Saumon fumé : La logique des délocalisations chez les transformateurs ?

Le saurisseur breton « MerAlliance » investit en Pologne, dans le même temps, le transformateur polonais Morpol investit en France. Quelle est la logique des dé (re) localisations de ces transformateurs par rapport au marché français de plus en plus gourmand en saumon ?

Revue de presse actualisée en fin d'article

Cours du saumon : Fishpool - bourse du saumon à Bergen (Norvège) et Index Mundi

Le troisième transformateur de saumon en France et première société française de saurisserie, MerAlliance a investi en Pologne fin 2008 avec l’emploi de 35 personnes. Aujourd’hui, nous apprenons que la société polonaise Morpol, le géant européen du saumon fumé, s’installe en Bourgogne avec la création de 350 emplois dans les deux ans. (le premier saurisseur est l'islandais Alfesca avec les marques Labeyrie et Delpierre, le second est le norvégien Marine Harvest avec la marque Kristen)

Le polonais Morpol ouvre une usine de saumon fumé en Bourgogne

Cette grosse société polonaise est spécialisée dans la fumaison de saumons et le conditionnement des poissons. Avec plus de 30 000 tonnes de produits finis et un chiffre d’affaires de plus de 300 millions d’euros, Morpol est un acteur européen incontournable de la transformation du saumon fumé, avec une croissance annuelle qui a atteint près de 20 % en 10 ans. Aujourd’hui, avec la création d’une filiale française, le groupe a l’intention de renforcer sa position de leader sur le marché européen du saumon fumé.

Remarque :
  • Janvier 2012 : Bretagne saumon est racheté par Guyader gastronomie,
  • Février 2012 : Labeyrie (Delpierre et Blini) quitte le giron islandais (Alfesca) et devient 100% français avec la coopérative basque Lur Berri comme actionnaire majoritaire.
Un temps associée avec Bretagne saumon, un autre saurisseur breton, avec qui elle fournissait des grandes surfaces telles qu'Auchan, l'entreprise polonaise a, cette fois, décidé de travailler seule et d'intensifier son marché français, le plus gros en Europe pour le saumon fumé.

C'est dans ce contexte qu'à la recherche du meilleur accueil sur le territoire français, Morpol s’installe finalement à Cuisery en Bourgogne, un choix largement appuyé par les acteurs locaux, les agences économiques Bourgogne développement et Bresse initiative qui négociaient depuis un an et demi cette venue en Bresse.

Le français MerAlliance en Pologne pour le saumon 1e prix

Bien que premier saurisseur français, MerAlliance est de plus petite taille que son concurrent polonais, avec 82 millions de chiffre d’affaires en 2006 pour 4500 tonnes de produits finis, mais la société bretonne a toute aussi les dents longues sur ce marché européen du saumon fumé de plus en plus important.

Lisons ce que rapportait Ouest-France le 20 septembre 2008 au sujet de MerAlliance

2008, année charnière : les deux usines finistériennes (Quimper et Landivisiau) sont réorganisées. Une unité est acquise en Pologne.

Le consommateur est comme cela. Un jour, il souhaite dépenser le moins possible pour manger du saumon fumé. Une autre fois, il souhaite faire un effort sur la qualité pour un repas de fête. Dans tous les cas, il réclame la sécurité alimentaire. Gilles Charpentier, PDG de MerAlliance, a intégré cette double attente. Elle constitue la base de la stratégie de l'entreprise.

A chaque usine sa mission. MerAlliance est constituée de l'union de deux sociétés. Armoric à Quimper (350 emplois). Narvik à Landivisiau (132). Au départ, deux sites de production distincts. « Nous ne pouvions pas continuer comme cela, en doublant tout », analyse Gilles Charpentier, PDG de MerAlliance. Il y a trois ans, la spécialisation des sites est lancée. La production à Quimper. La logistique et le conditionnement à Landivisiau. Transformation des métiers, mutations internes. Au final, 9 licenciements à Landivisiau. La réorganisation aboutit cette année. « Courant 2009, elle portera ses fruits. »

Saumon haut de gamme à Quimper. La production est concentrée à Quimper. « Ici, c'est le règne de la qualité, du contrôle permanent, de l'innovation ». Une production annuelle de 3 500 tonnes. Du saumon fumé, des émincés, des carpaccios, bientôt du poisson sauvage. La quasi-totalité vendue sous marque de distributeurs dont MerAlliance est le leader national.

Saumon premier prix en Pologne. Poussé par ses concurrents, Gilles Charpentier s'est lancé dans le saumon premier prix en 2004. Il noue alors des partenariats avec des entreprises polonaises. « Les concurrents pensaient nous coincer, c'est l'inverse qui s'est produit ». La production polonaise, pour le marché français, monte à 1 000 tonnes. « J'ai voulu intégrer cette production ». Cette année, MerAlliance achète une usine moderne en Pologne, employant 30 personnes (Nord Torrente Fish) et produisant 300 tonnes par an. « Cette acquisition nous ouvre le marché italien. Et, j'espère, d'autres marchés européens. » L'effectif pourrait alors doubler.

Vendre un concept « clé en main ». Gilles Charpentier a toujours anticipé les grandes orientations. MerAlliance cumule les certifications sanitaire et environnementale. Va plus loin aujourd'hui : développement durable et responsable, respect de la ressource naturelle, bilan carbone maîtrisé. « Nous vendons un concept clé en main à la grande distribution. Et elle est preneuse parce que le consommateur veut être informé et rassuré ». Et toutes ces nouveautés se retrouvent dans les linéaires de la grande distribution, sous la marque du distributeur.

Autres articles :
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Voir la très bonne émission de la télévision suisse : A Bon Entendeur

Le salage, puis le fumage des poissons et des viandes, c'est à la fois une méthode de conservation et un plaisir gustatif connu depuis la nuit des temps. Mais aujourd'hui, plus question d'exposer les produits à la fumée d'un feu au fond d'une grotte. Camille Knockaert de l'IFREMER connaît tout des méthodes actuelles utilisées par l'HOMO INDUSTRIALIS pour fumer son saumon.

« La méthode traditionnelle, chez le petit artisan, consiste à confiner et exposer le saumon à de la fumée qui vient d'un feu placé au-dessous ». Le problème de cette méthode traditionnelle, c'est la maîtrise des températures suivant la saison, comme le saumon est censé se fumer à froid, fumer toute l'année était difficile, alors on a imaginé dès le début du 20ème siècle, de séparer la production de fumée de l'enceinte de fumage et de les relier par un tuyau. On va chauffer par pyrolyse des copeaux de bois ou faire tourner une turbine contre une bûche pour produire de la fumée.

Il existe même aujourd'hui une méthode industrielle de fumée sans feu. La fumée liquide est atomisée dans une cellule, produisant un brouillard de fumée. L'avantage de cette méthode, c'est sa facilité d'utilisation à large échelle, sans risque d'incendie. Mais la qualité du produit final dépend de bien d'autres paramètres que le fumage, suivant les coûts de production que l'on veut pratiquer.

Pour mieux comprendre le rapport entre la qualité du saumon et sa méthode de production, Camille Knockaert nous décrit deux extrêmes: « Le saumon le plus cher à produire n'a jamais été congelé. Il est salé au sel, puis séché avant d'être fumé. Le saumon le moins cher à transformer est fait à partir de produits congelés, ce qui permet à l'industriel d'optimiser ses achats. Ensuite, le sel n'est pas réparti sur le saumon, mais injecté sous forme de saumure directement dans le produit. En terme de poids, le produit gagne 10% à la sortie d'usine, alors que l'autre méthode lui en fait perdre. Enfin, le saumon est recongelé ». D'après Camille Knockaert, cette dernière méthode peut dénaturer quelque peu le goût du produit final, mais sa production est optimisée et le prix devrait donc être plus bas.

Le saumon fumé : le test

Ces deux reportages sont tirés de l'émission du 3 novembre 2009 : Saumons d'élevage : du bio dans le bassin ?

A Bon Entendeur : Emission du 03 novembre 2009 sur la RTS.ch

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Pour plus d'informations sur le marché du saumon fumé et du saumon en général :

  • Saumon Atlantique (Salmo salar) : Evolution de la production de saumon d'élevage


Photo de Philippe Favrelière : Conditionnement des saumons chiliens avant leur exportation sur les marchés japonais, étatsuniens ou européens

France : Importation de saumon par pays

France : appetite for salmon without limits ?

The French economy has proven resilient during the economic downturn and so has its consumption of salmon. In fact, French salmon imports in 2009 bounced a massive 18% surpassing 150 000 tonnes for the first time. Strongest growth was registered in the segments for fresh whole salmon and fresh fillets. Smoked salmon imports are also growing, partly as a result of the wholesale move of the European smoking industry to Poland, including much of France’s own smoking capacity. Salmon is firmly entrenched in French seafood consumption with penetration in all market segments. At present price levels though, many of the more price conscious segments are showing resistance with buyers looking for cheaper alternatives. This includes retail chains that have started looking at Coho and some mass market restaurants are substituting salmon with less costly seafood species. Source : Globefish : Salmon - May 2010, EU - 21 May 2010

4 documents sur le marché mondial du saumon atlantique : (1) Atlantic Salmon Market Kontali 2007 /(2) Speculations about sharp reductions in 2009 salmon production (Globefish) / (3) Globefish : Salmon - February 2010 / (4) Globefish : Salmon - May 2010, EU - 21 May 2010

Présentation des acteurs dans le saumon fumé

Filière du poisson fumé en France

Par le Syndicat Saumon et truite fumés (STF)

Les chiffres clés du secteur en 2009

26 fabricants

Production : 30 929 T saumon fumé et 2 339 T truite fumée

CA : 512 millions d'euros

Effectif : 2 987 personnes employées

Pour plus d’informations : Association des entreprises de produits alimentaires élaborés (Adepale), cliquer Ici

2010 : Charte STF « Poisson fumé en France » cliquer Ici

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Morpol, le géant polonais : Morpol
Document à télécharger : Morpol Group: The road to success

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14 avril 2012 : Meralliance s’empare de ESCO, en Ecosse, et entend devenir leader européen du saumon (LSA)

Le groupe Meralliance, leader français du marché du saumon et des poissons fumés et marinés à marque distributeur et marque Armoric (6 % du CA), a annoncé l’acquisition de la société ESCo en Ecosse. « A partir de notre base historique forte en France, avec notre bureau à Bergen en Norvège, et suite à l’acquisition de Meralliance Poland en 2008, notre dispositif opérationnel couvre maintenant tous les territoires importants du saumon en Europe » affirme Gilles Charpentier, Président de Meralliance.

Les synergies porteront sur les achats (notamment matières premières), l’expertise technique et la commercialisation d’une gamme particulièrement étendue et inédite de produits issus des usines française, polonaise et écossaise. « La complémentarité entre Meralliance et ESCo est totale, qu’il s’agisse des marchés ou des produits. Nous parlons véritablement un langage commun, car nous faisons le même métier, et nous partageons les mêmes fondamentaux : qualité, innovation et service », complète Gilles Charpentier.

La société ESCo produit du saumon frais, en filets ou en portions, et du saumon fumé, à destination du marché britannique. Elle réalise un chiffre d’affaires de 32 millions de livres sterling, soit environ 38 millions d’euros, principalement auprès de ASDA, 3e distributeur britannique, et filiale de Wal-Mart, numéro 1 mondial de la distribution. Les volumes produits sont de plus de 2 000 tonnes en saumon frais, et plus de 800 tonnes en saumon fumé, avec également 200 tonnes de truite.

Meralliance, PME indépendante, réalise 90 millions d’euros de chiffre d’affaires et emploie 550 salariés. Le groupe bénéficie d’une capacité de production importante avec plus de 5000 tonnes produites en France, et 2000 tonnes en Pologne. Meralliance est n°1 français sur le marché du saumon et des poissons fumés et marinés à marque distributeur Avec l’acquisition de la société ESCo, le groupe Meralliance comptera plus de 800 salariés et réalisera un chiffre d’affaires de plus de 130 millions d’euros.

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Basé à Quimper, MerAlliance prend une taille européenne (Ouest France)

Après la Pologne, l’Écosse. Le numéro 1 français du saumon fumé à marque distributeur ne manque pas d’appétit.

Le groupe MerAlliance, dont l’usine principale est implantée à Quimper, vient de signer une nouvelle acquisition. Il s’agit de la société ESCo (Edinburgh Salmon Company) basée à Dingwall (Écosse). ESCo emploie près de 300 personnes et réalise un chiffre d’affaires de 40 millions d’euros. ESCo produit plus de 2000 tonnes de saumon frais en portions, 800 tonnes de poissons fumés et 200 tonnes de truites. La société écossaise fournit le marché britannique, notamment grâce au distributeur Asda. Le fondateur d’ESCo a cédé ses parts à Merinvest, la holding de contrôle de MerAlliance, contrôlée à 64 % par Gilles Charpentier, PDG de MerAlliance.

10 000 tonnes de poissons

Cette acquisition renforce la présence de MerAlliance sur le marché européen. Historiquement implanté à Quimper (sous le nom d’Armoric), le groupe s’est développé avec l’acquisition de Narvik à Landivisiau qui, aujourd’hui, est devenu le centre logistique du groupe. Plus récemment, MerAlliance s’est implantée en Pologne (Bydgosczcz) où l’usine produit 2000 tonnes de saumon fumé premier prix. 5000 tonnes de saumon et de poissons fumés sortent de l’usine quimpéroise. MerAlliance a également un bureau à Bergen (Norvège). Avant d’acquérir ESCo, MerAlliance réalisait un chiffre d’affaires de 90 millions d’euros et employait 550 salariés.

MerAlliance prend désormais une taille résolument européenne. Près de 850 salariés, une production de 10 000 tonnes, un chiffre d’affaires de 130 millions d’euros, « l’objectif du groupe est de devenir le fournisseur de référence des principaux distributeurs européens pour leurs achats de saumon fumé et mariné de qualité vendus en marque propre » souligne le communiqué officiel. « Notre dispositif opérationnel couvre maintenant tous les territoires importants du saumon en Europe » se réjouit Gilles Charpentier....


Revue de Presse

Le 31 mars 2009

Aux portes du Jura, le géant européen du saumon recrute (Le Progrès)

Cuisery devient la plateforme du saumon en Europe de l'ouest. 350 emplois d'ici deux à trois ans, 10 millions d'euros d'investissements. Le géant est déjà en quête de main-d'œuvre.

Entouré de tous les acteurs locaux, Jean-Yves Bernard, directeur de la filiale France de l'entreprise Morpol a présenté jeudi son plan d'implantation à Cuisery (Saône-et-Loire). Avec 350 emplois et 10 millions d'euros d'investissement, la Bresse accueille le leader européen du saumon fumé.
Cette nouvelle est d'une ampleur encore peu mesurée » disait hier le préfet Michel Lalande après la présentation de l'implantation de l'entreprise Morpol à Cuisery.
Il faut dire que les chiffres avaient de quoi donner le tournis. 350 emplois d'ici 2 à 3 ans, 70 dès la fin de l'année, et 10 millions d'euros d'investissement sur un site de Cuisery qui mesurera à terme près de 10 000 m². De quoi effacer un temps l'idée de crise dans la région. Derrière ces engagements un homme, Jean-Yves Bernard, directeur général de la filiale France chez Morpol, qui détaillait son entreprise et son ambition bressane. Le groupe polonais Morpol SA est dirigé par son actionnaire majoritaire Jerry Malek. Avec 300 millions d'euros de chiffre d'affaire, 30 000 tonnes de produits finis par an et 2 000 salariés sur son site placé à 200 km de Gdansk, Morpol n'est rien moins que le leader européen du saumon fumé. Début 2008, l'achat de la société allemande Laschinger augmente l'implication de l'entreprise en Europe de l'ouest. « Notre président a voulu ouvrir un site pour occuper cette zone, explique Jean-Yves Bernard. Nous allons également gagner de la proximité avec les distributeurs. » Morpol traite à 80 % avec les grandes et moyennes surfaces, dont des hard discount tels que Aldi ou Lidl. La filiale traitera principalement la deuxième transformation du saumon fumé, ainsi que des produits tels que le thon ou l'espadon fumé. « Nous allons avoir surtout besoin d'un personnel jeune, féminin et peu qualifié, mais nous cherchons également des électromécaniciens qualifiés, des cadres et des ingénieurs en alternance » résumait Jean-Yves Bernard.
Que ce soit pour les postes découpe, tranchage, conditionnement, mais aussi au niveau administratif, l'entreprise veut miser sur une formation généraliste d'un mois et demi qui traitera de l'hygiène, la qualité, l'agroalimentaire mais aussi l'économie. « Je veux que chaque employé connaisse le produit qu'il a dans les mains, qu'il sache qu'il vaut 15 euros le kilo » commentait le directeur général.
La région compte s'associer à ces offres de formation sur le triangle Chalon, Mâcon, Louhans qui constituera le bassin d'emploi principal de l'entreprise. René Beaumont précisait même que si l'entreprise ne doit ouvrir ses portes qu'en fin d'année, les intéressés peuvent déjà déposer leurs CV aux Pôles emploi de Tournus et Louhans ainsi qu'à Bresse initiative. L'agence deviendra le bureau provisoire de Jean-Yves Bernard, un Breton bientôt bressan qui va faire de l'emploi, et des heureux.

Morpol s’implante en Europe de l’Ouest (Agro-alimentaire) ajouté le 3/04/09
Morpol, fabricant de produits saumonés, crée sa filiale française à Cuisery (Saône-et-Loire). Objectif : desserte des marchés de l’Europe occidentale avec des marques de distributeur, et transformation de 11.000 tonnes annuelles de poissons déjà traités en Pologne. L’investissement (12 millions d’euros) devrait générer sur trois ans jusqu’à 350 emplois.
Morpol a longtemps hésité en raison d’une forte concurrence entre les régions voisines, mais les chargés d’affaires de l’agence Bourgogne Développement l’ont convaincu : excellente desserte logistique, entrepôt déjà adapté à reprendre et étendre, et potentiel de recrutement du bassin d’emploi.

La France, premier pays consommateur de saumon fumé en Europe (La Dépêche)
La France s'inscrit comme le premier consommateur de saumon fumé en Europe avec 27.000 tonnes consommées en 2007, selon des résultats présentés par FranceAgriMer, vendredi. L'Allemagne arrive ensuite. Ces deux pays représentent à eux-deux près de la moitié (47 %) de la consommation de saumon fumé dans l'Union européenne. La France est également le premier consommateur de truite fumée en Europe.
L'Italie et le Royaume-Uni arrivent ensuite dans le classement des plus grands consommateurs de saumon fumé. Avec la France et l'Allemagne, ces quatre pays représentent 67% de la consommation totale en Europe.
"On observe dans la plupart des pays une hausse de la consommation du saumon fumé. Ce phénomène s'accompagne d'un fort développement de la part des marques de distributeurs, d'une part croissante des circuits discount et des promotions au niveau de la distribution", explique FranceAgriMer.
Le saumon fumé est surtout acheté durant la période de Noël, souligne l'organisme, qui rappelle que "la saisonnalité des achats de saumon fumé reste importante".
La France occupe également la première place pour la consommation de la truite fumée. Toutefois, à l'inverse du saumon fumé, la consommation de truites fumées est stagnante, voire en baisse partout en Europe sauf au Danemark.
"La truite fumée souffre partout ailleurs d'une image plutôt vieillissante, ou tout au moins peu différenciée par rapport au saumon, ainsi que d'un manque de communication et d'innovations en termes de produits", explique FranceAgriMer.

Le 25 avril 2009

Finistère - MerAlliance investit à Landivisiau (Ouest France)
Spécialiste du poisson fumé, la société modernise sa logistique pour résister à la concurrence.
La concurrence est rude dans le secteur du poisson fumé. Notamment le saumon. Pour faire face, MerAlliance (Armoric et Narvik) finalise la réorganisation de ses usines. À Landivisiau, l'usine Narvik renforce sa spécialisation, entièrement dédiée au conditionnement, la préparation des commandes et l'expédition des produits fabriqués à Quimper et Bydgoszcz (Pologne).

