Médicaments, nanoparticules, pesticides, métaux lourds,....

Médicaments, nanoparticules, pesticides, métaux lourds,.... Des molécules, la menace chimique pour la vie aquatique....

Grenelle de la mer : Régler le compte des pêcheurs ! (titre original)

Depuis le vendredi 3 avril 2009, le grenelle de la mer est lancé… Avant la composition des quatre groupes de travail, les associations environnementales avaient déjà annoncé la couleur : convaincre les professionnels de la mer !!!. Pendant le grenelle de l’environnement en 2007/2008, ces associations n’ont pas réussi à faire plier le lobby des agriculteurs, se vengeraient-elles maintenant sur les pêcheurs et notamment sur les pêcheurs côtiers les plus à leur portée ?

Ces associations ne se trompent-elles pas de guerre ? Les dangers qui menacent la vie marine ne viennent pas de la mer mais de molécules chimiques d’origine terrestre et de s’attaquer aux pêcheurs c’est déjà une autre bataille perdue. Les pharmaciens qui pratiquent les produits chimiques, nous avaient prévenu déjà depuis longtemps !

France Nature Environnement en ordre de bataille

Selon Christian Garnier, Vice Président de la fédération France Nature Environnement (FNE), « nous avons mené, avec d’autres, des batailles qui ont contribué à l’adoption de nombreuses mesures, comme les « paquets » européens ERIKA I, II et tout récemment, III, en faveur de la sécurité maritime. Il s’agit maintenant de concrétiser enfin une vraie vision stratégique pour les espaces marins et littoraux, vision assortie d’un ensemble de propositions qui doit permettre de passer une vitesse supérieure, comme pour le changement climatique. » (Actualités News Environnement du 23/03/09)

Selon FNE, le Grenelle de la mer est une opportunité pour mettre sur la table un ensemble de propositions visant à une meilleure préservation des océans et convaincre les professionnels de la mer, les collectivités territoriales, l’Etat et les syndicats de leur bien-fondé. France Nature Environnement (FNE) assure s’employer aujourd’hui à mobiliser toutes les ressources nécessaires, en s’appuyant sur ses associations membres, pour que cette démarche porte ses fruits.

Partie prenante du Grenelle de la Mer, la fédération France Nature Environnement (FNE) entend, avec ses associations membres, dont Surfrider Foundation Europe et la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO), saisir cette occasion « pour faire avancer des revendications portées de longue date et lutter efficacement contre les menaces les plus récentes auxquelles les océans sont confrontés. »

Molécules, la menace chimique pour la vie marine

Pesticides, médicaments, peinture... Jusqu'à 100 000 substances toxiques peuvent avoir des effets désastreux sur le milieu. Le Grenelle de l'environnement va doper la recherche sur ces produits.

Monstrueux. Des poissons bossus à la mâchoire de travers, ou dotés d'un coeur trop gros. Quand ils ne changent pas de sexe... Les biologistes trouvent de tout en mer. À cause des résidus de l'industrie chimique.

Dans le cadre du Grenelle de l'environnement les « écotoxicologues », spécialistes de l'eau douce et de l'eau de mer (Ifremer, Inra, universités de Brest, Angers, Bordeaux et Le Havre), ont constitué un groupe de travail sur la mer côtière et les estuaires. Ils se sont retrouvés, hier, à La Rochelle (Charente Maritime) à l'École de la mer dirigée par Isabelle Autissier.

Médicaments et nanoparticules. « Jusqu'à 100 000 substances chimiques, dangereuses ou non, sont susceptibles d'être en contact avec la vie marine », résume Thierry Burgeot (Ifremer Nantes). La recherche a déjà abouti à l'interdiction de telle ou telle peinture de bateau ou du lindane pour protéger le bois des insectes, mais « l'industrie continue d'inventer ».

