Le Burkina Faso met en ligne un cours de pêche artisanale

Qui aurait pensé que le premier cours de pêche artisanale en langue française serait mis en ligne à partir du Burkina Faso, un pays sahélien enclavé à priori pas avantagé pour la pratique des activités halieutiques ?

En Afrique de l'Ouest, le Burkina Faso est reconnu pour la qualité de ces centres de formation notamment le CESAO de Bobo-Dioulasso. Le Centre d'Etudes Economiques et Sociales de l'Afrique de l'Ouest (CESAO) propose un mode de collaboration dans le but de renforcer les organisations paysannes en tant que structures pouvant favoriser l’auto-promotion des populations rurales :

  • en contribuant, principalement en Afrique de l’Ouest, à un développement participatif, global et durable
  • en excluant toute discrimination fondée sur la religion, la race, les opinions philosophiques ou politiques.

Avec le développement d'un cours de pêche artisanale mis en ligne à Bobo-dioulasso, le Burkina Faso innove et propose probablement le premier cours accessible sur le net : "Aménagement des pêches artisanales" en langue française dans le monde.


Ce cours a été développé par Pr Kabré T. André en partenariat avec l’Université Polytechnique de Bobo-Dioulasso. Il s'inscrit dans une démarche de "micro-projet"qui vise à aider des enseignants du Sud et à mettre en ligne tout ou partie d’un cours, dans une optique d’autoformation pour les étudiants.

Source : Agence Universitaire de la Francophonie

L’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) est présente sur tous les continents, avec plus de 420 agents répartis dans 64 implantations rattachées à neuf bureaux. Depuis 1989, cette association d’universités est un opérateur de la Francophonie institutionnelle. Partenaire des établissements d’enseignement supérieur et de recherche qui ont choisi le français comme langue d’enseignement, elle propose plusieurs programmes de coopération visant notamment à soutenir la recherche et l’enseignement en français. Chaque année, elle distribue plus de 2 000 bourses dans le cadre de son programme de mobilités. Son budget, de plus de 40 millions d’euros, provient essentiellement du gouvernement français et, dans une moindre mesure, du Canada, du Canada-Québec, de la Communauté Wallonie-Bruxelles, de la Suisse et du Cameroun.

Le Bureau Afrique de l’Ouest de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) a été créé en 1974 à la suite de la première réunion de la Conférence des Recteurs des Universités Francophones d’Afrique (CRUA), devenue par la suite CRUFAOCI (Conférence des recteurs des universités francophones d’Afrique et de l’Océan Indien). Ce bureau coordonne l’activité de 8 campus numériques francophones et de 3 centres d’accès à l’information. Tous les campus numériques mis en place par l’AUF en Afrique de l’Ouest sont implantés au sein d’universités. Ainsi, l’université d’Abomey Calavi, à Cotonou, dispose d’un campus tout comme l’université de Cocody, à Abidjan, l’université de Bamako, au Mali, l’université de Nouakchott, en Mauritanie et l’université de Ouagadougou, au Burkina Faso. Les trois autres campus sont implantés à la faculté d’agronomie de l’université Abdou Moumouni, au Niger, au sein du campus de l’université sénégalaise Cheikh Anta Diop à Dakar, et sur le campus universitaire de Lomé, au Togo. Le Sénégal accueille en outre un centre au sein de l’université Gaston Berger, à Saint-Louis. Un deuxième centre d’accès à l’information est implanté en Guinée, à l’université de Conakry. Enfin, le troisième centre d’accès, qui est aussi le plus récent, a été inauguré à l’université de Bobo-Dioulasso, au Burkina Faso, le 20 mars 2004.

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