Les conserves « Connétable » cherchent des poissons écolabellisés !

Depuis plusieurs années, la conserverie Chancerelle implantée à Douarnenez, s’est lancée dans une politique de labellisation de ses conserves de poisson. Vendues traditionnellement sous la marque Connétable, ses conserves AB connaissent un grand succès dans la vague bio actuelle du marché français. Nous en avions récemment parlé dans un article : Le marché du bio s’envole… Qu'attendent les conchyliculteurs ?

Le paradoxe est que cette conserverie bretonne qui emploie 310 personnes pour un chiffre d’affaires de 88 millions d’euros, et qui est installée dans la plus grande région de pêche française, doit principalement s’approvisionner à l’étranger pour satisfaire la demande croissante en produits écolabellisés.

Le groupe Chancerelle propose deux types de conserves écolabellisés :
  • Pêche durable avec le label MSC : saumon sauvage d’Alaska, maquereau d’Angleterre, thon blanc…
  • Poisson bio avec le label AB : saumon bio d’Ecosse et truite bio de France.

Cette conserverie propose aussi des produits Label Rouge qui dans le cas des conserves sont plus une reconnaissance d’un processus de fabrication de qualité, qu’un écolabel.

Le seul poisson français écolabellisé concerne les truites issues d’une pisciculture biologique, mais l’engouement actuel pour la bio fait que …. « Présent depuis une dizaine d’années en magasins spécialisés biologiques, le groupe Chancerelle propose désormais une gamme de produits biologiques en grande distribution, sous la marque « L’arbre à poissons ». Son fournisseur de truites biologiques ne pouvant lui assurer un volume suffisant, la conserverie doit en trouver un autre, faute de quoi elle devra arrêter cette production. » (Les Marchés)

Plutôt que chercher ses produits ailleurs et se plier à des écolabels discutés et discutables, cette conserverie familiale dont la réputation n’est plus à démontrer, n’aurait-elle pas, dans le cadre du développement régional et la valorisation des produits halieutiques locaux, intérêt à travailler en concertation avec les pêcheurs bretons? Implantée dans la baie de Douarnenez, partie intégrante du Parc Marin de la Mer d’Iroise, cette conserverie plus que centenaire peut miser son avenir sur des produits naturels et sauvages. D’autres régions halieutiques l’ont fait comme l’Alaska, pourquoi pas la Bretagne !
Philippe FAVRELIERE

Autres articles :

Pour plus d'informations :

Pour mieux connaitre Chancerelle (ajouté le 24 juillet 2009) :

Conserve de poissons - Chancerelle s’adapte au marché (Finistère- hebdo)
La conserverie douarneniste s’oriente vers des produits de niche pour conserver à sa marque Connétable et à ses produits de marques de distributeurs leur place sur le marché.
La conserverie douarneniste Wenceslas Chancerelle adapte progressivement son offre pour faire face aux effets attendus de la réforme de la loi Galland sur les marges arrières, qui donneraient plus de place aux marques de distributeurs (MDD) dans les rayons au détriment des marques nationales.
Si la vieille conserverie – 70 millions de boîtes commercialisées dont 40 à 45 millions fabriquées à Douarnenez et les autres achetées hors de France –, est connue en France pour sa marque Connétable, leader des marques nationales dans l’Hexagone en sardines entières (23,5 % de parts de marché ou Pdm), ou encore en thon tropical à l’huile d’olive (67 % de Pdm), elle intervient également en MDD.
Chancerelle fournit près de 30 % des MDD françaises en sardines entières, à partir du Maroc où elle a pris 33 % du capital d’un gros faiseur, Belma, il y a quatre ans. Mais sur les filets de sardines, Chancerelle détient pas moins de 70 % du marché des MDD. Les filets sortent tous de Douarnenez, d’une ligne fortement automatisée. Mais jusqu’à quand ?
Le directeur commercial de Chancerelle, Édouard Paulet craint que les filets de sardines en marques de distributeurs ne fassent l’objet, demain, d’appels d’offre internationaux qui rendront les filets de sardines made in France beaucoup moins compétitifs. .... suite sur Finistère- hebdo

Le 29 septembre 2009

La conserve espagnole se tourne vers le marché biologique
La société espagnole Pan do Mar est la premier en Galice à obtenir la certification biologique. La conserverie Antonio Pérez Lafuente SA de Vilanova de Arousa, a obtenu le certificat du Comité de l'agriculture biologique de Galice (Craega) et est devenue la première entreprise à fabriquer des produits de la mer galiciens certifiés biologiques dans le secteur de la conserve.
Suite…

Le 1 décembre 2009

Quimper - Conserverie. Mettre en avant le territoire (Le Télégramme)
Des poissons frais jusqu'aux têtes d'encornet, la conserverie traditionnelle « Océane alimentaire » valorise la pêche cornouaillaise depuis dix ans. Et espère que les acteurs de la filière retrouveront la fierté de travailler ensemble.
«Une entreprise bien ancrée dans le territoire», qui s'appuiera sur des produits locaux, quand les conserveries industrielles ne travaillent plus depuis des lustres les poissons pêchés en Bretagne: c'était l'idée qui animait Marie Quéffelec et son conjoint, Gilles LeGuen, lorsque le couple s'est lancé, en 1999, dans l'aventure « Océane alimentaire ». Dix ans plus tard, installés sur le port de Saint-Guénolé, dans une partie des anciens bâtiments de Saupiquet et Cassegrain, ils prouvent qu'il y avait une place pour leur conserverie artisanale.