Les effets de la réglementation sont néanmoins palpables. Les femelles d'escargots de mer dotées de pénis se raréfient depuis la fin des peintures à l'étain. Mais il va peut-être falloir faire un rapprochement entre les mortalités d'huîtres fragilisées par la chaleur et le pic d'utilisation des phytosanitaires, en juin. « Pas seulement sur les champs, mais aussi dans les jardins, sur la voirie, les voies de chemin de fer, etc. »

Parmi les « contaminants émergents », on cite aussi les médicaments : anticholestérol, anti-tension, antidépresseur et, bien sûr, contraceptifs que les urines rendent à la Seine et à la Tamise. « Des poissons comme les flets mâles développent des débuts d'ovaires. »

Même la dégradation des hydrocarbures par le foie des animaux introduit des toxiques dans les excréments. « Ces substances, on les trouve généralement à des doses infimes. Mais imaginez qu'un même organisme marin peut être contaminé dès l'embryon par sa mère. Puis rester au contact d'un cocktail de produits pendant quinze ans de vie. La combinaison de plusieurs toxiques en faibles quantités peut avoir des effets imprévisibles. »

Plusieurs dizaines de molécules peuvent habiter un organisme, dont même des nanoparticules d'argent ou de carbone assez petites pour pénétrer la cellule. Un champ d'investigation énorme pour une centaine de chercheurs français.
Philippe FAVRELIERE (d'après 2 sources : Ouest France et Actualité News Environnement (titre modifié le 5 août 2011)

Autres articles :

Pour plus d'informations :

Revue de Presse

Etats-Unis : les retardateurs de flamme dans toutes les eaux côtières (Journal de l'Environnement)

Les poly-bromo-diphényle-éthers (PBDE) se retrouvent dans toutes les eaux côtières et les Grands lacs des Etats-Unis, avec des concentrations élevées à proximité des centres urbains et industriels, selon un rapport de l’Administration américaine pour les océans et l’atmosphère (Noaa), publié mercredi 1er avril.

Ces produits chimiques sont utilisés comme retardateurs de flamme dans plusieurs biens de consommation courants depuis les années 1970 –matériaux de construction, équipements électroniques, meubles, textile, plastiques… Leur impact sur la santé est avéré, du fait de leur caractère persistant, bioaccumulatif et toxique (PBT).

Le rapport est basé sur les données issues du programme de surveillance de la moule de la Noaa, qui répertorie les contaminants des eaux côtières depuis 24 ans grâce à 300 stations de mesure. L’étude relève des taux de concentration de 8.202 parties par milliard dans les tissus graisseux de poissons dans la baie d’Anaheim, dans l’Etat de Californie, contre 1.112 en 1996.

Deuxième site le plus pollué : le fleuve Hudson, dans l’Etat de New York, avec des concentrations atteignant 2.189 parties par milliard. Sur les 38 congénères de PBDE pris en compte dans le rapport, seuls 8% des échantillons de tissus graisseux de poissons analysés se situaient sous les limites de détection. La grande majorité des tissus graisseux de poissons analysés montrent des taux de concentration entre 1 et 270 parties par milliard.

Aux Etats-Unis, les taux de PBDE chez l’homme sont entre 10 à 100 fois plus importants que ceux mesurés en Europe et en Asie, rappelle le rapport (An Assessment of Polybrominated Diphenyl Ethers (PBDEs) in Sediments and Bivalves of the U.S. Coastal Zone)

Le 14 novembre 2009

Pesticides : les risques confirmés pour les utilisateurs (Ouest France)
Les agriculteurs et les salariés des cultures végétales spécialisées (viticulteurs, arboriculteurs, semenciers, horticulteurs) sont les plus exposés au risque de contamination par les pesticides. A l'image du personnel des serres horticoles Gaignard, près d'Angers, ils se protègent de plus en plus efficacement.

