a augmenté de 26,4% à 70,8%.

• En 1991, la production d’aliments pour la production en aquaculture était de 0,746 million de tonnes, contribuant pour seulement 2,1% de la production d’aliments. En 2009, ce chiffre est passé à 14,643 millions de tonnes, comptant pour 9,9% de la production d’aliments.

Source : Beijing Shennong Kexin Agribusiness Consulting

==================

Guadeloupe : La réflexion sur le projet de ferme aquacole de l'anse Tortue se poursuit (France Antilles)

Production de poissons marins. Le projet de production d'ombrines tropicales et de cobias à l'anse Tortue, validé lors du conseil municipal du jeudi 30 juin se précise.

Cette ferme de poissons marins, qui s'inscrit dans un esprit écologique, d'hygiène et de qualité afin d'accéder à la certification « bio » , se fera dans l'espoir d'atteindre, outre la vente directe, les hôtels, les restaurants, les entreprises de transformations. Les espèces n'ont pas été choisies au hasard mais, au contraire, bien sélectionnées.

Le cobia est capable d'atteindre 2 mètres avec un poids de 70 kg. Il est généralement élevé en aquaculture, d'où le choix de la municipalité. L'ombrine tropicale, d'origine américaine, est, elle aussi, élevée surtout dans la Caraïbe. L'ombrine possède une qualité majeure pour les éleveurs : sa croissance ultrarapide. Par ailleurs, le rouget est surtout un poisson de la Méditerranée. Il en existe plusieurs espèces.

D'après les premières analyses, la ferme de l'anse Tortue devrait se tourner vers la production de cobias et d'ombrines tropicales, répondant à une demande de consommation de poissons toujours très élevée : 15 000 tonnes par an, 35 kg par habitant et par an. D'où l'obligation d'une importation annuelle d'environ 6 000 tonnes.

Des faiblesses et des atouts

La municipalité, par la voix de son maire, se dit parfaitement consciente des débouchés qu'ouvrira cette ferme aquacole. Elle n'a d'ailleurs pas oublié également la production de la chevrette (crevette) qui, là aussi, aura un débouché naturel.

Les matériels employés devront s'insérer dans une infrastructure adaptée sur mer (cages flottantes circulaires, filets, bateaux, ponton) et sur terre (bâtiments, véhicules, chambre froide, glace, matériels divers).

Les aliments donnés aux alevins seront biologiques, sans OGM! Concernant la forme juridique de l'exploitation, le choix se porte sur une société par actions simplifiées (SAS), avec comme objectif d'augmenter ses fonds propres afin de réduire la dépendance financière vis-à-vis de l'emprunt. Les avantages seront les actions privilégiées avec allégement d'impôts.

La réflexion concernant les moyens humains n'a pas été oubliée. Aux côtés du porteur du projet, on prévoit un technicien et un employé, qui seront recrutés et formés localement. Dès la 5e année (période dite de routine), quatre salariés seront à côté du chef d'exploitation.

Les faiblesses du projet ont également été décelées. Ainsi, la municipalité sait qu'il se heurtera à un marché étroit du fait d'un périmètre local et régional, de l'éloignement des marchés extérieurs et de la concurrence des produits importés. D'autres paramètres ne sont pas à négliger. C'est le cas des facteurs humains, du contexte social et culturel et des risques naturels. Mais les atouts comme la qualité des eaux, la température (idéale), le site, etc. plaident en faveur du projet. Et puis qui ne tente rien n'a rien...

------ 4 août 2011 ------

Atlas de la restauration bio

La FNAB, fédération nationale de l'agriculture biologique (en partenariat avec le ministère en charge de l'agriculture) vient de lancer un atlas de la restauration bio, espace de recueil d'expériences. Son objectif est de faciliter les démarches pour manger bio local en restauration collective, en permettant à tout porteur de projet d'accéder à une fiche d'expérience correspondant le plus possible à ses caractéristiques propres. Ce projet vise à refléter la diversité des projets mis en œuvre sur les territoires. Cette base peut être enrichie directement par les internautes.

L’introduction de produits bio locaux en restauration collective se développe depuis plusieurs années, via des projets portés par des collectivités territoriales pour l’approvisionnement de leurs cantines, souvent dans le cadre de politiques transversales de développement durable, et des restaurants administratifs et inter-administratifs à la suite du Grenelle de l’environnement et de la circulaire Etat exemplaire de 2008.

Les élus et agents sont aujourd’hui en demande d’information et d’échanges sur les expériences réussies menées localement, afin de s’engager dans une démarche similaire.

Dans une logique de valorisation, de mutualisation et d’essaimage, la FNAB, en partenariat avec le Ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation, de la Pêche, de la Ruralité et de l’Aménagement du Territoire (MAAPRAT) et avec l’Agence Bio a initié cet espace de recueil d’expériences. Son objectif est de faciliter les démarches pour manger bio local en restauration collective, en permettant à tout porteur de projet d’accéder à une fiche d’expérience correspondant le plus possible à ses caractéristiques propres.

Cet outil de mutualisation et d’essaimage ne se veut pas exhaustif mais vise à refléter la diversité des projets mis en œuvre sur les territoires. (Source : L'Esprit Village)

===================

Estuaires, déversoirs de la pollution terrestre : Cadmium en Gironde, PCB en Baie de Seine,....

PCB dans les tourteaux : pêche interdite (France 3 Normandie)

La pêche et la consommation des tourteaux et étrilles est interdite depuis hier (30 juillet 2011 ndlr) dans l'Estuaire de la Seine.

Suite à près de 400 prélèvements dans la Baie de Seine, l'agence Nationale de Sécurité Sanitaire avait mesuré chez ces crustacés une teneur en PCB supérieure à la limite réglementaire. Dans ses conclusions, elle recommandait l'interdiction de la commercialisation et de la consommation des tourteaux et étrilles. Un avis suivi par la préfecture.

La zone d'interdiction s'étend de Houlgate dans le Calvados à Fécamp, en Seine-Maritime….

=================

Lesparre-Médoc : Le vieux port se réveille (Sud Ouest)

Laissé à l'abandon pendant plusieurs années, l'ancien port à huîtres est redevenu un lieu de vie où se pressent chaque soir les estivants. (....)

« Ici », c'est le vieux port à huîtres du Verdon, cœur économique du village par le passé. Des huîtres, cela fait bien longtemps qu'on n'y en ramasse plus. La faute au cadmium, cet élément chimique proche du zinc, qui a pollué l'estuaire de la Gironde, mettant un terme à la culture ostréicole depuis le début des années 1970. Du coup, le port a été progressivement laissé à l'abandon, devenu le terrain d'accueil des déjections canines.

Cette « phase d'oubli », Jacques Bidalun, maire du Verdon, a voulu y mettre un terme. Depuis 2008, il s'active « pour redonner une âme à ce trésor » (....)

Seules quelques cabanes d'ostréiculteurs encore présentes perpétuent la mémoire du lieu....

===============

Les crabes de la Manche sont-ils intoxiqués au PCB ? (Paris Normandie)

Environnement. Les crabes du littoral sont épinglés pour leur forte teneur en PCB. Malgré une étude alarmante, autorités et pêcheurs relativisent...

Une vague après l’autre, la connaissance des conséquences de la pollution aux PCB, ces produits chimiques toxiques, plus connus sous le nom de pyralène entre autres, avance sur le littoral normand. Après l’interdiction pure et simple de la pêche à la sardine en février 2010, une nouvelle analyse de l’Agence nationale de sécurité sanitaire, de l’environnement et du travail, l’Anses, sème le trouble. A partir de plus de 400 prélèvements de poissons et crustacés, elle préconise tout simplement la non-commercialisation et la non-consommation des tourteaux sur l’ensemble de la Manche-est, de Cherbourg (Manche) au Tréport (Seine-Maritime), et celles des étrilles, de Houlgate à Fécamp. De quoi faire frémir le milieu de la pêche haut-normande tout entier car, contrairement à la sardine, les crustacés font vivre à titre principal ou accessoire nombre de pêcheurs. Quelque 76 navires seraient concernés sur la côte d’Albâtre.

L’éventualité d’un arrêté total ou partiel d’interdiction de la commercialisation a été combattue pied à pied par les pêcheurs ces dernières semaines. Le mercredi 13 juillet dernier, ils ont obtenu gain de cause : à l’issue d’une réunion les associant aux côtés des administrations concernées, il a été décidé… de ne rien décider….

================

Plus de trois cents adhérents aux Amis du golfe du Morbihan (Ouest France)

À l'occasion de la 14 e assemblée générale des Amis du golfe du Morbihan, Jean-Yves Guyomar, qui préside désormais l'association, a retracé à la soixantaine d'adhérents présents le bilan des actions engagées au cours des douze derniers mois.

Soulignant la bonne santé de l'association qui a réuni en 2010 plus de trois cents adhérents répartis sur les vingt communes riveraines du golfe du Morbihan, il a placé son activité sous le signe de l'ouverture. De nombreuses rencontres avec les autorités et organismes compétents ont ainsi permis d'évoquer certaines préoccupations.

Entre autres, sur la commune de Baden, les projets de base nautique de Toulindac, et de port à sec à Penmern, les difficultés d'accès à certaines plages ainsi que les problèmes de balisage dans des parcs ostréicoles.

L'association, qui regrette l'abandon du projet de Parc naturel régional, participe à l'élaboration de l'Agenda 21 de Vannes agglo.

Des progrès concrets, mais toujours de la vigilance

Les Amis du golfe du Morbihan se félicitent de la signature récente de la Charte conchylicole du Morbihan. Ils espèrent que les engagements seront tenus, notamment envers la gestion des déchets et le maintien de la vocation professionnelle d'installations en bordure de côte, qui, avec la fermeture de certains chantiers, due à la crise de la mortalité des jeunes huîtres, pourraient avoir une destination future plus privative, contraire aux règlements en vigueur....

==================

Les Boucholeurs (17) : Huîtres et moules dégustées dimanche (Sud Ouest)

« Diruta Revivisco » (« Détruite, je revis »), telle est la devise inscrite sur le blason de l'ancienne cité de Chastel-Aillon qui était perchée sur la presqu'île du Cornard, maintenant érodée, laissant place aux parcs à huîtres. Oui, le village des Boucholeurs renaîtra de Xynthia.

Dimanche 7 août, les habitants et les gens de la mer des Boucholeurs (commune d'Yves et de Châtelaillon-Plage) continuent à redonner vie à leur village en maintenant la traditionnelle Fête des huîtres et des moules pour sa 34e édition. Cette manifestation estivale attire beaucoup de monde ; elle regroupe les ostréiculteurs et les mytiliculteurs qui ont à cœur de faire découvrir leur patrimoine dans une ambiance festive avec de nombreuses animations….

=================

Agadir : Interdiction de la récolte et de la commercialisation des coquillages de la zone conchylicole Tamri-Cap Ghir (Aufaitmaroc)

Le département de la Pêche maritime a décidé d'interdire la récolte et la commercialisation de tous les coquillages issus de la zone conchylicole Tamri-Cap Ghir de la région d'Agadir.

Un communiqué du ministère de l'Agriculture et de la pêche maritime parvenu mercredi à la MAP indique que les résultats d'analyses effectuées par l'Institut national de recherche halieutique (INRH) au niveau de la zone conchylicole Tamri- Cap Ghir "dénotent la présence de biotoxines marines dans les coquillages à des teneurs anormales".

En conséquence, il a été décidé d'interdire la récolte et la commercialisation des coquillages issus de cette zone, et ce, jusqu'à son épuration totale.

Il est recommandé aux consommateurs de ne s'approvisionner qu'en produits conditionnés, portant les étiquettes sanitaires d'identification et commercialisés dans les points de vente autorisés (marchés officiels). Les coquillages colportés ou vendus en vrac ne présentent aucune garantie de salubrité et constituent un danger pour la santé publique, selon la même source.

=================

Marennes : Du mouvement à la réserve de Moëze (Sud Ouest)

Juillettistes et aoûtiens ne sont pas les seuls à migrer en cette période estivale, on s'agite beaucoup aussi du côté de la réserve de Moëze-Oléron, un phénomène qui mérite quelques explications pour Stéphane Guenneteau, garde-technicien : « Les réserves naturelles jouent un rôle important pour la sensibilisation du public et, pour son information, sur des phénomènes pas toujours évidents à décrypter si on ne les explique pas. En été, la nature ne prend pas de vacances. Nos derniers comptages d'oiseaux d'eau montrent qu'après une période plus calme sur la réserve, leur nombre est reparti à la hausse. »(....)

Un rôle économique

Du côté de la réserve, on sait que certains s'interrogent sur la réglementation du site. « Je dirais que l'une de nos missions est de l'expliquer, d'autant que l'homme y trouve aussi son intérêt. La nature nous rend aussi des services économiques. 40 % de l'économie mondiale repose sur les services qu'elle nous rend. Localement, pour Oléron par exemple, les professionnels de la mer dépendent de la qualité des eaux, de la gestion de la ressource piscicole. Au niveau de la réserve, la protection des herbiers à zostères sur la vasière concernent aussi l'avenir de l'huître et du poisson, une des raisons qui explique l'interdiction de la pêche aux coquillages. La réserve naturelle ne vit pas dans une bulle mais elle a au contraire sa raison d'être pour la nature et pour l'homme. Une mission passionnante », conclut Stéphane Guenneteau. Yvon Vergnol

------ 3 août 2011 ------

Aquaculture et PCP. Les professionnels satisfaits (Le Télégramme)

La réforme de la Politique commune des pêches ne fait pas que des malheureux. Goulven Brest, président du Comité national de la conchyliculture se réjouit du soutien que Bruxelles apporte dans son texte au secteur de l'aquaculture. «Pour une fois, nous sommes satisfaits», a-t-il commenté mercredi à l'issue d'une réunion au Comité national pêches. La réforme de la PCP prévoit un plan global de soutien, et le budget qui va avec. Les Etats membres devront ensuite élaborer des schémas nationaux.

=================

Schémas régionaux de développement de l’aquaculture marine (La Gazette des Communes)

Afin d’assurer le développement des activités aquacoles marines, en harmonie avec les autres activités littorales, la loi n° 2010-874 du 27 juillet 2010 de modernisation de l’agriculture et de la pêche a prévu l’élaboration de schémas régionaux de développement de l’aquaculture marine qui ont pour objet de recenser les sites existants et les sites propices au développement de cette activité, en métropole comme dans les départements d’outre-mer, à Mayotte, Saint-Pierre-et-Miquelon, Saint-Martin et Saint-Barthélemy (article L.923-1-1 du Code rural et de la pêche maritime).

Ce décret précise les modalités d’élaboration de ces schémas, et notamment le délai à l’issue duquel un bilan de la mise en œuvre du schéma est effectué, conformément à l’alinéa 5 de l’article L.923-1-1.

Ses dispositions sont applicables tant en métropole que dans les collectivités ultramarines.

Pour accéder au Décret n° 2011-888 du 26 juillet 2011 relatif aux schémas régionaux de développement de l'aquaculture marine / JORF n°0173 du 28 juillet 2011 page 12879 - texte n° 33, cliquer Légifrance

==================

L'ostréiculture toujours en crise dans la Manche (Ouest France)

Depuis 2008, les jeunes huîtres sont frappées par un taux de mortalité de 60 à 90 %. Si bien que les ostréiculteurs voient leurs stocks s’affaiblir. Les conséquences sont immédiates : nombreuses suppressions d’emplois et hausse des prix à la vente.

Reportage chez Loïc Maine, ostréiculteur dans la Manche

==================

Le préfet Pascal Mailhus était en visite à Camaret lundi (Ouest France)

Lundi matin, Pascal Mailhus, le préfet, est venu en visite à Camaret. Il a pris son poste à Quimper en juillet 2008. Sur 283 communes qu'il a en charge, il en a visité 180. Il est sur le terrain trois jours par semaine : « Ça me permet de bien sentir les sujets avant qu'ils ne soient trop brûlants. Le Finistère n'est pas un département facile mais il est intéressant. C'est le plus complet avec une industrie très diversifiée. L'éloignement conduit à forger les caractères, il faut se débrouiller. C'est un département remarquable et c'est celui qui m'a le plus marqué. » Pascal Meilhus a été reçu à la mairie en compagnie du maire et de quelques conseillers municipaux avec lesquels il a discuté de sujets divers tels que le social et les algues vertes. La maire, Nadine Servant, a présenté la commune : son historique, son économie, son patrimoine, ses projets. Le préfet a réagi sur les différents sujets.

La visite a commencé avec le parc d'huîtres et de moules de la société Cap au Large, qui a débuté son activité en septembre 2007. Depuis le 1 er juillet, Corinne Raquenel, Cédric K'dual et Christophe Callewaert, ont commencé à commercialiser leurs produits sous la marque Kys marine. Ils produisent de 80 à 100 tonnes annuels de moules. Ils ont été médaillés 2010-2011 au concours général agricole au salon de l'agriculture, avec leurs huîtres spéciales. Elles sont charnues avec un taux de chair de 18 % : « On travaille la pureté. » À la fin de la visite, les responsables de la société ont proposé une dégustation. Le préfet est ensuite allé visiter le mémorial. L'après-midi, à la plage de l'Aber, il a rencontré Serge Kergoat, peintre et photographe animalier spécialisé dans les oiseaux.

======================

Vietnam. Aquaculture : les entreprises axées sur les diverses certifications (Le Courrier)

L'Association de transformation et d'exportation de produits aquatiques du Vietnam (VASEP) a organisé fin juin à Hô Chi Minh-Ville un colloque intitulé "Certification et développement durable du pangasius".

Près de 300 représentants d'administrations et d'organismes, d'entreprises, de l'Association de la pêche du Vietnam (Vinafish), et notamment du Fonds mondial pour la nature (WWF), ont participé le 27 juin à Hô Chi Minh-Ville à un séminaire consacré aux référentiels de l'aquaculture durable. Cette manifestation était placée sous le patronage de la VASEP, en collaboration avec le Département général des produits aquatiques du ministère de l'Agriculture et du Développement rural, le WWF et Vinafish. (....)