Le 8 décembre 2009

Saint Gilles Croix de Vie - Longévité récompensée dans la conserverie (Ouest France)
Des années de boîte et de mise en boîtes du petit poisson bleu : honneur aux plus anciens de chez Gendreau.
Eugène Gendreau a donné son nom à l'usine de conserves qu'il a créé en 1903, sur le quai de Croix-de-Vie, alors implantée face à l'entrée du port. Durant des années les ouvrières répondaient à toute heure au son de la « corne » les appelant aux arrivées de bateaux, à venir travailler la sardine avant qu'elle ne soit mise en boite. D'autres conserveries occupaient la ville et bon nombre de femmes, c'était la vie de la ville, c'était hier...
Aujourd'hui et depuis 1989, l'usine est implantée à la sortie de Saint-Gilles, sur la route des Sables. Dirigée par Philippe Gendreau, arrière-petit-fils du fondateur, elle compte sur plus de 200 personnes, diversifiant son activité pour 60 % en conserve de poisson et 40 % en plats cuisinés. « Notre produit phare est la sardine porteuse du label rouge. » Le petit poisson bleu énormément consommé en France ainsi conservé est exporté dans toute l'Europe avec des pointes en Angleterre, en Belgique et en Suisse.
Ainsi, 23 employés étaient à l'honneur se voyant décerner des médailles du travail, soit neuf pour 20 ans dans l'entreprise, sept pour 30 ans, six pour 35 ans et une pour plus de 40 ans.
Philippe Gendreau, patron de la PME : « L'entreprise est gérée dans le plus profond respect de l'individu et du savoir-faire de chacun sachant que notre activité reste avant tout manuelle. »

Le 9 décembre 2009

Beuzec-Cap-Sizun : la conserverie artisanale Kerbriant, spécialisée dans les produits de la mer, veut toujours s’installer à Concarneau, mais le dossier est bloqué. En cause, l’attribution de fonds européens destinés à la transformation du poisson qui ne sont pas activés. L’industriel attend un accord ou une confirmation avant de se lancer. Le Télégramme Ouest-Cornouaille, page 27 (Source : CCI Quimper)

Concarneau : Gonidec (49 salariés, 10 millions d’euros de chiffre d’affaires dont 7 % à l’export) a multiplié sa production par 5 en 15 ans, passant à 1 500 tonnes transformées. La conserverie doit doubler son site de production en 2010. Coût de l’investissement : 3 millions d’euros. Le Journal des Entreprises , édition du N° 51, page 10 (Source : CCI Quimper)

Le 24 janvier 2010

Saint Gilles Croix de Vie - La sardine en conserve a sa boîte collector (Ouest France)
Pour le millésime 2009, c'est le peintre Râmine qui signe la boîte.
La dernière boîte de sardines millésimée est sortie en série limitée pour les collectionneurs. Au second degré, l'art de promouvoir un produit bien d'ici.
La sardine a du goût, surtout quand elle est de Saint-Gilles-Croix-de-Vie. Avec un chauvinisme affiché et revendiqué, les membres de la Confrérie de la sardine avec ceux de l'association du Site remarquable du goût (qui sont parfois les mêmes) affirment que le meilleur de ces poissons bleus est bel et bien celui d'ici. Un peu d'humour et de dérision dans tout ça, mais pas seulement.

L'emblème du port
La sardine, c'est le poisson emblématique du port de pêche de Croix-de-Vie. Aucun quota, ni aucune pénurie ne l'ont jamais démenti. L'an dernier encore, elle a quasiment permis à la filière de conserver la tête hors de l'eau.....

Label rouge
En 2000, pour la conserve de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, le label rouge était apparu pour la première fois sur du poisson sauvage. La sardine vendéenne avait pris du galon, grâce à sa petite taille et à sa teneur en graisse. Pour mériter son label, ce poisson doit avoir été pêché au large des côtes de Vendée entre le 1er juin et le 31 octobre, afficher un taux de graisse de 9 %, avoir été travaillé à la main le jour même de la pêche, sans avoir été stocké congelé.....

Boîte millésimée
Depuis 2005, la sardine de Saint-Gilles-Croix-de-Vie a sa boîte millésimée : un collector. Elle est décorée chaque année avec une nouvelle « sardinière », et par des artistes. Delphine Cossais, peintre à Bouguenais, avait ouvert la série du millésime Les Dieux. Cette année, c'est le peintre brestois Râmine, à l'oeuvre essentiellement inspirée de la mémoire portuaire, qui signe la boîte. Avis aux « puxisardinophiles ». Ainsi s'appelleraient les collectionneurs de boîtes de sardines....

