France : Pisciculture, pas d’amalgame avec l’aquaculture !

En lançant une campagne de séduction avec nouveau label et portes ouvertes dans une dizaine de piscicultures françaises, le CIPA (Comité Interprofessionnel des Produits d’Aquaculture) ne doit pas faire d’amalgames. Tous les maux dont souffrent certains acteurs de la pisciculture, ne sont pas transposables à l’ensemble de l’aquaculture française. L’article de l’AFP qui relate cette campagne : L'aquaculture française refuse l'amalgame avec les élevages industriels, ne concerne que des élevages de poissons installés dans l’hexagone et non l'ensemble de l'aquaculture française.

Le CIPA contrairement à ce que pourrait laisser penser le sigle, « A » comme « Aquaculture », ne rassemble que des organisations professionnelles de la filière piscicole française. Cette interprofession qui regroupe des pisciculteurs eau douce et eau de mer, des fabricants d’aliments et des transformateurs, défend non pas les intérêts de l’ensemble de l’aquaculture française mais uniquement ceux de plusieurs filières d’élevage de poisson : truite, bar, maigre, esturgeon, daurade, saumon et turbot.

« L'aquaculture doit arriver tout juste derrière le nucléaire »

« L'aquaculture doit arriver tout juste derrière le nucléaire » si on regarde les critiques envers les secteurs d'activité, se désole Pascal Le Gal, président du comité interprofessionnel de l'aquaculture. La mauvaise image dont prétendent souffrir certains acteurs de la pisciculture française, ne concerne que les élevages intensifs de poisson et la transposer à l’ensemble de l’aquaculture française serait plutôt déplacée.

Si les pisciculteurs se sentent mal dans le paysage français, les ostréiculteurs qui représentent de loin la communauté aquacole la plus importante dans le pays, ont au contraire le soutien de la population, tout particulièrement dans les moments difficiles. Rappelez-vous l’été dernier, la mobilisation des arcachonnais autour de leurs ostréiculteurs interdits de marché suite au test souris. Récemment lors de l’interdiction des ventes de coquillages contaminés par une toxine, beaucoup de restaurateurs charentais n’ont pas substitué les huîtres locales sur leurs menus de Pâques en soutien avec la profession ostréicole.

Personne n’aurait idée de comparer l’ostréiculture au nucléaire ! Si les pisciculteurs veulent redorer leur blason ce n’est pas en plaçant tous les aquaculteurs dans la même galère surtout en cette période où l’ostréiculture fait face à un problème bien plus crucial qu’une mauvaise image avec la mortalité inexpliquée des jeunes huîtres.

Autres articles :

Pour plus d'informations sur la situation de l'aquaculture en Europe et en France :

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Réflexions et recommandations pour la pisciculture de truites

Réflexions et recommandations pour la pisciculture de truites

UICN / DPMA

Septembre 2011

Guide pour le développement durable de l'aquaculture

Le ministère chargé de l’agriculture, de la pêche et de l’aquaculture (MAAPRAT) par le biais de la Direction de la Pêche maritime et de l’Aquaculture (DPMA) a sollicité l’Union internationale de conservation de la Nature (UICN) pour organiser une réflexion (conduite lors d’un séminaire, Saint-Pée-sur-Nivelle, sept. 2010) puis rédiger ce guide, à partir des expériences respectives de tous les partenaires sur un thème porteur d’espoirs, tant pour les pisciculteurs que pour le ministère : Salmoniculture durable en France : enjeux et visions partagées entre les acteurs, indicateurs de durabilité et bonnes pratiques.

L’objet premier de ce guide est de proposer des réflexions et recommandations pour une aquaculture durable et responsable à l’intention des gestionnaires, des techniciens, des producteurs et des autres parties intéressées tels les élus ou les collectivités locales, et des représentants de la société civile. Il présente un caractère opérationnel et sa présentation facilite l’appropriation par tous, des recommandations formulées. En effet, le soutien financier apporté à l’UICN, par le ministère chargé de l’agriculture et de l’aquaculture, traduit également une volonté de toujours conforter le partenariat entre la profession et le monde de l’environnement. La démarche vise également à élargir à l’ensemble des acteurs intéressés, directement et indirectement, à la filière salmoniculture d’eau douce, la réflexion menée autour de la sélection d’indicateurs issus des différents projets connexes déjà réalisés, notamment IDAqua1 (Guéneuc et al. 2010) et EVAD (Rey-Valette et al.2008)2.

Il est utile de rappeler de façon lucide que dans un marché globalement porteur pour les produits aquatiques, l’élevage français de truite marque le pas depuis une décennie (production de l’ordre de 35 000 tonnes en 2008) sous la pression conjuguée de la montée en puissance des normes environnementales, de la concurrence étrangère, et d’un positionnement délicat dans l’esprit des consommateurs, facteurs entravant la reprise de son développement malgré un potentiel certain et toujours prometteur.

Pour télécharger le document, cliquer : Réflexions et recommandations pour la pisciculture de truites

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Aquaculture : Sélection et Gestion des Sites

Aquaculture : Sélection et Gestion des Sites

Guide pour le développement durable de l’aquaculture méditerranéenne

UICN/FEAP

Octobre 2009

La forte utilisation du domaine public et les politiques de conservation pour la mer Méditerranée réduisent la disponibilité des sites. En même temps, la demande en produits issus de l’aquaculture est en hausse, car les entreprises présentes en Méditerranée sont capables de fournir un apport constant en produits de qualité et à des prix stables. Des efforts supplémentaires sont encore nécessaires afin de garantir le développement durable de l’aquaculture en Méditerranée. Dans ce but, la sélection et la gestion des sites sont des processus importants qu’il convient de mettre en œuvre de manière durable.

La plupart des problèmes proviennent du manque d’une complète compréhension des éléments essentiels devant être pris en compte dans les processus de sélection et de gestion des sites. De mauvaises décisions basées sur des informations incomplètes peuvent compromettre le développement durable de l’aquaculture en Méditerranée.

Ce guide vise à fournir au lecteur un ensemble complet de paramètres et d’idées permettant au lecteur de réfléchir à la sélection et à la gestion des sites. Tous les aspects n’ont peut-être pas été traités, mais les experts se sont concentrés sur les aspects les plus appropriés au développement durable de l’aquaculture.

  • Guide A : Importance des connaissances
  • Guide B : Approche participative
  • Guide C : Acceptabilité sociale
  • Guide D : Principe de précaution
  • Guide E : Approche d’échelle
  • Guide F : Approche adaptative
  • Guide G : Aspects économiques
  • Guide H : Importance de la gouvernance
  • Guide I : Cadre juridique
  • Guide J : Procédures administratives
  • Guide K : Planification sectorielle
  • Guide L : Organisation du secteur privé
  • Guide M : Gestion intégrée des zones côtières (GIZC)
  • Guide N : Processus de sélection des sites
  • Guide O : Approche écosystémique
  • Guide P : Capacité de charge, indicateurs et modèles
  • Guide Q : Etude d’impacts sur l’environnement (EIE)
  • Guide R : Programme de suivi de l’environnement (PSE)Guide S : Systèmes d’information géographique (SIG)

Pour télécharger le document, cliquer UICN

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Interactions entre l’aquaculture et l’environnement

Interactions entre l’aquaculture et l’environnement

Guide pour le développement durable de l’aquaculture méditerranéenne

UICN/FEAP

L’aquaculture est la culture d’organismes aquatiques. Elle englobe celle des Poissons, des Mollusques, des Crustacés et des Plantes aquatiques. Cette culture implique une forme d’intervention dans le processus d’élevage pour augmenter la production, par exemple l’alimentation, la protection contre les prédateurs, etc. La culture implique également la propriété individuelle ou juridique du stock cultivé.