Transport et savoir-faire partagés
La nouvelle organisation permet de traiter entre 80 000 et 200 000 colis par semaine selon la période de l'année. Soixante-dix personnes travaillent dans ce secteur, réparties entre la préparation des commandes, le conditionnement et les fonctions administratives.

MerAlliance (450 salariés) voit plus loin. L'entreprise souhaite partager son savoir-faire en logistique avec des entreprises de la région. « La préparation de commandes pour le compte d'autres industriels, idéalement avec une saisonnalité inversée, et le transport vers les enseignes de la grande distribution entre différentes entreprises du pays de Landivisiau devraient bientôt voir le jour. » Texte intégral sur Ouest France

Le 8 juin 2009

Pas de crise à Lur Berri mais du saumon au menu (Pays Basque Info)
La (petite) entreprise ne connaît pas la crise. En tout cas pas Lur Berri. Après avoir pris le contrôle de la firme Spanghero (plats cuisinés, viande) de Castelnaudary (Aude) en y injectant 5,4 M€, après avoir acquis plusieurs magasins M. Bricolage dans le sud-ouest, voici que le groupe amikuztar à l'insolente santé financière va investir 47 millions d'euros pour devenir l'un des plus importants actionnaires du groupe finlandais Alfesca.
Cette importante entreprise de dimension européenne est notamment propriétaire de la société landaise Labeyrie, spécialisée dans le foie gras et à qui les éleveurs de canards adhérents à Lur Berri fournissent chaque année 3 millions de volailles. Lur Berri et Alfesca entretiennent des relations étroites depuis 2001, date à laquelle l'entreprise amikuztar avait cédé sa filiale de foie gras Gueraçague à Labeyrie. Ils contrôlent tous deux la société Palmitou, en charge de l'abattage des canards gras.
Lur Berri a lancé une OPA (Offre publique d'achat) amicale pour acquérir 34 % du capital du groupe islandais Alfesca, leader européen dans le domaine du saumon et des produits alimentaires haut de gamme et festifs. Alfesca est coté à la Bourse de Reykjavik, malmenée par la crise. Les investisseurs veulent se défaire de leurs actions qui ont perdu 50% de leur valeur et Lur Berri va donc joliment profiter de ces bas prix. La société coopérative devrait racheter 1,9 milliard d'actions détenues par des petits porteurs et des fonds de pension à 2,64 centimes d'euro chacune.
L'actionnaire principal d'Alfesca (40% du capital) reste l'homme d'affaires islandais Olafur Olafsson.....

Le 22 juillet 2009

La Bretagne, un des grands centres de production de saumon fumé en Europe (APB)
Qui aurait imaginé, il y a seulement 50 ans, que la Bretagne deviendrait un des grands centres de production de saumon fumé en Europe alors qu'elle n'a aucune tradition culinaire dans ce domaine et que la matière première de cette activité industrielle est inexistante en Bretagne et doit être importée de très loin, notamment d'Alaska, à plus de 8 000 km de la Bretagne ? Pourtant cette activité, née en Bretagne, il y a déjà près de 40 ans, y fait vivre directement ou indirectement plusieurs milliers de salariés et y paraît solidement établie. Aucun spécialiste de l'aménagement du territoire entendant décider depuis des bureaux à Paris de la "vocation" économique des régions de l'hexagone n'aurait jamais pu prévoir un tel développement qui démontre que le développement économique ne se décrète pas, mais est d'abord dû au dynamisme, à l'intelligence, à l'esprit d'entreprise et au goût du risque des entrepreneurs. Depuis longtemps, un pays d'Europe qui n'est pas plus grand que la Bretagne et qui a moins d'atouts naturels qu'elle, nous en donne l'exemple : les Pays-Bas. Ce pays dont une grande partie du territoire vit sous la menace de la mer, est depuis longtemps déjà un des leaders mondiaux de l'industrie agro-alimentaire.
À la différence des pays du nord de l'Europe, la Bretagne n'a aucune tradition de fumaison de poisson. Certes, les archives révèlent des importations de poisson fumé venant des pays riverains de la mer du Nord et de la mer Baltique à la fin du Moyen Âge, en particulier dans le cadre des échanges avec les ports hanséatiques, mais pour des montants modestes. Sous l'occupation allemande, entre 1940 et 1944, une activité modeste de fumaison a été développée en quelques points du littoral pour l'alimentation des soldats de la Kriegsmarine, mais, apparemment, sans qu'il y ait eu transmission d'un savoir faire à des professionnels bretons. Pendant très longtemps, le saumon fumé a été un produit totalement absent de la table des consommateurs, un produit vendu uniquement dans les épiceries fines ou servi seulement à la carte des restaurants de luxe, un produit d'importation ou de simple production artisanale.

C'est largement à des Bretons et en particulier à un Carhaisien d'origine extrêmement modeste, Pierre Chevance, que l'on doit la "démocratisation" et l'incroyable explosion de la consommation de saumon fumé à partir des années 1970.....
Suite sur APB

Le 18 septembre 2009

Quimper Meralliance - Trouver un job en faisant ses courses ? possible ! (Ouest France)

Gaetana Anger, responsable des ressources humaines, explique à Christian à quoi ressemblent les conditions de travail à Armoric.

Armoric effectue jeudi et vendredi une opération de recrutement dans la galerie commerciale de Géant. Le but ? Trouver des saisonniers pour son pic d'activité, d'octobre à fin décembre.
« Nos stands n'étaient pas encore installés que des gens se pressaient pour déposer un dossier. On a même dû recevoir les premières personnes sans nappes sur les tables. » Il est 11 h 30, au milieu d'une allée très fréquentée de la galerie commerciale Géant Cornouaille. Postée depuis deux heures entre une droguerie et un magasin de vêtement, Gaetana Anger, responsable des ressources humaines à Armoric semble déjà satisfaite. « 40 dossiers déposés depuis ce matin, c'est pas mal du tout ! » Des dossiers. Pour qui ? Pour quoi ?

« On a du mal à recruter »
Armoric, entreprise agroalimentaire quimpéroise spécialisée dans le poisson fumé, effectue en fait une opération massive de recrutement. Un entretien d'embauche dans une galerie commerciale ? Voilà qui est original. Mais pas inédit. « C'est la deuxième année qu'on met en place cette démarche, explique Gaetana Anger. On a de plus en plus de mal à recruter pour notre « haute saison » qui va d'octobre à fin décembre. Alors, on essaye d'innover pour communiquer. »
Qu'est-ce qui peut donc freiner les recrutements en cette période creuse pour l'emploi ? « C'est la concurrence des autres entreprises agroalimentaires, analyse-t-elle. On est nombreux à avoir besoin de main-d'oeuvre dans un laps de temps plutôt court. Et il n'y a pas assez de candidatures. »
L'opération avait permis à Armoric - qui compte habituellement quelque 200 personnes - de récolter l'an passé 350 dossiers. Bien plus que les 170 saisonniers espérés pour faire face à la demande accrue lors des fêtes de fin d'année. Essentiellement dans la chaîne dite de « reconstitution », qui consiste à récupérer les tranches de saumon fumé et les mettre sous vide.

Des contraintes importantes
En plus d'être à durée déterminée, le travail - effectué debout et dans le froid - est astreignant. C'est pourquoi il en rebute plus d'un, sans compter les horaires décalés qu'il exige (en 2/8, c'est-à-dire une semaine de 5 h 30 à 13 h ; une autre de 13 h à 20 h). Gaetana Anger confirme. « Il y a des contraintes. C'est pourquoi on s'assure que les personnes comprennent bien de quoi il s'agit. Car entre les exigences familiales et les problèmes de transport, tout le monde ne peut pas gérer. »
C'est le cas de Christian, 41 ans, jusqu'ici assistant funéraire. « J'ai déjà travaillé dans l'agroalimentaire. Je connais les conditions de travail et ça ne me pose pas de problème, dit-il en remplissant un dossier de candidature. Mais je n'ai pas de voiture. À 5 h du matin, il n'y a pas de bus à Quimper. Donc si je suis pris, je devrai y aller à vélo. »
L'opération continue jusqu'à vendredi soir, 18 h 30. Elle se poursuivra lundi prochain par des entrevues téléphoniques complémentaires, puis mardi par un entretien collectif regroupant une trentaine de postulants. « On se doit d'être rapide pour que les meilleurs profils ne soient pas embauchés ailleurs », souligne Gaetana Anger. Dans le monde de l'agroalimentaire, le vent de la concurrence souffle manifestement très fort. Olivier MONNIER.

Le 28 septembre 2009

Labeyrie développe sa gamme de produits (Agro-Alimentaire)
Labeyrie peaufine sa gamme de saumon fumé, dont il est le leader (28,2% de part de volume), avec de nouvelles créations. Au menu, cinq références traditionnelles fumées verticalement à la ficelle (origines Norvège et Ecosse), un format 16 tranches pour le saumon fumé du Canada, et des tartinables de saumon. En outre, l’entreprise élargit sa gamme des autres produits de la mer et de la volaille (deux recettes de veloutés aux ingrédients nobles fabriqués par Soup’Idéal, noix de coquilles Saint-Jacques marinées, beurres d’Echiré, disponibles en versions doux et demi-sel, nouvelles entrées individuelles à des corolles feuilletées etc.).

Le 2 octobre 2009

Le saumon fumé épargné par la crise (LSA)
Alors que le surimi se débat dans les eaux saumâtres de la récession, le saumon fumé affiche des courbes très flatteuses. Il est imité par une grande partie du rayon, que rien ne semble troubler.
Etant donné le contexte, les chiffres ont de quoi surprendre : dans un marché de la saurisserie en progression de 5 % en volume et de 5,8 % en valeur, le saumon fumé a culminé à + 6,5 % en volume et + 6,2 % en valeur ! Mieux : au plus fort de la crise, il gagnait plus de 2 points en volume et près de 1 en valeur, de novembre à décembre 2008, quand le champagne en perdait 12 et les huîtres 9. Le saumon fumé apparaît comme la locomotive du rayon, loin devant la truite, le hareng ou le surimi. Ce dernier poursuit sa dégringolade à - 1,5 % en valeur et - 1,7 % en volume (- 3,1 % et - 4,1 % l'an passé). Et Fleury Michon et Coraya perdent du terrain au profit des MDD.

Le retour des menus plaisir à la maison
Les crevettes, elles, restent sur une croissance supérieure à 20 %. Un chiffre qui ne saurait occulter, selon un dirigeant d'Unima (Nossi-Bé), la crise structurelle dans laquelle est enfoncé le marché depuis des années. Face à la chute continue des cours et à une grande distribution qui fait du crustacé un produit d'appel, le groupe dit « s'en sortir » grâce à des éco-modèles de pêche et d'élevage responsables et à une certification label Rouge, qui permettent de « valoriser la matière première ». « Nous attribuons en premier lieu la bonne santé du saumon fumé et du rayon saurisserie en général au report de la consommation hors domicile vers des menus plaisir à la maison, analyse Marine Cossin, chef de produit chez Labeyrie, marque leader devant Delpierre. Et puis les produits de la mer répondent aux aspirations des consommateurs de manger de manière plus saine et plus variée. »

La truite bien perçue par le consommateur
Après les nouvelles origines, et un saumon venu du Canada l'an passé, la filiale de l'islandais Alfesca poursuit sa stratégie de propositions à plus forte valeur ajoutée. En particulier sur le saumon fumé sauvage, dont la progression a été supérieure en 2008 à celle du marché (3,7 % contre 2,4 %), et sur le saumon bio, qui a multiplié ses ventes par deux en un an.
Dix fois plus petit que celui du saumon fumé, le marché de la truite est resté stable en volume en 2008, mais il a progressé de 10 % au premier semestre. En partie grâce à la promotion, mais pas seulement, remarque-t-on chez Landvika. « Le mix s'était un peu modifié l'an passé avec des offres plus qualitatives, comme le label Rouge ou l'origine Pyrénées, mais cela n'a pas nui aux volumes. La truite est perçue par le consommateur comme un poisson homogène, de qualité régulière, et très peu gras. Le taux de pénétration et la notoriété plaident en faveur du saumon, mais nous sommes sûrs que le marché continuera à se développer cette année. » Là aussi, le bio a son rôle à jouer. Les distributeurs ne s'y sont pas trompé : après Monoprix, les groupes U, Casino, Auchan et Carrefour se sont positionnés sur le segment.

Le 29 octobre 2009

Armoric - 6 millions d'euros investis à Quimper (Le Télégramme)
Armoric (MerAlliance), leader français de saumon fumé sous marque de distributeur, investit six millions d'euros en trois ans sur son site de Kéradennec à Quimper. Les travaux pour la création d'une nouvelle station de prétraitement des eaux, outil indispensable pour une augmentation de la production, ont débuté. Armoric va aussi construire un nouveau bâtiment administratif et porter sa surface de production à 10.000m². De quoi permettre au site quimpérois d'atteindre une production 5.000 t/an.

Le 7 novembre 2009

Boulogne - Le délice de saumon de la société Marcel-Baey reconnu Saveur de l'année (La Voix du Nord)
Dans les mains du directeur commercial Gilles Letourmy, le produit élu Saveur de l'année 2010. Pour une première, c'est une réussite ! Sollicitée pour participer à l'examen des Saveurs de l'année, la société Marcel-Baey a décroché le pompon. Avec une note de 15.2, son nouveau produit, le délice de saumon sauce bulgare, a été récompensé par les consommateurs et pourra, pendant quatorze mois, apposer fièrement l'étiquette rouge et jaune siglée « Reconnu Saveur de l'année 2010 ».
Depuis son rachat par le couple islandais Sigrun et Kristjan Kristjansson il y a cinq ans, l'entreprise de salaison boulonnaise Marcel-Baey souhaite « rajeunir la clientèle, développer de nouveaux produits et se remettre au goût du jour » indique le directeur commercial Gilles Letourmy. En plus de son traditionnel saumon fumé, d'autres produits sont en développement cette année. Parmi eux, le délice de saumon sauce bulgare, recette composée de saumon norvégien fumé, cuit, émietté, dans lequel on ajoute du yaourt (d'où son nom), du concombre et de l'ail.

Le 15 novembre 2009

Saurisserie : le saumon fumé n'a pas fini de recruter (Linéaires)
340 000 foyers supplémentaires en 2008 : le saumon fumé recrute toujours. Et ce qui est encore meilleur signe : les volumes et la valeur des achats des clients sont aussi en hausse. Alors tout va bien dans le meilleur des mondes ? Plutôt. A condition que la crise économique ne pèse pas sur la réussite de la prochaine saison de fin d’année.

Le saumon fumé doit aussi trouver de nouveaux axes de différenciation pour continuer à séduire les acheteurs. Or, toutes les origines originales ont déjà été exploitées l’an dernier (Patagonie, Laponie, Canada…). Il faut donc passer à autre chose. Deux tendances se profilent pour ce Noël : le retour aux sources (comme le saumon fumé à la ficelle chez Labeyrie) et l’offre façon traiteur (Kritsen, J.C. David, Monoprix Gourmet). Autres relais de croissance à ne pas manquer : le sauvage et, dans un moindre tonnage, le bio. Ces deux segments ont respectivement enregistré des hausses de 12 % et de… 244 % l’an dernier.

Noël continue sa progression
Par ailleurs, Noël continue de prendre une part de plus en plus importante dans les ventes annuelles : les volumes représentaient 27 % du total 2008 en saumon fumé (+ 0,6 pt ). Malgré la crise naissante, les consommateurs n’ont pas boudé le saumon pendant les fêtes, bien au contraire : le marché de Noël continue sa progression (+ 2,7 % en volume, + 0,7 % en valeur). Une croissance tirée non seulement par la hausse des rotations, mais aussi par l’élargissement des assortiments.
Quant à 2009, les deux premiers trimestres sont plutôt très favorables au saumon et à la truite fumée, avec des progressions à deux chiffres pour cette dernière. Le deuxième produit en volume du rayon, le hareng fumé, se maintient.

Le prix de la matière première inquiète
Même le prix, sur les six premiers mois de l’année, est en très légère baisse en grande distribution, tout du moins pour la truite (- 0,5 %), le maquereau (- 1 %) et le saumon (- 0,5 %). Mais pour ce dernier, la tendance pourrait s’inverser : le syndicat du saumon et de la truite fumés a encore manifesté début octobre son inquiétude sur le prix de la matière première norvégienne, en hausse de plus de 20 % sur les quarante premières semaines 2009. Ce phénomène serait lié à plusieurs facteurs fondamentaux : pour compenser la pénurie chilienne (la production a chuté de 80 % selon le STF), le marché nord-américain a fortement accru ses approvisionnements en origine Norvège cette année. « Facteur additionnel, la couronne norvégienne confirme sa solidité face à l’euro, explique le STF dans un communiqué, avant de conclure que le prix du poisson représente environ 55 à 60 % de la valeur du saumon fumé. L’équilibre économique des industries du saumon s’en trouve fortement déstabilisé ».

La saurisserie en quelques chiffres (Linéaires)
114 tonnes de saumon supplémentaires ont été écoulées pendant les fêtes 2008. Sur ce marché en croissance (+ 2,7 %), Labeyrie progresse en volume dans les mêmes proportions et stabilise donc sa part de marché. Delpierre, qui réussit une très belle saison, a contribué à la moitié de la croissance en volume (+ 54 t). C’est la seule marque nationale à progresser en parts de marché volume sur cette période.

Le 19 novembre 2009

Labeyrie et le piège islandais (Sud-Ouest)
La crise financière a été une rude épreuve pour l'entreprise
Xavier Gaudio, directeur général de Labeyrie, principale filiale du groupe Alfesca, présidé par Xavier Govare
Y a un an, Labeyrie n'en menait pas large : l'entreprise de Saint-Geours-de-Maremne, qui occupe le premier rang des produits à marque sur les marchés du foie gras et du saumon fumé, s'était retrouvée brusquement dans l'oeil du cyclone financier. Sa maison mère Alfesca, qui contrôle également, entre autres, le groupe français Delpierre (Nord-Morue, etc.), avait en effet son siège social en Islande. Or, après avoir fait la fortune de ce petit État, ses banques, emportées par la tempête, l'ont quasiment conduit à la ruine.

Alfesca et Labeyrie se trouvaient confrontés à un problème immédiat : il leur fallait financer les énormes stocks que la société doit accumuler à l'automne pour faire face à la très forte demande des fêtes de fin d'année. Heureusement, comme le souligne Xavier Govare, PDG d'Alfesca, le pool bancaire, où les établissements islandais étaient minoritaires, a maintenu ses concours.
Mais tous les problèmes n'étaient pas réglés pour autant. Car Alfesca, cotée à la toute petite bourse de Reykjavik, a subi une forte baisse de son cours, accentuée par la dégringolade de la couronne islandaise. Il faut dire que les capitaux placés sur la Bourse locale émanaient pour une part d'investisseurs islandais essorés par la crise.
Labeyrie et sa maison mère n'ont pas rompu à ce jour tout lien avec la finance islandaise. Olafur Olafsson, l'un des principaux acteurs de l'économie locale, contrôle 40 % d'Alfesca. Et un quart du capital est détenu par une filiale britannique, sous administration judiciaire, de la banque islandaise Kaupthing, dont Olafur Olafsson était par ailleurs le principal actionnaire.

Le test des fêtes 2009
Mais sans s'abstraire de ce contexte islandais, parfois brumeux, la maison mère de Labeyrie a replacé une partie de ses titres dans un univers plus proche du canard que de la morue. Le groupe coopératif basque Lur Berri, qui entretenait déjà des liens très forts avec l'entreprise landaise, a pris en effet 34 % du capital d'Alfesca, qui du coup n'est plus cotée en Bourse.
Parallèlement à ces casse-tête financiers, Alfesca a dû faire face à un contexte commercial plus compliqué, engendrant une baisse du chiffre d'affaires (- 3,7 %) et des résultats (- 33,4 %) de l'exercice 2008-2009, clôturé en juin. Il faut dire que le climat n'était pas vraiment porteur pour les spécialités gastronomiques festives. Et la course des consommateurs vers les prix bas et les marques de distributeurs ne favorise pas Labeyrie, qui vend pour l'essentiel sous sa propre marque.
Dans ce contexte, la société a pris des mesures douloureuses comme la fermeture de l'abattoir à canards d'Hagetmau (43 emplois), également pénalisé par la situation morose de la filière. Dans le saumon, les perspectives sont à certains égards meilleures, puisque la consommation augmente. Mais les désastres survenus dans les élevages chiliens, - auprès desquels le groupe ne s'approvisionne pas- entraînent une forte hausse du cours de la matière première. Dans ce contexte incertain, les fêtes de fin d'année constitueront un test décisif. Labeyrie s'y prépare comme chaque année en étoffant son offre, étendue cette année aux coquilles Saint-Jacques, et en cultivant son image «haut de gamme mais abordable», qui a fait jusqu'ici son succès. On saura bientôt si les fêtes de 2009 lui auront permis de rebondir. Auteur : B. b.