Le 25 février 2010

Arcachon / Le Teich - La boîte de conserves fait plutôt recette (Sud-Ouest)
Le Brin d'océan cherche à séduire de nouveaux clients. La conserverie artisanale de Delphine Brin est en plein développement.( Photo Nathalie Spelle-Léon)
Dix-huit mois après son installation dans la zone artisanale de Sylvabelle, Delphine Brin est plutôt sereine ! C'est en 2008 qu'elle a démarré sa production de conserves, en lançant son entreprise, Le Brin d'océan. Elle avait constaté à l'époque l'absence de conserverie de poisson sur le Bassin...
À partir de poissons achetés à la criée d'Arcachon et de produits frais, l'entreprise, qui emploie aujourd'hui deux personnes, fabrique une gamme de 11 produits dans des conditionnements différents. De la soupe de poissons aux recettes à base de seiches et, sous peu, des rillettes !
Vente en ligne....

Le 7 mars 2010

La Belle-Iloise conserve sa fidélité à Quiberon (La Croix)
Cette célèbre conserverie du Morbihan cultive sa spécificité. En développant son propre réseau de distribution, elle a pu maintenir un haut niveau de qualité
Le 1er janvier prochain, Caroline Le Branchu, 35 ans, prendra les commandes de La Belle-Iloise, la conserverie de produits de la mer née à proximité de Port-Maria, à Quiberon (Morbihan). Une passation de pouvoir prévue « depuis 2006 » avec son père, Bernard Hilliet, « fils et petit-fils du fondateur », comme le rappelle cette formule qui figure sur de nombreux documents de la maison, pour bien souligner combien la continuité est une constante de cette entreprise née en 1932. Beaucoup d’entreprises familiales rêveraient d’une transition aussi planifiée !

Une continuité avec un gros zeste de modernité. Au rez-de-chaussée, entre les mains des « sardinières », l’arête centrale des maquereaux continue, certes, d’être ôtée en un tour de main sous la dextérité de leurs ciseaux. Mais, au premier étage, Caroline Le Branchu mitonne une petite révolution. De son expérience professionnelle précédente chez un géant mondial de l’informatique, elle « a appris les exigences des grosses structures, leurs méthodes, le travail en coopération ».
Dans cette PME où la « culture de l’oralité » était forte, la transformation qu’elle entend impulser viendra d’abord… de l’informatique. La jeune femme s’est, par exemple, attelée à la refonte du système d’information, une porte d’entrée « totalement transversale » qui lui a permis de suivre la gestion des achats, la finance, la production, mais aussi – et surtout – les ventes.

C’est une des originalités de cette société. Dans les années 1960, La Belle-Iloise a fait le choix de se passer des grandes et moyennes surfaces pour vendre directement ses conserves de sardine, maquereau ou autre thon germon.

Georges Hilliet a développé les ventes directes
« Ce n’était pas un choix en opposition à un nouveau système de vente, mais celui de la qualité », explique, sans malice, Caroline Le Branchu. Son grand-père « ne voulait pas être obligé de transformer les habitudes de production de ses ateliers pour répondre à la demande des supermarchés, qui pesaient sur les prix ». La mécanisation n’est pas passée. Ni la délocalisation vers les cieux plus cléments du Maroc.....

Le 20 avril 2010

Finistère - Chez Connétable, la sardine conserve la tête (Ouest France)
Les « femmes d'usine » à l'ouvrage, dans le site de production situé à proximité du port.
Chancerelle, entreprise centenaire, est le fruit de la rencontre entre la famille qui porte son nom, la ville de Douarnenez et ses habitants. Ici, la sardine est tout un symbole !
Une famille
Créée en 1853, la « friterie » (conserverie) de la famille Chancerelle serait la plus ancienne au monde. Quoi qu'il en soit, l'histoire de cette famille est intimement mêlée à celle de la cité penn-sardin, qui vit sa révolution industrielle à la moitié du XIXe siècle. Douarnenez voit s'édifier près de 40 usines, alimentées en poisson par ses pêcheurs et en main-d'oeuvre, par sa population féminine. Wenceslas Chancerelle gère la disparition de la sardine des côtes bretonnes de 1880-1886 en développant l'activité à l'étranger. Son fils, Robert, sera confronté au même phénomène de disparition du poisson entre 1902 et 1913. Disparition qui plongera Douarnenez et sa population sardinière de 12 000 âmes dans la misère.
C'est la guerre de 1914 qui relance vraiment l'activité : les armées ont besoin de conserves !.....