Il est possible de gérer et de minimiser la majeure partie des impacts potentiels de l’aquaculture à condition de connaître les processus mis en œuvre, de pratiquer une gestion responsable et de déterminer correctement l’emplacement des installations d’aquaculture. En conséquence, les guides proposés pour une gestion durable sont des outils essentiels pour les gestionnaires politiques, les techniciens des administrations, les producteurs aquacoles et autres parties intéressées. Ce guide se centre sur les interactions entre les pratiques de l’aquaculture et l’environnement.

  • Guide A : Domestication
  • Guide B : Introduction d’Espèces Marines
  • Guide C : Capture des Stocks Sauvages pour l’Aquaculture
  • Guide D : Ingrédients des Aliments
  • Guide E : Matière Organique dans les Effluents
  • Guide F : Transfert de Pathogènes
  • Guide G : Produits Thérapeutiques et Autres
  • Guide H : Procédés Antifouling
  • Guide I : Effets sur la Faune et la Flore Locales

Pour télécharger le document, cliquer UICN

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Octobre 2011. En route pour une rentrée équilibrée avec les poissons d’aquaculture de nos régions ! (CIPA)

C’est la rentrée ! Après avoir changé de rythme de vie et d’habitudes alimentaires pendant les vacances, pourquoi ne pas prendre de bonnes résolutions pour la rentrée et se pencher un peu sur notre assiette avec les poissons d’aquaculture ? Multiples bienfaits, variétés des espèces et diversités des produits, le poisson de l’aquaculture de nos régions a tout bon !

Les bons points des poissons d’aquaculture

Les poissons d’aquaculture sont source d’éléments nutritionnels particulièrement intéressants, comme les acides gras polyinsaturés à longue chaîne, oméga 3, et certains minéraux. Consommés régulièrement, les poissons d’élevage présentent donc, comme tous les produits aquatiques, un intérêt certain. Comme l’a démontrée l’étude Nutraqua à consulter sur www.nutraqua.com) , ils répondent parfaitement aux recommandations du Programme National Nutrition Santé : manger du poisson au moins deux fois par semaine, pour un meilleur équilibre alimentaire, en variant les espèces.

Nés du travail rigoureux des pisciculteurs, élevés et transformés en France, les poissons « Charte Qualité – Aquaculture de nos régions® » sont pêchés à la commande et livrés sur les étals dans des délais extrêmement courts (entre 24h et 72h), ce qui les place parmi les plus frais du marché. Toutes les qualités gustatives et nutritionnelles sont donc préservées et leurs chairs n’en sont que plus moelleuses, fondantes et savoureuses.

Du côté des enfants : les héros de la rentrée

L’enfance et l’adolescence sont deux périodes essentielles de la vie. En cette période de rentrée, le poisson doit faire partie de l’alimentation de l’enfant. En effet, le métabolisme des enfants a un grand besoin d’apports bénéfiques et favorables à son développement. Mais comme il n’est pas toujours évident de faire manger du poisson à nos chères têtes blondes,

voici quelques conseils à retenir :

Diversifiez les espèces – On distingue deux types de piscicultures et donc différentes espèces de poissons. D’une part, la pisciculture d’eau douce qui produit principalement de la truite. La truite fait partie du top 10 des poissons consommés régulièrement par les Français. D’autre part, la pisciculture marine et nouvelle qui produit dans nos régions sept espèces de poissons : le bar, la daurade, le maigre, le saumon, le turbot, la sole, et l’esturgeon. Ainsi, vous pouvez varier les menus en alternant toutes ces espèces de poissons.

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Recensements 2008 de la salmoniculture et de la pisciculture marine et des élevages d’esturgeons

Recensements 2008 de la salmoniculture et de la pisciculture marine et des élevages d’esturgeons

Agreste les Dossiers n° 11 - avril 2011

Une analyse des résultats des recensements de la salmoniculture, de la pisciculture marine et des élevages d’esturgeons portant sur l’activité de l’année 2007.

Au sommaire de ce numéro :

Avant-propos

Les chiffres-clés

Salmonidés

  • La salmoniculture, un secteur en recul
  • Les marchés et la commercialisation des produits de la salmoniculture
  • La salmoniculture : gestion et protection des élevages, insertion dans l’environnement

Bars, daurades royales, turbots et maigres

  • Une activité d’alevinage en pointe
  • Une petite filière
  • Une activité et des exportations en hausse

Esturgeons et caviar

  • Une filière dynamique : l’esturgeon
Pour accéder au document, cliquer : Recensements 2008 de la salmoniculture et de la pisciculture marine et des élevages d’esturgeons (Agreste)

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Repères : les filières piscicoles en France (MAAP)

Le poisson fait partie intégrante de l’alimentation des Français. Mais les réserves dans l’océan diminuent. L’aquaculture est un bon moyen de remédier à ce phénomène. Le service de la statistique et de la prospective du ministère a recensé le poids des différentes filières d’élevages existantes.

Bar au citron , filet de turbot grillé, truite meunière … Les Français se nourrissent de plus en plus de poissons. En dix ans, la consommation de produits aquatiques a augmenté de 23 %. Mais le poisson se fait de plus en plus rares dans les océans. Pour continuer à en manger, l’aquaculture apparaît comme une solution. C’est une technique ancestrale et fortement développé en France depuis les années 70, qui permet la reproduction des poissons dans un milieu fermé. Pour mieux comprendre ces exploitations, un recensement de la salmoniculture, de la pisciculture marine et des élevages d’esturgeons a été réalisé par le service de la statistique et de la prospective (SSP) à la demande de la direction des pêches maritimes et de l’aquaculture (DPMA). Et dont les résultats complets viennent d’être publiés sur le site http://agreste.agriculture.gouv.fr.

En 2008, il apparaît que 39 entreprises pratiquent la pisciculture( élevage de bars, daurades royales, esturgeons et poissons maigres) et 456, la salmoniculture (saumons et truites).

Du caviar dans vos assiettes…

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Une charte d’engagement pour le développement durable de l’aquaculture française (MAAP)

L’aquaculture tant marine que continentale est à la fois génératrice et sentinelle des perturbations des écosystèmes aquatiques. C’est aussi un secteur économique important créateur d’emplois dans de nombreux territoires ruraux. Une charte engage les pouvoirs publics et la filière aquacole pour favoriser le développement durable des filières piscicoles en France.

Le 11 février 2011, le ministère de l’Ecologie, du Développement Durable, des Transports et du Logement (MEDDTL), le ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation, de la Pêche, de la Ruralité et de l’Aménagement du Territoire (MAAPRAT), l’Office National de l’Eau et des Milieux Aquatiques (ONEMA), le Comité Interprofessionnel des Produits de l’Aquaculture (CIPA) et la Fédération Française d’Aquaculture (FFA) ont signé ensemble une Charte d’engagement pour le développement durable de l’aquaculture française et immédiatement installé le Comité national de liaison institué par celle-ci.

Les objectifs de cette Charte sont notamment les suivants :

  • conforter les relations positives de travail entre tous les partenaires signataires et les étendre aux organisations non gouvernementales à vocation environnementale ou aux associations de protection des consommateurs ;
  • faciliter l’application des normes environnementales par les filières piscicoles (salmoniculture d’eau douce, pisciculture marine, pisciculture d’étangs) ;
  • veiller à une approche aussi uniforme que possible de celles-ci sur le territoire national.

Le succès de cette démarche exemplaire revêt une importance particulière : cette charte fournit un cadre pour favoriser le développement durable des filières piscicoles, soucieuses de préserver un milieu naturel dont elles sont directement dépendantes et contribuer au bon état écologique des cours d’eau ou des zones estuariennes et côtières…..