Le 21 novembre 2009

Saumon fumé (Que choisir)
Jadis mets de luxe, le saumon fumé est devenu un produit de grande consommation qui a envahi les rayons des supermarchés. Difficile de faire son choix, d'autant que la qualité n'est pas toujours au rendez-vous ! Voici quelques points de repère.

Selon une étude européenne, le principal critère de choix des consommateurs en matière de saumon fumé serait... sa couleur. Pas suffisant, bien sûr ! En réalité, peu importe que le saumon soit rose ou orange, l'essentiel est que sa teinte soit uniforme, signe que l'alimentation des poissons a été bien menée. Les tranches doivent être larges et espacées, et surtout dépourvues de taches brunes (reste de muscle brun). De plus, leurs bords ne doivent pas être secs, ni de couleur jaune tirant vers le marron. Malheureusement, le conditionnement sous blister de la plupart des saumons fumés ne permet qu'une vision très partielle des produits. Du coup, mieux vaut bien lire les étiquettes avant de faire son choix.

Écosse, Irlande ou Norvège ? L'étiquetage doit préciser la zone de capture ou le pays d'élevage. Mais en réalité, l'origine géographique, sur fond de belles images, n'a pas de lien direct avec la qualité du produit. Ce sont les conditions d'élevage et le soin apporté à la transformation du poisson (salage, séchage, fumage) qui comptent.

Saumon atlantique. Contrairement à ce qu'on pourrait croire, la dénomination « saumon atlantique » n'indique pas la provenance du poisson. Elle désigne en fait une variété de saumon, le « Salmo salar ». La plupart des saumons fumés sont issus du « Salmo salar », car c'est la variété qui convient le mieux à la fumaison.

Sauvage ou d'élevage. Les saumons fumés sauvages font depuis quelques années une percée remarquée sur les étals. Nourris naturellement, sans engraissement aux farines de poisson, ils ont les faveurs des consommateurs méfiants à l'égard des produits d'aquaculture et soucieux d'écologie. Mais à la dégustation, la texture de leur chair, souvent assez ferme et sèche, n'est pas toujours appréciée. Question d'espèce tout d'abord : ces saumons sauvages proviennent généralement de l'Alaska. Il s'agit principalement du saumon rouge du Pacifique ou « Sockeye », du saumon Chinook, du saumon Coho et du saumon Chum. Tous ne se prêtent pas forcément bien au fumage. De plus, une fois pêchés et congelés sur le bateau, ils sont parfois transformés en Chine et congelés une seconde fois avant d'être exportés vers l'Europe. Autant de traitements qui n'améliorent guère la qualité finale du produit.... Suite Que Choisir

Le leader français du dé de saumon fumé crée avec Ishida la première ligne de conditionnement automatisée (Agroligne)
Qui est l’inventeur du dé (appelé également lardon) de saumon fumé et détient la place de leader du marché français avec une production annuelle de 250 tonnes ?
meralliance
C’est la société quimpéroise MERALLIANCE dont la diversification passe aussi par l’élaboration de nouvelles présentations du noble poisson qui incarne le cœur de marché de l’entreprise. MERALLIANCE, très impliquée dans le traitement des produits durables et certifiés, propose différentes qualités de saumon : label rouge, bio, MSC, saumon fumé supérieur.
Le dé de saumon fumé est ainsi devenu très apprécié par la ménagère qui peut donner libre cours à son imagination en l’intégrant à ses préparations culinaires (pâtes, riz, salades composées…).
Vincent Gélamur, directeur industriel de MERALLIANCE :….

Le 22 novembre 2009

Péronne : L'anguille fumée conserve ses fidèles (Courrier Picard)
L'anguille fumée de la Haute-Somme reste une délicieuse valeur refuge. Les consommateurs ne la boudent pas, malgré toutes les misères qui lui sont faites, notamment la mauvaise publicité autour des PCB.
L'anguille n'a que faire des différentes tempêtes qui agitent la surface de l'eau où elle vit. Elle, elle se la coule douce en Haute-Somme. Elle n'y est plus pêchée, suite à la découverte de PCB dans les sédiments qui couvrent le fond des étangs.
« Ça nous a porté un sacré coup, reconnaît Mickaël Lampe. Il est fumeur d'anguilles à Péronne et a repris l'atelier de son père Robert, impasse Mon Idée. Lui qui se fournissait dans les anguillières locales se voit obliger d'aller chercher ses poissons aux Pays-Bas. « Quand j'étais gamin, je voyais mon père pester parce qu'il n'avait pas assez de poissons... Les Hollandais venaient, achetaient tout plus cher que nous et repartaient avec les anguilles. Ils ont été plus malins que nous : ils ont réussi à développer l'élevage. » Résultat : aujourd'hui, les anguilles hollandaises fumées à Péronne sont issues d'une souche picarde. « C'est vrai que l'anguille d'élevage, ça ne vaut pas les nôtres, les puristes vous le diront. Il manque ce petit goût de vase... »

Le 24 novembre 2009

Capitaine Houat : le transformateur pousse les murs
L'usine Capitaine Houat à Boulogne-sur-Mer mène de front deux activités : le négoce (5000t/an de produits finis en provenance d'Europe du Nord) et la transformation (4400 t/an de produits finis dont 400 t en barquette libre service) principalement axées sur le saumon (3000t/an). La livraison d'une unité, dans le courant du mois de juillet 2010, devrait augmenter la production de 600t pour un investissement de 8,5M•.
PRODUITS DE LA MER - NOVEMBRE 2009 - 1p -

Saumon fumé - Les Finistériens se disputent le florissant marché des MDD (Les Marchés)
Implantés dans le même département breton, Marine Harvest Kristen et Meralliance se disputent le dynamique segment du saumon fumé à marque de distributeur. Le challenger Bretagne Saumon se distingue sur le créneau du bio.
Les Français sont fans de saumon fumé. Et même en période de crise, leur consommation ne baisse pas. Selon le panel TNS pour FranceAgriMer, les achats des ménages ont crû de 7,2 % en volume sur les neufs premiers mois de l’année (par rapport à la même période en 2008). Cet engouement profite surtout aux marques de distributeurs (MDD), marché que se partagent Marine Harvest Kristen (125 millions d’euros de chiffre d’affaires dont 15 % vers l’Italie, 393 salariés) et Meralliance (82 millions d’euros, 450 salariés) deux farouches concurrents implantés dans le Finistère. « On représente 30 à 40 % du marché des MDD. Nous sommes au coude à coude avec Meralliance », confiait Antoine Gorioux, directeur général de Marine Harvest Kristen, la semaine dernière lors d’un voyage de presse organisé par le conseil général du Finistère. Suite Les marchés....

Lartigue se diversifie dans le saumon fumé (Les Marchés)
Basée à Pontonx-sur-l’Adour, dans les Landes, la société Lartigue & Fils construit actuellement une nouvelle usine dédiée à la transformation de saumon fumé. Nécessitant un...

Le 7 décembre 2009

Delpierre reconnu pour ses pratiques de pêche durable (nos clients demain)
Delpierre s’engage à contribuer à la protection et à la gestion responsable des ressources de la mer en proposant des conserves à base de poisson écolabellisé MSC... Lire la suite.

Fodix. Le poisson fumé ou salé au bon goût de la réussite (Journal des entreprises)
Installé à Boulogne-sur-Mer depuis bientôt 10 ans, Kristjan Kristjansson a bâti un solide groupe de produits de la mer, en s'appuyant notamment sur le prestige de la marque Marcel Baey. Plus de 60 ans après la création de la salaison Marcel Baey, qui a mis au point le fumage du saumon, la...

Le 9 décembre 2009

Plogoff : pour faire face à une demande croissante, le fumoir de la Pointe du Raz, spécialisé dans la fumaison à l’ancienne de poisson, s’agrandit et ouvre un magasin de vente directe. Le Télégramme Ouest-Cornouaille, page 27 (Source : CCI Quimper)

Le 19 décembre 2009

Du saumon de Noël fumé dans la Broye (24 heures)
Pêché en Norvège ou en Alaska, l’un des meilleurs saumons de nos tables de Fêtes est salé et fumé dans la Broye.
A Montet, l’entreprise Starfjord n’achète qu’une espèce de saumon sauvage, le Coho. D’autres espèces, comme le saumon royal (saumon King), d’une taille magnifique, sont attractifs pour le consommateur, mais ils se font rares. «Une surpêche risquerait de les faire disparaître», explique Giorgio Vencato. L’entreprise broyarde a ainsi décidé de n’importer que du saumon sauvage qui répond aux garanties MSC (Marine Stewardship Council), qui tracent l’origine du poisson et veulent promouvoir la pêche durable.

Le 29 décembre 2009

Boulogne - Chez Corrue & Deseille, le saumon fumé s'arrache en période de fêtes (La Voix du Nord)
Pierre Corrue, 36 ans, Pdg de l'entreprise, montre des saumons fumés à plat sur une grille.
Gastronomie - Même si le saumon s'est beaucoup démocratisé, il reste un mets incontournable des tables de fêtes. À Capécure, l'entreprise de fumaison et salaison Corrue &Deseille réalise une partie non négligeable de son chiffre d'affaires en cette période, en particulier en vente directe.
« Ça y est, le coup de bourre est passé ! », constatait hier Pierre Corrue, jeune Pdg de la société. Comme tous les ans, c'est avant Noël qu'une horde de particuliers a déferlé sur l'entreprise pour venir faire ses emplettes gourmandes de fin d'année. « 80 % des ventes de saumon - soit 16 tonnes de produits finis - sont réalisées pendant les fêtes. » Pas négligeable quand on sait que ce savoureux poisson à chair rose bourré d'oméga 3 représente 15 % du chiffre d'affaires de la société, qui travaille aussi - et avant tout - des produits comme le hareng (sous forme de kipper, bouffi et filet), le maquereau, le haddock ou le filet de lieu noir. Mais revenons à nos saumons, dont les ventes ne cessent de croître depuis quelques années, à l'instar du flétan, autre poisson vedette des fêtes, à la chair blanche, « très fine », que l'entreprise prépare elle-même depuis trois ans. Achetés frais en Norvège et en Écosse, ils sont ensuite filetés, enrobés dans du sel fin, rincés, puis fumés dans des fours, à plat sur une grille ou « à la ficelle », suspendus verticalement ce qui leur permet « de perdre beaucoup de gras ». Comme pour tous les autres produits, le fumage est réalisé à la sciure de hêtre. Le saumon est ensuite conditionné (tranches ou filet complet), sans aucun conservateur. « Nos process nous sont propres, chaque entreprise a ses petits secrets », sourit Pierre Corrue, qui précise : ....

Le 13 janvier 2010

Boulogne - L'activité de Delpierre a progressé à la fin de l'année 2009 (Voix du Nord)
Philippe Dathenucq, directeur général, s'est montré satisfait « du très fort développement de la marque fin 2009 ». L'usine a très bien travaillé avant les fêtes, enregistrant une augmentation de l'activité de 7 %.
Deux cents tonnes supplémentaires ont été expédiées sur les mois de novembre et décembre dont cent tonnes de saumon fumé. Delpierre emploie une soixantaine de personnes sur son site boulonnais, une centaine si l'on compte les commerciaux et le personnel administratif à Paris. Depuis juin 2009, Delpierre est une division de Delabli qui regroupe Delpierre, Adrimex (crevettes à Nantes), Blini (blinis et tarama). Le tout appartient au groupe islandais Alfesca…..

Informations de la CCI Côte d'Opale

3 à 7% de saumon en moins
Marine Harvest estime que la production mondiale de saumon d'élevage devrait baisser de 3 à 7% en 2010. En effet, la diminution de l'offre chilienne devrait se poursuivre.
LINEAIRES FRAIS ET SURGELES, le mensuel de la distribution - JANVIER 2010 - 1p -

L'Alaska fait ses comptes
En 2009, les captures de saumons sauvages en Alaska sont estimées à 162 millions de poissons soit une augmentation de 10% par rapport à l'année 2008.
LINEAIRES FRAIS ET SURGELES, le mensuel de la distribution - JANVIER 2010 - 1p -

Kritsen renforce son tranchage
Installée à Landivisiau et spécialisée dans le saumon fumé à marque de distributeur, l'entreprise étoffe ses capacités de production. En 2010, est prévu l'installation d'une seconde unité de reconstitution automatisée de tranches raidies et l'extension de la production de barquettes operculées sous vide Slicepack.
RIA - REVUE DE L'INDUSTRIE AGROALIMENTAIRE - janvier 2010 - 1p - BIAGGINI François

Salmon shake-up
Il se pourrait que l'année 2010 change le paysage de l'industrie de transformation du saumon avec les projets de restructuration de Marine Harvest.
INTRAFISH.COM - 12/01/2010 - 2 p -

Le 17 janvier 2010

Bretagne - Chateaugiron : Pour 2010, Marine Harvest a ouvert 25 postes supplémentaires (Ouest France)
Entretien
Serge Deschamps, directeur du site de Châteaugiron.
Le site de Marine Harvest appartient à un groupe Norvégien de production et d'élevage de saumons, leader sur le marché qui est composé d'unités de productions stationnées en Norvège, en Écosse, en Irlande au Chili et au Canada.
« Serge Deschamps vous êtes le directeur du site de transformation stationné à Châteaugiron pourriez-vous vous présenter ? »
Je dirige ce site depuis sa création en 1997, j'ai 48 ans et suis titulaire d'un diplôme DUT de l'industrie agroalimentaire.
« Châteaugiron est-il l'unique site de transformation ? »
Le groupe est composé de dix sites : en Pologne, au Pays-Bas, en Belgique et six usines en France : Châteaugiron, Boulogne, Lorient pour la transformation du poisson frais, dans le Finistère et deux sites de saumons fumés à Dunkerque et Challans.

« Quelle est précisément votre activité à Châteaugiron ? »Nous recevons 8 000 tonnes de saumon par an, transporté par voie routière. Le poisson frais est mis en filet et découpé. Une équipe travaille au filetage et....

Le 21 février 2010

Fumer du saumon au Maroc (Cyberpresse.ca)
Quand j’ai mangé au restaurant El Minjah, vendredi soir, son propriétaire, Kamal Ottmani, m’a dit son admiration pour un Breton qui s’est installé il y a une dizaine d’années à Essaouira pour fumer du saumon.
“Essaouira c’est ça, vous voyez, m’avait dit M. Ottmani. Le travail de Thierry est exemplaire. Il apporte un quelque chose de plus ici. Fumer du saumon au Maroc, faut le faire. Il mérite une médaille ce gars-là!”
Peut-être que la France lui décernera un jour son fameux poireau (le mérite agricole remis aux professionnels de l’alimentation)…
Je me suis donc rendu rencontrer le “Breton”. Sophie et Thierry Deshayes ont créé Les Fumaisons d’Essaouira après avoir vécu pendant près de vingt ans dans l’Océan indien. Ils importent du saumon de Norvège, moins cher que celui d’Écosse et celui du Canada à cause des taxes. Leur saumon arrive à Essaouira par avion. Et là, ils le fument de façon artisanale avec du bois d’hêtre, du genevrier, du romarin et de l’olivier. J’ai pu goûter le produit: plus gras que le saumon canadien, tranché plus épais et très goûteux…..

Le 25 février 2010

Coopérative Lur Berri : Demeurer offensif (Sud-Ouest)
Malgré la crise, la coopérative a poursuivi sur le chemin du développement.
Sauveur Urrutiaguer et Olivier Gemin ont animé, hier, l'assemblée générale.
Déprimé. Tel est le contexte agricole dépeint, hier à Aïcirits, au cours de l'assemblée générale, par le président de la coopérative Lur Berri, Sauveur Urrutiaguer, et son directeur général, Olivier Gemin. En cause, la volatilité des cours (intrants, matières premières, céréales, etc.) qui induit nécessairement celle des coûts de production, également indexés sur les cours mondiaux. Le revenu du monde agricole souffre. Dans ce décor, les deux hommes n'ont de cesse d'insister sur les actions multiples de la coopérative dans l'intérêt de ses 4 500 adhérents : « Il faut avoir confiance, notre rôle est d'apporter des solutions. »

1,8 M € a été investi en quelques mois sous forme de….

Lur Berri s'est donc lancée dans l'élevage de veaux de boucherie, qui concerne une trentaine d'éleveurs, aux côtés d'Arcadie. Elle a encore fusionné sa branche bovine avec Bigorre Élevage (Hautes-Pyrénées).

Deux initiatives émergent cependant du lot concernant ce bilan d'activité 2008-2009 : la prise de participation massive (97 %) au capital de Spanghero (Castelnaudary) et l'OPA amicale réussie (34 % du capital) sur Alfesca, maison mère islandaise de Labeyrie, fleuron gastronomique du Sud-Ouest.

La débâcle de la Bourse islandaise a permis cette deuxième opération : « L'OPA s'est terminée en septembre dernier. » Lur Berri se replace fortement sur les quatre métiers d'Alfesca : le canard gras (20 % du chiffre d'affaires), le saumon (46 %), la crevette (29 %) et les tartinables sous la marque Blini. « L'objectif des actionnaires est de conforter les produits, les marques au niveau européen ».....

Le 8 mars 2010

Meralliance, leader breton du marché du saumon (L’Entreprise)
Gilles Charpentier, son PDG vient d'être élu président de la Feef, la Fédération des entreprises et entrepreneurs de France. Cette association regroupe plus de 600 PME fournisseurs de la Grande distribution.
Du bureau vitré qui surplombe son usine quimpéroise, Gilles Charpentier peut observer au quotidien l’état d’avancement du nouveau chantier qu’il vient de lancer : une usine d’épuration ultra-moderne. Car on ne plaisante pas avec la protection de l’environnement chez Meralliance, l’entreprise qu’il dirige depuis seize ans. « Le développement durable est devenu un concept à la mode aujourd’hui. Chez nous cela fait plus de dix ans que nous le pratiquons au quotidien. Je me souviens que quand j’ai créé notre direction du développement durable en 1999, je devais expliquer à mes interlocuteurs en quoi cela consistait », relate le chef d’entreprise. Avec 80 millions d’euros de chiffre d’affaires, sa société est devenue l’un des leaders français de la production de poissons fumés, principalement le saumon. Une performance qui s’explique par une organisation sans failles.....

Bretagne - Meralliance accroît ses capacités de production de saumon fumé (Les Echos)
Moyennant une enveloppe de 9 millions d'euros, le transformateur de saumons étoffe son usine située à Quimper, investit dans sa plate-forme de Landivisiau et augmente la production de son site polonais....

Gilles Charpentier à la tête de la Feef (LSA)
Le patron de Meralliance, Gilles Charpentier, 57 ans, vient d'être coopté à la présidence de la Fédération des entreprises et entrepreneurs de France, succèdant ainsi à Alain Rouleau. Gilles Charpentier entend "approfondir les relations de la Feef avec les enseignes, alors que la LME et la mondialisation entraîne une concurrence dont les PME subissent directement les conséquences". Le nouveau président de la Feef veut élargir son champ d'action, notamment au niveau régional compte tenu du renforcement des assortiments et des politiques régionales des enseignes, renforcer le déploiement des PME à l'international et ouvrir la Feef a une réflexion sur la restauration organisée et les sites de e-commerce", en invitant des patrons à des petits déjeuners, notamment. "Nous souhaitons également établir un dialogue avec les pouvoirs publics car d'évidence, les PME n'ont pas les mêmes intérêts que les multinationales concernant la mondialisation. Nous voulons que le tissu industriel des PME en France soit défendu, dans une Europe établissant une saine concurrence et qui ne soit pas la seule ouverte alors que les Etats-Unis et la Chine appliquent des mesures protectionnistes", précise-t-il. Gilles Charpentier est l'un des leader du saumon fumé, avec le groupe Meralliance, qui emploie 550 personnes et réalise un chiffre d'affaires de 80 millions d'euros. La Feef est dirigée au quotidien par Noëlle Bellone, déléguée générale.