Le 6 juin 2010

Paimpol - La Paimpolaise conserverie, bien partie pour durer (Ouest-France)
N'allez surtout pas lui parler de terrine. Yann Trebaol préfère le mot tartinable ! Le produit qu'il a créé en 2008 n'en finit pas de conquérir de nouvelles papilles.
Pourquoi ? Comment ?
La Paimpolaise conserverie, qu'est ce qu'on y fait ?
La société de Yann Trébaol cuisine des poissons, des coquillages et des crustacés. Leurs produits s'appellent communément rillettes, mais ce n'est pas tout à fait exact... « Nous les considérons comme des plats cuisinés. Ce sont des produits de la mer issus de la pêche bretonne pour toasts apéritifs. » L'idée ? Obtenir un produit qui reflète la Bretagne et une belle image de la mer. Yann Trebaol tient à préciser : « Notre savoir-faire, c'est créateur de recettes. »
Comment a démarré l'aventure ?Avant d'être chef d'entreprise, Yann Trébaol était cuisinier. « J'ai fait l'école hôtelière Chaptal à Quimper. Après, il y a eu les saisons et la création d'un restaurant à Cholet.

Le 7 juin 2010

Concarneau - La conserverie Gonidec s'étend à Keramporiel (Ouest France)
Les Mouettes d'Arvor prennent leurs aises à Keramporiel. L'extension de l'usine a commencé.
Les travaux d'extension et de réorganisation du site industriel de la conserverie Gonidec ont débuté. Les engins de chantier sont à l'ouvrage depuis quelques jours, le panneau de chantier est en place. Tous les automobilistes qui se dirigent ou viennent de la voie express s'en rendent compte. C'est Facet Ingénierie qui réalise ce programme conçu par le cabinet Archi factory. Un nouveau bâtiment doit voir le jour à l'arrière de l'actuel, à côté d'un triple quai de chargement, le tout alimenté par de nouvelles voies de circulation (notamment par l'arrière du site, rue Pierre Idrac). Un bassin extérieur servant de réserve d'eau figure également sur le projet…..

Le 12 juin 2010

Gonidec. La conserverie s'agrandit et embauche (Le Télégramme)
Installée à l'entrée de Concarneau, la conserverie Gonidec poursuit son développement. Celle qui commercialise sous sa marque «Les Mouettes d'Arvor» près de 200 produits vient de se lancer dans une réorganisation complète de son usine. Un investissement de trois millions d'euros qui passe par un doublement de la surface (15.000 m²) et va permettre, selon Jacques Gonidec, son directeur, de «réorganiser les flux», de créer deux lignes supplémentaires dont une pour les plats cuisinés, et de créer de l'emploi. L'entreprise, qui emploie 46 personnes, entend en embaucher huit d'ici le printemps 2011, date à laquelle la nouvelle usine sera opérationnelle. La conserverie, dont le chiffre d'affaires devrait progresser «de 15 à 20% cette année», vient également de lancer une nouvelle gamme de produits «santé», appelée «Juste Nature». Une gamme basée sur l'ultra-frais : 40.000 boîtes de maquereaux viennent d'être lancées. Sardines et thons vont suivre.

Concarneau : Gonidec. «Un pari sur l'avenir» (Le Télégramme)
Trois millions d'euros de travaux pour s'agrandir, la création de huit emplois et une nouvelle gamme «santé», la conserverie Gonidec entend poursuivre son développement local. «Un pari sur l'avenir».
La conserverie Gonidec, installée à Keramporiel, vient de se lancer dans un vaste projet de rénovation. Un investissement de trois millions d'euros qui vise à doubler la taille de l'entreprise. Avec à la clé, outre les gains de productivité attendus, l'embauche de huit salariés…..
200 produits
Une activité en nette progression. Alors que le chiffre d'affaires 2009 a augmenté de 18%, Jacques Gonidec table pour 2010 sur une hausse de «15 à 20%». Principalement tourné sur le marché national, avec 7% de vente directe, Gonidec s'ancre toujours un peu plus à l'international (7% du CA). Les principaux marchés sont européens: Belgique, Allemagne, Royaume-Uni. Mais le haut de gamme séduit de plus en plus, comme la sardine millésimée qui s'exporte bien vers les États-Unis (dans le cadre de la Food and Drug Administration qui autorise la commercialisation des denrées alimentaires sur le sol américain) ou Dubaï. «On prospecte avec les rillettes». La conserverie entend développer ses plats cuisinés à destination des particuliers. «On travaille depuis 1994 pour l'armée. On a commencé par les rillettes pour les rations de combat et on s'est déplacé vers le plat complet de 300g. Cela nous a permis de nous équiper et d'approfondir les process». Aujourd'hui, Gonidec commercialise sous sa marque «Les Mouettes d'Arvor» quelque 200 produits et vient même de sortir une nouvelle gamme (lire ci-dessous). Toujours avec ce même esprit qui prévaut depuis la création: travailler localement. «Quand j'achète ma sardine à Pétillon, je fais de l'équitable».....

