Au Canada, l'industrie de la pêche est tournée vers l’exportation !

Au Canada, la pêche est tournée vers l’exportation !

Quelques jours avant l’ouverture du « International Boston Seafood Show 2011 », le Canada a affiché les bons résultats à l'export de son secteur de la pêche. En effet, le salon de Boston est la meilleure vitrine pour promouvoir les produits de la mer canadiens en terre étatsunienne…

Le 18 mars 2011, le gouvernement du Canada a officiellement rendu publiques les données sur les exportations de poisson et des produits de la mer du Canada en 2010. Les exportations canadiennes de poisson et de produits de la mer ont augmenté de plus de 7% en 2010. Les exportations concernent près de 85% des débarquements des pêcheurs canadiens.

« Le poisson et les produits de la mer constituent le deuxième plus important produit alimentaire exporté par le Canada », a déclaré la ministre des pêches Shea. « Notre gouvernement travaille de concert avec tous les intervenants pour assurer la durabilité de nos pêches. Les consommateurs peuvent être assurés que les produits canadiens sont parmi les meilleurs au monde. »

L'Union Européenne, deuxième client après les USA

Les pêches du Canada constituent une précieuse ressource naturelle et sont un véritable moteur économique. Le poisson et les produits de la mer canadiens sont exportés partout dans le monde et ils ont généré des recettes d'exportation de plus de 3,9 milliards de dollars en 2010, en hausse de plus de 7% par rapport à 2009. « La progression des débarquements et des exportations du Canada en 2010 témoigne de la confiance que les consommateurs accordent à nos produits partout dans le monde. Nous sommes fiers de cette industrie et nous allons continuer à l'appuyer », a ajouté la ministre Shea.

En 2010, près des deux tiers (plus de 2,4 milliards de dollars) des exportations canadiennes de poisson et de produits de la mer étaient destinés aux États-Unis. L'Union européenne et le Japon suivaient, avec des importations de produits canadiens évaluées à plus de 400 millions de dollars et 300 millions de dollars, respectivement. Les cinq espèces dont la valeur des exportations canadiennes a été la plus importante en 2010 sont le homard, le saumon de l'Atlantique, le crabe des neiges, la crevette et le hareng.

Le gouvernement du Canada, dont Pêches et Océans Canada, fera connaître ce succès retentissant à un public mondial à partir du 20 mars 2011, lors du International Boston Seafood Show. Pour plus d’informations, Cliquer Ici


Pour aller plus loin....


Statistiques sur les exportations de poisson et de produits de la mer du Canada en 2010 par province et territoire : http://www.dfo-mpo.gc.ca/media/back-fiche/2011/hq-ac05a-fra.htm

La filière pêche canadienne en quelques mots

  • Le poisson et les fruits de mer sont au deuxième rang des exportations canadiennes d’aliments, après le blé.
  • En 2010, la Canada a exporté pour 3,9 milliards de dollars de poissons et fruits de mer.
  • Environ 85 % des débarquements des poissons et des fruits de mer débarqués par des pêcheurs canadiens sont exportés.
  • Les produits dont la valeur à l'exportation est la plus élevée sont le homard, le saumon de l'Atlantique, le crabe des neiges, la crevette et le hareng.
  • L’aquaculture génère plus d’un milliard de dollars au produit intérieur brut.
  • L’aquaculture est le secteur de production alimentaire qui croît le plus rapidement au monde.
  • Le homard demeure l'espèce d'exportation qui génère le plus de valeur au Canada; le total des exportations de homard en 2010 totalisait 946 millions de dollars.
  • La pêche et les activités reliées à la pêche représentent le gagne-pain de près de 80 000 Canadiens. Quant à l’aquaculture, elle crée 14 500 emplois.

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Le 27 octobre 2012

Canada/UE : Le ministre canadien vante les accords de libre échange aux pêcheurs de Nouvelle-Ecosse

Le ministre MacKay souligne les avantages d’un accord commercial entre le Canada et l’Union européenne pour la Nouvelle-Écosse...