Le 11 mars 2010

Châteauneuf-du-Faou - Une avalanche de récompenses pour Bretagne Saumon (Ouest France)
La semaine passée a été faste pour Bretagne Saumon. La société châteauneuvienne basée sur la zone industrielle intercommunale de Kroas Lesneven, est lauréate des Coups de coeur d'Ouest-France et de Produits en Bretagne (page Bretagne du samedi 6 mars). « Nous sommes particulièrement honorés de faire partis des six entreprises bretonnes finalistes de cette première édition », soulignent Hervé Delpierre et Jean-François Floc'h, respectivement PDG et directeur général de la société. Ils ont été récompensés car il s'agit d'une entreprise innovante qui a su évoluer sur de nouveaux marchés comme le bio, attachée à sa région et qui a eu la volonté de repartir après le sinistre qui a bien failli avoir raison d'elle (un chiffre d'affaires de 26 millions d'euros en 2009), dynamique sur le marché français comme à l'international (85 % et 15 %), et créatrice d'emplois (150 salariés qui constituent l'effectif moyen annuel hors la fin d'année où sont employées 330 personnes).

Quatre nouvelles médailles
En grand habituée du palmarès du Salon de l'agriculture, Bretagne Saumon n'est pas repartie les mains vides de Paris. « Nous sommes revenus avec une médaille d'or, deux médailles d'argent et une médaille de bronze. Elles récompensent différents produits axés sur la truite de Bretagne et la truite Label rouge. C'est donc avec une légitime fierté que nous allons à Bruxelles, au salon Sea food, fin avril. » La société entend également faire évoluer ses diverses gammes. Que ce soit celles des saumons et truites bio, où l'entreprise est déjà le leader national avec un succès phénoménal sur un marché qui a doublé en deux ans, ou celles des truites fumées de Bretagne qui connaît également un fort développement.

Des partenariats
C'est en 2002 que Bretagne Saumon s'est lancée sur le créneau du bio. « Notre premier client, en France, a été Biocoop. Depuis près de trois ans, nous constatons un réel engouement pour nos gammes, et ce de la part de la grande distribution. Nous avons su tisser des partenariats étroits au plus près des éleveurs. Cela nous permet d'avoir des approvisionnements sécurisés, une disponibilité régulière et une diversité des origines. » De fait, la société participe à la création et au soutien d'une filière bretonne en truite bio en accompagnant les pisciculteurs à la conversion au bio. Une carte maîtresse dans son positionnement dans les produits haut de gamme.

Le 15 mars 2010

Maroc - L'Assiette Nordique investit 8 MDH dans le fumage de poisson (La Vie éco)
La société produit essentiellement du saumon fumé en plus d'autres espèces comme l'espadon, le thon et l'ombrine. Elle prévoit un chiffre d'affaires de 8 MDH en 2010 et 11 millions pour 2011.
Le fumage de poisson compte un nouvel opérateur. L’Assiette Nordique, enseigne opérationnelle depuis décembre 2009, rejoint dans cette activité quatre autres entreprises que sont Garden Sea’s, Fumaison d’Essaouira, Pink Salmon et Scandimar. L’usine implantée dans la zone industrielle d’Aïn Sebaâ a nécessité un investissement de 8 MDH. Sur une capacité de fumage d’une tonne par jour, elle ne produit pour l’instant que 300 à 350 kg.
Le nouvel entrant traite essentiellement le saumon importé à l’état frais de Norvège. En plus de cette espèce qui constitue son produit-phare, il en propose d’autres espèces achetées localement comme l’espadon, l’ombrine, le thon rouge, la palomette, l’anguille ou encore le tilapia.
Des ambitions à l'export…

Le 31 mars 2010

Stratégie de l'entreprise : Meralliance, leader breton du marché du saumon (L’Entreprise)
Gilles Charpentier, son PDG vient d'être élu président de la Feef, la Fédération des entreprises et entrepreneurs de France. Cette association regroupe plus de 600 PME fournisseurs de la Grande distribution…..

L’entreprise dispose de trois sites qui reçoivent les saumons issus des fjords norvégiens. D’abord celui de Quimper, qui traite 4 000 tonnes de produits finis à l’année. Dédiée aux produits frais, l’usine finistérienne fonctionne à flux tendus pour approvisionner le marché français. Ensuite en Pologne, le centre de production de Bydgoszcz qui dispose d’une capacité de 2 000 tonnes de produits 1er prix congelables et exportables dans toute l’Europe, tandis que le troisième site du groupe, à Landivisiau, assure la totalité des expéditions aux clients. Au total, ce sont 550 personnes qui travaillent pour l’entreprise, dont 90 en Pologne. Des subventions de l’Union européenne à hauteur de 60 % des investissements, des salaires quatre fois moins élevés qu’en France, une monnaie locale, le zloty, sous-évaluée par rapport à l’euro, et un régime fiscal avantageux expliquent l’implantation de cette usine à 1 500 kilomètres du siège de l’entreprise. « Au final, cela représente un coût de production inférieur de 25 % à celui d’une production en France. Tous les leaders du marché du saumon sont présents en Pologne », affirme cet ancien publicitaire passé par Yoplait, puis Ortiz-Miko — en tant que directeur du développement —, à qui il rachètera les usines finistériennes en 1994. Depuis, il a repris les marques Profumer à Lorient en 1999, et Narvik à Landivisiau en 2001 pour atteindre la taille critique. Dans les trois prochaines années, il prévoit un total de 9 millions d’euros d’investissements sur ses sites ; le prix à payer pour rester leader sur son marché. Avec un taux de service de 99,9 % — le pourcentage de commandes servies à temps avec les quantités voulues par le client — Meralliance réalise l’exploit de produire chaque jour 150 à 200 références distinctes et d’expédier 30 000 à 40 000 produits......

Le 3 mai 2010

Saumon règne sur le marché français
Le saumon reste le poisson le plus populaire des consommateurs français, devant le cabillaud et le lieu noir. En terme d’achat, le saumon fumé arrive en tête suivi du frais et du congelé, respectivement 72% des français, 46% et 25% selon l’étude Kantar Worldpanel. En 2008, l'Union européenne a importé 600.000 tonnes de saumon pour une valeur de 2,2 milliards d'euros, dont 75% de Norvège. Les Français en ont consommé environ 165.000 tonnes. L'an dernier, les consommateurs ont payé en moyenne 22,41 € par le kilo de saumon fumé, 11,60 € le saumon frais et 13,80 € le surgelé.

En volume, le saumon frais représente 48% du marché, contre 34% pour le saumon fumé, 14% pour le surgelé et 1% pour le pané congelé. En valeur, le saumon fumé représente 50% du marché du saumon, 35% pour le frais et 13% le congelé. Source : Salmon still reigns supreme in France (Seafoodsource)

Label Rouge est le roi des saumons écossais
Parmi les certifications, le label Rouge qui répond à une liste d’exigences strictes, est perçu comme un produit de qualité. En 1992, le saumon écossais est devenu le premier aliment non-Français à recevoir le label rouge, et maintenant plus que 7.100 tonnes de saumon écossais sont vendues chaque année sous ce label.

« Le saumon écossais Label Rouge saumon est perçu comme un produit de qualité supérieure, et la demande est forte. » « Le marché concerne essentiellement la France (90%) où les consommateurs sont déjà sensibilisés, mais nous constatons également une demande ailleurs », a ajouté un responsable de l’organisation des producteurs de saumons écossais (Scottish Salmon Producers' Organization), qui s'est fixée des «objectifs ambitieux» pour les mois à venir.

Quatre producteurs écossais - Marine Harvest, Loch Duart, Scottish Seafarms and Sea Products of Scotland - alimente le marché en saumon Label Rouge. Environ 70 à 75% du saumon Label Rouge est vendu frais, le reste fumé. La France a récemment augmenté les exigences de traçabilité pour le label, et depuis 2006 tous les Label Rouge saumon fumé doit être fumés à partir de saumon Label Rouge. Pour plus d’informations : For Scottish salmon, Label Rouge is king (Seafoodsource)

Le 5 mai 2010

Saumon fumé : lancement d'une charte et d'un logo pour guider les consommateurs (Le Parisien)
A partir du second semestre prochain, les consommateurs, amateurs de saumons et de truites fumés, seront guidés par un nouveau logo "Charte STF - Fumé en France", leur permettant d'identifier les produits effectivement fumés au sein de l'hexagone. Onze entreprises, membres du Syndicat national des industries du saumon et de la truite fumés, se sont engagées ce mercredi 5 mai à faire apparaître cette identité et à respecter les critères d'une charte.
La nouvelle charte établie par les entreprises membres du Syndicat national des industries du saumon et de la truite fumés permettra aux consommateurs de s'assurer que les produits ont été bel et bien fumés au sein de l'Hexagone. Les ateliers de fumaison s'engagent de la même manière à contribuer à la préservation de l'environnement.
Pour repérer les saumons et les truites fumés qui répondent au respect de ces critères, les Français devront identifier le logo "Charte STF - Fumé en France" sur les emballages, mis en place à partir du second semestre prochain.
La France est le premier consommateur mais aussi le premier producteur européen de saumons et de truites fumés. La crise n'a pas eu raison des achats en saumon fumé des Français en 2009, puisqu'ils ont progressé de 7,3% en volume et de 8,6% en valeur. 7 ménages français sur 10 achètent désormais du saumon fumé chaque année.
En termes de production, les Entreprises françaises de fumaison ont produit près de 31.000 tonnes de saumon fumé en 2009, soit une hausse de 7,9% par rapport à 2008. Dans le même temps, près de 2.400 tonnes de truite fumée ont été produites.

Le 8 mai 2010

Saumon sauvage fumé / Côté sauvage

Soyez les bienvenus sur le site de notre société, spécialiste du saumon sauvage.

Découvrez sur notre site les secrets du saumon sauvage, de son lieu de pêche à sa préparation par nos soins, pour vous fournir le meilleur du saumon sauvage fumé.

Voici ce qui fait notre différence : Découvrez leurs différentes saveurs
Nous sommes l'une des rares entreprises artisanales en Europe à fumer, sous vos yeux, trois espèces de saumons sauvages sélectionnées pour leurs qualités gustatives, l'une de l'Atlantique et les deux autres du Pacifique.

Cette diversité de saveurs, couleurs et textures vous permet une expérience gustative unique….. Suite

Le 24 mai 2010 : La Pologne, un pays incontournable dans la transformation du poisson

Pologne : Poissons & Produits de la mer en Pologne (Ubifrance)

Un déficit en poissons, induisant des importations de matières premières pour soutenir des industries de transformation et la dynamique des exportations.

Transformation : Un secteur actif et en mutation, porté par la valorisation des matières premières importées, et l’exportation…Grâce aux coûts de production plus bas en Pologne qu’ailleurs dans l’UE-15 et dans les pays EFTA, les IAA de transformation du poisson pourront développer leurs activités (importations de poissons matières premières, transformations et réexportations).
La transformation du saumon en est un exemple marquant, qui pourrait concerner d’autres espèces pour le fumage, le salage et la fabrication de plats préparés et d’autres préparations culinaires à base de produits aquatiques à court-terme.
Les IAA polonaises sont dans une phase active de modernisation de leurs sites de production, et tentent ainsi de maintenir leurs positions avantageuses dans la concurrence internationale, par amélioration de leurs rentabilités et performances.

Commerce extérieur
Dynamisé par la demande internationale de poissons transformés, de qualité standard, à prix compétitifs…

Perspectives
L’Industrie polonaise de transformation du poisson prend sa place dans la filière européenne
Les transformations industrielles de poissons poursuivent leur dynamique (+1%/2007, pour 353.300 t et une valeur totale de 4,5 Mds PLN). Tous les groupes de produits sont concernés par ces hausses, à l’exception de la surgélation et du salage des poissons. Les résultats financiers des entreprises de transformation indiquent cependant une baisse par rapport à 2008, causée par la hausse des prix à l’importation des poissons matière première, et des coûts salariaux et de l’énergie. Au premier semestre 2008, les marges brutes du secteur étaient de 3.07% du CA (2.38% de marges nettes). La part des entreprises rentables s’établissait à 89% fin 2008, les valeurs d’investissement représentaient 2,2 fois les valeurs d’amortissement.

Complément d’informations
Salon Biennal POLFISH – Edition 2009 : du 16 au 18 juin (Prochaine Edition Juin 2011)
Organisateurs : Mme Monika Juszkiewicz
Tel. 058 554 93 62 Tel./Fax 058 554 92 11
Mail : juszkiewicz@mtgsa.com.pl
Accès Internet direct : http://www.mtgsa.pl/e4u.php/13,pl,
Organisations professionnelles
www.srrr.com.pl – association pour le développement des marché aux poissons
www.pspr.pl – Polish Association of Fish Processors
www.sir.org.pl - association des importateurs de poissons
Revue professionnelle « Magazyn Przemysłu Rybnego i Rynek Rybny”
Revue de l’Industrie et du marché du poisson
Adresse Internet : http://www.mprfish.com/

Le 7 juin 2010 : Un grand du saumon fumé du Danemark s'étend en Allemagne

Danish fish producer expands into Germany (FIS)
Danish fish producer Vega Salmon has chosen northern Germany as the location for its new fish processing plant. The company in Handewitt, Schleswig-Holstein, entails an investment of EUR 12 million and is expected to begin operations next year.
Germany Trade & Invest and the Business Development, Technology Transfer Corporation of Schleswig-Holstein and WiREG, the economic and regional development agency of Flensburg/Schleswig, have supported the company with its new investment and assisted with its plans to expand to Handewitt.
Vega Salmon GmbH is the German subsidiary of the privately owned Vega Salmon Group, which specialises in smoked fish -- particularly salmon, trout and halibut.
The group generates a yearly EUR 31 million in revenues with products that chiefly target retail markets. Nearly EUR 3 million in state and European Union (EU) funding will support the new investment. The company is receiving generous incentives in response to its contribution to regional economic development and European fisheries.....

Le 17 juin 2010

Avec Morpol, Oslo s’affirme comme le centre boursier de la pêche
Depuis le 16 juin 2010, le groupe Morpol ASA est officiellement admis à la cotation de la bourse d’Oslo (Oslo Bors ou Oslo Axess). La société polonaise, Morpol Asa, est le leader mondial du saumon fumé.
En 2009, le chiffre d’affaires du groupe Morpol a atteint environ 340 millions d'euros. Fondée en 1996 à Ustka sur la côte baltique de la Pologne, la société emploie plus de 3.000 personnes dans huit pays. Morpol a des clients dans toute l'Europe, au Japon et aux Etats-Unis. Source : Morpol ASA approved for listing on Oslo Bors (megafishnet)

Morlaix : Marine Harvest Kritsen. Comme un saumon dans l'eau (Le Télégramme)
Avec ses 411 salariés, Marine Harvest Kritsen, 2eproducteur de saumon en France dont le siège est à Landivisiau, a été mise en avant pour sa volonté de mieux prendre en compte sa gestion de l'eau.
Lancée mardi dans le Léon, la Semaine de l'innovation a fait une halte, hier matin, à Landivisiau, dans la zone artisanale du Vern. Sélectionnée par l'association Bretagne innovationpour sa politique de développement durable et environnementale, Marine Harvest Kritsen a ouvert ses portes et présenté les initiatives qu'elle a prises afin de mieux prendre en compte la gestion de l'eau. «Pour nous, qui sommes de gros consommateurs, c'est une vraie problématique», avance Antoine Gorioux, directeur général de la société depuis 2007.

8.200 tonnes de saumon par an
Arrivé au sein de cette usine agroalimentaire en 1995 en tant que directeur financier, il est l'un de ceux qui ont vécu de près les différentes étapes de la vie de l'entreprise qui, à son démarrage en 1986 sous l'impulsion de la famille Gad, de Lampaul-Guimiliau, s'appelait la Scab. Devenue Kritsen SA en 1998, elle est sous actionnariat norvégien depuis 2001. Elle a pris le nom de Marine Harvest Kritsen depuis la fusion, en 2007, avec Panfish, à Poullaouen, héritier de Saumon PC. Aujourd'hui, avec 8.200 tonnes vendues par an, la société landivisienne est la deuxième productrice de saumon fumé en France, derrière Labeyrie. «La production est répartie entre Landivisiau et Poullaouen», indique Antoine Gorioux, en ajoutant qu'un troisième site, basé à Châteaulin, élabore des produits traiteurs de la mer (terrines, rillettes...). En période de forte activité, le nombre de salariés passe de 400 à 600.

«On reste méconnu»
Avec la marque Kritsen en fer de lance, l'entreprise joue la carte de la qualité. Tout en étant omniprésente au niveau des marques de distributeurs dans les grandes surfaces. Ce qui lui vaut d'être nº 1 en France dans ce créneau. Quant à l'export, notamment vers l'Italie, qui représente un marché à fort potentiel, il représente 18% de l'activité. «Pourtant, on reste encore méconnu. On garde cette image d'entreprise agroalimentaire», témoigne le directeur général, dont la société a obtenu, en 2009, le prix de l'innovation Produit en Bretagne pour ses mini-cakes au saumon et à la Saint-Jacques. «Cette année, on a lancé des rillettes et des crevettes bio», déclare le dirigeant, avant d'en revenir aux questions environnementales.

«Diminuer de 25% la consommation d'eau»…..

Nombre de salariés: 411, dont 231 à Landivisiau. Chiffre d'affaires 2009: 125 millions d'euros. Contact: 02.98.68.44.44. Sites internet: www.marineharvest.com ou www.kritsen.fr. Ronan Tanguy

Le 22 juin 2010

Landivisiau - Marine Harvest Kritsen : management à la norvégienne (Ouest France)
La société Marine Harvest Kritsen, située en zone industrielle du Vern, a participé à la semaine de l'Innovation. L'occasion pour le deuxième producteur de saumon de France d'ouvrir ses portes et de présenter les initiatives prises dans le cadre d'une démarche environnementale, notamment une meilleure gestion de l'eau dans ses process de fabrication.
En 2007, Marine Harvest, leader mondial de l'élevage du saumon, fusionnait ses deux entités de transformation de saumon frais en saumon fumé : Kritsen à Landivisiau et Panfish France de Poullaouen, héritier de Saumon Paul Chevance. Ce rapprochement a permis à la société de se doter d'une filière totalement intégrée. Une opération structurante dans le contexte d'une activité qui ne compte que plus que trois intervenants de poids sur la planète.

6 000 tonnes de saumon frais tous les ans
La société avait vu le jour en 1986 à l'initiative de la famille Gad, de Lampaul-Guimiliau. La SCAB était devenue Kritsen SA en 1998. Passée sous actionnariat norvégien en 2001, elle avait pris le nom de Marine Harvest Kritsen en 2007. « Au fil de son histoire, l'entreprise a su orienter son fonds de commerce vers des produits de plus en plus qualitatifs et se désengager progressivement des produits économiques », souligne Antoine Gourioux, directeur général de la société depuis 2007. Pour arriver à ce résultat, l'entreprise a rééquilibré son activité entre le savoir-faire d'origine de Kritsen sur les produits économiques et le développement de son offre qualitative.
À Landivisiau l'usine possède une capacité de 6 000 tonnes par an et emploie 227 salariés permanents. À Poullaouen, elle peut produire 44 000 tonnes avec 141 salariés. L'élaboration des produits traiteurs de la mer est réalisée à Châteaulin par 31 salariés (3 000 tonnes).
« Esprit d'équipe et de challenge ».....

Le 6 août 2010

Des saumons en moins de 4 heures !