Concarneau - La nouvelle ère de la maison familiale Gonidec (Ouest France)
Mettre le poisson à l'honneur, telle pourrait être la devise de la conserverie Gonidec. Aujourd'hui elle accomplit une nouvelle mue avec l'extension de sa surface de production.
Installée en 1995 sur la zone artisanale de Keramporiel après avoir connu un bel essor au Passage l'entreprise s'agrandit. « L'objectif est de réorganiser l'usine afin de permettre son extension. C'est un gros projet qui va multiplier par deux la surface de l'usine », explique Jacques Gonidec, patron des Mouettes d'Arvor…..
Cinq chaînes seront installées
Le coût total des travaux d'un montant de 3 millions d'euros sur fonds propres permettra à l'usine de gagner en confort. La réfection des chaînes permettra d'ajouter une ligne de plats cuisinés et d'améliorer la productivité de la ligne des thons. Au total cinq chaînes seront installées…..
De la sardine à l'huile classique à la sardine à la tomate séchée, l'éventail est large et satisfait les palais. « Internet permet également de toucher le public et permet aux hommes de faire leurs courses », constatent Jacques Gonidec.
Ainsi le savoir-faire incontournable de cette maison familiale fondée il y a un demi-siècle offre aujourd'hui au public le choix entre 200 produits. La dernière nouveauté Juste Nature basée sur l'ultra frais est sortie à près de 40 000 unités....

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Le 3 novembre 2010

Saint Gilles : Gendreau mise sur le maquereau label rouge (Ouest France)

Le conserveur Gendreau a également repris la société Vif Argent en 2006 : 100 salariés et un chiffre d'affaire 25 millions d'euros. Après la sardine, le maquereau obtient le label rouge. Un bon coup de chalut pour le port et le conserveur Gendreau.

Fondée en 1903, la conserverie Gendreau, implantée dans le quartier Bilbao est restée fidèle à son métier de la sardine. Cette activité représente un peu moins de 30 % de l'activité. L'entreprise locale a tiré profit d'une démarche de labellisation de la sardine locale. Le label rouge valide un cahier des charges très strict établi avec les producteurs. Le poisson pêché doit répondre à un taux de graisse minimale, la durée de la débarque et l'acheminement à la conserverie sont également rigoureusement définis.

Cette démarche novatrice pour un poisson sauvage n'est plus isolée. Le conserveur vient d'obtenir une homologation pour le label rouge sur le maquereau avec le groupement Valorem. « Nous ne sommes pas sur une période de vieillissement de quatre mois comme pour la sardine, précise le pdg Philippe Gendreau. Le maquereau devra vieillir un mois. La recette porte sur une préparation de maquereau au court-bouillon fileté à la main. » Un produit traditionnel mariné au muscadet de Sèvre et Maine et aux aromates.....

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Le 15 novembre 2010

Finistère : Franpac, une usine pour les conserveurs (Ouest France)

À Douarnenez, l'usine de fabrication de boîtes et couvercles métalliques reste méconnue. Mais elle est un acteur majeur de l'industrie alimentaire. Cassegrain, Hénaff, Saupiquet, Capitaine Cook... Quelle que soit la dimension, la forme ou les couleurs de ces illustres conserves, c'est bien souvent la même boîte que l'on retrouve au départ : Franpac. L'entreprise, installée à Douarnenez depuis près d'un siècle, produit, chaque année, quelque 250 millions de boîtes métalliques. « Nos clients, précise d'emblée Hervé Gilles, 42 ans, directeur des opérations à Franpac, ce sont les conserveurs, les remplisseurs, ceux que les Anglais appellent les can fillers. Nous, on est des can makers, on ne fabrique que les boîtes et uniquement pour l'industrie alimentaire. » Créée en 1912, la Société métallurgique bretonne (SMB) devient Franpac en 1983, après son rachat par le groupe français Massily (1 300 salariés, 210 millions d'euros de chiffre d'affaires). Leader sur le marché hexagonal du pâté et du poisson, l'usine douarneniste emploie 241 personnes, essentiellement à la production. Au fil des années, elle n'a cessé d'investir pour moderniser ses lignes de production de fonds, de vernissage et d'impression. Ce qui vaut à Franpac d'être, aujourd'hui, la seule usine du groupe capable de produire des couvercles à ouverture facile ….

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Le 10 décembre 2010 : Conserverie sétoise

Azaïs-Polito : « Un fort potentiel de développement en Chine » (Info-entreprises)

Une entreprise familiale - Cette petite entreprise familiale est la dernière conserverie de la ville de Sète, premier port de pêche de la Méditerranée. Elle y fût fondée en 1963 par deux vieilles familles de fabricants sétois qui la dirigent encore aujourd’hui. Les secrets de fabrication sont transmis de père en fils depuis quatre générations.

La conserverie sétoise se lance à l’international - Azaïs-Polito a fait ses premiers pas à l’export il y a environ six ans en abordant les pays européens limitrophes. Mais la conserverie sétoise a décidé d’aller plus loin. " Grâce à l’initiative de Sud de France Export qui nous a épaulés, nous avons participé à des missions internationales en Chine, ce qui nous a permis d’aller consulter des acheteurs étrangers sur place et mesurer leur intérêt pour nos produits " déclare Véronique Britto - Directrice commerciale. " Après quelques adaptations nécessaires pour répondre à une demande spécifique, nous nous sommes lancés ! Cette ouverture vers la Chine nous a donné une meilleure connaissance du marché asiatique et nous avons ainsi abordé le Japon plus sereinement. "

L’export en plein développement"...