Panga : 1,4 milliards $ d'exportation

Selon un rapport du ministère de l'Agriculture et du Développement rural, les exportations de produits aquatiques dégagent un chiffre d'affaires annuel de plus de cinq milliards de dollars, le poisson tra (pangasius) y participant à hauteur d'environ 1,4 milliard. Il est évident que cette espèce de poisson reste toujours dominante dans les exportations nationales de ce secteur car elle est très appréciée sur le marché mondial. Cependant, du fait d'une concurrence de plus en plus féroce, le poisson tra fait l'objet d'un ensemble de normes imposées par les importateurs, ce qui pose des problèmes aux entreprises vietnamiennes. "La VASEP espère trouver une position commune en terme de développement durable du pangasius", a affirmé lors de ce séminaire Duong Ngoc Minh, président du Comité des poissons d'eau douce de la VASEP.

Une Cendrillon qui se vêtit de nouveaux habits...

"Il y a 20 ans, le poisson tra était considéré comme +une fille au visage barbouillé+ qui était servi aux repas quotidiens des pauvres dans le delta du Mékong. Mais depuis, il est devenu +une belle princesse+ de l'aquaculture du Vietnam, avec une production de quelque 1,5 million de tonnes et des exportations de près de 1,5 milliard de dollars chaque année", a indiqué le prof.-Docteur Nguyên Huu Dung, vice-président de la VASEP.

En dix ans, de 2001 à 2010, le poisson tra a fait peau neuve. Il est actuellement élevé dans des étangs en eau profonde qui sont quotidiennement nettoyés, au lieu de cages flottantes sur des trains de bois comme auparavant. Les surfaces aquacoles ont été multipliées par cinq pour atteindre 6.000 ha, et le volume des exportations s'est accru de plus de 40 fois, passant de 17.000 à plus de 660.000 tonnes pour un chiffre d'affaires majoré de 35 fois, soit 1,4 milliard de dollars, contre 40 millions. Aujourd'hui, le pangasius vietnamien est présent dans 140 pays et territoires du monde.

Grâce à la pisciculture, bon nombre d'éleveurs ont fait fortune. Néanmoins, ce secteur a rencontré ces dernières années des barrières techniques en matière de qualité, d'hygiène alimentaire et d'environnement, et reçu parfois des informations erronées de divers organismes de certification... Il s'agit ici de divers critères de production qui doivent être respectés en fonction du marché considéré, sinon de chaque importateur, avec des normes aussi nombreuses que Global GAP, ASC, HACCP, GMP, SSOP, SQF-1000, ou BAP... Le premier problème qui en résulte pour les éleveurs comme les exportateurs vietnamiens est de savoir quelles normes suivre, d'autant que les différences entre chaque groupe de normes de certification ne sont pas toujours évidentes.....

=================

------ 20 juillet 2011 ------

Charente-Maritime : Fête des Boucholeurs 2011

Fête des huîtres et des moules

Village des Boucholeurs

Châtelaillon-plage/Yves

Dimanche 7 août 2011

Le village des Bouchôleurs est fier de vous accueillir pour cette 34 ème édition de la Fête des huîtres et des moules. Châtelaillon-Plage. Le Dimanche 7 août. Au programme de cette journée festive sur le thème des gens de la mer et de l’ostréiculture : jeux de mer à marée basse, éclade géante, marché aux saveurs de la mer, dégustation d‘huîtres et de moules et spectacle musicale.

Programme de la Fête des Boucholeurs, cliquer Ici

------ 19 juillet 2011 ------

The End of the line (Le bout de la ligne)

Le bout de la ligne (The End of the line)

Un très bon et très long article de Time sur l’avenir de la pêche et de l’aquaculture dans le monde avec de nombreuses illustrations.

Cet article de Bryan Walsh peut se résumer en trois phrases : Le poisson est la dernière nourriture sauvage. Les captures ne peuvent plus répondre à l’augmentation de la consommation dans le monde. Est-ce-que l’aquaculture va prendre la place de la pêche ?

Pour lire l’article (en anglais), cliquer : The End of the line

==================

Pisciculture marine : Boulogne à contre courant !!!

Alors que sur la côte atlantique, les piscicultures marines freinent des 4 fers et se diversifient notamment dans les huîtres (France Turbot, Ferme marine de Loix et Ferme marine des Baleines, et Ferme marine du Douhet ?), Boulogne se lance dans l'aventure de la pisciculture marine !!!!

Saint-Clément-des-Baleines : Une ferme marine convalescente (Sud Ouest)

Cultimar a repris le stock et le matériel de la ferme marine FMB. Avec un projet de production extensif de bar.

L'établissement aquacole de Saint-Clément-des-Baleines était, au temps de sa splendeur, une unité à la pointe des techniques d'élevage aquacole. Mais, vingt-huit ans après sa création sur un grand marais du Fier d'Ars, cette société. Le tribunal de commerce a rendu son jugement le 10 mai dernier, un an après l'ouverture d'une procédure de redressement judiciaire. Cinq salariés y travaillaient encore. Un effectif qu'il convient de comparer aux 26 qui s'affairaient dans ces bassins pour produire du bar, aux plus belles heures de son activité.

Il y aurait aussi, probablement, beaucoup à dire sur la gestion. Comme sur la stratégie de l'entreprise qui s'est orientée vers la production intensive, celle-là même où excellent les producteurs de Méditerranée, ses concurrents : l'établissement rétais était autorisé à produire 600 tonnes par an.

FMB aura souffert de la forte concurrence des producteurs méditerranéens, lesquels ont inondé le marché avec des prix de revient imbattables, servis par une température de l'eau plus douce qu'en Atlantique, qui autorise à produire un poisson en deux fois moins de temps.

Les déficits se creusaient...

Un plan de cession....

Soles et huîtres

Derrière l'idée de proximité, il y a la volonté de travailler avec la grande distribution, mais dans un périmètre de grande région. Des restaurateurs figurent aussi sur le fichier des clients.

Le second volet du projet, c'est une réflexion sur les voies de diversification. Des essais sur d'autres espèces de poissons, comme la sole, pourraient être menés. De même qu'une orientation vers le coquillage (le prégrossissement des huîtres) est une hypothèse de travail.

Pour l'heure, le stock laissé par FMB - qui avait pas mal tapé dans le filon pour s'assurer des rentrées de trésorerie - ne permet de toute façon pas de voir grand. Mais l'aventure qui tente Bertrand Kirsch, c'est plutôt de voir juste.

================

Boulogne. Aquaculture : Plateforme "Nouvelles Vagues" (Semaine dans le boulonnais)

Les élus de la CAB ont invité lundi soir Jean-Baptiste Delpierre, président du pôle Aquimer et son directeur, Thierry Missonnier, pour présenter le projet de plateforme d'innovation "Nouvelles Vagues".

Le pôle Aquimer a répondu à un appel à projets de la Caisse des Dépôts et Consignations. Seuls les projets labellisés par les pôles de compétitivité sont éligibles. Quatorze projets ont été sélectionnés au niveau national dont celui de Boulogne. Le président Delpierre va déposer son projet final le 1er septembre prochain : « Il faut faire aboutir ce projet », insiste M. Delpierre qui est parti d'un constat : 340 000 tonnes de poisson sont commercialisées à Boulogne. Le marché est porteur avec une hausse de 3 % par an de la consommation de poisson. Mais le problème est que la production locale diminue avec à peine 35 000 tonnes de pêche fraîche.

Il serait constitué d'une station pilote pour l'aquaculture à grande échelle et un département recherche et développement, un projet sans équivalent en France : « Le pôle Aquimer a une attitude offensive en rapprochant le monde économique et celui de la recherche » ajoute le président.

Thierry Missonnier a ensuite détaillé cette plateforme : « Il nous faut une surface de 2.5 ha pour réaliser ce projet, sur le site de Comilog ou à l'hoverport. La maîtrise d'ouvrage est publique. La société d'exploitation loue les bâtiments. Ce sera une SA à directoire et conseil de surveillance.

L'investissement sur trois ans est de 8 898 460 euros pour les collectivités et 1 512 000 pour la société. La Caisse des Dépôts participe au capital à hauteur de 25 %, le fonds unique interministériel (FUI) subventionne pendant trois ans 50 % des frais de fonctionnement de la plateforme et à 35 % des frais liés à l'investissement de la société d'exploitation. Aujourd'hui, nous avons déjà 18 actionnaires avec 1 100 000 euros de capital.

» Le pôle Aquimer est venu donc présenter son projet en espérant être suivi par les collectivités.

================

Boulogne. Aquaculture. « Nouvelles vagues » : les écologistes veulent avoir voix au chapitre (La Voix du Nord)

Les écologistes d'EELV ne veulent pas d'un projet industriel sur le site de l'hoverport.

Dans le cadre de l'appel d'offres lancé par l'État au sujet des pôles de compétitivité, le pôle boulonnais Aquimer défend un projet axé sur l'aquaculture dans le port de Boulogne. Europe Écologie les Verts du Boulonnais (EELV) réclament un débat public sur ce sujet sensible.

La présentation de la plate-forme d'innovation « Nouvelles Vagues » s'est faite récemment en fin de soirée à la CAB devant les élus. À une heure de faible écoute. Le pôle Aquimer a en effet répondu à un appel à projet lancé par l'État et la Caisse des Dépôts sur le thème d'une plate-forme d'innovation autour de l'aquaculture.

Inquiétudes

Ce projet d'une emprise de 2,5 ha sur le site de l'hoverport du Portel et de la friche ex-Comilog inquiète pourtant les écologistes. Hier midi, Denis Buhagiar, Fanny Puppinck et Pierre Coppin se sont interrogés sur la pertinence de ce projet dans un site aussi sensible.

« Deux informations nouvelles nous poussent à réagir », déclare Denis Buhagiar. L'emprise du projet (2,5 ha) et l'un des sites projetés, celui de l'hoverport ». Un site emblématique selon lui « car nous souhaitons qu'il soit maintenu en zone naturelle ou qu'il accueille simplement des activités légères (sports nautiques par exemple) »... Pour EELV, l'aquaculture est loin d'être neutre. Non seulement, cette activité ne répondra pas aux besoins de Capécure mais elle est génératrice de pollution. « C'est en contradiction totale avec l'amélioration des eaux de baignade de Boulogne », estime Fanny Puppinck qui redoute les traitements pharmacologiques qui accompagnent ce genre d'activité.....

Lancer un projet de recherche comme celui-ci en l'orientant vers des débouchés économiques concrets pour la filière pêche les inquiète. « A-t-on tiré les enseignements des difficultés actuelles d'Aquanord à Gravelines ? », s'interroge Denis Buhagiar. « Quelles conséquences pour le milieu et la baignade ? Pourquoi la population est-elle tenue à l'écart d'un projet industriel de cette taille (10 millions d'Euros) ?.... » Sans réclamer la tenue d'un débat comme celui pour l'Axe Liane (le projet Nouvelles Vagues doit être déposé pour le 1e r septembre), les écologistes estiment qu'on ne peut pas imposer un projet de cette ampleur sans consulter a minima les habitants de l'Agglo....

================

Boulogne : À son tour, Laurent Feutry veut préserver le site de l'hoverport (La Voix du Nord)

Le site de l'hoverport doit accueillir des activités à vocation touristique, déclarent les élus du Portel et les écologistes d'EELV.

Les écologistes d'EELV étaient montés au créneau la semaine dernière pour dénoncer le projet d'implantation d'une station aquacole sur le site de l'hoverport. Laurent Feutry et la municipalité du Portel leur emboîtent le pas. ...

================

Andernos-les-Bains : La Fête de l'huître s'ouvre vendredi (Sud Ouest)

La 39e édition de la Fête de l'huître andernosienne débutera ce vendredi soir, vers 18 heures, sur le port ostréicole quand, bandas en tête, les autorités couperont le ruban tricolore et déclareront les réjouissances ouvertes. Alors jeunes et moins jeunes plongeront dans cette ambiance si particulière de fiesta partagée entre la consommation du produit phare du Bassin, la danse, et la reprise des airs joués par les bandas, souvent debout sur les bancs, voire pour les plus festifs sur les tables.....

« Il faut savoir que nous consommons environ 8 000 huîtres, durant les trois jours de fête, 600 kilos de moules, et pas moins de 400 kilos de sardines », dit-elle. « Alors des dizaines de bénévoles participent pour faire la cuisine, tenir la caisse ou encore servir à table, et ce sont pour la plupart des jeunes recrues ».

------ 18 juillet 2011 ------

Mortalité 2011 depuis Ré jusqu’à Marennes-Oléron :

Constat général : La mortalité des naissains semble se stabiliser après la forte crise épidémique centrée sur le mois de mai. Pour les lots du printemps 2011, et pour la première fois depuis 4 ans, certains lots de naissains d’écloserie semblent présenter un taux de mortalité plus faible que celui du naissain naturel.

Pour plus de précisions cliquer CRC Marennes-Oléron

Observations DDTM : Seules les nouvelles fiches de mortalité doivent être remplies (formulaire utilisé sur tout le territoire national). Il est inutile de joindre les anciennes. Elles doivent toujours être retournées à la DDTM de Marennes ou de La Rochelle.

A ce jour, 80 déclarations de mortalités ont été fournies à la DDTM. Il serait d'ailleurs intéressant de connaître votre avis sur ces fiches (facilité de remplissage, pertinence des informations...). N'hésitez pas à nous faire parvenir vos impressions.

=================

L’EFSA fournit des informations actualisées sur les virus d’origine alimentaire



Les virus d’origine alimentaire constituent la deuxième cause d’épidémies d’origine alimentaire dans l’Union européenne (UE), après Salmonella. L’EFSA a publié le 14 juillet 2011 une revue des connaissances scientifiques les plus récentes relatives à ces virus et a émis des conseils concernant des mesures possibles destinées à contrôler et à prévenir leur propagation au sein de l’UE. L’évaluation recommande, entre autres, que les mesures d’atténuation se concentrent sur la prévention de la contamination en amont plutôt que sur l’élimination des virus dans les denrées alimentaires déjà contaminées.

Le rôle des virus dans les épidémies de toxi-infections alimentaires est de plus en plus reconnu. En 2009, les virus ont été responsables de 19 % de l’ensemble des épidémies dans l’UE, provoquant plus de 1 000 foyers épidémiques touchant plus de 8 700 individus. Le nombre total de foyers épidémiques dus à des virus est en augmentation depuis 2007. Les denrées alimentaires peuvent être un vecteur de transmission à l’homme de certains virus qui, dans certains cas, sont extrêmement contagieux et peuvent entraîner des épidémies étendues.

L’avis scientifique de l’EFSA porte sur les norovirus et le virus de l’hépatite A dans les produits frais, les aliments prêts à consommer et les mollusques bivalves, comme les huîtres, les moules et les coquilles Saint-Jacques, ces virus étant considérés comme des dangers prioritaires par l’Organisation mondiale de la santé. Le virus de l’hépatite E est également évalué dans l’avis, en raison de sa forte prévalence chez les porcs dans toute l’Europe et de l’existence de certains éléments de preuve indiquant une transmission par les denrées alimentaires, bien que les cas cliniques chez l’homme soient rares dans l’UE.

Selon le groupe scientifique de l’EFSA sur les dangers biologiques (groupe BIOHAZ), les mesures efficaces pour contrôler la propagation de ces virus devraient se concentrer sur la prévention de la contamination à tous les stades de la production, plutôt que sur des tentatives d’éliminer ou d’inactiver ces virus dans les denrées alimentaires déjà contaminées. Une cuisson rigoureuse est actuellement la seule mesure efficace permettant d’éliminer ou d’inactiver les norovirus et le virus de l’hépatite A dans les mollusques bivalves ou les produits frais contaminés. La viande et le foie doivent également être parfaitement cuits pour s’assurer de l’élimination ou de l’inactivation d’éventuels virus de l’hépatite E.

L’avis recommande plusieurs mesures visant à contrôler la propagation de ces virus dans l’UE et préconise aussi de collecter des données supplémentaires. Les recommandations concernant les mesures d’atténuation proposent l’introduction de critères microbiologiques pour les norovirus chez les mollusques bivalves – à moins que les produits soient étiquetés «à cuire avant de consommer» – ainsi qu’une formation complémentaire destinée aux vendeurs de produits alimentaires et portant sur la contamination virale des denrées alimentaires et de l’environnement. Pour prévenir les infections par le virus de l’hépatite E, le groupe scientifique BIOHAZ recommande également de déconseiller aux personnes présentant une maladie du foie ou une déficience immunitaire, ainsi qu’aux femmes enceintes, de consommer de la viande ou du foie peu cuits de sanglier ou de porc.

Les conseils scientifiques de l’EFSA constituent une source d’information pour les gestionnaires de risques et peuvent contribuer à instruire les décisions en matière de gestion des risques destinées à lutter contre les infections virales d’origine alimentaire dans l’UE. Source : EFSA

Pour télécharger le rapport complet “Scientific Opinion on an update on the present knowledge on the occurrence and control of foodborne viruses / EFSA Panel on Biological Hazards (BIOHAZ) / European Food Safety Authority (EFSA), Parma, Italy”, cliquer EFSA

=================

Des ostréicuteurs (trices) innovent....

Leucate : Un ostréiculteur chercheur infatigable (L’Indépendant)

Dans les parcs à huîtres de l'étang de Leucate, de drôles de sacs sont suspendus à des étais au-dessus de l'eau. L'ostréiculteur mouline avec une roue pour descendre les sacs. Cette manoeuvre singulière donne l'impression que les huîtres font trempette avant de sécher au soleil, et à la tramontane. Loin d'être une fantaisie, c'est une nouvelle expérience menée par un ostréiculteur curieux.

"Christophe Guinot est un passionné, approuve Dominique Moulé, chef au Café de Vienne à Perpignan, et il cherche en permanence à améliorer la qualité de ses huîtres. Il repousse les limites de l'élevage, ne se contente jamais de l'acquis. Ce sont des gens comme lui qui font avancer toute une profession". Christophe Guinot se soucie peu d'être, ou non, une locomotive. Solitaire, ce petit-fils d'ostréiculteur d'Arcachon a suivi les traces de son père, un des premiers installés sur le bassin de Leucate. Après lui, Johann, son fils, poussera lui aussi les filins, toujours plus loin.

Subtilité

"En tant que chef, souligne Jean-Louis Guinard, patron de l'Écume à Port-Leucate, ce qui nous intéresse c'est l'originalité apportée à la production. Le client ne jure que….