Au Chili, Los Fiordos, l’un des plus gros producteurs de saumon du pays, garantit un saumon conditionné en moins de 4 heures entre la sortie de l’eau et la sortie des chaines d’emballage : Salmon processed in less than four hours (Seafoodtoday)

Le 13 août 2010

Boulogne : Opale Seafood dans le giron de Fodix

Connue pour son saumon fumé à la ficelle, Opale Seafood vient d'être rachetée par le groupe Fodix. Fodix développera, d'ici à 2012, dans les locaux d'Opale Seafood, une production de plats préparés. MARIN (LE) - 13/08/2010 - 1 p – CCI Boulogne

Océan Délices s'offre une nouvelle usine

Océan Délices a inauguré la nouvelle zone boulonnaise dédiée à la transformation des produits de la mer. Une nouvelle unité où se travaille du cuit comme du cru. PRODUITS DE LA MER - 01/08/2010 - 1 p - LOBEZ Benoît / CCI Boulogne

Alfesca vend son entreprise de saumon fumé en Espagne

Alfesca a vendu son entreprise espagnole de saumon fumé Vensy Espana. Les raisons de cette vente sont inconnues. Cependant, la vente précède un remaniement chez Alfesca. Source : Alfesca sells Spanish arm (Intrafish.com 20/07/2010) / Veille produits de la mer CCI Boulogne

Le 18 août 2010

Le polonais Morpol achète la filiale écossaise du norvégien Cermaq

Le polonais Morpol ASA, leader européen du saumon fumé, a acquis Mainstream Scotland, filiale écossaise du norvégien Cermaq (deuxième producteur de saumon d’élevage dans le monde) pour une valeur de 45 millions d’euros. Eleveur, Morpol contrôle maintenant 10% de ses approvisionnements avec une production potentielle de 6.500 tonnes de saumon d’Ecosse. Objectifs : Elargir son marché européen en direction du Royaume-Uni et la France (et probablement ne plus être dépendant à 100% des fournisseurs norvégiens ndlr). En Ecosse, Mainstream Scotland est le principal producteur de saumon dans les îles Orcades et représente 10% de la production de l’archipel des Shetland… « C’est très excitant pour Morpol de faire ses premiers pas dans l’élevage, notamment avec Mainstream Scotland dont le potentiel de croissance est élevé, » a dit Jerzy Malek, président de Morpol. Source : Morpol Buys Cermaq Salmon Farm (The Fishsite)

Le 23 août 2010

Des poissons fumés dans le monde entier grâce à une entreprise blaringhemoise (Voix Eco)

Ancien d'Arc International, Christophe Wallart a eu l'idée, il y a six ans, de créer une petite entreprise à l'activité originale. Christophe Wallart, un ancien « choisisseur » à Arc International, a créé une petite entreprise à l'activité originale, baptisée Almomail-pêche. Elle est spécialisée dans la fabrication de fumoirs et de moules à plombs. L'idée lui est venue voilà six ans. Il commence à l'exploiter chez lui, à Arques, puis s'installe dans un garage à Blaringhem, rue André-Plockyn, avant de traverser la rue en 2009 pour s'établir dans un atelier de 500 m². Il fallait davantage d'espace pour « cette petite entreprise qui ne connaît pas la crise », comme disait Bashung. La principale activité d'Almomail-pêche est la fabrication de fumoirs de poissons et de viandes à destination d'industriels, de pisciculteurs, de restaurateurs et de particuliers. Ces fumoirs, qui ont la forme de grosses caisses en acier galvanisé ou en inox, de toutes tailles, servent à fumer les poissons, les poitrines de porc, le jambon, le beurre... Les plus petits coûtent 40 E ; les plus grands, hauts de près de deux mètres, valent 2 000 E.

Dans trente-neuf pays…. www.almomail-peche.com.

Le 24 août 2010

Produits de la mer à Boulogne-sur-Mer. Les salaisons maritimes poursuivent leur concentration.

Fodix, un groupe aux capitaux islandais, continue ses emplettes à Capécure, le quartier des entreprises de la pêche au port de Boulogne-sur-Mer. Son président, Kristjan Kristjansson, est en train de devenir un acteur majeur de la salaison maritime. L’homme d’Akureyri, au nord de Reykjavík, perpétue un savoir-faire boulonnais – filetage manuel, salage au sec et fumaison à la sciure de bois de hêtre – pour offrir un saumon fumé de caractère. Source :

Gazette de la région Nord-Pas-de-Calais 24/08/2010 - 1 p - LOBEZ Benoît / CCI Boulogne

Opale Seafood a été absorbé par Fodix, le groupe propriétaire de Marcel-Baey (La Voix Eco)

Opale Seafood, qui était en liquidation judiciaire, vient d'être cédée au groupe Fodix qui détient notamment Marcel-Baey. 47 emplois seront ainsi sauvegardés. L'ex-société Adolphe Loisel, bien connue pour son saumon fumé ficelle, devenue Opale Seafood, va une nouvelle fois changer de mains. Depuis un an et demi, ce transformateur de Capécure était en difficulté. Le 25 mars dernier, le tribunal de commerce avait placé l'entreprise, qui emploie 49 personnes, en redressement judiciaire. Mais son principal actionnaire depuis cinq ans, l'Islandais Birgir Johannsson, n'a pas réussi à trouver les partenaires financiers qui lui auraient permis de poursuivre l'activité. La situation financière a continué de se dégrader, la société ne parvenait plus à payer les salaires. Le 8 juin, elle a été placée en liquidation judiciaire. Le tribunal de commerce n'a guère eu le choix, un groupe marocain ayant retiré sa candidature. Il a donc examiné la seule offre de reprise qui s'est présentée, celle du groupe Fodix qui regroupe à Boulogne-sur-Mer Marcel-Baey et SBSM (poissons fumés), Mona (filets de morue salés) et Vicking (importation d'Islande)……

Le 2 septembre 2010

Châteaulin : Bretagne Saumon (170 salariés, 26 millions d’euros de chiffre d’affaires), spécialisée dans la production de saumons et truites fumées, poursuit son développement et invente constamment de nouveaux produits. Elle mise sur une progression de 12 % de son chiffre d’affaire cette année. Ouest-France, édition Châteaulin, du 1er septembre 2010 source : CCI Quimper....

Le 9 septembre 2010

Le traiteur de la mer en haut de la vague (LSA)

Nouveaux produits, extensions de gammes, concepts novateurs, textures inédites... Marqué par un fort dynamisme, le rayon traiteur de la mer se diversifie jusqu'à investir le coeur de repas. Sain, pratique, varié : le traiteur de la mer jouit toujours d'une image positive auprès des consommateurs, comme en atteste sa vitalité (+ 10,1 % en valeur sur 2009). « La polyvalence est l'un des atouts de ce rayon en pleine expansion », confirme Vincenzo Corleto, directeur marketing chez Coraya…..

Le saumon fumé porté par la vague bio - « Les distributeurs cherchent à innover et à dynamiser le rayon, quitte à ce que certaines spécialités soient éphémères, analyse Sébastien Thomas, chef de produits chez Meralliance. La difficulté, c'est que le coeur de ce marché repose essentiellement sur la tranche traditionnelle de saumon, qui représente encore 80 % des poissons fumés. » Avec ses 34 % des ventes de la saurisserie et une croissance de 11,5 % l'an dernier, le saumon fumé demeure, en effet, le pilier du rayon et compte bien le rester : quelles que soient sa forme et son origine, ses ventes ont progressé. Stéphane Billet, chef de groupe saumon et foie gras chez Labeyrie (22,3 % de part de marché), considère que 2009 fut une année exceptionnelle, notamment marquée par le recrutement de nouveaux consommateurs : « 2010 semble démarrer sur les mêmes bases, avec une progression de 14 % en janvier. Désormais, 72 % des foyers français achètent du saumon fumé. » Parmi les leviers de croissance de ce marché, le segment du saumon bio s'avère particulièrement porteur : « Ce créneau explose, avec un taux de croissance qui atteint 60 à 70 %. Nous avons donc enrichi notre gamme, explique Stéphane Billet. De même, nous étendons notre offre concernant le saumon sauvage, un segment qui a enregistré une croissance de 10 %. »

Bretagne Saumon va recruter 150 saisonniers (Ouest France)

Basée à Châteauneuf-du-Faou, la société Bretagne Saumon va embaucher 150 saisonniers pour les derniers mois de l'année. « Déjà, une dizaine de personnes a suivi une formation sur des postes spécifiques. D'ici deux semaines, une nouvelle organisation va se mettre en place pour accueillir ces travailleurs saisonniers », expliquent Hervé Delpierre et Jean-François Floc'h, respectivement PDG et directeur général.

L'entreprise a un effectif de 170 salariés, dont 125 CDI. Elle est dopée entre autre par l'activité bio et une innovation à tous crins. « Nous travaillons sur l'élaboration de produits alimentaires novateurs à base de saumon. On oeuvre avec deux pôles de compétitivité : Valorial, à Quimper, et Aquimer, à Boulogne, pour monter de nouveaux dossiers. »

Le 10 septembre 2010

Meralliance affirme son leadership sur le marché du saumon fumé (LSA)

Pour rester dans la compétition, le premier fabricant de saumon fumé à marque de distributeur a délocalisé une partie de son outil industriel en Pologne. Le groupe breton poursuit son engagement en matière de développement durable.

Bien loin de Quimper, le site de production de Meralliance basé à Bydgoszcz, dans le centre de la Pologne, vient de décrocher deux précieux sésames : les certifications IFS niveau supérieur et BRC niveau A. « L'obtention de ces références est une première étape. Notre ambition est d'injecter l'ADN de Meralliance pour amener le site polonais au niveau de qualité de ses grandes soeurs bretonnes », détaille Gilles Charpentier, PDG de Meralliance. En l'espace de quinze ans, l'entreprise finistérienne, qui réalise un chiffre d'affaires de 80 millions d'euros, s'est hissée à la première place des fabricants de saumon fumé MDD, détenant près de 40 % des ventes en volume.

De solides arguments pour la Pologne - La performance ne doit rien au hasard. Tout d'abord, le dispositif de production est extrêmement bien organisé. Meralliance s'appuie sur trois sites aux savoir-faire complémentaires. Celui d'Armoric, à Quimper, est consacré à la fabrication de produits haut de gamme et de spécialité. Chaque année, 4 500 tonnes de poissons frais y sont transformées en flux tendus. Racheté il y a tout juste vingt mois, le site de Bydgoszcz est entièrement consacré à la production de saumon fumé premier prix et entrée de gamme. Avec une capacité de production de 1 500 tonnes par an, Meralliance Pologne approvisionne, pour le moment, le marché italien. Enfin, toutes les commandes sont préparées et expédiées aux différents clients depuis le site de Narvik, à Landivisiau.

Quelles sont donc les raisons qui ont amené Meralliance à s'installer en Pologne ? Gilles Charpentier aime rappeler que le premier fabricant mondial de saumon est... le groupe polonais Morpol !...

Bientôt de l'élevage alternatif - Mais Meralliance a également fait du développement durable un autre élément de différenciation sur un marché du poisson fumé âprement disputé (lire encadré). Loin de se résumer à de simples arguments marketing, cette démarche pourrait encore s'accélérer. Rappelons que pour produire 1 kg de saumon fumé, il faut 4 kg de poisson sauvage.

Faisant appel à la communauté scientifique, Meralliance planche sur une solution technique qui permettrait de produire à l'échelle industrielle des copépodes enrichis en protéine marine. Transformés en farine, ces micro-organismes marins garantiraient les qualités organoleptiques et nutritives du saumon, tout en limitant les prélèvements sur la ressource naturelle. Les émissions en CO2, point noir du bilan carbone de l'entreprise réalisé en 2005, seraient, du même coup, fortement réduites. D'ici au mois d'octobre, l'entreprise bretonne promet de dévoiler un mode d'élevage alternatif. Un enjeu de taille, quitte à revoir complètement le business model de toute une filière...

Le 12 septembre 2010

Morpol to buy Co-op, John West smoker

Morpol is set to acquire a U.K.-based firm that supplies retailer The Co-operative Group and has the license to sell under the John West brand. (Source : Intrafish)

Cuisery (Ain) : Morpol garde le cap des 350 (lejsl)

Chez Morpol, la création à terme d’un pôle de production de 350 salariés est repoussée à octobre 2011. Pas de quoi affoler le directeur d’une entreprise en plein boum. La rentrée économique bressane, ce devait être le départ de la production de saumon au sein de l’entreprise Morpol. Pour rappel, le site de Cuisery doit embaucher à terme 350 salariés. Finalement, ce gros projet sera repoussé à octobre 2011.

Jean-Yves Bernard, responsable de Morpol France, en explique simplement la raison. « Ces retards sont liés à une situation particulière. Nous avons assisté à une pénurie de saumon d’élevage qui a créé une inflation. Le groupe (NDLR : basé en Pologne) a dû passer en priorité l’achat de fermes d’élevage de saumon en Écosse et en Norvège. » L’homme est plus que serein et le précise à plusieurs reprises « concernant le projet industriel en lui-même rien n’a changé. Et d’ajouter : je vais en Pologne début octobre pour valider le projet de Cuisery. » Six à huit mois seront nécessaires pour finaliser le permis de construire, le classement de l’installation, et l’agrément sanitaire. « On va réaliser une partie des travaux pour être prêts début octobre 2011 » poursuit Jean-Yves Bernard. Pour lui, ce retard n’est qu’un contretemps. L’homme avance les premiers résultats de Morpol France (Cuisery). « Nous avons commercialisé 5 000 tonnes de produits finis en un an et notre chiffre d’affaires est de 34 millions d’euros. Nous sommes en avance sur le déploiement commercial initialement prévu. À l’heure actuelle, nous couvrons les marchés français, italiens, et belges et nous entamons un gros contrat en octobre sur le marché espagnol. »

Meralliance : Gilles Charpentier. Entrepreneur multifacettes (Journal des Entreprises)

Gilles Charpentier est un patron à plusieurs visages. Marketing, publicitaire, agroalimentaire. Il est aussi engagé sur le front du développement durable. Et depuis mars, président d'une fédération nationale d'entrepreneurs.

Dirigeant d'une PME, citoyen et patron préoccupé de développement durable, président de la Fédération des entrepreneurs et entreprises de France (Feef)... Gilles Charpentier est un homme aux multiples casquettes. Dispersé? Pas vraiment. Qu'il parle de son entreprise, de l'importance d'un bilan carbone réalisé sur l'ensemble d'une filière ou de la Feef, on sent un homme engagé et enthousiaste. «J'ai parfois du mal à le suivre. Et pourtant je ne suis pas une endormie, s'amuse Noëlle Bellone, déléguée générale de la Feef. C'est surtout un bâtisseur». À partir d'une petite entreprise «très lourdement déficitaire», il est en effet à l'origine de l'émergence du leader français sur le marché du saumon sous marques de distributeur (MDD). Meralliance, créée en 2002, regroupe, trois sites: Narvik, à Landivisiau, achetée en 2001, Bydgoszcz en Pologne et Armoric, à Quimper, le premier des sites, que Gilles Charpentier a repris à son employeur d'alors, le groupe Miko-Ortiz. «J'y travaillais depuis 1990 en tant que directeur du marketing et du développement, raconte-t-il. En 1993, j'ai été chargé de m'occuper de cette filiale un peu délaissée.»….

«Il existe un îlot de concurrence déloyale au sein de l'Europe»

La Feef fait aussi du lobbying auprès des pouvoirs publics. Notamment au sujet de la concurrence étrangère. Quel est le problème? Il y a un îlot de concurrence déloyale à l'intérieur même de l'Europe. Nos PME se trouvent en concurrence avec des pays comme la Pologne. C'est un État de la CEE, pourtant il bénéficie de fonds: environ 72M€ par an pour remettre à niveau son économie. Les entreprises sont très aidées. Mais vous-même, avec Meralliance, vous avez investi 2M € là-bas, pour le site de Bydgoszcz? Bien sûr! En tant que chef d'entreprise, je ne ferais pas mon travail si je ne m'implantais pas là-bas. Pour le bien de ma société. Une machine que j'achète en France me coûte 1€, elle me coûte 40 centimes en Pologne! Sans compter que la monnaie est toujours le zloty, donc une monnaie sous-évaluée. Une entreprise comme Morpol, n'existait pas il y a dix ans. Aujourd'hui, c'est un leader sur le marché. Ce n'est pas normal. Que demandez-vous? Simplement les mêmes règles pour tous. Il ne s'agit pas de mettre des barrières à l'entrée. Les barrières, c'est moi qui les aies, avec des normes draconiennes à respecter. Et c'est bien normal. Mais il faut aussi qu'elles s'appliquent à mes concurrents. Il y a un juste équilibre à trouver.....

A tale of two markets :

Salmon consumption in Russia will continue to grow, but work needs to be done to shift the decline in sales in the United States, says Marine Harvest. (Source : intrafish)

Le 17 septembre 2010

Morpol devient l’un des tout premiers éleveurs de saumon dans le monde

Morpol, le géant polonais du saumon fumé, est devenu en moins d'un mois l’un des tout premiers éleveurs de saumon dans le monde après l’acquisition de plusieurs sociétés norvégiennes en Ecosse. La dernière acquisition en date est Marine Farms, une société cotée à la bourse d’Oslo pour 62,7 millions d’euros. Morpol est en mesure de produire près de 30.000 tonnes de saumon par an, plus quelques milliers de tonnes de bar, de daurade et de Cobia produits par des filiales de Marine Farms en Espagne et à Bélize. Source : Morpol now owns 90.5 pct of Marine Farms (FIS)

Le 2 octobre 2010

La France se tourne vers le saumon sauvage d'Alaska

Selon l’analyste britannique, Callander McDowell, la hausse du prix du saumon d’élevage (en liaison à la chute de production au Chili suite à la maladie ISA), est dramatique pour l’industrie de transformation. La solution pour les transformateurs est d'acheter à un prix beaucoup moins cher du saumon rose du Pacifique issu des pêcheries alaskiennes. Ce qui explique que l’offre en saumon sauvage fumé est de plus en plus importante sur le marché hexagonal. Même le n°1 mondial de l’élevage de saumon, Marine Harvest, propose du saumon sauvage du Pacifique sous la marque Kristen… Pour Callander McDowell, cette situation est durable ; les transformateurs ne reviendront pas en arrière car le saumon sauvage sera toujours moins cher que le saumon d’élevage. L’analyste estime que le sauvage représente la moitié du saumon fumé sur le marché français… Source : Relaksation n° 471

Le 7 octobre 2010

Calais : Chez Fournier, on fait un « saur » aux poissons depuis 1901 (Echo 62)

Ah cette bonne odeur de poisson fumé ! Si à Boulogne on la capte facilement dans la zone portuaire compte tenu du nombre d’usines de transformation, c’est moins vrai à Calais. Sauf dans la rue Mouron où est implantée la société Émile Fournier et fils depuis des décennies, la dernière de la ville (il y en avait encore une quarantaine après la seconde guerre mondiale). La petite maison de salaisons maritimes créée en 1901 par Marie Blondel-Fournier (dont le mari était patron pêcheur), est devenue une entreprise d’une bonne vingtaine de salariés. Et ce sont aujourd’hui ses arrière-petits-fils, les jumeaux Christophe et Stéphane, qui en sont les dirigeants depuis 1993, après avoir travaillé avec leur père, Émile Fournier. Une quatrième génération qui perpétue la tradition familiale.

Depuis plus d’un siècle maintenant, la maison Fournier, véritable institution calaisienne, occupe donc le même emplacement, rue Mouron, à deux pas du bassin Carnot et de la zone industrielle des Dunes. Marie Blondel puis ses deux filles Germaine et Marguerite ne s’imaginaient certainement pas l’essor qu’allait prendre la petite entreprise calaisienne sous l’impulsion d’Émile Fournier, comptant jusqu’à trente salariés dans les années soixante-dix.

Aujourd’hui, les fils emploient vingt-deux personnes sur place, dont un ingénieur qualité « parce que nous visons une qualité alimentaire et sécuritaire irréprochable avec la norme IFS*, ce qui se fait de mieux au niveau mondial et inspire pleine confiance à nos clients », et disposent d’un réseau de huit représentants à travers la France, avec des disparités de goûts d’une région à l’autre. « Les kippers et les rollmops sont très prisés dans le Nord et l’Est, beaucoup moins ailleurs ». Quant au label régional « Saveur en’ Or », il s’applique à pratiquement toute la gamme, sauf bien sûr au saumon qui provient du Canada ou d’Écosse et à quelques produits importés…..