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Martinique, Guadeloupe, Réunion et Mayotte, un potentiel aquacole à développer (MAAP)

Selon le dernier recensement de la pisciculture et des élevages de crustacés outremer, 53 entreprises agricoles implantées à la Guadeloupe, la Réunion, la Martinique et Mayotte commercialisent annuellement 350 tonnes de poissons et crustacés presque exclusivement destinés à leurs marchés locaux respectifs.

La Guadeloupe, la Martinique, la Réunion et Mayotte bénéficient de conditions climatiques favorables à l’élevage de poissons de grande taille à croissance rapide comme le cobia et l’ombrine ocellée. La demande locale est forte. Avec une moyenne de 40 kg de poisson frais par habitant et par an, la consommation ultramarine, selon l’Ifremer, est presque deux fois plus importante que la consommation métropolitaine.

En 2008, quelque 2182 quintaux d’ombrines, ont été produits par 21 fermes aquacoles. Ce poisson marin carnivore, originaire du Golfe du Mexique, pèse entre 2 et 3 kg au bout de cinq à douze mois d’engraissage.

Quinze entreprises aquacoles se consacrent à l’élevage du tilapia, un poisson d’eau douce originaire d’Afrique et du Moyen-Orient. La production globale annuelle s’élevait à 625 quintaux en 2008.....

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Informations complémentaires :

Pour le ministre aussi, aquaculture = pisciculture ?......

Bruno Le Maire, Ministre de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche, qui a ouvert le jeudi 15 avril 2010 les travaux de l’atelier de l’OCDE consacré au développement de l’aquaculture, a proposé le développement de l’ensemble des productions aquacoles, marines ou continentales en travaillant selon quatre axes :

  • au plan européen, il a souhaité que l’aquaculture devienne l’un des piliers de la Politique commune de la pêche (PCP), au même titre que la gestion de la ressource halieutique ou l’organisation des marchés. La stratégie de l'Union européenne pour le développement, engagée sous Présidence française et adoptée par la Présidence tchèque en 2009 est un premier pas. La réforme prochaine de la PCP, à l’échéance de 2012, doit être l’occasion de doter l’Union européenne d’une véritable politique aquacole ;
  • au plan national, le projet de loi de modernisation de l’agriculture et de la pêche, qui sera débattu au Sénat à partir du 18 mai, prévoit l’élaboration de schémas régionaux de l’aquaculture marine pour organiser la concertation et réserver des espaces au développement de cette activité ;
  • le financement de travaux de recherche sur le traitement des rejets et l’amélioration de l’alimentation des poissons d’élevage. Dans un contexte de préoccupation grandissante pour la protection de l'environnement, la mise en œuvre de bonnes pratiques d’élevage est indispensable et des améliorations sont encore possibles en matière de gestion des rejets, d’alimentation (moins de farines et huiles de poisson, plus de protéines végétales) ;
  • le financement d’opérations de communication pour améliorer l’image de cette filière et rappeler l’intérêt nutritionnel et la qualité de ses produits.

    Programme du colloque : Faire progresser le dossier de l’aquaculture – Actions publiques pour un avenir durable de l’aquaculture – Paris centre des conférences Ocde – Jeudi 15 et vendredi 16 avril 2010

....... ainsi que pour la DG Mare

Relookage du site internet de la Commission Européenne et nouvelle stratégie communautaire de développement aquacole « le tout pisciculture ». La commission devrait rappeler que les coquillages (moule et huître) représentent plus de la moitié de la production aquacole européenne.

Aquaculture – pisciculture (Commission Européenne pêche)
L'aquaculture consiste à élever des poissons, des fruits de mer et des plantes aquatiques, comme les algues. Cette filière en plein essor produit la moitié du poisson consommé dans le monde.
En Europe, l'aquaculture représente près de 20 % de la production de poisson et emploie 65.000 personnes. L'aquaculture européenne est réputée pour la haute qualité de ses produits et l'exigence de ses méthodes de production.
Ce niveau d'excellence ne s'est toutefois pas traduit par un accroissement de la production. Celle-ci n'a quasiment pas bougé depuis 2000, alors qu'elle a augmenté d'un tiers dans le reste du monde. Si l'on y regarde de plus près, on s'aperçoit que les différents secteurs aquacoles évoluent dans des directions presque opposées. Alors que la production de poissons de mer continue de croître, la production de mollusques et de poissons d'eau douce est en recul constant depuis plusieurs années.
L'aide financière européenne apportée par le Fonds européen pour la pêche (FEP) et au titre des programmes de recherche européens vise principalement à rendre l'aquaculture plus compétitive et respectueuse de l'environnement. En 2009, la Commission a proposé une stratégie pour le développement durable de l’aquaculture européenne.

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Piscicultures : le poisson de demain

Piscicultures : le poisson de demain

Jérôme Lazard, René Lésel

Cahiers Agricultures - Vol. 18, N°2/3, mars-avril/mai-juin 2009

Éditeur John Libbey Eurotext, juillet 2009, 232 p.

Au cours des trente dernières années, la consommation de protéines animales, relativement stable dans les pays développés, a plus que doublé dans les pays en développement. Les produits aquatiques y ont apporté une contribution notable (doublement de la consommation au niveau mondial, de 6 à 14 kg/personne/an), comparable à celle des porcins.

Les prospectives à échéance 2020 montrent que produits de la pêche et produits d'aquaculture contribueront à égalité à l'alimentation mondiale. Dans l'avenir, la pisciculture se présente donc comme une option majeure pour les pays émergents et en développement. Réussir un tel projet nécessite de privilégier les axes de recherches tels que la nutrition et l'alimentation des poissons, la domestication de nouvelles espèces, l'optimisation des systèmes d'élevage, la co-construction d'innovations et la mise en place de démarches de développement durable.

Les enjeux

La pisciculture joue, et jouera encore plus dans l’avenir, un rôle essentiel dans l’alimentation du monde. Selon nombre de nutritionnistes, le poisson est un vecteur de l’ensemble des nutriments et sa consommation est de ce fait qualitativement un facteur d’équilibre nutritionnel incontournable. Par ailleurs, le calcul rapide du volume des besoins mondiaux fixés par cette exigence nutritionnelle comparé à nos capacités de production, montre que ces deux données sont du même ordre de grandeur. Toutefois, si tout est mis en œuvre au plan mondial pour assurer la ressource, sa couverture dépend de façon très rigide de la pisciculture.

Pour faire face à ces enjeux nutritionnels, la pisciculture ne peut pas ne pas être relativement intensive. Se pose alors la question de sa durabilité. Comment faire pour ne pas épuiser les ressources génétiques ? Comment faire pour ne pas créer de nuisances environnementales préjudiciables, à terme, à la production elle-même ? Comment répartir la richesse que pourrait créer la pisciculture de façon suffisamment harmonieuse pour favoriser l’entreprise sans provoquer de l’exclusion ?

Ce numéro des Cahiers Agricultures n’élude aucune de ces questions. Il a été réalisé à l’initiative de, et en collaboration étroite avec, Jérôme Lazard chercheur au Cirad et spécialiste international de la domestication et l’élevage d’espèces vivant en eaux chaudes.

Les éléments essentiels de ces problématiques sont rassemblés dans ce numéro thématique exceptionnel des Cahiers Agricultures qui regroupe 30 articles en un corpus unique de 232 pages. Source : CIRAD

Pour accéder à l’ensemble des articles, cliquer Piscicultures : le poisson de demain

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SPACE 2012. La pisciculture française creuse son trou dans la planète élevage

C’est une 1ère, la filière piscicole française s'expose au Space 2012, le Salon des Productions Animales à Rennes du 11 au 15 septembre 2012.