"L'huître est colonisée par les éponges, les moules et les coraux qui absorbent 70 % des apports nutritionnels. En séchant les huîtres, puis en…

Les huîtres proviennent de l'écloserie de Leucate à partir de géniteurs confiés par l'ostréiculteur….

Elevage et gastronomie

Du romarin dans les huîtres, l’art de jouer avec les senteurs Méditerranéennes

En perpétuelle recherche, Christophe Guinot immerge actuellement des brassées de romarin au milieu de ses parcs. Les courants diffusent l’eau aromatisée et l’huître, baignée, en retient la saveur. Cette expérience enthousiasme les chefs qui le suivent à 100 % : « Cette idée me séduit, j’adore sa perception de l’élevage, il connaît les subtilités de son métier et il ajoute, à la technique, la passion », apprécie Dominique Moulé, chef cuisinier.

Un système d’élevage entièrement naturel qui attire aujourd’hui... les Russes !

En vacances sur le littoral avec ses amis russes, Roman Volkov exploite une importante société de logistique à Saint-Pétersbourg. Il a saisi toute la subtilité de cet élevage inédit : « L’huître est un mets de luxe. Elle coûte 6,50 euros pièce dans un restaurant en Russie. Donc, pour moi, c’est un business intéressant ». La suite reste à écrire, mais un jour, certainement, les restaurants huppés de Saint-Pétersbourg et de Moscou offriront à la carte les huîtres de Leucate.

===============

Des huîtres suspendues pour le bonheur des papilles (TF1)

Dans la Manche, des ostréiculteurs utilisent un nouveau procédé : les poches suspendues. Grâce à cette technique, les huîtres sont naturellement brassées par les vagues, ce qui évite aux ostréiculteurs un travail fastidieux, et permet d'obtenir un produit de meilleure qualité.

Gouville/Mer : Corinne Raguenel (Société Yad Marine) et Hervé K’Dual





===================

Quand les huîtres du Goyen se mettent à table à Plouhinec (Ouest France)

Au port, le débarquement de la pêche côtière est un spectacle apprécié des estivants. Les visites de criée proposées par l'office de tourisme rassemblent également un large public. Les frères Ronan et Yann Le Berre, ostréiculteurs, se sont installés en 2007 au terre-plein de Poulgoazec. Ils proposent, depuis deux ans, leur production d'huîtres de l'île de Sein. Contre vents et marées, ils mènent bien leur barque et assurent aussi la vente de moules, crustacés, coquillages en vente directe de leurs viviers à la criée. Ils ont diversifié leur offre pour notamment parer à la mortalité des naissains qui affectent de nombreux élevages.

L'huître se met à table

Avant de s'inviter à la table des restaurants, le coquillage a connu d'autres tables, celles de la rivière du Goyen. Cinq parcs y accueillent des plates-formes métalliques où sont déposées les poches des naissains d'huîtres, des juvéniles. Sur leur barge, composant avec les marées, les ostréiculteurs accèdent aux parcs. Périodiquement, les poches sont retournées, triées. Les naissains prennent ensuite de la maturité et embarquent alors pour l'île de Sein.

Tout comme Sein, la rivière du Goyen a déjà connu un passé ostréicole....

------ 16 Juillet 2011 ------

La Moule de Barfleur sur les ondes de France Bleu

C’est une première. NFM engage une campagne de communication régionale sur les ondes de France Bleu Basse-Normandie, France Bleu Haute-Normandie et France Bleu Cotentin, pour promouvoir en pleine saison la Moule de Barfleur, simultanément à la diffusion de 40 000 fiches recettes dans toutes les poissonneries de Basse-Normandie.

Vous retrouvez donc tout au long de la semaine prochaine, le spot radio de 20 secondes ci-joint, 24 fois sur chacune des trois antennes.

Cette initiative devrait ensuite être reconduite pour d’autres espèces à forte production et forte saisonnalité : coquille Saint-Jacques, Bulot

Arnauld MANNER, Directeur de NFM

Groupement Qualité des Marins Pêcheurs,

Criées et Mareyeurs de Basse-Normandie

10, avenue du Général De Gaulle

BP27 - 14520 PORT EN BESSIN

Tél.: 02.31.51.21.53 / Fax: 02.31.51.21.52

Site Internet: http://www.nfm.fr/

==================

France Inter : Les Mangroves

In Extremis / Isabelle Autissier / 16 juillet 2011

« De drôles d’arbres cachent la forêt »

2011 est l’année internationale de la forêt. A la frontière entre mer et forêt , c’est la mangrove, un milieu étonnant riche et pourtant fragile, plein de potentialité. Comment fonctionne la mangrove ? Que peut-on en attendre ? Quel est son état aujourd’hui ?

Invités :

- Olivier Ruë : Géographe des Littoraux. A été coordinateur du projet "Etudes côtières en Guinée". Auteur du livre : "L'Aménagement du littoral de Guinée, mémoires de mangroves" Editions L'Harmattan

- Alain Courtel : Fondateur et Président de l'association Univers-sel

- Xavier Desmier : Photographe. Auteur du livre :"Guinée, le peuple des mangroves" à commander à : xavierdesmier@yahoo.fr

Autres informations :


Le Cycle du Crabe

Qui aurait pu vivre dans des milieux aussi hostiles ? si ce n’est ces pauvres paysans du Nordeste brésilien qui poussés par la faim se sont réfugiés dans la mangrove en marge de la ville de Recife. Le sociologue brésilien, Josué de Castro, fut probablement le premier à décrire la richesse nourricière de cette mangrove dans le Cycle du crabe (extrait de son livre culte « La géographie de la faim ») : « Avec la chair des crabes, née de la boue, ils fabriquent la chair de leur corps et la chair du corps de leurs enfants, les corps de cent mille citoyens faits de la chair de crabe. Tout ce que l’organisme rejette retourne à la boue du mangle (ndlr mangrove) pour redevenir crabe. » Source : Marais, tourbières, prairies humides, lagunes, mangroves,...

=================


Une coalition de villages, de groupes environnementaux et de pêcheurs de la baie Sainte-Marie, en Nouvelle-Écosse, tente de stopper un projet aquacole en faisant appel aux tribunaux.

Pourtant, le promoteur visé, Cooke Aquaculture, soutient qu'il a franchi toutes les étapes réglementaires pour installer des bassins d'élevage dans cette région. L'entreprise ajoute qu'elle n'a pas l'intention de se laisser ralentir par ce recours judiciaire.

Selon la porte-parole de Cooke, Nell Halse, des saumons sont déjà élevés dans un premier site. Le deuxième site d'élevage est en construction. À la fin du mois, 16 personnes y travailleront.

La controverse n'est pas sur le point de s'éteindre. Le ministre des Pêches de la Nouvelle-Écosse et député de cette région, Sterling Belliveau, a convoqué une grande réunion publique, mardi soir, à Shelburne. Quelque 300 personnes y ont participé. Des représentants de plusieurs ministères provincial et fédéral étaient présents pour répondre aux questions des citoyens. Les gens présents ont exprimé des avis divergents. Certains citoyens se réjouissent des emplois qui seront créés dans l'aquaculture tandis que d'autres craignent les conséquences de ces activités sur l'environnement.

------ 15 juillet 2011 ------

Parc naturel marin de l‘estuaire de la Gironde et les Pertuis charentais


Parc naturel marin de l‘estuaire de la Gironde et les Pertuis charentais

Enquête publique du 22 août au 22 septembre 2011

20 juin 2011. Le quatrième comité de concertation du projet de parc naturel marin de l‘estuaire de la Gironde et les Pertuis charentais a permis de présenter le texte des orientations de gestion amendé suite aux débats du troisième comité de concertation du 09 mai 2011 à La Rochelle.

Comme l'ont souligné plusieurs participants, l'État a entendu certaines demandes comme la réécriture des orientations, la création de l'orientation spécifique de la pêche professionnelle et des modifications apportées à la composition du conseil de gestion.

Lors de ce 4ème comité, la composition du conseil de gestion a été ajustée en fonction des échanges avec la salle et ainsi augmenté de quatre sièges, soit 57 membres, avec en particulier la diminution du nombre des représentants de l'État (8 membres).

Le projet sera maintenant soumis à enquête publique dans 117 communes de Charente-Maritime, Gironde et Vendée du 22 août au 22 septembre 2011. Une commission d'enquête composée de 7 commissaires enquêteurs aura un mois pour rendre son rapport.

Depuis le 16 octobre 2009, date du premier comité de concertation et le second comité du 26 mars 2010, la Mission d’étude a réuni les acteurs lors de 14 réunions thématiques sur les écosystèmes et le patrimoine naturel, la qualité de l’eau, les activités professionnelles ou de loisirs mais aussi sur l’exploitation des ressources ou l’érosion du trait de côte. Ces groupes de travail ont permis aux acteurs d’identifier, ensemble, les enjeux de la zone d’étude, à la fois en matière de connaissance et de protection du milieu marin mais aussi de développement durable des activités humaines dépendantes de la mer.

Le comité de concertation regroupe tous les acteurs de la mer concernés par le projet de parc naturel marin de l‘estuaire de la Gironde et des pertuis charentais. La zone d’étude du projet concerne 3 régions, 3 départements et plus de 100 communes littorales. Source : AAMP

Pour plus d'informations :

==================

Sète. Les eaux du bassin de Thau sous haute surveillance (Midi Libre)

La malaïgue, ou “mauvaise eau”, ne s’installera pas au bassin de Thau. Depuis le retour des beaux jours il y a trois semaines, les agents du syndicat mixte du bassin de Thau ont repris, pour la quatrième année, une analyse des eaux hebdomadaire de la lagune.

Objectif : prévenir la chute de la teneur en oxygène de l’eau, favorisée notamment par les fortes chaleurs et l’absence de vent. Dans de telles conditions, le milieu aquatique devient en effet hostile à toutes formes de vie, et rend impropre à la consommation les coquillages. Une situation qui peut rapidement se transformer en catastrophe pour les conchyliculteurs.

Les tests sont réalisés par le Comité régional de la conchyliculture de Méditerranée, la Communauté de communes nord du bassin de Thau, et l’Ifremer de Sète. Des prélèvements sont effectués puis analysés sur 25 points de contrôle, où les eaux sont testées. Au moindre problème, les conchyliculteurs mettent en place un système de repli, leur permettant de préserver une partie de leur production, évacuée de la zone impropre.

Selon le Syndicat mixte du Bassin de Thau, les trois premières semaines de prélèvement ne présentent aucune anomalie. Les résultats sont disponibles chaque mardi sur le site http://www.smbt.fr/.

==================

Arcachon : Qui sera aux commandes du parc naturel marin ? (Sud Ouest)

Une réunion était consacrée au fonctionnement du futur Parc naturel marin, mercredi, avec Pierre Leca, le directeur adjoint de l'Agence des aires marines protégées.

Il arrive et parfois il fait peur. Le futur Parc naturel marin (PNM) du bassin d'Arcachon fait visiblement naître autant d'inquiétudes que d'espoirs. C'est en tout cas ce que l'on constate ce mercredi matin, dans la salle des fêtes du Teich où est organisée une réunion sur le conseil de gestion d'un PNM.

Chacun sait, sur le Bassin, que ce PNM existera un jour, mais comment, sous quelle forme, avec qui, pour faire quoi, voilà des questions qui se posent encore. Anne Littaye, la chef de mission de création du PNM, avait donc invité tous les acteurs concernés par le Bassin à cette réunion animée par Pierre Leca, le directeur adjoint de l'Agence des aires marines protégées, l'établissement public chargé de chapeauter les 10 PNM bientôt créés sur les côtes françaises.

Pas une machine à miracles

La matinée de mercredi est centrée sur le rôle du conseil de gestion, sorte de « parlement de la mer » qui devra réunir les représentants des associations, des professionnels, des élus ou des personnalités qualifiées. Ce conseil ne réglemente pas, mais a un vrai pouvoir de proposition. Il élabore le plan de gestion du PNM, il définit un programme d'actions, il décide des aides financières et techniques, et puis il donne son avis sur tout ce qui touche le milieu marin. Il est en droit de se faire communiquer tout projet qui impacte le territoire. Avec une exception : tout ce qui touche la Défense nationale.

Ce qui intéresse beaucoup l'assistance, c'est la composition de ce conseil de gestion : qui y sera ? Et, fatalement, qui n'y sera pas ? « Il n'y a qu'une contrainte, répond Pierre Leca, c'est que les représentants de l'état sont minoritaires. » Ce qui est, selon lui, dans le droit fil de ce qui a présidé à la naissance des PNM : « L'état est omnipotent en mer. Et avec les PNM, il donne le pouvoir aux usagers et aux collectivités. »

=====================

Intermarché s’engage pour la SNSM (Linéaires)

Intermarché soigne son image cet été avec une opération baptisée « Tous ensemble, sauvons des vies ». Du 19 juillet au 13 août 2011, pour tout achat d’une barquette de moules de bouchot dans les points de vente de l’enseigne en France, 0,40 € sera reversé à la SNSM (Société nationale de sauvetage en mer), pour financer des équipements destinés aux jeunes nageurs-sauveteurs. Une opération caritative programmée à point nommé alors que bon nombre de Français seront cet été en vacances sur le littoral.

=================

Lancement officiel de la saison des moules (Rtc.be)

Aujourd'hui, c'est la fête nationale française et elle sera fêtée à Liège, nous en parlerons demain, mais aujourd'hui, c'est aussi le lancement officiel de la saison des moules de Zélande! Cette année elles se sont fait quelque peu attendre, mais qu'importe, malgré une taille plus petite, la moule reste de très bonne qualité.

=================

Jazz. Premier festival de l'Aven-Bélon du 19 au 24 (Le Télégramme)

«Jazz'y Krampouezh» ou comment concilier jazz et gastronomie locale. C'est l'esprit du premier festival de jazz de l'Aven-Bélon qui se déroulera du 19 au 24juillet à Névez, Pont-Aven et Riec-sur-Bélon.

Ce nouveau festival ne se limite pas à un mariage entre crêpes et musique. Il s'est fixé pour but de faire connaître la note bleue au plus grand nombre, le jazz «New Orleans» comme le manouche ou encore mâtiné de Bossa Nova, tout en faisant la promotion du patrimoine et des spécialités des rias de l'Aven et du Bélon. «On voulait faire autre chose que du fest-noz», explique Jean-Marc Omé, l'un des initiateurs de ce rendez-vous porté par l'association «Global Art». Fondée en2003, elle a déjà organisé plusieurs rendez-vous autour du jazz, en région parisienne. Névézien depuis deux ans, Jean-Marc Omé a donc décidé de renouveler l'expérience en Sud-Finistère. Pour cette toute première édition, «Global Art» a établi une programmation assez ambitieuse qui sera déclinée durant cinq jours dans une demi-douzaine de sites aux ambiances très différentes.

=================

"Le jour où tout a commencé" : Laurent Boyer, poissonnier (RTL)

Laurent Boyer est issu d'une famille de poissonniers. Dès 12-13 ans, tous les garçons de la famille étaient mobilisés à Noël pour aller donner un coup de main sur les marchés. Son premier job : ouvrir des huîtres. Le but : prendre conscience de la dureté du travail. Tout l’été, RTL propose un grand nombre de chroniques rafraichissantes, au casting riche et varié, axées sur la découverte et la bonne humeur. Tous les matins, à 8h13, Laurent Marsick nous donne rendez-vous avec le passé... des people ! Et oui, car avant de réussir, ils ont tous eu un premier job d’été. Des personnalités nous racontent leurs premières expériences professionnelles.

=================

"Merci pour les huitres" : à déguster dès maintenant (La Dépêche)

Les neuf originaux, mais vrais musiciens du Funky Style Brass, tous diplômés du Conservatoire de Toulouse, viennent de remporter le premier prix (prix du jury et prix du public) de l'International Urban Street Contest du festival Haizetara qui a eu lieu en Espagne.

Cet ensemble toulousain de musique festive, mélange de rapp, reggae, funk et zouk, s'est formé un soir de fête de la musique, en 2005. Il est composé de trois trompettes, un saxophone, un trombone, un soubassophone, un clavier et deux percussionnistes. Leur succès dans ce concours relevé s'accompagne d'un prix de 10 000€.

Leur look décalé et la mise en scène de leur show imaginée par Gilles Ramade, sont une part intégrante de leur succès. Leur 2e opus : « Merci pour les huîtres », sorti fin juin est un coffret CD/DVD live. Il contient douze titres studio et un DVD enregistré en Janvier 2010 à Lo Bolegasonà Castres. Eclectique, il apporte un son neuf dans l'univers de la fanfare en mêlant l'électro à l'univers des cuivres. Plusieurs invités figurent au sommaire d e l'album dont les cordes de l'Orchestre National du Capitole de Toulouse.

===================

ASC : Une idée dangereuse (Samudra)

L’Aquaculture Stewardship Council ne sera sans doute pas une force positive pour la conservation de l’environnement marin et la sécurité alimentaire

Le déclin de la production et du commerce dans les pêches de capture maritimes, dû essentiellement à la surpêche, donne bien des inquiétudes quant à l’avenir de la sécurité alimentaire et aux moyens de subsistance de millions de gens qui trouvent revenus et emplois dans ce secteur d’activités. Cette situation de crise est de plus en plus contrebalancée par une vision optimiste sur les possibilités et la croissance de l’aquaculture.

Sur le site du WWF (Fonds mondial pour la nature), il est dit que pratiquement la moitié des produits de la mer que nous consommons sont prélevés dans la nature, que l’autre moitié provient de l’aquaculture. Le WWF estime que, compte tenu de l’importance de la demande sur ces produits et des limites de la production de poissons et crustacés sauvages, il est tout à fait judicieux d’envisager une expansion de l’activité aquacole. Le directeur de son programme Aquaculture affirme que, si elle est bien menée, l’aquaculture « protège l’environnement » et « est la façon la plus durable de nourrir la planète ».

Le développement de l’aquaculture commerciale a généré des inquiétudes, surtout à cause de son impact environnemental. Nous n’allons pas ici nous attarder sur les preuves ; énumérons simplement les problèmes écologiques que connaissent les fermes aquacoles : pollution, destruction des habitats, contamination des écosystèmes par les antibiotiques et substances chimiques dangereuses, fuite d’individus dans la nature… Ce sont sans doute les élevages de crevettes et de saumons qui créent le plus de soucis.