Le 9 octobre 2010

Sécurité alimentaire : La Listeria trouvée dans du saumon fumé (Radio Canada)

La bactérie Listeria a été détectée dans 18 % des produits de la mer prêts à manger analysés par le centre de contrôle des maladies infectieuses de la Colombie-Britannique lors d'une étude non publiée faite l'an dernier. Dans tous les cas, il s'agissait de saumon fumé. L'une des recommandations est de renforcer la surveillance dans les fumoirs de la province pour s'assurer que les pratiques sont sécuritaires. L'étude a été faite entre août et octobre 2009. Les résultats ont mené à au moins un rappel de produits de l'entreprise Classic Smokehouse, en novembre dernier.

Toutefois, les résultats de l'enquête et les recommandations n'ont pas été dévoilés. Le centre a précisé qu'il attendait que le gouvernement prenne connaissance du rapport avant de le rendre public. L'ancien directeur de la protection sanitaire pour le conseil de santé Vancouver Coastal Dominic Losito, récemment à la retraite, se demande pourquoi les conclusions du centre de contrôle des maladies infectieuses de la Colombie-Britannique n'ont pas été révélées immédiatement puisqu'il y avait un risque pour la santé, selon lui. « Nous devons être transparents avec le public, nous devons leur soumettre ce genre d'informations pour qu'ils prennent des décisions éclairées », précise M. Losito. Dans certains cas, la bactérie Listeria peut engendrer la listériose, une maladie qui peut être mortelle. À l'été 2008, au moins 22 Canadiens en sont morts après avoir consommé des produits contaminés provenant d'une usine torontoise de Maple Leaf.

Le 13 octobre 2010

Saumon fumé. Armoric investit 6 M EUR à Quimper (Le Télégramme)

Armoric (MerAlliance) achève sa restructuration*. Le leader français de saumon fumé sous marque de distributeur, investit six millions d'euros en trois ans sur son site de Kéradennec à Quimper…..

Extension de la partie production - Enfin, la surface de production va être augmentée de 1.700m² pour un magasin d'emballage, un nouveau quai de livraison et la création d'un magasin de stockage intermédiaire. La partie production atteindra alors 10.000m². «Ces 6MEUR d'investissement s'ajoutent à ceux budgétés annuellement (2MEUR)» précise Gilles Charpentier, P-DG de MerAlliance. Dans le même temps, l'entreprise injecte 1MEUR dans son usine polonaise. Le leader français du saumon fumé sous marque de distributeur (MDD) parachève ainsi sa modernisation et sa réorganisation.

Le frais à Quimper, le congelé en Pologne - En 2008, il avait rapatrié à Quimper, qui est aussi son siège social, sa production française de saumon fumé frais, à valeur ajoutée, transformant Landivisiau en centre de logistique. C'est aussi désormais cette plateforme qui distribue les produits d'entrée de gamme et premier prix, fabriqués en Pologne à partir de saumon congelé, après le rachat d'une usine à Bydgoszcz. Au total, la production quimpéroise va passer à 5.000t/an. En Pologne, la capacité va doubler à 2.000 t. «Le marché du saumon fumé se porte très bien. En MDD, il a progressé de 12% en neuf mois, c'est du jamais vu. C'est une conséquence directe de la Loi de modernisation de l'économie (LME). Les distributeurs élargissent leurs gammes comme une marque nationale», note Gilles Charpentier.

Saumon fumé bio et gamme micro-ondes - En cette période de forte activité à l'approche des fêtes de fin d'année, MerAlliance poursuit sa diversification de produits après avoir lancé une gamme «pêche responsable» un label rouge et un saumon supérieur. L'entreprise quimpéroise, une référence en matière de développement durable, a mis sur le marché un saumon fumé bio. Elle s'est aussi lancée dans le «coeur du repas» avec une gamme de poissons en cuisson vapeur, à préparer au four micro-ondes.

* MerAlliance réalise un chiffre d'affaires de 82 millions d'euros, pour 365 salariés à Quimper, 80 à Landivisiau, 80 en Pologne.

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Le 15 octobre 2010

Saumon : Production de la société Marine Harvest au cours du 3e trimestre 2010

Norvège : 44.000 tonnes

Chili : 1.000 tonnes

Canada : 6.000 tonnes

Ecosse : 9.000 tonnes

Autres (Irlande,…) : 4.000 tonnes

Total du 3e trimestre : 64 000 tonnes

Rappel : 2e trimestre : 66.000 tonnes

Les directeurs généraux du FEP visitent la plus grande usine halio-alimentaire de Belgique : Marine Harvest Pieters à Bruges lors de la Réunion des Directeurs-généraux sur le Fonds européen pour la pêche (Eutrio.be)

Les Directeurs généraux de la pêche se sont rassemblés à Gand du 12 au 14 septembre 2010 pour une réunion informelle, à laquelle ont également participé six membres de la Commission européenne et des membres du secrétariat du Conseil. Ensemble, ils ont fait le point sur la mise en œuvre du Fonds européen pour la pêche. Après un exposé du Directeur général Lowri Evans de la Commission européenne, les Directeurs généraux ont échangé leur point de vue en détail dans trois groupes de discussion. Les résultats de cette réflexion ont été rassemblés par la Présidence belge dans un document qui a été présenté et approuvé mardi matin..... Mardi, après leur séance de travail, les directeurs généraux ont visité la plus grande entreprise de transformation des produits de la pêche de Belgique, Marine Harvest Pieters à Bruges.

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Le 21 octobre 2010

Le savoir-faire de Capécure s'expose au SIAL de Villepinte jusqu'à ce soir (La Voix du Nord)

Les Entrées de la mer, Bourgain et fils et Freshpack : ces trois fleurons de Capécure sont présents au Salon international de l'agroalimentaire pour présenter leurs nouveautés et séduire des distributeurs venus du monde entier.

1 Freshpack - « Nos meilleures ventes n'existaient pas il y a 5 ans » Chercher toujours de nouveaux produits pour combler la curiosité gastronomique des consommateurs : telle est la mission de Fresh pack qui emploie 12 salariés et réalise 45 millions d'euros de chiffres d'affaires. « Nos meilleures ventes n'existaient pas il y a 5 ans, explique le PDG Jacques Dutertre. Cela prouve que les innovations sont obligatoires pour maintenir notre croissance. » Aux côtés du king crab pêché en mer des Barents (les prix restent soutenus car les quotas russes n'augmentent pas), la société qui commercialise aussi des produits à base de viande lance des wraps et autres spécialités tex-mex. Des saveurs mêlant haricots rouges, mozzarella et guacamole qui ont la cote chez les gourmands en mal de dépaysement.

2 Une truite farcie plus facile à vendre - Dernière innovation des Entrées de la mer (30 salariés, 6 millions d'euros de chiffre d'affaires), la truite farcie prétranchée arrive sur les linéaires aux côtés du saumon farci qui marche toujours bien. « Mais la truite étant plus petite, six parts minimum, elle sera plus facile à vendre pour les clients n'ayant pas autant de besoin. » Concocté par le meilleur ouvrier de France, Jérôme Dubois, la truite farcie nécessite entre 24 et 30 heures de « process ». Il faut en effet la fileter, la désarreter, la farcir (aux amandes), la saler à sec pendant 12 heures avant de la cuire et de la prétrancher. Elle sera vendue à 18 E le kilo chez Carrefour et Cora.

3 Le snacking touche aussi la salaison - Bourgain et fils, belle maison de salaison à Capécure depuis 1921 (30 salariés, 4,5 millions d'E), lance un baron de saumon fumé (coupé au coeur, dans le sens de la longueur) et qui sera vendu environ 39 E le kilo. La mode du snacking, manger en petite quantité à n'importe quel moment, touche aussi le milieu de la salaison. Bourgain propose ainsi une barquette de dés de trois poissons (haddock, hareng, saumon) idéale pour l'apéritif et à prix raisonnable : 5 E l'unité. Avantages : ça change des cacahuètes et c'est moins calorique !

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Le 25 octobre 2010

Risque de listériose avec la consommation de saumon (Ane)

Dans le cadre d’un contrôle officiel chez un producteur sur du carpaccio de saumon, de saumon fumé et de saumon mariné, la présence de la bactérie Listeria monocytogenes à un taux important a été mise en évidence.

Selon un communiqué de presse, ces produits, dont les dates limites de consommation vont jusqu’au 13 octobre 2010, ont été commercialisés sur le territoire national en magasins ou servis en restauration commerciale, notamment dans les enseignes Léon de Bruxelles, Disneyland Paris et pizza Pino, à partir du 20 septembre. La listériose humaine, provoquée par la bactérie Listeria monocytogenes, est une maladie grave, pouvant entraîner une issue fatale. Les études épidémiologiques fines initiées depuis les années 60 ont démontré que le vecteur principal de la contamination de l’homme par Listeria monocytogenes était d’origine alimentaire. La mise en place d’un réseau national et international de surveillance de cette bactérie a permis de retrouver ce microorganisme ubiquitaire de l’environnement dans les viandes et les produits carnés, avec une mention plus particulière pour les produits cuits consommés en l’état comme les pâtés, les rillettes, ainsi que certains produits en gelée….

Saumon : Le norvégien Salmar met un pied sur les Îles Féroé

Salmar ASA, l’un des 5 plus grands salmoniculteurs norvégiens, a acheté plus de 20% des actions de la société Bakkafrost installée sur les Îles Féroé.

Bakkafrost est le plus grand producteur de saumon dans les îles Féroé, avec une production de 30.650 tonnes de poids éviscéré en 2009. Cette société détient 44% des concessions sur cet archipel des îles Féroé et elle est entièrement intégrée depuis la production de saumoneaux jusqu’à la vente. Son siège social est situé dans Glyvrar, et la société emploie 514 personnes au total.

Leif Inge Nordhammer, PDG de Salmar, a expliqué : « Nous considérons que Bakkafrost est une entreprise bien gérée avec une culture forte et positive de l'entreprise. Nous avons investi dans Bakkafrost parce que nous croyons que l’élevage de saumon atlantique se déroule dans de bonnes conditions sur les îles Féroé et parce que nous entrevoyons un fort potentiel de développement ensemble. » Pour plus d'informations, voir www.bakkafrost.com

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Morpol, le géant polonais du saumon fumé, ouvre son usine française en 2011

Une usine de Morpol pourrait s’ouvrir en France d’ici la fin 2011. Elle serait la 1ère usine de Morpol hors de la Pologne et pourrait produire 11 000 tonnes de saumon transformé par an. Elle serait basée à Cuisery, près de la Suisse et des frontières italiennes, loin du 1er port de pêche Boulogne s/mer mais idéalement placée pour fournir la France, l’Espagne, l’Italie, la Suisse et la Belgique. Source : Veille produits de la mer / CCI Boulogne : Morpol says French factory to open in 2011 (Seafood International Vol. 25 Issue 10 October 2010)

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Le 4 novembre 2010

La saurisserie Jannin à Grand-Fort-Philippe. La tradition du poisson fumé à l'ancienne

Il en existait des dizaines après la guerre, elles ne sont plus que deux aujourd'hui, derniers témoins d'un savoir-faire local. Il s'agit des saurisseries artisanales de Grand-Fort-Philippe. La Saurisserie Jannin, avec à sa tête Sylvain et Joanne Verkempinck, perpétue la tradition du poisson fumé à l'ancienne. Source : CCI Boulogne /

Voir aussi Office de tourisme de Gravelines

Les saurisseries (lieu où l'on fume le poisson) faisaient parties intégrantes du paysage à l'époque où le port de Gravelines-Grand-Fort-Philippe était en réelle activité. Au 19ème siècle, l'activité principale de nos communes était la pêche. De nos jours, il reste 2 saurisseries traditionnelles encore en activité. Là-bas, le poisson est fumé à l'ancienne dans de vieux fumoirs datant du 19ème siècle. Ensuite le poisson est principalement travaillé à la main. Vous pourrez déguster du hareng sous plusieurs formes (hareng sort, kipper, rollmops, filet) mais aussi du saumon et du sprat autour d'un bon verre de vin blanc. Le poisson fumé est ancré dans nos traditions, on retrouve le jet de hareng lors des fêtes traditionnelles comme le carnaval à Dunkerque, et la fête du poisson à Grand-Fort-Philippe.

Point de vente :

  • Saurisserie DUTRIAUX : 29 rue Félix Faure 59153 Grand-Fort-Philippe ouvert du mardi au samedi de 9h à 12h et de 14h à 18h.
  • Saurisserie JANIN : 1 bis rue de Dunkerque 59153 Grand-Fort-Philippe
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Le 10 novembre 2010

Labeyrie met les petits plateaux dans les grands (Linéaires)

Bio, sauvage, Label Rouge, origines : le rayon du saumon fumé n’est pas le plus simple à appréhender pour le client. « Certes, le marché est un peu complexe, mais c’est notre rôle de leader de mieux le segmenter », assume Julie Bernadet, directrice marketing de Labeyrie. Comment ? Différenciant ses gammes selon leur usage (classique, authentique, bio ou festif), la filiale du groupe Alfesca ajoutera à la rentrée un cinquième segment, dit « tendance »… au risque, d’ailleurs, d’accroître la complexité du marché. Les trois nouveaux produits tendance présentent le saumon fumé sous des formes plutôt originales. Pour l’apéritif, 16 tranches rondes seront directement utilisables pour blinis, canapés et mille-feuilles… un format qui avait déjà été travaillé en novembre 2008 par Intermarché, à marque Odyssée. Une deuxième référence de tranches longues met à disposition une découpe à l’écossaise, rectangulaire, le filet étant découpé dans sa longueur. Enfin, Labeyrie s’intéresse à une présentation déjà courante sur le marché, les émincés, à laquelle la marque souhaite apporter une plus grande finesse (PVC entre 2,50 et 3 € les 80 à 100 g). La vraie différence de ces trois produits apparaît surtout dans leur packaging, qui s’ouvre comme un livre, habillé de deux recettes originales et plutôt faciles à réaliser. « Le consommateur a besoin d’accompagnement sur ces produits, d’une aide directe », assure Julie Bernadet. Une aide relayée par le site internet de la marque, recettes et jeu concours à l’appui.

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Belarusian firm has big plans (Intrafish.com 01/11/2010)

Santa Bremor, l’un des plus grands transformateurs de produits de la mer d’Europe de l’Est, a ouvert une usine de transformation de 10 000 m² afin d’augmenter les volumes d’importation de saumon et de hareng. Source : Veille Produits de la mer/CCI Boulogne

Alaska salmon value rises 22 % (Intrafish.com 28/10/2010)

La valeur du saumon d’Alaska vendu cet été dépasse 412 millions €, soit un gain de 22,3 % par rapport aux chiffres de l’année précédente. Source : Veille Produits de la mer/CCI Boulogne

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Le 12 novembre 2010

Aqualandes : Les sentinelles des rivières (Sud-Ouest)

Roquefort - Aqualandes, leader français de la truite fumée, naturellement partie prenante dans la gestion de l'eau sur ses sites aquacoles, mène une politique environnementale ambitieuse

Aqualandes est une société coopérative agricole créée en 1981 qui regroupe aujourd'hui 28 piscicultures réparties en majorité dans le grand sud ouest. Elle s'est implantée à Roquefort où elle dispose d'une unité de transformation. Leader français de la truite fumée, Aqualandes produit chaque année près de 6 000 tonnes de poissons, emploie 400 personnes et réalise un chiffre d'affaire de plus de 50 millions d'euros, leader européen des œufs embryonnés (1 truite sur 2 vendue en Europe est issue de ses souches) c'est aussi le plus gros écloseur français de bars, dorades et maigres, avec une production de 60 millions d'alevins chaque année, commercialisée essentiellement sur tout le pourtour de la Méditerranée. Aqualandes distribue ses produits, principalement des filets fumés de truites, mais aussi du frais et du surgelé et du caviar de truite, sous deux marques principales : Landvika et Ovive. On les retrouve dans les rayons des grandes et moyennes surface et son unité de transformation travaille aussi pour les marques de distributeurs de plus grandes enseignes. La société dispose d'une filière intégrée s'assurant de la maîtrise de toutes les étapes de la production, de l'œuf aux produits finis. Une politique ambitieuse Grâce à une démarche de qualité menée sous le label « AgriConfiance », Aqualandes peut garantir la qualité supérieure de ses produits et proposer, depuis 2007, des truites fumée en Label Rouge, et depuis 2009 une gamme de produits bio....

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Le 30 décembre 2010

A Toulouse, La Dépêche propose du poisson fumé artisanalement : On a le droit de le fumer

Les poissons fumés devraient faire un tabac sur les tables de fêtes. Tant mieux pour Thierry Salas dont l'atelier artisanal qu'il a ouvert, il y a neuf ans à Rouffiac-Tolosan, à l'est de Toulouse, est un des rares recensés dans toute la région. Après avoir séduit les chefs étoilés et les épiceries fines de la région toulousaine, l'artisan fumeur ouvre sa gamme de produits aux particuliers….

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Pisciculture : L'agriculture biologique par conviction (Midi Libre)

À Villefort, le Gaec la Truite du mont Lozère terminera d'ici quelques mois sa reconversion en agriculture biologique (AB). Truite portion, truite fumée, soupe et terrine bénéficieront de la fameuse estampille AB. Les poissons vendus en frais bénéficient déjà de l'appellation agriculture biologique et les produits transformés, eux, l'obtiendront au printemps prochain. Pour Régis Fabre, l'un des deux associés du Gaec, produire dans le respect de l'environnement et des hommes a toujours été un objectif. La reconversion s'est donc faite par conviction, de la même manière qu'il se refuse à utiliser des truitelles stériles qui pourtant gagneraient plus rapidement en poids. L'exploitant veut respecter le cycle de vie des poissons.

« Pour ce qui est de la reconversion, il faut que le projet soit avant tout en phase avec ses valeurs. On ne doit pas l'appréhender seulement sous l'aspect rentabilité économique sinon on va droit au mur, souligne Régis Fabre. Dans le cas de notre exploitation, les difficultés liées à la reconversion bio concernent essentiellement l'alimentation et le surcoût qu'elle engendre.....

.... Pour faire face à ce surcoût, le Gaec a dû augmenter le prix de vente d'environ 20 %. « Le fait de passer en AB a été assez bien perçu par les consommateurs locaux. Les restaurateurs ont adapté leurs menus. Cela nous a permis de toucher une nouvelle clientèle. La société est sensible aux signes officiels de qualité », indique le pisciculteur. « Toutefois, je regrette que le cahier des charges soit souvent modifié avec des conditions moins exigeantes. J'espère que l'on ne va pas tomber dans du bio industriel ».

Une fois la reconversion terminée, Régis Fabre et Guy Lleu, son associé, vont optimiser l'atelier agroalimentaire de transformation mis en service depuis l'automne 2009. « Ces deux projets étaient complémentaires. Nous allons pouvoir achalander les coopératives bio en produits transformés comme des filets de truite fumée, des soupes, des terrines. La France n'en produit pas suffisamment, c'est donc un marché porteur. Cela nous permet de nous affranchir de la chaîne de froid. »

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Le 02 janvier 2011 : Bilan des expéditions de fin d'année à partir des Landes : Labeyrie, Aqualande, Viviers de France....

Un coup de chaud pour les produits festifs à Noël (Sud-Ouest)

Les intempéries de la mi-décembre ont causé des soucis de livraison aux entreprises landaises de foie gras, volailles festives et poissons. Mais pas de catastrophe. Durant cette dernière semaine entre Noël et la Saint-Sylvestre, ils ont soufflé un peu, mais dans les derniers jours précédant le 24 décembre, ils avaient moins envie de plaisanter. Les patrons des entreprises agroalimentaires landaises, qui en cette période approvisionnent les autres régions françaises en produits festifs frais, ont tremblé devant les mauvaises conditions météo et les problèmes de transports rencontrés dans la moitié nord de notre pays.