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15 décembre 2010

En 2013, une conserverie à la pointe du Raz (Ouest France)

Alain Pommeret et le maire Maurice Lemaître sur le chantier de la conserverie artisanale de la Pointe du Raz. À deux pas du Grand site de France, l'usine artisanale de plats cuisinés aura pour produit vedette le bar de ligne du Raz de Sein, déjà estampillé de son macaron labellisé.

C'est un « dossier sérieux ». De l'avis même de Maurice Lemaître, maire de Plogoff, « qui l'a accompagné dès le début », le projet de création d'une conserverie artisanale de poissons à la pointe du Raz tient la route. Les travaux de fondation de l'entreprise sont bien entamés.

L'usine, située à deux pas du Grand site de France, devrait ouvrir en 2013. Le produit vedette de l'entreprise sera le bar de ligne du Raz de Sein qui, déjà estampillé de son macaron labellisé, sera valorisé en plat cuisiné. À 49 ans, Alain Pommeret et son épouse Delphine se sont installés à Plogoff dans le Cap-Sizun, il y a deux ans. Le couple a déjà l'expérience d'une exploitation de conserverie sur l'Île de Groix.

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Le 28 janvier 2011

La Sablaise est entrée dans l'ère du bio (Ouest France)

C'est un vrai petit bloc opératoire que nous présente Jérôme Martineau. Seules des mains expertes peuvent préparer ces petits « casques à pointe », communément appelés anchois.

La conserverie a créé treize produits bio qui viennent compléter la gamme. Un moyen de réagir face à la crise. Et cela porte ses fruits. L'entreprise prend des couleurs.

Plus de 500 références - Une soupe de crabe, des rillettes de sardine vendéennes, des marinades d'anchois, des sauces et des mayonnaises... Tous ces produits du terroir qui mettent les papilles en alerte sont travaillés et conditionnés aux Sables. Et ce petit magasin au marché des halles centrales ? C'est la conserverie PSMA La Sablaise (Plats soupes Martineau artisanal), dans la zone Actilonne, qui régale ! Et maintenant, une gamme de treize produits certifiée agriculture biologique, déclinée en plusieurs variantes, vient compléter la grande lignée des conserves traditionnelles.

Jouer la carte du bio et rester local...

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Le 14 février 2011

Trois questions à Jacques Gonidec (Ouest France)

Pourquoi avez-vous toujours refusé de travailler la sardine d'Afrique du Nord ?

Parce que c'est une sardine plus grosse que la nôtre, moins belle et moins bonne. C'est la première raison. La seconde, c'est que nous sommes une PME bretonne familiale. Nous nous approvisionnons auprès de pêcheurs bretons ou vendéens, nous faisons travailler des gens à Concarneau. Maintenir de l'activité localement, c'est essentiel pour que demain nos enfants aient un travail.

Qu'est-ce qui différencie une boîte de sardines bretonne d'une boîte fabriquée au Maroc ?

Quel que soit le fabriquant, les sardines mises en boîte en Bretagne sont toujours frites dans l'huile. Les sardines faites au Maroc suivent un autre process, elles sont cuites à la vapeur. Ce qui est beaucoup plus rapide pour l'industriel. Mais le goût n'a rien à voir. C'est la même différence qu'entre une pomme de terre à l'eau et une frite. Il n'est pas toujours simple pour le consommateur de s'y retouver. Un bon repère, c'est le label « Produit en Bretagne ». Avec lui, vous êtes assuré de la qualité du poisson d'origine et de la fabrication.

Vous êtes optimiste pour l'avenir des conserveries bretonnes de poisson ?

La conserve a de l'avenir, elle reste un produit pas cher, de qualité et qui bien sûr se garde bien. Nous continuons à lancer de nouveaux produits, par exemple bientôt une gamme de plats préparés à réchauffer, comme le poisson à la bretonne.

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Concarneau : Les Mouettes d'Arvor agrandissent leur nid (Ouest France)

Une conserverie qui s'agrandit, ce n'est pas banal. Misant tout sur la qualité et l'innovation, la maison Gonidec, de Concarneau, fait un pied de nez à l'histoire.

« Vous voulez une photo de sardinière ? Ça ne va pas être facile, on ne reprend la production qu'en mai. » L'usine des Mouettes d'Arvor, dans la zone de Keramporiel à l'entrée de Concarneau, est en plein chantier. Elle double sa surface, qui atteindra 5 400 m2. « Le poisson frais arrivera par ce quai le matin, et repartira en boîtes ou en bocaux l'après-midi, » explique Jacques Gonidec, troisième du nom, et actuel PDG. Oui, c'est une curiosité familiale : son grand-père, fondateur de la conserverie, s'appelait Jacques Gonidec, de même que son père. Pour s'y retrouver, on a longtemps appelé le plus jeune des trois Jacky.