Cependant, la pisciculture française sera dans l'obligation de creuser son trou dans la planète élevage, sans quoi les poissons n'auront pas de place au milieu des vaches, des cochons, des moutons, des chèvres, des lapins et autres volatiles comme le suggère l'affiche officielle de ce grand salon international !!!

Les principaux acteurs de l’élevage de poisson se sont donc donnés rendez-vous le mardi 11 septembre 2012 à 14h30. Ils se sont retroussés les manches autour d’une conférence sur le thème :

« A la découverte de la Pisciculture française : les poissons et leurs élevages »

Salle E - Espace Administration - Parc des Expositions de Rennes

Programme

Introduction: Une 1ère au SPACE!

La pisciculture : une filière d’élevage à part entière

Présentation des filières et leurs structurations

Chiffres clés et panorama

Problématiques de la filière et enjeux

Entrée Libre (Besoin de beaucoup de bras)

Les acteurs de la pisciculture française :

STEB : Le Syndicat de la Truite d’Elevage de Bretagne a été mis en place par les pisciculteurs des départements Ille-et-Vilaine, Côtes-d’Armor, Finistère, Morbihan et Loire-Atlantique, dans le but de défendre les intérêts de la profession.

FFA : La Fédération Française d’Aquaculture représente les syndicats de pisciculteurs des espèces d’eau douce et marine en France et en Outre-mer. Elle est membre de la FEAP (Fédération Européenne des Producteurs Aquacoles) et de la FNSEA.

ITAVI : L’Institut Technique de l’Aviculture est spécialisé dans le développement et la recherche appliquée en aviculture, cuniculture, palmipèdes, pisciculture et autres productions de diversification. Son action couvre : techniques d’élevage, alimentation, environnement, qualité, économie des filières… En pisciculture, l’ITAVI coordonne, en partenariat avec le CIPA et la FFA, différentes actions de soutien technique aux professionnels.

CIPA : Le Comité Interprofessionnel des Produits de l’Aquaculture, créé en 1997 et reconnu officiellement par les Pouvoirs Publics le 11 juillet 1998, rassemble au sein d’une même interprofession tous les acteurs de la pisciculture marine et continentale (hors étangs), répartis en 3 collèges : le collège des producteurs à travers la FFA, le collège des fabricants d’aliments via le Syndicat Professionnel des Producteurs d’Aliments Aquacoles (SPP), le collège des transformateurs représenté par l’Association des Transformateurs de Truite (ATT).

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Revue de presse :

Le 17 avril 2010

L'Europe choisit la pisciculture.... Le Groupe Adrien mise plutôt sur l'ostréiculture

Les choix de l'Europe
Ces dernières années, en Europe, le secteur de l'aquaculture n'a cessé de se développer alors qu'on le sait les pêcheurs, y compris en Corse, ont de plus en plus de mal à vivre. L'aquaculture, elle, fait partie des secteurs économique que l'Europe a choisi d'aider « parce qu'elle peut compenser l'appauvrissement des stocks de poissons », la commission européenne envisageant d'adopter « des mesures supplémentaires afin de l'aider à réaliser son potentiel ». C'est-à-dire des financements.
Dans cette affaire, les pêcheurs, eux, sont quelque peu laissés de côté. On ne les aide guère à renouveler leur matériel ou à payer un carburant qui devient de plus en plus cher. Le tout au moment où la législation, sous prétexte de « protection des ressources » est de plus en plus restrictive. Ce qui conduit beaucoup d'entre eux à abandonner le métier et n'incite pas les jeunes à les remplacer. Source : Ajaccio - Quand les maigres se font la belle (Corsica)

Trédarzec : Le groupe Adrien pourrait se séparer de ses turbots (Ouest France)
Jeudi, lors de son survol des communes du canton, Pierre Simunek, le sous-préfet de Lannion, a fait une halte au Carpont. Le représentant de l'État a été très intéressé par la visite de l'élevage de turbots, et les commentaires éclairés de Thierry Pollet, le directeur de la ferme aquacole.
Pierre Simunek a noté l'approche réservée, bien qu'optimiste, de Thierry Pollet quant à l'avenir du site. Le groupe Adrien envisage de se séparer de l'élevage de turbots, mais conserverait l'activité de naissains d'huîtres creuses en paniers suspendus, développée depuis 2007 dans le Jaudy. « Ceci amène une réflexion…..

Le 30 avril 2010 : Québec, programme Aquableu

Pisciculture Tardif & Fils se soucie de l'environnement (L’action)
L'entreprise Pisciculture Tardif & Fils inc. de Saint-Côme a reçu une aide financière de 37 975 $ du ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation pour réaliser un projet visant à améliorer sa performance environnementale.
Spécialisée dans l’élevage de l’omble de fontaine et de la truite arc-en-ciel, l’entreprise utilisera la subvention du Ministère pour réaménager ses installations et ainsi réduire les répercussions de ses activités piscicoles sur le milieu aquatique.
Les travaux d’aménagement seront effectués suivant un plan d’intervention approuvé par le comité de pilotage de la Stratégie de développement durable de l’aquaculture en eau douce au Québec (STRADDAQ). Ils permettront à l'entreprise de réduire ses rejets de phosphore.
Mise en œuvre en 2004, la STRADDAQ est le fruit des efforts investis par le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, le ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs et l’Association des aquaculteurs du Québec. Elle propose des façons novatrices de diminuer les incidences négatives de la pisciculture sur le milieu aquatique et, en même temps, de préserver les acquis de l’industrie.
«Pisciculture Tardif & Fils inc. a pignon sur rue depuis plus de 30 ans dans la région de Lanaudière. Je salue l’initiative de cet entrepreneur dont le projet contribuera à garantir la protection du milieu aquatique de sa région tout en préservant le potentiel de développement de son établissement», a souligné la ministre responsable de la région de Lanaudière, Michelle Courchesne.
L’aide financière est accordée en vertu du programme Aquableu, qui offre un appui financier aux entreprises piscicoles pour la réalisation d’activités relatives à la protection de l’environnement.

Le 9 juin 2010

Aquavision : L’aquaculture doit améliorer son image
Lors de la conférence « Aquavision » sur l’aquaculture à Stavanger (Norvège), les participants ont répondu à plus de 80% « non » à la question : « Êtes-vous satisfait de la façon dont l'industrie gère sa réputation d'aujourd'hui ? » Selon le sondage, les dirigeants des entreprises aquacoles sont prêts à investir davantage dans l'avenir plus qu'ils ne le font aujourd'hui dans le but de renforcer la réputation de l'aquaculture. Les participants ont également indiqué que l’image de leur activité s’améliorerait si des efforts étaient consentis en matière d’alimentation, de maladies et parasites, et de fuites qui sont les défis les plus importants à relever pour l’activité. Selon Thomas Farstad, Pdg de Marine Harvest « Vous devez dire la vérité, et ensuite montrer que vous prenez des mesures pour remédier à ce qui n'est pas assez bon. » Et il ajoute : « Faire des discours ne suffit pas. Il faut aussi le prouver. » Source : Poll: Aquaculture needs image boost (Seafoodsource)

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Le 5 avril 2011

Les déchets de la pisciculture : une menace pour les côtes (Maxiscience)

Déjà mise en ligne, et publiée bientôt dans la revue Environmental Fluid Mechanics, une étude américaine montre que des panaches de déchets concentrés provenant de la pisciculture, loin de se diluer immédiatement, pourraient voyager sur de longues distances pour atteindre les côtes.