Bref, un coup de chaud, comme il y en a de temps en temps, mais pas de vraie catastrophe à l'arrivée. Et comme les clients terminaux ont reporté leurs achats de 24 heures, allant s'approvisionner le mardi ou le mercredi plutôt que le lundi, il n'y a pas eu de pertes….. Pour sa part, l'entreprise Labeyrie (foie gras, saumon fumé) déplore « quelques aléas ici ou là pour les livraisons, mais pas de gros problèmes dans l'ensemble. Nous n'avons pas eu de pertes notoires. C'est quasiment un Noël classique, avec son lot de surprises », admet sans dépit Anne-Lise Labenne, responsable du marketing.

Des soucis directs et indirects - Pour Aqualande à Roquefort (truites fraîches, truites fumées, œufs de truite, œufs de saumon), la fin d'année a fait partie des « périodes hypothétiques, avance Ron Guillemet, chargé des marques de distributeurs. Cela nous a causé des soucis directs, c'est-à-dire des produits refusés en plate-forme parce que livrés trop tard, ce qui nous a conduits à perdre quelques produits : heureusement, une seule palette a été refusée dans le Nord. Pour le reste, on a quand même réussi à gérer en bonne intelligence avec les clients. Les soucis indirects sont venus en conséquence : dans ces périodes, comme les clients ne sont pas nombreux dans les rayons, les commerçants attendent d'avoir évacué les stocks avant de repasser commande. Donc des délais plus longs, et à l'arrivée sans doute un ralentissement des ventes. On fera un bilan complet plus tard, mais cela ne met pas notre année commerciale en péril. » Chez Viviers de France à Castets (poissons frais sous glace ou en barquette, saumon, King crabe), on reconnaît aussi qu'« il a fallu s'adapter, les problèmes étant plus ou moins graves suivant les régions. On a bien eu quelques retours, mais en prévenant les clients, on est arrivé à s'organiser : soit ils retardaient un peu la commande, soit on gardait les produits quelques heures de plus en chambre froide pour les livrer le lendemain. On chiffrera tout cela dans le courant de janvier, mais à part un ou deux jours difficiles avant Noël, on n'a pas gâché de marchandise. » Si la plupart des entreprises concernées doivent encore attendre quelques jours pour faire un bilan précis, les fêtes 2010 se sont dans l'ensemble assez bien passées.

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Le 3 janvier 2011

Boulogne : Dans les fumoirs des kippers avec Pierre Corrue (La Voix du Nord)

Plus de 100 tonnes de kippers par an sont nettoyées, rincées, placées dans la saumure puis fumées chez Corrue et Deseille.

Dans la ville où le hareng est roi, le kipper, mets traditionnel par excellence, se déguste toute l'année. Une histoire de famille, de sel et de fumée, racontée par Pierre Corrue, qui dirige l'entreprise familiale à Capécure.

Briquet à la main, accroupi devant la porte d'un fumoir vieux de plus de 50 ans, Pierre Corrue souffle avec application sur les braises. Nous sommes dans le sous-sol de la maison qui l'a vu naître, l'entreprise familiale implantée au coeur de Capécure, Pierre Corrue fait partir le feu dont la fumée viendra donner leur arôme à ses harengs, sagement suspendus, en rang serré, dans des chariots placés à l'étage supérieur du fumoir. Mais l'histoire des kippers commence un peu plus tôt : dans la saumure, mélange d'eau et de sel de la composition de la maison, où l'on place le poisson une fois éviscéré et rincé. Contrairement au hareng bouffi, le kipper, ouvert par le dos, est débarrassé de ses viscères et branchies. « Entre la saumure et le fumage, le hareng est rincé une nouvelle fois, pour que le sel arrête de faire son action, et éviter un goût trop salé », explique Pierre Corrue.

Salage, rinçage, fumage... tout est une question de dosage et savoir-faire. Chez les Corrue, on prépare les kippers « depuis toujours ». « Mon arrière-grand-mère a commencé le fumage de hareng dans sa cour. Elle les vendait ensuite sur le marché » , raconte Pierre Corrue, qui a repris depuis six ans les rênes de l'affaire familiale.

« Harengs de nos mers »....

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Le 12 février 2011

Quand la qualité du saumon fumé est en jeu !

En ce moment, les transformateurs de saumon fumé sont pris en tenaille entre la hausse des cours de la matière première « saumon » et le refus des GMS à répercuter l’augmentation au moment de la renégociation des contrats de vente.

Résultat…

« Il faut quand même savoir qu’aujourd’hui beaucoup de produits que nous consommons sont fabriqués dans les pays de l’Est pour des questions de cout de production (ex: saumon fumé 1er prix chez Axxxx, fabriqué en Pologne; ce produit est très rentable en terme de main d’oeuvre mais il reçoit aussi une triple injection, c'est-à-dire que l’on pique les filets de saumon avec des seringues pour injecter de l’eau et du sel à trois reprises pour vendre de l’eau au prix du saumon!).

Des exemples comme celui-ci j’en ai à la pelle. Le pire c’est que ces ventes sont les plus grosses sorties dans les magasins et aussi les plus grosses marges. Il faut quand même savoir que certaines enseignes demandent aux industriels de baisser leur qualité produits pour palier à l’augmentation des matières et garder leur confort de marge (eux aussi ont des actionnaires aux fesses !)… Source : Lettre d'un spécialiste de l'agro alimentaire (Le Post)

Salage au sel sec ou salage par injection ?

1) Le salage au sel sec, c’est le salage traditionnel et ancestral. Il consiste à étaler du sel de mer sur le poisson et à attendre qu’il pénètre. Cela prend plusieurs heures en fonction de la taille du poisson, de son taux de matière grasse et de la température de salage. C’est là qu’intervient tout mon savoir-faire et ma connaissance des différents poissons ! La pénétration de sel à l’intérieur des cellules du poisson se fait par osmose. Cela veut dire qu’en échange il y a de l’eau qui s’égoutte du poisson. On perd environ 5 % du poids!

2) Le salage par injection est utilisé en industrie et consiste à injecter de l’eau salée par des aiguilles ou par forte pression à l’intérieur du poisson. C’est quasiment instantané! L’intérêt pour l’industriel, est qu’au lieu de perdre du poids, et donc de l’argent, il en gagne!!! Quand on met le prix de revient en priorité, ça compte! Par contre, le poisson ayant plus d’eau, le goût sera dilué, et la texture beaucoup plus molle. Et ça c’est une grosse différence! Source : Saumonerie granvillaise

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19 février 2011

La hausse des tarifs coince aussi pour le saumon (LSA)

Alors que les dernières semaines pour clore les négociations commerciales font l'objet de vifs débats entre la distribution et les industriels, qui demandent l'arbitrage des pouvoirs publics, Gilles Charpentier, président de Meralliance, indique que le problème touche aussi le saumon fumé. "Nous sommes face à un paradoxe, les ventes de saumon fumé progressent de 10 % en grande distribution, nous sommes sur des produits de qualité avec peu de premiers prix, mais les prix de vente à la consommation n'évoluent pas alors que la matière première a augmenté de 43 % en deux ans ! C'est totalement insupportable pour des entreprises comme la mienne". Il attribue l'attitude des GMS à la LME "dont le but est de redonner du pouvoir d'achat et de limiter l'inflation, ce qui a été une réussite, mais aujourd'hui vouloir une inflation zéro ne va pas permettre aux entreprises de tenir très longtemps, de nombreux emplois vont être supprimés en France". Il indique que les hausses de tarifs ont parfaitement été acceptées par les enseignes britanniques qu'il a comme clientes. Il observe que la France est championne d'Europe pour la hausse de la consommation, mais qu'elle détient aussi le triste record du chômage. "Théoriquement, nous devrions passer des hausses de tarifs de l'ordre de 23 % pour compenser la hausse des matières premières. Or, la distribution n'accepte que 2 à 3 %". Le patron de Meralliance est également le président de la Feef, qui représente des centaines de PME fabriquant des marques régionales ou des MDD.

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Le 12 mars 2011

Guyader. Trois métiers, une même stratégie (Le Télégramme)

Charcutier depuis 80 ans, l'entreprise Guyader, basée à Landrévarzec (29), s'est diversifiée sur les produits de la mer mais n'oublie pas la charcuterie. La société mise sur des produits haut de gamme pour se développer.

Yves Guyader, le fondateur de l'entreprise, ne reconnaîtrait sans doute pas sa petite salaison artisanale, ouverte en 1930, à Landrévarzec. Quatre-vingt-un ans plus tard, son petit-fils, Christian, en a fait un groupe industriel de 300 salariés qui vend ses produits dans toute la France et en Europe. Ce fils et petit-fils de charcutier, entré dans l'entreprise en 1982, l'a rachetée à sa mère en 1993 et accentué le processus de diversification. Aujourd'hui, le groupe Guyader Gastronomie a trois métiers: charcutier, traiteur de la mer et traiteur tout court.

Virage réussi - Un virage réussi puisque le charcutier réalise désormais 27 de ses 42millions d'euros de chiffre d'affaires annuel avec les produits de la mer.

Outre le site historique de Landrévarzec, le groupe est désormais implanté à Trégourez (29) avec un site logistique, à Kervignac (56) où sont fabriqués des cakes chez Eurocake, à Nantes (44) avec l'activité de saumon fumé de Wilmar et même sur l'Ile de Groix (56) via une conserverie artisanale de sept salariés nommée Groix & nature. Guyader n'en oublie pas pour autant son métier d'origine. En 2007, le groupe a ainsi racheté à Coopagri l'entreprise Elquin de Quintin et y a regroupé toute son activité charcuterie. Le site, qui s'étend sur 7.000m² et deviendra prochainement Guyader Côtes-d'Armor, compte 130 salariés. Et Christian Guyader est convaincu qu'il a de l'avenir. «Il y a encore plein de choses à faire dans la charcuterie même si ce n'est pas un métier qu'on réinvente tous les jours», confie le président de Guyader Gastronomie….

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Le 12 septembre 2011

Saumon. Labeyrie revalorise l’origine France (Agro-media)

Guyader avait devancé son concurrent Labeyrie en lançant l’année dernière une référence de saumon d’origine française. Elle avait connu un joli succès, étant donné qu’elle a été vendue directement aux magasins pendant les fêtes et a depuis été référencée dans les centrales de Simply Market, Cora et Géant Casino. De plus, le saumon français fera également son apparition ce mois-ci chez Système U.

Labeyrie, en voyant le potentiel de ce nouveau produit, a à son tour décidé de miser dessus. Ainsi, après la truite de France lancée au printemps dernier, la marque nationale leader lancera son saumon tricolore en novembre. Fumé au bois de hêtre, en format six tranches et au prix de 9,42€ les 200g, ce nouveau produit se positionnera directement sur les origines premium, et sera plus cher que les saumons écossais ou irlandais. A l’origine de ce surcoût, entre autres, on peut citer l’alimentation des saumons, qui est exclusive, mise au point dans l’hexagone et sans OGM ni hormone de croissance. Les poissons sont élevés dans une ferme marine de Normandie, comme l’explique Julie Bernadet, la directrice marketing du groupe : « notre saumon de France est produit dans une ferme marine à taille humaine. La densité d’élevage y est très faible ».

Elle est installée dans le Cotentin, au large de Cherbourg. Chaque année, 1 000 tonnes de saumons y sont produites, dont notamment les fameux saumons français de Guyader.

Ainsi, la tendance en ce qui concerne le saumon est la même que celle à propos des autres produits alimentaires : le local. Alors que les origines « exotiques » comme la Laponie ou la Patagonie étaient en vogue il y a quelques années, les consommateurs recherchent aujourd’hui des produits français : « dans ces périodes où le consommateur est parfois confronté à des craintes quant à la sécurité alimentaire, un produit 100% local est plus rassurant »....

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Une usine française de Bakkavör passe aux mains d’Alfesca (Agro-media)

L’usine Bakkavör Traiteur SAS, située à Chevilly (45), est spécialisée dans la production de conserves de poissons et de salaisons maritimes. Elle emploie 45 personnes et appartenait jusque-là à Bakkavör France, filiale française du groupe islandais éponyme. Seulement, cette dernière a décidé de se recentrer sur ses activités historiques et vient de céder son site à Alfesca, leader du marché des produits de la mer et d’épicerie fine en France. Ainsi, Bakkavör pourra se concentrer sur ses marques 5ème Saison et Crudi…

Alfesca, pour sa part, a pour ambition de faire du site de Chevilly un centre d’excellence dans la production de blinis et de tartinables, afin d’augmenter sa capacité de production et d’assurer sa place de leader sur un marché en croissance. Alfesca est d’ores et déjà l’un des grands acteurs du marché des produits de la mer et sur celui de l’épicerie fine, et détient en France les marques :

  • Labeyrie (foie gras/saumon fumé),
  • Blini (tarama)
  • et Delpierre (saumon fumé).

Il possède actuellement 15 sites de production en Europe comptant 3600 salariés au total. Ses produits sont exportés à travers plus de 40 pays dans le monde entier, notamment en Russie, en Chine et au Japon. Voilà qui semble donc une stratégie « gagnante-gagnante » pour les deux groupes.

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Delpeyrat aguiche Labeyrie avec Comtesse du Barry (La Tribune)

Après l'acquisition en juin de Comtesse du Barry, Delpeyrat fait un saut dans le haut de gamme et vise cent boutiques en France et vingt à l'international. La Chine fait de nouveau partie de son terrain de jeux.

Une sortie du "tout conserve" pour aller vers le mi-cuit et les offres alternatives comme le saumon, un fort développement à l'international, des publicités jouant sur l'histoire de France, Delpeyrat part jouer dans la cours de Labeyrie avec sa nouvelle acquisition, Comtesse du Barry.

Depuis le rachat de cette PME familiale (28 millions d'euros de chiffre d'affaires, en baisse de plus de 3% l'année dernière) en juin dernier, l'entreprise, filiale du groupe Maïsadour (1,3 milliards d'euros de chiffre d'affaires) peaufine un plan de relance ambitieux.

Contrairement à Labeyrie, exclusivement tourné vers la grande distribution, Delpeyrat sort ainsi de ce seul réseau pour entrer dans celui plus sélectif des boutiques en propre. D'ici 2015, l'ambition en France est de faire passer le réseau de 70 à 100 magasins dont la moitié en franchise. « Avec notre offre plus haut de gamme, notamment grâce à l'arrivée du mi-cuit plus cher que la conserve, nous visons 20% de chiffre d'affaires supplémentaire par boutique dès 2012 », explique le président de Delpeyrat, Thierry Blandinières, qui envisage de créer des espaces restauration dans ses nouveaux points de vente.

Le développement passera aussi par l'international. Une vingtaine de boutiques devraient ouvrir d'ici 2015 dans les capitales mondiales avec un premier axe vers le Canada et l'Amérique du nord et un second vers la Chine et le Japon. Après 10 ans d'allers et retours en Chine et des déboires avec un partenaire dans le nord du pays il y a trois ans, Delpeyrat se contentera cette fois d'acheter des foies chinois et de les transformer seul pour les vendre aux restaurateurs de Shanghai et Pékin ou via ses boutiques Comtesse du Barry.

Le but est de rétablir une rentabilité (à l'équilibre) mise à mal par plusieurs années de baisse des ventes. « Nous garderons un objectif de 6% de résultat courant pour Delpeyrat et nous utiliserons le cash pour investir dans la stratégie », détaille Thierry Blandinières.

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Le 24 septembre 2011

Le poisson fumé du pays de Lorient séduit les gastronomes (Ouest France)

Le fumoir de Bretagne, dans la zone d'activités de Kerhoas, fume de nouveau. Rachetée par deux investisseurs, la société est supervisée par Olivier Guerne, qui annonce un bon redémarrage de cette fumaison artisanale, la seule du genre au pays de Lorient. « La production a vraiment été relancée avant l'été, ce qui nous a permis de nous faire connaître en prenant un stand au festival interceltique. » Retour positif immédiat des amateurs de poisson fumé haut de gamme.

A la sciure de hêtre

Le fumoir s'approvisionne exclusivement au port de pêche de Lorient, pour ses saumons écossais, thons, espadons frais. « Nous travaillons environ 150 kg dans les ateliers de filetage puis de fumage. Pendant le festival, période exceptionnelle, nous en avons vendu 600 kg en dix jours », détaille Olivier Guerne qui dévoile les secrets de sa fabrication : « Le poisson est fumé à basse température, pas plus de 24 degrés, à la sciure de hêtre. L'opération est plus longue. Il faut compter neuf heures environ pour le saumon. Mais la qualité du produit est à ce prix. »

Olivier Guerne travaille avec un seul salarié. Alors, actuellement, il est un peu au four et au moulin. « Mais compte tenu de ces débuts encourageants, nous allons pouvoir envisager d'étoffer l'effectif. »

Fête de la gastronomie

Les clients ont vite apprécié les poissons fumés de Bretagne qui se vendent en plaquettes sous vide. On peut les trouver aux halles de Merville, à Lorient, où le fumoir dispose d'un stand du mercredi au dimanche. « Nous avons aussi des filières de distribution dans le secteur de l'épicerie fine. Quatre restaurants locaux et des établissements parisiens nous ont passé commande, se réjouit Olivier Guerne. Nous participerons d'ailleurs à la semaine de la gastronomie, les 22 et 23 septembre. L'hôtel All Seasons de Caudan met nos poissons à sa carte et nous pourrons expliquer notre démarche sur place. »

Via internet

Le fumoir va en outre développer la vente en ligne dans la mesure où il a séduit une clientèle internationale, adepte du e-commerce. Autres projets : « Le test de nouvelles recettes, avec les coquilles Saint-Jacques de Saint-Brieuc, quand ce sera la saison. Nous travaillons aussi sur des steaks de thon et d'espadon fumés à déguster froids ou réchauffés. » Enfin, la fumaison s'intéresse au bio et aimerait lancer une ligne de produits assez rapidement, avec des fournisseurs norvégiens de poisson sauvage. Olivier Guerne l'assure, crise ou pas crise, la clientèle ne fait pas défaut.

Fumaison de Bretagne : 12, avenue de Bretagne, zone d'activités de Kerhoas. Tel : 02 97 88 08 27 ou 06 10 18 87 57.

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Le 6 octobre 2011

Bretagne Saumon. Production en hausse de 8% (Le Télégramme)

Chez Bretagne Saumon, à Châteauneuf-du-Faou (29), on se projette déjà dans les fêtes de fin d'année. L'entreprise spécialisée dans la production de saumon et de truite fumés va doubler ses effectifs (plus de 300 salariés au dernier trimestre) dans les prochaines semaines. En 2011, l'entreprise a vu grimper de 8% sa production annuelle, de 1.400 à 1.650 tonnes. Avec un chiffre d'affaires de 30M€, Bretagne Saumon devient, à ce jour, le leader du saumon fumé Label Rouge sur le marché français.

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19 octobre 2011

Boulogne : Label rouge pour filets de hareng fumés

Le cahier des charges de Label rouge pour le produit Filets de hareng fumé doux au bénéfice de l'organisme de défense et de gestion Caps Qualité (Boulogne-sur-mer) est homologué. Cet organisme, présidé par Hervé Diers (JC David) regroupe quatre sociétés du Pas-de-Calais (Océan Délices, les Soupes Pérard, Les Entrées de la mer et JC David) qui souhaitent obtenir le Label rouge pour leurs produits-phares : Océan Délices et les Entrées de la mer pour leurs rôtis de saumon farci, Régals du Touquet pour sa soupe marine Pérard et JC David pour ses filets fumés. La soupe de poissons a obtenu le label en 2010. JC David l'obtient à son tour pour ses filets de hareng fumé doux. La société emploie 42 salariés et fume 200 tonnes de haddock, 100 tonnes de saumon et 500 tonnes de hareng par an. MARIN (LE) - 07/10/2011 - 1 p – CCI Côte d’Opale

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Le 24 janvier 2012


Christian Guyader poursuit la croissance externe de son groupe.

« Ce mardi, les dirigeants de Bretagne saumon ont informé leur comité d’entreprise du projet de rachat de leur société par Guyader gastronomie. » Le communiqué officiel confirme la volonté de Christian Guyader, dirigeant de Guyader gastronomie à Landrévarzec, près de Quimper, de poursuivre la croissance externe de son groupe qui produit des produits de la mer (60 %) et de la charcuterie traditionnelle.