À la suite de lignes directrices et de principes élaborés par la filière aquacole pour réglementer ses opérations, le WWF a, en partenariat avec l’Initiative pour le commerce durable (IDH) des PaysBas, lancé récemment l’Aquaculture Stewardship Council (ASC). L’ASC aspire à devenir le leader mondial en matière de certification pour une aquaculture responsable. Son objectif est de travailler avec la profession (producteurs et vendeurs) pour donner de la durabilité environnementale et sociale à la filière aquacole grâce à l’éco-étiquetage.

L’ASC prend évidemment modèle sur le Marine Stewardship Council (MSC) qui avait lui-même pris modèle sur le Forest Stewardship Council ((FSC). Le WWF a participé au développement de ces trois organismes. Toute initiative visant à réduire l’impact environnemental des sites aquacoles est en principe louable.

Et l’ASC, contrairement au MSC, contient des normes en matière de critères sociaux, de droits des travailleurs, de moyens de subsistance pour les communautés vivant au voisinage de ces installations. Elles sont donc ambitieuses, et on pourrait croire qu’elles ont été élaborées en pleine connaissance de cause concernant les défis auxquels doit faire face la filière.

Problèmes et critiques… Suite de l’article de Samudra, cliquer Ici

Auteur : André Standing (andre.standing@transparentsea.co), chercheur indépendant et fondateur de TransparentSea, une initiative visant à promouvoir la liberté d’information et la responsabilisation dans le monde de la pêche…

------ 14 juillet 2011 ------

Réforme de la Politique Commune de la Pêche concerne l'aquaculture

Parmi l'arsenal de propositions de la Commission Européenne annoncé le 13 juillet 2011, la mesure phare est la Création de concessions de pêche transférables (CPT), un marché de quotas individuels par lequel les pêcheurs pourront vendre au plus offrant leurs parts des captures s'ils veulent quitter le métier.

Plusieurs propositions concernent directement l'aquaculture (y compris la conchyliculture)....

Développer une aquaculture durable

La mise en place d'un cadre amélioré pour l'aquaculture permettra d'augmenter la production et l'offre de produits de la mer dans l'UE, de réduire la dépendance à l'égard des importations et de stimuler la croissance dans les zones côtières et rurales. D'ici 2014, les États membres élaboreront des plans stratégiques nationaux en vue d'éliminer les obstacles administratifs et d'assurer le respect des normes environnementales, sociales et économiques dans le secteur aquacole. Un nouveau conseil consultatif de l'aquaculture sera créé, qui aura pour mission de formuler des avis sur les questions ayant trait au secteur. L'UE a indéniablement un rôle à jouer dans le développement de l'aquaculture: en effet, les choix stratégiques opérés au niveau national peuvent influer sur le développement du secteur dans les États membres voisins…

Une nouvelle politique de marché – responsabilisation du secteur et meilleure information des consommateurs

Le train de mesures proposé comprend une proposition relative à une nouvelle politique de marché, afin que l'organisation du marché commun des produits de la pêche contribue à la réalisation des objectifs de la nouvelle PCP. Cette proposition vise à renforcer la compétitivité du secteur de la pêche et de l'aquaculture de l'UE, à rendre les marchés plus transparents et à garantir des conditions équitables pour tous les produits commercialisés dans l'Union.

Elle prévoit également une modernisation du régime d'intervention, étant donné que dépenser de l'argent public pour détruire du poisson n'est plus justifiable. Le régime actuel sera remplacé par un mécanisme de stockage simplifié qui permettra aux organisations de producteurs d'acheter des produits de la pêche lorsque les prix chutent en dessous d'un niveau déterminé, et de les stocker pour les commercialiser à une date ultérieure. Ce système renforcera la stabilité du marché.

Par ailleurs, les organisations de producteurs contribueront davantage à la gestion, au suivi et au contrôle collectifs. La mise en place de modalités de commercialisation mieux adaptées pour les produits de la pêche et de l'aquaculture de l'UE permettra de réduire le gaspillage et de garantir aux producteurs un retour d'information sur la situation du marché.

Grâce aux nouvelles normes de commercialisation en matière d'étiquetage, de qualité et de traçabilité, les consommateurs seront mieux informés et pourront soutenir davantage la pêche durable. L'étiquetage des produits comportera certaines mentions obligatoires, qui permettront par exemple de distinguer les produits de la pêche des produits de l'aquaculture, alors que d'autres informations seront facultatives.

Un instrument financier moderne et adapté

L'UE fournira une aide financière destinée à favoriser la réalisation des objectifs de la nouvelle PCP en matière de durabilité. L'aide financière sera subordonnée au respect des règles, et ce principe s'appliquera tant aux États membres qu'aux opérateurs.

Pour les États membres qui contreviendraient aux règles, l'aide financière de l'UE pourrait être interrompue, suspendue ou corrigée. Quant aux opérateurs qui commettraient de lourdes infractions, ils pourraient se voir privés de l'accès à l'aide financière de l'Union ou être soumis à des corrections financières. En outre, la proposition oblige les États membres, lors de l'octroi d'une aide financière, à tenir compte du comportement récent des opérateurs (notamment l'absence d'infractions graves).

Une proposition relative à un nouvel instrument financier pour la période 2014-2020, le Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche (FEAMP), sera soumise dans le courant de 2011. Dans le contexte du cadre financier pluriannuel, la Commission a prévu l'adoption d'une enveloppe budgétaire de 6,7 milliards € pour le FEAMP.

Source : Questions et réponses concernant la réforme de la politique commune de la pêche (Europa)

Pour accéder à tous les documents sur la Réforme de la Politique Commune de la Pêche, cliquer Ici

=================

La ferme à turbots pense aux huîtres (Sud Ouest)

La Société aquacole regarde en direction du prégrossissement d'huîtres.

Y a-t-il un avenir pour la ferme aquacole de Loix-en-Ré ? Question encore d'actualité, plus de seize mois après les ravages de Xynthia et alors qu'aucune production n'a été relancée depuis, la tempête ayant dispersé le cheptel de turbot. D'actualité aussi à l'heure où son directeur général, Dominique Duval, engage des discussions avec la Direction départementale des territoires et de la mer, au sujet d'une reconversion du site.

La démarche coupe donc court à une rumeur de mise en vente de cette ferme aquacole. Et elle renvoie vers une nouvelle mise en production. Mais dans ce projet, l'orientation historique du site, l'élevage de turbot, est abandonnée. Lui est substitué le prégrossissement d'huîtres, de la taille de 1 mm à la taille de 6 mm.

La première raison de ce changement de cap, c'est le coût important de remise en exploitation d'un élevage de turbot. Entre 4 et 5 millions seraient à mettre sur la table, auxquels s'ajouterait l'absence de revenus durant les trois premières années de croissance des alevins, jusqu'à leur taille marchande.

Un débouché rapide

Autre pivot de la réflexion : avec les huîtres, l'entreprise espère s'affranchir des difficultés qui, longtemps, ont parasité sa relation avec les associations locales et environnementales, au sujet des pompages d'eau dans la nappe. Enfin, il y a le contexte des surmortalités dans l'ostréiculture qui pourrait, très vite, fournir un débouché à ces productions. Les ostréiculteurs étant à la recherche de jeunes huîtres pour remplacer les lots décimés. « Mais, paradoxalement, nous sommes toujours habilités à produire 200 tonnes de turbot », détaille Dominique Duval. Le directeur général de la Société aquacole de Ré voudrait se lancer dans ce projet ostréicole « avec tous les sacrements ». Autrement dit, toutes les autorisations administratives idoines, et le soutien politique qui conforterait l'édifice. « J'ai besoin d'être certain que l'on ne nous mettra pas de bâtons dans les roues si nous nous lançons. »

Au plan technique, l'affaire serait bordée, à condition de revoir le réseau électrique du site. Les anciens bassins d'élevage (2 250 mètres carrés) seraient utilisés pour produire le phytoplancton, ces microalgues qui alimenteraient le naissain. Les jeunes huîtres, elles, seraient disposées dans des tamis, le long de petits canaux d'alimentation du site.....

Au passage, les cartes juridiques de cet ensemble composite ont été rebattues lorsque l'actionnaire norvégien Aker Sea Food s'est retiré de la ferme marine de Noirmoutier, après Xynthia. Une société vendéenne qui a été dissoute sans liquidation, et replacée sous le giron de la Société aquacole de Ré. Un ensemble dont Patrick Enoult est désormais actionnaire à 100 %.

==============

Gujan-Mestras : Un atelier scientifique au lycée de la Mer (Sud Ouest)

La vue s'ouvre à 180 degrés depuis la salle de navigation du lycée des métiers de la mer. À gauche, c'est Arcachon et l'île aux Oiseaux, à droite le parc ornithologique et au centre le fond du Bassin et la côte Noroy. C'est ici que, dès la rentrée prochaine, va s'ouvrir un atelier scientifique et technique en partenariat avec le Centre national d'études spatiales (CNES) de Toulouse.

Ouvert à l'ensemble des élèves du lycée, toutes sections confondues, enseignement général, technique et professionnel, il fonctionnera sur la base du volontariat. « Quelle que soit la filière suivie, tous les élèves sont complémentaires et doivent partager leurs connaissances », explique Annie Carrasset, professeur de sciences de la vie et de la terre (SVT).

Développement durable

C'est justement dans le cadre de cet enseignement que l'atelier est créé. Il sera ouvert deux heures par semaine. Deux professeurs permanents, Annie Carrasset (SVT) et Patrice Boudey (physique) l'animeront avec des interventions ponctuelles de leurs collègues d'anglais, d'aquaculture, de plasturgie et des sections industrielles.

Le développement durable sera le fil conducteur de cet atelier pour aborder le réchauffement climatique et la qualité des eaux du Bassin. Pour mener leurs études, les participants à cet atelier auront une station météo à leur disposition. « Elle sera installée sur une terrasse de la salle de navigation et mise en relation avec les archives de Météo France. Nous pourrons ainsi effectuer toutes les corrélations nécessaires pour mesurer les changements climatiques », souligne Annie Carrasset.

Pour la surveillance des eaux du Bassin, le but est de réaliser des analyses de qualité au moyen de capteurs de calibration. « Ils seront installés sur une carte d'acquisition de données Mango prêtée par le CNES » , précise la professeure. Cette surveillance se fera également par le biais d'analyses chimiques et biologiques de prélèvements effectués dans des endroits stratégiques du plan d'eau.

Autre volet de cet atelier, l'étude des courants marins entrant et sortant du Bassin. « Là aussi, le CNES nous fournira les images satellites nécessaires à nos études. »

S'ouvrir sur l'extérieur….

=================

La Tremblade : Les Vieux Gréements perdent Jean Bernard (Sud Ouest)

Jean Bernard vient de nous quitter par un dimanche de juillet, à l'aube de ses 93 ans, pour rejoindre Mireille, son épouse, à qui il avait promis des noces de diamants ; elle qu'il venait tout juste d'accompagner à sa dernière demeure. Un long voyage fait d'escales, de séparations et de retrouvailles vient donc de s'achever, brusquement, aux premiers jours de l'été, après une ultime séparation.....

Solide comme le chêne....

Des Chantiers Bernard, une entreprise créée en 1845 par Désiré Bernard, d'où sortirent des centaines de bateaux destinés à la pêche, à l'ostréiculture ou encore à la plaisance, il était le dernier représentant.

Et de cette époque où naviguer en Seudre et dans les pertuis était aussi synonyme de survie, il reste quelques vieux gréements aujourd'hui inscrits au patrimoine pour témoigner d'un savoir-faire séculaire. Des vieilles coques de bois dont les Coureauleurs trembladais sont tombés amoureux, allant jusqu'à associer le nom de feu le charpentier à une manifestation marine qui porte désormais son nom, la Bernard (1).

(1) Organisée par l'association des Coureauleurs trembladais, cette régate de bateaux Bernard et autres anciens vieux gréements rend tous les deux ans hommage aux Chantiers Bernard Frères. Rendez-vous le 31 juillet prochain, pour la quatrième du nom.

==================

Arcachon : Piano à marée basse (Sud Ouest)

Un concert gratuit est proposé demain matin entre deux cabanes tchanquées.

C'est le temps fort de cette deuxième édition des Escapades musicales, une matinée concert dès 9 h 30 entre deux cabanes tchanquées, avec petit-déjeuner et dégustation d'huîtres. Au programme, le plaisir des sens. Ravir les écoutilles, faire frétiller les papilles, en mettre plein les yeux, « les pieds et même les fesses dans le sable », s'enthousiasme Pejman Memarzadeh, le directeur artistique du festival. Pour plus de confort, il ne faut pas hésiter à apporter son siège pliable.

À marée basse, la plate ostréicole d'Olivier Laban sera échouée entre les deux cabanes et servira de scène. En toile de fond, le Bassin et l'île aux Oiseaux. Un piano à queue Steinway sera transporté tout spécialement pour l'occasion. Quatre grands musiciens interpréteront des œuvres de Beethoven, Liszt, Popper, Debussy, Hummel, Mozart.

Une ode à la nature…

================

Mornac-sur-Seudre : L'huître s'explique (Sud Ouest)

La dynamique association l'Huître pédagogique organise, le samedi 16 juillet, la quatrième édition de la Journée de l'huître.

Au programme : démonstrations ouvertes au public et dialogues autour du métier des huîtres dans la tradition ! Les bénévoles de l'association vont proposer des ateliers ou petits et grands pourront s'exprimer. Ce sera la confection de collecteurs traditionnels, le détrocage et le tri des jeunes huîtres et le modelage de la vase, cet argile du fond des claires, dont les qualités favorisent la formation du plancton qui nourrit les coquillages.

À la voile et aux avirons

Dans un deuxième temps, profitant de la marée montante, se déroulera la manœuvre pour draguer les huîtres à l'ancienne à bord de la « Salicorne », une petite lasse de Seudre inscrite à l'inventaire des monuments historiques.

Voile et avirons seront les forces motrices pour trier la drague qui sera halée à bord du bateau devant le public ! Ainsi sera démontré comment on travaillait sur les gisements naturels pour garnir, en huîtres plates, les claires des bords de Seudre au XVIIIe siècle. Les recherches associatives sur cette évolution primée par l'Académie de Saintonge, l'an passé, ont d'ailleurs permis l'édition d'une brochure illustrée « Des huîtriers aux ostréiculteurs ».

Le jeu de l'huître...

------ 13 juillet 2011 ------

Saint-Gilles-Croix-de-Vie. La saline du Recoin explique son or blanc (Ouest France)

Avant de se retrouver dans une assiette, le sel dévoile la subtilité de sa conception aux Marais salants de la Vie.

Oeillet, cimauge, champ-mort, cervolet... loin de l'industrialisation, les Marais salants de la Vie font découvrir aux visiteurs l'exploitation ancestrale du sel, et ses termes équivoques. Bien qu'à seulement une centaine de mètres de la voie rapide de Saint-Hilaire-de-Riez, la saline du Recoin transporte les curieux à une époque où tout était fait à la main et de bois. Sur un sol argileux fissuré, logé au milieu de multiples bassins, une salorge accueille petits et grands où, dans l'attente d'une visite guidée, ils peuvent profiter d'une exposition historique autour de la maquette du lieu.

Creusés à la force des bras dans les années 1700, les Marais salants de la Vie ont été reconstruits à l'identique, et à l'ancienne, en 1997 après avoir été abandonnés plus de trente ans.

De l'océan à la cristallisation

La récupération du sel est un long processus. Il faut compter environ deux mois de préparation de l'eau avant de pouvoir en tirer l'or blanc et son caviar, la fleur de sel. Mais une fois le mécanisme rodé, les sauniers peuvent récupérer jusqu'à trente kilos de sel par oeillet, tous les trois jours. La visite propose à chacun de découvrir cette évolution de l'eau de mer….

====================

Ouverture de la saison des moules de Zélande (Le Vif)

La saison des moules de Zélande s'ouvrira jeudi, avec une semaine de retard, à Yerseke (sud-ouest des Pays-Bas), a annoncé mercredi l'office de commercialisation des produits de la pêche néerlandais "Productschap Vis", dans un communiqué.

Le printemps chaud et sec a eu des répercussions sur la croissance des moules et a obligé les mytiliculteurs à retarder d'une semaine l'ouverture de la saison.

"Pour l'instant, les moules sont encore petites, mais avec l'aide de la nature, nous pourrons bientôt en proposer de plus grosses", a indiqué le secrétaire d'une association de commerçants de moules.

Le retard de croissance des moules du Waddenzee et de l'Escaut oriental devrait très bientôt être rattrapé.

------ 12 juillet 2011 ------

Baromètre de la perception des produits de la pêche et de l’aquaculture

Baromètre de la perception des produits de la pêche et de l’aquaculture

Mai 2011

FranceAgriMer / Mica

Sommaire

1. Habitudes alimentaires

2. Confiance, perception et intention d’achat par type de produit

3. Confiance, perception et intention d’achat comparées des différents types de produit

4. Perception du prix du poisson (séquence modulable)

Pour télécharger le document, cliquer FranceAgriMer

==================

Mortalité des huîtres : Observatoire national conchylicole : Bulletin n°5 du 11 juillet 2011

Cliquer Ifremer

==================

Huîtres : appel à projet pour la sélection génétique (Le Télégramme)

Bruno Le Maire, ministre de la Pêche, a souhaité la mise en place rapide d'un programme de sélection génétique des huîtres creuses. Ce programme a pour objectif d'apporter des solutions opérationnelles à la filière ostréicole, affectée depuis 2008 par une surmortalité de jeunes huîtres. Le comité de pilotage qui rassemble le Comité national de la conchyliculture, l'Association des régions de France, les ministères chargés de l'aquaculture et de la recherche, et le président du comité scientifique attaché, a émis un appel à projets pour la production de souches sélectionnées présentant un caractère de survie élevé. Les souches sélectionnées pourront ensuite être utilisées pour conserver une activité de captage naturel, permettant aux ostréiculteurs réalisant leur approvisionnement directement dans le milieu d'obtenir des huîtres résistantes. Les propositions seront étudiées par le comité scientifique attaché au comité de pilotage. Le choix des projets retenus sera effectué par le comité de pilotage en octobre. La DPMA informera les sélectionnés, qui pourront faire, par la suite, l'objet d'un financement public....