Les agriculteurs malades des pesticides (Ouest France)
En 2009, l’observatoire Phy’attitude a enregistré une nette progression des signalements de cas d’intoxications aux pesticides chez les agriculteurs et leurs salariés. 215 d’entre eux ont composé le numéro vert 0800 887 887 pour signaler des symptômes en lien avec l’application de traitements phytosanitaires. Ils n’étaient que 167 en 2008.

Les eaux polluées du Potomac à Washington changent le sexe des poissons (AFP)
Un groupe de défense de l'environnement a tiré la sonnette d'alarme dans un rapport sur la qualité des eaux du Potomac à Washington qui provoquent une transformation du sexe des poissons et peut avoir des conséquences sur le métabolisme des humains.

Dans un rapport publié mercredi, l'organisation Potomac Conservancy décrit l'émergence de nouveaux produits contaminants qui modifient le système endocrinien régulant la croissance et le développement sexuel des vertébrés comme le poisson ou l'homme.
Des recherches ont montré une transformation des organes reproductifs: 80% des poissons étudiés dans la rivière du Potomac ont des organes à la fois masculin et féminin.
La quasi-totalité de l'eau potable mise à disposition des habitants de la capitale fédérale vient de cette rivière où sont déversés ces polluants qui transforment l'organisme. Des traces de ces polluants ont même été trouvées dans l'urine des enfants de la région, s'alarme l'association dans un communiqué.
Ces produits sont contenus à la fois dans des pesticides, des produits vétérinaires et médicaux ainsi que des produits de beauté.
"Les usines de traitement des eaux ne sont pas contraintes à repérer ces polluants qui influent sur les glandes endocriniennes. Ils finissent donc dans notre eau du robinet", a indiqué John Myers, scientifique auprès de l'organisation Environment Health Sciences.....

Le 15 novembre 2009

Océans. Malades du plastique ! (Le Télégramme)
Aux États-Unis, une étude de 2004 précise que 50% du plastique produit est mis en décharge, 20% transformé en biens à longue durée de vie et 5% est recyclé. Quid des 25% restants, soit 12,5 millions de tonnes? Ils échappent à la statistique, ce qui signifie qu'une bonne proportion doit terminer sa course dans l'océan.

Ce problème du plastique océanique n'est certes pas nouveau. Mais il a longtemps été assimilé à celui des objets visibles, dits macrodéchets (plus de 5mm de long), essentiellement connus pour poser un problème «esthétique» ayant des conséquences coûteuses pour l'industrie touristique, pour la pêche et la navigation (blocages d'hélices et pannes, tri des déchets dans les filets...), et pour la santé de certaines espèces animales (ainsi, par exemple, environ 85% des espèces de tortues marines avalent fréquemment des sacs plastiques, qui leur occasionnent des occlusions intestinales souvent mortelles).
Les microplastiques ...

Le 22 janvier 2010

Le traitement des eaux usées contre les micropolluants est à améliorer (Le Monde)
Une partie des micropolluants présents dans les eaux usées sont éliminés par les stations d'épuration classiques. Mais pas tous. Des solutions techniques existent pour obtenir de meilleurs résultats. Mais elles sont coûteuses. Telles sont les conclusions d'une étude de grande ampleur - la plus vaste conduite en Europe sur ce sujet - réalisée par le Cemagref (établissement public de recherche en sciences et technologies de l'environnement), Suez Environnement et l'université de Bordeaux-I.
En France, les effluents domestiques et industriels sont traités par un parc de 17 700 stations d'épuration, dont le ministère de l'écologie a lancé, en 2007, un plan de mise aux normes, 146 d'entre elles ayant été épinglées pour non-conformité avec la réglementation. "Nous sommes en passe de gagner la bataille de l'assainissement", s'est récemment félicitée la secrétaire d'Etat à l'écologie, Chantal Jouanno. La victoire n'est pourtant pas acquise.

