Slow Fish ou comment manger "Juste" !

Salone del Gusto et Terra Madre 2012

Salon du Goût et Terra Madre 2012

Turin / Italie

du 25 au 29 octobre 2012

Des communautés de pêcheurs, des universitaires et des experts se réunissent lors de Salone del Gusto et Terra Madre 2012

La gestion durable de la pêche et la consommation responsable de poisson seront parmi les thèmes abordés cette année au Salone del Gusto et Terra Madre, qui se tiendra à Turin, en Italie, du 25 au 29 octobre. Des conférences, des ateliers et des étals sur la place du marché permettront aux pêcheurs, universitaires et experts du monde entier de se réunir pour échanger leurs connaissances, comparer leurs pratiques vertueuses et dénoncer les méthodes et les politiques de pêche actuelles qui mettent les océans et les moyens de subsistance des communautés de pêcheurs à l’échelle mondiale en grand danger.

Un espace entier sera consacré à Slow Fish, une campagne lancée par Slow Food pour attirer l’attention sur le poisson durable. Il constituera un point de repère pour celles et ceux qui désirent en apprendre davantage sur ce sujet et accueillera également des ateliers animés par des pêcheurs et des spécialistes. Plus de cinquante représentants de communautés de pêcheurs prendront part aux activités proposées par cet espace, dont un atelier consacré aux directives volontaires de la FAO pour la pêche à petite échelle.

La conférence Les gardiens des océans sera un moment essentiel de la manifestation. Elle se tiendra le vendredi 26 octobre à 15 heures et traitera de la responsabilité individuelle et collective vis-à-vis des océans et présentera de nombreux exemples concrets, grâce aux voix des personnes directement impliquées.

Le poisson sera également mis à l’honneur lors de plusieurs Ateliers du Goût : Alliances classiques : pain et harengs d’Allemagne du Nord, pour découvrir la tradition néerlandaise et allemande des sprats en saumure, des matjes et des harengs grillés ; Un voyage en Bretagne, pour goûter les huîtres naturelles élevées en pleine mer ; Gianfranco Pascucci et la pêche régionale du Latium, pour faire le tour des richesses offertes par les côtes du Latium et ses eaux qui regorgent d’espèces de poissons ; De la montagne au lac, qui unit le sarrasin de la Valteline et les sardines fumées du lac Iseo et enfin Les délices de Torre Guaceto qui présentera les recettes de la communauté de pêcheurs originaire de cette zone marine protégée dans la région des Pouilles.

Vous pouvez consulter le programme intégral des Ateliers du Goût ici

Sur la place du marché international et italien, les visiteurs pourront également déguster et acheter les produits de plusieurs Sentinelles Slow Food, dont le Hareng salé et fumé de Sunnmøre, en Norvège, le Homard d’Oosterschelde aux Pays-Bas, le Coulis d’anchois traditionnel de Cetara, la Poutargue de mulet des femmes Imraguen de Mauritanie et la Pélamine de la mer de Toscane.

Slow Food est actif dans le domaine de la pêche durable depuis de nombreuses années et stimule la conscience des amateurs de la mer grâce à la manifestation biennale Slow Fish de Gênes ainsi qu’à des projets conçus pour soutenir les communautés de pêcheurs artisanaux et responsables. Récemment, l’association a rejoint OCEAN2012, une coalition qui lutte afin d’assurer que la réforme de la Politique commune de la pêche de l’UE en 2012 mette un terme à la surpêche, stoppe les pratiques de pêche destructrices et mette en avant une utilisation durable et équitable des stocks de poisson sains. Des représentants d’Ocean2012 seront présents au Salone del Gusto et Terra Madre 2012 pour appeler les institutions européennes à saisir l’opportunité que représente la réforme de la PCP pour restaurer le bien-être des mers et soutenir la pêche à petite échelle, dont la situation se fait plus délicate de jour en jour.

Source : Slowfood France

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Nous vous invitons à naviguer vers Slow Fish 2009 en lisant le riche programme contenu dans les pages suivantes, avant de nous retrouver à Gênes en Italie du 17 au 20 avril, dans le magnifique pavillon B de la foire, projeté directement sur la mer par Jean Nouvel. Bon voyage !

Depuis sa fondation, Slow Food se bat pour promouvoir une façon de manger qui nous apporte du plaisir, bien sûr, mais qui soit également responsable, avec la conviction qu’une telle attitude détermine grandement non seulement notre qualité de vie, mais aussi la santé de toute la planète. Aujourd’hui, la consommation de poisson mérite une attention spéciale parce que les conditions des mers et des océans et de leur faune sont particulièrement critiques.

C’est à nous consommateurs qu’il incombe de faire la différence. Accordons une attention majeure à nos achats chez le poissonnier en réfléchissant à nos choix, de façon à concilier le plaisir de bien manger et l’esprit de responsabilité, conscients du pouvoir que nous avons en tant que consommateurs pour conditionner le marché. La portée de nos décisions ne se limite pas au moment des courses : nos choix au restaurant ou à la cantine sont également importants.