================

Femmes et marins. Plutôt à l'aise dans leurs bottes ! (Le Télégramme)

Les femmes "gens de mer", encore ultra-minoritaires sur l'eau dans un monde traditionnellement masculin, vivent plutôt bien leur condition de "marin", selon les conclusions d'une étude menée par l'université de Nantes. Avec un écueil pourtant : la maternité.

"On a rencontré essentiellement des femmes extrêmement épanouies, très fières d'elles et de leur parcours", souligne Gwénaèle Proutière-Maulion, coordinatrice du projet "Femmar", qui synthétise 448 questionnaires et 42 entretiens menés sur trois ans.

La Marine nationale en pointe

C'est au cours des dix dernières années que les femmes ont commencé à embarquer en nombre significatif: au 1er janvier 2010, elles étaient 8 % sur des navires de la marine nationale, seuls les sous-marins leur restant fermés. Dans la marine marchande, elles étaient 5,92 % en mer en 2008 et dans le secteur de la pêche, 3,4 %, selon l'étude.

Chez nous, pas de fille !

Les plus âgées reconnaissent qu'on ne les attendait pas à bras ouverts. "Mon rêve, c'était d'être commandant", raconte ainsi Dominique Migault dans le film tiré de cette étude. Lorsqu'il y a trente ans, elle appela l'école de la marine marchande, elle s'entendit répondre: "Chez nous, on prend pas de fille !" Têtue, elle reviendra à bord, plus tard, comme inspectrice de la sécurité des navires.

Super physique

===================

Larrostrea : L'huître du Japon séduit (Sud Ouest)

Durant tout ce week-end, les huîtres se dégustent en japonais, en irlandais et en espagnol sur le port de Larros. Dès hier soir, les invités à l'inauguration du premier Festival international de l'huître ont d'ailleurs participé à une dégustation à l'aveugle d'huîtres. Les yeux bandés d'un foulard.

La sénatrice-maire de Gujan-Mestras, Marie-Hélène des Esgaulx, le président des ostréiculteurs, Olivier Laban, et le coprésident du comité des fêtes, organisateur de Larrostréa, André Moustié, ont - comme par hasard - remporté ce concours amical avec trois bonnes réponses chacun. On taira, par indulgence, le nom du perdant, en indiquant, juste, qu'il n'est ni ostréiculteur, ni gujanais.

« Une place dans le cœur » Les Gujanais ne découvrent pas les huîtres espagnoles, ni les irlandaises : « Les Spéciales sont souvent irlandaises », a rappelé Olivier Laban devant la cabane des deux producteurs irlandais, présents au festival.

Ils connaissent moins les Japonaises, même si, comme l'a confié Olivier Laban, « elles tiennent une place particulière dans le cœur et l'esprit des ostréiculteurs du bassin d'Arcachon ». Le Japon est un gros symbole. Dans les années 70, ce sont les huîtres de Sendai qui ont relancé les huîtres dans le bassin d'Arcachon. « Je suis un peu ému de parler du Japon depuis le séisme. Il y a eu un mouvement de solidarité en Bretagne et en Charente, j'espère que nous allons proposer quelque chose sur le bassin d'Arcachon. »

15 000 tonnes par an. M. Urabe, plus gros producteur du Japon (15 000 tonnes par an), installé à Hiroshima, a d'ailleurs écrit un livre, « Des Huîtres japonaises au secours de la France ». Comment trouvent-ils les huîtres du bassin d'Arcachon ? « Trés bonnes », traduit l'interprète. Sauf qu'au Japon, on mange les huîtres décoquillées et souvent cuites….

==================

Gujan-Mestras : L'huître est fédératrice (Sud Ouest)

Le Festival international de l'huître a rassemblé, ce week-end, un large public autour de la perle du Bassin.

Le Japon, l'Irlande et l'Espagne et bien entendu la France étaient présents à la première édition du Festival international de l'ostréiculture. Cette première édition s'est déroulée au cœur de Larrostréa, fête gujanaise par excellence, sur le magnifique port de Larros.

La fête a vécu, elle aussi, un profond changement en s'installant sur la place du Pointon, totalement aménagée pour accueillir les manifestations. « C'est la plus grande place de Gujan-Mestras, une véritable place de village où les gens sont heureux de se retrouver », dit Marie-Hélène des Esgaulx, sénateur maire, toujours très présente au cœur des festivités.

Le plaisir de la fête

==================

Les huîtres, joyaux prisés de la baie de Bourgneuf (Ouest France)

L'ostréiculture est un secteur économique qui a aussi sa dimension touristique. Ce mardi, l'entreprise Lusseau, au port des Brochets à Bouin, est une étape des rencontres gourmandes.

L'établissement de la famille Lusseau sera cet après-midi une escale gourmande particulière, organisée en partenariat avec le groupement d'office de tourisme Vendée des îles.

Sébastien Lusseau et sa soeur Gaelle, troisième génération conchylicole de cette famille, sont aux commandes de l'entreprise qui propose la découverte du milieu ostréicole avec l'histoire de leur entreprise construite dans les années 50. Une histoire écrite par René Lusseau qui arrivait de Charente-Maritime puis reprise par leur père Michel Lusseau. Depuis 9 ans, Sébastien, pour la partie ostréicole et Gaelle, pour les visites du domaine et les dégustations dans un bar à huîtres, Fleurs des flots, ont repris l'affaire familiale.

À la découverte du domaine

Tout l'été, ils font découvrir le parcours et l'histoire de l'huître. « Comment est arrivée l'huître portugaise au XIXe siècle puis sa disparition dans les années 70 et la découverte de nouvelles souches japonaises qui font le bonheur des ostréiculteurs malgré les signes de fatigue de cette espèce suite à un virus qui touche les huîtres juvéniles. » On y découvre des claires mais aussi les bassins d'affinage sans oublier l'évolution des supports de captage.

================

Plus fréquents que les marées noires, les dégazages sauvages (NouvelObs)

C'est noir, c'est visqueux, ça sent le pétrole : c'est une boulette de mazout. C'est brillant, c'est huileux : c'est une nappe d'hydrocarbures. Entre marées noires et dégazages, les vacances pourraient bien être gâchées.

Souvent, quand on pense pollution maritime, on pense marées noires. Il s’agit alors de fioul lourd, non encore raffiné, qui provient directement des plates-formes d’extraction pétrolières ou d’accident d’un navire cargo.

Mais ce que l’on sait moins, c’est que tous les jours les mers sont polluées par des dégazages : le fioul est alors plus léger, moins concentré et ressemble davantage à ce que vous trouvez à la pompe à essence.

Cette seconde forme de pollution n’est pas moins dangereuse. En trois ans, Surfrider Foundation Europe s’est constituée partie civile dans pas moins de 17 affaires de dégazage. Or, selon les relevés de la douane, cela ne représenterait que 3% des déballastages réellement commis. Et pourtant, rien que pour ces 3%, on obtiendrait, en mettant toutes les nappes côte à côte, une surface de plus d’une fois et demi la Corse, soit plus de 13.000 km2.

Pour bien comprendre, il faut se dire que, comme pour une voiture, un bateau doit faire de temps à autre la vidange, purger les huiles usagées et résidus d’hydrocarbures liés au fonctionnement du navire. Pour cela, il est censé aller dans une installation portuaire prévue à cet effet, mais cela a bien sûr un coût.

Donc, tout comme certaines personnes préfèrent vidanger leur voiture dans leur jardin et jeter les huiles usagées aux égouts, nombreux sont les navires qui pratiquent la vidange sauvage en plein mer. L’équipage choisit de jeter le fioul par-dessus bord : c’est une pollution volontaire.

Cela porte atteinte à la biodiversité. Ainsi, une étude de l’Institut océanographique affirme que les hydrocarbures peuvent être génotoxiques c'est-à-dire qu'ils s’intègrent dans l’ADN de certains mollusques. Les mécanismes de défense immunitaire des huîtres sont également perturbés et le développement larvaire des mollusques est atteint....

------ 8 juillet 2011 ------

Les vols d'huîtres sont en recrudescence (Sud Ouest)

1,7 t d'huîtres ont été dérobées dans la nuit à trois ostréiculteurs différents avant d'être retrouvées le lendemain matin. La surveillance s'intensifie.

Dans le détail, 130 poches et 40 mannes d'huîtres, soit 1,7 tonne de marchandises. C'est le total du butin retrouvé lundi dernier, à 9 h 30, près de la plage de la Cèpe, à Ronce-les-Bains. « Ils ont utilisé mon chaland pour voler mes propres huîtres », s'insurge Jacques Baron, l'une des victimes, ostréiculteur à Marennes. « Je pense qu'ils ont agi vers 23 h 30 dans la nuit de dimanche à lundi. »

Professionnels ou amateurs ? C'est la question que l'on se pose chez les éleveurs. Ce qui est sûr, c'est qu'ils sont très organisés. Pour Jacques Baron, « ils savaient quoi prendre et comment faire. Ils ont navigué de nuit, ce qui n'est pas évident. Ils ont sûrement reçu l'aide d'un ostréiculteur. » Gérald Viaud, président du Comité régional de conchyliculture du Poitou-Charentes, tient à nuancer ces propos. « Il n'y a pas plus de voyou dans le monde ostréicole qu'ailleurs. »

Les ostréiculteurs sont à cran....

Prévenu par SMS ou mail…

==============

Les farines animales reviennent : vachement folle l'Europe ? (Rue 89)

L'Europe a tranché ce débat passionnel : les farines animales seront réintroduites dans l'alimentation des porcs, volailles et poissons. Sous des conditions très strictes… qui ne lèvent pourtant pas les craintes.

Les eurodéputées Corinne Lepage et Michèle Rivasi sont vent debout contre le projet de la Commission, mais n'ont pas réussi à convaincre le parlement européen de s'y opposer. Comme José Bové, elles estiment que « le risque ne vaut pas le coup ». Bruno Lemaire a, lui, déjà fait savoir que la mesure ne s'appliquerait pas en France « tant qu'[il] sera ministre de l'Agriculture ».

Contrairement à ce qu'on peut imaginer, il ne s'agit pas cette fois de faire avaler des restes de bovin aux bovins, ni même des restes de porc aux porcs. Fini le cannibalisme et fini les ruminants. Ce qui, selon, les scientifiques, nous prémunit contre tout retour de la maladie de la vache folle.

Bienvenue aux « protéines animales transformées »

Farines animales est désormais un gros mot. L'Europe préfère parler de « protéines animales transformées », nécessaires aux animaux d'élevage, et qui, si elles sont végétales, sont essentiellement importées d'Amérique Latine (le fameux tourteau de soja, OGM en partie).

Pour Véronique Bellemain, adjointe au président du Conseil national de l'alimentation, instance consultative chargée d'éclairer le ministre par un rapport sur le sujet, il faut éviter la confusion entre deux filières bien distinctes qui n'ont « pas les mêmes circuits de collecte ni les mêmes acteurs »….

Des arguments écolos « fumeux » ?

Les protéines animales transformées ont des arguments écolos pour elles : ce serait dommage de perdre des déchets qui peuvent être utiles, et l'importation de protéines végétales sud-américaines présente un bilan carbone catastrophique.

Véronique Bellemain, du Conseil national de l'agriculture, pense aussi à l'aquaculture : « On consomme de plus en plus de poisson dans le monde, or pour les nourrir et les élever, on fait peser une pression supplémentaire sur la pêche minotière. »

Deux arguments spécieux aux yeux des écolos du parlement européen, pour qui l'Europe devrait plutôt chercher à produire ses propres protéines végétales. Comme l'expliquait José Bové lors d'une interview il y a un an, ce qui bloque, ce sont les accords de libre-échange datant de 1992 : « L'Europe a accepté de limiter son soutien aux cultures de protéine végétale et s'est engagée à importer du soja américain sans droits de douane.

Avec une meilleure utilisation du colza et une reconversion de seulement 7% des surfaces en céréales, on pourrait réduire nos importations de protéines animales de 41%. »

================

Japon : Un soutien matériel depuis la France

A Brest, l’association Gambalo Japan souhaite agir localement et concrètement en parrainant un ou plusieurs petits villages. Le premier village est Tarou-Miyako (préfecture d’Iwate), lourdement impacté par le tremblement de terre et le tsunami. Son économie dépendait essentiellement des ressources marines (pêche, aquaculture, conchiliculture...). Peu connu du grand public, Tarou-Miyako fait partie de ces petits villages qui risquent d’être oubliés face à l’urgence de rebâtir les grandes villes. Bretons et japonais de la région d’Iwate partagent un cadre de vie, une activité économique tournée vers la mer, de cette similitude peut naître un échange, un soutien solidaire pour chacune des communautés.

Opération «150 cirés et gilets de sauvetage pour 150 pêcheurs»

«Remettre la mer en état de marche»

Dans la région de Tarou, les élevages d'ormeaux, d'oursins, d'huitres, de coquilles Saint-Jacques et d'algues ont tous été détruits. Ils représentaient 80% des revenus des petits pêcheurs locaux.

Malgré ce lourd bilan, ceux-ci s’organisent et réparent les quelques bateaux rescapés.

«Nous devons remettre la mer en état de marche», estime Masashi Sasaki, un pêcheur de 40 ans.

Tous les pêcheurs désirant reprendre leur activité vont se partager gratuitement les bateaux disponibles. La coopérative de Tarou se chargera de rétribuer les propriétaires.

A Tarou, sur 730 pêcheurs, plus de 30 sont décédés et 150 espèrent reprendre leur activité cet été.

Pénurie de cirés et de gilets de sauvetage au Japon

Sur la côte pacifique, 19 000 bateaux de pêche et 318 ports ont été touchés par le tsunami. Deux mois après la catastrophe, une forte pénurie d’équipements de pêche affecte l’archipel.

Pour permettre aux 150 pêcheurs de Tarou de reprendre rapidement leur activité et de subvenir à leurs besoins, l’association Gambalo-Japan a décidé de lancer en partenariat avec la coopérative de Tarou, une vaste opération visant à fournir pour le mois d’août, un équipement complet pour chaque pêcheur.

Cet équipement se compose de : ciré, bottes, gilet de sauvetage

Coût d’un équipement : 300 euros

================

La Tremblade : La disparition de Robert Girard (Sud Ouest)

Robert Girard est décédé la semaine dernière, dans sa 93e année. De nombreux Trembladais garderont le souvenir de cet ostréiculteur actif, aussi bien dans le domaine professionnel que municipal et associatif.

Dans sa jeunesse, il pratiqua le rugby à l'Union Sportive Trembladaise et fut toujours, par la suite, un ardent défenseur du club local. C'est surtout pendant et après la crise ostréicole des années 1970 qu'il s'illustra en étant membre actif de l'opération Resur, opération qui repeupla le bassin de la fameuse huître japonaise. En 1973, il participa à la création du Salon national ostréicole de La Tremblade, sous le mandat municipal de M. Franc-Valluet dont il fut l'adjoint au maire avant de prendre lui-même, de 1975 à 1977, la tête du Conseil municipal.

===============

Cook Aquaculture le plus grand groupe canadien producteur de saumon (Production annuelle : 75000 tonnes de saumon et truite) veut rivaliser avec les groupes norvégiens

Cook Aquaculture : Unique dans la mer halieutique (acoa)

Agence de promotion économique du Canada atlantique

Au quinzième siècle, l’explorateur Jean Cabot est réputé avoir pêché des poissons de l’Atlantique Nord avec de simples paniers, si nombreux étaient-ils.

Aujourd’hui, cependant, la pêche de poissons sauvages ne réussit pas à satisfaire à la demande de consommation, et à peu près la moitié des produits de la mer consommés dans le monde sont élevés.

C’est dans ces circonstances qu’une entreprise piscicole familiale néo brunswickoise est apparue pour répondre au besoin mondial, tout en vivifiant des collectivités rurales.

En 1985, les frères Michael et Glenn Cooke ont lancé avec l’aide de leur père, Gifford, Cooke Aquaculture à St. George. Ils n’avaient alors qu’un seul enclos piscicole qui renfermait 5 000 saumons. Aujourd’hui, l’entreprise dirige son exploitation dans les quatre provinces de l’Atlantique, dans l’État du Maine et au Chili.

Ayant plus de 2 000 employés à temps plein, Cooke Aquaculture traite et vend maintenant plus de 115 millions de livres de saumons de l’Atlantique et 35 millions de livres de truites aux marchés nord-américains chaque année.

L’un des avantages de ce secteur important pour la région de l’Atlantique est la création d’emplois dans les milieux ruraux.

« À Harbour Breton, à Terre Neuve et-Labrador, par exemple, l’usine de transformation du poisson avait fermé et les gens s’exilaient », raconte Nell Halse, vice-président aux communications de Cooke Aquaculture. « Après avoir rouvert l’usine, on a commencé à construire de nouvelles maisons et de nouvelles routes, et de nouveaux commerces ont ouvert. Dans la ville avoisinante de St. Alban’s, nous inaugurerons bientôt une station salmonicole de pointe qui subviendra aux besoins des fermes piscicoles terre neuviennes et-labradoriennes et qui rendra nos opérations autarciques dans cette province.

Aider des collectivités à prospérer tout en répondant à la demande des consommateurs est une source de fierté pour Cook Aquaculture. Il en est de même pour son engagement à rendre ses activités aussi vertes que possible.

En fait, Cooke Aquaculture est devenue en 2008 la première entreprise salmonicole nord américaine à obtenir la certification Seafood Trust relative à l’étiquetage écologique grâce à ses efforts à assurer un écosystème marin diversifié.

Son engagement à l’égard de la recherche et de la mise au point fait en sorte qu’elle cherche continuellement à améliorer ses processus, parmi lesquels on compte un concept nommé « aquaculture multi-trophique intégrée ».

« Élever différentes espèces ensemble permet à certaines espèces de bénéficier des nutriments créés par d’autres. Nous réduisons ainsi les effets sur l’environnement et vendons quand même des produits de qualité », explique Nell. Le procédé est actuellement à l’essai dans plusieurs fermes salmonicoles de Cooke Aquaculture et a été l’objet d’une émission de The Nature of Thing’s à CBC en 2009.

Nell affirme que l’aide de l’APECA était absolument cruciale pour le succès de Cook Aquaculture, surtout les premières années, lorsque le financement était difficile.