Débuts dans la cave

La conserverie Gonidec est née à contresens de l'histoire, en 1958, au moment où les usines ferment à tour de bras, où les grands groupes rachètent les entreprises familiales, récupérant les marques, fermant les ateliers, et délocalisant la production en Afrique du Nord. Ces groupes réalisent au passage de belles opérations immobilières en vendant les usines du front de mer. « Mon grand-père était gérant d'usine au Passage-Lanriec. Saupiquet lui a demandé d'aller prendre une usine en Tunisie. Il a dit non. » Avec sa femme, son fils, et quelques ouvrières, il rachète un peu de matériel et lance une microconserverie dans le sous-sol de sa maison, dans une ruelle du Passage-Lanriec, à Concarneau. Les premières boîtes de sardines Mouettes d'Arvor sortent de la cave familiale, le garage sert de boutique....

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Le 23 juin 2011

La Paimpolaise : Ses rillettes haut de gamme font un malheur (Ouest France)

Les entreprises de la région. Yann Trébaol a créé La Paimpolaise conserverie en 2007. Aujourd'hui,avec ses tartinables à base de poissons et de coquillages, il sera l'un des lauréats nationaux Stars et métiers.

Portrait : Un large sourire éclaire son visage. Yann Trébaol peut être ravi. Sa petite entreprise de conserverie est en pleine forme. Son chiffre d'affaires (1 million d'euros) a encore fait un bond de 18 % cette année. Et le succès n'est pas prêt de s'arrêter, avec la remise des prix nationaux « Stars et métiers » en décembre à Paris.

Son aventure commence en 2003. Après avoir travaillé comme cuisinier, tenu un restaurant à Cholet, Yann Trébaol décide de changer de cap, direction Paimpol (...)

Tartinables de la mer

« Nous avions créé des rillettes de poisson dont nous avions de bons retours. En 2007, j'ai décidé de développer l'entreprise à travers ces tartinables de la mer », poursuit Yann Trébaol. Car attention, ce ne sont pas de simples rillettes. « Nous les cuisinons comme de véritables plats cuisinés qui sont ensuite mis en verrine. C'est 100 % naturel et pour le plaisir ! » 95 % des matières premières sont issues de la pêche bretonne.

Noix de Saint-Jacques aux éclats de cèpes, crabe dormeur persillé aux herbes de mer, langoustines aux brisures de truffes... Vingt-cinq recettes différentes sont aujourd'hui fabriquées à La Paimpolaise conserverie. Chaque année, de nouvelles tartinables complètent la collection. « J'essaie de créer des recettes originales et d'exploiter les produits des fonds marins. » Aujourd'hui, ses tartinables sont disponibles dans 500 points de vente, épiceries fines, caves à vin, « pas en grandes surfaces ». Dans toute la France et à l'étranger.

Soupes, tapas, sauces....

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Le 14 novembre 2011

La Pointe du Raz : Bar et produits de la mer bientôt en verrine (Ouest France)

De Groix... à la Pointe du Raz : un projet de longue date pour la famille Pommeret.

La Pointe du Raz vectrice de projets économiques... Une conserverie artisanale va bientôt voir le jour.

Situé sur la commune de Plogoff, le site de la Pointe du Raz attire nombre de promeneurs et vacanciers. Mais également des entrepreneurs : Alain et Delphine Pommeret, anciens propriétaires d'une conserverie à l'île de Groix, dont ils sont originaires, travaillent d'arrache-pied. Ces derniers construisent eux-mêmes leur maison d'habitation et l'atelier dans lequel ils confectionneront leurs produits. Le nom de leur entreprise ? « La conserverie artisanale de la Pointe du Raz ». La spécialité ? Des verrines, notamment à base de bar, poisson noble pêché aux alentours de la Pointe du Raz. L'ouverture est prévue fin 2013. Tout près de la sortie du site naturel, le bâtiment sera parfaitement intégré à l'environnement : atelier sous la maison, assainissement spécifique, local en bois pour la vente directe...

« Nous utiliserons uniquement des produits de la mer pêchés sur place », dévoile Alain Pommeret. En fonction de la pêche quotidienne : « Pas de produits surgelés, pas d'additifs ni d'exhausteurs de goût », insiste-t-il. Outre la vente directe, les conserves seront commercialisées dans la région et sur internet. Alain et Delphine Pommeret vont créer deux emplois dès le début de leur activité.

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La bolinche obtient le label pêche durable

Le 14 septembre 2013

La bolinche est un filet circulaire de 300 mètres environ utilisé pour pêcher les sardines et les anchois. Cette technique de pêche à la sardine bretonne a obtenu le label "pêche durable" pour son respect de la ressource naturelle.



Source : France 3 Bretagne par Antonin Billet

La pêche de certaines espèces ou l'utilisation de certaines méthodes de pêche sont parfois décriées voire boycottées. Mais les bolincheurs bretons ont obtenu le label pêche durable MSC qui garantit que cette capture respecte la ressource en sardines.