Slow Fish, c’est un marché

Le marché est un lieu d’échange traditionnel, un moment de rencontre entre les producteurs et les consommateurs. Le marché doit confirmer sa vocation de vitrine pour les producteurs, sans qu’il soit besoin d’une cohorte d’intermédiaires. Il doit également être un lieu d’éducation et de connaissance.

Le marché avec ses étalages et ses stands est incontournable à Slow Fish pour transmettre des connaissances et des conseils d’achat. On y trouvera du poisson frais et conservé, de l’huile, des épices, du sel, des algues et leurs dérivés. Les exposants ont été priés de présenter des produits sans conservateurs et arômes artificiels, et de ne vendre ni thon rouge, ni espadon ni saumon, toutes espèces sérieusement menacées de disparition. Les stands d’exposition permettent en outre de découvrir les activités liées à la pêche artisanale, au tourisme balnéaire et nautique, aux commerces maritimes et à la marine. Sans compter, au hasard du marché, la découverte de combinaisons étranges, telles les poissons fumés et les single malts

Les exposants invités à Slow Fish viennent du monde entier – en particulier d’Italie, France, Espagne, Grande Bretagne et Norvège – pour présenter un éventail du marché international de la poissonnerie. Les étalages et les stands accueillent des entreprises qui vendent directement au public leur marchandise, en illustrent les caractéristiques et racontent leur métier. Slow Fish reçoit également diverses institutions qui présentent le territoire, les produits et les projets élaborés dans les secteurs de la pêche, de l’aquaculture, des interventions de défense de l’intégrité territoriale et de l’écosystème aquatique.

Slow Fish, c’est aussi :

Les Sentinelles et les communautés de la nourriture de la mer : La pêche s’est toujours basée sur une relation profonde entre les communautés de la côte et la mer...

Les Ateliers de l’eau : L’échange, la discussion et le débat sont des éléments fondamentaux de l’approche de Slow Food aux grandes thématiques environnementales, alimentaires et sociales...

Les Ateliers du Goût : Les Ateliers du Goût font depuis toujours partie des événements de Slow Food. Nés il y a 15 ans comme méthode de dégustation, pour susciter des rencontres entre producteurs et consommateurs en présence d’experts, les Ateliers du Goût n’ont rien perdu de leur actualité...

Théâtre du Goût : Connaître, apprendre et, pourquoi pas, se sentir de grands chefs : ce sont quelques-unes des motivations qui ont poussé Slow Food à créer le Théâtre du Goût...

Et bien d’autres choses : voir le programme complet Slow Fish 2009

Pour les personnes qui ne peuvent se déplacer le guide de consommation des produits de la mer de Slow Fish : MANGEONS JUSTE ! Poissons pour nous régaler - Et poissons à laisser dans la mer - Petit guide pour allier plaisir et responsabilité

==== 30 mai 2011 ====

Slow Fish 2011 : Damanaki / Pétrini : « La Pêche illicite est criminelle »

La pêche illicite non déclarée et non réglementée (Inn) est injuste et criminelle, a annoncé vendredi à Gênes (Italie) Carlo Pétrini, président de Slow Food International. Il s’exprimait à l’ouverture de la 5e édition de Slow Fish (27 - 30 mai), une rencontre biennale internationale dédiée aux poissons, aux pêcheurs et aux acteurs de la mer. « La pêche illégale est criminelle. »

« Nous rendons ici hommage à Mme Maria Damanaki, commissaire européenne pour la pêche venue nous parler de cette situation dangereuse », a dit M. Pétrini pour qui Mme Damanaki doit gagner la bataille contre la pêche illicite qu’elle mène à Bruxelles.

En effet, dans une déclaration faite à l’ouverture de ce salon international Slow Fish, la commissaire européenne pour la pêche avait souligné l’importance du poisson dans l’alimentation humaine et notamment des Européens. « C’est une ressource qu’on doit protéger pour les générations futures », a-t-elle souligné, ajoutant que la protection de la biodiversité figure également parmi les « priorités importantes ». Mme Damanaki a, à cet effet, appelé le public nombreux de Slow Fish à soutenir les réformes de la politique européenne en matière de pêche illicite.