Menée par Roz Naylor, Oliver Fringer et Jeffrey Koseff, de l'Institut Woods pour l'environnement à l'Université de Stanford, cette recherche est la première à prendre en compte de façon détaillée des variables comme les marées, les courants, la rotation de la Terre et la structure physique des enclos pour estimer l’impact des flux de déchets provenant de la pisciculture sur les voies navigables et les côtes environnantes.

"Cette étude suggère que nous ne devrions pas simplement compter sur la dilution comme solution à la pollution issue de l'aquaculture. Nous avons découvert que l'environnement naturel autour des enclos à poissons peut considérablement influer sur la façon dont les panaches de déchets voyagent depuis leur source", explique Jeffrey Koseff.

Des substances, dissoutes dans les excréments, la nourriture non digérée et d'autres rejets, s’accumulent près des enclos d’élevage, caractérisées, dans les scénarios de modélisation, par des panaches hautement concentrés et qui se maintiennent sur de grandes distances.

"Notre approche de l'aquaculture est à un tournant important, en ce moment", conclut Roz Naylor, évoquant notamment le fait que l’Administration américaine pour l’océan et l’atmosphère invite le public, le 11 avril prochain, à soumettre ses commentaires sur la politique nationale en matière d’aquaculture.

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Le 11 mai 2011

Pisciculture : vers un cahier des charges associant producteurs et grande distribution avec le partenariat du WWF

Le Comité Interprofessionel des Produits de l’Aquaculture a initié la démarche de création d’un cahier des charges unique de production pour les professionnels de l’aquaculture. La réflexion autour de ce cahier regroupe la profession piscicole française, les enseignes de distribution (Auchan, Casino, Cora/Match, Intermarché, Monoprix et Système U) et le WWF. Ses objectifs sont de rapprocher la production de la consommation, améliorer la compréhension des garanties apportées par la filière pour le consommateur et de faciliter les échanges commerciaux entre les différents acteurs de la filière. La truite va servir de produit pilote pour ce projet car 80% des truites d’élevage sont vendues en grandes surfaces et elle occupe le 6ème rang en volume des poissons frais consommés en France.

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Le 20 mai 2011

Aquastream. Une écloserie bien dans son environnement (Le Télégramme)

En France, l'aquaculture est en voie de disparition. Quelques entreprises résistent encore. Comme l'écloserie Aquastream à Ploemeur (56) qui s'est spécialisée dans le bar.

«Nous sommes des mal-aimés. La profession n'a jamais percé en France, alors qu'à la fin des années 80, c'est Ifremer qui a découvert le protocole de reproduction de la dorade et du bar», déplore Olivier Laurain, le directeur d'Aquastream. «L'aquaculture a trouvé des obstacles de taille: le tourisme, les pêcheurs et les défenseurs de l'environnement». Résultat: «Aujourd'hui, l'aquaculture française tient dans le port de Marseille en terme de surface! Et il ne reste plus que 40 entreprises pour moins de 5.000 tonnes produites au total».

Un chiffre d'affaires doublé l'an dernier....

Dans ce contexte difficile, comment l'écloserie Aquastream, a-t-elle pu survivre? «Quand la société a été reprise en 2006. On a revu tout le fonctionnement et on a investi 1,6M€ pour relancer l'entreprise. On a renoncé à la daurade. On s'est concentré sur le bar, de l'oeuf jusqu'au poisson morphologiquement terminé, après 90 à 120 jours d'élevage. Nous sommes allés chercher des clients éleveurs en Grèce, en Italie, au Portugal, en Tunisie, etc. Très peu en France. Ça n'a pas toujours été facile, mais on a réussi à faire des bénéfices en 2009, au beau milieu de la crise. Et l'an dernier, on a doublé notre chiffre d'affaire (3,2M€)». Après avoir redressé la barre, Olivier Laurain sait que la bataille de l'opinion n'est pas gagnée. S'il ne reçoit plus de lettres anonymes venimeuses, s'il a restauré le dialogue avec ses voisins, le chef d'entreprise sait que l'aquaculture suscite toujours de nombreuses critiques. «Pourtant, nous sommes très respectueux de notre environnement». «C'est vrai que dans les années 80, les éleveurs marins ont pris exemple sur les éleveurs porcins et ont utilisé des antibiotiques qui favorisaient la croissance. Aujourd'hui, nous sommes très encadrés par les services vétérinaires». Quid du rejet des matières organiques dans la mer?

Rendements liés au respect du milieu - «A Aquastream, l'eau que nous rejetons dans la mer est 10 à 50 fois plus propre que ce que nous y pompons. Si nous ne respections pas notre environnement, notre rendement chuterait. D'ailleurs le pompage est à moins de 100m du tuyau d'évacuation... Ici, il y a 26 salariés et 15 au Maroc. On ne peut pas se permettre de prendre des risques». Pour Olivier Laurain, la pollution marine vient de trop fortes concentrations de poissons d'élevage. «On paie, en terme d'image, ce que les Norvégiens ont fait avec leur saumon, il y a trente ans. Or, tous les élevages français sont en zone Natura 2000».

Repeupler les mers ? Peut-on encore justifier de nourrir des poissons d'élevage avec le produit de la pêche minotière? «Il faut rappeler que c'est seulement du poisson non consommé par les humains et qu'il est pêché là où les stocks ne sont pas en voie de disparition. Et surtout pas pêché dans le golfe de Gascogne comme on nous le reproche parfois». Quel avenir pour Aquastream? «Nous montons une petite plateforme de recherche pour travailler sur des nouvelles espèces pour l'écloserie. Pourquoi, un jour, ne ferait-on pas appel à nous pour repeupler la mer avec des soles, des bars, etc. Nos souches sont locales, elles viennent de la rivière d'Étel, du goulet de Brest...»....

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Le 21 mai 2011

Le Comité Interprofessionnel des Produits de l’Aquaculture et le WWF vers un cahier des charges de production piscicole unique (Cdurable)

Forte d’une production à destination de la consommation de 33 000 T, la filière « truite » en France est vendue à 80% à la grande distribution. Elle se situe au 6ème rang en volume des poissons frais consommés en France par les ménages à leur domicile.

Sous l’impulsion du CIPA [1], la profession piscicole française a initié une démarche originale et ambitieuse associant des enseignes de la distribution et le WWF pour mettre en place un cahier des charges unique de production.

Ce cahier des charges unique a pour ambition de se substituer au volet production des cahiers des charges interprofessionnels et des cahiers des charges d’enseignes dans le cadre de leurs filières.

En effet, les producteurs piscicoles doivent répondre à un certain nombre de cahiers des charges de la grande distribution. Ces cahiers des charges ont le mérite de garantir un grand nombre d’exigences.

Néanmoins, il est souhaitable, après une dizaine d’années de fonctionnement de faire évoluer ce système en rationalisant les standards de production, ce qui permettra de diminuer le coût des contrôles appliqués à la production en supprimant les redondances, d’augmenter encore la régularité des approvisionnements en décloisonnant la production, de partager la responsabilité des garanties apportées et de communiquer de façon plus efficace auprès du consommateur.

Ce cahier des charges unique a pour objectifs :

1. de rapprocher la production de la consommation en permettant le référencement de sites de production jusque-là exclus du circuit des filières de la grande distribution, alors qu’ils se trouvent à proximité de grandes surfaces.

2. de rendre plus lisibles pour le consommateur les garanties apportées par la filière piscicole française puisqu’elles seront partagées à la fois par la profession, la distribution, et les autres parties prenantes, dont le WWF.

3. de rendre plus fluides les échanges commerciaux entre les sites de production, référencés sous ce cahier des charges, et les ateliers de transformation fournisseurs des enseignes de la distribution tout en élargissant le panel des sites susceptibles de fournir ce marché.

