Quand le droit des populations côtières à vivre des ressources de leur mer est usurpé !

Les peuples premiers mis en avant dans les médias et les reportages sont très souvent des populations cachées au plus profond des massifs forestiers comme les indiens de l’Amazonie, les pygmées du Congo, les aborigènes de Papousie Nouvelle-Guinée ou de Kalimantan. Nous découvrons ces peuples au fur et à mesure de l’avancée irrésistible du monde dit moderne à la conquête de terres nouvelles pour l’agriculture et pour les ressources minières.

Un article d’IPS nous rappelle que les peuples premiers ne vivent pas uniquement des richesses forestières, et que des peuples indigènes vivent depuis des temps immémoriaux des ressources de la mer et qu’ils sont tout aussi en danger d’extinction non pas du fait de la disparition de leurs ressources vitales comme la forêt pour les peuples forestiers, mais du fait de la privatisation de leurs ressources sous couvert d’une politique de bonne gestion des stocks au profit de gestionnaires de quotas individuels transférables.

Dispersées sur les 3000 km de côtes que compte l’Afrique du Sud, les 148 communautés de pêcheurs font partie des exclus du processus d'attribution des droits de pêche organisé par le gouvernement. Depuis, près de 30000 pêcheurs sont officiellement considérés comme des pêcheurs amateurs juste capable d’attraper de quoi manger. Du jour au lendemain, les autorités leur ont retiré le droit de vendre leurs captures, elles leur ont tout simplement retiré le droit de vivre. Cette mesure a conduit à une aggravation de la pauvreté côtière. Lire le reportage… La lutte pour le droit de pêche : Fighting for the Right to Fish par Patrick Burnett (IPS)
Image de Wikipedia

Pour plus d'informations :

Commentaires