A cette grande rencontre, l’écologiste sénégalais Aly Haïdar figure parmi les invités. Il interviendra au panel organisé ce samedi sur le thème : ‘Pêcher en Afrique, problématique sociale et sanitaire’. Walf.sn : Carlo Pétrini (Président de Slow Food International) : ‘La pêche illicite est criminelle’

Pour plus d'informations sur Slow Fish 2011, cliquer Ici

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Le 14 septembre 2009

Bizi Ona à Saint Jean-de-luz : Un marché à déguster (Sud-Ouest)
Les 5es rencontres de producteurs se déroulent sur le quai du port, samedi
Les producteurs expliquent leur démarche.
Il n'en existe qu'un par an au Pays Basque, et il se déroule sur les quais du port de Saint-Jean-de-Luz. Le marché des producteurs en circuit court, cinquième du nom, se déroule samedi prochain. Il valorise les « produits sains » qui passent des mains du producteur au consommateur en supprimant les intermédiaires.
Le thème, de plus en plus à la mode, est développé depuis 1989 par l'association Slow Food, et traduit au Pays Basque sous l'appellation Bizi Ona (la bonne vie) depuis 2002. « Nous comptons 90 membres, nous sommes en relation avec plusieurs producteurs pour encourager les circuits courts », explique Jean Roland, un des responsables de Bizi Ona (1).
Il pense à « protéger » et promouvoir des espèces, quasiment des labels, qui s'acquittent mal de la seule loi de la productivité, le porc basque, le manex à tête noire, la cerise d'Itxassou, la pomme et le cidre basques, le canard criaxera, ou encore le piment d'Espelette doux.

Soigner la traçabilité
Aujourd'hui, ils sont entendus, et ce sont plus de 40 producteurs de la région qui adhèrent au concept, et soignent la traçabilité. Le succès de leur dernière manifestation, le pique-nique de la journée des enfants pendant les Fêtes de Bayonne, a dépassé leurs espérances. « Nous soutenons des produits qui sont à la fois bons, propres et justes », ajoute Jean Roland qui oeuvre à l'organisation de ce marché avec notamment Maurice Izabal, Jose-Luis Cifuentes et Claude Castex.

Ils sont invités à faire connaître leur savoir-faire. « 80 % des producteurs sont du Pays Basque, 15 % des Landes, 5 % du reste du sud-ouest », ajoutent les responsables. Bref, entre connaisseurs du bon vivre et du bien manger.
Ce marché se veut aussi pédagogique. Participants et organisateurs prennent le temps d'expliquer et de faire partager leur passion pour ces produits naturels, qui n'ont pas pour autant, l'étiquette bio. « Le bio, c'est très bien, mais cela ne peut pas répondre à toutes les attentes », reconnaît Jean Roland. Et bien sûr, rien ne vaut une bonne dégustation sur place pour que le palais du client confirme les paroles de ces commerçants alternatifs. Le marché débute à 10 heures.
(1) Les membres de Bizi Ona se réunissent une fois par mois dans un restaurant du Pays Basque pour débattre sur un thème autour de l'alimentation avec un expert.
Auteur : pierre sabathié

Le 28 mars 2010 : les premières huitres "Slow Food"

Baden - Huîtres durables. Slow Food visite le chantier Mor Braz (Le Télégramme)
Mardi, une délégation de Slow food a visité l'établissement ostréicole Mor Braz, en compagnie du réseau Cohérence. Laurence Mahéo, ostréicultrice, peut apposer depuis septembre2009 un identifiant «Cohérence» sur sa production. Cet identifiant est attribué selon une méthode de certification participative pour une démarche de progrès. Né en 1997, le réseau Cohérence met en synergie plus d'une centaine d'associations du grand Ouest, consommateurs, protecteurs de la nature, paysans, artisans, acteurs de la santé, avec des objectifs communs: promouvoir des modes de productions, d'échange et de consommation équitables, respectueux des ressources naturelles et des milieux de vie.

Ostréiculture durable et solidaire Laurence Mahéo, reprenant l'entreprise après la disparition subite de son père, et partageant le même esprit, fut ravie de souscrire au cahier des charges «Ostréiculture durable et solidaire», élaboré en partenariat avec la section régionale conchylicole de Bretagne, le syndicat mixte de la ria d'Etel, le syndicat ostréicole de la ria d'Etel, et le réseau Cohérence. Le cahier des charges comprend les critères de productions suivants: utilisation de coquillages nés et élevés en milieu naturel et d'origine exclusivement naturelle sur 100% de l'exploitation; gestion des déchets; et souscrire à un volet social humain et solidaire. Le réseau Cohérence a adressé un dossier à Slow Food pour la promotion du produit. Le président Piero Sardo a profité de sa visite en France pour visiter les deux chantiers ostréicoles morbihannais identifiés «Cohérence» (le second se trouve à Locoal-Mendon) avec le président du réseau Cohérence grand Ouest, Jean-Yves Le Doré. Slow Food a son siège en Italie et découvre pour la première fois la production des huîtres. Pendant son séjour en Bretagne, son intérêt s'est porté tout aussi bien sur le chou de Lorient à Groix,, que sur le sel de Guérande ou encore la «pie noire». Slow Food compte 80.000 adhérents dans plus de 50 pays et s'oppose aux effets dégradants de l'industrie et de la culture fast-food. Il aide les producteurs, artisans de l'agroalimentaire qui produisent des produits de qualité.

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