La bolinche est un filet circulaire de 300 à 400 mètres de circonférence qui entoure le ban de poisson, anchois ou sardine. Cet engin de pêche est parfois décrié quand il lui arrive de capturer du bar ou quand certains ciblent volontairement cette espèce noble. L'obtention du label pêche durable MSC est donc une bonne nouvelle pour la profession.

Le Marine Stewardship Council est le seul organisme de certification de pêche durable. Il rassemble et analyse toutes les données scientifiques concernant les différentes pêcheries avant de rendre son rapport qui a été mis en ligne hier.

L'obtention de ce label réjouit également les autres acteurs de la filière, notamment les conserveries. Le label rouge garantit déjà la qualité de leur produits, ce nouveau label MSC garantit lui la pérennité et la responsabilité de l'activité.

Ce label est indiqué par un petit logo bleu sur les étiquettes ou les boîtes de vos espèces préférées.

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Concarneau: la sardine s'exporte

La conserverie concarnoise Gonidec, dont la spécialité phare est la sardine en boîte, tire son épingle du jeu, dans la tourmente de la crise. Elle connaît un joli développement à l'export.

Ces produits haut de gamme, conçus à l'ancienne, se retrouvent chaque jour un peu plus sur les tables européennes, mais aussi américaines ou asiatiques. "Nous connaissons un joli développement à l'export", se félicite Jacques Gonidec, troisième du nom à la tête de la maison fondée en 1959, récemment rénovée et agrandie et dont les produits sont vendus sous la marque Mouettes d'Arvor.

"Nous avons doublé notre progression à l'export entre 2011 et 2012, passant de 2,5% du chiffre d'affaires à 5,5", explique le dirigeant à la tête de l'entreprise depuis 1990.

La conserverie, la dernière de taille industrielle à Concarneau (Finistère), qui en a connu plus de 30 dans les années 1950, table pour 2013 sur une part à l'export de 7% du chiffre d'affaires. Elle exporte vers les autres pays européens - Belgique, Angleterre, l'Allemagne notamment -, mais aussi vers les Etats-Unis et certains pays asiatiques.

Avec une cinquantaine de salariés, la société ouvre régulièrement des magasins en France, accroissant petit à petit sa clientèle. "Tout ça mis bout à bout ça donne des petits ruisseaux, et les petits ruisseaux font les grandes rivières", assure, optimiste, M. Gonidec, indiquant que le chiffre d'affaires a progressé de l'ordre de 13% en 2012.

Spécialisée dans la sardine en boîte, l'entreprise est pourtant confrontée, comme l'industrie dans son ensemble, à une hausse des prix des matières premières liée à un approvisionnement difficile, la ressource se faisant rare. Cependant, elle continue d'acheter de la sardine bretonne, laissant à d'autres le soin de s'approvisionner en produits congelés venant du Maroc, d'Espagne ou du Portugal.

Travail "à la main"

Dans un vaste atelier, vingt-cinq ouvrières enlèvent à la main la peau, la queue et les arrêtes des sardines débarquées le matin même. Préalablement éviscérés et étêtés, toujours à la main, les poissons sont ensuite rangés dans leurs petites boîtes. Le travail est méthodique et précis, presque instinctif. "On essaie de faire le maximum", assure fièrement Solène, 37 ans, dont 19 passées dans l'entreprise. Tout de blanc vêtue jusqu'à la charlotte, la sardinière confie ainsi son attachement à l'entreprise. Mais pour se faire une meilleure idée de l'ambiance régnant dans l'atelier il faut avoir vu "Les Seigneurs", une comédie d'Olivier Dahan sortie en septembre 2012 et dont des scènes ont été tournées dans l'entreprise.

"En privilégiant la matière première locale, en travaillant comme au début du siècle, en éviscérant les sardines à la main et en les faisant frire à l'huile on a un produit de très grande qualité", se félicite M. Gonidec, estimant que c'est la seule façon d'éviter une délocalisation de la production. "Une ouvrière nous coûte 22 euros de l'heure, au Maroc c'est 6 euros la journée... il faut donc vraiment faire en sorte que le produit soit complètement différent", explique-t-il, assurant que quand le consommateur achète des sardines Mouettes d'Arvor, il "achète un produit +équitable+ sans avoir besoin de courir en Amérique centrale".

La conserve de sardines "c'est encore une industrie de main d'oeuvre, c'est assez rare, mais ça existe encore", assure Pierre Commère, délégué général de l'industrie du poisson au sein de l'Association des entreprises de produits élaborés (Adepale), soulignant "l'engouement des gens pour les produits traditionnels".

Pour faire ressortir la particularité de ses produits, la conserverie - d'où sortent aussi du thon blanc germon, des anchois, des filets de maquereaux, rillettes et mousses - apporte un soin particulier à ses boîtes, avec des illustrations originales et des séries limitées, où figurent le nom du pêcheur et de son bateau. L'entreprise est par ailleurs membre de l'association Produit en Bretagne, une façon aussi de valoriser sa production.

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Carte : Iroise Parc Naturel Marin

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