Pour le WWF, le cahier des charges unique va dans le sens « de la production locale pour une consommation locale », et limite donc l’empreinte écologique de l’activité.

Serge Orru, directeur du WWF, déclare : « Le WWF encourage fortement cette démarche originale et novatrice qui associe l’ensemble d’une filière de production, ses clients, et la société civile. Il remercie particulièrement les enseignes participantes qui ont accepté d’ouvrir le dialogue. »

Pour Cyrille Deshayes, responsable des Programmes Eau Douce / Agriculture du WWF, il s’agit d’une expérience pionnière qui a valeur de symbole car il s’agit de la première démarche de ce type en France dans les filières de production agricoles.

Le CIPA y voit l’occasion de mieux valoriser le travail et le dynamisme de la filière française, qui s’est engagée il y a plus de 10 ans dans une démarche de durabilité, confortée aujourd’hui par l’ouverture à une ONG, le WWF, qui valide cette démarche.

Les enseignes qui participent à la réflexion (Auchan, Casino, Cora/Match, Intermarché, Monoprix, Système U) ont l’occasion de travailler avec l’ensemble d’une filière pour construire une réelle démarche de progrès, et ce, en toute transparence.

Cette démarche s’applique d’abord au produit truite en tant que démarche pilote. A terme, les autres productions piscicoles françaises (poissons marins) seront concernées.

Cette démarche est issue d’un travail conduit de façon participative au sein d’un groupe associant les différentes parties prenantes, qui est destiné à perdurer afin de faire évoluer ce cahier des charges dans son contenu en fonction des attentes des uns et les autres, notamment sur le volet environnemental de l’activité piscicole....

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Le 30 mai 2011

Aquaculture : Résidus de médicaments vétérinaires et autres substances

Rapport pour 2009 sur les résultats de la surveillance des résidus de médicaments vétérinaires et d'autres substances dans les animaux vivants et de produits animaux

Question n º: EFSA-Q-2010-00839

Pour télécharger le rapport technique, cliquer Ici

Résumé

Dans le cadre de l'article 31 du règlement CE 178/2002 [1], la Commission européenne a demandé à l'Autorité européenne de sécurité d'analyser les résultats de surveillance des résidus dans les animaux vivants et de produits animaux dans les États membres. Le présent rapport résume les données de surveillance à partir de 2009.

Règlement (UE) n ° 37/2010 [2] fixe des limites maximales pour les résidus de médicaments vétérinaires dans les animaux producteurs d'aliments et de produits animaux. Directive 96/23/CE du Conseil [3] prévoit des mesures pour contrôler certaines substances et de leurs résidus, principalement des médicaments vétérinaires, d'animaux vivants et produits d'origine animale. En outre, la décision 97/747/CE [4] établit les niveaux et fréquences d'échantillonnage pour certains produits animaux.

Comme indiqué dans le rapport de 2008, la base de données de résidus actuels organisé par la Commission européenne ne contient pas le nombre total d'échantillons (conformes et non conformes) testé pour chaque substance. Par conséquent, il n'était pas possible de calculer le pourcentage d'échantillons positifs pour une substance spécifique et de vérifier si celles-ci varient significativement entre les années successives. Les différences dans le nombre de résultats non conformes vu d'ensemble, pour un groupe de substances ou d'une substance individuelle, pourrait donc être due soit à un plus grand nombre de tests effectués, ou à un taux plus élevé de non-conformité. En outre, il n'a pas été possible d'identifier les échantillons non conformes pour plus d'une substance.

En comparaison avec les rapports précédents, la structure et l'analyse des données effectuée dans le présent rapport ont été améliorées. Toutefois, cela peut causer des difficultés lorsque l'on compare les données de 2009 aux données des rapports précédents. Dans le présent rapport, l'évaluation globale de l'UE comprend tous les animaux / catégories de produits animaux et sont présentées pour chaque groupe de substance principale. Dans les rapports précédents ce inclus les animaux d'élevage seulement. Évaluation des échantillons analysés, les échantillons non-conformes et des résultats non conformes sont présentées pour chaque animal / catégorie de produits animaux séparément. Des résultats qui n'ont pas été déclarés en vertu de la directive 96/23/CE du Conseil ne sont pas inclus dans l'évaluation globale, mais traités séparément. Les échantillons suspects ont été évalués séparément des échantillons ciblés.

Au total, il y avait 764 736 échantillons rapportés dans le cadre de la surveillance des résidus 2009 dans l'UE. Un total de 484 087 échantillons (445 968 échantillons ciblés, 38 119 échantillons suspects) ont été signalés en vertu de la directive 96/23/CE du Conseil. En outre, un État membre a signalé 280 649 échantillons pour les tests inhibiteur qui n'ont pas été inclus dans l'évaluation globale.

Les exigences minimales pour la fréquence d'échantillonnage fixées dans la directive du Conseil 96/23/CE et dans la décision 97/747/CE ont été remplies en 2009 pour l'ensemble de l'UE, et par la grande majorité des États membres.

Sur l'ensemble des échantillons collectés ciblés, 40,9% ont été analysés pour les substances ayant un effet anabolisant et substances interdites (groupe A) et 63,1% pour les médicaments vétérinaires et de contaminants (groupe B). Il y avait 1 406 échantillons non-conformes (0,32%) (1 493 résultats non conformes) des 445 968 échantillons ciblés. Cette situation a été similaire à celui de 2008, quand 0,34% des échantillons ciblés ont été non-conforme [5]. Le pourcentage d'échantillons non conformes calculé à partir du nombre total d'échantillons analysés pour les substances de cette catégorie était la suivante: 0,18% pour les substances ayant un effet anabolisant et substances interdites (A), 0,21% pour les antibiotiques (B1), 0,30% pour "d'autres vétérinaires médicaments "(B2), et 1,08% pour" d'autres substances et contaminants de l'environnement "(B3).

De tous les échantillons analysés ciblées pour la catégorie "hormones" dans les catégories d'animaux tous les produits /, 0,26% étaient non conformes. Comme en 2008, il n'y avait pas d'échantillons non conformes pour les stilbènes et leurs dérivés (A1). Pour les agents antithyroïdiens (A2), il y avait 0,46% des échantillons non-conformes, tous pour thiouracile, mais plus probablement dus à l'alimentation des plantes crucifères. Dans le groupe des stéroïdes (A3), qui comprend quelques résultats sur les corticoïdes, il ya eu 0,39% d'échantillons non conformes dans toutes les catégories d'animaux et de produits. Les échantillons non conformes ont été trouvés chez les bovins (0,34%), les porcs (0,30%), les ovins et les caprins (3,65%), les chevaux (1,27%), de la volaille (0,05%), et de l'aquaculture (0,46%). Le plus souvent relevés stéroïdes anabolisants ont été alpha-boldénone (n = 65), (n = 64) nandrolone, et (n = 17) epinandrolone. Toutefois, plusieurs États membres ont affirmé que les résidus de boldénone-alpha et epinandrolone (19-norepitestosterone) étaient plus susceptibles de nature endogène. Les échantillons non conformes pour les corticostéroïdes ont été signalés dans le groupe A3 (n = 27) et dans le groupe B2f (n = 27). La majorité des cas de non-conformité pour les corticostéroïdes ont été signalés chez les bovins (n ​​= 48). Les substances identifiées ont été la dexaméthasone (n = 43), la prednisolone (n = 16), et (n = 5) prednisone. Dans le groupe des lactones acide résorcylique (A4), 0,17% des échantillons étaient non conformes pour zearanol et taléranol. Pour les bêta-agonistes (A5), seuls deux échantillons non conformes ont été détectés en 2009 (0,01%). Pour les substances interdites (A6), 0,07% des échantillons se sont révélés non conformes. Les substances identifiées ont été chloramphénicol (n = 25), les nitrofuranes (n = 25) et nitroimidazoles (n = 9).