« Lorsqu’il est question d’innovation, l’Agence a la même vision que nous et elle appuie nos efforts. Grâce au Fonds d’innovation de l’Atlantique et au Programme de développement des entreprises, elle a contribué à notre succès en tant que véritable partenaire. »

Cependant, lorsque l’on se rend compte que Cook Aquaculture adhère aux normes internationales exigeantes en matière de qualité, de traçabilité et de méthodes de travail durables, on sait que l’entreprise est bien spéciale dans la mer des entreprises halieutiques en plein essor.

======================

La Teste-de-Buch : Le poisson accède aux bancs de l'école (Sud Ouest)

La première formation au métier de poissonnier voit le jour sur le Bassin.

«Dans certaines poissonneries, et plus encore dans les grandes surfaces, on trouve plus souvent des vendeurs que des poissonniers ». La remarque de Vincent Coudert, le directeur de Bassin Formation, n'est pas méchante. C'est plutôt un regret. C'est aussi une des justifications de la création, à la rentrée de septembre, d'un CAP poissonnier au centre de formation des apprentis, de la Cobas, à La Teste-de-Buch.

Transformer le poisson

Non seulement cette formation de poissonnier n'existait pas sur le bassin d'Arcachon, alors même que le poisson est un des piliers de l'économie locale et les poissonniers bien implantés, mais il n'existe aucune formation sur la façade atlantique, entre le sud de la Bretagne et l'Espagne. Il n'existe d'ailleurs que 13 CFA en France à proposer un CAP poissonnier. Jusqu'à présent, seule la Chambre de commerce et de l'industrie (CCI) de Bordeaux offrait une formation.

« C'est un pari, c'est aussi une logique. Nous cherchons toujours à offrir une formation par rapport au territoire », assure Vincent Coudert, tout en ajoutant : « Le CAP poissonnier gagne en noblesse, tout comme le poisson gagne ses lettres de noblesse. Le produit mérite d'être mieux travaillé qu'aujourd'hui. » Le poissonnier n'est pas un - simple - vendeur de poissons. Il doit connaître le poisson, savoir le transformer et le présenter, et travailler avec tous ceux qui le valorisent.

------ 7 juillet 2011 ------

Produire coûte que coûte !

Produire coûte que coûte, c’est ce que suggère Mike Urch auteur d’un article sur le site Seafoodsource : « GM salmon needed to combat world food shortage » (Saumon OGM nécessaire pour lutter contre la pénurie alimentaire) comme si la lutte contre la faim dans le monde dépendait principalement de la hausse de production sans se soucier des conditions de production…

------ 6 juillet 2011 ------

Ostréiculture. L'État débloque de nouveaux fonds (Le Télégramme)

Sauf rebondissement de dernière minute, le gouvernement devrait annoncer aujourd'hui une enveloppe d'environ 35M€ au bénéfice des professionnels de l'ostréiculture en difficulté.

Depuis trois ans, les jeunes huîtres sont décimées par un virus mutant présent dans tous les bassins de production. De ce fait, les stocks d'huîtres creuses ne peuvent pas être renouvelés. Jusqu'à présent, l'État indemnisait les ostréiculteurs en puisant dans le fonds des calamités agricoles. Un fonds qui ne peut être sollicité, comme son nom l'indique, qu'en cas de crise passagère. Aussi, Bruno Le Maire, le ministre de l'Agriculture et de la pêche a-t-il sollicité l'attribution de nouvelles aides. Après arbitrage entre différents ministères, le gouvernement devrait donc reconduire une enveloppe globale semblable à celles des années précédentes, mais alimentée par d'autres sources budgétaires. L'exonération des redevances que versent les ostréiculteurs au ministère des Finances pour l'occupation du domaine publique maritime n'était pas acquise, mais elle a été confirmée officieusement il y a une semaine (Le Télégramme du 28juin). Les allégements de charges et l'équivalent des calamités agricoles viendront compléter aujourd'hui le nouveau dispositif d'aides à l'ostréiculture.

================

Gujan-Mestras : L'huître internationale (Sud-Ouest)

L'édition 2011 de Larrostréa qui sera inaugurée vendredi, innove avec l'accueil de délégations étrangères et un déménagement place du Pointon

La nouveauté essentielle de la prochaine édition de Larrostréa, dont le coup d'envoi sera donné vendredi soir, est sans nul doute la dimension internationale de l'ostréiculture et donc de la fête.

L'idée avait germé dans l'esprit d'Olivier Laban, président du Comité régional conchylicole (CRC). Elle a réellement pris corps lors du déplacement de Marie-Hélène des Esgaulx, sénateur maire, et d'Olivier Laban pour un festival international de l'ostréiculture à Knysna, en Afrique du Sud, alors que s'y disputait, d'ailleurs, le Mondial de football.

Un nouveau lieu

C'est désormais officiel. Ce premier festival s'ouvrira vendredi soir avec la présence de trois délégations étrangères. L'une arrive d'Irlande avec deux professionnels. Shay Harty produit 1.000 tonnes d'huîtres exportées essentiellement en France et Italie, et Daniel Gallagher produit 200 tonnes d'huîtres et 2.000 tonnes de moules.

La délégation espagnole sera représentée par Eduardo Martin Martinez, il élève 30 tonnes d'huîtres exportées en France et à Hong Kong.

La délégation japonaise représentée par Satoru Urabe, PDG de la plus grande entreprise ostréicole japonaise dont la production est de 15.000 tonnes.

Le caractère international de Larrostréa s'accompagne d'autres nouveautés. L'inauguration de cette version totalement inédite de Larrostréa aura bien lieu sur le port de Larros mais la fête quitte la digue ouest du port pour s'installer place du Pointon.

« L'espace a totalement été aménagé pour accueillir une fête que l'on peut qualifier de totalement nouvelle », explique André Moustié l'un des deux coprésidents du comité des fêtes.

Sensibiliser les bénévoles....

=================

Tsunami. La profession ostréicole au secours des huîtres nippones (Le Télégramme)

Sauvés à deux reprises en 40 ans d'activité par les huîtres nippones, les ostréiculteurs bretons et charentais ont acheminé 7 tonnes d'aide à leurs homologues japonais. Une seconde cargaison de plus de 3,6 tonnes suivra d'ici le 10 juillet.

Bouées, cordages, vêtements de pêche : c'est 7 tonnes de matériel divers qui sont arrivées ce matin à l'aéroport de Narita, près de Tokyo en provenance du Finistère et de Charente-Maritime. Un course contre la montre est désormais engagée pour livrer le tout aux ports de Kesennuma et Miyako -dévastés par le tsunami- avant le 15 juillet. Date-butoir pour le captage des naissains, un captage qui consiste à fournir un support solide aux embryons -- ou larves -- pour qu'elles s'y fixent.

Une aide vitale

L'opération a été baptisée "France o-kaeshi" (France cadeau en retour) en souvenir de l'aide apportée par les ostréiculteurs nippons aux fermes françaises touchées par une épizootie en 1970 et 1990, souligne-t-on du côté de l'ONG PlaNet Finance Japan, chargée de coordonner le projet lancé par Mulot SAS, premier fabricant mondial de matériel pour l'ostréiculture

Conservatoire mondiale de l'huître.....

====================

Ostréiculture : la diversification de l'activité est une solution (Phare de Ré)

Le 27 juin, la section régionale de la conchyliculture Poitou-Charentes a organisé une réunion publique pour présenter les conclusions d'une enquête sur les perspectives de cette activité.

Le Phare de Ré : Quel est l’état des lieux dressé par l’étude économique sur les perspectives de l’ostréiculture en Charente-Maritime, commandée en 2010 ?

Gérald Viaud : Il n’y a pas de situation type en raison de la diversité même des entreprises ostréicoles. Car il y a une multitude de façons de faire ce métier. Toutefois, il est évident que depuis 2009, la situation de cette filière s’est dégradée. Les mortalités de naissains en sont une des causes principales. Et, tant qu’il n’y aura pas de solution pour enrayer cette mortalité, notre situation ne pourra qu’aller en se détériorant. Du coup, on est un peu paumés face à ce qui nous arrive. D’autant que, pour l’heure, il n’y a aucune solution miracle. Mais il faut garder espoir.

Quelles sont les pistes de sortie de crise ? La piste du Japon était la plus avancée, mais elle a été compromise après le tsunami. Une autre piste existe, des huîtres dans la Gironde ne meurent pas. Des essais sont actuellement en cours. Il faudrait donc que nous ayons l’autorisation de pêcher dans la Gironde. Plusieurs actions peuvent être envisagées : soit poser des collecteurs, soit pêcher les huîtres pour faire ensuite du demi-élevage, soit les réensemencer dans les gisements naturels. Mais, pour cela, il faut établir des protocoles et obtenir des autorisations multiples. Il y a tellement d’organismes qui ont leur mot à dire que, au final, cela provoque une situation d’inertie. Rien ne se passe. Il reste, aussi, la piste du Brésil, mais avec le risque d’introduire des agents infectieux. Enfin, si l’Ifremer travaille sur des pistes sérieuses de sortie de crise, la course contre le temps est engagée, car, nous, nous avons besoin d’une réaction immédiate. Rien n’est donc simple.

Quels sont les difficultés et les besoins des entreprises ?

Quelles sont les perspectives qui peuvent être envisagées pour sortir la filière ostréicole de cette crise ?

==================

Avenir serein pour les sauniers rétais (Phare de Ré)

L'activité salicole de l'île de Ré a connu plusieurs grosses épreuves depuis 1991, date à laquelle elle a été relancée sur le nord de l'île de Ré. Xynthia est évidement la dernière en date. Mais la tempête n'a pas noyé les sauniers. Bien au contraire, ceux-ci se sont relevés, plus forts et motivés que jamais, pour exploiter le marais et montrer la qualité de leur produit.

Pourtant ancestrale et séculaire, l’activité salicole de l’île de Ré vient en fait de fêter ses vingt ans. En 1991, à l’initiative de quelques-uns, dont Léon Gendre, actuel maire de La Flotte et conseiller général du canton sud de l’île de Ré, celle-ci a été relancée à grands renforts d’échanges et de partenariats avec les paludiers de Guérande. Cette précision, le maire de La Flotte, présent à l’assemblée générale de la coopérative, vendredi 24 juin, ne manquera pas de la mentionner. Tout comme il se chargera d’annoncer la bonne nouvelle du vote, la veille, en session du Conseil général de l’attribution d’une subvention de 55 000 € destinée à équiper l’outil coopérateur de nouvelles machines de séchage.

Un exercice positif malgré Xynthia

Et, comme une bonne nouvelle ne vient jamais seule, Lionel Quillet, président de la Communauté de communes de l’île de Ré et conseiller général du canton nord a, lui, annoncé que la création de quatre bâtiments mutualisés pour les sauniers rétais était inscrite dans le SCOT de l’île de Ré (un à La Couarde, un à Ars, un à Saint-Clément-des-Baleines et un aux Portes). Lionel Quillet a, d’autre part, souligné que ce bilan positif (le compte de résultat est positif de 88 000 €) était inespéré l’année de la tempête. Il a ajouté : “Les élus rétais soutiendront toujours la profession salicole, parce qu’au-delà de l’agriculture, la saliculture est intimement liée à ce territoire”.

Vingt ans après la relance de l’activité, il semblerait que les sauniers aient atteint l’âge de raison. Avec 70 adhérents, dont une bonne cinquantaine réellement “apporteurs” de gros sel et de fleur de sel, la production n’est plus menacée, comme il y a vingt ans…..

===============

Le Vivier-sur-Mer : La moule de bouchot devient Appellation d’origine protégée (Ouest France)

La moule de bouchot de la baie du mont Saint-Michel n’est plus AOC (Appellation d’origine contrôlée) mais AOP (Appellation d’origine protégée). « Nous l’avons demandé à la commission européenne, car l’AOC est amenée à disparaître au profit de l’AOP », précise Laurette Vilgicquel, du comité de défense de la moule de bouchot, qui réunit 55 mytiliculteurs situés entre Cherrueix et Saint-Méloir des Ondes (35).

=================

L'utilisation de poissons sauvages pour l'alimentation en aquaculture

Aquaculture Development : Use of wild fish as feed in aquaculture

FAO technical guidelines for responsible fisheries

L'utilisation de poissons sauvages pour l'alimentation en aquaculture

Le Département des pêches de la FAO et de l'aquaculture vient de publier de nouvelles directives techniques pour une pêche responsable sur le développement de l'aquaculture. Le document se concentre sur l'utilisation de poissons sauvages comme aliments pour l'aquaculture dans le but de contribuer au développement de l'aquaculture et l'utilisation durable des stocks de poissons de l'alimentation. Les directives couvrent un certain nombre de questions pertinentes à l'utilisation de poissons sauvages dans les aliments pour l'aquaculture, y compris les écosystèmes et les impacts environnementaux, les considérations éthiques sur l'utilisation responsable du poisson comme aliment, l'aquaculture et le développement technologique, et les statistiques et les besoins d'information pour la gestion du développement de l'aquaculture. Les questions spécifiques relatives à la gestion des ressources halieutiques qui peuvent être utilisés comme aliments sont également brièvement examiné.

Pour télécharger le document, cliquer FAO

=================

Thalassa. L'Aber-Wrac'h en direct en septembre (Le Télégramme)

Dix camions régie et techniques, dix caméras, 65 personnes, l'armada de l'émission Thalassa va s'installer début septembre au port de L'Aber-Wrac'h. Georges Pernoud et son équipe vont entamer le vendredi 9septembre une nouvelle série: des directs autour des côtes françaises avec comme support le trois-mâts le «Bel Espoir». Le choix de ce site est une façon de rendre hommage au père Michel Jaouen. Georges Pernoud aime à dire que c'est lui qui lui a fait prendre conscience des qualités humaines des gens de mer et donné l'envie de créer Thalassa.

Lundi 27 juin, en mairie de Landéda, plusieurs associations avaient été conviées par Lise Blanchet, rédactrice en chef adjointe, avec à ses côtés le réalisateur, le directeur technique, les éclairagistes, afin de mettre en place les animations sur le quai et sur l'eau.

Esprit festif....

================

Brice Collonnier Malbiche de Boislaunay exploite à son compte un marais appartenant à l'Écomusée du marais salant, depuis cette année. Il raconte ce qui l'a motivé à se lancer dans cette aventure.

Si, comme le dit Brice Collonnier, “chaque saunier a son approche du marais”, la sienne est résolument artistique et philosophique. En 2002, le jeune Rochelais, étudiant aux Beaux-Arts de Nantes, fait une première saison sur un marais salant d’Ars-en-Ré. Outre l’aspect professionnel qui le séduit, il apprécie l’esprit de partage communautaire et solidaire qui existe entre les professionnels, qu’ils soient sauniers coopérateurs ou sauniers indépendants. Il revient ainsi, tous les étés, apporter sa pierre à l’édifice ou plutôt mettre son grain de sel dans cette histoire rétaise : “J’ai fait plusieurs saisons auprès de différents sauniers et, en 2006, je me suis rapproché de l’Écomusée du marais salant à Loix, où j’ai alterné la production de sel et les visites commentées aux groupes de touristes”, (l’écomusée du marais salant exploite plusieurs marais salants et adhère à la coopérative des sauniers, ndlr).

Petit descendant d’Hugues Capet, comme se plaît à le dire cet iconoclaste, Brice a du sang bleu, mais n’en reste pas moins fortement attiré par le monde agricole, sorte de gentleman farmer d’un nouveau genre, très ancré dans son époque : “Il y a dans le marais quelque chose d’artistique qui s’approche du modelage. Un côté plastique dans le fait de faire et de défaire. C’est philosophiquement intéressant. J’apprécie aussi....

------ 5 juillet 2011 ------

Le marché du bio en Europe

Le marché du bio en Europe

The organic market in Europe

FIBL/SIPPO

Manuel sur l'importation de produits bio en Europe

Le Swiss Import Promotion Programme (SIPPO) et l’Institut de recherche de l’agriculture biologique (FiBL) ont publié un manuel conjoint pour faciliter l’accès du marché bio européen aux pays en développement et en transition.

Le marché du bio est en plein expansion, mais pour importer des produits bio en Suisse et dans l’Union européenne, il faut bien connaître les conditions d’entrée sur le marché. Le Swiss Import Promotion Programme (SIPPO), programme intégré au dispositif suisse de promotion économique de l’Osec, et l’Institut de recherche de l’agriculture biologique (FiBL) ont joint leurs efforts pour publier "The Organic Market in Europe", un ouvrage d’information novateur destiné aux pays en développement ou en transition en quête de débouchés pour leurs produits bio en Europe.

En 150 pages, ce guide fait le tour des marchés biologiques de l’Union européenne et de l’AELE et compare les réglementations européenne et suisse (notamment dans le domaine de l'aquaculture bio). Ce manuel a pour mission d’aider les producteurs des pays en développement ou en transition à se positionner plus facilement sur le marché européen du bio. Source : Bio-marché.info

Les producteurs, les distributeurs et les consommateurs sont toujours plus nombreux à reconnaître et à apprécier les avantages de l’agriculture et des produits biologiques. Les chiffres du marché mondial du bio sont très réjouissants. Vingt-sept millions d’hectares dans le monde sont exploités en cultures biologiques. Et le chiffre d’affaires mondial des produits bio, stimulé par la hausse de la demande, a plus que doublé entre 2003 et 2009 pour passer de 25 à 55 milliards de dollars. L’Europe est le deuxième marché du biologique après les Etats-Unis. Fibl : L’importation en Europe de produits bio facilitée

Plus d'information, cliquer FIBL

Pour télécharger le document, cliquer SIPPO

================

Baie du Mont Saint-Michel. L'Europe récompense la moule de Bouchot (Le Télégramme)

La moule de Bouchot de la baie du Mont Saint-Michel devient appellation d'origine protégée (AOP). Cette distinction a été octroyée par la commission européenne.

La célèbre moule de Bouchot de la baie du Mont Saint-Michel est désormais une appellation d'origine protégée (AOP). La commission européenne a en effet distingué ce produit agricole. L'AOP désigne un produit dont la production, la transformation et l'élaboration doivent avoir lieu dans une aire géographique déterminée avec un savoir-faire reconnu et constaté.

Autre produit distingué par l'Europe : l'huile d'olive espagnole "Aceite Campo de Calatrava". Les deux nouvelles dénominations s'ajoutent à une liste de plus de 1.000 produits déjà protégés en vertu de la législation sur la protection des indications géographiques, des appellations d'origine et des spécialités traditionnelles.