La directive-cadre européenne sur l'eau de 2000 exige que soit assuré, à l'horizon 2015, un "bon état écologique et chimique" de tous les milieux aquatiques naturels. En particulier, 33 substances classées "prioritaires", parce que potentiellement nocives, devront avoir disparu des ruisseaux, des rivières et des eaux souterraines, ou y être présentes en moindres quantités qu'aujourd'hui…..
Ces produits font partie des multiples micropolluants issus de l'industrie, de l'agriculture, des transports ou des usages domestiques, dilués en quantités infimes (de l'ordre du millionième de gramme par litre), dans les eaux usées. On y trouve, en vrac, des dérivés du pétrole, des pesticides, des solvants, des détergents et des métaux. Sur ces 33 substances, 13, jugées "dangereuses", comme le cadmium et le mercure, devront avoir été totalement supprimées, une réduction étant imposée pour les 20 autres…..

Le 21 septembre 2010

Le Prozac supprime la libido chez les poissons (Cyberpresse)

Selon l'étude, les produits pharmaceutiques apparentés au Prozac doivent être considérés «comme des polluants causant la dysfonction sexuelle chez les poissons», tant mâles que femelles.

La présence du populaire antidépresseur Prozac dans l'eau bloque l'attraction sexuelle des poissons femelles et en entrave la reproduction, ont constaté des chercheurs canadiens. Quelque 54 millions de personnes à travers le monde prennent du Prozac et on en trouve des quantités résiduelles dans les eaux usées. Une équipe de chercheurs menée par les professeurs Vance Trudeau et Tom Moon du Département de biologie de l'Université d'Ottawa a ajouté ce médicament directement dans l'eau pour en examiner en laboratoire son effet sur les poissons rouges mâles. Les scientifiques ont constaté que ces derniers ne réagissaient plus aux phéromones, substances produites par les femelles et qui invitent les mâles à l'accouplement. «Les résultats nous ont beaucoup surpris: même en présence de puissantes phéromones sexuelles des femelles, les poissons rouges mâles exposés au Prozac n'ont pas libéré de sperme et n'ont pas été capables de s'accoupler», a expliqué le professeur Trudeau dont l'étude a été publiée dans la revue Aquatic Toxicology. Dans une étude précédente, les chercheurs avaient aussi révélé que de fortes doses de fluoxétine, l'élément actif du Prozac, non seulement déstabilisaient les niveaux hormonaux chez la femelle du poisson rouge, mais réduisaient radicalement les niveaux d'estrogènes dans le sang.

En conclusion, le professeur Trudeau déclare que les produits pharmaceutiques apparentés au Prozac doivent être considérés «comme des polluants causant la dysfonction sexuelle chez les poissons», tant mâles que femelles.

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Le 5 août 2011

Risques sanitaires liés à la présence de résidus médicamenteux dans les eaux

Question écrite n° 17827 de M. Marc Daunis (Alpes-Maritimes - SOC) publiée dans le JO Sénat du 31/03/2011 - page 774

M. Marc Daunis attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur les risques sanitaires liés à la présence de résidus de médicaments dans les eaux, plus particulièrement dans celles destinées à la consommation. Face aux inquiétudes de plus en plus vives de la communauté scientifique et de la population, son ministère a souhaité dresser un bilan de la présence de ces substances dans les eaux destinées à la consommation humaine. Il a lancé en septembre 2009 une campagne nationale de mesure de 45 substances pharmaceutiques (parmi les plus représentatives) ou de leurs métabolites. Les premiers résultats parus récemment retrouvent la présence de ces molécules, à de très faibles concentrations, dans 25 % des échantillons prélevés dans les eaux traitées. À l'heure actuelle, les réglementations européenne et française relatives à la qualité des eaux n'incluent pas dans leurs paramètres de qualité le contrôle des résidus médicamenteux dans les différents compartiments aquatiques. L'évaluation des risques sanitaires liés à la présence de tels résidus est cependant nécessaire. Le traitement des eaux usées ne prend pas en considération la présence de telles molécules et les stations d'épuration ne sont plus adaptées au traitement de la large gamme de substances pharmaceutiques actuellement rejetées dans les eaux. Si les concentrations analysées dans les eaux traitées au sortir des stations d'épuration sont très faibles, leurs conséquences sanitaires sont difficilement appréciables. Des risques potentiels sur la santé humaine et les écosystèmes aquatiques sont probables et donnent lieu à une préoccupation croissante. Il souhaite que le Gouvernement, parallèlement au plan national santé environnement (PNSE) déployé sur le territoire, invite les agences de l'eau à soutenir des projets de traitements complémentaires des eaux par les stations d'épuration comme c'est déjà le cas dans certains autres pays européens.