Pour antibactériens (B1), 0,21% des échantillons analysés en vertu de la directive 96/23 étaient non conformes. En outre, l'Allemagne fait état de résultats non conformes en provenance de l'application de tests inhibiteur. Les fréquences les plus élevées d'échantillons non conformes pour les antibactériens ont été trouvés dans le miel (0,98%), viande de lapin (0,63%), et de l'aquaculture (0,48%).

Il était de 0,26% des échantillons non-conformes pour les substances dans la catégorie «autres médicaments vétérinaires" (B2). Une proportion relativement élevée d'échantillons non conformes a été trouvé pour anticoccidiens (B2B): 2,05% chez les volailles, 1,19% dans les oeufs, 4,44% chez les lapins, et 0,54% en gibier d'élevage. Les non-conformités pour anthelminthiques (B2a) ont été signalés chez les bovins (0,14%), les porcs (0,1%), les ovins et les caprins (0,28%), de l'aquaculture (0,39%), et le lait (0,3%). Pour les carbamates et les pyréthrinoïdes (B2C), il y avait un seul échantillon non conforme chez les porcs, et un dans le gibier. Aucun échantillon non conforme a été signalé pour les sédatifs (B2d). Pour les non-stéroïdiens anti-inflammatoires (B2E), il y avait d'échantillons non conformes chez les bovins (0,13%), les ovins et les caprins (0,2%), les chevaux (0,6%), de la volaille (0,46%), lait (0,03%), et le lapin (1,39%). Les échantillons non-conformes pour les «autres substances pharmacologiquement actives" (B2f) ont été signalés chez les bovins (0,37%), de la volaille (0,2%), et les porcs (0,09%).

Il y avait 1,08% d'échantillons non conformes dans le groupe des «autres substances et contaminants environnementaux (B3)". Le pourcentage le plus élevé d'échantillons non conformes dans presque toutes les espèces a été constaté pour les éléments chimiques (B3c) (2,25%). Le cadmium, le plomb et le mercure ont été les éléments les plus fréquemment rapportés. Les cas de non-conformité pour les composés organochlorés (B3a) et les composés organophosphorés (B3b) étaient beaucoup plus faibles: 0,19% et 0,04% respectivement. Pour les mycotoxines (B3d), neuf échantillons non conformes pour l'ochratoxine A chez les porcs, l'un pour l'aflatoxine B1 dans les ovins et les caprins, et cinq pour l'aflatoxine M1 dans le lait ont été signalés. Colorants (B3e) ont été signalés dans l'aquaculture (1,6%). Substances retrouvées étaient le vert malachite et de leuco-vert malachite.

La situation des résidus en 2009 a été similaire aux deux années précédentes pour tous les groupes de substances. Cependant, parce que le plan d'échantillonnage et le spectre des substances analysées ne sont pas nécessairement les mêmes au cours des trois années, de telles comparaisons doivent être considérées comme ayant un degré élevé d'incertitude. Publié : 24 mai 2011 Source : EFSA

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Le 26 octobre 2011

Bruch. Travailler en aquaculture (La Dépêche)

À l'occasion du tri des poissons à la pisciculture de Bruch, un groupe de six étudiants du lycée de la mer de Gujan-Mestras était présents avec leur professeur Pascal Hausard. Traditionnellement, ce sont les bénévoles qui viennent donner un coup de main pour cette opération annuelle. Durant cette journée les jeunes se sont impliqués avec application dans les différentes phases de ce tri. Leur professeur explique la particularité de cette formation : « Ces étudiants sont en 1re bac pro, en production aquacole, c'est une formation spécialisée recevant des élèves arrivant parfois de loin, Agen, Toulouse ou encore Clermont-Ferrand ; pour cette raison, ils sont tous pensionnaires. C'est une formation qui offre des débouchés intéressants à condition d'accepter l'éloignement. »

À quels métiers peuvent-ils prétendre ?

Cette filière débouche sur des emplois tels qu'agent conchylicole ou piscicole, adjoints de chef d'exploitation, responsables techniques d'unité de production ou d'une exploitation aquacole de petite taille. Il leur est aussi possible de tenir un poste de technicien en entreprise piscicole, technicien spécialisé en aquaculture grâce à des compléments de formation.

Leur cursus scolaire, quel est-il ?

Un Bac Pro est de niveau IV, il se prépare après la 3e ou après un BEP, voire un CAP. Vous avez des installations piscicoles, pour des jeunes qui seraient intéressés, ils doivent s'adresser à des lycées qui ont cette formation, donc éloignés mais cela peut être intéressant s'ils sont motivés.

Le milieu influence l'orientation

Lionel, habitant Lège-Cap-Ferret considère son orientation : « En classe de 3e, beaucoup d'entre nous avaient une idée de leur futur métier ; chez nous, le tourisme et les services offrent des possibilités ; moi c'est la mer, le milieu aquatique où je me sens bien mais les huîtres ne m'intéressent pas, je préfère le milieu piscicole, l'an dernier, j'y ai fait un stage de 4 semaines ; nous y produisons des truites et élevons les saumons pour le caviar. » Avec son Bac Pro, Lionel pourra travailler en pisciculture, en étang, conchyliculture, élevage de crustacés, salmoniculture….

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L’aquaculture se cherche un produit phare (republicain-lorrain)

Pourquoi le consommateur reste-t-il si méfiant devant un poisson d’élevage ? Le Cipa, Comité interprofessionnel, réplique et communique sur cette filière en perte de vitesse, même si elle est animée par des passionnés.

L’aquaculture de nos régions passe à table ! » Ce slogan vante les mérites de l’aquaculture, une filière bien présente en France, mais qui, faute de visibilité et de préjugés, se perd au fil des ans.

En soumettant à de fins connaisseurs, mais aussi des éleveurs, quelques petits plats de poissons d’élevage et sauvages cuisinés par Georges Viklovszki, de la Ville de Lyon, à Metz, le Cipa, Comité interprofessionnel des produits de l’aquaculture « veut promouvoir toute une filière ». « Il suffit d’écouter ces éleveurs parler avec passion de leur poisson pour comprendre qu’il est possible de faire des produits de qualité », explique Robert Petit, fondateur d’A toutes vapeurs et du Leaders Club, une association de chaînes de restauration, partenaire du Cipa et qui a animé cette table ronde messine.

Le Cipa tourne dans les régions pour valoriser le travail des éleveurs de la pisciculture d’eau douce qui sont encore environ 500 en France. Il y en avait plus de 800 il y a vingt ans. La filière dans le Nord-Est, dont les quatre départements lorrains, réunit une vingtaine de pisciculteurs et salmoniculteurs qui produisent 2 000 t de poissons, dont la moitié issue des étangs.

« Combattre les préjugés »

« Nous voulons d’abord combattre tous les préjugés autour des produits d’élevage. Chez le consommateur, il y a des idées reçues, un produit d’élevage ne peut pas atteindre la qualité du produit sauvage ! Il est marqué de suspicion. Ce n’est pas vrai. »

Cyrille Jeanson, président du syndicat des pisciculteurs du Nord-Est, veut réhabiliter l’aquaculture pratiquée par ces petites entreprises, le plus souvent familiales, pour un marché qui se limite à une clientèle de proximité. « Celle qui fréquente les marchés, qui apprécie les produits du terroir et avec laquelle nous n’avons jamais rompu le contact. »

Pour Robert Petit, « les pisciculteurs manquent d’un produit phare qui leur donne plus de visibilité, de la notoriété». Suggestion des éleveurs qui, pour l’essentiel, produisent de la truite. « Mais on a la truite fario ! », celle qui passe juste un an en bassin avant d’être lâchée dans les étangs pour en sortir après deux ans et demi « avec une robe brillante, mouchetée, les nageoires intactes, pas esquintées par le béton des bassins », raconte Michael Recchione, un pisciculteur vosgien (lire ci-dessous).