=================

Aquaexcel: un projet européen pour innover dans l'aquaculture (Actu-Environnement)

Lancé le 1er mars, le projet Aquaexcel – "Aquaculture infrastructures for excellence in European fish research" – vise à mettre en place une plateforme de recherche et d'innovation dans l'aquaculture au niveau européen. Le but : renforcer la qualité de l'aquaculture et réduire son impact environnemental.

Aquaexcel ambitionne ainsi de mettre en réseau les instituts de recherche européens, de constituer des projets d'études scientifiques communes et d'améliorer, de manière générale, la recherche dans ce domaine : accès et suivi à distance, validité des recherches à l'échelle industrielle, développement de modèles biologiques, etc. L'objectif est également de rapprocher la communauté scientifique des besoins de l'industrie aquacole européenne et des utilisateurs, notamment grâce au transfert de connaissances et au développement technologique.

Les chercheurs entendent ainsi suivre le développement d'une aquaculture passée, en l'espace de cinquante ans, de l'artisanat familial à une industrie comprenant des PME comme des multinationales. Aujourd'hui, le secteur est considéré comme crucial pour pallier à "l'insuffisance programmée de la production de pêche", selon l'Inra. De nombreux poissons sont élevés de cette manière, de la daurade au saumon en passant par la truite, le bar ou la carpe.

Piloté par l'Institut national de la recherche agronomique (Inra), le projet, financé par la Commission européenne, a déjà obtenu un budget de 9,2 millions d'euros. Prévu jusqu'en 2015, il regroupe 17 partenaires issus de 10 pays (France, Belgique, République Tchèque, Grèce, Hongrie, Irlande, Pays-Bas, Norvège, Espagne, Royaume-Uni). Angela Bolis

====================

Londres : Bientôt le guide des meilleures huîtres à déguster dans la capitale anglaise....

Fishnewseu: New guide points the way to London’s best oysters

==================

Les moules néerlandaises se font attendre (7/7)

L'ouverture de la saison des moules aux Pays-Bas est reportée du 5 au 13 juillet. "Les moules n'ont pas encore la qualité attendue", a indiqué lundi Jox Van Damme, le président de l'association des pêcheurs à Yerseke, la capitale de la moule.

Les moules n'ont pas encore la couleur espérée, qui doit normalement varier du rouge au blanc-jaune. De plus, la chair n'a pas encore atteint le pourcentage escompté, selon Jox Van Damme. Il faudra dès lors attendre une semaine de plus pour le début de la saison des moules, alors que l'an passé, celle-ci avait déjà commencé le 1er juillet. (belga/dl)

====================

Des moules pour lutter contre les poux de mer

Les pisciculteurs luttent contre les poux de mer, de petits crustacés qui parasitent les saumons, en versant des insecticides dans les cages d’élevage. Ecologistes et pêcheurs (notamment les pêcheurs de homards) du Canada condamnent ces traitements effectués directement en milieu ouvert causant la mortalité des homards....

Des chercheurs étatsuniens viennent de découvrir que les moules absorbent les larves de ces poux de mer… Il suffirait selon eux de mettre des cordes de moules à côté des cages d’élevage pour diminuer la quantité de ces poux de mer…

Bangor : UMaine researchers: mussels can combat sea lice outbreaks

====================

Montpellier Seniors, des retraités en or (Midi Libre)

Bricoler, jardiner ou repriser des chaussettes toute la journée : très peu pour eux ! Anciens cadres, ils ont vécu une vie trépidante, se sont investis à 200 % dans leur carrière jusqu’au moment où… la retraite est venue frapper à la porte de leur bureau : "Vous avez dépassé l’âge, merci, place à la relève !" L’arrêt est brutal. Difficile d’être placardisé, du jour au lendemain. "On a l’impression d’être inutile alors que l’on a encore tellement à transmettre", commente Alain Gélis.

"Transposer notre énergie ailleurs"

Henri Grizel À 62 ans, cet ancien inspecteur d’académie a rejoint la délégation héraultaise de l’Ecti, association de professionnels seniors bénévoles. Depuis, il aide les jeunes à s’insérer dans la vie active.

À ses côtés, en petite chemise et pantalon habillé, Henri Grizel, 66 ans. Lui non plus n’a pas été séduit par la routinière perspective du lever-télé-goûter. Ex-directeur de recherche à l’Ifremer (Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer), spécialisé dans la conchyliculture, il a déjà mené deux missions en Chine pour aider à lutter contre la mortalité des huîtres. Et s’apprête à repartir, en septembre, toujours envoyé par l’association. "C’est important, pour nous, de transposer notre énergie ailleurs", souligne l’actif sexagénaire.

=====================

Madagascar : L’huître sort de sa coquille (Nocomment)

Un projet de culture d’huîtres, mené par la Région Anosy en coopération avec la Bretagne, devrait intensifier la commercialisation de ce précieux mollusque à travers le pays.

Si la région de l’Anosy est connue pour ses langoustes, elle l’est un peu moins pour ses huîtres, pourtant réputées fameuses. Ici, elles font partie du quotidien : s’octroyer une petite halte entre deux courses pour en déguster une petite douzaine « à la fraîche » est un de ces luxes que les Fort-Dauphinois s’offrent sans restriction, d’autant que cela ne coûte pas plus de 1 500 ariary !

Si la langouste a ses saisons - elle est interdite de pêche entre septembre et fin décembre -, les huîtres en revanche se retrouvent tout au long de l’année. Plus ou moins charnues selon les périodes, bien sûr. À Ilafitsinanana pour les plus fameuses, paraît-il, mais aussi celles d’Evatraha, de Sainte-Luce...

Sauvages, elles sont raclées sur les fonds marins par des plongeurs et passent par les collecteurs avant d’inonder la ville. Le bâton à l’épaule, avec deux paniers à chaque bout, caractérise le vendeur d’huîtres. Sans oublier le petit filet pour les maintenir à l’eau en fin de journée, car celles qui ne sont pas vendues sont « élevées » à la mer en attendant le lendemain. Citrons et bouteille de vinaigre blanc à l’échalote, les marchands arpentent ensuite la ville en quête d’amateurs.

------ 4 juillet 2011 ------

New York : Les huîtres de K & B Seafood

Vidéo promotionnelle (en français) d’un grossiste en huître de la région new-yorkaise avec une partie historique sur l’exploitation ostréicole dans l’est des USA….


K & B Seafood, situé sur Long Island dans l'État de New York, est l'un des plus grands fournisseurs d'huîtres variétales aux États-Unis. Notre Saddlerock® et Duck Island Petite® huîtres sont en vedette sur les menus et les bars à huîtres des meilleurs restaurants aux États-Unis et à l'étranger. Contactez-nous au http://www.kandbseafood.com/ pour passer votre commande!

==================

Appel à projets « Programme de sélection et d’amélioration de la ressource ostréicole »

Dans le cadre de la mise en place d’un programme de sélection génétique d’intérêt général en vue d’un captage orienté dans le milieu par des souches résistantes incluant notamment la certification des naissains et la réalisation de recherches sur les liens entre environnement, pratiques culturales et comportement des coquillages, recommandation issue des Assises de la Conchyliculture tenues en 2010, un premier appel à projet est lancé.

Cet appel à projets est soutenu par l’Etat, avec le concours éventuel des Conseils régionaux de Basse-Normandie, Bretagne, Pays de la Loire, Poitou-Charentes, Aquitaine et Languedoc-Roussillon, et la profession.

La présente procédure a pour objet de susciter et sélectionner les projets pertinents d’un point de vue scientifique et technique.

Les projets sélectionnés pourront faire, par la suite, l’objet d’un financement public....

Le dossier est à renvoyer à la Direction des pêches maritimes et de l’aquaculture avant le 30 septembre 2011 minuit.

Une lettre d’intention devra être envoyée au préalable d’ici le 22 juillet 2011

Pour plus d'informations, cliquer : MAAP

------ 2 juillet 2011 ------

Suivi des mortalités d’huître en 2011

Début des mortalités en baie de Morlaix,

Amplification en Normandie,

Poursuite en Bretagne Sud,

Stabilisation en Atlantique et Méditerranée....

Pour plus de renseignements, télécharger le bulletin de l'observatoire conchylicole de l'Ifremer : Bulletin n°4 du 20 juin 2011

Situation mortalité en Charente-Maritime

================

OIE : Mortalité des huîtres au Pays-Bas

Information reçue le 30/06/2011 de Dr Christianne Bruschke, Chief Veterinary Officer , Ministry of Agriculture, Nature and Food Quality, Ministry of Agriculture, Nature and Food Quality, The Hague, Pays-Bas

Résumé

Date de début : 06/06/2011

Date de première confirmation de l´événement : 10/06/2011

Raison de notification : Maladie émergente

Mortalité : 50 %

Agent causal : OsHV-1, µvar sur Pacific oyster (Crassostrea gigas)

Nouveau foyer : Oosterschelde, ZEELAND

Nombre total de foyers : 1

Pour plus d’information, cliquer : OIE

================

Charte conchylicole. «On entrevoit le bout du tunnel» (Le Télégramme)

La charte conchylicole du Morbihan a été signée hier. Objectif: soutenir une activité victime de crises de mortalité des coquillages et éviter que des résidences secondaires remplacent les chantiers.

«La mortalité des huîtres reprend. L'année 2011 sera encore une année difficile. Cependant, on entrevoit le bout du tunnel car une nouvelle espèce pourrait arriver», a indiqué, hier, le préfet du Morbihan, Jean-François Savy. «Il faut donc de nouvelles aides en faveur des ostréiculteurs pour les porter jusqu'au bout du tunnel, de manière à ce que leurs installations soient toujours en place quand cette nouvelle espèce sera là». Le préfet, le président du conseil général, François Goulard, le président des maires du Morbihan, Jacques Le Nay, et le président du comité régional de l'ostréiculture du Morbihan, Hervé Jenot, ont donc signé la charte conchylicole du Morbihan.

Le problème du foncier

L'origine de la charte se trouve dans l'évocation du déclin progressif de l'activité ostréicole, menacée par la dégradation de la qualité des eaux littorales, par les épizooties brutales et par le contexte économique. S'ajoute le problème du foncier...

Demande de révision

Le Comité de survie de l'ostréiculture y voit, lui, «un risque pour la profession». «Telle que la charte est définie, seul le conchyliculteur se voit lister des obligations. C'est un recueil de lois et de directives d'application qui n'apporte ni solutions ni perspectives pour la profession», indique Renan Henry, président du Comité qui demande «la révision de cette charte qui nous envoie dans le mur».

Pour le détail du point de vue du Comité de Survie de l'Ostréiculture sur la charte, cliquer CSO

Présentation de la Charte conchylicole sous forme de diapositives, cliquer Ici

==============

Reportage au Canada Atlantique : Comme une huître…

À Négouac, dans le golfe du Saint-Laurent, l'eau est fraîche, claire, propre et idéale pour élever l'huitre américaine (Crassostrea virginica). Les huîtres Beausoleil sont cultivées dans des poches flottantes tout près de la surface. C'est la nature qui fait le travail. Il suffit de pouvoir attendre de trois à cinq ans !

Des huîtres élevées sur des filières (1 million d’huîtres dans 6000 casiers flottants)

Des huîtres calibrées automatiquement

Des huitres expédiées à San Francisco en Californie

Pour voir la vidéo, cliquer Radio Canada

==============

Oysterecover : Génétique et biotechnologie pour relancer l’huître plate

Une équipe internationale de chercheurs travaille sur un projet de restauration de l'huître plate (Ostrea edulis).

Cette étude lancée en août 2010 regroupe des scientifiques espagnols du Centro Tecnológico del Mar-CETMO Fondation, Centre de Recherche Marine (CIMA), Université de Santiago de Compostela (USC) et de plusieurs centres de recherche publics et privés, France (Agrocampus Ouest), Irlande (University College Cork), Royaume-Uni (Centre pour la science marine et de l'Environnement, ministère de l'Environnement, l'Alimentation et des Affaires rurales), Danemark (Centre danois pour les mollusques et crustacés) et Pays-Bas (Institut d'études de la Marine et de l'environnement des Pays-Bas).

Pendant des siècles, l'huître plate a été consommée par les Européens, mais la surpêche et des épisodes de mortalité massive (Bonamia et Marteilia refringens) ont décimé les populations.

Ce nouveau projet appelé Oysterecover, a pour objectif de trouver des variétés d’huîtres plates résistantes aux maladies… Source : Genética y biotecnología ayudarán a recuperar la ostra plana en España

===================

A vendre truites en danger (Sud Ouest)

Faute d'eau, les Ravenel bradent 3 tonnes de truites de leur petite pisciculture.

Les Ravenel avaient prévenu, l'été s'annonçait rude pour leur petite pisciculture de Touvre. Il a peine commencé sous le soleil que le couple n'a pas d'autre choix que de brader près de trois tonnes de truites arc-en-ciel et fario à 5 euros le kilo. Dès hier matin, les chalands étaient au rendez-vous. « Ils repartent avec cinq ou dix kilos. Il y a même des gens qui passent commande avant de venir dans l'après-midi. Je n'arrête pas », raconte Évelyne Ravenel.

Un moindre mal, à écouter l'exploitante. « Il faut qu'on nous donne les moyens de continuer », prévient-elle, loin de rendre son tablier. « Je n'ai pas l'intention de tout arrêter. Je ne déstocke pas pour fermer. » La décision a été précipitée par le débit du bief qui déverse La Lèche et L'Échelle dans la pisciculture. Faible il y a quelques jours, nul depuis mardi. « Il n'y a plus d'oxygénation. » La pompe de soutien qui plonge dans la Touvre ne suffit pas à brasser à elle seule les trois derniers bassins en service.

Déjà fermée en août 2005

Déjà, en 2005, sécheresse oblige, les Ravenel avaient été contraints de fermer purement et simplement leur exploitation. Truitelles et alevins étaient notamment partis à l'équarrissage. Les époux avaient songé à tout arrêter, ils s'étaient relancés avec précaution six mois plus tard.

Christian Ravenel a retrouvé un emploi salarié dans la grande pisciculture voisine, le parc a été rabaissé de 10 à 3 tonnes de truites et l'activité de pêche a trouvé un public familial aux beaux jours - une diversification plutôt réussie pour laquelle elle entend réserver des truites. Précision à toutes fins utiles, l'exploitation n'avait pas cessé de tourner en juin mais au sortir de l'été, « le 26 août 2005 » : « Là, on a deux mois d'avance. »

Une autre pompe espérée…

===============

Un nouveau poisson sur le marché français….

Le Paiche, poisson amazonien du Pérou à la conquête de la... (Dailymotion)


Le Paiche, poisson amazonien du Pérou à la... par chartrestw


Réalisation journaliste Eric Minsky-Kravetz.

Tout le monde s’associe pour promotionner le Paiche (ou Arapaima) un poisson de l’Amazonie péruvienne, à Paris. Tout le monde se retrouve à l’Ambassade du Pérou : cuisinières péruviennes, expatriés français, Groupe Adrien (France Turbot)…

===================

Cap-Ferret : des parcs à huîtres mieux encadrés (Sud Ouest)

Les contrôleurs des affaires maritimes étaient hier matin sur la côte noroît

Sur la plage des Américains ce vendredi matin, Jirina garde ses deux petits-enfants. Cette grand-mère tchèque en vacances sur la presqu'Île du Cap Ferret regarde la petite plage qui se découpe entre les parcs à huîtres et dit dans un français à faire rêver n'importe quel candidat de la Nouvelle Star : « Comme ce paysage est spectaculaire ! C'est extraordinaire non ? » Oui, l'eau du Bassin, le sable, les pignotes, ces grands piquets qui bornent les parcs à huîtres, la vue fait mal aux yeux, et le soleil n'est ici pas seule en cause...

Ici comme sur le banc d'Arguin, touristes et ostréiculteurs se côtoient quotidiennement dès qu'arrivent les beaux jours. Pas loin de Jirina, Sophie a mis des méduses à sa fille, pour qu'elle ne se coupe pas les pieds sur les coquilles : « Quand la marée est haute et qu'il y a beaucoup de monde, les gens se trempent juste devant les parcs, hors de la zone de baignade. Mais y a pas de danger, ici, les parcs sont quand même bien balisés. »

37 mises en demeure....

=================

Moules.Surveillance bactériologique en rade de Brest (Le Télégramme)

Les dernières analyses effectuées par Ifremer, dans le cadre du réseau de surveillance microbiologique, montrent une contamination bactériologique des coquillages du groupe 3 (moules) dans la zone des «eaux profondes» de la rade de Brest. Le préfet du Finistère a donc déclassé cette zone de production en B, ce qui implique que la mise sur le marché pour la consommation humaine des coquillages pêchés dans cette zone depuis le 28juin ne peut intervenir qu'après traitement de décontamination par un centre de purification-expédition à terre agréé ou après traitement destiné à éliminer les micro-organismes pathogènes par un établissement de transformation agréé.....

==============

Pour connaitre un peu mieux la conchyliculture britannique qui aspire à se développer à l'image du saumon d'élevage et des produits de la pêche dont la France est le premier client....

Shellfish News - Issue No. 31, Spring/Summer 2011

Shellfish News - Issue No. 31, Spring/Summer 2011

Publié par Cefas (Administration maritime britannique)

10 June 2011

Contents

Articles

Shellfish culture in a managed realignment site at Wallasea island

Should UK aquaculture double by 2020?

Sustainable abalone aquaculture

Chemical water quality pilot study in the western Solent

An update from the marine conservation zone project

SARF funded shellfish R&D - latest update

Invaders from the deep: marine invasive species in the UK

ASSG annual conference 2010

2011 annual meeting and technical workshop for reference laboratories for mollusc diseases

Announcements

Don't miss out on funding for aquaculture and shellfish processing developments

Scottish EFF grant success

UK marine policy statement published

National marine plan for Scotland

Europe needs to move forward on maritime spatial planning

Natural England marine reports

Marine Science in Oban

Mouse bioassay for the detection of Biotoxins in shellfish to cease

Wales shows off its mussels with MSC certificate

USA to breed a bigger, better pacific oyster

Ocean acidification

Focus on sources of river pollution

FAO workshop on carrying capacity and site selection

Shellfish : our undervalued resource

Research on fish and shellfish safety

Cefas commercial shellfish testing service

Safer shellfish

News from SEAFISH

News from the trade associations

Shellfish Association of Great Britain (SAGB)

Association of Scottish Shellfish Growers (ASSG)

Shellfish production in the UK 2009

Pour télécharger le document, cliquer Shellfish News n°31 Spring/Summer 2011

==============

Les Côtes-d'Armor saturent sous les algues vertes (Ouest-France)

L'usine de traitement de Lantic n'en peut plus. Et, à la suite de plaintes de riverains, une autre plateformede stockage n'en reçoit plus. Le littoral pourrait être vert au passage du Tour, mercredi...