Réponse du Ministère du travail, de l'emploi et de la santé publiée dans le JO Sénat du 04/08/2011 - page 2063

Depuis plusieurs années, la communauté scientifique et les pouvoirs publics s'interrogent sur la présence dans l'eau, à l'état de traces, de résidus de médicaments et leurs effets sur notre santé. Ce thème s'inscrit dans les missions préventives de veille sanitaire et de protection d'un accès durable à l'eau. Ainsi, le ministère chargé de la santé a renforcé dès 2006 la recherche de ces éléments dans le cadre de l'action 11 du plan national « santé-environnement » de juin 2004 (PNSE1) et a lancé en septembre 2009, en collaboration avec le laboratoire de l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES) d'hydrologie de Nancy, une campagne nationale de mesures de 45 substances pharmaceutiques d'origine humaine, vétérinaire ou de leurs métabolites, sur la base d'une liste établie par l'ANSES et l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS), dont les résultats ont été publiés en février 2011 et sont consultables sur le site Internet http://www.anses.fr et sur le site Internet du ministère chargé de la santé. Une méthode d'évaluation des risques sanitaires, attendue pour fin 2011, viendra compléter ces travaux et sera proposée par l'AFSSAPS et l'ANSES ; elle sera appliquée notamment à la carbamazépine puis aux autres molécules identifiées lors de cette campagne nationale. La maîtrise des risques liés aux résidus de médicaments est l'un des engagements du Grenelle de l'environnement (engagement n° 103), en lien avec l'action n° 47 du PNSE2 (2009-2013), qui renforce les inventaires et la recherche prévus par le plan national sur les résidus de médicaments dans les eaux (PNRM). Un comité national chargé du pilotage de l'élaboration du PNRM et de son suivi a été installé fin 2009 sous la double présidence des ministres chargés de la santé et de l'écologie. Les 18 actions du projet de plan concernent la priorisation des substances médicamenteuses et trois axes de travail. Le premier axe est relatif à l'évaluation des risques environnementaux et sanitaires en vue d'acquérir des connaissances scientifiques et techniques relatives à la présence, au devenir et aux effets de ces médicaments sur l'environnement et sur la santé humaine. Le deuxième axe s'articule autour de la gestion des risques environnementaux et sanitaires en vue de contrôler et réduire les émissions de résidus de médicaments dans l'environnement. Enfin, le troisième axe prévoit de renforcer et structurer les actions de recherche en lançant des appels à projets de recherche et des expertises scientifiques collectives sur des sujets considérés comme prioritaires tels que les données manquantes en matière de toxicité environnementale, la problématique des mélanges et l'exposition chronique à faibles concentrations. Le plan national sur les résidus de médicaments dans l'eau (PNRM) devrait faire l'objet d'une publication prochaine. Partant du constat de la contamination des milieux aquatiques, le ministère chargé de l'écologie engage également un plan national d'action pour la période (2010-2013) relatif aux micropolluants autres que médicamenteux. Une des priorités du plan est de réduire les émissions pour les micropolluants les plus préoccupants, en agissant sur les principales sources : réduction du recours aux produits phytopharmaceutiques et biocides, rejets dans les cours d'eau ou les réseaux de collecte des eaux usées. L'articulation entre ces deux plans est assurée.

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