290 salariés

Guyader gastronomie compte cinq usines et un centre logistique. Il emploie 290 salariés et réalise un chiffre d’affaires de 42 millions d’euros. En rachetant Bretagne saumon, Christian Guyader passe à la vitesse supérieure. La PME spécialisée dans les saumons et les truites fumées compte un effectif permanent de 150 personnes et dégage un chiffre d’affaires de 29 millions d’euros….

Reprise de Bretagne Saumon par Guyader Gastronomie (Bretagne Economique)

Ce mardi 24 janvier 2012, Hervé Delpierre et Jean-François Floch, les dirigeants de Bretagne Saumon (Châteauneuf du Faou, Finistère) ont informé leur comité d’entreprise du projet de rachat de leur société par Guyader Gastronomie (Landrévarzec, Finistère) dirigée par Christian Guyader et Antoine Gorioux. « Guyader Gastronomie et Bretagne Saumon, en réunissant leur savoir faire et leurs équipes commerciales, vont pouvoir optimiser leur dynamique de croissance en France et en Europe. Avec les dirigeants de Bretagne Saumon, nous partageons le même positionnement haut de gamme, les mêmes valeurs de qualité, d’innovation, d’attachement au territoire et d’ouverture sur le monde. Ensemble, nous serons plus forts pour nous adapter aux évolutions de notre environnement et mieux répondre aux exigences croissantes de nos clients et des consommateurs » explique Christian Guyader. Depuis le 2 janvier, Christian Guyader a été rejoint aux commandes de l’entreprise par Antoine Gorioux, ex DG de Marine Harvest Kritsen, spécialiste du saumon fumé et des produits traiteur de la mer. En 2011, Guyader Gastronomie a réalisé un CA de 42 millions d’euros. Pour Bretagne Saumon ce CA s’est élevé à 29 millions d’euros dont 15% à l’export.

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Le 3 février 2012

Quand 5000 agriculteurs basques deviennent leader sur le marché des produits de la mer....

La coopérative agricole basque Lur Berri, basée dans les Pyrénées-Atlantiques, prend le contrôle de Labeyrie, Delpierre et Blini qui commercialisent saumons fumés, crevettes, coquilles saint-jacques, tarama et autres harengs...

Labeyrie quitte l'islandais Alfesca pour redevenir 100 % français avec Lur Berri comme actionnaire majoritaire. Rebaptisé Labeyrie Fine Foods, le nouvel ensemble réalise un chiffre d'affaires total de plus de 700 millions d'euros, et emploie plus de 3 000 personnes. Le groupe compte 15 sites en France et au Royaume-Uni.

Labeyrie, le groupe bien connu pour son saumon fumé et son foie gras, repasse sous pavillon tricolore. Après neuf ans, les actionnaires islandais se sont entièrement retirés du capital au profit notamment de la coopérative basque Lur Berri, basée dans les Pyrénées-Atlantiques. Celle-ci a augmenté sa participation de 49,9 % à 62,9 % du capital. Labeyrie avait été acheté en 2004 par l'islandais Alfesca pour constituer un leader européen de produits de la mer et du foie gras.

Le fonds d'investissement français LBO entre dans le capital à hauteur de 33,3 %. Le management est actionnaire pour 3,8 %. Lur Berri a eu recours à l'emprunt pour réaliser cette opération auprès d'un pool de six banques et de trois fonds mezzanine, Cerea, Unigrains et BNP Paribas Invest.

Rebaptisé Labeyrie Fine Foods, le nouvel ensemble commercialisera du foie gras et du saumon fumé, mais aussi des gambas, des crevettes et des crustacés, des blinis et différentes spécialités apéritives, telles que le tarama ou le guacamole, ainsi que les pâtisseries surgelées achetées à Brossard en août 2010.

En achetant Labeyrie, « Lur Berri double presque son chiffre d'affaires de 700 millions d'euros, à 1,2 milliard d'euros », a indiqué Olivier Gemin, directeur général de la coopérative basque. Le groupe pyrénéen conforte ainsi les débouchés industriels de ses adhérents coopérateurs, qui élèvent des canards. Il gagne aussi un portefeuille de grandes marques, telles que Delpierre, un leader des poissons fumés et des crustacés, ainsi que Blini, spécialiste des produits apéritifs cosmopolites. Auquel il convient d'ajouter un volume très important de marques de distributeur vendues en Europe. Lur Berri produit également des légumes surgelés et de la viande.

« Fine Foods »

La volonté de retrait complet d'Alfesca (« Un choix personnel de monsieur Olafsson (actionnaire majoritaire d'Alfesca ndlr) », précise Olivier Gemin) a donc permis à la coopérative basque de franchir une troisième étape décisive : « Labeyrie est un des fleurons de l'agroalimentaire français, c'était l'occasion de sauter le pas et de conforter ainsi à la fois notre pôle amont et aval », explique le directeur. Le montant de la transaction n'a pas été révélé.

Labeyrie réalise un chiffre d'affaires annuel de 700 millions d'euros (contre 412 M€ en 2008), dont 50 % sont réalisés en France. Il bénéficie dans le Sud-Ouest d'une image plutôt foie gras, bien que ce dernier ne représente en réalité que 20 % de son activité. C'est le saumon (et autres poissons fumés) qui arrive en tête (40 %), devant les crustacés et coquillages (30 %), crevettes, gambas, coquilles Saint-Jacques cuisinées notamment.

La société développe également une activité de spécialités apéritives dites cosmopolites, du type tarama et guacamole, blinis. Elle réalise aussi des pâtisseries salées et sucrées surgelées héritées du rachat de Brossard Surgelés. Les produits, en fonction de leur spécificité, sont commercialisés sous trois marques : Labeyrie, Delpierre et Blini.

Le choix du nom de Labeyrie Fine Foods ne doit rien à une certaine mode de l'anglicisme. « Fine parce que nous sommes sur une gamme de produits alimentaires de plaisir, Foods parce que nous sommes tournés vers l'international », indique Olivier Gemin. Pour l'heure, il ne fait pas état de projets nouveaux : « Notre volonté est d'abord de consolider l'existant. »

Retour au bercail

En faisant l'acquisition de Labeyrie, le groupe Lur Berri, dont le siège se situe à Aïcirits (64), double quasiment de taille et porte son chiffre d'affaires à 1,2 milliard d'euros. Il boxe désormais dans la même catégorie que ses grands voisins, le landais Maïsadour et le béarnais Euralis. Lur Berri est notamment spécialisé dans le maïs, les légumes et céréales, les canards gras, bovins, porcins, ovins et aliments du bétail. Il est l'actionnaire de référence d'Arcadie Sud-Ouest (produits carnés, steaks hachés surgelés) et majoritaire chez Spanghero (produits élaborés et cuisinés à base de viande, le cassoulet en particulier).

Ex-président d'Alfesca, Xavier Govare est désormais le président de Labeyrie Fine Foods. Pour lui, sa prise de contrôle par Lur Berri s'apparente en quelque sorte à « un retour au bercail » et apporte de la « cohérence » dans l'actionnariat. Pour le reste, lui-même et son équipe ont, dit-il, « plein d'idées » pour la suite. Il affiche sa volonté de développer l'activité et l'emploi dans le Sud-Ouest, où Labeyrie compte environ 1 500 salariés, avec des pointes saisonnières jusqu'à 2.000.

Les détails de cette opération seront présentés aux 5 000 agriculteurs adhérents de Lur Berri lors de l'assemblée générale de la coopérative, le 17 février prochain.

Sources : Les Echos et Sud Ouest

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14 avril 2012

Meralliance s’empare de ESCO, en Ecosse, et entend devenir leader européen du saumon (LSA)

Le groupe Meralliance, leader français du marché du saumon et des poissons fumés et marinés à marque distributeur et marque Armoric (6 % du CA), a annoncé l’acquisition de la société ESCo en Ecosse. « A partir de notre base historique forte en France, avec notre bureau à Bergen en Norvège, et suite à l’acquisition de Meralliance Poland en 2008, notre dispositif opérationnel couvre maintenant tous les territoires importants du saumon en Europe » affirme Gilles Charpentier, Président de Meralliance.

Les synergies porteront sur les achats (notamment matières premières), l’expertise technique et la commercialisation d’une gamme particulièrement étendue et inédite de produits issus des usines française, polonaise et écossaise. « La complémentarité entre Meralliance et ESCo est totale, qu’il s’agisse des marchés ou des produits. Nous parlons véritablement un langage commun, car nous faisons le même métier, et nous partageons les mêmes fondamentaux : qualité, innovation et service », complète Gilles Charpentier.

La société ESCo produit du saumon frais, en filets ou en portions, et du saumon fumé, à destination du marché britannique. Elle réalise un chiffre d’affaires de 32 millions de livres sterling, soit environ 38 millions d’euros, principalement auprès de ASDA, 3e distributeur britannique, et filiale de Wal-Mart, numéro 1 mondial de la distribution. Les volumes produits sont de plus de 2 000 tonnes en saumon frais, et plus de 800 tonnes en saumon fumé, avec également 200 tonnes de truite.

Meralliance, PME indépendante, réalise 90 millions d’euros de chiffre d’affaires et emploie 550 salariés. Le groupe bénéficie d’une capacité de production importante avec plus de 5000 tonnes produites en France, et 2000 tonnes en Pologne. Meralliance est n°1 français sur le marché du saumon et des poissons fumés et marinés à marque distributeur Avec l’acquisition de la société ESCo, le groupe Meralliance comptera plus de 800 salariés et réalisera un chiffre d’affaires de plus de 130 millions d’euros.

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Basé à Quimper, MerAlliance prend une taille européenne (Ouest France)

Après la Pologne, l’Écosse. Le numéro 1 français du saumon fumé à marque distributeur ne manque pas d’appétit.

Le groupe MerAlliance, dont l’usine principale est implantée à Quimper, vient de signer une nouvelle acquisition. Il s’agit de la société ESCo (Edinburgh Salmon Company) basée à Dingwall (Écosse). ESCo emploie près de 300 personnes et réalise un chiffre d’affaires de 40 millions d’euros. ESCo produit plus de 2000 tonnes de saumon frais en portions, 800 tonnes de poissons fumés et 200 tonnes de truites. La société écossaise fournit le marché britannique, notamment grâce au distributeur Asda. Le fondateur d’ESCo a cédé ses parts à Merinvest, la holding de contrôle de MerAlliance, contrôlée à 64 % par Gilles Charpentier, PDG de MerAlliance.

10 000 tonnes de poissons

Cette acquisition renforce la présence de MerAlliance sur le marché européen. Historiquement implanté à Quimper (sous le nom d’Armoric), le groupe s’est développé avec l’acquisition de Narvik à Landivisiau qui, aujourd’hui, est devenu le centre logistique du groupe. Plus récemment, MerAlliance s’est implantée en Pologne (Bydgosczcz) où l’usine produit 2000 tonnes de saumon fumé premier prix. 5000 tonnes de saumon et de poissons fumés sortent de l’usine quimpéroise. MerAlliance a également un bureau à Bergen (Norvège). Avant d’acquérir ESCo, MerAlliance réalisait un chiffre d’affaires de 90 millions d’euros et employait 550 salariés.

MerAlliance prend désormais une taille résolument européenne. Près de 850 salariés, une production de 10 000 tonnes, un chiffre d’affaires de 130 millions d’euros, « l’objectif du groupe est de devenir le fournisseur de référence des principaux distributeurs européens pour leurs achats de saumon fumé et mariné de qualité vendus en marque propre » souligne le communiqué officiel. « Notre dispositif opérationnel couvre maintenant tous les territoires importants du saumon en Europe » se réjouit Gilles Charpentier.

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Quimper et Landivisiau. MerAlliance (saumon fumé) rachète ESCo, une société écossaise (Ouest France)

Leader français du saumon et des poissons fumés à marque distributeur, MerAlliance annonce l’acquisition d’ESCo (Edinburgh Salmon Company), une société écossaise implantée à Dingwall qui emploie 300 personnes.

Le siège de MerAlliance se trouve à Quimper (Finistère) où se situe l’usine principale du groupe dirigé par Gilles Charpentier. Le centre logistique est implanté à Landivisiau (Finistère). Un autre centre de production existe en Pologne.

Une production de 10 000 tonnes

MerAlliance emploie aujourd’hui 550 salariés et produit 7 000 tonnes de produits finis (5 000 à Quimper et 2 000 en Pologne).

Avec l’acquisition d’ESCo (une production de 3 000 tonnes), MerAlliance poursuit sa croissance externe et renforce sa présence sur le marché européen.

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Meralliance fait l'acquisition de l'écossais Esco (fusacq.com)

13 avril 2012 à 16h57

Le groupe français Meralliance (transformation de saumon et poissons fumés à marque distributeur) a annoncé vendredi dans un communiqué l'acquisition de la société de transformation écossaise ESCo (Edinburgh salmon company).

Leader français du marché du saumon et du poisson fumé à marque distributeur, le groupe Meralliance comptait déjà trois sites: Armoric (fabrication) à Quimper, Narvik (conditionnement et expédition) à Landivisiau (Finistère) et depuis 2008 Meralliance Poland à Bydgoszcz (Pologne).

Meralliance possède aussi un bureau à Bergen (Norvège) et avec l'acquisition le 5 avril d'ESCo à Dingwall (nord de l'Ecosse) "notre dispositif opérationnel couvre maintenant tous les territoires importants du saumon en Europe", souligne dans un communiqué le président de Meralliance, Gilles Charpentier.

ESCo, avec un chiffre d'affaires de 42 millions d'euros, produit plus de 2.000 tonnes de saumon frais portionné, plus de 800 tonnes de saumon fumé et 200 tonnes de truites fumées.

Avec cette acquisition, Meralliance (chiffre d'affaires de 90 millions d'euros, production de 5.000 tonnes de produits finis en France et 2.000 tonnes en Pologne), compte désormais plus de 800 salariés et devrait réaliser un chiffre d'affaires de 130 millions d'euros.

"L'objectif du groupe est de devenir le fournisseur de référence des principaux distributeurs européens pour leurs achats de saumon fumé et mariné de qualité vendus en marque propre", souligne le communiqué.

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La Ferme marine de la Baie des Veys

Au coeur du bocage normand, réputé pour ses produits de qualité (beurre, caramels, fromages, huitres...), au bord de la Baie des Veys, c'est ici que notre pisciculture produit aujourd'hui un saumon qui ne sauait trahir cette réputation.

Bénéficiant d'un climat dun climat adapté et d'une eau pure, la ferme marine de la baie des Veys continue sur ce site la production des meilleurs saumons.

Les Caractéristiques du Saumon d'Isigny, le Saumon Authentique !

Nous partageons la même passion, le goût des bons produits et du respect animal.

Le saumon est un carnassier qui se nourrit de poissons et de crustacés. C'est pourquoi nous avons choisi d'élever nos poissons avec un aliment d'origine marine, issu de pêcheries durables.

Vous retrouverez la saveur originale du Saumon dans un poisson nourri sans huile végétale, ni colorant de synthèse, ni antibiotiques ou pesticides.

Le Saumon d'Isigny a un goût marin caractéristique, une chair ferme pour une parfaite tenue à la cuisson et une belle longueur en bouche.

Afin de vous garantir un produit d'une fraîcheur irréprochable, tous nos saumons sont pêchés, expédiés et livrés sous 48 h.

Pour plus d’informations, cliquer Saumon d’Isigny

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Côté sauvage, le dompteur de saumons d’Atlantique (Ouest France)

Saveur, c'est le leitmotiv de Côté Saumon, entreprise bretonne installée à Vannes. Dans le fumoir, Guy Danic et Stéphane Le Nain, les associés, produisent un saumon haut de gamme. Reportage.

De l’Irlande à la Bretagne

Ils sont saignés, éviscérés à bord du bateau. Puis congelés à – 40 °C dans les heures suivant leur débarquement. Il s’agit d’abord, pour les saumons pêchés pour Côté sauvage, petite entreprise nichée au cœur de la zone de Kergroix, de conserver toute leur saveur. Le mot d’ordre pour cette entreprise fondée par deux couples de Bretons. C’était en 1976 à Clifden, sur la côte ouest de l’Irlande. Avant de gagner la Bretagne et Saint-Pierre-Quiberon en 2002 et de prendre sa nouvelle appellation, la Salmon & Sea Food la petite fumerie de saumon sauvage avait pris la bonne habitude d’acheter sa matière première directement aux pêcheurs irlandais. Les années ont passé, les lieux ont changé. La méthode de fumaison de saumon est restée la même.

Un savoir-faire qui fait la différence

Une tradition qui se perpétue aujourd’hui sous la houlette de Guy Danic et de Stéphane Le Nain, associés pour le meilleur. Outre la qualité des poissons qui font déjà la réputation de l’entreprise, et face à la concurrence, Côté sauvage fait la différence par un savoir-faire qui peut faire quelques envieux. « Nous disposons d’un fumoir particulier doté d’un système d’assèchement de l’air qui permet de diminuer l’eau dans les poissons, décrit doctement Guy Danic. Ce qui nous permet de fumer à basse température (18 à 19°). Le poisson n’est pas cuit et garde tout son arôme ».

Rien qui ne ressemble au saumon industriel ? « Nous salons très peu le poisson à la différence des préparations industrielles, mais notre recette a ses inconvénients : le temps de fumage. Il faut compter 20 heures ».

Le fumoir, clef du succès…

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Le 27 Avril 2012

Marine Harvest veut toujours plus de saumon !

Le leader mondial du saumon produit près de 400 000 tonnes de salmonidés chaque année… Cependant, la multinationale en veut encore plus....

Le PDG de Marine Harvest veut voir moins d'acteurs dans le domaine de l'aquaculture en Norvège mais plus de grandes entreprises. Il maintient que ce sont les grandes entreprises qui ont les moyens et les occasions de travailler avec la recherche et le développement.

Source: Marine Harvest CEO wants fewer players (Fish farming international du 4/2012 via CCI Côte d’Opale)

Dans l’attente de plus de cages d’élevage dans les fjords norvégiens et ailleurs... Marine Harvest renforce ses positions sur le plus grand marché mondial de saumon d'élevage...

Boulogne : la nouvelle usine de Marine Harvest, construite sur le terre-plein de l'ex-Comilog, ouvrira dans un mois (Voix du Nord)

Un nouveau bâtiment vient de pousser sur l'ex-friche de la Comilog. Ce terre-plein, devenu après dépollution, une zone d'activité économique consacré à la transformation des produits de la mer, accueille la nouvelle usine de Marine Harvest. Ce groupe norvégien est le leader mondial du saumon. Il s'est implanté à Boulogne-sur-Mer en avalant Fjord Seafood-LMB (ex Mareyeurs boulonnais) en 2007.

Marine Harvest était à l'étroit dans ses locaux de l'avenue Marengo à Capécure. Là, elle va prendre ses aises. En effet, dans sa nouvelle implantation près de la jetée sud-ouest, l'usine de filetage passera de 300 à 7000 m². Sans compter les 1200 m² de bureaux à l'étage. « Des fenêtres, on peut voir les chalutiers chargés de poissons passer », se félicite Bertil Buysse, directeur du développement, rencontré sur l'immanquable stand orange de Marine Harvest au salon Seafood de Bruxelles. « Cette nouvelle usine entrera en service à la fin du mois de mai. »

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 Le 22 septembre 2012

Maïsadour goûte au meilleur du saumon fumé !!!

Dans le Sud-Ouest, les coopératives agricoles ont les dents longues...

En prenant exemple sur sa voisine basque, du groupe coopératif Lur Berri (qui en janvier 2012 avait mis la main sur Labeyrie et son saumon fumé), la coopérative landaise, Maïsadour, vient d'entrer dans la filière « Saumon ».

MVVH, la holding financière du groupe agroalimentaire Maïsadour (plus d’1 milliard d’euros de chiffres d’affaires) vient de prendre le contrôle de la Saumonerie Saint-Ferréol de Brioude, connue par ses saumons fumés label Rouge de la marque Robert Delmas....

Auparavant, la plus grande coopérative de maïsiculteurs de l'hexagone avait repris la société Delpeyrat (foie gras, jambon de Bayonne, plat cuisiné,...) et La Comtesse du Barry (foie gras et boutique)...


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