Selon le Ministre, les pêcheurs néo-écossais ont tout à y gagner... 

L’élimination des obstacles tarifaires permettrait d’accroître les ventes de produits de la mer de calibre mondial de la Nouvelle-Écosse sur le lucratif marché de l’Union européenne, lequel compte quelque 500 millions de consommateurs. Cela profiterait directement aux travailleurs néo-écossais grâce à la création d’emplois, à la hausse des salaires et à une prospérité accrue à long terme.

Le renforcement des échanges commerciaux avec l’Union européenne favorisera la création d’emplois bien rémunérés, la croissance et la prospérité à long terme pour les travailleurs de la Nouvelle-Écosse, affirme le ministre MacKay.

L’Union européenne est le plus grand marché du monde pour les produits de la mer. De 2009 à 2011, ses importations annuelles se sont chiffrées, en moyenne, à 25 milliards de dollars. Les droits que perçoit actuellement l’Union européenne sur les produits de la mer du Canada s’élèvent, en moyenne, à 11%, mais atteignent parfois 25%. Ces droits élevés seraient éliminés aux termes d’un accord commercial ambitieux entre le Canada et l’Union européenne.

« Plus de 60 p. 100 des revenus annuels du Canada (produit intérieur brut) et un emploi sur cinq au pays dépendent du commerce », a souligné le ministre du Commerce international et ministre de la porte d’entrée de l’Asie-Pacifique, l’honorable Ed Fast. « C’est pourquoi notre gouvernement met en œuvre actuellement le plan d’expansion du commerce le plus ambitieux de l’histoire du Canada, lequel comprend un accord global de nouvelle génération avec l’Union européenne. Un tel accord permettrait d’augmenter de 20% nos échanges bilatéraux et d’injecter 12 milliards de dollars par année dans l’économie canadienne. Cela se traduirait par une augmentation de 1 000 dollars du revenu de la famille canadienne moyenne ou la création de 80 000 emplois. »

L’Union européenne est le deuxième partenaire commercial du Canada en importance et la plus vaste économie intégrée du monde : elle compte plus de 500 millions de consommateurs et enregistre un PIB supérieur à 17 billions de dollars.

Emplois, croissance et prospérité à long terme pour les travailleurs de la Nouvelle-Écosse

Un accord commercial ambitieux avec l’Union européenne aurait des retombées positives considérables au Canada, car il mènerait à une hausse de 20 p. 100 des échanges bilatéraux et à une augmentation de 12 milliards de dollars du revenu annuel du Canada (produit intérieur brut).

Cela se traduirait par une hausse de 1 000 dollars du revenu de la famille canadienne moyenne ou par la création de 80 000 emplois, ce qui reviendrait à ajouter à l’économie canadienne cinq fois le nombre d’emplois qu’on trouve actuellement dans la ville de New Glasgow.

De nombreux secteurs clés de l’économie de la Nouvelle-Écosse bénéficieraient d’un accord commercial ambitieux entre le Canada et l’Union européenne :

Produits de la mer

Ce secteur emploie plus de 10 000 personnes en Nouvelle-Écosse.

L’Union européenne constitue le plus important marché du monde pour les produits de la mer. De 2009 à 2011, les importations de produits de la mer de l’Union européenne en provenance du monde entier ont atteint, en moyenne, 25 milliards de dollars par année.

L’Union européenne impose actuellement des droits de douane moyens de 11% sur les exportations canadiennes de produits de la mer, et certains atteignent même 25%. Ces obstacles tarifaires importants seraient éliminés dans le cadre d’un accord commercial ambitieux entre le Canada et l’Union européenne.

L’élimination des obstacles tarifaires permettrait d’accroître les ventes de produits de la mer de calibre mondial de la Nouvelle-Écosse sur le lucratif marché de l’Union européenne, lequel compte quelque 500 millions de consommateurs. Cela profiterait directement aux travailleurs néo-écossais grâce à la création d’emplois, à la hausse des salaires et à une prospérité accrue à long terme.

Source : Affaires étrangères et Commerce international Canada

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