Cahier des charges exigeant

Robert Petit leur proposerait volontiers l’omble-chevalier, poisson des lacs d’altitude. Cyrille Jeanson préfère mettre en avant le cahier des charges très exigeant auquel doivent répondre les pisciculteurs pour pouvoir commercialiser leur production. « Et ça ne concerne pas que l’alimentation de nos poissons, jusqu’aux rejets », ajoute le président du syndicat, agacé « par les contraintes environnementales et la pression des écologistes »....

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« Avec quoi nourrissez-vous vos truites ? »

Michael Recchione a créé Frais Baril à Xertigny, dans les Vosges. Le pisciculteur vosgien, qui ne supporte pas qu’on parle de « produits de bassin », rappelle en passant que la truite saumonée n’existe pas. « Elle peut arborer une chair couleur saumon à cause de son alimentation à base de carottes et de crevettes par exemple. » Il raconte son expérience qui résume à elle seule la problématique des éleveurs. « Une cliente de Saint-Tropez vient en cure à Plombières-les-Bains. Sa première question avant d’acheter : avec quoi vous nourrissez vos truites ? Montrez-moi l’étiquette des aliments que vous leur donnez. Depuis les années deux mille et la crise de la vache folle, des farines animales, c’est comme ça ! » Rassurée, cette cliente passe aujourd’hui des commandes de 100 kg de produits frais et transformés. Truite fumée à froid (13 °C) et salée au sel de Guérande, pavé, tartare, etc., à partir d’une truite arc-en-ciel, celle qui représente 90 % de la production. « Des produits transformés qui font la valeur ajoutée de notre travail », ajoute Michael. Mais le plus gros de la clientèle de l’éleveur est bien celle de pêcheurs ravis de venir pêcher des truites d’élevage retournées au milieu naturel, à l’étang. A Xertigny, dans sa petite entreprise familiale, il fait usage de bonnes pratiques environnementales. Il produit un peu d’électricité dans son installation à partir d’une microcentrale hydraulique. Pas de quoi perturber l’élevage de ses truites arc-en-ciel ou farios.

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12 septembre 2012

SPACE 2012. La pisciculture française creuse son trou dans la planète élevage

C’est une 1ère, la filière piscicole française s'expose au Space 2012, le Salon des Productions Animales à Rennes du 11 au 15 septembre 2012.

Cependant, la pisciculture française sera dans l'obligation de creuser son trou dans la planète élevage, sans quoi les poissons n'auront pas de place au milieu des vaches, des cochons, des moutons, des chèvres, des lapins et autres volatiles comme le suggère l'affiche officielle de ce grand salon international !!!

Les principaux acteurs de l’élevage de poisson se sont donc donnés rendez-vous le mardi 11 septembre 2012 à 14h30. Ils se sont retroussés les manches autour d’une conférence sur le thème :

« A la découverte de la Pisciculture française : les poissons et leurs élevages »

Salle E - Espace Administration - Parc des Expositions de Rennes

Programme

Introduction: Une 1ère au SPACE!

La pisciculture : une filière d’élevage à part entière

Présentation des filières et leurs structurations

Chiffres clés et panorama

Problématiques de la filière et enjeux

Entrée Libre (Besoin de beaucoup de bras)

Les acteurs de la pisciculture française :

STEB : Le Syndicat de la Truite d’Elevage de Bretagne a été mis en place par les pisciculteurs des départements Ille-et-Vilaine, Côtes-d’Armor, Finistère, Morbihan et Loire-Atlantique, dans le but de défendre les intérêts de la profession.

FFA : La Fédération Française d’Aquaculture représente les syndicats de pisciculteurs des espèces d’eau douce et marine en France et en Outre-mer. Elle est membre de la FEAP (Fédération Européenne des Producteurs Aquacoles) et de la FNSEA.

ITAVI : L’Institut Technique de l’Aviculture est spécialisé dans le développement et la recherche appliquée en aviculture, cuniculture, palmipèdes, pisciculture et autres productions de diversification. Son action couvre : techniques d’élevage, alimentation, environnement, qualité, économie des filières… En pisciculture, l’ITAVI coordonne, en partenariat avec le CIPA et la FFA, différentes actions de soutien technique aux professionnels.

CIPA : Le Comité Interprofessionnel des Produits de l’Aquaculture, créé en 1997 et reconnu officiellement par les Pouvoirs Publics le 11 juillet 1998, rassemble au sein d’une même interprofession tous les acteurs de la pisciculture marine et continentale (hors étangs), répartis en 3 collèges : le collège des producteurs à travers la FFA, le collège des fabricants d’aliments via le Syndicat Professionnel des Producteurs d’Aliments Aquacoles (SPP), le collège des transformateurs représenté par l’Association des Transformateurs de Truite (ATT).

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Pisciculture. Le poisson d’élevage veut conquérir les étals (Ouest France)

La pisciculture française produit 50 000 tonnes par an. Production modeste que la profession souhaite développer face aux importations.

« C’est vrai, nous ne pesons pas lourds, mais localement chaque emploi créé compte. » Le Finistérien Jean-Yves Colleter, président de la Fédération française d’aquaculture, bout d’impatience. « Si nous n’étions pas confrontés à l’immobilisme franco-français, nous pourrions nous développer. » Aujourd’hui, piscicultures marine et d’étang emploient 2 500 personnes (10 000 avec les emplois induits) et génère un chiffre d’affaire de 260 millions d’euros. Modeste face au déficit commercial de la France en matière de poissons, chiffré à deux milliards d’euros.

Respect de l'environnement

Principales régions de production : Aquitaine, Bretagne, Nord Pas-de-Calais et Normandie. « En mer, nous n’occupons que 15 ha. » Le président de la FFA souhaite la création de zones aquacoles agréées en bord de mer pour développer des élevages porteurs, comme ceux du bar ou du turbot. « Nous avons fait de très gros efforts pour la protection de l’environnement. En 30 ans, nous sommes passés de 3 milligrammes par litre de rejets d’ammoniac à 0,5. » Mêmes progrès concernant l’alimentation. « Il fallait trois kilos de poisson pour produire un kilo d’élevage, aujourd’hui le rapport est 1,2. »

56 % des poissons d'élevage sont chinois

Les dégustations comparatives, à l’aveugle, entre poissons d’élevage et sauvage ont démontré que le consommateur ne fait pas la différence. Ces efforts de qualités et « de recherches permanentes », visent à donner une image plus positive de la profession. « Les normes imposées garantissent un produit sain. » Ce qui, selon Jean-Yves Colleter, n’est pas toujours le cas pour les produits importés, « même de pays de d’Europe où les contraintes ne sont pas partout les mêmes. » 56 % des poissons d’aquaculture produits dans le monde viennent de Chine.

Offensive, la FFA a décidé d’être plus présente à travers des opérations de lobbying et de promotion. « C’est la première fois que nous participons au Space. » À l’évidence, ce n’est pas la dernière.

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Commentaires

la suite ici a dit…
les clients qui cherchent a ce point a connaitre la tracabilité des produits vendus a plombieres les bains cest rare

Plombier Paris a dit…
Quand on vois que le saumon par exemple provoque le cancer ! ça fait vraiment flipper