Coucou les revoilà. « Ce vendredi matin, il y a un mètre d'algues vertes sur la plage de Morieux. Il y en avait jusqu'à l'essieu de l'engin qui les ramasse. » Directeur du syndicat mixe intercommunal de Lantic, Mark Briand ne sait plus où donner de la tête avec ce retour en force des algues vertes dans la baie de Saint-Brieuc. « En raison des échouages d'algues importants à Hillion et à Saint-Brieuc, ces jours derniers, l'usine de Launay-Lantic sera saturée ce vendredi soir. »

===============

Charente : 180 km de cours d'eau à sec en zones irriguées (Sud Ouest)

Sept bassins charentais sont très touchés : Argence, Auge, Aume-Coutume, Nouère, Soloire, Tardoire, Transon

L'association Charente nature a demandé aujourd'hui l’arrête total des prélèvements pour irrigation au moins sur 7 bassins charentais : Argence, Auge, Aume-Coutume, Nouère, Soloire, Tardoire, Transon dont une partie des cours d'eau sont à sec.

Les relevés effectués par la Fédération de pêche indiquent à ce jour 180km de cours d’eau asséchés dans ces sept bassins. Le fait que l’irrigation se poursuive dans ces conditions est « inacceptable », indique Charente nature.

« Les prélèvements autorisés accélèrent les assèchements», insiste l’association de protection de l’environnement, qui rappelle que les volumes prélevés sont autant d’eau qui n’alimente plus la Charente, son estuaire et les nappes.

=================

Substances chimiques et métaux lourds garnissent vos repas (Le Post)

L'enquête de l'Agence de sécurité sanitaire de l'alimentation (Anses) remet son rapport sur plus de 20.000 produits après plusieurs années de travail.

C'est pas moins de 20.000 produits qui ont été préparés et testés tels que vous les consommez dans vos assiettes.

Au menu : du plomb et du cadmium dans le pain, de l'aluminium dans les pâtes, du cuivre dans le café, de quoi ouvrir l'apétit et sur ce point l'Anses déclare : si l'on mange de tout et sans excès, il n'y a rien à craindre, les risques pour la santé sont "bien maîtrisés".

Et ce n'est pas tout : le lait contient du plomb, arsenic inorganique, dans les frites des mycotoxines et de l'acrylamide, il y a du sulfite dans le vin, les dioxines et le PCB relève les poissons gras et le mercure organique assaéssone le thon etc...

C'est plus de 361 substances à risque toxicologique qui se retrouve chaque jours des les assiettes, peut être pas tous en même temps mais sûrement une partie....

------ 1 juillet 2011 ------

Développement de l'aquaculture en Chine: rôle des politiques gouvernementales

Développement de l'aquaculture en Chine: rôle des politiques gouvernementales

Hishamunda, N.; Subasinghe, R.P.

FAO Document technique sur les pêches. No. 427. Rome, FAO, 2003. 69 p.

Les documents existants montrent que la Chine élevait déjà des poissons en 1 100 avant notre ère. La carpe commune (Cyprinus carpio), poisson d'eau douce, fut la première espèce cultivée. Son élevage était mené en étangs en terre.

Au cours de la dynastie Tang (618-917 après JC), l'élevage s'est étendu aux différentes espèces de carpes: carpe commune (C. carpio), carpe argentée ((Hypophthalmichthys molitrix), carpe à grosse tête (Aristichthys nobilis), carpe herbivore (Ctenopharyngodon idellus), carpe noire (Mylopharyngodon piceus) et carpe de vase (Cirrhina molitorella). Sauf dans le cas de C. molitorella prélevée dans la rivière des Perles, toutes les autres espèces provenaient du Yangtsé. Plus tard, sous la dynastie Song (960-1279 après JC), les éleveurs établis le long de ces deux rivières récoltaient des alevins provenant des espèces susmentionnées en milieu naturel qu'ils transportaient dans des endroits éloignés pour les mettre en élevage.

L'ostréiculture date de la dynastie Han (206 avant JC à 220 après JC). Les élevages marins et celui du chanos chanos se sont popularisés sous la dynastie Ming, surtout dans la province de Taiwan (Zheng Hongtu, 1600)…

Résumé

Ce rapport analyse les raisons et les facteurs qui ont conduit au développement de l'aquaculture en Chine, spécialement le rôle des politiques gouvernementales. L'objectif est de comprendre l'avenir de ce secteur et de rendre l'expérience chinoise disponible au reste du monde, particulièrement aux pays en développement, dans leurs efforts de développement de l'aquaculture en vue de contribuer à la sécurité alimentaire et à l'économie nationale. L'aquaculture chinoise semble s'être développée grâce aux politiques tournées vers l'autosuffisance alimentaire et aux raisons économiques. Celles-ci comprennent la création d'emplois, spécialement dans les communautés rurales, la création et l'accumulation de biens immobiliers et des richesses aux niveaux national, local et individuel ainsi que le gain de devises nécessaires à l'achat de biens d'équipement pour la reconstruction de l'économie après la libération du joug étranger et la fin des conflits internes en 1949.


Le secteur aquacole s'est surtout développé sous deux régimes politiques successifs: le modèle égalitaire sous le régime de la Planification Centralisée de 1949 à 1978, et le régime d'Economie d'Ouverture du Marché à partir de 1978. Dans le premier cas, des contrôles sévères étaient imposés à tous les stades, de la production jusqu'au marché. Ainsi, le manque de prise en compte d'apports des producteurs et des consommateurs, ainsi que de la situation de l'offre et de la demande dans les processus de prise de décision sur le choix de la production et de la consommation était monnaie courante. Le développement était alors très lent. Dans le deuxième cas, le plus efficace, des réformes économiques et de politiques aquacoles ont été menées pour permettre aux producteurs de prendre leurs propres décisions sur la production et le marché. L'attention était portée sur la pleine utilisation des ressources productives, y compris le facteur humain, le choix des zones d'élevage, les bas-fonds et les terres inondées. On a également fait la promotion des investissements dans la recherche et la technologie, la diversification des espèces élevées incluant des espèces indigènes et importées, les espèces à haute valeur commerciale, la création d'un système de vulgarisation atteignant les couches les plus basses de la société, et la mise en place et l'amélioration constante des cadres politique, juridique et réglementaire favorables.

Grâce à des politiques gouvernementales entreprenantes, une planification adéquate, des technologies de production fondées sur des résultats scientifiques, une gestion appropriée, et une demande mondiale sans cesse croissante pour les produits aquacoles, l'aquaculture chinoise peut être, et sera probablement, stable, durable et compétitive à la fois au niveau national comme au niveau international. D'importantes leçons peuvent être tirées de l'expérience chinoise: (1) l'aquaculture peut être développée d'une manière durable pour créer des emplois, produire à manger et améliorer les revenus et les moyens de subsistance des populations rurales et urbaines, diminuant ainsi la faim et la pauvreté; (2) le moteur d'une aquaculture économiquement forte et durable est la volonté du Gouvernement et sa détermination à mettre en place des politiques appropriées favorisant l'essor du secteur; c'est aussi la demande du marché pour les produits aquacoles; (3) la pleine utilisation des facteurs de production, y compris les ressources humaines, les améliorations permanentes des cadres politique, juridique et réglementaire favorables au développement du secteur, et des avancées scientifiques dans les technologies de production renforceront le secteur aquacole et assureront sa durabilité, faisant ainsi de l'aquaculture un sérieux contributeur à la croissance de l'économie nationale.

Pour accéder au document, cliquer Développement de l'aquaculture en Chine: rôle des politiques gouvernementales

La pêche en eau douce en Chine continentale : un modèle transposable ?

La République populaire de Chine (RPC) occupe une place de premier plan dans la production halieutique en eaux continentales. Ces dernières années, elle a fait des progrès remarquables dans ce domaine et pourrait constituer, dans une certaine mesure, un modèle d'inspiration pour d'autres pays en développement.

La croissance de sa capacité productive en eau douce (captures et aquaculture) dépasse de loin celle des pêches continentales ailleurs dans le monde. Au cours des 30 dernières années, la consommation par habitant, estimée sur la base de la production déclarée, est passée de 4,4 kg en 1972 à 25,1 kg en 1999. Le poisson contribue pour environ 20% à la consommation totale de protéines animales….

En Chine, une large gamme de technologies aquacoles est utilisée pour différentes espèces : carpes, anguille japonaise, crevette d'eau douce, poisson-chat, tilapia, etc.. Les conditions environnementales de la production sont diversifiées : élevage en étang ; élevage en enclos ou en cages, techniques introduites dans les années 1970 et 1980 ; élevage en rizières, ou rizipisciculture, est une pratique traditionnelle du système cultural, très importante pour le développement rural ; élevages en circuit fermé et pêcheries en eaux libres….

La "loi sur la pêche" de la RPC, promulguée en 1986 et révisée en 2000, régit la pêche et l'aquaculture. Elle a été complétée par un arsenal juridique (règles, règlements, directives) régissant le développement de l'aquaculture et par la "Réglementation sur la protection et la reproduction de la faune sauvage aquatique" de 1993. Par ailleurs, en 1999, le gouvernement a adopté la politique de "croissance zéro" de la pêche de capture et a renforcé les périodes d'arrêt de la pêche afin de protéger les ressources. À certains égards, cette politique a encouragé les fermiers à se tourner vers l'aquaculture.

La nouvelle réglementation a renforcé la confiance des aquaculteurs et encouragé leurs investissements. Les aquaculteurs peuvent obtenir, par contrat, des droits d'usage et d'aménagement des plans d'eau et des zones aquacoles, propriétés d'État ou propriétés collectives. La réglementation s'efforce aussi de réduire les impacts environnementaux générés par l'aquaculture : pollution de l'eau, perte de biodiversité génétique, etc. Par exemple, vingt-six stations aquacoles ont été créées dans le pays afin de conserver des souches sauvages de plusieurs espèces ou de variétés de poissons génétiquement sélectionnées.

Depuis le début des années 1980 (réformes économiques et politique d'ouverture), le gouvernement a encouragé et facilité le transfert de propriété des fermes aquacoles du secteur public au secteur privé. Cette réforme foncière a eu une influence positive sur le développement de l'aquaculture dans le pays que l'extension du bail à trente ans a aussi favorisé. Par exemple, la province de Hubei, dont la production était négligeable dans le passé, est devenue le premier producteur de poissons d'eau douce du pays, avec 2,18 millions de tonnes produites en 1998.

Le développement de la filière aquacole a été très rapide également. Auparavant, il n'existait pas, en Chine, d'usines d'aliments pour animaux aquatiques. Vers la fin des années 1970, les éleveurs ont commencé à nourrir les premiers élevages de crevettes (Penaeus spp.) avec des aliments préparés à domicile. Mais ce système s'est rapidement révélé insuffisant pour satisfaire une demande croissante d'aliments de qualité, d'autant plus qu'à la fin des années 1980 et au début des années 1990, de nouvelles espèces ont commencé à être élevées en eau douce ou saumâtre. Dès lors, de grosses entreprises privées de production d'aliments sont apparues, couvrant près de 50% des besoins du marché. Les grandes usines appartiennent à des entreprises locales ou étrangères. La filière industrielle a été complétée par des usines de production de farine de poisson, d'additifs alimentaires et d'équipements pour la transformation de poissons….

Les politiques d'ouverture des marchés ont été un facteur essentiel du développement de l'aquaculture, premier secteur concerné par les mesures de libéralisation dans le domaine de la production agricole. Avant 1978, les produits aquacoles, comme les autres produits agricoles et industriels, étaient achetés aux producteurs par l'État (qui possédait le monopole des achats et des ventes) et redistribués. À partir de 1979, le marché a été ouvert graduellement. Production, commercialisation et distribution ont été libéralisées et privatisées. Les barrières douanières entre régions ont été abolies et les produits aquacoles ont pu circuler librement dans tout le pays. En 1995, l'État a adopté un "Plan de développement national du marché de gros pour les produits aquatiques". De 150 marchés de gros en 1993, on est passé à 323 en 1998 (150 au niveau urbain et 173 dans les campagnes)….

Pour plus de renseignements, cliquer Geoconfluences

================

IGEM / Educagri : Résultats nationaux des examens 2011

1- Educagri : Les résultats concernant les diplômes agricoles, notamment les BTSA Aquaculture et Bac Pro Productions aquacoles

Examen 2011 : Pour tout renseignement sur le calendrier de publication des résultats de la session de juin, cliquer Educagri

Le site de publication des résultats en ligne, cliquer ExamAgri

Pour aller directement au :

  • BTSA Aquaculture, cliquer Ici
  • Bac Pro Productions aquacoles, cliquer Ici
  • BEPA/R Travaux Aquacoles, cliquer Ici
  • BTSA / STA Viandes et produits de la pêche, cliquer Ici

2- IGEM : Les résultats aux examens concernant les diplômes maritimes, notamment les CAP et BEP conchyliculture :

  • CAPM de conchyliculture
  • CFEM de conchyliculture
  • CMOCM
  • CAPM de matelot
  • CFEM de matelot
  • BEPM de cultures marines
  • CFEM cultures marines
  • CPNCM
  • BEPM de mécanicien
  • CFEM mécanicien
  • BEPM pêche
  • CFEM pêche
  • BEPM de marin du commerce
  • CFEM commerce
sont consultables sur la page de l’Inspection générale de l’enseignement matitime (IGEM) Cliquer UCEM

------ 30 juin 2011 ------

Huître Marennes-Oléron : Une étude pour mieux rebondir face à la crise....

Huître Marennes-Oléron : Une étude pour mieux rebondir face à la crise....

Le plus grand centre de production ostréicole, plus grande zone halieutique en France (Pêche + aquaculture) avec une production annuelle d’huître de près de 50.000 tonnes sur tout le département de Charente-Maritime, se dévoile dans une « Étude sur les perspectives à court, moyen et long terme de l'ostréiculture en Charente-Maritime ».

Cette étude permet à la profession ostréicole charentaise de mieux se connaitre afin de mieux rebondir dans toute sa diversité et toute sa complexité face à la crise…

Face à la crise due aux mortalités massives de naissains d'huîtres que nous subissons tous les étés depuis 2008, la profession constatant le manque de réactivité des administrations, des scientifiques et des élus politiques a entrepris de chercher par elle même les solutions de sortie de crise. Cela s'est traduit ce lundi 27 juin 2010 à Bourcefranc par la présentation devant plus de 300 ostréiculteurs des deux premières phases de l'étude lancée depuis octobre 2009 par le Comité Régional de la Conchyliculture Poitou-Charentes.

Un réseau de plus de 900 entreprises familiales

L'ostréiculture en Charente Maritime est encore artisanale et à forte composante familiale. Sur les 910 exploitations, 52 % font moins de 100.000 euros de CA annuel, 66 % commercialisent moins de 40 tonnes avec une médiane à 26 tonnes. Les itinéraires techniques sont multiples, il n'existe pas Une ostréiculture mais autant qu'il y a d'ostréiculteurs.

Chacun s'adapte à la composition de ses parcs, à leur disposition géographique, à leur productivité, à ses filières commerciales. Cela apporte des points positifs par exemple en terme de réactivité face à un problème ou de rapidité d'adaptation, mais comporte aussi des faiblesses comme l'impossibilité de parler d'une seule voix ou d'avoir une politique.... Suite...

=====================

Étude sur les perspectives à court, moyen et long terme de l'ostréiculture en Charente-Maritime

Étude sur les perspectives à court, moyen et long terme de l'ostréiculture en Charente-Maritime

Parties 1 et 2 : état des lieux et diagnostic

Comité régional Conchylicole Poitou-Charentes

Via.Aqua. Aquaculture, Seafood & Marketing / Benoît Gaillard Consultants

Mars 2011

L'état des lieux résulte de la collecte, de l'analyse et de la mise en forme d'un très grand nombre de données en provenance d'une large variété de sources.

A chaque fois que cela a été possible, les sources ont été recoupées pour valider les données présentées ; c'est le cas notamment du fichier compilant les déclarations des calamités agricoles 2009 – qui comportent de nombreuses données économiques et financières – et du fichier CGO.

Les sources ont été indiquées pour chaque tableau et chaque graphique.

Pour faciliter la lecture de certains graphiques , des bulles ont été insérées pour donner un exemple de la façon il faut lire le graphique.

L'état des lieux et le diagnostic sont structurés à partir de trois entrées très simples :

  • Les conditions et l'organisation de la production (foncier, techniques, pratiques….).
  • La commercialisation des produits et le marché.
  • Les réalités humaines et financières des entreprises ostréicoles.

Pour télécharger le document, cliquer : CRC Poitou-Charentes

------ 29 juin 2011 ------

FranceAgriMer : Situation des marchés

Situation des marchés / Conseil spécialisé de FranceAgriMer du 22 juin 2011

Conjoncture internationale

Vente en criées de janvier à mai 2011

Prix du gazole

Commerce extérieur (Importations/exportations)

Consommation des ménages

Le marché de la truite

Le baromètre d’image des produits de la mer : Perception confiance et intention d’achat

Pour télécharger la Situation des marchés / Conseil spécialisé de FranceAgriMer du 22 juin 2011, cliquer Ici

------ 28 juin 2011 ------

Exonération des redevances domaniales sur les concessions maritimes



(Cliquer sur l'article de OF pour agrandir)

Lire aussi le communiqué de presse du Comité de Survie de l'Ostréiculture (CSO) : Au sujet de la non exonération des redevances domaniales, cliquer Ici



))))))))))))))))))))))))))))))))


Revue de presse : Aquaculture, conchyliculture, pisciculture, algoculture....

Année 2011 :

Commentaires